Six individus dont Willy Ngoma sur la liste des sanctions des Nations Unies

Le 20 février 2024, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 a approuvé l’ajout des noms ci-après à sa liste relative aux sanctions concernant les personnes et entités visées par les mesures imposées par le Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Il s’agit de Apollinaire Hakizimana ((FDLR-FOCA), Ahmad Mahmood (ADF), Michel  Rukunda (commandant et dirigeant militaire du groupe armé Twigwaneho), Mohamed  Ali Nkalubo (ADF), William Amuri Yakutumba (fondateur et dirigeant de Maï-Maï Yakutumba), et Willy Ngoma (commandant et porte-parole militaire du M23). Au-delà de ces excroissances  ou mini-fretins, les Congolais souhaitent que les sanctions du Conseil de sécurité touchent les donneurs d’ordre et d’autres fournisseurs d’armes qui volent et pillent les richesses du sol et du sous-sol de la Rdc.

Yakutumba

Le premier sur la liste, c’est Apollinaire Hakizimana,  général de corps d’armée et commissaire à la défense des Forces démocratiques de libération du Rwanda – Forces combattantes abacunguzi (FDLR-FOCA). Il appartient à la direction politique ou militaire de groupes armés étrangers opérant en République démocratique du Congo qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes  ; prépare, donne l’ordre de commettre ou commet en République démocratique du Congo des actes qui constituent des violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits ou des violations du droit international humanitaire, selon le cas, notamment des actes dirigés contre des civils, y compris des meurtres et mutilations, des viols et d’autres violences sexuelles, des enlèvements, des déplacements forcés et des attaques contre des écoles et des hôpitaux; agit au nom ou sur instruction d’une personne ou d’une entité désignée ou agit au nom ou sur instruction d’une entité qui appartient à une personne désignée ou qu’elle contrôle. En tant que dirigeant militaire des FDLR, Apollinaire Hakizimana participe à la promotion des activités de ce groupe armé et les appuie.

Le 2ème sur la liste des sanctions, c’est Ahmad Mahmood Hassan. Il est  général de corps d’armée et haut dirigeant des Forces démocratiques alliées (ADF). Il appartient à la direction politique ou militaire de groupes armés étrangers opérant en République démocratique du Congo qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes ; prépare, donne l’ordre de commettre ou commet en République démocratique du Congo des actes qui constituent des violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits ou des violations du droit international humanitaire, selon le cas, notamment des actes dirigés contre des civils, y compris des meurtres et mutilations, des viols et d’autres violences sexuelles, des enlèvements, des déplacements forcés et des attaques contre des écoles et des hôpitaux; agit au nom ou sur instruction d’une personne ou d’une entité désignée ou agit au nom ou sur instruction d’une entité qui appartient à une personne désignée ou qu’elle contrôle; participe à la production, à la fabrication ou à l’utilisation d’engins explosifs improvisés en République démocratique du Congo ou à la commission ou à la préparation d’attaques aux engins explosifs improvisés en République démocratique du Congo ou commandite de telles attaques, s’en rend complice, y prend part ou les appuie de quelque manière que ce soit.

 

Michel Rukunda est 3ème sur la liste. Il est commandant et dirigeant militaire du groupe armé Twigwaneho.

Il appartient à la direction politique ou militaire de milices congolaises, dont celles qui reçoivent un appui venant de l’extérieur de la République démocratique du Congo, qui font obstacle à la participation de leurs combattants aux opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration; recrute ou utilise des enfants pour le conflit armé en République démocratique du Congo, en violation du droit international applicable ; prépare, donne l’ordre de commettre ou commet en République démocratique du Congo des actes qui constituent des violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits ou des violations du droit international humanitaire, selon le cas, notamment des actes dirigés contre des civils, y compris des meurtres et mutilations, des viols et d’autres violences sexuelles, des enlèvements, des déplacements forcés et des attaques contre des écoles et des hôpitaux; agit au nom ou sur instruction d’une personne ou d’une entité désignée ou agit au nom ou sur instruction d’une entité qui appartient à une personne désignée ou qu’elle contrôle. En tant que dirigeant militaire d’une milice armée congolaise, Michel Rukunda participe à la promotion des activités de cette milice et les appuie.

4ème sur la liste, Mohamed Ali Nkalubo est un haut dirigeant des Forces démocratiques alliées (ADF) chargé des opérations, de l’organisation et de l’appui, ainsi que de la communication et de la propagande. Il appartient à la direction politique ou militaire de groupes armés étrangers opérant en République démocratique du Congo qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes; recrute ou utilise des enfants pour le conflit armé en République démocratique du Congo, en violation du droit international applicable ; prépare, donne l’ordre de commettre ou commet en République démocratique du Congo des actes qui constituent des violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits ou des violations du droit international humanitaire, selon le cas, notamment des actes dirigés contre des civils, y compris des meurtres et mutilations, des viols et d’autres violences sexuelles, des enlèvements, des déplacements forcés et des attaques contre des écoles et des hôpitaux; agit au nom ou sur instruction d’une personne ou d’une entité désignée ou agit au nom ou sur instruction d’une entité qui appartient à une personne désignée ou qu’elle contrôle. En tant que dirigeant des ADF (CDe.001), Mohamed Ali Nkalubo participe à la promotion des activités de ce groupe armé et les appuie. Il assure par ailleurs le commandement et le contrôle effectifs des combattants du groupe.

William Amuri Yakutumba est 5ème sur la liste. Il est secrétaire général et dirigeant de la Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo (jusqu’en février 2023), fondateur et dirigeant de Maï-Maï Yakutumba. Il appartient à la direction politique ou militaire de milices congolaises, dont celles qui reçoivent un appui venant de l’extérieur de la République démocratique du Congo, qui font obstacle à la participation de leurs combattants aux opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration; recrute ou utilise des enfants pour le conflit armé en République démocratique du Congo, en violation du droit international applicable; prépare, donne l’ordre de commettre ou commet en République démocratique du Congo des actes qui constituent des violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits ou des violations du droit international humanitaire, selon le cas, notamment des actes dirigés contre des civils, y compris des meurtres et mutilations, des viols et d’autres violences sexuelles, des enlèvements, des déplacements forcés et des attaques contre des écoles et des hôpitaux; apporte son concours à des personnes ou entités, y compris des groupes armés ou des réseaux criminels, qui prennent part à des activités déstabilisatrices en République démocratique du Congo en se livrant à l’exploitation ou au commerce illicites de ressources naturelles, dont l’or ainsi que les espèces sauvages et les produits qui en sont issus. En tant que dirigeant de Maï-Maï Yakutumba, l’une des plus grandes milices de la Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo, William Amuri Yakutumba participe à la planification, à la promotion et à l’appui des activités de la milice. Il assure par ailleurs le commandement et le contrôle effectifs des combattants de cette milice.

Dernier sur la liste, Willy Ngoma est commandant et porte-parole militaire du M23. Il appartient à la direction politique ou militaire de milices congolaises, dont celles qui reçoivent un appui venant de l’extérieur de la République démocratique du Congo, qui font obstacle à la participation de leurs combattants aux opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration; prépare, donne l’ordre de commettre ou commet en République démocratique du Congo des actes qui constituent des violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits ou des violations du droit international humanitaire, selon le cas, notamment des actes dirigés contre des civils, y compris des meurtres et mutilations, des viols et d’autres violences sexuelles, des enlèvements, des déplacements forcés et des attaques contre des écoles et des hôpitaux; agit au nom ou sur instruction d’une personne ou d’une entité désignée ou agit au nom ou sur instruction d’une entité qui appartient à une personne désignée ou qu’elle contrôle. En tant que dirigeant du M23 (CDe.006), Willy Ngoma participe à la promotion des activités de ce groupe armé et les appuie.

JMNK




L’Ambassadeur Zénon Mukongo Ngay recadre le représentant du Rwanda au Conseil de sécurité « Ce n’est pas à Kagame de protéger les tutsi congolais »

Dans sa réplique à l’intervention du Rwanda devant le Conseil de sécurité à l’ONU, lors de sa 9553e séance qui s’est tenue le 20 février 2024, le représentant permanent  de la République  démocratique du Congo à l’ONU, Ambassadeur Zénon Mukongo Ngay  a recadré le représentant du Rwanda qui, dans un discours belliqueux et mensonger , versait dans des justifications  mensongers sur la protection des tutsi  congolais  en RDC, leur pays. De son côté, la communauté tutsie congolaise à travers une correspondance datée du 18 février 2024, adressée au gouverneur de la Ville-province de Kinshasa, annonce que les tutsis habitant Kinshasa seront dans la rue ce jeudi 22février 2024 pour dénoncer et montrer à la face du monde leur indignation par rapport aux mensonges du Rwanda, pays agresseur,  sous le nom de la communauté tutsi congolaise.

Le Conseil de sécurité s’est réuni ce 20 février 2024, à la demande de la France,  pour se pencher sur les crises sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC, où les combats s’intensifient entre FARDC et groupes armés terroristes soutenus par le Rwanda principalement l’unité spéciale de l’armée rwandaise du M23/RDF.

La dite crise s’intensifie précisément dans la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda, où les combats s’intensifient entre le Mouvement du 23 mars (M23) d’un côté, et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ainsi que les résistants patriotes Wazalendo. La situation est tout particulièrement inquiétante autour de Sake et Goma, où les combats se sont intensifiés depuis l’expiration du cessez-le-feu le 28 décembre 2024.

«  Vous n’avez aucun droit de prétendre régler les problèmes tribaux chez nous, en traversant nos frontières.  Nous ne vous le permettrons jamais car les problèmes des Tutsis congolais seront réglés au Congo par les Congolais», a recadrer Zénon Mukongo Ngay. Le représentant de la RDC au Conseil de sécurité  qui n’a pas manqué de relever que le Rwanda qui n’a que 2 ou 3 tribus, qui vit dans des conflits ethnique où la minorité tutsi s’impose et domine la majorité hutu (bantous),  ne doit pas transplanter leur conflit inter ethnique en RDC oùsles 450 tribus vivent en harmonie.

Dans son intervention devant la Conseil de sécurité, le représentant du Rwanda prétend craindre un génocide contre les congolais tutsi dans leur pays la RDC. « Nous avons tous peur d’un génocide.  Mais n’oublions pas que le génocide de 1994 a été perpétré au Rwanda par des Rwandais. Alors que le Rwanda a deux ou peut-être trois tribus, la RDC en compte 450 qui vivent ensemble pacifiquement. Vous n’avez aucun droit de prétendre régler les problèmes tribaux chez nous, en traversant nos frontières.  Nous ne vous le permettrons jamais car les problèmes des Tutsis congolais seront réglés au Congo par les Congolais»

Le Rwanda, par son représentant, affirmait avoir peur d’une certaine rhétorique. Pour justifier son invasion de la RDC où « il perpétue depuis 30 ans un holocauste », selon des rapports du même Conseil de sécurité devant lequel il s’adressait ce 20 février 2024.  « Vous envahissez votre voisin avec des troupes armées de lance-roquettes et de lance-missiles et vous avez peur d’une simple rhétorique?  Commencez par retirer vos troupes de la RDC et vous ne craindrez plus la rhétorique! »,  a répliqué Zénon Mukongo au rwandais. Ce dernier accuse plutôt le Rwanda de se servir, depuis 1996, de l’alibi ethnique pour venir exploiter les mines stratégiques congolaises.  « Quittez le territoire congolais.  Vous vous êtes assez enrichis comme ça.  Ça suffit. Chaque chose a une fin! » a conclu le représentant congolais.

Par sa haine du hutu (bantou), Kagame perpétue le génocide au Congo sous alibi de protéger les tutsi

Bien que le Rwanda prétende craindre un génocide contre les congolais, c’est ce que fait exactement Kagame depuis 30 ans, l’extermination des bantous congolais spécifiquement ‘non rwandophones’ et procède au remplacement des populations par des ‘rwandophones’ venus du Rwanda. Tout cela par sa haine du hutu, ‘bantou’, qu’il pourchasse jusqu’à la RDC voisin pays majoritairement ‘bantou’ », déplore le Directeur de Communication du ‘’Réseau EKOKI, INATOSHA’’ un mouvement de pression qui milite pour la fin des atrocités dans la partie est de la RDC.

Quant à la représentante spéciale du Secrétaire général en RDC, Mme Bintou Keita, elle a fait état de nombreux pics de violences  dans le Nord-Kivu et des défis auxquels la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), qu’elle dirige, est actuellement confrontée.  La situation semble tout particulièrement inquiétante autour de Sake et Goma, où les combats se sont intensifiés depuis l’expiration du cessez-le-feu le 28 décembre 2024.

La recrudescence des atrocités perpétrées par le M23 a entraîné de nouveaux déplacements massifs  de populations, y compris vers la province voisine du Sud-Kivu. Bitou  Keita a décrit une situation humanitaire « désastreuse » à Goma, où vivent 2 millions de personnes, et où « des sites de déplacés ont été pris pour cible », par l’agresseur rwandais.  Et d’ajouter, « Plus de 400 000 personnes ont désormais trouvé refuge dans la ville, dont 65 000 au cours des deux dernières semaines, provoquant  une hausse spectaculaire des cas de choléra  en raison du manque d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement adéquat ».

Pour contrer et repoussé ces envahisseurs rwandais, un redéploiement des FARDC, a débuté pour combler le  « vide sécuritaire » dans certains territoires du Nord-Kivu qui a attiré de nouveaux combattants du Sud-Kivu où les forces de l’EAC devaient quitter. Ce que le Rwanda qualifie de ‘rhétorique qui fait craindre un génocide’ c’est lorsque la RDC se défend  contre l’armée rwandaise sous masque de M23, s’adonne à  des violations graves des droits humains.  La Cheffe de la MONUSCO a parlé « d’exécutions sommaires, de blessures, d’enlèvements, d’appropriations et de destructions de biens, de déplacements forcés » ainsi que de violences sexuelles et a pointé du doigt de nombreux groupes et milices, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui est un groupe armé rwandais, et le M23 soutenus par le Rwanda qui, toujours d’après Mme Keita, « procèdent au recrutement d’enfants soldats dans les villages placés sous son contrôle ». Ainsi, le Rwanda, avec l’appui occulte des puissances internationales et par la haine du bantou (hutu) continue à perpétuer le génocide des congolais tout en prétendant craindre le génocide des ‘congolais’ …tutsi.

Plus de 150 civils tués par le M23/RDF depuis novembre 2023

Dans ses déclarations par visioconférence,  lors de son intervention mardi 20 février 2024 devant les membres du Conseil de sécurité, Bintou Keita rapporte « qu’au moins 150 civils ont perdu la vie, dont 77 en janvier 2024 »,  par le fait de l’unité spéciale de l’armée rwandaise le M23/RDF. « C’est ce même gouvernement qui prétend  craindre le génocide des congolais », déplore un observateur qui  fustige l’hypocrisie rwandaise.

Les violents  affrontements entre les FARDC et l’unité spéciale de l’armée rwandaise  M23/RDF, ont provoqué le déplacement de milliers de civils, dont  des femmes, des enfants et d’autres personnes vulnérables.  Entre temps, le  M23/RDF continue de forcer les déplacés à retourner dans les villages des zones sous son contrôle, ainsi que des cas de recrutement et d’utilisation d’enfants comme soldats dans les territoires de Masisi et de Rutshuru. La motivation n’est pas humanitaire mais juste pour s’en servir comme de bouclier humain contre les frappes aériennes des FARDC.

Willy Makumi Motosia




Tirs contre Alingete : Coup d’épée dans l’eau des usines à fake news

Depuis qu’il a été nommé Inspecteur Général des Finances par le Président Félix Tshisekedi, Jules Alingete a fait de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics sa priorité. Avec son équipe de l’IGF, il a mené plusieurs enquêtes et audits qui ont révélé des scandales financiers impliquant des personnalités politiques et économiques du pays. Il a ainsi contribué à la récupération de plusieurs millions de dollars au profit du Trésor public et à la sanction de plusieurs agents véreux.

Mais cette croisade contre les prédateurs des finances publiques n’est pas du goût de tout le monde. Certains de ces prédateurs, qui se sentent menacés par le travail d’Alingete, ont décidé de recourir à la désinformation et à la diffamation pour tenter de le discréditer et de le déstabiliser. Ils ont ainsi créé des usines à fake news, qui produisent et diffusent des documents falsifiés, des rumeurs infondées et des accusations mensongères contre l’Inspecteur Général des Finances.

Un exemple récent de cette campagne de dénigrement est une série de tweets et posts réseaux sociaux de ces dernières 24 heures tantot disant que Jules Alingete a touché des pots de vin, tantôt l’accusant de tous les péchés d’Israël… avec des documents bandits  comme preuves ‘’ ‘’ irréfutables.

Mais une analyse rapide de ces documents révèle qu’il s’agit de faux grossiers, truffés d’incohérences et d’erreurs. Par exemple, les dates, les signatures, les logos et les montants ne correspondent pas à la réalité. Les documents sont également mal rédigés, avec des fautes d’orthographe et de syntaxe. Il est évident que ces documents ont été fabriqués de toutes pièces par des amateurs, qui n’ont aucune connaissance du fonctionnement du système financier.

Face à cette tentative de manipulation, Jules Alingete n’a pas tardé à réagir. Sur son compte Twitter, il a dénoncé l’industrie des fake news, qui cherche à le salir et à entraver sa mission. ‘’ #RDC Rien alors rien ne pourra briser notre détermination à lutter contre les antivaleurs dans la gestion publique ‘’, a-t-il affirmé. D’un autre côté, il y a des journalistes comme Doux Jésus Beladu qui a également rappelé que le crime parfait n’existe pas et que les auteurs de ces faux documents seront bientôt rattrapés par la justice.

Le Chef de l’Etat, d’ailleurs, n’est pas dupe de ces manœuvres. Il connait la valeur et la moralité de Jules Alingete, qu’il a choisi pour mener à bien la réforme du secteur financier. Le Ciel est donc toujours bleu.

Ainsi, les tirs contre Alingete ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau. Ils ne font que renforcer sa crédibilité et sa popularité auprès de l’opinion publique, qui apprécie son action courageuse et transparente. Ils ne font que confirmer la nécessité et l’urgence de lutter contre la corruption et le pillage des ressources du pays, qui sont les principaux freins au développement et à la stabilité de la RDC. Ils ne font que démontrer la faiblesse et la lâcheté des usines à fake news, qui sont incapables de produire des arguments solides et crédibles pour défendre leurs intérêts.

Didier Mbongomingi/Cp




Le conflit dans le Nord-Kivu risque de s’étendre à l’échelle régionale, prévient l’envoyée de l’ONU

L’escalade des hostilités dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, fait peser le risque d’une extension du conflit à l’échelle régionale, a prévenu mardi l’envoyée de l’ONU dans ce pays.

La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la RDC et cheffe de la Mission des Nations Unies dans ce pays (MONUSCO), Bintou Keita, a fait un exposé par visioconférence, depuis la capitale congolaise Kinshasa, aux membres du Conseil de sécurité sur « la situation profondément inquiétante » autour de Sake et Goma, dans la province du Nord-Kivu, où les hostilités entre le groupe armé M23 et les Forces armées congolaises (FARDC) se sont considérablement intensifiées.

Nouveaux déplacements de populations

Les combats entre le M23 et les FARDC ont entraîné de nouveaux déplacements de populations vers Goma et le Sud-Kivu. Le 12 février, les offensives du M23 ont poussé les forces armées congolaises, les FARDC, à se repositionner à l’est de la ville Sake.

« Bien qu’elle ait essuyé des tirs et été prise pour cible, la MONUSCO a maintenu ses positions défensives à l’ouest de Sake. La ville de Sake reste sous le contrôle des FARDC, avec le soutien de la MONUSCO », a-t-elle précisé.

Selon la cheffe de la MONUSCO, « il est crucial de souligner le risque d’une extension du conflit à l’échelle régionale si les efforts diplomatiques en cours, visant à apaiser les tensions et à trouver des solutions politiques durables au conflit actuel, échouent ». Elle a appelé le Conseil de sécurité à peser de tout son poids sur les initiatives de paix régionales en cours et veiller à ce que toutes les parties respectent le droit international, leurs engagements, et œuvrent de manière constructive pour mettre fin à la crise actuelle.

Selon Mme Keita, bien que l’escalade du conflit à Goma et dans ses environs soit une préoccupation majeure, la situation sécuritaire dans d’autres zones du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu suscite également une profonde inquiétude pour la MONUSCO.

Dans la région de l’Ituri, on observe une escalade significative de la violence dans le territoire de Djugu, où la MONUSCO continue d’assurer la protection physique directe de plus de 100.000 personnes déplacées. La cheffe de la MONUSCO a dit redouter fortement que la situation en Ituri ne dégénère davantage, compromettant ainsi les progrès réalisés par la Mission onusienne et les autorités provinciales pour soutenir le processus de paix en cours dans la région.

Dans le Sud-Kivu, où la MONUSCO se prépare à se retirer dans quelques mois, des affrontements ont éclaté entre les milices Twirwaneho et des groupes Maï-Maï dans le sud de Minembwe. Mme Keita a indiqué qu’elle se rendrait la semaine prochaine à Bukavu et à Uvira pour dialoguer avec les autorités provinciales et les organisations de la société civile afin d’évaluer la mise en œuvre du désengagement.

Aggravation de la situation humanitaire

Selon l’envoyée de l’ONU, les combats dans le Nord-Kivu ont encore aggravé une situation humanitaire déjà désastreuse. Les conditions de vie dans les sites de déplacement extrêmement surpeuplés à Goma et aux alentours sont désespérées, a-t-elle noté, alors que plus de 400.000 personnes déplacées ont désormais trouvé refuge dans la ville, dont 65.000 au cours des deux dernières semaines, provoquant une augmentation spectaculaire des cas de choléra en raison du manque d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement adéquats.

L’accès restreint aux territoires contrôlés par le M23 isole Goma des territoires intérieurs et perturbe la production alimentaire et les chaînes d’approvisionnement. Les prix des produits de base à Goma sont en hausse, augmentant le risque de troubles publics.

Mme Keita a également observé que le redéploiement des FARDC au front avec le M23 a exacerbé le vide sécuritaire dans d’autres territoires du Nord-Kivu, notamment à Beni, Lubero et Walikale, et attiré de nouveaux combattants, notamment du Sud-Kivu. Elle s’est dit profondément préoccupée par les graves violations et atteintes aux droits humains internationaux et au droit international humanitaire commises dans les zones sous le contrôle du M23, où le mouvement cible les acteurs de la société civile, en particulier les défenseurs des droits humains, et les journalistes.

Désinformation

La MONUSCO continue d’être confrontée à des vagues de désinformation concernant son rôle dans les affrontements en cours, donnant lieu à des actes hostiles contre les Casques bleus, a-t-elle souligné.

Dans ce contexte très tendu, le 10 février, de violentes manifestations contre le personnel et les biens de l’ONU ainsi que contre la communauté diplomatique ont éclaté à Kinshasa, alimentées par le sentiment d’inaction et d’inefficacité de la communauté internationale face à la situation dans l’est de la RDC, a-t-elle dit, précisant que la MONUSCO a considérablement intensifié ses efforts de communication stratégique pour lutter contre la désinformation.

La dégradation sécuritaire dans l’est de la RDC intervient alors que la Mission onusienne prépare son désengagement progressif du pays.

En décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de proroger, pour un an, jusqu’au 20 décembre 2024, le mandat de la MONUSCO, tout en décidant d’initier son « retrait progressif, responsable et durable » du pays. Le Conseil a décidé notamment que la MONUSCO retirera sa force de la province du Sud-Kivu d’ici à la fin avril 2024 et limitera son mandat aux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri de mai 2024 jusqu’à la fin de la période couverte par le mandat actuel.




Ces prouesses signées Moïse Mupata à la DGPEK, une alternative crédible pour le renouvellement de la classe politique

La Direction générale de publicité extérieure de Kinshasa (DGPEK) a une meilleure santé structurelle ! L’exclamation et la phrase sont des agents ainsi que les cadres de cette institution publique à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, qui comme son nom l’indique est chargé de veiller sur l’application des normes et lois par rapport à la publicité extérieure à Kin La Belle.

Plusieurs progrès majeurs sont à retenir à l’actif de Moïse Mupata depuis son avènement mi-juin à la tête de la DGPEK. Il s’agit notamment de la régulation de la situation salariale des agents et cadres car l’homme a trouvé  7 mois de retard de salaire, de l’organisation de l’administration, c’est-à-dire la DGPEK ne procédait pas un règlement administration, la mise à disposition des manuels de procédure à la direction d’administration financière, ainsi qu’à l’IGF dans le cadre de sa mission au sein de cette institution pour l’encadrement des recettes, la hausse des recettes annuelles à 9 millions de $ (assignations budgétaires assurées), alors que depuis sa création cette structure n’atteignait que 4 millions.

Marqué par l’orthodoxie financière dans sa gestion, le Directeur Général  Moise Mupata a, en plus de cela, l’attachement à travailler avec les inspecteurs de l’Inspection Générale des Finances –IGF. Tout cela, aux yeux des observateurs font que ce dernier marque sa gestion dans les cœurs et les esprits.

Cette orthodoxie dans la gestion, révèle son attachement à respecter scrupuleusement les orientations du gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka dont il jouit de la confiance, conformément à la vision du chef de l’Etat qui milite pour l’avènement des hommes intègres dans la gestion de la chose publique.

Au regard de toutes ces réalisations, Moise Mupata représente à ce jour une alternative crédible pour le chef de l’État, dans un contexte où l’avènement d’une nouvelle classe politique est vivement souhaitée dans l’opinion publique.

Didier Mbongomingi




Le Conseil de sécurité se penche sur les crises sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC, où les combats s’intensifient entre FARDC et groupes armés

Le Conseil de sécurité s’est réuni l’après-midi du 20 février 2024, à la demande de la France, pour examiner la détérioration de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).  Plus précisément dans la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda, où les combats s’intensifient entre le Mouvement du 23 mars (M23) d’un côté, et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ainsi que ses milices alliées de l’autre, a indiqué la Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC, Mme Bintou Keita.

La haute fonctionnaire a fait état de nombreux pics de violence dans le Nord-Kivu et des défis auxquels la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), qu’elle dirige, est actuellement confrontée. La situation semble tout particulièrement inquiétante autour de Sake et Goma, où les combats se sont intensifiés depuis l’expiration du cessez-le-feu le 28 décembre dernier.  Les progrès du M23 ont entraîné un redéploiement des FARDC et de nouveaux déplacements de populations massifs, y compris vers la province voisine du Sud-Kivu.  Mme Keita a décrit une situation humanitaire « désastreuse » à Goma, où vivent 2 millions de personnes, et où des sites de déplacés ont été pris pour cible.  Plus de 400 000 personnes ont désormais trouvé refuge dans la ville, dont 65 000 au cours des deux dernières semaines, provoquant « une hausse spectaculaire des cas de choléra » en raison du manque d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement adéquat.

Conséquence du redéploiement des forces belligérantes, un « vide sécuritaire » dans certains territoires du Nord-Kivu a attiré de nouveaux combattants du Sud-Kivu.  Ceux-ci s’adonnent à des violations graves des droits humains: la Cheffe de la MONUSCO a parlé « d’exécutions sommaires, de blessures, d’enlèvements, d’appropriations et de destructions de biens, de déplacements forcés » ainsi que de violences sexuelles.  Elle a pointé du doigt de nombreux groupes et milices, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et le M23, qui, toujours d’après Mme Keita, procèdent au recrutement d’enfants soldats dans les villages placés sous son contrôle.

Dans un tel contexte, le retrait anticipé de la MONUSCO du Sud-Kivu, programmé dans moins de deux mois, a suscité une grande préoccupation parmi les délégations. « Le Conseil doit suivre de près le retrait de la MONUSCO », ont exhorté les États-Unis, rappelant que le plan de désengagement prévoyait que les forces congolaises fassent d’abord leurs preuves en matière de sécurité avant que les Casques bleus s’en aillent. Pour les membres africains du Conseil de sécurité plus un (A3+1), des mesures doivent être prises pour éviter un « vide sécuritaire » qui engendrerait une avancée plus profonde des groupes armés. La Fédération de Russie a aussi estimé qu’un retrait précipité des Casques bleus aurait un effet « très négatif » sur la population civile.

D’autre part, une campagne de désinformation en ligne dirigée contre la MONUSCO -organisée depuis l’extérieur du pays, selon Mme Keita- entraîne des conséquences très réelles sur le terrain pour les soldats de la Mission, mais aussi pour le personnel des Nations Unies présent en RDC ainsi que les différentes missions diplomatiques.  Elles se font ressentir jusqu’à Kinshasa, où de récentes manifestations violentes ont menacé le personnel de l’ONU et le corps diplomatique.  Mme Keita a dit avoir été contrainte de restreindre les déplacements de personnel et d’instaurer le télétravail plusieurs jours durant.

Plusieurs membres du Conseil, à l’instar du Japon, ont appelé au respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC.  Malte n’a nommé aucun pays, mais noté que les ressources de la RDC demeuraient vulnérables à des attaques de « prédateurs ».  Le rôle présumé du Rwanda dans son soutien à des groupes armés a été évoqué par la France de manière plus directe.  Cette dernière a en effet dénoncé les attaques perpétrées le 7 février par le M23 contre la ville de Sake, « avec le soutien du Rwanda », considérant que ce groupe armé devait être neutralisé. Pour la France, un seuil a été franchi avec le déploiement et l’utilisation sur le sol congolais de systèmes antiaériens ne correspondant pas aux capacités d’un simple groupe armé. La délégation a enfin rappelé sa proposition faite avec le Royaume-Uni et les États-Unis d’inscrire sur la liste des sanctions de l’ONU six individus supplémentaires appartenant au M23 et aux FDLR. « Les forces rwandaises doivent se retirer du territoire congolais », ont estimé pour leur part les États-Unis, jugeant paradoxal que le Rwanda, pays contributeur de troupes au maintien de la paix de l’ONU, puisse prendre des mesures contre une mission

« L’illusion de grandeur que se fait le Rwanda le pousse à croire qu’il a acquis un droit naturel de se mêler impunément des affaires internes de ses voisins », a martelé la RDC, estimant que le M23 est son « bras armé en RDC » et l’accusant d’être une des causes principales de la crise sécuritaire dans l’est de la RDC ainsi que dans la région des Grands Lacs.  La délégation congolaise a aussi accusé Kigali de bloquer les initiatives de paix issues des processus de Nairobi et de Luanda, ainsi que de vouloir constituer une « colonie d’exploitation et de peuplement » en RDC afin de contrôler les institutions congolaises. De son point de vue, le Conseil devrait exiger du Rwanda qu’il retire sans condition ses troupes de la RDC et cesse tout soutien aux membres du M23, qu’il a qualifiés de « terroristes ». En réponse, le Rwanda a accusé la RDC de vouloir renforcer une coalition militaire comprenant les FARDC, des mercenaires européens, des FDLR, ainsi que l’armée burundaise.  Il a aussi accusé ses voisins congolais et burundais de « vouloir un changement de régime au Rwanda ».

Soucieux d’apaisement, plusieurs membres du Conseil comme le Royaume-Uni, le Japon, l’Équateur et la Slovénie ont souligné l’importance du dialogue diplomatique dans le cadre de la feuille de route de Luanda et du processus de Nairobi.




L’Assemble provinciale de l’Ituri adopte l’ordre du jour de la session extraordinaire de février 2024

Ce mercredi, 21 février 2024, l’Assemble Provinciale de l’Ituri a tenu une séance plénière publique sous la Présidence  de l’Honorable Unega Ege Etienne, Président du Bureau d’âge de l’Assemblée provinciale de l’Ituri.

C’est la première séance plénière convoquée par lui depuis sa prise des fonctions, le lundi 19 février 2024.

A l’issue de cette séance plénière, l’ordre du jour de la Session Extraordinaire de février 2024 a été adopté et 6 Commissions permanentes et temporaires ont été constituées en vue de la vérification des pouvoirs et de la validation des mandats des nouveaux élus provinciaux.

Trois jours sont accordés aux 6 Commissions Spéciales et Temporaires pour déposer leurs rapports respectifs au Bureau de l’Assemblée provinciale avant leur examen et adoption par la plénière.

L’ordre du jour n’étant pas épuisé,  le Président du Bureau d’âge, Honorable Unega Ege Etienne, a annoncé la tenue de la prochaine séance plénière au lundi, 26 février à 10 heures précises.

Signalons que cette séance plénière en huis-clos fermé a été sollicitée par un élu pour traiter des questions internes de l’institution.

Soleil, il faut respecter le timing ! On ne cesse de vs le dire. 2′ 20 c’est trop. Il n’y a pas que ça comme reportage !

 




JO 2024 (F) : Une joueuse de la Zambie décède en plein rassemblement

Terrible nouvelle pour la sélection féminine de la Zambie. A 48 heures de leur match contre le Ghana vendredi, à l’occasion de la manche aller de l’avant-dernier tour des qualifications aux Jeux Olympiques 2024, les Copper Queens pleurent l’une de leurs…

Alors qu’elle faisait partie des joueuses présélectionnées ayant rejoint le camp de base de l’équipe, Norin Betani est en effet décédée à l’hôpital à l’âge de 24 ans, comme l’a annoncé la Fédération Zambienne de Football (FAZ) ce mercredi, en revenant sur les circonstances du drame.

“Le secrétaire général de la FAZ, Reuben Kamanga, a dit que la joueuse s’est présentée au camp alors qu’elle était malade et a été emmenée à l’hôpital pour un examen approfondi sur recommandation des médecins. Betani a été emmenée à l’hôpital le plus proche du camp de l’équipe. La patiente a été ensuite dirigée vers l’hôpital universitaire lundi et était sous soins médicaux jusqu’à sa mort“, a précisé l’instance. La joueuse avait été “diagnostiquée de paludisme soupçonné”.

Attaquante des Indeni Roses dans le championnat Zambien, Betani avait marqué 11 buts la saison dernière et 4 cette saison. Elle avait disputé son dernier match en club le 11 février contre YASA Queens. Ce drame place forcément les Zambiennes dans un climat très particulier avant le match décisif face au Ghana.




Sur le Projecteur : Les sportifs invités à la Marche pour la Paix à l’Est de la RDC samedi 24 février

La situation sécuritaire et les atrocités qui se passent à l’Est de la République Démocratique du Congo, ne laissent plus indifférents les congolais éparpillés à travers le monde. Peut-on dès lors dire que les congolais ont pris conscience du danger qui guette le pays.

Malgré une abondante moisson de rapports des nations unies sur les massacres et l’agression rwandaise à l’Est de la RDC, et surtout plus ou moins 15 millions des morts congolais depuis trois décennies. A cela s’ajoute des millions de congolais en errance dans leur propre pays. Tout cela se passe avec l’indifférence de la communauté internationale.

Face au tableau désolant, les congolais en général et les sportifs en particulier, disent non. Il faut réagir et faire attendre la voix de la population meurtrie. Ils prévoient une marche pour la paix à l’Est de la RDC, le samedi 24 février 2024.

Quid de la Marche pour la paix à l’Est de la RDC le samedi 24 février

Point de Départ : Echangeur de Limete

Heure : 7h00

Itinéraire : De l’échangeur, Boulevard Lumumba, Triomphal, jusqu’au Palais du Peuple pour déposer le Mémo.

Tenue : Kimono, survêtements, autres tenues de sport + brassard noir (symbole du deuil).

Antoine Bolia




Boxe : Mukadi Manda dénonce : ‘’David Tshama n’est pas sélectionné parce qu’il exige le payement de ses dettes’’

Il n’est plus à présenter aux sportifs congolais et particulièrement ceux de la boxe. Lui, c’est Mukadi Manda, ex champion du monde de boxe. Ce dernier continue à suivre l’actualité de la boxe à la loupe aussi bien au pays qu’à travers le monde. Il a saisi la rédaction pour dénoncer.

D’entrée de jeu il s’interroge. David Tshama n’est plus capitaine ? C’est Pita le nouveau capitaine. Et Mukadi Manda de poursuivre : ‘’ Pourquoi pas David Tshama et en plus, ce dernier n’est pas sélectionné.

David Tshama est le meilleur boxeur amateur de toute la RDC. Il n’est pas sélectionné parce qu’il exige le payement de toutes les dettes accumulées d’argent impayé ou partiellement payé par celui qui gère la boxe.

Ce dernier fait des boxeurs, ses vaches laitières et personne ne peut réclamer sous peine d’être chassé de l’équipe nationale. Tel a été aussi le cas du Directeur Technique National, l’ex champion d’Europe Valéry Kayumba’’.

Antoine Bolia