Dossier brûlant : Les athlètes de disciplines sportives engagés aux jeux Africains Ghana 2024 réclament des meilleures conditions de préparation

Du 08 au 25 mars 2024, l’attention des sportifs africains sera focalisée vers le Ghana où vont se tenir les 13è jeux africains Ghana 2024. La RDC y sera présente dans 16 disciplines sportives. Curieusement, à moins de deux semaines de ces jeux, les athlètes de la RDC continuent de se préparer dans des conditions déplorables.

Pas plus tard que le samedi 24 février dernier, les athlètes de judo, Luttes, athlétisme, pongistes et autres avaient envahi le stade Tata Raphaël où sont construit une gymnase pour le judo et Lutte et une autre pour le Tennis de Table sans oublier le village (logement pour des milliers d’athlètes). Ils y étaient descendus pour réclamer qu’on met à leur disposition ces installations. La raison principale de ce sit in est qu’ils se préparent jusque-là dans des conditions très difficiles.

Ce qu’ils ont déclaré après le sit in

Un lutteur :

 

‘’Nous sommes ici avec les judokas. Nous déplorons la situation dans laquelle nous travaillons. Il y a de cela 6 jours que nous avons raté nos entrainements suite aux pluies diluviennes qui tombent dans la ville de Kinshasa. Et pourtant, nous avons notre salle juste à côté ici pour nous les Lutteurs et les judokas. Et dire que nous préparons les jeux africains et le championnat d’Afrique qualificatif pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Ces deux compétitions sont d’une grande importance pour la RDC. Nous travaillons matin, midi et soir mais dans des mauvaises conditions. Nous voulons bien défendre les couleurs nationales raison pour laquelle nous implorons les autorités pour la mise à notre disposition de cette salle’’

Judokate :

‘’Il y a vraiment un grand problème qui se pose. Normalement on devrait s’entrainer dans ce gymnase. Je me pose la question de savoir si ces gymnases ont été construites pour montrer seulement aux étrangers que la RDC dispose des salles mais qui au finish ne peuvent pas nous servir dans la préparation. La dernière fois lorsqu’on a été reçus par le président Fatshi après les 9è jeux de la francophonie, il nous avait promis que chaque fois que nous allons préparer une compétition internationale, nous serons mis au vert (internement pendant 3 mois). D’ici le 5 mars il faut qu’on aille pour les Jeux Africains Ghana 2024, mais jusqu’à présent, on n’est pas interné et rien du tout pour le reste. Au niveau du Comité Olympique on ne fait que réduire le nombre. Par exemple nous judo, il faut amener 7 filles et 7 garçons. On nous demande par exemple d’amener 3 garçons et 3 filles, c’est pratiquement impossible de constituer une équipe mixte. Monsieur le Président Fatshi, nous vous avons fait confiance quand vous nous avait promis que nous allons entrer en internement pour mieux préparer. La francophonie a réussi parce qu’on s’était dit même si on a pas eu les moyens appropriés mais comme on nous a dit, si on gagne des médailles, on va rencontrer le chef de l’Etat. C’était une bonne initiative. Nous avons remporté des médailles et vous nous avez promis que nous allons nous préparer 3 mois en avance. Par exemple, nous le judo on a commencé à mieux se préparer par les moyens de la Coordination Nationale de Judo depuis le mois de janvier. Monsieur le président de la République nous vous faisons confiance parce que vous êtes capable de donner des ordres. Aidez-nous vraiment’’

Athlète fille de Luttes :

‘’Nous sommes là pour qu’on nous ouvre les salles. Ça fait une semaine que nous ne nous entrainons pas. Nous avons fait la fierté de la RDC en remportant des médailles. Nous voulons qu’on nous rende l’ascenseur en nous mettant dans les meilleures conditions de préparation parce que nous n’avons pas une salle pour nous entrainer’’     

Antoine Bolia




Travaux Banc Gouvernement et Banc syndical : Deux commissions mises en place déjà à l’œuvre

Deux commissions ont été mises en  place ce mardi 27 février 2024 lors de la plénière des travaux de la Commission paritaire entre le Banc Gouvernement et le Banc syndical des syndicats de l’EPST au Village Venus à Bibwa, dans la commune de la Nsele, à Kinshasa.

