Formation du gouvernement en RDC: L’UDPS/Tshisekedi réclame la primature et le perchoir de l’Assemblée nationale

Reçue par l’Informateur Augustin Kabuya dans le cadre des consultations initiées depuis déjà une semaine, la délégation de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS Thsisekedi a été

Conduite par le Secrétaire Général Adjoint Deo Bizibu Balola, le jeudi le 22 février 2024 à Hilton Hôtel.

Première force politique à l’Assemblée nationale, l’Udps accepte de verser ses 70 députés dans la majorité présidentielle au sein du parlement. Le parti présidentiel a également signé l’acte d’engagement pour officialiser son appartenance à la majorité présidentielle.

 

“Nous avons affirmé, notre appartenance à la majorité parlementaire qui est en train d’être constituée.

Avec ses 70 députés nationaux et ses 103 députés provinciaux, sans compter les sièges obtenus par ses mosaïques, l’UDPS est, comme vous le savez, la première force politique du pays”, a déclaré le SGA Deo Bizibu, qui salue le travail combien louable qu’abat l’Informateur.

 

“De nos entretiens avec l’Informateur, nous nous sommes rendus compte que le travail est très avancé et probablement dans une semaine, l’Informateur pourrait remettre son travail auprès du Président de la République afin qu’il procède à la nomination d’un Premier ministre conformément à son pouvoir discrétionnaire”, soutient-il.

 

Devant la presse au sortir des consultations, le numéro 2 de l’Udps a émis le vœu de voir son parti prendre la tête de l’exécutif national et le perchoir de l’Assemblée nationale au regard de sa force politique et de son apport consistant au sein de la majorité présidentielle.

 

Jomik




Homme de mains de Cécile Tshiyombo, Ornes Kilombo se répand sur les frasques de la SG du SYECO 

Témoin oculaire des actes de manipulation et de politisation du Syndicat des Enseignants du Congo, SYECO, par sa Secrétaire générale, Mme Cécile Tshiyombo, Ornes Kilombo, Assistant de cette dernière a dans une déclaration faite ce samedi 24 février, annoncé officiellement sa démission de ce mouvement syndical des enseignants et de son poste d’Assistant du SG.

Des convenances pas très personnelles, puisque l’ancien Assistant de la Secrétaire générale en charge de la communication a fait savoir que cette décision est motivée par l’incivisme dont fait preuve son ancienne cheffe qui brille par les règlements de compte, le népotisme, la manipulation et la politisation de ce mouvement syndical au détriment des intérêts des enseignants.

“Je ne peux pas être là pour servir les intérêts personnels, mais plutôt pour l’intérêt des enseignants. Cependant, la Secrétaire générale est là pour des règlements de compte, pour servir ses enfants plutôt que de servir les enseignants ” a déclaré Ornes Kilombo avant de se répandre sur les méfaits de la Secrétaire générale à qui il demandé de se choisir un parti politique pour mieux s’exprimer au lieu de politiser le syndicalisme, de surcroit ce mouvement pionnier des syndicats de l’EPST.

Après s’être répandu sur les frasques de son ancienne cheffe, notamment sa complicité avec certaines institutions de la République pour combattre le Ministre ainsi que les autres services de l’EPST, Ornés Kilombo n’a pas manqué de se repentir de son implication et appelle ses frères syndicalistes à rejoindre le camps de la raison dans le but de sauvegarder les acquis du sous-secteur-secteur obtenus grâce au management du Ministre Tony Mwaba Kazadi sous la conduite du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.




Au nom Sama Lukonde : Tony Mwaba lance les travaux de la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical des syndicats de l’EPST

Il s’est ouvert ce samedi 24 février 2024, les travaux de la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical au Village Venus, dans la commune de la N’sele à Kinshasa.

Au nom du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le professeur Tony Mwaba Kazadi a ouvert ces assises qui visent, notamment, l’évaluation à mi-parcours des engagements pris entre les deux parties, dans le cadre du dialogue permanent avec les syndicats; lequel voulu par le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui a fait de la gratuité de l’enseignement son cheval de bataille durant son premier quinquennat.

Dans sa prise de parole, le ministre Tony Mwaba Kazadi a circonscrit la raison de ces assises tout en soulignant les attentes de toutes les parties.

