Opérationnalisation de l’ACOPRIM: Le DG Mika Kayembe à Kisangani pour visiter les sites dédiés à la construction des logements décents pour la population

C’est dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM) que le Directeur général de cet établissement public, M. Mika Kayemba Mukeba séjourne à Kisangani, dans la province de la Tshopo, depuis ce dimanche 26 février. Au menu de cette mission officielle de quelques jours, palper du doigt les espaces que les autorités provinciales voudraient bien mettre à sa disposition de l’ACOPRIM pour la construction des logements décents et équipements sociocommunautaires de base. Aussi, apprécier la nécessité de construire et réhabiliter des maisons du patrimoine du domaine privé de l’Etat qui sont en état de délabrement très avancé.

M. Mika Kayemba Mukeba, Directeur général de l’Agence congolaise de promotion immobilière est arrivé ce dimanche 26 février à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Il est accompagné dans cette mission officielle d’un chef de service Cartographie et du responsable de service de communication.

En effet, depuis la mise en place des responsables de l’ACOPRIM, c’est pour la première fois que cet établissement public à caractère scientifique et technique se déploie dans cette province qui a énormément des espaces à viabiliser pour le bonheur de la population.

« Je suis très ravi de fouler le sol de Kisangani, parce que nous sommes là dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM). Nous savons que le chef de l’Etat a mis en place cette agence qui a pour objectif de faire face au déficit des logements pour la population congolaise », explique le DG de l’ACOPRIM aux journalistes qui l’ont abordé à sa descente d’avion.

A en croire M. Mika Kayemba Mukeba, il est venu à Kisangani répondre à l’invitation du ministre provincial qui a en charge l’Urbanisme et Habitat. C’est lui qui va, au nom de Mme le Gouverneur qui est en mission de service à Kinshasa, faire visiter à la délégation des sites qui sont dédiés à la construction des logements dans la ville de Kisangani.

Au cours de cette mission de 7 à 8 jours, le DG de l’ACOPRIM et sa suite ne manqueront pas de visiter des sites appartenant à la Radio Télévision nationale congolaise/Antenne de la Tshopo, dans le but d’entrevoir un partenariat au bénéfice de toutes les deux parties. Preuve qu’il y a urgence de mettre en place les dispositifs et les stratégies pour doter la population boyomaise des logements décents et abordables.




DGRK : le DG Michée Musaka Mayelenkay d’ actions en actions

Le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Monsieur Michée Musaka Mayelenkay a procédé, ce  vendredi 23 février 2024, à la remise du deuxième lot des matériels de bureau et autres outils informatiques aux Directions opérationnelles et Centres des recettes de la régie financière de la capitale.

La remise de ces outils, a fait savoir la chargée de communication de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Nana Lambo, s’inscrit dans le cadre de la grande échéance du 01er février 2024, prorogée au 31 mars 2024, par arrêté de Monsieur le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Pour le DG Michée Musaka, le Haute Direction de la DGRK tient à accompagner toutes les directions dans l’accomplissement de leurs missions régaliennes qui consistent à mobiliser davantage les recettes afin de donner à l’exécutif provincial les moyens de sa politique.

A cette occasion, le DG de la DGRK a lancé un message fort aux assujettis, aux autorités politico-administratives et à tous les agents et cadres du fisc provincial.

Aux assujettis, Michée Musaka les invite à se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, a prévenu Michée Musaka, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière.

Aux autorités politico-administratives, le Patron de la DGRK, les exhorte au civisme fiscal.

Aux Cadres et Agents de la DGRK, particulièrement ceux commis à la chaîne de mobilisation des recettes, le numéro 01 de la régie financière de la capitale, rappelle que la réussite de la grande échéance dépend de leur engagement à relever les défis, à rester dévoués au travail, en effectuant correctement et loyalement les tâches leur dévolues dans la stricte observance des dispositions légales mais aussi réglementaires en la matière. Il leur demande aussi d’intensifier la campagne de sensibilisation des assujettis de porte à porte.

Le DG Michée Musaka a par ailleurs averti les Agents et Cadres de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa  :

“J’attire votre attention particulière sur l’éthique et la déontologie à observer à l’exercice de votre fonction afin d’éviter la fraude…”,.

En bon Père de famille, il a demandé au personnel de la DGRK d’en faire  bon usage.

Par la même occasion, le DG Michée MUSAKA   a annoncé  qu’il a été mis en place un Call center de la régie financière afin de permettre un contact permanent entre les assujettis et la DGRK.