Il s’agit de la Commission de la définition des stratégies et Actions prioritaire à mener dans le cadre de l’enveloppe allouée au sous-secteur de l’Enseignement dans l’exercice budgétaire 2024. La deuxième Commission porte sur les lobbyings. C’est ce qu’a annoncé le Bureau de la Commission paritaire, conduit pour l’instant en attendant les délégués des Ministères des Finances et du Budget, par le Directeur Vilinde. Ces deux Commissions vont travailler aujourd’hui et demain matin pour une plénière dans l’après-midi de ce mercredi 28 février 2024.

Une grande première où un Ministre associe le banc syndical dans la gestion des fonds alloués au Ministère en vue d’anticiper sur des aléas de l’année scolaire dont le calendrier a été respecté et ce, sans grèves, les trois dernières années, a déclaré M. José Ngongbaka Lawa, Rapporteur de l’Intersyndicale des syndicats de l’EPST, abordé par la presse.

Le Rapporteur de l’Intersyndicale a regretté les allégations faites par un de ses camarades au sujet d’une corruption qui attendrait les syndicalistes et surtout, il s’est indigné de la publication faite par un cadre en désertion de la RTEDUC au sujet d’un nouveau cahier de charges que le ministre Tony Mwaba voudrait signer avec les syndicalistes.

Pour ce syndicaliste, “la Commission paritaire ne vise pas les nouveaux engagements du Gouvernement, mais une évaluation à mi-parcours de l’année pour définir les actions prioritaires en faveur de l’enseignant sur base de l’enveloppe budgétaire allouée à l’EPST, Exercice 2024, a-t-il souligné.

À ce propos, il a déclaré :“Je tiens à vous dire que nous sommes très déçus de ce que nous avons suivi dans les réseaux sociaux, qui a relayé des insanités. J’appelle insanités pourquoi ? Parce que tous, au terme des travaux de Mbuela  Lodge à Kisantu l’année passée, nous nous sommes convenus dès la promulgation de la Loi des finances 2024, le Gouvernement est obligé, je dis bien est obligé à pouvoir nous réunir pour que nous puissions prendre connaissance de l’enveloppe allouée à notre sous-secteur. En commun maintenant, définir les actions prioritaires qui doivent être intégrées, exécutées, et qui constitueront ainsi donc un cahier de charge pour cet exercice 2024. Et c’est suite à la demande du Banc syndicale. Nous vous donnerons comme preuves, l’accord conclu entre le Gouvernement et le Banc syndicale. Nous nous sommes dit que chaque trimestre, nous devons nous retrouver ensemble pour évaluer d’abord ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait. Mais maintenant que le budget a été déjà promulgué et que le Gouvernement a déjà mis à notre disposition ce budget, il va falloir que nous puissions savoir, quelles sont les allocations mis à la disposition de notre sous secteur. Et maintenant définir les actions prioritaires. C’est pour cette raison que nous sommes ici, ce ne sont pas des nouveaux engagements”, a-t-il déclaré.

Pas de corruption généralisée

Revenons un peu sur ce qui a été dit dans les réseaux sociaux, selon quoi, il y aurait une corruption généralisée. Non, c’est faux. D’ailleurs les Fonds alloués pour ces assises ne sont pas encore sortis. Et pour être clair, les amis sont venus de toutes les provinces administratives et éducationnelles de l’EPST, ils sont venus de trop loin et sont arrivés ici. Ils ont formulés la demande en tout cas, s’il y a lieu de chercher quelque chose pour eux les provinciaux, pas nous les nationaux.

C’était une demande formulée par nous le banc syndical à l’autorité pour leur permettre de renvoyer quelque chose à la maison, étant donné qu’ils sont venus à leurs propres frais.”, a-t-il plaidé comme pour démentir qu’aucun fonds n’a été décaissé par le Trésor public pour ces assises.

Au sujet de l’absence des autres syndicats, José Ngongbaka a éclairé: “Il y a certains syndicats, et excusez-moi c’est très clair que c’est SYECO qui disent que ce dernier est absent à ces assises. Les membres de SYECO sont là, hier lors de l’interview que nous avions eue, tous se sont présentés. Nous avons ici, la recommandation signée par le Secrétaire général Cécile Tshiyombo qui atteste bel et bien que SYECO est présent dans ces assises. Donc, le vœu pour nous c’est quoi ? C’est de féliciter le Gouvernement à travers le ministre Tony Mwaba qui continue à développer une politique de dialogue permanent avec nous le Banc syndical.

