Fatshi autorise le Gouvernement Sama à expédier les affaires courantes

Dans un communiqué officiel émanant du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat après la démission du Premier ministre Sama Lukonde ce mardi 20 février, le président de la République  a autorisé les membres du gouvernement à expédier les affaires courantes.

« Cependant, tenant compte de la situation particulière que traverse le pays et en attendant al formation du nouveau Gouvernement, le Chef de l’État a demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement, chacun en regard de ses fonctions, d’assurer l’expédition des affaires courantes conformément à l’article 6 de l’Ordonnance n°22/002 du 07 janvier 2022 portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités pratiques de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement », peut-on lire dans ce communiqué.

« Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a informé Son Excellence Monsieur le Président de la République qu’à dater de ce jour, lui-même et les membres de son Gouvernement feront usage du droit de suspension et de reprise de leur mandat parlementaire prévu par les alinéas 2 et 3 de l’article 110 de la Constitution, pour ne pas se retrouver dans un cas d’incompatibilité des fonctions », stipule ce même communiqué.

Avec la présidence




Préférant le Parlement et au Gouvernement : Sama Lukonde démissionne

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde vient de déposer sa démission  auprès du Président Félix Tshisekedi. Il était à la tête du Gouvernement depuis le 15 février 2021, au terme des consultations nationales que le Chef de l’État avait initiées en novembre 2020. Entre-temps, l’on apprend que Me Peter Kazadi, Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité n’a pas démissionné. Il se pourrait que ça soit lui qui assume l’intérim du Premier ministre démissionnaire.

Au cours de l’audience lui accordée par le président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo ce mardi 20 février en début de soirée, à la Cité de l’Union Africaine, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présenté sa démission.

Cette démission intervient 8 jours après la validation de son mandat en qualité de député national.

La démission du Premier ministre entraîne ipso facto celle de toute l’équipe gouvernementale dont 39 membres étaient élus à la députation nationale ou provinciale.

Nommé Premier ministre le 15 février 2021, Jean Michel Sama Lukonde a succédé à Sylvestre Ilunga Ilunkamba à l’issue de la création de l’Union Sacrée.

Devenu Premier ministre à 43 ans, Jean Michel Sama Lukonde est resté chef du gouvernement pendant 3 ans et 5 jours et assisté à 125 conseils des ministres.

Sama Lukonde a mis tout le monde d’accord (Modeste Bahati)

C’est l’honorable Modeste Bahati, président du Sénat qui l’a dit, à l’issue de l’audience que le Premier ministre a accordé au bureau du Sénat. Cette autre institution de la République est venue témoigner de tout cœur et de vive voix son appréciation au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde pour la franche collaboration qui a existé entre le gouvernement de la République qu’il conduit et le Sénat dans un microcosme politique composite. Mais pas seulement. C’est aussi pour ses qualités de rassembleur, son humilité, sa fidélité dans la vision du Chef de l’État, et pour l’atteinte des objectifs. Bref, pour le bon travail accompli.

” Nous n’avons jamais connu un si bon Premier Ministre, qui a pu bien faire son travail et qui a su mettre tout le monde d’accord”, a dit le président du Sénat devant la presse au sortir de cette rencontre.

” Le bureau du Sénat de la République a tenu à rendre visite à Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge pour d’abord noter avec le bureau que nous avons apprécié la franche collaboration qui a existé entre le gouvernement de la République qu’il conduit et le Sénat, surtout, lorsqu’on sait que notre microcosme politique est composite. Et donc, nous avons apprécié d’abord son souci de rassembler. Il est conciliant. C’est quelqu’un qui a de l’humilité. Et, c’est ce genre de Premier Ministre dont nous avons besoin.