Les Bénéficiaires ont eu des mots justes pour remercier le DG Michée Musaka.

“Nous sommes très contents de savoir que nous n’oeuvrons pas tout seul, de savoir que nous avons une hiérarchie qui nous accompagne”, a déclaré Mme le Directeur de la Direction  des Recettes de Ngaliema-Nord  Linda Yema Ema Mondo.

Signalons que, toujours dans le cadre de ses actions, 24 heures après, le numéro 01 de la DGRK a remis encore un nouveau groupe électrogène de 120 KVA. Une manière de permettre aux Agents et Cadres de la Direction Générale de travailler dans des bonnes conditions.

A titre de rappel, le 31 janvier 2024, le Patron de la régie financière de la capitale avait remis le premier lot des matériels de bureau et autres outils informatiques aux responsables des Directions et Centres de la DGRK.




Bunia célèbre la Journée internationale de la langue maternelle : 21 tribus de l’Ituri rivalisent d’ardeurs culturelles pour leurs 18 langues maternelles

Il y a cinq  jours , le 21 février 2024 à Bunia, l’Université Shalom de Bunia et le centre international de la traduction biblique commémoraient comme toute la communauté internationale chaque 21 février, la journée internationale de la langue maternelle. Véhicule de la culture, l’occasion était donc donnée  à chacune des dix-huit (18) langues utilisées par les 21 communautés de l’Ituri de s’exprimer pour qu’elles se sentent acceptées par les autres, afin d’éviter la disparition des langues et des cultures, apprend-on  de Blaise Wathum, un journaliste dans le chef- lieu  de la province de l’Ituri issue de la grande Province Orientale démembrée, et située dans l’extrême nord-est de la RDC.

 

Bien que sous état de siège à la suite de l’insécurité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo souvent attisé par des conflits interethniques, les ituriens ont mis à profit la célébration de la journée internationale de la langue maternelle le 21 février 2024, pour resserrer les liens entre communautés par la culture.

Pour le professeur et traducteur de la bible Bagamba Arali, il faut standardiser les langues pour leur sauvegarde.

«la standardisation des langues signifie que le spécialiste puisse étudier et établir le nombre de dialectes de la langue et à la fin de cette étude, on désigne à la communauté la variété la mieux et la plus comprise et c’est cette variété là qu’il faut écrire. Alors, une fois la langue est écrite, maintenant, on peut conserver les connaissances que la communauté a développé au fil des ans, on ne sait pas combien de milliers d’années. Ce qu’il faut aujourd’hui, ce que nous puissions emmener les langues vers l’écrit, parce que maintenant nos enfants ne passent plus de temps avec nous à la maison, les enfants sont à l’école, mais, il faut arriver aussi à faire passer le message de l’oral à l’écrit» a déclaré le Professeur Bagamba cité par Blaise Wathum.

« chaque communauté a d’abord une langue en Ituri et ces langues doivent être protégées comme toutes les autres langues et nous avons compris que par rapport aux enseignements qu’on nous enseigne dans des écoles, on nous enseigne l’anglais, la langue française alors que nous avons nos langues maternelles. Nous pensons que c’est un moment opportun pour que les communautés comprennent que leurs langues aussi sont importantes pour véhiculer les messages, les pensées dans les communautés. Toutes les communautés doivent prendre conscience pour la protection de leurs langues maternelles. Il n’y a pas une langue qui soit supérieure à l’autre. Nos langues sont beaucoup plus importantes dans nos communautés. Nous sommes dans l’intérêt d’apprendre à nos enfants nos langues maternelles» a expliqué Michel META.

Douglas Boom, chercheur en linguistique au Centre de Traduction Biblique de Bunia précise que «la langue maternelle marque une identité intime, et sa perte risque de déclencher une crise chez chacun dans chacune des communautés. Cette langue véhicule les connaissances essentielles liées aux patrimoines culturels.»

Quelques communautés de l’Ituri dont Ndoo, Alur, Hema, Kakwa, Lendu, ont célèbré cette journée à travers des scénettes pour exprimer les valeurs culturelles.

Rappelons que la journée internationale de la langue maternelle a été instituée par les Nations-Unies en 1999.

Willy Makumi Motosia




Pour éradiquer les détournements et la trahison : Peine de mort, une nécessité ?