En tout cas, sur ce point là nous le félicitons. Et deuxièmement nous nous pensons qu’au début de ce mandat du Chef de l’État, nous allons faire  de sorte que de la même manière nous avions consolidé la paix dans notre sous-secteur avec le Professeur Tony Mwaba Kazadi, de la même manière que nous voulons encore consolider davantage. Voilà pourquoi pour nous, nous pensons qu’il ne faudra pas que lors de certains changements du gouvernement que nous ayons des gens qui viendront apprendre.

Apprendre, parce que dans le secteur est plus complexe. Je tiens aussi à relever que ça fait un bon nombre d’années qu’à l’EPST, il y a toujours grève à chaque  rentrée scolaire, mais sous l’égide du Professeur Tony Mwaba, tous les partenaires sont d’accord et se sont engagés pour que la paix sociale soit garantie dans notre sous secteur. Nous pensons aussi que de la même manière que le ministre a pu piloter la vision du Chef de l’État par rapport à la gratuité, et surtout que cette gratuité sera maintenant élargie au niveau secondaire. Avec l’expérience que le professeur Tony Mwaba a déjà eue pour les années passées, je crois aussi  que pour ce  quinquennat, il fera autant.”

 




RDC: Grâce à la Fondation EPIF, à l’ONG Juristrale et à Forgotten Parks, la RD Congo sera dotée des procédures de gestion et de stockage d’ivoire d’éléphant.

Animé par la Fondation EPIF et l’Organisation non gouvernementale Juristrale, partenaires de l’ICCN, l’atelier pour valider un ensemble de procédures de gestion et de stockage de l’ivoire d’éléphant et autres produits de faune s’est clôturé ce mardi 27 février 2024.

Ouvert le lundi 26 février à Kinshasa, ce cadre de réflexion a réuni plusieurs experts du secteur de l’environnement dans sa diversité dans le but de proposer au gouvernement congolais, des outils à valider pour gérer l’ivoire d’éléphant tenant compte des normes tant nationales qu’internationales.

Le directeur général de l’institut congolais pour la conservation de la nature qui avait ouvert les travaux de cet atelier, avait insisté aux participants, de mener des études minutieuses pour apporter des propositions valables qui vont résoudre ce problème en RDC.

Dans son intervention, le professeur Cléo Mashini, directeur général de l’ONG Juristrale, salut l’aboutissement heureux de ce projet qui vise à valider un ensemble de procédure de gestion et de stock d’Ivoire.

“Il est bien claire que la RDC a un grand stock d’ivoire, mais malheureusement, il n’y a pas des procédures pour le gérer et le stocker pour que nous puissions nous conformer aux normes internationales. Grace à l’atelier d’aujourd’hui, nous allons valider des normes nationales pour la RDC qui vont nous permettre de mieux gérer nos stocks d’ivoire”, a déclaré le professeur Cléo Mashini, qui se dit être déterminé d’accompagner le gouvernement congolais en lui dotant des procédures de gérer ces ivoires.

Il ya lieu de signaler que la RDC sera le 15 ème pays à bénéficier de cet outil de gestion et de stockage d’ivoire.

Jomik




CETTE ERREUR DU PASSÉ

Reconnaître ses erreurs du passé est un acte de courage politique et de sincérité. C’est tout à l’honneur de notre Chef de l’Etat et Président de la République.

Tous mes hommages les plus déférents ! !

Oui reconnaître ses erreurs du passé, c’est exprimer ses remords sincères et surtout en assumer la responsabilité.

Les erreurs du passé quand bien même reconnues publiquement ne dispensent pas le mea culpa, elles sont à moitié pardonnées, car certainement elles ont causé du tort à autrui et à toute la Nation que les excuses ne suffiront pas à satisfaire.

Les finances de l’Etat ont été mis à mal au détriment du bien collectif.

Reconnaître les erreurs du passé est essentiel et même louable, mais il faut plus ; faire mieux aujourd’hui !

Ces erreurs du passé ont eu pour cause notamment le choix irrationnel des collaborateurs du Chef de l’Etat, choix basé sur le népotisme et le clientélisme ambiants.

Des haut-cadres du parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, l’UDPS/Tshisekedi, notamment les légalistes Tshisekedistes, les Combattants historiques de la première heure, ayant une vision sur les défis de l’heure, ont été exclus de la gestion de la chose publique au détriment d’une diaspora friande des scandales financiers.

Nous saisissons cette opportunité pour suggérer des corrections et des rectifications à ces erreurs du passé afin de reconstruire l’unité, la cohésion et la confiance au sein du parti.

 

Dr TAMBWE MBUYI

Combattant historique.




Soupçon de détournement à l’EPST : Papy Mangobe, n°1 de l’Ex-SECOPE convoqué à comparaitre

Sur ordre de la Présidence de la République, 12 inspecteurs de l’Inspection Générale des Finances ainsi que de la Cour des Comptes accompagnés des inspecteurs judiciaires sont à pied d’œuvre pour un contrôle sur la gestion des fonds alloués à l’EPST et dont la gestion des listings de paie se fait au niveau de la DINACOPE, Direction Nationale du Contrôle de la Paie des Enseignants.

Déjà, les observateurs patentés des tirs croisés entre l’IGF et l’EPST présageaient que le contrôle annoncé pour lundi 26 février allait secouer le Ministère chapeauté par Tony Mwaba Kazadi.

Et, visiblement, ils ne croyaient pas si bien dire puisque ce mardi le Directeur Chef de Service de la DINACOPE, anciennement appelée SECOPE, sieur Mangombe Moleka Papy a été appelé à comparaitre à la Coordination Nationale de la Police Judicaire.

Jusque-là aujourd’hui les regards restent braqués sur l’ex-Casier judiciaire où ce dernier est sensé se présenter pour y être informé des faits lui reprochés. Entre-temps, les habitués du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et technique repensent à la douloureuse épisode sous Tony Mwaba où un autre DCS à cette direction s’est vu être condamné de 20 ans comme colistier d’une fraude à grande échelle. L’on murmure qu’il faudrait justifier près de 70 millions de dollars américains. Vérité ou intox ? Wait and see !

Didier Mbongomingi




Beni: Les pétroliers lèvent leur mouvement de grève

Les opérateurs pétroliers de Beni au Nord-Kivu ont levé ce mardi 27 février leur mouvement de grève décrété lundi 26 février dernier à Beni.

Un compromis a été trouvé entre eux et le parquet de grande instance de Beni, à l’issue de la réunion du comité urbain de sécurité tenue ce mardi 27 février.

Selon Luc Matchar, président de l’association des pétroliers de Beni, le prix du litre de carburant reste à 3.500fc tel que fixé par les opérateurs économiques au lieu de 3.800fc. Il rassure que tous les dépôts de carburants et stations ont repris les activités depuis l’après-midi de ce mardi.

“Après discussion avec les autorités de la ville, nous venons d’accepter de reprendre les activités de 3500 à la pompe comme été bien avant. Après plusieurs analyses des réalités de l’Est dans l’approvisionnement ainsi que dans les réalités du terrain, le comité urbain a trouvé que ce prix est conforme” a expliqué Luc Matchar

Pour rappel, les opérateurs pétroliers avaient suspendu leurs activités pour décrier les mandats d’arrêt adressés contre certains d’entre eux accusés par le parquet, d’avoir violé la structure du prix de carburant.

Derick Katola




Situation sécuritaire en RDC: Tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et Joâo Lourenço à Luanda.

Le Président Congolais Félix Thsisekedi séjourne à Luanda, capitale Angolaise depuis ce mardi 27 février 2024. Il est allé répondre à l’invitation de son homologue Angolais Joâo Lourenço, pour une réunion qui fait suite du mini-sommet sur la sécurité dans l’Est de la RDC, qui a été organisé le 18 février dernier à Addis-Abeba, en Éthiopie, en marge de la 37ème session ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine. Ledit mini sommet continental sur la crise entre la RDC et le Rwanda était convoqué pour rappel, à l’initiative du président de l’Union Africaine.

Des sources surplace à Luanda renseignent que la RDC maintient toujours sa position, celle du retrait immédiat des troupes militaires du RDF du territoire congolais, la cessation des hostilités au front et le cantonnement des rebelles du groupe terroriste M23.

Jusque-là , le médiateur Lourenço croit toujours que la solution pacifique est toujours possible dans cette crise. Il va recevoir tout par tour le congolais Felix Thsisekedi et le Rwandais Paul Kagame.

Le début de ses échanges annonce déjà la couleur d’Adis-Abeba, où chaque partie campait sur sa position.

Cette rencontre de Luanda était le souhait du doyen Angolais pour obtenir une rencontre directe entre le Chef de l’État congolais et son homologue du Rwanda tout en envisageant comment en finir avec cette situation sécuritaire dans la région.

Jomik