Il a tout fait pour que les objectifs que le gouvernement s’était fixé soit accomplis, en tout cas poursuivis et, dans la vision du Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.  Comme vous le savez, le Premier Ministre, c’est le chef de la majorité. Et, il doit se sentir fier, aujourd’hui, que grâce au travail qu’il a abattu, cette majorité s’est renforcée après les élections combinées du 20 décembre 2023, qui ont vu notre président être réélu, qui ont vu une majorité confortée, et qui, aujourd’hui, compte à peu près 450 députés nationaux, et qui est fortement majoritaire dans les Assemblées provinciales. Tout cela parce que le chef de la majorité, grâce à ses méthodes de gestion et de bonne gouvernance et grâce à ses capacités de concilier les points de vue des uns et des autres, il a pu atteindre ces résultats-là.

Et nous, en tant que Sénat, qui représentons les provinces, nous nous sommes dit que nous devons aller féliciter le Premier Ministre, qui, aujourd’hui, est aussi élu comme député national. Nous l’en félicitons. Mais également, nous nous sommes dit que si nous ne le disons pas, personne d’autre ne le dira. Nous sommes là pour lui témoigner de tout cœur notre appréciation. Nous n’avons jamais connu un si bon Premier Ministre, qui a pû bien faire son travail et qui a su mettre tout le monde d’accord. Voilà l’objet de notre visite aujourd’hui à la Primature”, a conclu le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.

Il est important de souligner que le président du Sénat a remis un cadeau au Premier Ministre, précisant que c’est en signe de collaboration institutionnelle, mais aussi pour les loyaux services que ce dernier a rendus à la nation congolaise.

JMNK

 




Didi Manara Linga conduit une délégation en mission exploratoire en vue de la réorganisation des scrutins à Masimanimba

Le deuxième Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi MANAMA LINGA, conduit une délégation constituée notamment du membre de la Plénière, Pascal LIPEMBA, ainsi que des cadres et agents de la CENI, pour une mission exploratoire en vue d’évaluer les conditions utiles en vue de réorganiser les élections fiables et apaisées dans cette circonscription située dans la province du Kwilu.

À travers cette mission, la Centrale électorale est déterminée à cerner les irrégularités observées lors des élections générales du 20 décembre 2023.

Bien au-delà, envisager des solutions idoines pour permettre à la population de ce coin du pays d’élire valablement ses représentants conformément aux bonnes pratiques électorales.

Dès son arrivée à Masimanimba, le représentant du Président, Denis Kadima Kazadi, a été accueilli par le Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI Kwilu, Georgine Vandame, accompagnée de son équipe et des membres de l’Antenne locale de la CENI.

Par la suite, Didi Manara Linga est allé présenter les civilités à l’Administrateur du territoire, Emery Kanguma Hioka. Les échanges qu’il a eus ont été axés sur les conditions d’une bonne reprise des scrutins annulés.

“Nous sommes venus ici en mission exploratoire. Une mission au cours de laquelle nous allons échanger avec toutes les couches de la population ainsi que les autorités politico-administratives en vue de bien réorganiser les élections dans cette circonscription électorale”, a indiqué le deuxième Vice-président de la CENI.

Et de poursuivre : “Il y a certains candidats et quelques membres de la CENI qui se sont compromis dans des pratiques frauduleuses, avec en prime la corruption et détention illégale du dispositif électronique de vote (DEV). Ces agissements ont fait que les élections étaient entachées de beaucoup d’irrégularités, qui ont poussé la plénière de la CENI à annuler les élections à Masimanimba”.

Avant de conclure : “Notre mission ne va pas se borner à recueillir uniquement les informations. Mais nous allons aussi poser les actes, c’est-à-dire saisir les autorités compétentes, de sorte que les personnes impliquées puissent répondre de leurs actes devant la justice et personne ne sera épargné. Nous allons faire de notre mieux pour assainir l’environnement électoral de Masimanimba pour que les scrutins qui seront réorganisés dans un délai raisonnable soient crédibles et fiables en vue de permettre à la population d’élire ses vrais représentants”.

En rappel, la Plénière de la CENI a, par une décision rendue publique, le 6 janvier 2024, annulé les élections du 20 décembre 2023, dans deux circonscriptions notamment Masimanimba dans la province du Kwilu et celle de Yakoma dans le Nord-Ubangi.

JMNK




Kinshasa : Lancement de la troisième édition du concours “Ambassador for a day” (Ambassadrice d’un jour)

L’ambassade du Royaume-Uni à Kinshasa, en partenariat avec les ambassades d’Allemagne, de la Belgique, du Canada, de l’Espagne, de l’Ethiopie, des Pays Bas, de la Suisse, de l’UE, et des agences des Nations Unies telles que l’UNHCR et le bureau de l’Union Africaine en RDC ont lancé ce 19 février 2024 la troisième édition du concours “Ambassador For A Day” (ambassadrice d’un jour) dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme. L’initiative vise à inspirer les jeunes filles leaders du futur.

“Ambassadrice d’un jour” est un concours de dissertation par vidéo de 1 min. 30 secs maximum pour les filles de 14 à 18 ans résidant à Kinshasa. Les candidates au concours sont appelées à répondre à la question suivante :

« Si vous étiez ambassadrice d’un jour, quelles seraient vos actions pour contribuer de manière positive à la RDC ? Quel problème de société aborderiez-vous et pourquoi ? »

La date limite de soumission par whatsapp (+243 898 744 920) est le 26 février 2024. Les gagnantes du concours auront l’occasion de passer une journée avec les ambassadeurs des pays participants, de se familiariser avec un milieu professionnel, et d’approfondir leurs compétences en leadership.

Un groupe de travail examinera les candidatures, et la sélection finale des gagnantes sera faite à la fin du mois de février.

Pour plus d’informations, toute candidate intéressée peut consulter les réseaux sociaux de l’ambassade britannique sur X : @UKinDRC et sur Facebook : UK in DRC.

 




L’UNICEF et Airtel soutiennent l’apprentissage numérique en Rdc

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) et la société de télécommunication, Airtel, travaillent ensemble en vue d’augmenter et améliorer la connectivité Internet dans les écoles et les communautés en RDC.

L’objectif de cette collaboration est de favoriser l’apprentissage numérique avec pour conséquence l’accès continu à l’éducation et l’amélioration des résultats scolaires.

Cette initiative s’insère dans le cadre du partenariat “Accès à l’Education 2022 – 2027” conclu entre Airtel Africa et l’UNICEF.  Il cible 13 pays de l’Afrique subsaharienne et fait partie de l’initiative mondiale “Réimagine Education”.

Ce programme, mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) permet à 20 écoles secondaires dans les provinces de Kinshasa (10) et Haut-Katanga (10) de bénéficier d’une meilleure connectivité et faciliter l’apprentissage des élèves du niveau élémentaire. Pour ce faire, il est mis à leur disposition des outils qui permettront un meilleur accès à la connaissance.

Ce programme est d’autant plus important qu’en RDC, la fracture numérique constitue un obstacle majeur à la continuité et à la qualité de l’apprentissage. Selon l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS 2018), seulement 1,3% des ménages congolais a accès à Internet (2,4% en milieu urbain et 0,5% en milieu rural) et seulement 0,5% d’écoles primaires et 0,4% d’écoles secondaires disposent d’ordinateurs. Des milliers de Congolais et congolaises restent en marge de la connectivité, ce qui affecte aussi les catégories sociales impliquées dans les processus éducatifs : élèves, enseignants, directeurs scolaires, inspecteurs et parents d’élèves.

A travers ce programme, 10.000 élèves, dont 48% de filles, seront progressivement connectées à l’internet et vont bénéficier d’opportunités d’apprentissage de qualité grâce à l’utilisation de supports numériques.   A cet effet, des routeurs et des unités extérieures ont déjà été installés dans les 20 écoles secondaires ciblées.

En outre, Airtel RDC travaille avec le ministère de l’EPST pour rendre la plateforme nationale d’éducation « Ma Classe » accessible gratuitement. Ce qui constitue un effort considérable pour réduire l’écart d’apprentissage entre les élèves congolais et ceux d’autres pays.

Ce projet s’inscrit également dans le cadre des actions plus vastes menées par l’UNICEF pour offrir à tous les enfants des expériences d’apprentissage personnalisées, sûres et de qualité, garantir le développement de l’apprentissage et des compétences, réduire la fracture numérique et introduire des solutions novatrices et évolutives qui répondent aux enjeux éducatifs.

 

Prince Yassa

 




Julien Paluku démissionne du gouvernement

Élu député national dans la circonscription de Lubero,  au Nord-Kivu aux élections du 20 décembre 2023, il opte pour l’Assemblée nationale conformément à l’article 77 de la loi électorale.

Il est le président du parti politique “Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo” (BUREC). Il est aussi l’Autorité morale de l’Alliance Bloc 50 (A-B50).

Avec ses 20 députés nationaux et 20 députés provinciaux, A-B50 a réaffirmé son appartenance à la Majorité Parlementaire à  l’Assemblée nationale et à  la famille politique du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Julien Paluku Kahongya est Co-fondateur avec Vital Kamerhe de la plate-forme politique “Pacte pour un Congo retrouvé (PCR)”.

 




Antipas Mbusa Nyamwisi démissionne pour valider ses mandats «électoraux »

Le Ministre d’État en charge l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi vient de faire son choix. L’assemblée nationale a pesé sur le choix du doublement Député national et provincial au profit de son poste ministériel. Notable du Grand Kivu, Antipas Mbusa nyamwisi  a démissionné de ses fonctions au gouvernement pour se conformer à la constitution.

Selon ses services de communication, Antipas Mbusa Nyamwisi avait écrit sa démission depuis le samedi 17 février à Addis-Abeba où il participait aux activités de l’UA et ladite démission a été déjà déposée dès son arrivée à Kinshasa.

En attendant la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale, Mbusa Nyamwisi reste entièrement à la disposition du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Rappelons que Mbusa reste parmi les ministres qui ont matérialisé la vision du chef de l’Etat surtout dans son secteur pour une diplomatie agissante et efficace au niveau régionale et sous régionale en vue de redorer l’image de la RDC et lui redonner sa place dans les concerts des nations.

Le délai de 8 jours accordé aux membres du gouvernement élus députés nationaux pour faire le choix entre rester au gouvernement ou siéger à l’Assemblée nationale expire ce mardi 20 février 2024.

Il sied de noter que, fils d’un pasteur, Mbusa est né à Mutangwa le 15 novembre 19591. Licencié en sociologie à l’Université de Kisangani en 1989, Mbusa Nyamwisi est l’un des membres fondateurs du RCD et combat contre les troupes de Laurent-Désiré Kabila lors de la deuxième guerre du Congo. En 1999, Mbusa Nyamwisi suit Ernest Wamba dia Wamba dans une scission du RCD : le RCD-Kisangani (ou RCD-Wamba). Le RCD-Kisangani perd le contrôle de la ville de Kisangani face aux troupes du RCD-Goma et se réfugie à Bunia dans l’Ituri. Le RCD-Kisangani se scinde entre les partisans de Mbusa Nyamwisi et ceux d’Ernest Wamba dia Wamba avant de rejoindre le gouvernement de Joseph Kabila. Il a été nommé au poste Ministre d’État en charge l’intégration régionale, au gouvernement Sama II.

OM




Poursuivre le combat contre la spoliation et booste les réformes : Pius Muabilu reste au Gouvernement

Contrairement à une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, annonçant la démission du Gouvernement de l’enfant terrible du Mont Amba, œuvre des spoliateurs et ennemis de la réforme, le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala ne démissionnera pas. Selon son conseiller en communication, il reste au Gouvernement pour poursuivre son combat contre la spoliation des biens de l’Etat, mais aussi se rassurer que les réformes initiées à travers la création de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), le Fonds national de l’habitat (FONHAB), le Guichet unique de délivrance des permis de construire (GUPEC), …profitent réellement aux Congolais. En le faisant, l’homme d’Etat au bilan digne d’éloges à la tête de ce ministère stratégique et précurseur de l’Union sacrée de la nation s’est donc conformé à l’article 77 de la loi électorale, en faisant le choix de rester au Gouvernement.

Personne de sérieux ne pouvait accorder un moindre crédit à cette vidéo visiblement tournée non loin du Secrétariat général à l’urbanisme et Habitat, où l’on voit un agent non autrement identifié, se réjouir de la fausse démission de Muabilu. C’était sans compter avec la détermination du ministre d’Etat, ministre de l’urbanisme et Habitat déterminé à poursuivre la lutte contre la spoliation des biens de l’Etat, mais aussi à accompagner la croissance, mieux la maturité des bébés créés à son initiative.

Et même si Muabilu devait démissionner, les Congolais ne  sont pas amnésiques pour apprécier à sa juste valeur son combat qui a remis sur la scène la peur du gendarme. Désormais, le spoliateur, d’où qu’il vienne ne peut plus opérer en toute impunité. Dans la même veine et pour plus d’efficacité, Muabilu a opérationnalisé  trois structures dont les compétences relevaient au Secrétariat général à l’Urbanisme et Habitat. C’est peut-être ça qui crée des jaloux et poussent certains à souhaiter son départ du ministère, parce qu’étant devenu témoin gênant.

Oui, Muabilu doit gêner ceux-là qui n’ont jamais voulu le bonheur de la République. Sinon, entre le GUPEC à l’époque de Muabilu qui excelle dans la mobilisation des recettes publiques et le service analogue qui était rattaché au Secrétariat général, le choix est clair. Aujourd’hui, tout le monde constate sans effort que GUPEC, quelques mois après son fonctionnement, a des recettes qui dépassent de loin l’ancien format dont on ne sait même pas où allait son argent.

C’est suite aux différentes réformes entreprises par le ministre de l’Urbanisme et habitat pour booster le secteur financier et le marché immobilier, notamment le code de l’Urbanisme et de la construction, ainsi que le Guichet unique de délivrance des permis de construire, considérés comme maillons importants pour la mobilisation des recette,  que Pius Muabilu a été plébiscité au trio de tête des ministres qui excellent, selon des sondages réalisé par l’Agence de communication intégrale (ACI), publié le vendredi 07 octobre 2022. Il s’est forgé une forte réputation de ‘réformateur’ qui, parmi tant d’autres réalisations, ont motivé le renouvellement de la confiance des électeurs.

Le multi-élu du Mont-Amba se distingue grâce à la politique pro-habitat adopté par le gouvernement en vue de réduire au maximum le déficit criant dont ce secteur fait l’objet. Grâce à sa vision et extirper de toute tare le secteur dont il a la gestion dans le gouvernement, plusieurs actions ont été mises en place et opérationnalisées, parmi lesquelles le Fonds d’avance, Fonds du roi, l’Office national de logements (ONL), l’Agence congolaise pour la promotion immobilière (ACOPRIM) ainsi que le Fonds national de l’habitat (FONHAB). Ces deux établissements publics concourent à faciliter l’accès à la propriété immobilière des travailleurs par leurs employeurs et des fonctionnaires par leurs administrations, mais également de différentes corporations, avec des prêts au logement et des taux d’intérêts hypothécaires accessibles pour tous les demandeurs.

La  guerre contre les constructions  dans les sites fragiles

Parmi les points forts de ce multi élu au ministère de l’Urbanisme et Habitat,   il y a la guerre contre les constructions  dans les sites fragiles. Bien avant de prendre le décret sur le  Code de l’urbanisme, déjà à la première année de la mandature de Félix Antoine Tshisekedi à la tête de la RDC, le réformateur et ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu, avait pris un Arrêté le 2 décembre       2019  pour interdire la délivrance des permis de construire et d’autres documents y relatifs sur les sites et espaces inconstructibles et fragiles.

Des constructions dans ces sites ont maintes fois endeuillé les populations congolaises.  Ces mesures s’imposent pour atteindre l’objectif  ‘zéro catastrophe à cause des constructions anarchiques et autres violations des normes urbanistiques et architecturales dans le pays’. Pour s’y faire, le Secrétaire général du ministère de l’Urbanisme et Habitat avait été instruit de transmettre au ministre la liste de toute personne désireuse d’obtenir le permis de construire et  la liste devrait être publié sur le site Internet du ministère. Tout ordre de mission de descente sur le terrain, pour l’inspection des chantiers et espaces publics, doit recueillir au préalable l’avis du Ministère ayant en charge l’Urbanisme et Habitat, pour prévenir tout dérapage et anarchie”.

Ecosystème urbanistique  balisé, population recadré, Pius Muabilu lance le projet Kitoko

En réponse au défi démographique de Kinshasa, Pius Muabilu s’est tourné vers les investisseurs et a lancé le projet « Kitoko, nouvelle ville intelligente » qui, à la foulée devait créer plus de 500.000 emplois.

Le projet « Kitoko, nouvelle ville intelligente », qui vise à couvrir 30.000 hectares (10.000 ha seraient constitués de zones cultivables situées sur les collines et devraient abriter les agropoles ; 10.000 ha seraient réservés aux voiries et réseaux divers (VRD), aux espaces publics et aux espaces verts et enfin, 10.000 ha seraient dévolus au foncier urbain commercialisable) située à 40 kilomètres à l’Est de Kinshasa, entre le fleuve Congo et la rivière N’Sele, au sud de Maluku, avait  été présenté au Conseil des ministres par le ministre d’État, Pius Muabilu.  « L’enjeu consiste à créer une entité globale et autonome dans son quotidien pouvant offrir les commodités et fonctionnalités tels que les habitations, les lieux de travail et d’études, les soins médicaux, les loisirs, des activités industrielles et technologiques innovantes »,  indiquait le compte-rendu de la 18ème réunion du Conseil des ministres présidée le vendredi 03 septembre 2021 par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.  Le contrat pour la réalisation de « Kitoko, nouvelle ville intelligente » avait été signé en février 2021 au Caire (Egypte) entre le chef de l’État, Félix Tshisekedi et le consortium égyptien Income, chargé d’exécuter les travaux.

Après plus de six décennies d’indépendance,  et une fois au gouvernement le Ministre de l’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat la République, ce multi élu s’est attelé à doter la démocratique du Congo d’un Code de l’urbanisme et de la construction. Depuis son arrivée dans ce ministère, il ne cesse d’apporter des réformes dont beaucoup d’actions sont à son actif. Le Code de l’urbanisme avait comblé le vide juridique laissé par le décret de 1957, qui est totalement en déphasage avec les réalités sociodémographiques de notre pays, la RDC.

« Ce décret est en déphasage total avec nos réalités sociodémographiques, technologiques, les spécificités éco systémiques. Avec ce texte, notre pays continuait de s’enfoncer dans le trou et continuait à s’enfoncer», a-t-il souligné. “Je suis très fier d’avoir apporté cette petite pierre à l’édifice », s’était félicité Pius Muabilu.

Willy Makumi Motosia




Mis à nue par les manifestations anti-Occident qui ont dénoncé l’holocauste congolais : Kagame se perd en jérémiades et accusations mensongères

Réagissant à la déclaration du département des Etats-Unis d’Amérique datant du 17 février 2024, le ministère rwandais des Affaires étrangères, a publié un communiqué dès le lendemain, pour accuser le pays de l’oncle Sam de  prise de position médiatique qui  « offre une vision profondément biaisée de la réalité, en contradiction flagrante avec l’esprit du processus de renforcement de la confiance initié par la Directrice du Renseignement National américain en novembre 2023, créant un cadre constructif pour une désescalade de la situation ». Ce qui donne ainsi lieu à l’émergence, réelle ou relevant de la diversion, des tensions entre le Rwanda et les États-Unis concernant le conflit dans l’Est de la RDC. Finalement, le président rwandais, Paul Kagame,  demande à Washington, accusé d’être avec la Grande-Bretagne, la France et la Belgique comme étant son parrain dans la prédation et le pillage des richesses naturelles de la République démocratique du Congo,  de clarifier sa position et de Choisir entre “le Rwanda ou La RDC”. Il s’observe donc, que dans sa réaction  Kagame se perd en jérémiades et accusations mensongères.

Dans la déclaration du  gouvernement rwandais datée du 18 février2024, le ministère rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta a donné un ton martial de son  gouvernement en ces termes : «le Rwanda se réserve le droit de prendre toutes les mesures légitimes pour défendre son pays, tant que cette menace existe ». Et dans ce communiqué ‘va en guerre, Biruta accuse la RDC de «lancer des opérations de combat massives au Nord-Kivu, en violation des décisions des mécanismes régionaux qui visent clairement à expulser le M23 et les civils Tutsi congolais vers les pays voisins, travaillant de concert avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), une milice d’origine rwandaise directement liée au génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994 ».

Cela, par pure diversion ubwenge (art du mensonge et la ruse considéré comme intelligence par les tutsi), pour détourner l’attention des observateurs sur la subite détérioration de la situation sécuritaire à Saké et dans tout  le Nord Kivu, où plusieurs milliers de personnes ont déjà pris le chemin de l’exil sous le crépitement des armes et des missiles sol-air lancés depuis le Rwanda par l’armée régulière rwandaise. Ce qui a poussé le gouvernement américain, dans un communiqué du département d’Etat américain, a dénoncé « les actions du groupe armé M23, soutenu par le Rwanda et sanctionné par les Etats-Unis et l’ONU, y compris ses incursions dans la ville de Saké ». Ainsi, Vincent Biruta, chef de la diplomatie rwandaise, a exprimé la volonté du Rwanda d’avoir des éclaircissements du gouvernement américain si la position des USA  marque un tournant dans sa politique ou résulte simplement « d’un manque de coordination interne ».

Manque de coordination interne ?

Depuis le temps où il a soutenu Laurent-Désiré Kabila dans sa marche sur Kinshasa, balançant le pouvoir du président Mobutu Sese Seko, Paul Kagamé est parvenu à contrôler l’armée congolaise  à travers son James Kabarebe nommé chef d’Etat-major de la Rdc sous le régime de Laurent-Désiré Kabila, et perpétue son contrôle sur l’appareil sécuritaire  congolais grâce à une infiltration des institutions et des FARDC. Il a ainsi bénéficié d’une certaine ‘coordination interne’ pour piller les richesses naturelles de la RDC au profit des multinationales.

Maintenant que le charme semble ne plus opérer, les puissances mondiales semblent ne plus se contenter des mise en garde contre le gouvernement rwandais. Alors que même la RDC agressée ne pouvait hausser le ton il y a quelques années, ne mâche plus les mots et les manifestations anti occident ces derniers jours ne pouvaient que pousser Kagame à se demander s’il n’y a pas eu  réajustement qui aurait causé un « Manque de coordination interne ». Etant donné que la déclaration du département d’État américain stipulait : « Il est essentiel que tous les États respectent la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun et que tous les acteurs soient tenus responsables des violations des droits de la personne commises dans le cadre du conflit qui sévit dans l’est de la RDC », le fait que Kagame s’interroge sur la « coordination interne » soulève des questionnements.

Willy Makumi Motosia




Kasaï: Un accident de circulation routière fait deux morts et trois blessés sur la route Tshikapa – Kamuesha

Deux morts et trois blessés, c’est le bilan d’un accident de circulation routière qui s’est produit tôt le matin de ce mardi 20 février sur la route Tshikapa – Kamuesha, sur la route nationale numéro 1.

Selon plusieurs témoins rencontrés sur place, l’ ivresse du conducteur serait à la base de cet incident malheureux.

Il s’agissait d’un conducteur de moto qui a finit sa course dans une maison. On note aussi plus de trois blessés qui pour le moment sont hospitalisés dans un centre de santé du village Tshiela Mata lieu même de cet accident.

Bien que l’identité de deux personnes décédées est pas encore flou. L’on croit savoir que l’une des victimes serait, un infirmier qui venait du territoire de Dekese pour Tshikapa dans le cadre de ses services.

Jean-Luc Bakampenda