Monsieur le Président : 21 jours après, l’informateur est toujours dans l’informel !

Lundi 26 février 2024. Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, reçoit des mains de l’informateur Augustin Kabuya le rapport des consultations de sa mission définie à l’article 78 de la Constitution, précisément dans son alinéa 2, à savoir : ” _Si une telle majorité n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition_” et son alinéa 3, à savoir : ” _La mission d’information est de trente jours renouvelable une seule fois_”.

A l’issue de l’audience, la Présidence de la République publie la déclaration suivante : “_Après examen, le Président de la République a reconduit la mission de l’informateur afin de compléter son rapport par certains éléments structurants qui faciliteront la conclusion d’un accord de Gouvernement entre les membres de la coalition majoritaire portant sur la composition du Gouvernement et sur les objectifs programmatiques qu’ils se fixent_”.

On peut supposer que le rapport présenté n’en avait pas.

Qu’à cela ne tienne !

Voici trois semaines exactement, jour pour jour, que la nomination d’Augustin Kabuya en qualité d’informateur est intervenue (7 février-28 février 2024).

Dans une livraison parue le 12 février dernier sous le titre “Désignation de l’informateur : charrue mise avant le bœuf”, observation a été faite de la violation des règles établies étant donné que cette mission est tributaire de l’étape de Déclaration d’Appartenance* prévue à l’article 26 du règlement intérieur régissant actuellement la chambre basse.

L’installation du Bureau Définitif est toutefois précédée de la plénière consacrée à la Déclaration d’Appartenance, et pour deux raisons. Primo : permettre aux députés nationaux dont les mandats sont validés pour siéger dans la chambre basse issue des législatives de 2023 de se définir s’ils sont de la Majorité ou de l’Opposition. Secundo : organiser la composition du Bureau de l’Assemblée nationale puisqu’il y a des postes au sein du Bureau réservés à l’Opposition

A quand ou pour quand cette plénière ? C’est vraiment plus tard en ce qu’après validation des pouvoirs des députés nationaux (chose faite), l’Assemblée nationale crée une commission spéciale chargée de l’élaboration du projet de Règlement intérieur à soumettre à la plénière pour adoption. C’est ce à quoi elle vient de se livrer. C’est à l’article 20. Et cela vient après que le député se soit prononcé pour le mandat de député ou non, selon l’article 19.

Quand est-ce intervient alors l’étape de la Déclaration d’Appartenance ?

En toute logique, c’est après. Car, à ce moment-là, les députés – dont les mandats sont dûment validés en tant que membres effectifs de l’Assemblée nationale – auront fait le choix définitif d’être de la Majorité et de l’Opposition.

Conséquence : ayant commencé le 15 février en informel sa mission, Augustin Kabuya l’a bouclée le 26 février en informel.

Paradoxalement, il est autorisé de la poursuivre toujours en informel puisque jusqu’à cette date, aucun député ne s’est encore déclaré formellement de la Majorité et de l’Opposition.

Bref, 21 jours après sa désignation en qualité d’informateur, Augustin Kabuya continue de travailler en violation délibérée de l’article 78 de la Constitution.

L’ennui est que tous ceux qui le fréquentent dans le cadre de sa mission sont conscients de cette évidence. Mais personne ne veut vexer l’Autorité établie au risque de manquer le rendez-vous devenu plus du recevoir que du donner!

Ce qui gêne le plus dans cette affaire, c’est que rien, mais alors rien ne justifie la violation de la Constitution de la République, ni du règlement intérieur de la chambre basse, surtout quand il est clairement démontrable que la Majorité parlementaire représentée par l’union sacrée de la nation existe. Il est simple question d’en formaliser l’existence au travers de la fameuse plénière de Déclaration d’appartenance.

La logique aurait consisté à faire tenir la plénière consacrée à cette Déclaration et rendre conforme au règlement intérieur de l’Assemblée nationale la mission de l’informateur.

Ainsi, en faussant les bases de l’installation de l’Assemblée nationale, l’Autorité établie fait asseoir la chambre basse sur un acte de violation avéré*. On aura certes une Majorité et une Opposition parlementaires, mais aussi un Gouvernement issu d’une Assemblée nationale discutables, mais en étant tous conscients d’avoir triché avec les lois du pays.

