11ème anniversaire de l’Accord-Cadre : Les Institutions garantes exhortent les pays signataires à respecter leurs engagements

A l’occasion du 11 anniversaire de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région, signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba, en Ethiopie, nous, les institutions garantes, l’Union africaine (UA), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les Nations Unies (ONU), exprimons notre profonde préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et la résurgence des tensions bilatérales dans la région des Grands Lacs.

Les institutions garantes félicitent les pays signataires pour les progrès réalisés jusqu’à présent dans la mise en œuvre de leurs engagements, et saluent la décision de revitaliser l’Accord-cadre, comme demandé par le Conseil paix et sécurité de l’UA lors de la réunion au niveau des chefs d’Etat et de Gouvernement le 17 février 2023 et approuvé par les Chefs d’état des pays signataires lors de la 11 réunion de haut niveau du Mécanisme de suivi régional, tenue le 6 mai 2023 à Bujumbura, au Burundi. L’Accord-cadre demeure un instrument important pour mettre un terme aux cycles de violence récurrents dans la région et pour faire avancer un agenda de paix durable.

La récente intensification et l’escalade de la violence et des tensions entre des pays signataires de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, constituent une menace sérieuse et un risque de conflit régional et compromettent les efforts régionaux et les progrès réalisés en faveur de la paix et de la stabilité durables dans la région, Nous appelons à la retenue et à un engagement renouvelé en faveur du dialogue par le biais des processus de médiation régionaux existants, notamment les processus de Luanda et de Nairobi.

« Nous exhortons tous les pays signataires à respecter leurs engagements en vertu de l’Accord-cadre et à travailler ensemble en vue de sa pleine mise en œuvre. Cela inclut le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États voisins, le respect des préoccupations et des intérêts légitimes des États voisins, en particulier au sujet des questions de sécurité, et l’engagement de ne pas tolérer ni fournir une assistance ou un soutien quelconque aux groupes armés, l’engagement de ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations Unies », martèlent-t-elles.

Les institutions garantes réitèrent leur plein soutien à l’Accord-cadre et le processus de revitalisation et continueront à travailler étroitement avec toutes les parties pour surmonter les obstacles actuels à la paix et à la sécurité en faveur d’une solution diplomatique à la crise actuelle et du renforcement de la confiance dans la région.

Jmnk




Adhésion de Jean-Jacques Mamba à l’AFC: Prince Epenge appelle les Congolais à se questionner sur les vraies motivations de ce ralliement à Naanga

L’espace politique Congolais a été surpris par l’annonce de l’adhésion ce lundi 26 février de l’ancien député national Jean-Jacques Mamba à l’agence Fleuve Congo, le mouvement rebelle de Corneille Naanga.

Prince Epenge, Président du parti ADD-Congo invite les Congolais à se questionner sur les vraies motivations qui poussent certains leaders politiques à rejoindre un mouvement politico-militaire.

“Comment du jour au lendemain, quelqu’un qui a été aussi candidat député national puisse adhérer dans un mouvement militaire contre le régime de Kinshasa ? Dès l’instant où nous avons le courage de chercher à savoir les causes, nous serons en mesure d’anticiper sur les conséquences”, a réagi Prince Epenge

Ce haut cadre de la coalition Lamuka s’interroge en même temps sur l’effectivité de la démocratie sous le régime de Félix Tshisekedi.

Prince Epenge recommande néanmoins à la population Congolaise de suivre la voie démocratique pour faire valoir toutes ses préoccupations.

Jean-Jacques Mamba, ancien porte-parole du MLC dit rejoindre Corneille Naanga dans la rébellion pour « faire barrage à Tshisekedi ».

Derick Katola




RDC : Elections des gouverneurs, le débat des originaires, nouvelle manœuvre de balkanisation

La République démocratique du Congo, pays au cœur de l’Afrique, fait aujourd’hui figure de bon élève à l’école de la démocratie continentale après avoir réussi contre vents et marées l’organisation de son quatrième cycle électoral le 20 décembre 2023. Si cette démocratie, entendez pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, pour citer Abraham Lincoln au discours de Gettysburg, n’est pas moins controversée, les efforts consentis peuvent faire l’objet d’appréciation de part et d’autre.

La RDC regorge d’énormes potentialités qui favorisent la convoitise de ses voisins proches comme lointains. Dans la manœuvre de Balkanisation de la nation chère à Patrice-Emery Lumumba, plusieurs magouilles sont mises en œuvre pour cette fin ;

Guerre dans l’Est, rébellion masquée ou ouvertes appuyées par certains fils du pays, manipulation des leaders, racisme, népotisme, tribalisme… Tels sont les maux parmitant d’autres qui freinent l’élan du développement de la patrie dont se réclame la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta.

Outre la guerre devenue presque inhérente aux vécus des habitants de la partie est de la RDC, le tribalisme constitue une arme lourde utilisée par les détracteurs qui veulent coute que coute et impérativement maintenir de la situation socio-économique précaire du Congo.

De la haine tribale comme argument électoral

Alors que la jeune démocratie rd-congolaise pose ses fondations, des défis internes comme externes viennent bousculer cet élan positif. Parmi les défis internes sur lequel nous nous accentuons dans cette réflexion, il y’a le Tribalisme.

Compris globalement comme forme d’organisation sociale fondée sur la tribu, le tribalisme est un mal qui ronge la RDC depuis l’époque de Zaïre, d’ailleurs au grand mépris de Mobutu, président à l’époque qui fustigeait cette pratique aux dangers incalculables déjà en son temps.

En période électorale, le tribalisme s’érige de plus en plus comme argument, le seul qui semble compter d’ailleurs. C’est d’ailleurs les résultats de nombreuses enquêtes scientifiques qui consacrent les élections en Afrique, particulièrement en RDC comme étant tribales ou ethniques. Cette notion est utilisée, consciemment ou non, par certains acteurs politiques pour se débarrasser des adversaires en situation de non-originaire.

Aujourd’hui encore, le tribalisme fixe confortablement ses racines avec des notions modérées voire modernisées telles que la Notion des Originaires.

De père et de mère : Le débat des originaires !

La nationalité congolaise est une et indivisible. C’est l’article 10 de la Constitution qui le dit. Avant de poursuivre : « Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le

Congo (présentement la République Démocratique du Congo) à l’indépendance. »

Le rappel de cette disposition constitutionnelle se veut être la parfaite illustration de la volonté du constituant de sauvegarder l’unicité dans ETRE CONGOLAIS. En période électorale plus que dans toute autre, la question de la nationalité constitue le cercle si pas le centre des débats électoraux. Récemment encore, c’était le cas entre l’actuel président élu Félix Tshisekedi et son dauphin Moise Katumbi.

Si les élections combinées du 20 décembre sont derrière nous en ce qui concerne la présidentielle, les législatives nationales, provinciales et des conseillers municipaux, le calendrier électoral place encore des grands évènements nécessaires au bien-être de l’Etat. Dans cette catégorie figure les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs de province.

A l’approche des élections des animateurs des provinces au niveau exécutif, le tribalisme s’invite au débat non sans être accompagné d’un parfum de balkanisation. Si la loi fondamentale ne consacre pas la notion des originaires, elle soumet seulement la condition d’être congolais pour prétendre au poste de gouverneur ou vice-gouverneur.

Cependant, à l’approche de cette date fatidique où le choix s’opère au niveau des députés provinciaux, certains camps politiques placent comme argument électoral le débat non pas sur la nationalité mais sur l’appartenance à un groupe ethnique qui plus est de père et de mère.

En notre qualité d’observateur social et historien du présent, il nous parait urgent d’alerter sur le danger de cette pratique porteuse de velléités sécessionnistes tendant à créer des origines dans les origines.

Historiquement, des 26 provinces que compte la RDC, le débat des originaires fait large écho en cette année 2024. Coïncidence, année de grands enjeux sécuritaires !

D’abord, il sied ici de clarifier qui est originaire. Selon l’entendement de ses initiateurs,

Est originaire celui ou celle qui est de père et de mère tous deux ressortissants d’un groupe ethnique d’une même province.

Aujourd’hui, il suffit de suivre les discours véhiculés dans les médias en matière électorale pour voir, entendre, lire, parfois même sentir la menace de ce mélange nocif entre xénophobie et tribalisme. A croire qu’être originaire est un profil suffisant et rassurant sur la compétence de l’individu. Ce qui est on ne peut plus faux.

Felix Tshisekedi contre la notion des originaires

Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a déjà donné sa position quant au débat autour des originaires pour de postes dits de souveraineté. Pour rappel, il y’a quelques semaines, le chef de l’Etat lui-même avait affirmé sa volonté de tordre le cou à cette pratique maline des originaires à la tête des provinces. « Les gouverneurs de provinces doivent être désignés par l’Etat. Oui, par le président de la République qui représente l’Etat » avait affirmé le président de la République dans une interview face à

Christian Lusakweno pendant la campagne électorale.

Si cette proposition fait partie des réformes attendues au nouveau mandat du cinquième président de la RDC, réformes qui ne seront pas effectives dans l’immédiat, elle (proposition du président) donne tout de même le penchant du chef de l’Etat et garant du bon fonctionnement de l’institution face à la problématique des originaires.

En définitive, nous lançons dans cette réflexion une alerte quant aux menaces destructrices que regorge la notion des originaires. Il se confond tantôt à la xénophobie, au tribalisme non sans empreinte de sécession, avec toutes les conséquences connues et inconnues de ces fléaux. Le débat électoral doit rester républicain, avec des arguments non discriminatoires et favorables au renforcement de l’unité et la cohésion nationale tellement vitales en cette période où le pays fait face à l’agression rwandaise dans l’est manifestée notamment par le soutien réel de mouvements rebelles par les fils « originaires » du pays dont le dernier autoproclamé est Corneille Nangaa.

En politique, tous les coups sont permis certes ! Mais si l’on veut réellement le développement de nos provinces et in globo celui de la RDC, tout n’est pas utile.

Jonathan SIVA KAMBALE

Licencié-Agrégé en Communications sociales (Université Catholique du Congo-2021)

Chercheur en communication institutionnelle




Le Maroc souligne devant la Cour Internationale de Justice l’engagement de SM le Roi, Président du Comité Al Qods, en faveur de la cause palestinienne

Le Maroc a souligné l’engagement de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, en faveur de la cause palestinienne, dans le cadre de la procédure en cours devant la Cour Internationale de Justice (CIJ), dans l’affaire de demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.

Le Royaume, représenté par l’ambassadeur de SM le Roi à la Haye, Mohamed Basri, a pris part aux audiences de la CIJ, qui se déroulent du 19 au 29 février. Dans ce cadre, l’ambassadeur du Maroc a assisté en soutien à l’exposé oral de la Palestine, qui a eu lieu le 19 février, aux côtés de la délégation palestinienne, présidée par M. Riyad Al Maliki, ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés.

La présence du Maroc aux plaidoiries orales dans cette affaire, s’inscrit dans la continuité de l’engagement actif du Royaume dans ce dossier devant la Cour internationale. Ainsi, dans le cadre de la même affaire, le Maroc avait soumis à la CIJ un plaidoyer écrit, dont la Cour a pris dûment compte.

Dans ce plaidoyer, le Royaume du Maroc, dont le Souverain est Président du Comité Al-Qods issu de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), a réaffirmé sa détermination à “œuvrer par tous les moyens légaux à sa portée, pour protéger le statut juridique, historique, politique et spirituel de la Ville sainte, et la préserver dans sa vocation unique de ville de paix et de rencontre pour les fidèles de toutes les religions monothéistes”.

Le Royaume a réitéré, en outre, “son engagement actif en faveur du respect du droit international et de la promotion de la paix au Moyen-Orient, laquelle passe par la mise en œuvre d’une solution juste, globale et durable, fondée sur le principe des deux Etats : un Etat Palestinien indépendant sur la base des frontières du 04 juin 1967, avec Al-Qods/Jérusalem-Est comme capitale, vivant côte-à-côte avec l’Etat d’Israël, dans la paix et la sécurité et ce, conformément à la légalité internationale, aux résolutions de l’Organisation des Nations Unies, et dans le prolongement de l’Initiative arabe de paix”.

Le plaidoyer du Maroc s’est appuyé sur les principes consacrés dans “l’Appel d’Al-Qods/Jérusalem”, signé le 30 mars 2019 entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI – Amir Al Mouminine – et le Pape François. Ce document majeur souligne, notamment, qu’il est « important de préserver la Ville sainte de Jérusalem/Al-Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout, pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue. Dans ce but, doivent être conservés et promus le caractère spécifique multireligieux, la dimension spirituelle et l’identité particulière de Jérusalem/Al-Qods Acharif. Nous souhaitons, par conséquent, que dans la Ville sainte soient garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Jérusalem/Al-Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre ».

En outre, le plaidoyer du Maroc a rappelé le « consensus de la communauté internationale sur le statut juridique des colonies israéliennes implantées dans certaines parties du Territoire palestinien occupé – y compris Al-Qods/Jérusalem-Est », soulignant qu’elles « constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre impossible une solution à deux États : un Etat Palestinien indépendant et viable dans les frontières de 1967, vivant côte-à-côte avec l’Etat d’Israël, dans la paix et la sécurité ».

« Le règlement du conflit israélo-palestinien par le dialogue et la négociation, dans le respect du cadre de négociation des Nations Unies, et notamment les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité, demeure la clé de voûte pour une paix et une stabilité durables au Moyen-Orient », souligne le plaidoyer du Maroc.

« Ce dessein structure l’action du Royaume du Maroc tant sur le plan bilatéral, qu’au niveau multilatéral au sein de l’Organisation des Nations Unies – dans le cadre des travaux de l’Assemblée générale et de ses six grandes Commissions, et des groupement régionaux représentant la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique – au sein de laquelle Sa Majesté le Roi Mohammed VI exerce la présidence du Comité Al-Qods».

Enfin, le Maroc a rappelé, dans sa plaidoirie, le Message de SM le Roi à l’occasion de la célébration, en novembre 2022, de la journée internationale de la solidarité avec le peuple palestinien dans lequel le Souverain a affirmé : “Nous soulignons une fois de plus que le blocage du processus politique entre Israéliens et Palestiniens ne rend pas service à la paix que Nous souhaitons voir régner dans la région. Dans le même temps, nous encourageons tout signe positif et toute initiative louable, susceptibles de rétablir le climat de confiance et de favoriser l’amorce de négociations responsables dont l’issue serait un règlement juste, global et durable de la question palestinienne, conformément aux décisions de la légalité internationale et sur la base de la solution réaliste à deux États”.




Stéphane Séjourné : la France soutient le plan d’autonomie et souligne qu’il est temps d’avancer

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a réitéré, lundi à Rabat, le soutien “clair et constant” de son pays au plan marocain d’autonomie dans les provinces du Sud, soulignant à cet égard qu’il est temps pour la France d’avancer sur cette question.

La France a été le premier pays à soutenir le plan d’autonomie en 2007, a tenu à souligner M. Séjourné, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de leurs entretiens, ajoutant que “dans la continuité logique de cet engagement, il est temps d’avancer”.

Au-delà des positions politiques, la France avance par des actions concrètes, a-t-il dit. “La France veut aussi avancer en prenant en compte les intérêts et les besoins” en présence, notamment dans les domaines éducatif et culturel, a-t-il noté, faisant observer qu’il existe deux écoles françaises à Dakhla et Laâyoune. Il a précisé que l’Institut français a récemment déployé, en étroite collaboration avec les partenaires locaux, un centre culturel itinérant à Laâyoune, Boujdour et Dakhla qui rencontre un vif succès.

M.Séjourné a fait remarquer que la France veut également avancer en favorisant le développement économique et social dans les provinces du Sud du Royaume notamment.

“La France accompagnera le développement de cette région en appui aux efforts du Maroc dans les différents domaines”, a-t-il conclu, tout en rappelant que le Maroc a beaucoup investi dans des projets de développement au bénéfice des populations locales et en matière de formation, d’énergies renouvelables, de tourisme et d’économie bleue liée aux ressources aquatiques.




CAF C2 : Berkane tient son rang , le Stade Malien qualifié.

La 5e journée de la phase de groupes de la Coupe de la Confédération était au programme dimanche.

Aux deux qualifiés pour le quart de finale déjà connus, l’USM Alger et le Zamalek, sont venues s’ajouter trois équipes : les Libyens d’Abu Salim dans le groupe B, et la RS Berkane et le Stade Malien dans le groupe D.

Un but de Lassine Kouma a délivré les Maliens à la 90e minute contre les Congolais de Diables Noirs (1-0), qui sont pour leur part éliminés. Dans l’autre match de cette poule D, un 0-0 en Afrique du Sud contre Sekhukhune United a suffi au bonheur de Berkane, double vainqueur de la compétition et qui va renouer avec les quarts après son fiasco de la précédente édition.

Malgré sa défaite 2-1 contre le Zamalek, qui a assuré la première place du groupe B, Abu Salim est quant à lui qualifié en raison du match nul des Angolais de Sagrada Esperança contre les Guinéens de l’Académie SOAR (0-0), qui étaient déjà éliminés.

Sans conséquences pour l’USMA
Dans le groupe A, l’USM Alger a confirmé sa mauvaise passe actuelle en s’inclinant 2-1 en Libye contre Al Hilal Benghazi malgré la réduction du score de Chita. L’USMA reste néanmoins première tandis que les Egyptiens de Modern Futur et Al Hilal se livreront une véritable “finale” pour la deuxième place lors de la dernière journée.

L’incertitude est encore plus forte dans la poule C suite à la défaite 1-0 du club Africain au Ghana contre Dreams FC et à la victoire 3-2 des Nigérians de Rivers United en Angola face à l’Académica do Lobito. Dreams FC, en tête du groupe avec 3 points d’avance, le CA et Rivers United peuvent en effet tous prétendre se qualifier avant la dernière journée qui verra Rivers United recevoir Dreams FC et le CA accueillir l’Académica do Lobito dimanche prochain. Suspense !




RDC: Grâce à l’ONG Juristrale, le Congo sera doté des procédures de gestion et de stockage d’ivoire d’éléphant.

Animé par l’Organisation non gouvernementale Juristrale, partenaire de l’ICCN, un atelier pour valider un ensemble de procédures de gestion et de stockage de l’ivoire d’éléphant et autres produits de faune a été organisé ce lundi 26 février 2024 à Kinshasa.

Plusieurs experts du secteur de l’environnement dans sa diversité se sont réunis dans le but de proposer au gouvernement congolais, des outils à valider pour gérer l’ivoire d’éléphant tenant compte des normes tant nationales qu’internationales.

Le directeur général de l’institut congolais pour la conservation de la nature qui a ouvert les travaux de cet atelier, a insisté aux participants, de mener des études minutieuses pour apporter des propositions valables qui vont résoudre ce problème en RDC.

Le professeur Cléo Mashini, directeur général de l’ONG Juristrale, salut l’aboutissement heureux de ce projet qui vise à valider un ensemble de procédure de gestion de stock d’Ivoire.

“Il est bien claire que la RDC a un grand stock d’ivoire, mais malheureusement, il n’y a pas des procédures pour le gérer et le stocker pour que nous puissions nous conformer aux normes internationales. Grace à l’atelier d’aujourd’hui, nous allons valider des normes nationales pour la RDC qui vont nous permettre de mieux gérer nos stocks d’ivoire”, a déclaré le professeur Cléo Mashini, qui se dit être déterminé d’accompagner le gouvernement congolais en lui dotant des procédures de gérer ces ivoires.

Il ya lieu de signaler que la RDC sera le 15 ème pays à bénéficier de cet outil de gestion et de stockage d’ivoire.

Jomik




Opérationnalisation de l’ACOPRIM: Le DG Mika Kayembe à Kisangani pour visiter les sites dédiés à la construction des logements décents pour la population

C’est dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM) que le Directeur général de cet établissement public, M. Mika Kayemba Mukeba séjourne à Kisangani, dans la province de la Tshopo, depuis ce dimanche 26 février. Au menu de cette mission officielle de quelques jours, palper du doigt les espaces que les autorités provinciales voudraient bien mettre à sa disposition de l’ACOPRIM pour la construction des logements décents et équipements sociocommunautaires de base. Aussi, apprécier la nécessité de construire et réhabiliter des maisons du patrimoine du domaine privé de l’Etat qui sont en état de délabrement très avancé.

M. Mika Kayemba Mukeba, Directeur général de l’Agence congolaise de promotion immobilière est arrivé ce dimanche 26 février à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Il est accompagné dans cette mission officielle d’un chef de service Cartographie et du responsable de service de communication.

En effet, depuis la mise en place des responsables de l’ACOPRIM, c’est pour la première fois que cet établissement public à caractère scientifique et technique se déploie dans cette province qui a énormément des espaces à viabiliser pour le bonheur de la population.

« Je suis très ravi de fouler le sol de Kisangani, parce que nous sommes là dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM). Nous savons que le chef de l’Etat a mis en place cette agence qui a pour objectif de faire face au déficit des logements pour la population congolaise », explique le DG de l’ACOPRIM aux journalistes qui l’ont abordé à sa descente d’avion.

A en croire M. Mika Kayemba Mukeba, il est venu à Kisangani répondre à l’invitation du ministre provincial qui a en charge l’Urbanisme et Habitat. C’est lui qui va, au nom de Mme le Gouverneur qui est en mission de service à Kinshasa, faire visiter à la délégation des sites qui sont dédiés à la construction des logements dans la ville de Kisangani.

Au cours de cette mission de 7 à 8 jours, le DG de l’ACOPRIM et sa suite ne manqueront pas de visiter des sites appartenant à la Radio Télévision nationale congolaise/Antenne de la Tshopo, dans le but d’entrevoir un partenariat au bénéfice de toutes les deux parties. Preuve qu’il y a urgence de mettre en place les dispositifs et les stratégies pour doter la population boyomaise des logements décents et abordables.




DGRK : le DG Michée Musaka Mayelenkay d’ actions en actions

Le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Monsieur Michée Musaka Mayelenkay a procédé, ce  vendredi 23 février 2024, à la remise du deuxième lot des matériels de bureau et autres outils informatiques aux Directions opérationnelles et Centres des recettes de la régie financière de la capitale.

La remise de ces outils, a fait savoir la chargée de communication de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Nana Lambo, s’inscrit dans le cadre de la grande échéance du 01er février 2024, prorogée au 31 mars 2024, par arrêté de Monsieur le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Pour le DG Michée Musaka, le Haute Direction de la DGRK tient à accompagner toutes les directions dans l’accomplissement de leurs missions régaliennes qui consistent à mobiliser davantage les recettes afin de donner à l’exécutif provincial les moyens de sa politique.

A cette occasion, le DG de la DGRK a lancé un message fort aux assujettis, aux autorités politico-administratives et à tous les agents et cadres du fisc provincial.

Aux assujettis, Michée Musaka les invite à se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, a prévenu Michée Musaka, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière.

Aux autorités politico-administratives, le Patron de la DGRK, les exhorte au civisme fiscal.

Aux Cadres et Agents de la DGRK, particulièrement ceux commis à la chaîne de mobilisation des recettes, le numéro 01 de la régie financière de la capitale, rappelle que la réussite de la grande échéance dépend de leur engagement à relever les défis, à rester dévoués au travail, en effectuant correctement et loyalement les tâches leur dévolues dans la stricte observance des dispositions légales mais aussi réglementaires en la matière. Il leur demande aussi d’intensifier la campagne de sensibilisation des assujettis de porte à porte.

Le DG Michée Musaka a par ailleurs averti les Agents et Cadres de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa  :

“J’attire votre attention particulière sur l’éthique et la déontologie à observer à l’exercice de votre fonction afin d’éviter la fraude…”,.

En bon Père de famille, il a demandé au personnel de la DGRK d’en faire  bon usage.

Par la même occasion, le DG Michée MUSAKA   a annoncé  qu’il a été mis en place un Call center de la régie financière afin de permettre un contact permanent entre les assujettis et la DGRK.

Les Bénéficiaires ont eu des mots justes pour remercier le DG Michée Musaka.

“Nous sommes très contents de savoir que nous n’oeuvrons pas tout seul, de savoir que nous avons une hiérarchie qui nous accompagne”, a déclaré Mme le Directeur de la Direction  des Recettes de Ngaliema-Nord  Linda Yema Ema Mondo.

Signalons que, toujours dans le cadre de ses actions, 24 heures après, le numéro 01 de la DGRK a remis encore un nouveau groupe électrogène de 120 KVA. Une manière de permettre aux Agents et Cadres de la Direction Générale de travailler dans des bonnes conditions.

A titre de rappel, le 31 janvier 2024, le Patron de la régie financière de la capitale avait remis le premier lot des matériels de bureau et autres outils informatiques aux responsables des Directions et Centres de la DGRK.




Bunia célèbre la Journée internationale de la langue maternelle : 21 tribus de l’Ituri rivalisent d’ardeurs culturelles pour leurs 18 langues maternelles

Il y a cinq  jours , le 21 février 2024 à Bunia, l’Université Shalom de Bunia et le centre international de la traduction biblique commémoraient comme toute la communauté internationale chaque 21 février, la journée internationale de la langue maternelle. Véhicule de la culture, l’occasion était donc donnée  à chacune des dix-huit (18) langues utilisées par les 21 communautés de l’Ituri de s’exprimer pour qu’elles se sentent acceptées par les autres, afin d’éviter la disparition des langues et des cultures, apprend-on  de Blaise Wathum, un journaliste dans le chef- lieu  de la province de l’Ituri issue de la grande Province Orientale démembrée, et située dans l’extrême nord-est de la RDC.

 

Bien que sous état de siège à la suite de l’insécurité dans la partie orientale de la République démocratique du Congo souvent attisé par des conflits interethniques, les ituriens ont mis à profit la célébration de la journée internationale de la langue maternelle le 21 février 2024, pour resserrer les liens entre communautés par la culture.

Pour le professeur et traducteur de la bible Bagamba Arali, il faut standardiser les langues pour leur sauvegarde.

«la standardisation des langues signifie que le spécialiste puisse étudier et établir le nombre de dialectes de la langue et à la fin de cette étude, on désigne à la communauté la variété la mieux et la plus comprise et c’est cette variété là qu’il faut écrire. Alors, une fois la langue est écrite, maintenant, on peut conserver les connaissances que la communauté a développé au fil des ans, on ne sait pas combien de milliers d’années. Ce qu’il faut aujourd’hui, ce que nous puissions emmener les langues vers l’écrit, parce que maintenant nos enfants ne passent plus de temps avec nous à la maison, les enfants sont à l’école, mais, il faut arriver aussi à faire passer le message de l’oral à l’écrit» a déclaré le Professeur Bagamba cité par Blaise Wathum.

« chaque communauté a d’abord une langue en Ituri et ces langues doivent être protégées comme toutes les autres langues et nous avons compris que par rapport aux enseignements qu’on nous enseigne dans des écoles, on nous enseigne l’anglais, la langue française alors que nous avons nos langues maternelles. Nous pensons que c’est un moment opportun pour que les communautés comprennent que leurs langues aussi sont importantes pour véhiculer les messages, les pensées dans les communautés. Toutes les communautés doivent prendre conscience pour la protection de leurs langues maternelles. Il n’y a pas une langue qui soit supérieure à l’autre. Nos langues sont beaucoup plus importantes dans nos communautés. Nous sommes dans l’intérêt d’apprendre à nos enfants nos langues maternelles» a expliqué Michel META.

Douglas Boom, chercheur en linguistique au Centre de Traduction Biblique de Bunia précise que «la langue maternelle marque une identité intime, et sa perte risque de déclencher une crise chez chacun dans chacune des communautés. Cette langue véhicule les connaissances essentielles liées aux patrimoines culturels.»

Quelques communautés de l’Ituri dont Ndoo, Alur, Hema, Kakwa, Lendu, ont célèbré cette journée à travers des scénettes pour exprimer les valeurs culturelles.

Rappelons que la journée internationale de la langue maternelle a été instituée par les Nations-Unies en 1999.

Willy Makumi Motosia