“Nous avons donc pris l’initiative de nous réunir, de vous inviter, pour que nous puissions voir ensemble, dans le cadre des allocations budgétaires 2024, quelle est l’enveloppe qui a été réservée à notre sous-secteur de l’EPST. Et dans cette enveloppe, quelle est la rubrique qui a été réservée particulièrement à l’enseignant. Voilà la grande préoccupation qui nous réunit ici”, a-t-il dit avant d’ajouter : “Et lorsqu’on saura ce qu’il nous a été accordé dans le cadre des allocations budgétaires exercice 2024, nous allons maintenant, d’autre part, voir du côté engagements que le Gouvernement a pris envers le banc syndical, qu’est-ce qui a été convenu, qu’est-ce qui a été réalisé jusqu’ici et qu’est-ce qui reste à faire”, a conclu le professeur Tony Mwaba Kazadi lors de cette ouverture.

Première à prendre la parole, Mme le Directeur Liyandya Lokese Ludovic, Secrétaire général a.i, a indiqué que depuis l’avènement du Président Félix Tshisekedi, l’éducation des enfants est au centre de sa politique et au cœur de ses préoccupations quotidiennes. Poursuivant son speech, le Secrétaire général a.i a souligné que c’est dans ce cadre que le professeur Tony Mwaba Kazadi a, dans le respect de la Loi-cadre, instauré un dialogue permanent avec les partenaires pour une gestion efficace de cette réforme.

Parlant au nom de l’Intersyndicale de l’EPST, M. Godefroid Matondo a salué la tenue régulière de ces assises tout en rappelant les engagements pris par le Gouvernement lors des dernières assises, lesquels n’ont pas été respectés comme il fallait.

Saluant la bonne volonté des enseignants de poursuivre les enseignements malgré cette déconvenue, le porte-parole de l’Intersyndicale a mis en garde l’employeur congolais et menace d’appeler à la grève générale si au terme de ces assises leurs attentes ne trouvaient pas solutions.

Il sied de noter que ces assises vont aller jusqu’au 29 février 2024.




PALU:Didier Mazenga commémore le 5 ans de la disparition du chef du parti Antoine Gizenga dans sa résidence à Buma

24 février 2019-24 février 2024, cela fait exactement 5 ans jour pour jour depuis que disparaissait Antoine Gizenga initiateur du Parti Lumumbiste Unifié à Kinshasa.

La résidence du défunt Gizenga Mfunji située dans la commune de la Nsele à Buma a servi de cadre à cette célébration avec tous les militants et militantes du parti.

Né le 05 octobre 1925, Antoine Gizenga était décédé à l’âge de 94 ans. Plusieurs invités, chefs coutumiers et différentes personnalités ont rendu un vibrant hommage à celui qui a lutté à la première heure pour réclamer la démocratie en République Démocratique du Congo.

 

Didier Mazenga Mukanzu, secrétaire général et chef du parti a salué dès son arrivée la veuve Gizenga, Anne Mbuba qui a lutté au côté de son mari depuis des années pour la démocratie en RDC.

Rappelons que Antoine Gizenga fut un homme d’État congolais qui a occupé le poste de premier ministre de 2006 à 2008.

 

Jomik




Guerre dans l’Est : Les USA coupent toute assistance militaire au Rwanda et s’engagent à rétablir la confiance avec la RDC.

Les États-Unis d’Amérique décident d’arrêter leur assistance militaire au Rwanda. L’annonce a été faite le vendredi 23 février par son ambassadrice en poste en RDC à l’issue de son séjour de 72 heures à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Cette décision entre dans le cadre de la pression sur le Rwanda pour le contraindre à mettre fin à son appui aux rebelles du M23 qui agresse la RDC

« Nous avons arrêté l’assistance militaire au Rwanda. Les Etats-Unis ne soutiennent pas l’armée rwandaise, nous ne lui fournissons pas d’armes ni d’équipements », a-t-elle affirmé.

Lucy Tamlyn a aussi souligné que son pays est engagé sur la voie de renouer une franche collaboration avec Kinshasa.

‹‹ nous travaillons aussi avec la RDC pour rétablir la confiance et au rétablissement de l’harmonie entre la RDC et le Rwanda, deux pays de la région des Grands lacs, dont les rapports se sont détériorés depuis un bon moment››

Les USA réitèrent également son souhait de voir la RDC et le Rwanda fournir les efforts pour rétablir la confiance entre eux.

