L’internationale, vieille gloire et légende du basket congolais : Gertrude Ndombe mérite des obsèques dignes de son rang

Décédée le mardi  13 février 2024 à Kinshasa de suite d’une maladie, Gertrude Ndombe Kiangebeni est l’une des basketteuses congolaises qui ont dominé l’Afrique toute une décennie (1981-1990). Pendant ce laps de temps, elle et ses coéquipières ont porté très haut l’étendard du pays sur l’échiquier international. Le basket-ball féminin, en particulier, était la discipline porte-étendard de la RDC.

Née à Mbanza-Ngungu, au Kongo Central, Gertrude Ndombe Kiangebeni était détectée par le coach Dula. Ce dernier l’amena à Kinshasa jouer au sein de l’équipe de basket de l’Imprimerie de Kinshasa baptisée ‘’IK’’. Talentueuse, Gertrude Ndombe rejoindra plus tard le BC V. Club où elle passera la période glorieuse de ce club en compagnie d’Adèle Kamanga. Elle évoluait comme ailière.

Le talent de Gertrude Ndombe l’ouvrit grandement les portes de l’équipe nationale où elle est demeurée de 1981-1990 sous la direction de feu coach Théophile Ngoy wa Ngoy. Après avoir échoué en finale face aux Lionnes du Sénégal au championnat d’Afrique à Dakar, au Sénégal en 1981, Gertrude Ndombe et ses coéquipières Lingenga, les sœurs Evoloko, feu Bofonda et sa sœur feu Bompoko Philo, Komichelo…et la capitaine Nguya Nakwete, vont dominer sans partage l’Afrique. Elles vont gagner la médaille d’or au championnat d’Afrique en 1983 en Angola et au Mozambique sans oublier la médaille d’or aux Jeux Africains et leur participation aux Jeux Olympiques. Elle et ses coéquipières auraient pu gagner beaucoup plus de titres malheureusement, faute de disposer d’infrastructures sportives adéquates au pays, les pays africains qui organisaient de compétitions ont commencé à refuser d’organiser (NDLR conscients de la force de frappe des Zairoises de l’époque aujourd’hui congolaises) parce que ces pays avaient peur de voir venir les Léopards leur ravir le titre chez-eux en les humiliant trois chiffres.

La RDC classée 2è meilleur pays africain après le Sénégal en basket-ball féminin lors du cinquantenaire de FIBA à Bamako, au Mali en 2011, Gertrude Ndombe et ses coéquipières Léopards furent décorées de la médaille d’argent.

Après sa carrière de joueuse active, Gertrude Ndombe se convertie en embrassant la carrière de dirigeante. C’est ainsi qu’en 2021, elle avait suivi une formation spécialisée en mini-basket-ball à Bamako, au Mali en compagnie du coach national Pierrot Mwamba. Cette formation a conféré à Gertrude Ndombe des responsabilités dans Fiba Afrique Zone 4.

Comme d’aucuns peuvent le remarquer, Gertrude Ndombe fait partie de figures de proue du basket-ball congolais. Elle fut une basketteuse de grande classe. Elle a fait la pluie et le beau temps du basket-ball féminin de la RDC. Nous dirons mieux, c’est une des légendes du basket-ball au pays de Lumumba. Pour toutes ces raisons évoquées, elle mérite que le pays au travers le gouvernement congolais, lui rende des hommages dignes de son rang. Le ministère des sports et Loisirs est appelé à prendre à bras le corps ce dossier des obsèques de cette grande dame qui a rendu des bons et loyaux services à la nation. Nos regards sont également tournés vers la première Dame Denise Nyakeru et le président de la République Félix Antoine Tshisekedi.

Antoine Bolia




Consultations politiques: Christophe Mboso et ses 27 députés réaffirment leur appartenance à l’Union Sacrée

Christophe Mboso, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, a été reçu, mardi 20 février 2024 en audience par l’informateur désigné, Augustin Kabuya, en son cabinet de travail établi à Hilton Hôtel à Kinshasa/Gombe.

Accompagné  de ses 27 députés nationaux issus de ses trois regroupements, Christophe Mboso a été reçu à Hilton Hôtel,  ce mardi 20 janvier 2024 dans la soirée par Augustin Kabuya l’informateur nommé par chef de l’État, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo pour identifier la majorité parlementaire au sein de l’Assemblée nationale.

Après échange, le président du  Cartel s’est exprimé en ces termes : “D’abord, nous remercions l’informateur de nous avoir invités et de nous avoir reçus. Ce qui s’est passé lors de notre entretien, il s’agit de confirmer notre appartenance à l’Union sacrée et nous avons donné le nombre de députés de chaque regroupements.. Nous en avons trois regroupements qui totalisent 27 députés: AAC en a 10, AAC/ PALU en a 8 et, enfin, AACRD en a 9. Ce qui donne un total de 27 députés dans notre Cartel. Deuxième élément, c’est l’engagement de tous les regroupements membres de notre Cartel. Nous avons pris cet engagement et  nous avons signé le document qui confirme notre appartenance à l’Union sacrée depuis lors jusqu’aux élections de 2028”.

S’agissant du travail de l’informateur, le président de cartel AAC, AAC/ PALU et AACRD et président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale loue le travail de qualité qu’est en train d’abattre l’informateur en ces mots: “Je dois dire qu’il faut d’abord féliciter l’informateur pour la rapidité avec laquelle il est en train de consulter les partis politiques, aussi bien de la majorité de l’Union sacrée que de l’opposition. Certains de ses collègues qui ont assumé ces fonctions. Il y en a qui ont pris un mois, mais j’ai l’impression qu’il est en train de tendre vers la fin de la mission. Je le félicite pour cette rapidité, ce sens de sacrifice parce que, pour assumer cette responsabilité pendant au moins une ou deux semaines, il faut pouvoir sacrifier sa santé. Donc, moi, les échos que j’ai eus, les consultations marchent bien, ce qui fait que nous aurons facilement un gouvernement et le président formera à partir des éléments qui lui seront fournis par l’informateur”.

 




RDC: Les Nations-Unies sanctionnent 6 membres du M23, FDLR, ADF et du groupe Twirwaneho

Six nouveaux membres des groupes rebelles M23, Twirwaneho, ADF et FDLR ont été sanctionnés par les Nations-Unies à l’initiative de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni.

Il s’agit de Willy Ngoma, porte-parole militaire du groupe rebelle M23. Il est accusé de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

Apollinaire Hakizimana, Commissaire à la Défense des FDLR-FOCA est accusé de planifier, de diriger ou de commettre des actes en RDC constituant des violations ou des abus des droits de l’homme.

Michel Rukunda, connu sous le surnom de “Makanika”, Commandant et leader militaire du groupe armé Twirwaneho, Ahmad Mahmood Hassan, lieutenant-général et haut dirigeant des Forces Démocratiques Alliées (ADF), Mohamed Ali Nkalubo, responsable des opérations des Forces Démocratiques Alliées (ADF), est aussi inscrit sur la liste des sanctions.

William Amuri Yakutumba, dirigeant politique et militaire a été également sanctionnés par les Nations-Unies. Ce rebelle est accusé d’entraver les processus de désarmement et de recrutement d’enfants soldats en RDC, ainsi que de soutenir des activités de déstabilisation par le commerce illicite des ressources naturelles.

 

Derick Katola




En vue d’améliorer leur rendement: Les cadres de l’ACOPRIM à la découverte de l’intelligence économique

« L’intelligence économique », c’est le thème d’une conférence-débat organisée par le professeur Jean-Pierre Nganda Afumba, président du Conseil d’administration de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM) au profit des cadres de cet établissement public. C’était le 20 février 2023 dans la salle des réunions de l’ACOPRIM. L’intelligence économique est l’ensemble des activités coordonnées de collecte, de traitement et de diffusion de l’information utile aux acteurs économiques, en vue de son exploitation.

M. Mika Kayemba, DG de l’ACOPRIM

Elle englobe également les actions d’influence, de notoriété et celles liées à la protection de l’information. Contrairement à l’espionnage économique et/ou industriel, qui se pratique de manière clandestine, l’intelligence économique est transparente et utilise uniquement des informations blanches ou grises obtenues légalement.

Léopold Muyembe, DGA de l’ACOPRIM

Dans son intervention, le PCA a précisé que l’intelligence économique est donc une stratégie pour protéger sa part du marché et en conquérir d’autres. Et ce, avant de ressortir trois verbes, notamment s’informer (se renseigner), se protéger et influencer.

S’informer

Devant le Directeur général de l’ACOPRIM et son adjoint, le PCA a expliqué que chaque entreprise évolue dans un environnement politique (tutelle) qui lui est propre. Si on néglige cet environnement, il y a des opportunités qui peuvent vous échapper ou des menaces qui peuvent vous perturber. A l’en croire, toute entreprise doit tenir compte de l’environnement dans lequel elle est installée. Ca peut-être un environnement économique, socio-culturel, technologique, écologique et légal.

Ainsi, lorsque vous avez tenu compte de tous ces éléments, on dira que vous avez fait une analyse PESTEL (politique, économique, socio-culturelle, technologique, environnementale et légale). Disons que PESTEL est un acronyme utilisé en stratégie d’entreprise pour analyser l’environnement externe dans lequel une organisation opère. Comme pour dire qu’une entreprise doit se renseigner sur toutes les opportunités, surveiller son environnement pour identifier les opportunités.

Se protéger

Le professeur Jean-Pierre Nganda Afumba, PCA de l’ACOPRIM qui a fait un exposé apprécié par tous les cadres de cet établissement, pense que se protéger peut être sur le plan physique à travers les sentinelles, les caméras de surveillance, etc. Ça peut aussi être la protection des œuvres de l’esprit (son avantage comparatif). Le professeur a insisté sur le fait qu’il faut savoir garder secret certaines choses. Pour lui, il faut aussi se protéger contre tout ce qui est comme menace informatique.

Influencer


Une vue des cadres de l’ACOPRIM lors de la conférence-débat

Ici, dit-il, il est question de parler du pouvoir. Selon lui, influencer, c’est d’abord avoir la capacité de refuser de faire, la capacité de faire ce que l’on veut, la capacité de faire faire ce que l’on veut à une tierce personne. Par la suite, il a relié Hard et power : refuser les injonctions. Le soft-power : la contrainte par la force ou la capacité d’influencer non pas par la force, par d’autres mécanismes tels que la diplomatie, la culture, … Le Smalt-power, soit un mélange de Hard power et de soft power, parce que dans certaines circonstances, ne forcez pas, mais contournez la difficulté. C’est donc une capacité à apprécier le contexte pour tantôt utiliser le Hard ou le Soft.




Le Gouvernement démissionnaire soumis aux restrictions

Autorisé à expédier les affaires courantes, le gouvernement démissionnaire est soumis à un certain nombre des restrictions notamment :

1. La suspension, jusqu’à nouvel ordre, des recrutements, nominations, promotions et mouvements du personnel à tous les niveaux ;

2. La suspension, jusqu’à nouvel ordre, des engagements, des liquidations et des paiements de toutes dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel ;

3. La suspension des missions de service à l’extérieur du pays pour tous les membres du Gouvernement et le personnel de leurs cabinets, sauf les déplacements liés à certains dossiers spécifiques dont les demandes d’autorisation seront examinées au cas par cas ;

4. L’interdiction de recourir aux opérations de cession, de transfert ou d’aliénation des actifs de l’État autres que celles déjà engagées.

Toutefois, des cas exceptionnels nécessitant une dérogation seront soumis à l’autorisation préalable du Président de al République, Chef de l’État, précise ce communiqué signer par le directeur de cabinet du chef de l’État.




Tirage au sort préliminaire de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025

À l’approche de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, qui aura lieu au Maroc en 2025, le tirage au sort préliminaire de ladite compétition a été effectué au siège de la CAF au Caire, en Egypte, le mardi 20 février.

Au total, 52 sélections prendront part à la phase éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025.

Pour le tour préliminaire, les huit nations les moins bien classées selon le classement de la FIFA s’affronteront dans un format d’élimination directe à domicile et à l’extérieur. Les quatre équipes gagnantes seront alors versées dans les groupes pour la suite des éliminatoires, où elles rejoindront les 44 nations deja engagées dans cette phase de groupe.

Les matchs aller et retour des éliminatoires auront lieu lors de la prochaine fenêtre internationale de la FIFA, entre le 20 et le 26 mars 2024.

Le tirage au sort préliminaire de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 :

M1 & 2 | Somalie – Eswatini

M3 & 4 | Sao Tomé – Sud Soudan

M5 & 6 | Tchad – Maurice

M7 & 8 | Djibouti – Liberia

*Dates, lieux et heures de coup d’envoi à confirmer




Fifi Masuka consulte Mboso pour des orientations dans le cadre de l’USN

Le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a ouvert, mardi 20 février 2024, les portes de son cabinet de travail à Mme Marie-Thérèse Fifi Masuka Saini, députée nationale élue de Kolwezi et gouverneure ai de la province du Lualaba.

Au menu des échanges, la gouverneure ai du Lualaba est venue recevoir de l’autorité et président du Présidium de l’Unions sacrée de la nation des orientations par rapport à la santé de l’USN au sein de la province.

Au sortir de l’audience, Fifi Masuka s’est exprimée en ces termes : « En tant qu’élue de la province du Lualaba, dans la circonscription de Kolwezi, et vice-gouverneur du Lualaba, il était tout à fait normal de pouvoir passer pour présenter les civilités auprès de l’autorité de notre Assemblée nationale, non pas seulement l’autorité de l’Assemblée nationale, il est aussi président du Présidium de l’Union sacrée. Et moi, je le représente au niveau de la province du Lualaba. Raison pour laquelle, nous avons échangé après l’élection au niveau national, provincial et municipal. Je suis aussi venue voir mon autorité afin de recevoir les orientations par rapport à la santé de l’Union sacrée dans la province ».

Et avant de préciser par ces mots : « La raison qui m’amène ici est purement politique. En tant que députée nationale, il était important de voir mon mentor, pouvoir s’imprégner de quelques conseils, continuer le mandat que nous allons choisir. Par rapport à aujourd’hui, nous sommes députée nationale, provinciale et nous occupons le poste de gouverneur ai et je suis venue demander conseil ».

Frappée d’incompatibilité, Fifi Masuka a choisi de siéger à l’assemblée provinciale.

« Nous avons déjà déposé la lettre de ce que nous avons choisi. Nous restons au niveau provincial. C’est pourquoi nous rentrons sur la ville de Kolwezi. L’assemblée provinciale va valider le mandat des députés provinciaux. Donc, nous avons choisi cette voie-là pour continuer. Au niveau de l’USN, nous avons besoin de la base. Comme le présidium nous l’a répété, nous a besoin de la base. Raison pour laquelle nous allons continuer de travailler à partir de la base », a-t-elle confié par ailleurs.

De son côté, le président du bureau provisoire, Christophe Mboso, a éclairé l’opinion sur ce qui se passe avec les personnes frappées d’incompatibilité.

« Pas de démission, ils doivent choisir entre l’Assemblée nationale et les fonctions qu’ils occupent ou qu’elles occupent. Donc, il y a un choix à faire. Il n’y a pas de démission, les ministres présentent leurs démissions, le cas échéant, chez le Premier ministre. Celui-ci, à son tour, présente chez le président de la République. L’Assemblée nationale ne reçoit pas de démissions de qui que c’est soit. Il y a des ministres, vice-ministres et mandataires, qui ont fait le choix de siéger à l’Assemblée nationale. Les autres ont opéré le choix de rester là où ils travaillent aujourd’hui. Celui qui n’aura pas choisi jusqu’à minuit de siéger à l’Assemblée nationale, il aura renoncé à son mandat », a expliqué Christophe Mboso.




Assemblée nationale : Serge Bahati fait le point de la commission spéciale chargée d’élaborer le RI

Au cours d’un point de presse dans son cabinet de travail, Serge Bahati, Secrétaire-Rapporteur du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, est revenu sur l’essentiel de la plénière du lundi 19 février au terme de laquelle a été décidé de la mise en place de la commission spéciale en charge de l’élaboration du règlement intérieur.

Après avoir finalisé la première des trois missions conférées au bureau provisoire,  l’assemblée plénière entame la deuxième mission qui est l’élaboration et d’adoption du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « C’est dans cet esprit que nous avons une plénière qui portait sur l’expression du critère d’abord de représentativité des caucus province qui doivent nous donner trois délégués. Et sur base de cela, nous avons aussi sollicité que le critérium tienne compte  du profil de juriste et aussi de scientifique.

Comme vous pouvez le savoir, le règlement intérieur étant l’outil qui doit régir le fonctionnement de l’Assemblée nationale, il doit bien évidemment respecter l’esprit de la Constitution. Mais au-delà, c’est aussi de tenir compte du parallélisme de contexte socioéconomique et politique actuel, mais aussi de celui du passé afin de pouvoir rendre à l’Assemblée nationale des outils qui lui permettront adresser les enjeux de l’heure. Ces enjeux sont notamment ceux d’un monde en pleine mutation, des enjeux socioéconomiques », a expliqué le secrétaire rapporteur.

Dans ce cas précis, a-t-il enchainé, « cela  exige de l’Assemblée nationale qu’elle soit à jour afin de permettre aux parlementaires de porter haut et fort les desiderata de la population et que l’institution soit réellement au service de cette population et de la nation, en général. Maintenant que nous réceptionnons les trois mandataires recommandés par caucus-province,  nous allons entériner la constitution de la commission spéciale chargée de l’élaboration et de l’adoption du règlement intérieur et va suivre la présentation du bureau qui va présider cette commission qui aura un délai pour travailler aussi technique, juridique que scientifique et nous produire le règlement intérieur qui pourra conduire la législature actuelle ».

Mais de quoi sera fait le règlement intérieur de la 4è législature ? Serge Bahati clarifie en ces termes : « Dans l’esprit de la continuité de l’Etat, nous allons  bien évidemment respecter l’esprit de l’ancien règlement, mais il s’agit aussi de l’adapter  au contexte socioéconomique et politique actuel qui exige bien évidemment d’es avancées et de réformes ».




Cabale montée contre Pius Muabilu : Quatre agents de l’administration de l’Urbanisme et habitat et quelques infiltrés ratent leurs coups

Halte à l’intox!!!

Une poignée des agents véreux de l’administration de l’Urbanisme et Habitat ont tenté en vain, de salir l’image du Warrior Muabilu, qui a pourtant mis en place des réformes courageuses et convaincantes saluées à ces jours, par l’opinion et les promoteurs immobiliers. Sauf, par ceux qui ont horreur du changement, des personnes habituées à la léthargie.

Tenez, dans une administration qui compte plus de 4000 personnes, on aperçoit dans une vidéo virale des contestataires,  à peine 4 fonctionnaires et quelques infiltrés non autrement identifiés, en train de vociférer, tel un coup d’épée dans l’eau.

Une action complètement dénuée de tout sens.

Des chahuts qui n’ont pas leur raison d’être, tout un paradoxe avec la réalité sur le terrain.

Pius Muabilu a abattu un travail énorme avec effet rétroactif, depuis son arrivée à la tête de ce Ministère qui faisait l’ombre de lui-même, et dont ses mains de potier, ajouter à son sens managériale a pu redonner une fierté à ce Ministère qui faisait figure des parents pauvres.

Ne pas reconnaître ses efforts, ses exploits pourtant très visibles et palpables à travers des réformes qui ont accouché de trois grandes structures citées dans l’Ordonnance présidentielle et porteurs d’emplois, c’est manqué de jugement juste.

Quoi qu’il en soit, les résultats sont perceptibles sur le terrain, que dire du projet PURUK, projet pour la résilience et la lutte antiérosive à Kananga, la Cellule technique des projets de développement Urbain, la liste n’est pas exhaustive, des réformes non seulement structurelles mais aussi juridiques, qui ont donné également naissance à l’avant- projet de loi portant Code de l’Urbanisme et de Construction, pour réglementer ce secteur et corriger les irrégularités et l’anarchie constatées.

Ce dernier qui n’attend plus que sa validation par le gouvernement et ensuite au parlement.

Nul n’ignore que Pius Muabilu figure dans le top 5 des meilleurs Ministres du quinquennat du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, repris dans le sondage de quelques agences spécialisées. Voilà pourquoi, le Président de la République a récemment vanté ses actions lors du dernier Congrès précédant la campagne électorale, devant les deux chambres du parlement.

L’On se souviendra aussi que Pius Muabilu a été surnommé IGF ya ba ndaku ya l’Etat, pour sa lutte contre la spoliation du parc immobilier du domaine privé de l’état.

Ce combat contre les spoliateurs des biens immobiliers de l’Etat, lui a fait subir une vague d’acharnement.

Mais le Républicain Muabilu n’a pas baissé les bras, contre vents et marées, il a récupéré plusieurs propriétés de l’Etat acquises illégalement.

Grâce à lui, ce Ministère génère à ces jours, des recettes qui servent au trésor public pour le bien être des congolais pour qui il se bat.

Son opération identification et récupération des biens immobiliers de l’Etat a récolté un franc succès.

Elle a mis à rude épreuve, le règne des intouchables qui marchaient sur les normes réglementant ce secteur clé du développement, porteur de croissance économique.

Il sied de signaler que pendant son règne à la tête du Ministère de l’Urbanisme et Habitat,

Pius Muabilu a rendu opérationnel trois structures, dont le Fonds national de l’ Habitat (FONHAB), l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM), et le Guichet Unique de délivrance de Permis de Construire (GUPEC).

À travers ces réformes, il a pu matérialiser, de la plus belle manière la vision du Président Félix Tshisekedi, celle d’offrir un habitat décent et abordable aux congolais, mais également de créer plus d’emplois pour ces derniers.

Par son leadership éclairé, le patron des villes congolaises a aussi, à son actif, signé un grand contrat avec Shelter Afrique, la Banque africaine de développement urbain, ce grand promoteur panafricain qui va devoir financé plusieurs projets de construction au pays. Avant Muabilu, le pays comptait plusieurs années d’absences dans  cette grande organisation.

Les 4 fois élu du Mont-Amba, l’honorable Pius Muabilu est l’un des précurseurs phares de l’Union sacrée de la Nation, la plate-forme chère à Félix Tshisekedi.

Que ses détracteurs prennent leur mal en patience, car Pius Muabilu a encore un grand rôle à jouer auprès  de Fatshi béton, à la recherche des pièces rares et technocrates de la trempe de Muabilu, dont il a besoin pour réussir son second mandat au sommet de l’Etat. N’en déplaise à ses détracteurs, en mal de positionnement.

La vérité est têtue, dit-on.

Le peuple n’est pas dupe, tant pis pour les détracteurs de Muabilu. Cette action malveillante, un non-événement, a malheureusement accouché d’une souris.

Chapeau bas à l’élu du Mont-Amba, maboko pembe, qui a abattu un travail de titan depuis sa prise de fonction en 2019.

Mme Irène Musune, Attachée de presse du Ministre d’Etat, Pius Muabilu.




Suite à la violation de la loi par la SICOMINES : L’ARSP annule 3 contrats évalués à 1 milliard de dollars

Les entreprises visées par cette mesure administrative sont les sociétés CRSN (CREC 7, CREC 9) et INTERNATIONAL FOURTEENTH FIRST (ENTREPRISE 141) qui signifie SYNO-HYDRO, toutes deux tenues par les actionnaires de SICOMINES qui se déguisent en sous-traitants pour exécuter des travaux d’excavation au sein de la même société principale, indique notre source.

Et d’ajouter, la troisième entreprise sanctionnée par l’ARSP pour les mêmes faits, c’est BANGDE CONSTRUCTION.

« Il y a quelques semaines où nous avons traité les dossiers du géant canadien Barick avec sa filiale Kibali Gold, aujourd’hui nous sommes sur le dossier SICOMINES. Il se fait qu’il y a trois sous traitants qui détiennent à eux seuls des marchés de plus d’un milliard de dollars.

Il s’agit des sociétés CRSN (CREC 7, CREC 9) et INTERNATIONAL FOURTEENTH FIRST (ENTREPRISE 141) qui signifie SYNO-HYDRO, toutes deux tenues par les actionnaires de SICOMINES qui se déguisent en sous-traitants La troisième entreprise , c’est BANGDE CONSTRUCTION », a déclaré le Directeur général de l’ARSP.

« Ces sociétés ne sont pas éligibles et ils se payent à l’étranger et ça ne profite pas à l’administration fiscale du pays. Nous avons donné un moratoire pour éviter que toutes les opérations de la SICOMINES ne s’arrêtent d’un coup et ces sociétés seront remplacées par des sociétés à capitaux majoritairement congolais », a martelé le DG Miguel Kashal qui estime que cette action qui va permettre aux entreprises congolaises de gagner des contrats et  d’engager plusieurs milliers des jeunes s’inscrit dans le cadre du « noble combat du Chef de l’État, un combat qu’il a exprimé aux travers de ces six engagements dont la création de l’emploi aux travers l’entrepreneuriat et la diversification de l’économie nationale ».

Il faut noter que cette décision prise par le Directeur général de l’ARSP Miguel Kashal Katemb intervient après la sanction infligée au canadien Barrick Group avec sa filiale congolaise Kibali Gold.

JMNK