Le moratoire ou suspension temporaire  de lapplication  de la peine de mort, avait été adopté en 2003 par souci du caractère sacré de la vie. Depuis, la peine de mort na plus été appliquée en RDC bien que  les tribunaux congolais continuent  toujours de prononcer la condamnation à mort. De ce fait, la peine capitale est  actuellement commuée automatiquement en peine de prison à vie. Toutefois, il  y a trois semaines, lors dune récente réunion à Kinshasa le 05 février 2024, le Conseil Supérieur de la Défense de la République démocratique du Congo avait  préconisé   la levée du moratoire sur la peine capitale contre les traîtres pour lutter contre linsécurité dans lest.

 

Réfléchissant  sur cette dactualité, Me Bamuangayi Kalukuimbi Ghislain a soulevé, dans une réflexion,  la question de savoir sil faut  nécessairement  réactiver « la peine de mort pour sanctionner le détournements et la trahison ? ».

 Le Nous sommes fatigués des voleurs du pasteur Roland Dalo lors de linvestiture de Président réélu Félix Antoine Tshisekedi qui rejoignait ainsi  au panthéon du patriotisme Ne jamais trahir le Congo de Mzee Laurent Désiré Kabila, en partant de là, Me Bamuangayi Kalukuimbi Ghislain a tenté de répondre à la question soulevée lui.

Dans  ses analyses, lavocat estime que « nous sommes au milieu de nos contradictions ». En effet, aux prises dun paradoxe déconcertant, la société congolaise vit dans les tourbillons de ses nombreuses contradictions, à lexemple patent dadorer à la fois Dieu et largent.

Une conscience collective en éveil sur la lutte contre le mal social cohabite avec un appétit collectif et glouton de la prédation. On ne veut pas des dirigeants voleurs, mais il y a un engouement massif et frénétique vers les postes juteux dEtat.

On ne veut pas des infiltrés, mais on les berce et les laisse développer la délation qui nous porte allégrement vers lauto flagellation et le mépris de nous-mêmes.

« Les faux congolais, devenus vrais pour une cohabitation tolérable, et les espions tentent de nous convaincre quils sont plus puissants et meilleurs à lintérieur de notre propre Etat. Cest donc aux congolais vrais de dégager, et on les y force par un génocide et des assassinats en règles. Finalement, à la faveur de recensement scientifique jusquà la quatrième génération, une psychose arrive de ne pas bien savoir qui est ou nest pas congolais dorigine », affirme le juriste. Et déclairer la lanterne en ces termes « On ne veut pas négocier avec les terroristes et pilleurs de nos ressources et on espère négocier ».

Une sanction sévère par souci du dessouchement du détournement

 

La lutte pour des sanctions sévères contre les détournements rappelle lordonnance loi n° 68/198 du 3 mai 1968 modifiant l’article 145 du code pénal, par laquelle le Président Mobutu avait en son temps introduit la peine de mort pour punir les auteurs de détournement dune certaine somme dargent. Mais par une loi du 5 janvier 1973 à la suite des poursuites contre Mario Cardoso, la peine de mort fut supprimée.

« Batwanyele Losembe, alias Mario Cardoso, né dun parent portugais, fut ministre des affaires étrangères et démis de ses fonctions le 21 février 1972. Se disant en insécurité, il quitta le Zaïre pour le Rwanda, d’où il se rendit à Genève. Le Zaïre demanda son  extradition à la suite des poursuites lancées peu après contre lui pour détournement des fonds destinés au gouvernement révolutionnaire angolais en exil. Le Président Mobutu, dans un meeting, considéra cela comme une trahison en complicité avec le Portugal pour saboter ses efforts de libération du peuple angolais sous le joug colonial portugais », rappelle Me Bamuangayi.

En vue dobtenir absolument cette extradition, cherchant à sadapter à la loi helvétique en la matière et à rassurer le Gouvernement suisse, la peine de mort fut extirpée de la loi. Malgré cela, lextradition fut refusée en considérant linculpé comme opposant politique.

Néanmoins, larticle 202 du Code pénal militaire punit de peine de mort le vol, le détournement et la destruction méchante des armes, munitions, véhicules, effets ou autres objets destinés à des opérations militaires en temps de guerre ou pendant les circonstances exceptionnelles. Ce dont souffrent cruellement les opérations militaires contre lagression. Comme on la remarqué dans ce dossier de Cardoso, la politique et la diplomatie ont eu un ascendant sur la justice et lapplication de la peine de mort butte sur le respect des droits de lHomme.

