En annonçant son ralliement à l’AFC : Jean-Jacques Mamba, une honte pour le pays

Dans une interview accordée à  un journal belge, l’ancien député national  et  porte-parole du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, a annoncé ce lundi 26 février 2024 à Bruxelles, son ralliement à l’Alliance du fleuve Congo  (AFC)  de Corneille Nangaa, une mutation de M23/RDF. Ainsi donc, après son échec à l’élection législative, cet ancien cadre du MLC vient de faire officiellement allégeance à Paul Kagame via  le groupe armé AFC de Corneille Nangaa. Une décision qui trouble les consciences de bon nombre des Congolais qui trouve que ce brillant fils du pays se macule inutilement du sang des Congolais, étant donné qu’il est tenu également d’assumer le passif de ces terroristes. Le comble,  Jean-Jacques Mamba  s’affiche en défenseur du bourreau des Congolais en disant : «  Laissons le président Kagame tranquille, parlons de ce que nous n’avons pas été capables de garantir aux Congolais, faisons le bilan de nos voyages, de nos fêtes, du respect des droits et libertés des citoyens », déplore un observateur de la politique dans les grands lacs africains.

L’Alliance Fleuve Congo, un mouvement dit rebelle  proche des terroristes du M23, qui a été officialisée le 15 décembre dernier à Nairobi au Kenya, regroupe « des groupes armés de l’Est du pays dont le M23, des partis et regroupements politiques ainsi que des personnalités », selon Corneille Nangaa. D’après son acte constitutif, Nangaa dirige la branche politique, alors que Sultani Makenga est aux commandes de la branche militaire. Cette organisation a pour objectif de  « mettre fin au pouvoir de Kinshasa par tous les moyens », ce qui explique son rapprochement à l’unité spéciale de l’armée Rwandaise RDF.

Pourtant, depuis un temps, la dynamique est  de dénoncer le silence coupable de la Communauté internationale face à l’holocauste congolais. Ainsi, à travers le monde, des manifestations se sont organisées aux Etats-Unis, au Canada, à Bruxelles (Belgique), à Paris (France) et , fait rare pour le signaler, les tutsi congolais ‘Banyamulenge’ ont manifesté samedi à Kinshasa pour décrier les tueries dans l’Est de Kagame. « C’est juste à ce moment que Jean-Jacques Mamba se jette dans les bras de Kagame ! », déplore un ancien militant du MLC.

Jean Jacques  Mamba sur les traces de Nkunda Batware ?

« Ce que l’armée rwandaise a fait par l’AFDL en 1996-97,  était  tout sauf une guerre de libération et ses initiateurs le savaient dès le début. Ce que fait actuellement la bande à Corneille Nangaa qui est rejoint ce jour par Jean Jacques Mamba dans cette lignée. Les mutations en RCD, CNDP, M23 et présentement l’AFC, depuis l’AFDL, ne sont que  des stratégies des maffieux affairistes politico-militaires, ‘tondre le gazon pour l’entretenir’ », dénonce un observateur.

En effet, pour pérenniser le système de prédation et entretenir le pillage, à chaque fois l’on est démasqué, les prédateurs changent de visage. Ils ont faits ainsi avec Laurent Désiré Kabila, qui les a vite déjoué. ‘Le conglomérat d’aventuriers’, comme les a qualifié l’ancien Chef de l’Etat congolais, a  tenté de reprendre l’affaire avec  Kunda Batware, fils d’agriculteurs tutsis venus du Rwanda au XIXe siècle, pour permettre à James Kabarebe de s’éclipser. Nkunda s’illustra durant la deuxième guerre du Congo lors des massacres commis par le RCD-Goma à Kisangani, en mai 2002 et  participe à l’exécution sommaire de dizaines de personnes. Il est responsable, avec le Colonel Jules Mutebesi, de nombreuses actions militaro-politiques après l’instauration en 2003 du Gouvernement de transition dont l’attaque de Bukavu en juin 2004 ; l’appel à la désertion aux soldats appartenant à l’ancien RCD-Goma intégrés dans l’armée nationale au Nord-Kivu en août 2005 ; l’attaques de plusieurs villes dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.

Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui en septembre 2005. Il est accusé d’être responsable de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité (massacres, actes de torture, viols). Et pour le protéger des poursuites judiciaires, son simulacre d’arrestation est fomenté au Rwanda.

Une dissidence de Rutaganda Ntibatunganya Bosco alias Bosco Ntagana, est un combattant rwandais de l’APR, devenu général de l’armée de la République démocratique du Congo (RDC) lors de la deuxième guerre du Congo, et venu juste pour flouer les choses et éclipser Nkunda Batware.

Noter également qu’en décembre 2006, le Burundi l’accuse, ainsi que James Kabarebe et Salim Saleh, d’avoir fomenté une tentative de coup d’État au Burundi en décembre 2006 et début janvier 2007, Nkunda accuse, par le biais du journaliste Serge Farnel, le chef d’état-major de la MONUC (MONUSCO actuelle), de soutenir les FDLR (ex-génocidaires rwandais)…

Kagame continuera à battre ses cartes après Ntaganda qui se livrera à la CPI, la justice internationale.

En novembre 2008, le Forum International pour la Vérité et la Justice dans l’Afrique des Grands Lacs a dénoncé,  le fait que les milices du général Laurent Nkunda agissent comme les « gendarmes » au service de grands intérêts internationaux à partir du Rwanda. Un discours qui fait échos aux manifestations ces derniers jours contre les puissances internationales indexées comme étant des véritables agresseurs qui emploient Paul Kagame et créent des fausses rebellions pour piller les richesses minières. Ce qui fait dire que Kagame n’est plus le premier choix des prédateurs et sont en quête de son remplaçant.

 

Jean-Jacques Mamba se macule du sang des congolais pour quel intérêt ?

 

Les crimes barbares qu’ont commis les supplétifs de Kagame depuis l’AFDL,  montrent à quel point ils ne sont pas venus apporter ni démocratie, ni libération au Congo. Ils ont tué Mgr Munzihirwa de manière atroce et lui ont même coupé son intimité. Partout où ils ont mis les pieds, ils ont commis des atrocités qui font froid dans le dos, jusqu’à Matadi, à Inga etc… Selon un spécialiste de la politique des Grands-lacs africains, « Il y a deux réalités de la guerre de l’AFDL-RCD puis, CNDP et M-23 :

1/ pour les parrains anglo-américains, il s’agissait d’une guerre de pillage des ressources minières de la RDC, dont les 4 minerais stratégiques reconnus plus tard dans la loi Dodd-Frank : le colombo-tantalite, aussi connu sous le nom de coltan (le minerai dont est extrait le tantale) ; la cassitérite (le minerai dont est extrait l’étain) ; la wolframite (le minerai dont est extrait le tungstène) et l’or.

2/ Pour les Tutsi Power, cette guerre était une guerre d’extermination des populations autochtones congolaises qu’ils ont toujours accusées mensongèrement de nier la nationalité congolaise au banyamulenge  (cf. lettre de 1981 au Secrétaire Général de l’ONU). Ce qui explique en partie le vol des archives du Zaïre dès l’arrivée de l’AFDL à Kinshasa par certains rwandophones au patriotisme hybride, archives expédiées à Kigali, le vol des documents d’état civil et de cadastre dans tout le Kivu et le massacre systématique des chefs coutumiers des tribus autochtones du Kivu ».

Bref, la Guerre de l’AFDL, pour ne parler que d’elle, «  n’avait rien à voir avec, ni la dictature de Mobutu, ni la démocratie que les Banyamulenge devaient apporter au Congo. C’était une guerre de pillage des minerais stratégiques au profit des anglo-américains, qui fournissaient les armes, et de massacre des populations congolaises par les Tutsi du FPR/AFDL. Rien d’autre.

Et ça continue jusqu’à aujourd’hui avec l’AFC de Corneille Nangaa », affirme-t-on. De ces faits,  la majorité de Congolais désapprouvent cette démarche de Jean-Jacques Mamba,  lors d’une conférence de presse de l’AFC depuis Bruxelles, et ne comprennent pas pourquoi Jean-Jacques Mamba veut se maculer du sang des congolais.

 

Willy Makumi Motosia




Faux, les comptes de la Caisse nationale de sécurité sociale ne sont nullement bloqués par l’IGF

Les moments qui précèdent la mise en place un nouveau gouvernement sont toujours une période politique tumultueuse en République démocratique du Congo. On s’en prend à tout le monde, quitte de se faire remarquer. Les prétendants se rentrent dedans sans pitié, chacun cherchant à nuire l’autre, souvent pour très peu.

Charles Mudiay, Directeur général de la Caisse nationale de Sécurité Sociale (CNSS), en est victime. Par ces temps qui courent, ses détracteurs inventent tous les subterfuges pour nuire à son honorabilité, imaginant toutes les sottises de la terez. Tout le monde et n’importe qui, veut prendre son siège.

On sait entre-temps que le mandat de Mudiay à la tête de la CNSS laisse des traces indélébiles. Et alors, des traces ineffaçables.

D’ailleurs, sous la dernière législature, l’Assemblée nationale, a proclamé la CNSS au top d’entreprises publiques les plus stables du portefeuille de l’Etat. Les inspecteurs de l’IGF n’ont jamais relevé des faits de détournements dans la gestion de cet établissement public.

D’où part donc cette campagne de sape, truffée de mensonges cousus de fil blanc orchestrée par les adversaires de Charles Mudiay allant jusqu’à alléguer que les comptes de la CNSS ont été bloqués par l’IGF ?

Faux, il est de notoriété publique que les rapports CNSS-IGF sont paisibles, aucun nuage sombre n’est annoncé entre les deux institutions. Des mensonges contre le DG de la CNSS ne portent aucun coup sur les faits.




EAST AFRICAN COMMUNITY CIVIL AVIATION SAFETY AND SECURITY OVERSIGHT AGENCY

The EAC Civil Aviation Safety and Security Oversight Agency (EAC-CASSOA) is a self-accounting institution of the East African Community mandated to assist the EAC Partner States undertake their aviation safety and security oversight obligations effectively.

The Agency is looking for qualified, highly motivated, self-driven and result-oriented professionals to fill the following positions:

  1. PRINCIPAL HUMAN RESOURCE AND ADMINISTRATION OFFICER (P3) (CAS/HR/003/2023-2024); and
  2. ACCOUNTS ASSISTANT (G5) (CAS/HR/004/2023-2024).

 

Interested candidates are advised to read the detailed requirements of the above positions on https://www.cassoa.org/category/vacancies/.

 

Applications, quoting the job advert reference number of the position applied for in the application letter, should be sent via email (all soft copies should be in PDF and in one file) or in hard copies to the address indicated on the specific detailed job requirements posted on the website and should comprise of a signed application letter; the completed and signed EAC CASSOA Personal History Form; copies of relevant academic and professional certificates; proof of nationality and age i.e. copy of national identity card, birth certificate or passport.

 

The applications should be received not later than 25th March 2024.

 

 




Quelle prouesse ! : 10 mille Km² de carrés miniers ont été récupérés par le CAMI en 6 mois de gestion de l’actuel comité directeur

Le Comité directeur du Cadastre Minier a fait un état de lieu du CAMI, au cours d’un café de presse organisé ce lundi 26 février 2024, 6 mois après sa nomination. Il s’agit d’un cadre d’échange entre le CAMI et les parties prenantes du secteur des mines autour des thématiques liées à la gestion du domaine minier.

Le Directeur général Popol Mabolia, accompagné du Président du Conseil d’administration et du Directeur général adjoint du Cadastre Minier, a jugé satisfaisant le bilan de cette équipe dirigeante récemment nommée. Il a pour ce faire annoncé que 3050 permis d’exploitation des carrés miniers ont été accordés en 6 mois par le Comité directeur du CAMI récemment nommé.

“Il y a plein de permis qui ont été donnés, plus de trois mille. Nous avons regardé cette situation de tous ces trois mille cinquante permis qui étaient accordés, toutes catégories confondue. Et on a vu qu’il y avait beaucoup de problèmes sur certaines de choses. La loi n’était pas respectée correctement, n’était pas bien faite. Ça avait pour conséquence de geler au niveau du terrain, des carrés miniers qui auraient pu être offerts aux autres”, a-t-il déclaré.

Il renseigne que nombreuses choses ont été faites durant les 6 mois de leur gestion, notamment la récupération de 10 mille km² des carrés miniers suite à l’assainissement du cadastre minier et l’application de la loi dans le contexte du cadastre minier.

” Il y a des carrés qui ont été retirés et qui possèdent des informations, avant de les remettre, nous les envoyons au service géologique national du Congo, qui va décider où faire un appel public. Nous collaborons avec le service géologique national du Congo et redessiner la carte pour voir où sont ces carrés pour voir de quelle manière on peut soit, les redonner, soit aussi créer des zones d’exploitation artisanale pour pouvoir répondre aux instructions du président de la République”, a renchérit le Directeur général Popol Mabolia.

L’équipe dirigeante du CAMI envisage de réduire la taille des carrés miniers pour éviter que les espaces accordés aux opérateurs ne puissent rester longtemps non exploités. Des réflexions avec toutes les parties prenantes seront organisées pour trouver un terrain d’entente et réglementer cela.

Une visite guidée des différents services du Cadastre Minier a ponctué la fin de cet échange riche en enseignements.

Derick Katola




Kinshasa : Gentiny Ngobila interpelle des destructeurs des murs de soutènement sur l’avenue Elengesa

Un sujet RD-congolais, nouveau propriétaire d’une parcelle aux abords de l’avenue Elengesa dans la commune de Makala, s’est permis de démolir une bonne partie du mur de soutènement érigé le long de cette avenue, pour se créer une entrée dans sa parcelle.

Aussitôt informé, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, s’est rendu sur le lieu, dimanche 25 février 2024, pour s’imprégner de la situation. À son arrivée sous les ovations de la population de Makala, le premier citoyen de la ville a été reçu par les notables du coin qui lui ont fourni des renseignements par rapport à cette destruction méchante de ce talus construit en vue de limiter les glissements de terres et des érosions dans le but de protéger la route Elengesa nouvellement construite sur fonds propres du gouvernement provincial de Kinshasa.

Premiers bénéficiaires de cette route transcommunale, les habitants de Makala ont expliqué à l’autorité urbaine que l’homme incriminé a commis cet acte incivique avec la bénédiction du commandant du sous commissariat de la police situé juste à côté de sa parcelle. La même population a aussi profité de l’occasion pour accuser ce commandant de la police surnommé « 12 » d’être à l’origine des tracasseries de la population dans ce coin de la ville.

Après avoir suivi avec attention ces doléances de la population, le gouverneur de la ville a, sur place, ordonné l’interpellation de cet agent de l’ordre, à la grande satisfaction de la population qui a dénoncé une série d’abus déjà perpétrés par les éléments de la police commis à ce sous commissariat. Le patron de la ville de Kinshasa a invité la population à rester vigilante pour barrer la route aux ennemis du développement de la ville de Kinshasa.

Elengesa est une route trans-communale longue de plus de six kilomètres. Nouvellement construite grâce à la volonté politique du gouverneur Gentiny Ngobila dans le cadre de son programme de désenclaver certains coins de la capitale, cette route traverse les communes de Kalamu, Ngiri-Ngiri, Makala, Bumbu, Selembao et Mont Ngalula.

JMNK




Le VGK ordonne la démolition d’une Kermesse érigée illégalement sur la place royale à Gombe

Le Vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa Gérard Mulumba est descendu ce samedi 24 février à la place royale sur le Boulevard du 30 juin, espace situé en face de l’immeuble abritant la majorité des cabinets ministériels de l’exécutif central.

A cet endroit, une dame non autrement identifiée, usant de trafic d’influence a obtenu illégalement des autorisations  pour y  organiser une kermesse avec des débits de boissons.

Alerté par cette construction anarchique, Gérard Mulumba a ordonné immédiatement l’arrêt des travaux et la démolition des stands déjà installés ainsi que celui d’une construction en dur sur un espace où il y avait de la verdure et un poteau d’éclairage public qui a été arraché.

La population environnante a loué  le geste du Vice-Gouverneur de la ville visant à protéger ce site historique qui se trouve au cœur du quartier abritant les institutions de la République.

Le numéro deux  de la ville Kinshasa en a profité pour mettre en garde  tout citoyen lambda ou personne occupant une quelconque responsabilité étatique qui s’essayerait à  brader les espaces publics de l’état.

Prochaine étape est prévue pour la place des évolués qui depuis un temps a perdu sa beauté et le sens de son nom.

 




11ème anniversaire de l’Accord-Cadre : Les Institutions garantes exhortent les pays signataires à respecter leurs engagements

A l’occasion du 11 anniversaire de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région, signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba, en Ethiopie, nous, les institutions garantes, l’Union africaine (UA), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les Nations Unies (ONU), exprimons notre profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et la résurgence des tensions bilatérales dans la région des Grands Lacs.

Les institutions garantes félicitent les pays signataires pour les progrès réalisés jusqu’à présent dans la mise en œuvre de leurs engagements, et saluent la décision de revitaliser l’Accord-cadre, comme demandé par le Conseil paix et sécurité de l’UA lors de la réunion au niveau des chefs d’Etat et de Gouvernement le 17 février 2023 et approuvé par les Chefs d’état des pays signataires lors de la 11 réunion de haut niveau du Mécanisme de suivi régional, tenue le 6 mai 2023 à Bujumbura, au Burundi. L’Accord-cadre demeure un instrument important pour mettre un terme aux cycles de violence récurrents dans la région et pour faire avancer un agenda de paix durable.

La récente intensification et l’escalade de la violence et des tensions entre des pays signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, constituent une menace sérieuse et un risque de conflit régional et compromettent les efforts régionaux et les progrès réalisés en faveur de la paix et de la stabilité durables dans la région, Nous appelons à la retenue et à un engagement renouvelé en faveur du dialogue par le biais des processus de médiation régionaux existants, notamment les processus de Luanda et de Nairobi.

« Nous exhortons tous les pays signataires à respecter leurs engagements en vertu de l’Accord-cadre et à travailler ensemble en vue de sa pleine mise en œuvre. Cela inclut le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États voisins, le respect des préoccupations et des intérêts légitimes des États voisins, en particulier au sujet des questions de sécurité, et l’engagement de ne pas tolérer ni fournir une assistance ou un soutien quelconque aux groupes armés, l’engagement de ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations Unies », martèlent-t-elles.

Les institutions garantes réitèrent leur plein soutien à l’Accord-cadre et le processus de revitalisation et continueront à travailler étroitement avec toutes les parties pour surmonter les obstacles actuels à la paix et à la sécurité en faveur d’une solution diplomatique à la crise actuelle et du renforcement de la confiance dans la région.

Jmnk




Adhésion de Jean-Jacques Mamba à l’AFC: Prince Epenge appelle les Congolais à se questionner sur les vraies motivations de ce ralliement à Naanga

L’espace politique Congolais a été surpris par l’annonce de l’adhésion ce lundi 26 février de l’ancien député national Jean-Jacques Mamba à l’agence Fleuve Congo, le mouvement rebelle de Corneille Naanga.

Prince Epenge, Président du parti ADD-Congo invite les Congolais à se questionner sur les vraies motivations qui poussent certains leaders politiques à rejoindre un mouvement politico-militaire.

“Comment du jour au lendemain, quelqu’un qui a été aussi candidat député national puisse adhérer dans un mouvement militaire contre le régime de Kinshasa ? Dès l’instant où nous avons le courage de chercher à savoir les causes, nous serons en mesure d’anticiper sur les conséquences”, a réagi Prince Epenge

Ce haut cadre de la coalition Lamuka s’interroge en même temps sur l’effectivité de la démocratie sous le régime de Félix Tshisekedi.

Prince Epenge recommande néanmoins à la population Congolaise de suivre la voie démocratique pour faire valoir toutes ses préoccupations.

Jean-Jacques Mamba, ancien porte-parole du MLC dit rejoindre Corneille Naanga dans la rébellion pour « faire barrage à Tshisekedi ».

Derick Katola




RDC : Elections des gouverneurs, le débat des originaires, nouvelle manœuvre de balkanisation

La République démocratique du Congo, pays au cœur de l’Afrique, fait aujourd’hui figure de bon élève à l’école de la démocratie continentale après avoir réussi contre vents et marées l’organisation de son quatrième cycle électoral le 20 décembre 2023. Si cette démocratie, entendez pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, pour citer Abraham Lincoln au discours de Gettysburg, n’est pas moins controversée, les efforts consentis peuvent faire l’objet d’appréciation de part et d’autre.

La RDC regorge d’énormes potentialités qui favorisent la convoitise de ses voisins proches comme lointains. Dans la manœuvre de Balkanisation de la nation chère à Patrice-Emery Lumumba, plusieurs magouilles sont mises en œuvre pour cette fin ;

Guerre dans l’Est, rébellion masquée ou ouvertes appuyées par certains fils du pays, manipulation des leaders, racisme, népotisme, tribalisme… Tels sont les maux parmitant d’autres qui freinent l’élan du développement de la patrie dont se réclame la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta.

Outre la guerre devenue presque inhérente aux vécus des habitants de la partie est de la RDC, le tribalisme constitue une arme lourde utilisée par les détracteurs qui veulent coute que coute et impérativement maintenir de la situation socio-économique précaire du Congo.

De la haine tribale comme argument électoral

Alors que la jeune démocratie rd-congolaise pose ses fondations, des défis internes comme externes viennent bousculer cet élan positif. Parmi les défis internes sur lequel nous nous accentuons dans cette réflexion, il y’a le Tribalisme.

Compris globalement comme forme d’organisation sociale fondée sur la tribu, le tribalisme est un mal qui ronge la RDC depuis l’époque de Zaïre, d’ailleurs au grand mépris de Mobutu, président à l’époque qui fustigeait cette pratique aux dangers incalculables déjà en son temps.

En période électorale, le tribalisme s’érige de plus en plus comme argument, le seul qui semble compter d’ailleurs. C’est d’ailleurs les résultats de nombreuses enquêtes scientifiques qui consacrent les élections en Afrique, particulièrement en RDC comme étant tribales ou ethniques. Cette notion est utilisée, consciemment ou non, par certains acteurs politiques pour se débarrasser des adversaires en situation de non-originaire.

Aujourd’hui encore, le tribalisme fixe confortablement ses racines avec des notions modérées voire modernisées telles que la Notion des Originaires.

De père et de mère : Le débat des originaires !

La nationalité congolaise est une et indivisible. C’est l’article 10 de la Constitution qui le dit. Avant de poursuivre : « Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le

Congo (présentement la République Démocratique du Congo) à l’indépendance. »

Le rappel de cette disposition constitutionnelle se veut être la parfaite illustration de la volonté du constituant de sauvegarder l’unicité dans ETRE CONGOLAIS. En période électorale plus que dans toute autre, la question de la nationalité constitue le cercle si pas le centre des débats électoraux. Récemment encore, c’était le cas entre l’actuel président élu Félix Tshisekedi et son dauphin Moise Katumbi.

Si les élections combinées du 20 décembre sont derrière nous en ce qui concerne la présidentielle, les législatives nationales, provinciales et des conseillers municipaux, le calendrier électoral place encore des grands évènements nécessaires au bien-être de l’Etat. Dans cette catégorie figure les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs de province.

A l’approche des élections des animateurs des provinces au niveau exécutif, le tribalisme s’invite au débat non sans être accompagné d’un parfum de balkanisation. Si la loi fondamentale ne consacre pas la notion des originaires, elle soumet seulement la condition d’être congolais pour prétendre au poste de gouverneur ou vice-gouverneur.

Cependant, à l’approche de cette date fatidique où le choix s’opère au niveau des députés provinciaux, certains camps politiques placent comme argument électoral le débat non pas sur la nationalité mais sur l’appartenance à un groupe ethnique qui plus est de père et de mère.

En notre qualité d’observateur social et historien du présent, il nous parait urgent d’alerter sur le danger de cette pratique porteuse de velléités sécessionnistes tendant à créer des origines dans les origines.

Historiquement, des 26 provinces que compte la RDC, le débat des originaires fait large écho en cette année 2024. Coïncidence, année de grands enjeux sécuritaires !

D’abord, il sied ici de clarifier qui est originaire. Selon l’entendement de ses initiateurs,

Est originaire celui ou celle qui est de père et de mère tous deux ressortissants d’un groupe ethnique d’une même province.

Aujourd’hui, il suffit de suivre les discours véhiculés dans les médias en matière électorale pour voir, entendre, lire, parfois même sentir la menace de ce mélange nocif entre xénophobie et tribalisme. A croire qu’être originaire est un profil suffisant et rassurant sur la compétence de l’individu. Ce qui est on ne peut plus faux.

Felix Tshisekedi contre la notion des originaires

Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a déjà donné sa position quant au débat autour des originaires pour de postes dits de souveraineté. Pour rappel, il y’a quelques semaines, le chef de l’Etat lui-même avait affirmé sa volonté de tordre le cou à cette pratique maline des originaires à la tête des provinces. « Les gouverneurs de provinces doivent être désignés par l’Etat. Oui, par le président de la République qui représente l’Etat » avait affirmé le président de la République dans une interview face à

Christian Lusakweno pendant la campagne électorale.

Si cette proposition fait partie des réformes attendues au nouveau mandat du cinquième président de la RDC, réformes qui ne seront pas effectives dans l’immédiat, elle (proposition du président) donne tout de même le penchant du chef de l’Etat et garant du bon fonctionnement de l’institution face à la problématique des originaires.

En définitive, nous lançons dans cette réflexion une alerte quant aux menaces destructrices que regorge la notion des originaires. Il se confond tantôt à la xénophobie, au tribalisme non sans empreinte de sécession, avec toutes les conséquences connues et inconnues de ces fléaux. Le débat électoral doit rester républicain, avec des arguments non discriminatoires et favorables au renforcement de l’unité et la cohésion nationale tellement vitales en cette période où le pays fait face à l’agression rwandaise dans l’est manifestée notamment par le soutien réel de mouvements rebelles par les fils « originaires » du pays dont le dernier autoproclamé est Corneille Nangaa.

En politique, tous les coups sont permis certes ! Mais si l’on veut réellement le développement de nos provinces et in globo celui de la RDC, tout n’est pas utile.

Jonathan SIVA KAMBALE

Licencié-Agrégé en Communications sociales (Université Catholique du Congo-2021)

Chercheur en communication institutionnelle




Le Maroc souligne devant la Cour Internationale de Justice l’engagement de SM le Roi, Président du Comité Al Qods, en faveur de la cause palestinienne

Le Maroc a souligné l’engagement de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, en faveur de la cause palestinienne, dans le cadre de la procédure en cours devant la Cour Internationale de Justice (CIJ), dans l’affaire de demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.

Le Royaume, représenté par l’ambassadeur de SM le Roi à la Haye, Mohamed Basri, a pris part aux audiences de la CIJ, qui se déroulent du 19 au 29 février. Dans ce cadre, l’ambassadeur du Maroc a assisté en soutien à l’exposé oral de la Palestine, qui a eu lieu le 19 février, aux côtés de la délégation palestinienne, présidée par M. Riyad Al Maliki, ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés.

La présence du Maroc aux plaidoiries orales dans cette affaire, s’inscrit dans la continuité de l’engagement actif du Royaume dans ce dossier devant la Cour internationale. Ainsi, dans le cadre de la même affaire, le Maroc avait soumis à la CIJ un plaidoyer écrit, dont la Cour a pris dûment compte.

Dans ce plaidoyer, le Royaume du Maroc, dont le Souverain est Président du Comité Al-Qods issu de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), a réaffirmé sa détermination à “œuvrer par tous les moyens légaux à sa portée, pour protéger le statut juridique, historique, politique et spirituel de la Ville sainte, et la préserver dans sa vocation unique de ville de paix et de rencontre pour les fidèles de toutes les religions monothéistes”.

Le Royaume a réitéré, en outre, “son engagement actif en faveur du respect du droit international et de la promotion de la paix au Moyen-Orient, laquelle passe par la mise en œuvre d’une solution juste, globale et durable, fondée sur le principe des deux Etats : un Etat Palestinien indépendant sur la base des frontières du 04 juin 1967, avec Al-Qods/Jérusalem-Est comme capitale, vivant côte-à-côte avec l’Etat d’Israël, dans la paix et la sécurité et ce, conformément à la légalité internationale, aux résolutions de l’Organisation des Nations Unies, et dans le prolongement de l’Initiative arabe de paix”.

Le plaidoyer du Maroc s’est appuyé sur les principes consacrés dans “l’Appel d’Al-Qods/Jérusalem”, signé le 30 mars 2019 entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI – Amir Al Mouminine – et le Pape François. Ce document majeur souligne, notamment, qu’il est « important de préserver la Ville sainte de Jérusalem/Al-Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout, pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue. Dans ce but, doivent être conservés et promus le caractère spécifique multireligieux, la dimension spirituelle et l’identité particulière de Jérusalem/Al-Qods Acharif. Nous souhaitons, par conséquent, que dans la Ville sainte soient garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Jérusalem/Al-Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre ».

En outre, le plaidoyer du Maroc a rappelé le « consensus de la communauté internationale sur le statut juridique des colonies israéliennes implantées dans certaines parties du Territoire palestinien occupé – y compris Al-Qods/Jérusalem-Est », soulignant qu’elles « constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre impossible une solution à deux États : un Etat Palestinien indépendant et viable dans les frontières de 1967, vivant côte-à-côte avec l’Etat d’Israël, dans la paix et la sécurité ».

« Le règlement du conflit israélo-palestinien par le dialogue et la négociation, dans le respect du cadre de négociation des Nations Unies, et notamment les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité, demeure la clé de voûte pour une paix et une stabilité durables au Moyen-Orient », souligne le plaidoyer du Maroc.

« Ce dessein structure l’action du Royaume du Maroc tant sur le plan bilatéral, qu’au niveau multilatéral au sein de l’Organisation des Nations Unies – dans le cadre des travaux de l’Assemblée générale et de ses six grandes Commissions, et des groupement régionaux représentant la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique – au sein de laquelle Sa Majesté le Roi Mohammed VI exerce la présidence du Comité Al-Qods».

Enfin, le Maroc a rappelé, dans sa plaidoirie, le Message de SM le Roi à l’occasion de la célébration, en novembre 2022, de la journée internationale de la solidarité avec le peuple palestinien dans lequel le Souverain a affirmé : “Nous soulignons une fois de plus que le blocage du processus politique entre Israéliens et Palestiniens ne rend pas service à la paix que Nous souhaitons voir régner dans la région. Dans le même temps, nous encourageons tout signe positif et toute initiative louable, susceptibles de rétablir le climat de confiance et de favoriser l’amorce de négociations responsables dont l’issue serait un règlement juste, global et durable de la question palestinienne, conformément aux décisions de la légalité internationale et sur la base de la solution réaliste à deux États”.