Après des élections organisées dans les conditions que l’on connaît, la moindre des choses à faire est de respecter les textes légaux régissant le bon fonctionnement des Institutions de la République.

En l’espèce, rien de pressé ni de compliqué ne justifiera le fameux principe «_Le salut du peuple est la loi suprême_» !

 

Omer Nsongo die Lema




Palais du peuple : Des individus prétendant soutenir le sénateur Sanguma à la base du désordre

L’opinion nationale a été désagréablement surprise ce mercredi 28 février en voyant des personnes non autrement identifiées au Palais du peuple se faire passer pour des agents du Sénat !

Ces individus visiblement instrumentalisés qui prétendent soutenir le sénateur Sanguma comme président intérimaire de la Chambre haute du Parlement, alors que le règlement intérieur du Sénat ne lui pas octroyé cette qualité malgré la démission du Président Modeste Bahati Lukwebo. Celui-ci, on le sait, par respect de la loi sur le cumul des fonctions, a opté de siéger à l’Assemblée nationale après sa brillante élection aux législatives du 20 décembre dernier.

Selon le règlement régissant le Sénat dans son article 12, indique une source proche du président Modeste Bahati, le bureau sortant de cette institution, dans le contexte actuel, ne peut faire la remise et reprise qu’avec le bureau provisoire après l’élection des nouveaux sénateurs.

Là où le bât blesse encore, c’est lorsque ces individus recrutés déclarent que le bureau Bahati aurait mal géré le Sénat, alors que la délégation syndicale qui est censée représenter le personnel administratif de cette institution a publiquement jeté des fleurs au professeur Modeste Bahati Lukwebo pour sa bonne gouvernance et l’orthodoxie dont il a fait montre dans la gestion du Sénat durant les 3 ans que son bureau a passés à la tête du Senat.

Cette cabale montée de toutes pièces contre Modeste Bahati par ses détracteurs dans le but malsain de nuire à l’image de ce digne fils du pays qui s’est toujours distingué dans la gestion de la chose publique, n’est qu’un pétard mouillé.

Pour rappel, pendant le mandat, renseigne notre source, le salaire des administratifs du Sénat a été sensiblement amélioré, et l’administration de cette institution a été modernisée et dotée de nouveaux bureaux, pour ne citer que ces réalisations

Pour confirmer la bonne gestion de Bahati, les agents et cadres du Senat l’avaient accueilli en triomphe quelques jours avant sa démission pour lui témoignagner leur reconnaissance.

Modeste Bahati qui a toujours été respectueux des textes a eu à payer régulièrement les salaires, y compris la gratification communément appelée 13 e mois.

Ne pas reconnaître tous ces bienfaits relève de la cécité et de la mauvaise fois de la par du sénateur Sanguma, pasteur de son état, qui joue maladroitement au manipulateur de ces prétendus agents, alors qu’il fait partie, jusqu’à preuve du contraire, du bureau présidé par Modeste Bahati.




Industrie gazière : le Congo se positionne dans le carré des pays producteurs et exportateurs du gaz naturel

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso a lancé, ce mardi 27 février 2024, à Pointe-Noire, le démarrage du Gaz naturel liquéfié (GNL). La cérémonie s’est déroulée à Côte-Matève en présence de Monsieur Claudio Descalzi du président directeur général d’ENI.

Par un tour de de manivelle, le président de la République a envoyé le gaz dans les pipelines, marquant de fait, le démarrage de la production du gaz naturel liquéfié par ENI Congo. Ce projet qui constitue un tournant dans l’histoire énergétique du Congo marque aussi le début d’une ère nouvelle dans l’industrie gazière du pays. La production est estimée à trois millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, à compter de l’année prochaine.

Le projet met en place des nouvelles infrastructures et optimise celles existantes en vue de l’exploitation d’importantes ressources gazières. Il répond aux besoins énergétiques locaux, tout en permettant les exportations vers d’autres pays, principalement vers l’Europe. A travers sa première cargaison, la République du Congo entre dans le groupe des pays exportateurs du Gaz naturel liquéfié, ouvrant des opportunités de croissance économique tout en contribuant à l’équilibre énergétique mondial.