 

Pas de peine de mort sans une garantie de bonne et meilleure justice

 

Comme évoqué ci-haut, excédé par la trahison au sein des forces de défense et de sécurité, dont la corruption des vrais congolais est le mode opératoire, le Conseil Supérieur de la Défense, présidé par le Chef de lEtat avait  demandé la levée du moratoire sur la peine capitale. A la faveur dune certaine tolérance de lespionnage dont bénéficie des étrangers devenus congolais « par génération spontanée, linfiltration par lennemi est normalisée, socialisée et tolérée depuis 25 ans », à en croire Bamuangayi.

Etant donné quune base juridique existe dans la Constitution, suite à des accords de brassage, de mixage et de réinsertion de « ceux qui ont tué  et commis le génocide, pillant les richesses pour des intérêts des étrangers, pilant au mortier des bébés,  enterrant vivants des chefs coutumiers, en coupant la tête des jeunes gens, en violant des femmes et filles etc »

« Quest-ce que la trahison pour celui qui est en mission despionnage et dinfiltration par devoir de loyauté envers son pays doù il vient ou quil sert par patriotisme en étant en République Démocratique du Congo ?! Comment lEtat se trouve en situation de si grande faiblesse pour ne pas pouvoir sanctionner des criminels de haut rang, leur donnant, par contre, des honneurs par des positions de prestige dans les institutions publiques ? », se demande lavocat impuissant face à cette montée en puissance des soi-disant congolais aux patriotisme hybride. Face à cet imbroglio juridique, la justice noffre pas suffisamment de garantie dans la condamnation à mort, lorsque la corruption et le trafic dinfluence ont un règne quasi-absolu sur lappareil judiciaire. Avec une justice fortement exposée à la prédation, il devient hasardeux de laisser la vie humaine à larbitraire des individus.

Dans ce cas, il devient nécessaire de mener une lutte structure et globale contre le détournement et la trahison.

En conclusion, pour une bonne lutte contre les fléaux qui paupérisent la population et entretiennent la guerre et toutes sortes dinsécurité économique et juridique, Me Ghislain Bamuangayi préconise de :

Formater lintelligence de la classe politique congolaise, reformer en profondeur le pouvoir judiciaire, opérer une remise en question de lautorité religieuse (traditionnelle ou coutumière et ecclésiastique) et en fin construire une prison de haute sécurité dans chaque ville de la RDC sous la forme de centre fermé de rééducation et réintégration sociale.

Ce qui nécessite de penser lEtat et  fixer une manière propre de gouverner et de gérer les ressources naturelles du pays. Lélan de la Conférence Nationale Souveraine mérite dêtre redynamisé pour lexploitation de ses actes et les nouvelles perspectives de lEtat de droit.

 

Willy Makumi Motosia




26 février 1885-26 février 2024 : 14 siècle de système de prédation instauré à la Conférence de Berlin, 139 ans de coalition mondiale contre le Congo

À linitiative du chancelier Otto von Bismarck, s’est tenue à Berlin du 15 novembre 1884 au 26 février 1885, la Conférence de Berlin dont lobjectif principal était détablir des règles officielles pour lexploitation des richesses du bassin du Congo ainsi, que de lAfrique de louest par les puissances européennes. LAllemagne, lAutriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, lEmpire ottoman, lEspagne, la France, le Royaume-Uni, lItalie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède-Norvège et les États-Unis ont donc participé à linstauration dun système dont la dernière phase se manifeste par lactuel génocide des congolais perpétré par le bras de Kagame et qui a fauché plus de 12 millions de vies des congolais voici trois décennies.

 

La conférence de Berlin aboutit à la signature de nombreux traités européens qui délimitèrent les territoires coloniaux et influencèrent profondément l’histoire du continent africain. Durant cette période, les puissances européennes qui se disputaient les richesses et les territoires africains, stimulées par la découverte de ressources insoupçonnées, mirent sur pied le système de prédation en vigueur jusqu’à nos jours. .

Cela marqua l’organisation de la collaboration  européenne pour le partage et le pillage de la richesse ainsi que la division de l’Afrique. Depuis, 139 ans jour pour jour ce 26 février 2024, ce système demeure en vigueur. Il ne semble donc  pas logique d’attendre de la communauté internationale (États-Unis, France ou Russie pour ne citer que ces 3 pays), l’éradication de ce système dont ils sont tous bénéficiaires et initiateurs.

 

Il y a 139 ans,  le 26 février 1885, par la création de l’Etat indépendant du Congo (EIC), la communauté internationale par  la conférence de Berlin,  livraient le Congo au roi des Belges. Considéré par les puissances mondiales de l’époque comme une terre sans maître, le bassin du Congo  (à l’ottoman de l’immense continent noir  qui a été  partagé comme un vulgaire gâteau… « Sans que les habitants, pas plus que le ‘gâteau’, aient leur mot à dire ».

 

Scandale géologique aux richesses naturelles immenses, le Congo fait objet de toutes les convoitises de puissances mondiales

Arrosé par l’un des plus longs et plus puissants  fleuve  au monde avec  un vaste bassin hydrographique, le bassin du Congo abrite 60% des  forêts tropicales d’Afrique et est  doté de  l’une  des  plus riche biodiversité au monde ; 10% d’eau douce  du monde,  des lacs les plus poissonneux,  les richesses du Congo ne pouvaient que susciter envie convoitise.

Une dizaine d’années avant la convocation de la Conférence de Berlin qui fut un moment clé dans l’histoire de la colonisation africaine, marquant le début d’une vague de signatures de traités et de l’installation durable de la présence européenne sur le continent, le roi Léopold II avait  organisé à ses frais une conférence  géographique à Bruxelles en vue de faire le point sur l’exploration de l’immense bassin du Congo, au centre de l’Afrique équatoriale.

Ce territoire  aussi vaste que les Indes, était encore  l’un des rares espaces de la planète encore libres de toute ingérence européenne, considéré comme terra nullius (« terre sans maître »).

Le roi belge ne songe à rien de moins que de s’approprier et coloniser ce territoire.  Toutefois, les Français aussi avaient des visées sur lui surtout que  Savorgnan de Brazza  avait déjà  conclu le 10 septembre 1880 un premier traité avec un chef de la rive droite du fleuve Congo.  Au sud, les Britanniques et les Portugais sont en bisbille à propos de l’arrière-pays des implantations portugaises d’Angola et du Mozambique. Ces implantations médiocres contrarient le projet britannique de relier Le Cap au Caire par un ensemble continu de colonies…

Pour ne rien arranger, les Allemands eux-mêmes commencent à s’intéresser à l’Afrique noire, avant tout pour des questions de prestige. Le 24 février 1884, le Reich  (Gouvernement Allemand)place sous sa protection les implantations allemandes du Sud-Ouest africain.

Deux jours plus tard, le gouvernement de Londres signe avec Lisbonne un traité par lequel il reconnaît la souveraineté du Portugal sur l’embouchure du Congo. Tollé chez les marchands anglais et protestations de Léopold II.

Le 24 avril 1884, le chancelier Bismarck s’entretient de l’Afrique avec l’ambassadeur de France Alphonse Chodron de Courcel et, pour la première fois, évoque une concertation internationale sur le sujet afin de mettre tout le monde d’accord.

Ainsi donc, pour réguler les pillages du bassin du Congo, la Conférence de Berlin a fait don de l’Etat indépendant du Congo au Roi Léopold II pour gérer en faveur de la Communauté internationale le bassin du Congo. Instaurant ce 26 février 1885 le système de prédation qui se perpétue à nos jours par le biais des organisations internationales, des bras séculiers dans les pays  voisins ainsi que des vassaux internes constitués des traitres affairistes politico militaires.

Ainsi donc, tant que l’« Acte général » de la Conférence de Berlin ne sera pas abolis par les signataires à savoir Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Danemark, Empire ottoman( Turquie actuelle), Espagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie et Suède, le système de prédation demeurera en vigueur.

Il est donc temps que les congolais se prennent en charge et comprennent que la liberté ne se donne pas mais s’arrache. Le congolais doit aussi comprendre pourquoi la phase actuelle de l’holocauste congolais (après les bras coupés de Léopold II et ses deux millions de morts) se perpétue dans l’inaction  des USA, de la Russie, de la Grande Bretagne, de la France, de la Belgique  etc… La raison est simple,  ce sont eux qui ont instauré ce système et le perpétue par le bras séculier de Paul Kagame et autres traitres internes. 139 ans après, il est temps d’éradiquer ce système de prédation pour la renaissance d’un nouveau Congo.