 

Osk




Affaires fraude électorale: convoqué, puis auditionné, Charles Mbutamuntu rentre en homme libre 

Le ministre provincial de l’éducation à Kinshasa, Charles Mbutamuntu Lwanga, a été convoqué par le parquet général près la Cour de cassation, où il a été auditionné pendant quelques heures.

Des sources proches du secrétaire général de l’ACP signalent que malgré les allégations de la centrale électorale, aucune preuve matérielle n’a été mise à la disposition de la justice pour attester ce qui lui était reproché.

“Faute de preuves matérielles, Charles Mbutamuntu est rentré chez lui en homme libre après son audition par la justice”, a signalé l’un des cadres de l’ACP son parti politique.

“Tout comme notre autorité morale, le SG Charles Mbutamuntu est victime d’un harcèlement politique. Il est clair que lorsqu’on veut atteindre Gentiny Ngobila, il faut aussi déstabiliser les forces à ses côtés”, renchérit la source.

Pour rappel, Charles Mbutamuntu a été accusé de bourrage d’urnes et de détention illégale des dispositifs électroniques de vite, DEV. Il a été invalidé par la CENI pour fraude électorale lors des élections combinées du 20 décembre 2023.

Leader incontournable dans la commune de Ngaba, Charles Mbutamuntu a une forte base non seulement de sa fondation, mais aussi de ses actions sociales menées dans cette municipalité.

 

 

Jomik




Esprit scientifique et esprit idéologique 

L’esprit scientifique est fondamentalement objectif. Il tient à satisfaire les besoins et les intérêts généraux. En évitant le plus possible la discrimination.

L’esprit idéologique est généralement fondé sur la promotion et la défense des besoins et des intérêts d’une classe sociale déterminée. Il est foncièrement égocentrique, donc sentimental.

Tous les deux esprits, scientifique et idéologique, sont nécessaires à la marche de la société. Cependant, pour mieux faire avancer la société, on devrait s’attacher le plus possible à l’esprit scientifique qu’à l’esprit idéologique.

Musée Santini Be-Lasayon




Sauve qui peut à l’EPST, la mission IGF-Cour des comptes débute ce lundi

Les choses sérieuses commencent dans le dossier du scan de la gestion des fonds publics alloués à la Direction Nationale de Contrôle de la Paie des Enseignants DINACOPE, l’ex-SECOPE, au Ministère de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique.

Pour rappel, c’est la présidence de la République qui a spécialement mandaté cette mission conjointe peu ordinaire aux fins d’y voir clair dans la gestion des finances publiques au Ministère portant l’exécution du processus de la gratuité de l’enseignement.

Après les multiples tirs croisés via médias et réseaux sociaux, l’heure des 4 vérités commence et l’opinion suit à la loupe ce dossier qui aura fait couler encre et salive tant dans les rédactions que dans les QG politiques.

En effet, une équipe musclée de 12 personnes sans compter les Inspecteurs Judiciaires descendra à la DINACOPE dès les bonnes heures de ce lundi 26 février pour s’atteler à la tâche confiée par le Président de la République à travers son Directeur de cabinet Guylain Nyembo.

Si du côté des inspecteurs, c’est l’excitation de plonger les regards dans la comptabilité de l’Ex-SECOPE, les échos de l’EPST font état d’une semaine sauve qui peut où plusieurs cadres risquent de débuter un cycle d’indisponibilité pour des raisons variées.




Traque des rebelles ADF en ituri : les FARDC neutralisent deux terroristes et récupèrent quelques armes de guerre à Mambasa.

Deux terroristes islamistes MTM/ISCAP ont été neutralisés, une arme de guerre de type AK-47 récupérée, tel est le bilan d’un affrontement le jeudi 22 février 2024 entre les forces armées de la république démocratique du Congo et les terroristes ADF.

Les combats se sont déroulés à l’Est de la localité MAKUMU, groupement BANGOLE, chefferie BABILA BABOMBI dans le territoire de MAMBASA.

Le porte-parole des opérations sokola 1 Grand Nord précise qu’une accalmie règne actuellement dans cette partie.

Le capitaine Anthony Mwalushay rassure que la situation est sous contrôle des FARDC, qui continuent les opérations de patrouilles contre non seulement les terroristes islamistes MTM/ISCAP, mais aussi contre quelques combattants Maimai du mouvement KYANDENGA, à la base des représailles contre la population civile. Situation à la base de l’arrestation de leur chef KAMBALLE MATABISHI alias Prof.

 

Osée kalombo




11e anniversaire de l’accord cadre d’Addis-Abeba: Julien Paluku propose sa revisitation pour incorporer les engagements du Rwanda et de l’Ouganda

A l’occasion du 11ème anniversaire de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, témoin de la signature de cet instrument et ancien Gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans préconise la revisitation de cet accord pour qu’il y ait aussi des obligations pour le Rwanda et l’Ouganda dans sa mise en œuvre.

La République Démocratique du Congo doit avoir une équipe de négociateurs permanents pour ne pas être victime d’un piège quelconque, ajoute Julien Paluku Kahongya.

L’Ancien Gouverneur du Nord-Kivu l’a dit ce jeudi à Kinshasa au cours de la conférence-débat sur le 11e anniversaire de la signature de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba sous le thème : “Défis et perspectives : pour quelles solutions courageuses et durables?” organisée par la Dynamique Communautaire pour la Cohésion Sociale et le Développement (DYCOD-RDC).

« C’est l’accord pour la paix, sécurisation et coopération entre la Rdc et les pays de la région. Lorsque vous voyez cet accord qui n’est pas le premier, vous allez vous rendre compte que la Rdc est un pays d’accords », dit-il.

Et de poursuivre, en 1999, nous avons l’accord de Lusaka, l’accord de Sun City en 2002, le pacte sur la stabilité, la stabilité et la paix dans la région des grands lacs en 2006 ; le communiqué conjoint de Nairobi, l’accord de Nguruntoto en Tanzanie entre la Rdc et l’Ouganda en 2007, la conférence de Goma pour aboutir un accord de paix et de sécurité dans les provinces de l’Est, l’accord entre le gouvernement et le CNCP M23 mars 2009, la signature de l’accord-cadre sur la paix, la sécurité et la coopération à Addis-Abeba.

Pour le ministre, cet accord est né après la création du M23 en 2012. Il commence la guerre jusqu’à prendre la ville de Goma en 2012. C’est comme ça que la communauté internationale estime que la guerre a perdurée et qu’il faut un accord entre les Etats qui sont les acteurs dans cette guerre.

Il est signé le 24 février 2013, mais la communauté internationale estime qu’on ne doit pas seulement s’arrêter à signer, il faut une contrainte. C’est ainsi que l’on créera une brigade d’intervention avec un mandat offensif comme un instrument de mise en œuvre de l’accord pour surveiller tout celui qui en va pas le respecter. C’est en 20123 que l’on commence la guerre.

Le piège

Julien Paluku a trouvé anormal que ça ne soit que la Rdc qui prend trois engagements de l’accord, pendant que le Rwanda et l’Ouganda, rien. C’est alors qu’il dira qu’il y a un piège. « Il n’y a que la Rdc qui est citée et le Rwanda se trouve parmi les pays de la région. On a empêché le Rwanda et l’Ouganda d’avoir des engagements expressément dits dans l’accord », précise-t-il.

L’accord dit, la Rdc doit faire des efforts dans le cadre de la décentralisation. Mais qu’est-ce que la décentralisation vient faire dans l’accord ? On parle de l’exploitation des ressources naturelles ? Il y a eu des choses qu’on a caché que seuls ceux qui l’avaient élaboré peuvent nous dire ce qu’il en est. Peut-être qu’on peut comprendre aujourd’hui avec la signature d’une chaine de valeur au Rwanda !

Ce sont des questions que les Congolais n’analysent pas à fond, pensant que la crise de l’Est c’est pour les gens de l’Est. On ne devrait pas voir le conflit de l’Est comme une question sectorielle. La crise qui se passe à l’Est a embrasé l’ensemble de la République. Pourquoi il n’y a pas des engagements pour d’autres pays de la région ?

Nous pensons que cet accord est un instrument qui nous a aidés à stabiliser la situation. Il faut réfléchir pour qu’il y ait des obligations pour des Etats cités par les rapports des Nations unies. On doit revisiter l’accord-cadre pour que les engagements du Rwanda et de l’Ouganda soient dits et de cette manière, nous pouvons évaluer les engagements des uns et des autres.