Selon Claudio Descalzi, le Président directeur général d’ENI, « la première cargaison de GNL en provenance de la République du Congo est le résultat de l’engagement fort d’ENI et de ses partenaires et du soutien indéfectible du gouvernement de la République du Congo ». Pour lui, « ENI et ses partenaires locaux ont associé leurs forces de travail, leur savoir-faire et leurs technologies, assurant ainsi des revenus supplémentaires au pays tout en contribuant à la sécurité énergétique de l’Europe ». Claudio Descalzi a soutenu que le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso « a eu une vision claire » sur le gaz qui « représentait l’avenir et le développement du pays, avec un impact particulièrement important sur le tissu social ». C’est pour cela qu’il « a suivi avec beaucoup d’attention et enthousiasme, dès le début, tous les projets relatifs au gaz, qu’il s’agisse d’exploration et de production ou de projets cruciaux liés au développement des centrales et du réseau électriques », a déclaré M. Descalzi.

Les bienfaits du projet

Le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a, à son tour, rappelé les différentes étapes de la gestation de ce projet gazier au Congo. Le démarrage du projet GNL est « un voyage gazier du Congo, dont le pays célèbre une nouvelle étape ». Ce voyage est « synonyme non seulement d’augmentation de puissance électrique mais aussi et surtout et désormais de production nouvelle d’hydrocarbures, à savoir le gaz naturel liquéfié », a déclaré le ministre congolais des hydrocarbures.

Il est évident que le projet GNL est source de création de richesses, de croissance économique additionnelle, de diversification du tissu économique congolais, donc de rebond économique, l’ambition première du programme de gouvernement du président Denis Sassou-N’Guesso, a affirmé le ministre Jean Richard Bruno Itoua.

Ce projet est bénéfique et important pour le Congo, parce qu’il participe à la fois à la création d’emplois directs et indirects et à la l’amélioration des conditions de vie des populations. Il est un accélérateur de la marche vers un mieux-être des Congolais.

L’engagement de Denis Sassou-N’Guesso dans la matérialisation du Projet

La vision et le leadership du président de la République ont rendu possible la célébration du premier méthanier de la République du Congo, a déclaré Bruno Jean Richard Itoua, rendant ainsi hommage à Denis Sassou-N’Guesso qui, a-t-il dit, a joué un rôle prépondérant dans le processus de lancement de cette première cargaison. Face au phénomène de torchage du gaz par les sociétés pétrolières, a expliqué le ministre des hydrocarbures, le président Denis Sassou-N’Guesso s’était illustré à partir de 1997 à faire que le gaz soit utilisé à d’autres fins au Congo.

Ainsi, le projet GNL a commencé par la décision de construire à Pointe-Noire, une centrale à gaz au sortir des évènements douloureux que connut notre pays en 1997 et 1998. C’est le résultat de la recherche constante du président de la République d’un mieux-être pour son peuple, a renchéri Bruno Jean Richard Itoua.

Approuvé en décembre 2022, le projet Congo GNL est entré en production après un an, conformément au calendrier initial. Il est situé dans le permis Marine XII et atteindra une capacité de liquéfaction du gaz en plateau d’environ 4,5 milliards de mètres cubes par an tout en assurant un zéro torchage dans les activités exploitées dans le pays. Les volumes seront commercialisés par Eni, ce qui renforcera et élargira le portefeuille de GNL de la société et soutiendra les efforts en faveur de la sécurité et de la transition énergétiques au Congo.

Par Roch BOUKA./ Correspondant de la RTGA World au Congo.




Contrairement à un désordre constaté au Parlement : François Mputu affirme que le bureau Bahati a bien géré le Sénat

Dans un communiqué de presse, le président de la délégation syndicale François Mputu Bonya dit qu’il a été désagréablement surpris ce mercredi matin, 28 février 2024, de voir des inconnus venus envahir le siège du parlement notre lieu de travail, faisant des déclarations fausses et abusives troublant ainsi la quiétude des agents et cadres du Sénat.

Il vous souviendra que il y a quelques jours, en ma qualité du président de la délégation syndicale du Sénat, seul organe habilité à défendre les droits des agents et cadres de l’administration de la haute chambre du parlement, « j’ai adressé une lettre de remerciement au bureau du Sénat ainsi qu’à son président pour toutes les réalisations dont nous sommes bénéficiaires, notamment:

l’augmentation sensible de la rémunération des agents; la construction des nouveaux bureaux pour les agents; et la construction d’un centre numérique reliant le sénat et les assemblées provinciales qu’il représente;

La prise en charge médicale avec octroi des médicaments; Le rajeunissement de l’administration du sénat par l’admission sous statut et la mécanisation de tous les agents; La régularisation des dossiers administratifs vidant ainsi l’épineux problèmes des agents dits N.U.

En définitif, je confirme que le bureau Bahati a bien géré le Sénat et a marqué positivement d’un sceau indélébile les fonctionnaires de notre institution. « Je réitère mes remerciements au président et à son bureau pour les réalisations accomplies pendant leur mandature », affirme-t-il.

Par ailleurs, François Mputu en appelle à la bienveillance et l’implication du Chef de l’Etat, en bon père de famille, pour la régularisation de leur situation salariale des mois de janvier et février 2024, dont les dossiers sont en traitement au gouvernent.




RDC: La MONUSCO cède sa base de Kamanyola au Sud-Kivu à la Police Nationale Congolaise

Le coup d’envoi du retrait progressif de la mission onusienne en RDC a été symboliquement donné ce mercredi 28 Février par la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita. La cérémonie s’est déroulée à Kamanyola, dans la province du Sud-Kivu, où la base de la MONUSCO a été remise aux autorités congolaises.

Ce retrait s’inscrit dans le cadre d’un plan de transition élaboré conjointement par le gouvernement congolais et la MONUSCO. Il vise à un désengagement progressif et responsable de la mission onusienne, en fonction de l’amélioration de la situation sécuritaire et du renforcement des capacités des forces de sécurité congolaises.

Dans son allocution, Bintou Keita a félicité les autorités congolaises pour leurs efforts en matière de sécurité, notamment le renforcement des effectifs de la police à Kamanyola. Elle a également souligné l’importance de la collaboration entre la MONUSCO et les autorités congolaises pour garantir un retrait réussi et durable.

La remise de la base de Kamanyola est considérée comme un jalon important dans le processus de retrait de la MONUSCO.

Bintou Keita a exprimé l’espoir que cette initiative serve de modèle pour les prochaines étapes du désengagement de la mission onusienne.

Signalons que la MONUSCO compte actuellement environ 15 000 Casques bleus présents dans les trois provinces les plus troublées de la RDC : le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et l’Ituri. Le retrait progressif de la mission se fera en plusieurs phases, en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans chaque province.

Gracia




Volley-ball : L’EUVOKIN se dote d’un nouveau comité exécutif élu

L’Entente Urbaine de Volleyball de Kinshasa a tenu son Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire et Élective le samedi 24/02/2024 au siège du Comité Olympique Congolais à la Gombe. 25 votants étaient attendus, 21 seulement étaient présents.

A l’issue de ces assises qui ont enregistré la présence de Mme Eminence Nzazi, déléguée de la Fédération de Volley-ball du Congo. M. Bamba Kitoko Teddy a été réélu président de l’Euvokin.

Le comité élu de l’Euvokin

Président

Bamba Kitoko Teddy 20 voix/21

Vice-Présidents

  1. Bongobola Prince 18/21
  2. Nsuku Alain 17/21
  3. Ilongo Kato Belinda 17/21

Membres

  1. Mananga Lubamba Charles 18/21
  2. Basela Pélagie 16/21
  3. Kabengele Sanguluja Yves 18/21

Ce comité a un mandat de 4 ans.

Antoine Bolia

 




Eliminatoires zone 4 qualificatifs aux jeux Africains Ghana 2024: Les Léopards Dames et messieurs qualifies

Les Léopards Dames et messieurs de la RDC ont arraché avec panache leur visa aux Jeux Africains Ghana 2024, le dimanche 25 février 2024 à Nganda Yhala, situé dans la partie Est de la ville de Kinshasa.

En effet, Nganda Yhala a abrité les éliminatoires zone 4/ de beach volley qualificatifs aux jeux africains d’Accra 2024. Quatre pays de la zone 4 ont pris part à la competition. Il s’agit de : Cameroun, Congo/Brazzaville, RCA et RDC, pays hôte.

Ci-après les résultats techniques enregistrés : 

Dames

  1. RDC vs Congo : 2-1 ( 18-21, 21-11, 15-12 )
  2. RDC vs Cameroun : 2-0 ( 21-13, 21-18 )
  3. Congo vs Cameroun : 2-1 ( 13-21, 21-18, 15-5 )

Classement final

  1. RDC 9 pts
  2. Congo 6 pts
  3. Cameroun 3 points

Sont qualifiés pour les jeux africains :

  1. RDC
  2. Congo
  3. Cameroun

Messieurs

4 Pays ont pris part à la competition. Il s’agit de: RDC, Cameroun, RCA et Congo/Brazzaville.

Résultat du match de la finale

RDC vs Cameroun : 2-1 ( 21-18, 19-21, 17-15)

Match de classement pour la 3ème et 4ème place

Congo vs RCA : 2- 1( 19-21, 21-12, 15-5)

Classement final

  1. RDC
  2. Cameroun
  3. RCA
  4. Congo/Brazza

Sont qualifiés pour les jeux africains :

  1. RDC
  2. Cameroun
  3. RCA.

Antoine Bolia

 




EPFKIN : Don Bosco bat ICK 3-0 ce mercredi 28 à la clôture de la 15è Journée

Ce Mercredi 28 février 2024, au Terrain Unikin en matchs comptant pour la clôture de la 15è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’,  TP Les Croyants et CS Les AS se sont neutralisés 1-1 tandis que Don Bosco a écrasé ICK : 3-0.

Rappelons que cette 15è journée avait démarré le lundi 26 février 2024 et elle s’était poursuivie le mardi 27 février 2024.

Ci-dessous tous les résultats enregistrés à la 15è journée :

Lundi 26 février 2024

Stade Tata Raphaël

St Christian vs Kito : 0-1

Ajax vs Nouvelle Vie : 2-4

Kayolo vs Liwanda : 0-0

Mbudi vs Lumière : 1-0

Terrain Unikin

Standard vs Bumbu : 3-1

RC Matete vs AJ Vainqueurs : 2-1

Aigle Royal vs Bol’s : 6-1

Forum vs SFC Limete : 1-1

Mardi 27 février 2024

Stade Tata Raphaël

Pharmagros vs Normands : 1-4

Les Elites vs RC Promesse : 0-1

Robi vs Ndanu City : 1-0

TP Les Anges vs Mweka : 0-0

Terrain Unikin

RC Impact vs Céleste : 3-1

AC Monzo vs OC Jupiter : 0-1

OCD vs Ujana : 1-2

AC Kratos vs St Etienne : 1-3

Mercredi 28 février 2024

Terrain Unikin

TP Les Croyants vs CS Les AS : 1-1

Don Bosco vs ICK : 3-0.

La 16è journée va démarrer le Lundi 04 mars 2024.

Antoine Bolia

 




Basket-ball: La carrière exceptionnelle de Gertrude Ndombe, ex internationale et légende du basket congolais

Gertrude Ndombe Kiangebeni n’est plus de ce monde. Mais sa brillante carrière laisse des traces indélebile.   Pour la nouvelle génération qui ne l’a pas connue, elle avait commence sa carrière de basketteuse à Mbanza-Ngungu où du reste elle a été détectée par le coach Dula. Ce dernier l’amena à Kinshasa jouer au sein de l’équipe de basket de l’Imprimerie de Kinshasa baptisée ‘’IK’’. Talentueuse, Gertrude Ndombe rejoindra plus tard le BC V. Club où elle passera la période glorieuse de ce club en compagnie d’Adèle Kamanga. Elle évoluait comme ailière.

Le talent de Gertrude Ndombe l’ouvrit grandement les portes de l’équipe nationale où elle est demeurée de 1981-1990 sous la direction de feu coach Théophile Ngoy wa Ngoy. Avec l’équipe nationale, elle a eu un parcours impressionnant.

Après avoir échoué en finale face aux Lionnes du Sénégal au championnat d’Afrique à Dakar, au Sénégal en 1981 où elle et ses coéquipières ont terminé Vice-championnes d’Afrique, vint la longue domination de l’équipe nationale de basket féminine de la RDC en Afrique comme le témoigne le relevé ci-dessous : Championne d’Afrique des nations en 1983 en Angola et 1986 à Maputo, au Mozambique, championne des Jeux Africains en 1987 à Nairobi, au Kenya. Elle et ses coéquipières Lingenga, les sœurs Evoloko, Bofonda et sa sœur Bompoko Philo, Komichelo et la capitaine Nguya Nakwete…et autres légendes du basket-ball congolais auraient pu gagner d’autres trophées mais à l’hostilité des autres pays africains, conscients de la force de frappe des congolaises, ne voulaient pas organiser des compétitions au risqué de se voir humilier trois chiffres à domicile par les congolaises.

Participations aux compétitions internationales et recompenses

-Coupe du monde au Brésil en 1983

-Pré-Olympiques en Malaisie en 1988

-Jeux de la Francophonie au Maroc en 1989

-Médaillée d’Or de Mérite sportif/RDC

-Décorée Panier d’or de Basket en 2011 par la FIBA Afrique lors du Cinquantenaire de la FIBA/Afrique pour les Grands services rendus au basket-ball africain.

-Différents stages de formation aux USA et en Yougoslavie…

Reconversion après sa carrière de joueuse active

Membre élue de l’Entente Urbaine de Basket-ball de Kinshasa/Ouest, secrétaire élue de l’Association des anciennes basketteuses/RDC, membre de la Commission Femmes et Jeunes de la Fédération de Basket-ball du Congo, intendante des équipes nationales féminines/RDC et secrétaire de direction de la FIBA/Afrique Zone 4.

Antoine Bolia




A propos des obsèques de Gertrude Ndombe Kiangebeni: Francois Kabulo promet de faire le maximum pour l’honorer

Décédée à l’âge de 60 ans, l’internationale, vieille gloire et légende du basket-ball Gertrude Ndombe Kiangebeni, cette native de Mbanza-Ngungu au Kongo-Central, attend d’être honorée par la république pour des bons et loyaux services rendus à la nation. Claude François Kabulo Muana Kabulo, ministre des sports et loisirs, a promis de faire le maximum pour l’honorer. Dans l’entretemps, l’on est en droit de s’interroger comment ça va se passer. Jusque-là, il n’y a aucune disposition prise au niveau du gouvernement dont lui, le ministre fait partie. Il est donc la personne la mieux indiquée pour porter la voix de la famille éplorée (NDLR cette dernière a déjà arrêté un programme des obsèques), de la famille du basket et des sportifs en général qui voudraient voir le gouvernement congolais offrir des obsèques dignes du rang de Gertrude Ndombe Kiangebeni.

Ministre Kabulo : ‘’Je pense que Gertrude Ndombe mérite d’être enterrée dans la dignité entourée par les amis de basket-ball…’’

‘’Je suis très affecté parce que Gertrude Ndombe est de ma génération. J’étais un simple reporter de basket-ball. Je l’ai connu. Elle a fait partie de cette grande équipe de basket qui nous a ramené autant des titres et autant des médailles que ça soit sur le plan africain que du niveau de la zone, participation aux éliminatoires aux jeux olympiques, donc c’est une perte immense. Après, Maman Ndombe est entrée dans l’administration au niveau de Fiba/Afrique, c’est vrai on a perdu une valeur. C’est Dieu qui donne, c’est Dieu qui retire et nous ferons en sorte qu’elle soit enterrée avec dignité et honneur parce qu’elle a versé le sang pour la république. Elle a mouillé le maillot comme on dit. Je pense qu’elle mérite d’être enterrée dans la dignité entourée par les amis de basket-ball et entouré par ceux qui aime le sport dans ce pays. Et nous ferons le maximum pour l’honorer’’.

Programme des obsèques de Gertrude Ndombe tel qu’arrêté par sa famille biologique

Il nous revient qu’après la dernière réunion et/ou concertation avec la famille le programme des obsèques de notre très chère maman Gertrude Ndombe Kiangebeni, se présente comme suit :

Jeudi 29/02/2024 : veillée en la salle Athlantis non loin de l’église Cité Bethel à partir de 19h00

Vendredi 1/03/2024 : Enterrement

N.B : Le lieu du recueillement reste à déterminer. De même qu’il n’y a pas eu concertation famille biologique, la Fébaco et le ministère des sports et Loisirs. Au regard de la personnalité qu’était maman Gertrude Ndombe Kiangebeni, nous ne pensons pas que le programme arrêté par la famille soit respectée.

Antoine Bolia