 

Extrait de lActe général de la conférence de Berlin de 1885 qui instaura le système de prédation du bassin du Congo

« Au nom de Dieu Tout-Puissant, Sa Majesté l’Empereur d’Allemagne, Roi de Prusse, Sa Majesté l’Empereur d’Autriche, Roi de Bohème, etc., et Roi apostolique de Hongrie, Sa Majesté le Roi des Belges, Sa Majesté le Roi de Danemark, Sa Majesté le Roi d’Espagne, le Président des États-Unis d’Amérique, le Président de la République Française, Sa Majesté la Reine du Royaume-Uni de la Grande-Bretagne et d’Irlande, Impératrice des Indes, Sa Majesté le Roi d’Italie, Sa Majesté le Roi des Pays-Bas, Grand Duc de Luxembourg, etc., Sa Majesté le Roi de Portugal et des Algarves, etc., Sa Majesté l’Empereur de toutes les Russies, Sa Majesté le Roi de Suède et Norvège, etc., et Sa Majesté l’Empereur des Ottomans,

Voulant régler, dans un esprit de bonne entente mutuelle, les conditions les plus favorables au développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions de l’Afrique, et assurer à tous les peuples les avantages de la libre navigation sur les deux principaux fleuves africains qui se déversent dans l’océan Atlantique; désireux, d’autre part, de prévenir les malentendus et les contestations que pourraient soulever à l’avenir les prises de possession nouvelles sur les côtes de l’Afrique, et préoccupés en même temps des moyens d’accroître le bien-être moral et matériel des populations indigènes, ont résolu, sur l’invitation qui leur a été adressée par le gouvernement impérial d’Allemagne, d’accord avec le Gouvernement de la République Française, de réunir à cette fin une Conférence à Berlin, et ont nommé pour leurs plénipotentiaires, savoir :

(Signe)  V. BISMARCK, BUSCH, V. KUSSEROW, SZECHENYI, Comte AUGUSTE VON DER STRATEN PONTHOZ, Baron LAMBERMONT, E. VIND, Comte DE BENOMAR, JOHN A. KASSON, H. S. SANFORD, ALPH. DE COURGEL, EDWARD B. MALAY, LAUNAY , F.-P. VAN DER HOEVEN, Marquis de PENAFIEL, H. DE SERPA PIMENTEL, Comte P. KAPNIST, GILLIS BILDT.

26 février 1885 – 26 février 2024, cela fait donc aujourd’hui 139 ans jour pour jour que dure ce système de prédation et le pillage des richesses du Congo,  arrosant  la prospérité des multinationales et  les économies des grandes puissances avec le sang des congolais.  Kagame n’est qu’un garçon de course que le commanditaire peut changer à tout moment pour pérenniser le pillage. Il est temps de dire : CA SUFFIT !

Willy Makumi Motosia




CAF C1: Young africans atomise Belouizdad, Mamelodi rejoint Mazembe en quart…

Alors qu’un nul ou une courte défaite lui aurait permis de conserver ses chances de qualification, le CR Bélouizdad est tombé de haut samedi à l’occasion de la 5e journée de la Ligue des champions africaine. Douchés 4-0 par Young Africans, les Algériens sont éliminés dès la phase de groupes.

Après l’ouverture du score de Mudathir Abbas avant la mi-temps (42e), le Burkinabè Aziz Ki (46e) et le Zambien Kennedy Musonda (48e) ont frappé coup sur coup au retour des vestiaires et mis un énorme coup sur la tête du CRB, qui a encaissé le but de trop en fin de partie par l’Ivoirien Joseph Guédé (84e). En effet, en raison de leur victoire 3-0 à l’aller, les hommes de Marcos Paquetá pouvaient se permettre de perdre par trois buts d’écart, mais pas par quatre… Après trois participations consécutives en quarts de finale, cette élimination prématurée sonne comme un énorme camouflet. De son côté, Yanga se qualifie et valide par la même occasion le billet du tenant du titre, Al Ahly, vainqueur 1-0 de Medeama la veille.

Mamelodi Sundowns au rendez-vous

Dans le groupe A, Mamelodi Sundowns a également imité le TP Mazembe un peu plus tôt et validé sa présence en quarts en s’imposant 2-0 sur le terrain du FC Nouadhibou grâce à des buts de Grant Kekana (21e) et de Thembinkosi Lorch (90e+1). De quoi sceller la fin de l’épopée du Petit Poucet mauritanien, éliminé suite à ce revers.

Les qualifiés pour les quarts de finale de la LdC africaine :
TP Mazembe (Groupe A)
Mamelodi Sundowns (Groupe A)
ASEC Mimosas (Groupe B)
Petro Luanda (Groupe C)
Al Ahly (Groupe D)
Young Africans (Groupe D)




COMMUNIQUE UTILISATION LOGICIEL IMMATRICULATION PLAQUES VEHICULES




Congo-Chine : les 60 ans de la coopération.

Le Congo et la Chine ont résolu de commémorer les 60 ans de l’établissement de leurs relations diplomatiques sous le signe de la sérénité et de la confiance. Les festivités, prévues marquant l’événement, se sont déroulées le 23 février et se résument à une exposition photos et un banquet avec toasts, agrémenté par des représentations culturelles, en présence du président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

Il y a 60 ans, le 22 février 1960, le Congo et la Chine établissaient les relations diplomatiques entre la République du Congo et la République populaire de Chine. Ainsi fut marqué le point de départ d’une relation fructueuse entre les deux pays. Pour commémorer l’événement, les festivités ont donné lieu au vernissage d’une exposition-photo et à un banquet avec toast offert par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso au palais du peuple, en présence de la délégation chinoise conduite par l’ambassadeur de Chine au Congo et du vice-gouverneur de la province de Tiang-su.

 

Des tableaux ont illustré les activités de l’ambassade de Chine au Congo, les actes et actions diplomatiques entre les deux pays, mais aussi les gestes forts entre les chefs d’Etat du Congo et de la Chine. On y voit, par exemple, les visites officielles des dirigeants. Les tableaux relatant la visite d’Etat effectuée, en mars 2013 par président chinois, Xi Jinping en République du Congo ainsi que de la visite d’Etat du président Denis Sassou-N’Guesso, en septembre 2018, dans la ville de Shaoshan, dans la province de Human ont particulièrement attiré l’attention du chef de l’Etat congolais.

Le tableau illustrant la rencontre en 1964 entre le président chinois Mao Zedong et le président congolais, Alphonse Massamba Débat et l’accueil à l’aéroport de Beijing par le premier ministre chinois, Zhou Enlai, du président congolais, Marien Ngouabi en visite en chine, en 1973 n’a pas laissé indifférent les visiteurs.

 

A la faveur de cette exposition, le président Denis Sassou N’Guesso a apprécié quelques décibels fredonnés par un instrument de musique traditionnelle chinoise. Il a également dégusté quelques produits alimentaires chinois exposés pour la circonstance dans la salle de l’exposition qui a constitué la première phase des festivités.

 

La seconde étape de cette commémoration a été le banquet, avec toasts, offert par Denis Sassou-N’Guesso en l’honneur de la délégation chinoise. Ici, les convives ont suivi les messages échangés entre les présidents Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping à l’occasion des 60 ans de coopération entre leurs deux pays. Les deux chefs d’Etat se sont mutuellement félicité de la parfaite santé dont jouissent les relations diplomatiques entre le Congo et la Chine. Ils ont envisagé un meilleur avenir pour cette coopération mutuellement bénéfique.

 

Dans son discours-toast lu à la suite des messages des chefs d’Etat, l’ambassadeur de Chine au Congo a souligné que le Congo est l’un des premiers pays africains à avoir établi les relations diplomatiques avec la Chine et soutenu le rétablissement de la République populaire de Chine dans son siège légitime aux Nations Unies. Au cours des 60 ans écoulés, a-t-elle déclaré, « les relations sino-congolaises sont marquées par la recherche de la solidarité, de la coopération et des intérêts communs, qui donnent un exemple dans la coopération sud-sud au niveau mondial ». « La Chine et le Congo doivent continuer d’être partenaires pour rechercher la coopération gagnant-gagnant », a-t-elle renchéri.

 

En réponse à l’ambassadeur de la Chine, le ministre congolais des affaires étrangères, Jean-Claude Gackosso a exprimé sa satisfaction suite au message du président chinois, Xi Jinping, à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso. « Je salue cet acte qui exprime la forte amitié entre nos deux chefs d’Etat et nos deux peuples… », a-t-il déclaré. Le ministre congolais des affaires étrangères a également loué les efforts chinois qui ont permis d’arpenter le niveau de développement de leur pays à sa propre cadence ».

 

Le banquet a aussi été agrémenté par des spectacles produits par des artistes congolais et chinois avant une séquence d’arts martiaux exhibés par les sportifs chinois.

 

A noter que le Congo et la Chine sont actuellement liés par un solide partenariat stratégique global établi en juillet 2016.

 

Par Roch BOUKA/correspondant de la RTGA World au Congo.




Nyiragongo : Risque d’implosion politique sans fin (Un pamphlet de Magloire Paluku)

La chefferie qui donna naissance à Goma, est un volcan permanent des guéguerres politiques, meurtres de succession royale, conflits fonciers et cohabitation difficile entre déplacés de guerre et autochtones.

Cette chefferie de Bukumu, devenue territoire de Nyiragongo, dans sa globalité, d’où durant la première guerre mondiale la force publique Congolaise avait libéré Kigali et Bujumbura en Mai et Juin 1916, n’a jamais connue de paix permanente !

Le territoire le plus touristique qui produit les meilleurs légumes de la région, avait inspiré le Domaine Agro Industriel Présidentiel de la N’sele(DAIPN) ,avec des radis, artichauts, betteraves, letus salade, choux de Bruxelles, choux rouges, pommes de terre, patates douces, fraises, épices variées… au pied des volcans Karisimbi, Mikeno, Visoke, Nyamulagira, Nyiragongo, est un champ de batailles épisodiques multiformes.

Des fosses communes sont disséminées ici est là, des assassinats ciblés à documenter, dans ces lieux où les collines des sables ont construit la ville de Goma, en abritant des drames humanitaires.

Aujourd’hui, dans ce territoire à moitié occupé clandestinement par le Rwanda et le M23, les rivalités politiques vont faire exploser ce volcan.

Pour bien diriger Goma il faut maitriser le Nyiragongo.

Les dernières élections législatives ont d’avantage divisé les familles que les fils d’une même lignée s’assassinent dans des tribunaux.

La politique ayant créé des intrus et des transfuges dans ce territoire, n’arrange pas la recherche de la paix là où en Mars 2013 le M23 s’était divisé durant une guerre fratricide qui avait fait fuir Bosco Ntaganda jusqu’à La Haye.

Régler politiquement les guéguerres législatives et coutumières du territoire de Nyiragongo, c’est à moitié libérer le Nord-Kivu d’une fragilité politique polysémique dont on a moins besoin.




A Moscou : Kabasele Tshimanga prend part au congrès du Mouvement international Russophile

Le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes (UDS), M. Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a quitté Kinshasa vendredi 23 Février 2024 dernier pour Moscou, capitale de la Fédération de Russie.

À Moscou, il prendra part au Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile, en sigle MIR.

Créé en mars 2023 à Moscou, le Mouvement International Russophile s’oppose à la campagne de dénigrement et de mensonges éhontés menée contre la Fédération de Russie. Le MIR participe à la protection et à la promotion de la présence humanitaire et culturelle russe dans le monde moderne à travers son réseau des représentants issus de tous horizons et aux convictions politiques, philosophiques, religieuses diverses.

Ce qui lie toutes ces femmes et tous ces hommes c’est l’amour doublé du respect de la Fédération de Russie comme phénomène fondamental de l’humanité de par sa civilisation originale, son peuple aimable et ouvert en tant que créateur d’une culture unique d’importance universelle.

Il sied de souligner que les membres du Mouvement International Russophile provenant de tous les continents de la terre et de différentes cultures et sociétés, ont constitué une plateforme internationale dont les sociétaires n’ont pas peur de déclarer qu’ils aiment et respectent la Russie, son peuple, son histoire et sa contribution à la culture mondiale.

Des activités variées au programme

Le Comité Organisateur a prévu plusieurs activités au programme du Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile.

Ce lundi 26 Février 2024 s’ouvre le Forum International sur la Multipolarité qui se déroulera en six sections, à savoir “Sud global. Changement de l’architecture mondiale”, “L’Occident après l’hégémonie. Est-il possible de sauver la civilisation européenne?”, “Rôle de la Chine dans un monde multipolaire”, “Guerre hybride de l’information”, “Valeurs traditionnelles” et “Rapatriement des compatriotes”.

La séance plénière du Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile aura lieu le mardi 27 Février 2024 au Pôle d’innovation “Lomonosov”.

La visite du Musée de la Victoire de Moscou et le dîner de gala figurent également au programme. Il en est de même de l’invitation lancée au Président de la Fédération de Russie, monsieur Vladimir Poutine.

 

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp