Le match Sundowns-TPM délocalisé : De Loftus au FNB Stadium, les raisons

C’est en raison d’un match de rugby prévu le samedi 2 mars au Loftus Versfeld stadium entre Vodacom Bulls et DHL Stormers que Mamelodi Sundowns ne saura pas recevoir le TPM à Pretoria. Le club sud-africain avait opté pour l’autre stade de la capitale sud-africaine, le Lucas Moripe stadium, mais bien dommage ce dernier n’est pas homologué par la CAF.

Selon la presse locale qui a interrogé un dirigeant de Mamelodi Sundowns, il y avait une autre option de délocaliser le match au Moses Mabhida stadium de Durban mais le club tenait que la rencontre se joue dans la région de Gauteng qui comprend Pretoria, Johannesburg et Witwatersrand afin d’éviter des longues distances aux supporteurs.

Le FNB stadium est un stade situé à Johannesburg dans le quartier de Soweto. C’est l’enceinte sportive principale de la Fédération d’Afrique du Sud de Football (SAFA). Un stade historique qui a accueilli en 2010 le match d’ouverture de la Coupe du monde entre l’Afrique du Sud et le Mexique (1-1 avec un but de Siwiphe TSHABALALA à la 55ème minute et l’égalisation de Rafael MARQUEZ à la 79ème minute). Le FNB stadium a aussi reçu la finale de la coupe du monde entre les Pays-Bas et l’Espagne avec le mémorable but d’Andréa INIESTA. Ce stade avait 8 matchs de la compétition. Construit à Johannesburg en 1987 pour abriter 80.000 spectateurs, sa capacité peut désormais atteindre 94.700 à l’issue de la rénovation commencée en 2007.




Lamine NDIAYE : « Le travail paie toujours »

Tous les ingrédients avaient un goût savoureux, samedi 24 février à Kamalondo, lors de la victoire du TP Mazembe face au Pyramids FC d’Égypte pour la 5ème journée de la Ligue des Champions de la CAF. Des buts (3-0), de la maîtrise des temps forts et des temps faibles, de la solidarité et en soutien un public extraordinaire qui a poussé les joueurs à se sublimer.

 

L’un des grands artisans de cette belle embellie des Corbeaux, l’entraîneur Lamine NDIAYE a relevé quelques recettes de la qualification : « Bravo à tout le monde, surtout aux joueurs, le staff et les supporters qui nous ont accompagnés dès le début, même à l’échauffement. Le public a joué un grand rôle. »

Quand les joueurs se sont libérés

« Nos difficultés au début, dues aux deux mois sans jouer, ne nous ont pas permis de bien entrer dans le match. Pyramids avait fait 0-0 en Afrique du Sud, il espérait faire mieux ici. Sauf que nous avions une finale devant nous. La finale ne se joue pas mais se gagne. Quand les joueurs se sont libérés du poids du match, à cause du gros enjeu, ils nous ont fait plaisir. Bravo également à la presse de les avoir galvanisés. »

Une concurrence saine

« C’est la même équipe. L’équipe type, je ne sais pas ce que ça veut dire. Il y a une concurrence saine dans le groupe parce que tout le monde est important, personne n’est indispensable. A partir du moment où chacun réfléchit comme ça, c’est beaucoup plus facile. Il y a ceux qui commencent le match et d’autres qui viennent le finir, c’est le cas de Patient MWAMBA. C’était difficile pour lui mais il s’est ressaisi et a marqué un but qui va le rebooster, espérons qu’il aille de mieux en mieux. »

On pouvait perdre les pédales au début

« C’est le meilleur milieu de terrain qu’on a. Ce sont des êtres humains qui peuvent avoir des hauts et des bas. On juge le global, la prestation d’ensemble. Ces joueurs ont montré de l’abnégation après des moments très difficiles. Le début de match a été compliqué. On a concédé trois corners successivement, on aurait pu perdre les pédales et encaisser un but. Mais les joueurs ont bien respecté les consignes… »

Nous sommes encore perfectibles

« Malgré tout, les Egyptiens n’ont pas été très dangereux. Ils râlent sur une action, disant que l’arbitre aurait dû siffler penalty. Chacun y va de son appréciation. Notre défenseur touche le ballon avant le contact, mais seul l’arbitre est juge et il a toujours raison… On travaille. Nous sommes encore perfectibles. Nous commettons des petites fautes évitables. Quand tu gagnes, ça donne de la confiance et tu es obligé de rectifier pas mal de choses. Et au fur et mesure, ils vont s’améliorer individuellement, le collectif va s’en ressentir.

Pyramids a fait un bon début de match mais nous l’avons mieux géré globalement parce qu’on a mis des buts qu’ils n’ont pas pu mettre.

Nous les mettons à rude épreuve. Ils ont de l’ambition et veulent aller le plus loin possible… Après le tirage au sort, personne ne nous voyait là où nous sommes. Dans un coin de la tête, on se disait que le travail paie. On s’est mis au travail. C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens, nous y sommes. »




Multipay Congo réalise une avancée significative avec l’obtention de l’agrément de prestataire des services connexes de la Banque Centrale du Congo

 Les services connexes sont des activités essentielles pour les opérations d’un système monétique, qui visent à faciliter, sécuriser et optimiser les transactions financières. Conformément aux exigences légales et réglementaires de l’instruction Numéro 42 relatives aux Règles Applicables à la monétique en République Démocratique du Congo (RDC) publiée par la Banque Centrale du Congo (BCC), les prestataires de services connexes sont notamment : les agrégateurs, les fabricants de plastiques, les centres de personnalisation des cartes, les fournisseurs de canaux d’acquisition, les éditeurs de logiciels et solutions monétiques, et de gestionnaires des plateformes de e-commerce.

Aujourd’hui, de nombreux citoyens congolais se retrouvent exclus du secteur financier formel, s’appuyant sur des canaux financiers informels et souvent inefficaces. Consciente de la nécessité d’un changement transformateur global, la BCC s’est donnée pour mission de révolutionner le secteur financier, et de promouvoir l’innovation ainsi que l’inclusion financière.

C’est dans ce cadre que la BCC a autorisé Multipay Congo d’œuvrer en tant que prestataire des services connexes pour aider à stimuler la croissance du secteur financier en RDC.

Cet agrément, qui a été obtenu grâce notamment au partenariat technique de l’un des leaders africains des paiements intégrés et du commerce numérique, Interswitch Limited, permet à Multipay Congo de prester respectivement en qualité (i) d’agrégateur, (ii) gestionnaire des plateformes de e-commerce, (iii) fournisseur de canaux d’acquisition, ainsi que (iv) fournisseur des solutions monétiques.

Multipay Congo a également eu à bénéficier de l’accompagnement stratégique de la Société Financière Internationale (SFI), ce qui lui a permis de se conformer rigoureusement aux normes et standards internationaux de gestion, de bonne gouvernance et de fonctionnement opérationnel efficient.

Multipay Congo est connue pour avoir lancé le premier service de paiement interbancaire local en RDC en 2015, appelé “Multipay”, en collaboration avec quatre grandes banques : Banque Commerciale du Congo (BCDC), Equity Bank Congo, FirstBank DRC et Rawbank. Le service Multipay permet aux titulaires de cartes de ces banques membres d’effectuer des transactions aux guichets automatiques de billets, sur les terminaux de paiement électroniques, et dans les agences bancaires à travers le pays.

Il va donc sans dire que l’autorisation de la BCC est une étape importante pour Multipay Congo, qui renforce par la même occasion, sa capacité à offrir des services innovants et sécurisés aux acteurs du secteur financier, et positionne la société comme un partenaire privilégié des institutions financières, des commerçants et des consommateurs, élargissant ainsi son éventail de partenaires et interlocuteurs.

Monsieur Olivier Bueno, Directeur de Multipay Congo, s’est félicité de cette autorisation qu’il considère par ailleurs comme une reconnaissance du travail accompli par son équipe, et une opportunité pour renforcer la présence de Multipay Congo sur le marché congolais. À ce sujet, il a eu à déclarer :

“Nous sommes très heureux d’avoir obtenu cette autorisation, qui est une reconnaissance de la qualité et de la fiabilité de nos services. Ceci témoigne de notre engagement à respecter non seulement les normes les plus élevées en matière de sécurité, de qualité et d’innovation, mais également à être en adéquation avec les Institutions qui nous gèrent ainsi que la réglementation qui nous gouverne dans le cadre légal. Nous remercions la BCC pour sa confiance et son soutien, ainsi que nos partenaires pour leur soutien et leur expertise. Avec cette autorisation, nous allons pouvoir offrir aux acteurs du marché congolais des solutions innovantes et adaptées à leurs besoins, en matière d’agrégation, d’acquisition, d’édition et de gestion de solutions de paiements.”

Exprimant son enthousiasme à propos de cette réalisation majeure, Monsieur Akeem Lawal, Directeur Général d’Interswitch Purepay a déclaré :

“Nous sommes ravis de cette approbation que notre partenaire stratégique a reçue de la BCC. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de Multipay Congo pour la réalisation de cette étape importante dans l’exécution de notre stratégie commune pour le marché et nous pouvons désormais procéder conjointement pour développer et fournir nos produits et services de classe mondiale au profit des consommateurs, des commerçants, des institutions financières et des Fintechs sur le marché congolais. Interswitch s’engage à réaliser des investissements importants sur le marché, y compris la mise en place d’opérations locales pour soutenir notre partenariat avec Multipay Congo. Ensemble, nous sommes prêts à créer un écosystème de paiement transparent et sécurisé, contribuant à la croissance économique et à la prospérité de la région. Nous restons concentrés sur l’expansion des services financiers et l’avancement de l’inclusion financière en RDC et sur l’ensemble du continent africain.”

Pour sa part, Monsieur Malick Fall, Représentant Résident de la SFI en RDC a quant à lui déclaré :

“Nous félicitons Multipay Congo pour cette étape importante qui contribuera à renforcer le système financier du pays, et à faciliter l’accès aux services financiers”.

Avec cette autorisation, Multipay Congo envisage de développer davantage ses services connexes, en s’appuyant sur son réseau étendu de partenaires et de l’expertise technique d’Interswitch, proposant des nouveaux produits dans un futur proche pour répondre aux besoins des consommateurs et des commerçants congolais. La société et ses partenaires se positionnent définitivement comme des acteurs majeurs dans le secteur des technologies financières en RDC, un pays où le secteur des paiements électroniques connaît une croissance rapide, grâce à l’adoption croissante des technologies mobiles et à la volonté des autorités de promouvoir l’inclusion financière.

À propos de Multipay Congo

Multipay Congo S.A est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a été créée en 2013 par quatre grandes banques de la République démocratique du Congo en tant que Groupement d’Intérêt Economique. Sa vision est de fournir et faciliter les services de paiement entre les institutions financières, ainsi que promouvoir l’inclusion financière sur le marché congolais.

Au fil des ans, Multipay Congo s’est concentré sur la démocratisation et le développement de la monétique en offrant des solutions de paiement mutualisées qui améliorent l’efficacité opérationnelle, et réduisent les coûts grâce à la mise en place d’infrastructures de paiement électronique optimisées.

L’acquisition de la licence de la BCC en tant que prestataire de services connexes sur un marché dynamique comme la RDC, est le fruit d’un travail acharné et d’une vision stratégique de Multipay Congo, qui vient parachever l’accomplissement d’une étape majeure dans l’évolution de cette société, qui continue donc de poursuivre et matérialiser son ambition de contribuer au développement du secteur financier inclusif et numérique sur l’ensemble du territoire national.

Multipay Congo vise à poursuivre sa quête en fournissant des services à valeur ajoutée qui peuvent créer des solutions de systèmes financiers numériques sécurisées, rapides, abordables, accessibles et conviviales, au profit des clients bancarisés et non bancarisés, et intégrer davantage d’institutions financières pour des partenariats gagnant-gagnant.

 

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site : https://multipay.cd   




JO 2024 (F) : le Maroc écarte la Tunisie et défiera la Zambie pour l’ultime rencontre !

En position favorable après sa victoire 2-1 à l’extérieur à l’aller, la sélection féminine du Maroc n’a fait qu’une bouchée de la Tunisie (4-1) au Stade Moulay Hassan de Rabat à l’occasion de l’avant-dernier tour retour des qualifications aux Jeux Olympiques 2024.

Mises sur les bons rails par un nouveau but de Fatima Tagnaout dès la 11e minute, les Lionnes de l’Atlas ont ensuite profité d’un triplé d’Ibtissam Jraidi pour plier l’affaire. La première buteuse de l’histoire de son pays en Coupe du monde l’été dernier, a marqué trois fois en seulement 6 minutes (16e, 20e, 22e). La réduction du score tunisienne au retour des vestiaires, signée Selma Zemzem (58e), n’aura rien changé à l’issue de cette double confrontation.

 

Comme on se retrouve !

 

En avril, la bande à Jorge Vilda défiera la Zambie à l’occasion du dernier tour de qualification. Seul représentant africain aux derniers JO, les Cooper Queens ont eu très chaud mais une égalisation de l’inévitable Barbra Banda leur a permis d’arracher l’égalisation et la qualification à la 96e minute à domicile face au Ghana (3-3) après leur victoire 1-0 à l’extérieur à l’aller.

Balayées 2-0 puis 6-2 à domicile en l’espace de quelques jours en amical par les Zambiennes en septembre dernier, ce qui avait conduit au départ de Reynald Pedros, les Marocaines devront montrer qu’elles ont progressé pour espérer imiter leurs homologues masculins, qualifiés pour le tournoi.

Cette double confrontation aura lieu en avril, soit après le tirage au sort de la phase finale des JO de Paris. Le 2e billet à disposition de l’Afrique se jouera entre le Nigeria et l’Afrique du Sud.




Lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH: L’ONUSIDA et Expertise France signent un partenariat stratégique

Dans un engagement commun pour combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, Expertise France et le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) ont officiellement signé un accord de partenariat d’un montant de 1 921 520 € à la représentation permanente de la France auprès des Nations unies à Genève. C’est ce qu’iindique un communiqué de presse publié hier.

Ce partenariat, qui vise à appuyer la réponse communautaire à la stigmatisation et à la discrimination et la réforme législative dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, est financé par Expertise France via L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le projet aspirant à favoriser l’accès à des services VIH inclusifs et respectueux des droits de l’Homme pour les populations clés, les jeunes femmes, les adolescentes et les filles sera mis en œuvre au Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Sénégal et Togo.

« Cet accord vise la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins et aux traitements pour les populations les plus vulnérables au VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre. La France s’engage ainsi pour la santé mondiale aux côtés d’ONUSIDA dans une approche d’équité, de solidarité et de progrès humain », a déclaré Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève, peut-on lire dans ce communiqué.

Par ce partenariat, a dit Anne-Claire Amprou, ambassadrice pour la santé mondiale, la France est heureuse de pouvoir réaffirmer son engagement pour le renforcement des systèmes de santé, ainsi que sa volonté de lutter contre la stigmatisation, la discrimination et les inégalités de genre dans l’accès aux soins des populations les plus vulnérables, notamment par le soutien des dispositifs communautaires.

Dans l’ensemble de ces pays, les populations clés sont touchées de manière disproportionnée par le VIH. À titre d’exemple en 2022, au Bénin et au Cameroun la prévalence du VIH était respectivement de 7,2 % et 24,3% chez les travailleurs et travailleuses du sexe, de 8,3 % et 20,6% chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, de 21,9 % chez les personnes transgenres et de 1,2 % et 4% chez les détenus et détenues alors que le taux de prévalence est de 0,8 % et 2,6% parmi la population générale.

La France et l’ONUSIDA ont ainsi l’ambition d’améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH, en ciblant notamment la réduction des inégalités de genre et des violences basées sur le genre dans l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement du VIH pour les populations clés dans les services de santé publics et communautaires au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo et en promouvant un cadre juridique plus favorable et respectueux des droits de l’Homme, ainsi qu’à faciliter un meilleur accès aux services juridiques au Bénin, au Cameroun et en République centrafricaine.

« Nous sommes ravis d’unir nos forces avec Expertise France car comme vous le savez la stigmatisation et la discrimination entravent la prévention, le dépistage, le traitement et les soins du VIH, et freinent les progrès vers l’élimination du SIDA d’ici 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies. Avant d’ajouetr ceci : « Ce n’est qu’en protégeant les droits de chacun et chacune que nous pouvons protéger la santé de tous et toutes».

Cette contribution française à ONUSIDA vient en complément des efforts déployés dans le cadre du 7e cycle de financement du Fonds mondial, soulignant l’importance d’une action coordonnée pour éliminer les obstacles, liés aux droits de l’Homme, qui entravent l’accès aux services de santé. « Ce partenariat avec ONUSIDA incarne notre engagement à soutenir les communautés les plus vulnérables et à promouvoir des sociétés plus justes et inclusives », a ajouté Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France.

Piloté par le bureau régional Afrique de l’Ouest et du centre de l’ONUSIDA, basé à Dakar, le projet sera mis en œuvre avec l’appui de l’Institut de la Société Civile pour le VIH et la santé en AOC, d’Alliance Côte d’Ivoire et de Coalition PLUS.

Prince Yassa




Le Mouvement International Russophile se structure lors du deuxième congrès 

Le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile, MIR, a vécu du 26 au 27 Février 2024 à Moscou. Plus de délégués venus de quatre coins de la planète s’y sont retrouvés dans une ambiance fraternelle. Du point de la participation, il a été un grand succès. Et le travail de qualité a été aussi abattu sous la direction du Bulgare Nikolaï Milanov, ancien Président devenu désormais Secrétaire Général du MIR.

En mars 2023 dernier quand le Mouvement International Russophile a vu le jour, il n’y avait qu’une quarantaine de filiales. Aujourd’hui, le MIR qui a plus de 130 pays parmi ses membres, s’impose comme une force incontournable avec laquelle il faut compter. Des délégués ressortissants des États-Unis d’Amérique, de la Grande-Bretagne et de l’Union Européenne étaient très nombreux.

Et parmi les orateurs, il y a lieu de citer l’Archevêque Vigano qui, à partir des États-Unis d’Amérique, n’a pas mâché ses mots pour condamner les orientations et pratiques sataniques des autorités des USA.

Pour sa part, le Président russe Vladimir Poutine a, dans un message adressé aux Congressistes et lu par le ministre russe des affaires étrangères, monsieur Sergueï Lavrov, félicité la direction du Mouvement International Russophile pour les résultats réalisés en si peu de temps, s’est réjoui de constater que la Fédération de Russie a de partisans éparpillés à travers le monde entier, a noté l’échec de la politique de diabolisation et d’isolement de la Russie.

Le Président Vladimir Poutine a poursuivi, dans ledit message, en louant la Fédération de Russie comme un pays amical et respectueux de la Charte des Nations-Unies qui lutte effectivement pour la mise en place d’un nouvel ordre mondial juste.

Il a, enfin, invité tous les dirigeants du MIR, à tous les niveaux, à se charger de la diffusion de la langue russe, à œuvrer en faveur de la diplomatie des jeunes, à privilégier les intérêts de nos peuples respectifs, à revenir à la diplomatie traditionnelle et rejeter toutes les sanctions d’où qu’elles viennent.

S’agissant des travaux proprement dits et après avoir entériné les différents rapports d’activités, le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile a adopté les Statuts du MIR, son Manifeste et son Programme d’action. Il a, en outre, décidé du lancement d’une pétition devant recueillir plus d’un million de signatures à déposer à l’Union Européenne pour la levée des sanctions illégales contre la Russie. On en dénombre plus 15 000 à ce jour.

La question de l’octroi de la nationalité russe aux Russophiles du monde et celle du soutien aux pays des BRICS ont été également abordées.

Par ailleurs, le Deuxième Congrès du MIR a institué le Bureau Exécutif de 23 membres qui remplace l’ancien Bureau de Coordination, créé le poste de Secrétaire Général et des Commissions dont celles des personnalités éminentes et de révision. Chaque Commission sera chapeautée par un Président. Le poste de Secrétaire Général a été confié à monsieur Nikolaï Milanov, un Bulgare qui occupait la présidence du MIR avant cette réforme.

Il est important de souligner le grand rôle joué dans le déroulement des travaux par Madame Maria Zakharova, journaliste et diplomate de talent, qui officie actuellement comme Porte-parole du ministère russe des affaires étrangères.

Quant à la République Démocratique du Congo, elle a été représentée par monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, et Membre Co-Fondateur du Conseil d’Affaires Crimée-Afrique, CABC.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp