A travers un protocole d’accord de collaboration et d’échange d’informations : L’ARSP et BEE d’Afrique du Sud s’engagent

Après plusieurs mois des travaux techniques, l’ARSP et l’entreprise Sud-africaine BEE ont signé un protocole d’accord pour le partage d’informations et d’expériences dans le domaine de la sous-traitance. Ceci fait suite à l’excellence des relations diplomatiques promues par les chefs d’Etat de deux pays à savoir Félix Tshisekedi pour la RDC et Cyril Ramaphosa pour l’Afrique du Sud qui a déjà connu le développement de sa classe moyenne et dont l’expérience sera partagée par la RDC.

Selon des informations parvenues à notre rédaction,  la cérémonie de signature du protocole d’accord a eu lieu dans la somptueuse salle  des conférences du Fleuve Congo Hôtel en présence d’un public composé de différentes personnalités dont des entrepreneurs venant de plusieurs coins du pays.

Cette manifestation a connu la participation des députés nationaux ainsi que celle des ministres, de l’ambassadeur d’Afrique du Sud en RDC et son homologue congolais représentant la RDC en Afrique du Sud.

La cérémonie proprement dite a connu plusieurs temps forts dont  l’allocution de l’honorable Miguel Kashal Katemb, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) qui a peint un tableau descriptif de la chaîne des valeurs à travers le pays et le monde.

” La signature ce jour d’un protocole d’accord entre l’ARSP de la RDC et le BEE de l’Afrique du Sud est un moment particulier dont nous nous félicitons pour son impact de booster côté RDC, dans l’optique de  la création des millionnaires et milliardaires congolais tel que présenté par le Chef de l’État. Plusieurs autres pays ont implémenté la même politique entre autres les États-Unis en 1933, l’Égypte, la France, le Nigeria », a déclaré le DG de l’ARSP

Et d’ajouter qu’en ce qui concerne la RDC, les efforts sont focalisés beaucoup plus sur la mise en place d’un arsenal juridique sur le contenu local ».

De son côté, le Directeur général de BEE a relevé le fait qu’aujourd’hui au travers de cette politique, le continent africain a avancé :

« Nous avons des milliardaires africains, et nous encourageons ça, et nous espérons qu’avec cette politique, nous allons davantage obtenir ces genres de réussite, car ces milliardaires vont créer des entreprises qui vont accorder de l’emploi à nos peuples. Nous avons tous les mêmes objectifs pour nos peuples, la réussite de la sous-traitance, c’est à l’intérêt de tout le continent “.

Soulignons qu’à travers ce protocole, l’ARSP vise à renforcer sa capacité opérationnelle en vue de réaliser l’engagement du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi de créer des emplois pour la population congolaise.

JMNK




Sénat : La délégation syndicale plus que jamais divisée suite au conflit Bahati-Sanguma

Le communiqué publié le mercredi 28 février par François Mputu Bonya, président de la Délégation syndicale du Sénat, prenant position dans le conflit politique entre Bahati Lukwebo, président sortant du Sénat et Sanguma Mosai, président intérimy, a provoqué un tollé au sein de l’institution.

Les délégués syndicaux qui désapprouvent la démarche “unilatérale et partisane” de Mputu Bonya se désolidarisent de sa prise de position, la jugeant contraire aux intérêts et aspirations du personnel administratif du Sénat.

La délégation syndicale du Sénat réaffirme sa neutralité dans ce conflit politique et rappelle son engagement à défendre les intérêts de tous les agents et cadres du Sénat, sans distinction d’opinion politique.

A cet effet, elle exhorte les parties en conflit à privilégier l’intérêt supérieur du Sénat et à œuvrer pour la paix et la sérénité au sein de l’institution.

Face à la désapprobation générale, François Mputu Bonya est sommé de retirer ses propos “farfelus” tenus dans son communiqué. La Délégation syndicale se réserve le droit de prendre des sanctions disciplinaires à son encontre si nécessaire.

Gracia Kaboza




En face de Félix Tshisekedi à Bruxelles : La Belgique feint d’ignorer l’origine des minerais du Rwanda

Le chef de l’État RD congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,  est arrivé mercredi 28 février 2024 à Bruxelles en Belgique et s’est entretenu dès son arrivé sur la coopération bilatérale avec Alexander de Croo, le Premier ministre belge. Bruxelles étant la capitale de l’Europe, les accords signés par l’Union européenne avec  le Rwanda pour renforcer leur coopération dans le secteur des mines, notamment en ce qui concerne des matières premières critiques comme le tantale, l’or et le tungstène. Bruxelles insiste sur la traçabilité et la lutte contre le trafic de minéraux des accords avec le Rwanda pour les minerais stratégiques ont été également évoqués.  Le 1er ministre belge, a  rassuré Félix Tshisekedi qu’ « en cas d’accord UE – Rwanda, il faut d’abord vérifier la provenance des minerais ». Une affirmation qui suscite des questions sur la sincérité de la Belgique, puissance colonisatrice non seulement de  la RDC et mais aussi du Rwanda,  qui donne l’impression d’ignorer l’origine des minerais rwandais.

Pour sa première sortie officielle hors Afrique depuis sa réélection à l’issue de la présidentielle de décembre 2023, le chef de l’État RD congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,  est allé à Bruxelles en Belgique, la capitale européenne. Une visite qui intervient  juste après que la RDC ait commémoré ce 26 février 2024, le  139ème anniversaire de la signature l’Accord  final de la Conférence de Berlin et que l’Union européenne  qui a fait du souverain belge « propriétaire personnel » de l’Etat indépendant du Congo qu’il légua à la Belgique en 1908. La Belgique héritera par la suite du Rwanda, ancienne  colonie de l’Allemagne, après les soldats de la Force publique ait vaincu l’Allemagne jusque dans ses colonies en Tanzanie, au Rwanda et au Burundi.  De ce fait, la Belgique connait parfaitement bien les cartographies minières du Rwanda, donc les provenances des minerais du Rwanda.

Il n’est pas non plus superflus de rappeler que ce sont les puissances européennes, avec  leurs diasporas aux Amériques et en Asie, c’est-à-dire l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, l’Empire ottoman, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède-Norvège et les États-Unis, qui ont ‘conçu’ l’Etat indépendant du Congo (EIC) à la Conférence de Berlin pour réguler le pillage de ses richesses naturelles, dont celles dans « le secteur des mines ». Ils ainsi instauré le système de prédation au bassin du Congo, le 26 février 1885, et cherchent, tant que l’acte de la Conférence de Berlin n’est pas aboli,  à le pérenniser.

Ignoble hypocrisie après la dénonciation de leur silence complice

Après le tête-à-tête Félix Antoine Tshisekedi – Alexander de Croo, le Chef de l’Etat congolais  a déclaré devant la presse à propos de l’accord de coopération pour l’exploitation de minerais signé entre l’Union européenne (UE) et le Rwanda,  alors que l’Occident est critiqué pour son silence sur les agissements de Kigali en République démocratique du Congo (RDC) : « Nous pensons que cette position est très intelligente parce qu’elle  va même dans le sens de dire si accord il y a, prendre soin de vérifier la traçabilité et donc la provenance de ces minerais ».

De son côté, la Commission européenne justifie  son choix du Rwanda par ” l’Etat de droit ” qui y existerait.  Cette attitude jugée hypocrite par des observateurs, état donné que le Rwanda est connu par son mépris des droits de l’Homme particulièrement quand il s’agit de réprimer l’opposition. C’est dans ce contexte, de dénoncer l’hypocrisie de l’occident, à savoir l’Union Européenne et les Etats-Unis  que des drapeaux de l’UE ont été brûlés par des manifestants à Goma, dans l’Est de la RDC et les ambassades occidentales assiégées à Kinshasa. Ceux-ci reprochaient  aux Etats occidentaux leur silence sur les agissements du Rwanda en RDC.

RDC maintien sa position quant au dialogue avec le M23 et Kagame

Le Président congolais, au sortir de son entretien avec le Premier ministre belge, a déclaré devant la presse que la République démocratique du Congo maintient sa position au sujet de l’agression rwandaise : il faut des sanctions contre le régime de Kigali.

« Des sanctions, c’est la seule chose qui pourra faire reculer le dictateur Paul Kagame », a-t-il dit. Le président Tshisekedi dit n’avoir aucun doute sur le fait que ces minerais proviennent de la République démocratique du Congo, a conclu en ces termes.

« Nous, nous sommes certains que ce sont des minerais volés à la République démocratique du Congo et il n’est pas question pour nous que cet accord puisse passer ici (…) Il y a toujours moyen d’en faire plus mais la Belgique fait déjà quelque chose ». Plutôt que, comme font plusieurs pays notamment les USA et la France, de continuer d’appeler le Rwanda à cesser de soutenir le M23 qui crée l’insécurité dans l’Est de la RDC, il faut que les sanctions tombent  contre le régime de Paul Kagame pour l’obliger à arrêter son massacre au Congo pour les « minerais du sang des congolais ».

Willy Makumi Motosia




Lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH : L’ONUSIDA et Expertise France signent un partenariat stratégique

Dans un engagement commun pour combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, Expertise France et le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA)  ont officiellement signé un accord de partenariat d’un montant de 1 921 520 € à la représentation permanente de la France auprès des Nations unies à Genève. C’est ce qu’iindique un communiqué de presse publié hier.

Ce partenariat, qui vise à appuyer la réponse communautaire à la stigmatisation et à la discrimination et la réforme législative dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, est financé par Expertise France via L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.  Le projet aspirant à favoriser l’accès à des services VIH inclusifs et respectueux des droits de l’Homme pour les populations clés, les jeunes femmes, les adolescentes et les filles sera mis en œuvre au Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Sénégal et Togo.

« Cet accord vise la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins et aux traitements pour les populations les plus vulnérables au VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre. La France s’engage ainsi pour la santé mondiale aux côtés d’ONUSIDA dans une approche d’équité, de solidarité et de progrès humain », a déclaré Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève, peut-on lire dans ce communiqué.

Par ce partenariat, a dit Anne-Claire Amprou, ambassadrice pour la santé mondiale, la France est heureuse de pouvoir réaffirmer son engagement pour le renforcement des systèmes de santé, ainsi que sa volonté de lutter contre la stigmatisation, la discrimination et les inégalités de genre dans l’accès aux soins des populations les plus vulnérables, notamment par le soutien des dispositifs communautaires.

Dans l’ensemble de ces pays, les populations clés sont touchées de manière disproportionnée par le VIH. À titre d’exemple en 2022, au Bénin et au Cameroun la prévalence du VIH était respectivement de 7,2 % et 24,3% chez les travailleurs et travailleuses du sexe, de 8,3 % et 20,6% chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, de 21,9 % chez les personnes transgenres et de 1,2 % et 4% chez les détenus et détenues alors que le taux de prévalence est de 0,8 % et 2,6% parmi la population générale.

La France et l’ONUSIDA ont ainsi l’ambition d’améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH, en ciblant notamment la réduction des inégalités de genre et des violences basées sur le genre dans l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement du VIH pour les populations clés dans les services de santé publics et communautaires au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo et en promouvant un cadre juridique plus favorable et respectueux des droits de l’Homme, ainsi qu’à faciliter un meilleur accès aux services juridiques au Bénin, au Cameroun et en République centrafricaine.

« Nous sommes ravis d’unir nos forces avec Expertise France car comme vous le savez la stigmatisation et la discrimination entravent la prévention, le dépistage, le traitement et les soins du VIH, et freinent les progrès vers l’élimination du SIDA d’ici 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies.  Avant d’ajouetr ceci : « Ce n’est qu’en protégeant les droits de chacun et chacune que nous pouvons protéger la santé de tous et toutes».

Cette contribution française à ONUSIDA vient en complément des efforts déployés dans le cadre du 7e cycle de financement du Fonds mondial, soulignant l’importance d’une action coordonnée pour éliminer les obstacles, liés aux droits de l’Homme, qui entravent l’accès aux services de santé. « Ce partenariat avec ONUSIDA incarne notre engagement à soutenir les communautés les plus vulnérables et à promouvoir des sociétés plus justes et inclusives », a ajouté Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France.

Piloté par le bureau régional Afrique de l’Ouest et du centre de l’ONUSIDA, basé à Dakar, le projet sera mis en œuvre avec l’appui de l’Institut de la Société Civile pour le VIH et la santé en AOC, d’Alliance Côte d’Ivoire et de Coalition PLUS.

Prince Yassa




Le livre « Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDc » de Catherine Kathungu porté sur les fonts baptismaux par Sama Lukonde

“Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDc “, cette œuvre scientifique de la ministre de la Culture, Art et Patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, a été portée sur les fonts baptismaux, ce jeudi 29 février 2024, à Kinshasa, au cours d’une cérémonie présidée par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

L’ouvrage retrace l’histoire culturelle de la République démocratique du Congo et sa politique culturelle, qui, depuis 1960, n’a pas encore été développée ou votée au Parlement.

C’est pourquoi le gouvernement de la République travaille à donner forme à cette politique culturelle qui, fait remarquer la ministre Kathungu Furaha, “existait au niveau un tout petit peu élémentaire”. Depuis tout ce temps, poursuit-elle, “les artistes étaient reconnus sans avoir un statut spécial d’artiste”.

Et, dans l’ouvrage, il est question, entre autres, des dispositions qui devront assurer la protection des droits des artistes, faire leur promotion et celle de leurs œuvres.

Dans cette même perspective, l’ouvrage de Kathungu Furaha encourage des études sur la rumba congolaise appelée à devenir « scientifique et outil de paix ». L’auteure a souhaité que les textes de la rumba moderne soient écrits en faveur de la paix, pour façonner l’homme, pour réécrire la valeur de l’homme. Que ce soit une “rumba éthique”. Cette forme particulière de musique et de danse doit être maintenant « portée à une autre dimension », insiste-t-elle.

C’est en qualité de parrain de l’ouvrage que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a baptisé avec honneur ce livre, qu’il a aussi préfacé.

Dans son discours, le Chef du gouvernement n’a pas tari d’éloges pour l’auteure. Il reconnaît cet ouvrage comme un véritable témoignage de la promotion de la culture congolaise.

« Je suis honoré, à double titre. Honoré d’abord d’être ici à vos côtés à l’occasion de la sortie de cet ouvrage “Les grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la République démocratique du Congo”. Mais aussi honoré, que vous ayez choisi, ma modeste personne pour faire une préface. Et lorsque vous êtes venue me voir, je vous ai dit que vous restez dans la droite ligne de ce qu’était votre tâche. Et ceci est un accomplissement à féliciter. Effectivement, nous avons placé la culture et les arts, au sein du gouvernement et sous les directives du Président de la République, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, comme étant l’un de nos piliers principaux. Effectivement, ça l’a été dit ici : “Un homme sans culture est comme un marbre, sans fruit, sans feuilles”.

Et je pense qu’il en est de même pour une Nation. Mais nous avons voulu aussi avoir une touche particulière, en ajoutant ce terme patrimoine. Parce que, le patrimoine, c’est le leg. C’est ce que nous laissons aux générations futures. Nous nous sommes engagés avec vous, sous l’impulsion du président de la République, et Dieu merci que nous y sommes arrivés avec la participation de tous nos partenaires, de revoir tous les objets d’art et de culture, éparpillés à travers le monde. Voir les objets d’art et de culture de la République démocratique du Congo, revenir ici chez nous. Nous avons appelé ça le Rapatriement de notre culture et de notre âme. C’est un combat que nous allons continuer à mener, que d’autres doivent continuer à faire, parce que nous avons besoin justement de faire cette promotion de notre culture. Alors voici que ce livre est le véritable témoignage de cette promotion. À l’instar de la Rumba, ça a été rappelé ici, qui, aujourd’hui, figure au patrimoine immatériel et culturel de l’Unesco, ce livre aussi va faire partie du patrimoine qui parle de nos artistes, qui parle de notre culture, mais qui parle aussi des défis que nous devons rencontrer, pour la promotion de cette culture et de cet art », a dit le Premier Ministre Sama Lukonde.

Cette cérémonie a connu la présence de quelques Membres du gouvernement, entre autres, les ministres, de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda, de la Décentralisation, Eustache Muhanzi, de l’Industrie Julien Paluku, du Travail, Claudine Ndusi, et des Sports Francois-Claude Kabulo. La vice-ministre des Finances, O’neige Nsele ainsi que les éminents professeur des universités étaient aussi présents.

Catherine Kathungu Furaha se dit surprise de l’honneur que lui fait son Chef, le Premier Ministre Sama Lukonde, ses collègues ministres, et d’autres personnalités présentes à cette cérémonie. Elle les a remerciés.

À noter que ce livre est réparti en deux parties et sept chapitres, coulés sur 473 pages. Écrit par la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines Kathungu Furaha Catherine, il est préfacé par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, qui a aussi eu l’honneur de le placer sur les fonts baptismaux, ce jour.




Kinshasa : le gouvernement provincial réceptionne les nouveaux bâtiments du Centre Mère et Enfant de Bumbu

Représentant le gouverneur de la ville empêché, la ministre provinciale de la Santé publique, hygiène et prévention, Liza Nembalemba, a inauguré, mercredi 28 février 2024, les nouveaux bâtiments du Centre Mère et Enfant de Bumbu, construits et réhabilités grâce au partenariat entre le gouvernement provincial de Kinshasa et le projet Accès aux soins de santé à Kinshasa (ASSK) par l’entremise de l’Ambassade du Canada en RD-Congo.

Dans son mot de circonstance, la ministre provinciale de Santé publique, hygiène et prévention a  d’abord exprimé sa satisfaction de voir son vœu accompli, celui émis l’an passé lors de la réunion de CPP de ce projet, de voir ASSK accompagner la ville de Kinshasa dans la construction des infrastructures de qualité pouvant résoudre tant soit peu les problèmes de prise en charge des Kinoises et kinois. À l’en croire, ces bâtiments construits et rénovés abritent beaucoup de services comme la maternité sur laquelle est basée la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi avec son projet de la couverture santé universelle qui offre la prise en charge gratuite des femmes enceintes et de nouveaux nés.

Dans cette optique, la ministre provinciale Liza Nembalemba a rappelé l’importance, pour cette institution sanitaire, du renforcement des capacités techniques et institutionnelles des cadres ainsi que du personnel médical et paramédical dans le but de limiter la mortalité maternelle qui reste encore un grand défis pour le secteur de santé publique à Kinshasa. La patronne de la santé publique à Kinshasa a aussi évoqué d’autres grandes réalisations du gouvernement provincial de Kinshasa sous le leadership du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka dans le secteur de santé avec les mêmes partenaires financiers, notamment dans la commune urbano-rurale de Maluku, à Mbankana ainsi qu’à l’hôpital général de référence de Makala, ex- sanatorium.

Tout en remerciant le gouverneur de la ville de Kinshasa pour sa vision de développer les infrastructures sanitaires dans la capitale, et le projet ASSK ainsi que l’Ambassade du Canada, la ministre Loza Nembalemba a invité tout le personnel du Centre Mère et Enfant de Bumbu à faire bon usage non seulement de ces bâtiments, mais également des équipements médicaux fournis, des infrastructures de gestion des déchets biomédicaux et des mobiliers des bureaux.

JMNK

 

 




Grâce à la diplomatie menée par Félix Tshisekedi : La Rdc reçoit le soutien des diplomates d’Afrique centrale accrédités en Belgique

Le Président Félix Tshisekedi a bouclé sa mission à Bruxelles, en Belgique, par un échange avec les ambassadeurs d’Afrique centrale accrédités auprès de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) qui lui ont exprimé leur solidarité envers la République Démocratique du Congo (RDC).

Selon S.E. Daniel Evina, ambassadeur du Cameroun et doyen du caucus des ambassadeurs d’Afrique centrale en Belgique, les hôtes du Chef de l’État ont promis d’accompagner les efforts de la RDC auprès des instances européennes et internationales pour défendre sa souveraineté.

« On s’est engagé à accompagner notre collègue Christian Ndongala dans ce plaidoyer qu’il devra faire auprès des autorités belges et des institutions européennes parce que c’est une tâche qui touche l’Afrique centrale », a affirmé le diplomate camerounais.

Dans le même chapitre, l’ambassadeur Evina a déclaré que « ces engagements sont pris pour permettre à la RDC de retrouver la paix, la stabilité et que le Président applique son programme de développement pour un Congo stable et prospère.

Avant les ambassadeurs de l’OEACP, le Président Tshisekedi avait rencontré, plus tôt dans la journée, le Premier ministre et le Roi des belges.

Soulignons que le Président Félix Tshisekedi s’est entretenu en tête-à-tête, ce mercredi matin à Bruxelles (Belgique), avec le Premier ministre belge Alexander De Croo.  Le Chef de l’État a profité de l’occasion pour rappeler la position ferme de la République Démocratique du Congo (RDC) concernant la crise sécuritaire dans sa partie Est et particulièrement sur le récent protocole d’accord signé entre l’Union Européenne (UE) et le Rwanda concernant l’exploitation des minerais.

Face à la presse, le Président Félix Tshisekedi a demandé des sanctions contre le Rwanda. « C’est la seule chose qui pourra faire reculer le dictateur Paul Kagame », a-t-il déclaré d’entrée de jeu. « Nous sommes certains que des minerais sont volés à la RDC et il n’est pas question pour nous que cet accord puisse passer », a poursuivi, sans atermoiements, le Chef de l’État sur l’accord UE-Rwanda.

Sur le même sujet, le Président de la République a reconnu le soutien de la Belgique à la RDC : « je suis content de la position de la Belgique qui se pose aussi des questions sur cet accord. Nous pensons que cette position est très intelligente parce qu’elle va même dans le sens de dire que si accord il y a, il faut prendre soin de vérifier la traçabilité, la provenance de ces minerais ».

« Il y a toujours moyen de faire plus, mais la Belgique fait quelque chose », a conclu le cinquième Président congolais.

Le 19 février dernier, l’UE et le Rwanda avaient signé un protocole d’accord ayant pour objectif « de renforcer le rôle du Rwanda » dans le développement de « chaînes de valeur durables et résilientes pour les matières premières critiques. »

JMNK




Dans un ouvrage, Christian Lonsa s’interroge : « Faut-il rénover la coopération internationale pour le développement de la Rdc ? »

« Faut-il rénover la coopération internationale pour le développement de la Rdc ? », c’est le titre du livre publié par Christian Lonsa, diplomate de carrière et un écrivain d´origine Congolaise (République démocratique du Congo), à Vérone Editions en Belgique.

Dans cet ouvrage, il rappelle que depuis la chute du mur de Berlin en 1989, le monde assiste à une mutation de la scène géopolitique au sein de laquelle certains pays du continent asiatique émergent par étapes successives, grâce à leur développement économique spectaculaire. Ils s’affirment aujourd’hui comme des partenaires potentiels avec qui les pays en développement se doivent de coopérer.

« La coopération entre la RDC et les pays arabes et islamiques du Moyen-Orient est à encourager car elle pourrait nous permettre d’échapper à l’emprise économique et financière dont le pays est victime de la part des puissances occidentales », affirme-t-il.

Et d’ajouter que la création d’une sixième direction à la coopération internationale chargée des projets de la coopération décentralisée s’avère indispensable, voire incontournable à cause de l’émergence de nouveaux acteurs de développement sur la scène internationale.

A l’en croire, cette direction prendrait en charge les problèmes des ONG, les relations entre villes jumelées ainsi que les relations entre les associations interparlementaires et inter-universitaires, les entreprises privées et collectivités locales qui aujourd’hui échappent complètement au contrôle du gouvernement congolais. Cela constitue un élargissement du cercle des relations entre la RDC et ses partenaires extérieurs dont il faut absolument tenir compte dans les différentes négociations.

Par conséquent, les actions de ce type de coopération favorisant l’implication des citoyens et des compétences, le brassage des mouvements des capitaux et des biens, doivent être également suivies et évaluées par l’administration de la coopération internationale par souci d’efficacité dans la mobilisation des ressources extérieures. Cela épargnerait à la RDC un alourdissement injustifié de son endettement extérieur.

En matière de coopération internationale, explique le diplomate Christian Lonsa, il n´y a pas des recettes miracles pour un pays d´obtenir des ressources supplétives pour son développement. Le travail et l´effort fournis dans la paix, par les nationaux, sont les indicateurs réels du regain de confiance auprès des partenaires extérieurs pour tout investissement étranger.

L´histoire coloniale de la République démocratique du Congo est avant tout celle d´un essor économique sans équivalent en Afrique, fondée sur la mise en exploitation méthodique et à grande échelle d´immenses ressources agricoles et minières. Les appuis extérieurs sont certes nécessaires mais le développement du pays ne peut être réalisé que si le gouvernement et le peuple font du développement leur affaire, leur cheval de bataille.

Soulignons que Christian Lonsa est un diplomate de carrière et un écrivain d´origine Congolaise (République démocratique du Congo), bien connu dans le monde littéraire pour avoir déjà écrit un ouvrage assez édifiant intitulé : Force d´identité en Christ. C´est un conférencier très apprécié pour son humour et la richesse de ses thématiques.

Il a été assistant du secrétaire général à la coopération internationale et chef de bureau formation et gestion bourses d’études, puis à celui des formations au ministère des Affaires Étrangères et de la coopération internationale. Il obtient ensuite une bourse de stage de perfectionnement en entreprise et économie sociale à l’institut d’affaires publiques de Charleroi en Belgique. Il a également suivi une formation en service civil auprès de l’institut de formation aux opérations de paix des Nations Unies.

Parmi ses autres diplômes, une licence en administration des affaires et économie de développement, un diplôme d´évaluation environnementale des politiques et projets de développement durable de l´institut de la francophonie (IFDD), un diplôme spécialisé en matière d´opération de paix.

JMNK

 




En présence de Patrick Muyaya : “Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDC” de Catherine Kathungu porté sur les fonts baptismaux

Le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe a participé au vernissage du livre de sa collègue, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine Catherine Kathungu Furaha intitulé “Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDC”, ce jeudi 29 février 2024 à Rotana Hôtel dans la commune de la Gombe.

Prenant la parole après plusieurs éminents professeurs congolais et le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, le ministre Muyaya a complimenté sa collègue pour avoir contribué significativement dans l’histoire du Congo à travers ce livre de 473 pages. Un livre qui reprend diverses figures emblématiques du monde artistique et culturel congolais des années avant l’indépendance jusqu’à ce jour.

“Tout en étant ici dans la salle, j’ai parcouru une dizaine de pages de ce beau livre écrit par ma collègue. J’ai vu les noms des saxophonistes, sculpteurs et autres icônes de notre pays. Je salue cette initiative, car, vous avez bien retracé l’histoire de votre secteur. Notre pays n’est pas seulement un scandale géologique. Il est aussi un scandale culturel. Malgré toutes les difficultés que nous rencontrions au quotidien, la culture est notre vivier où chacun de nous se retrouve”, a avancé le ministre Patrick Muyaya.

D’ajouter : “Le seul cadeau que j’offre à ma collègue est la RTNC. Pourquoi la RTNC ? Parce qu’elle est le seul support qui nous réunit tous en même temps. Lorsque nous grandissions la télévision nationale était aussi appelée “Tam-Tam d’Afrique”. Tam-Tam, un instrument que nos artistes utilisent fréquemment pour divers événements et messages. Dans les jours qui viennent, nous allons voir comment donner plus de places à notre culture dans nos médias. Parce que lorsque nous regardions les défis auxquels nous faisons face, il y a aussi la culture qui nous est parfois mal présentée. Nous devons nous-mêmes donner plus de temps pour connaître notre culture. Je pense que vous faites aussi partie du patrimoine. En somme, dans la culture, nous avons le tout. Merci pour cette culture que vous nous partagiez et ensemble, nous marchons vers le changement de narratif”.

Il convient de signaler que la ministre Catherine Kathungu est la 53ème ministre de la Culture, Arts et Patrimoine en République Démocratique du Congo. Depuis son jeune âge, elle aime la culture et les arts, et a composé plusieurs chansons. Aujourd’hui, elle vient de rédiger un livre et rentre dans l’immortalité de ce 5ème art.

Soulignons que ce livre est préfacé et est baptisé par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Il est imprimé et édité à CEDI, et est commercialisé partout à Kinshasa.

JMNK




L’Ong Speak up of Africa et la Fondation Ecobank, en partenariat pour l’initiative « zéro palu ! Je m’engage»

L’Ong internationale Speak up of Africa et le Fondation Ecobank décident de travailler en partenariat au tour de l’initiative : «  Zéro Palu ! Je m’engage », afin de mieux de lutter contre cette maladie au sein des entreprises. Les représentants de deux structures l’ont fait savoir hier lors d’un wébinaire, organisé par le Réseau des Médias pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème : «  Rôle du secteur privé dans la lutte contre le paludisme en Afrique ».

Selon le responsable de l’équipe Paludisme de Speak up of Africa, James Wallen, par ce partenariat, son Ong veut atteindre trois axes prioritaires, à savoir : la mobilisation des entreprises via l’identification des entreprises clientes d’Ecobank et l’organisation d’événements pour rassembler ces entreprises. Ce deuxième axe porte sur l’engagement des champions, c’est-à-dire des individus et leaders du secteur privé pouvant utiliser les réseaux ou leurs voix pour mobiliser des personnes et entreprises dans la lutte contre le paludisme. Le troisième et dernier axe vise la mise en place du  fonds : zéro palu dans chaque pays.

« Ce fonds vise à encourager d’autres entreprises à se mobiliser pour la même cause. Il est impératif de trouver de nouvelles sources de financement et de créer des mécanismes de financement innovant dans la lutte contre le paludisme. L’idée de ce partenariat avec Ecobank vise à construire une stratégie conjointe de mobilisation de ressources dans la lutte contre le paludisme (…) Nous attendons des entreprise la volonté de contribuer durablement. Les entreprises peuvent faire un apport financier au fonds zéro palu. Nous sommes flexibles avec les entreprises pour voir comment elles pourront contribuer»,  a déclaré James Wallen de Speak up of Africa, visiblement  très content de ce webinaire, qui va certainement contribuer à remettre le paludisme, qualifié de maladie banale au centre des discussions. C’est ce qu’il a souhaité.

S’exprimant à son tour, la Directrice des opérations de la Fondation Ecobank, Madame  Elisa Debordes, a fait savoir que sa structure évolue sur les piliers de la santé, l’éducation et l’éducation financière. Sur le pilier santé, la Fondation travaille déjà  depuis plusieurs années dans la lutte contre le paludisme à travers des dons. Alors que sur le pilier éducation ; « celui-ci est focalisé sur les jeunes filles et jeunes  femmes. Pour le moment, nous travaillons  avec les écoles et les centres de formations », a indiqué Madame Elisa Debordes, saluant ce partenariat qui va sans doute contribuer à la réduction de la prévalence du paludisme en Afrique.

Soulignons que selon le rapport 2022 sur la situation du paludisme dans le monde, les statistiques renseignent que 94 % des cas de paludisme, soit 233 millions, et 95 % des décès dus à la maladie (580 000) ont été enregistrés dans la région africaine. Les enfants de moins de cinq ans représentaient 80 % des décès.

Prince Yassa