Pas de Sénat, pas de déclaration de guerre ; donc ” négociations ” ?

C’est la déduction à tirer du COMMUNIQUÉ N°012/CENI/2024 publié le vendredi 16 février dernier. En voici le contenu intégral : La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) rappelle à l’opinion publique que les élections législatives et provinciales avaient été annulées dans les circonscriptions électorales de Yakoma dans la province du Nord Ubangi et de Masi-Manimba dans la province du Kwilu. Par conséquent, les élections des Sénateurs, Gouverneurs et  Vice-gouverneurs de province dans les deux entités provinciales précitées ne seront organisées qu’après la reprise des élections législatives nationales et provinciales à une date qui sera communiquée ultérieurement par la CENI. La CENI réaffirme sa volonté d’organiser les élections indirectes des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-gouverneurs de province. Cependant, suite à des contraintes d’ordre financier, certaines dates opérationnelles annoncées dans le calendrier réaménagé du processus électoral rendu public le 25 janvier 2024 vont connaître de légères modifications. Un calendrier ajusté sera publié incessamment. Le communiqué est signé Patricia Nseya, rapporteur.

Nécessité d’un audit

Même si elle n’est énoncée, la cause principale du report est l’argent. La Céni se plaint de ne pas en avoir. Ce qui renvoie tous les regards vers le Gouvernement, précisément le ministère des Finances.

Evidemment, l’aveu de la Centrale électorale soulève des préoccupations fondées. Par exemple sur la totalité du financement du processus électoral.

L’évaluation avait été faite autour de 1,1 milliard de dollars américains. Devrait-on comprendre que c’était sans les élections indirectes ?

Les mises à fonds à la disposition de la Céni ont été opérées par tranches. Devrait-on comprendre que jusque-là, le ministère n’a pas encore tout libéré ?

Disposant de l’autonomie financière, la Céni a engagé des dépenses en fonction des besoins. A-t-elle tout consommé ? Si oui, de quelle manière ?

D’où nécessité d’un audit. Peu importe que ce soit la Cour des comptes ou l’inspection générale des finances : le Congolais lambda a le droit de savoir.

Ces deux institutions fonctionnent en binôme

Car, le report des sénatoriales influe forcément sur sa vie privée au fonctionnement des institutions publiques, à commencer par celle de la République, tous domaines confondus.

Commençons par les lois organiques à amender ou à adopter.

Aux termes de l’article 124, “Les lois auxquelles la Constitution confère le caractère de loi organique, sont votées et modifiées à la majorité absolue des membres composant chaque Chambre…”, entendez l’Assemblée nationale et le Sénat. Même si, en cas de désaccord, c’est la position de la chambre basse qui l’emporte, la Constitution prévoit d’abord la collaboration des deux institutions.

Une façon claire de faire comprendre à l’opinion non ou mal avertie qu’au départ, les deux Institutions fonctionnent en binôme.

Moyens de contrôle : Sénat !

Autre domaine de collaboration, celui connu sous le vocable ” interpellation “.

L’article 138 de la Constitution implique aussi la chambre basse. En voici le libellé : “Sans préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, les moyens d’information et de contrôle de l’Assemblée nationale ou du Sénat, sur le Gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et services publics sont :

  1. La question orale ou écrite avec ou sans débat non suivi de vote ; 2. La question d’actualité ; 3. L’interpellation ; 4. La commission d’enquête ; 5. L’audition par les Commissions.

“Ces moyens de contrôle s’exercent dans les conditions déterminées par le Règlement intérieur de chacune des Chambres et donnent lieu, le cas échéant, à la motion de défiance ou de censure, conformément aux articles 146 et 147 de la présente Constitution”.

Révision de la constitution : Sénat !

Déjà, la révisitation ou la révision de la Constitution envisagée au travers par exemple de l’initiative de nomination des gouverneurs des provinces par le Président de la République implique la présence du Sénat. Car, à l’article 218, la Constitution dispose à son alinéa 1 : “Chacune de ces initiatives est soumise à l’Assemblée nationale et au Sénat qui décident, à la majorité absolue de chaque Chambre, du bien-fondé du projet, de la proposition ou de la pétition de révision”  et à l’alinéa 3. “Toutefois, le projet, la proposition ou la pétition n’est pas soumis au référendum lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès l’approuvent à la majorité des trois cinquième des membres les composant “.

L’article 219 serre davantage les vis puisqu’il déclare : “Aucune révision ne peut intervenir pendant l’état de guerre, l’état d’urgence ou l’état de siège ni pendant l’intérim à la Présidence de la République ni lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat se trouvent empêchés de se réunir librement”.

Enfin, l’article 220 tranche : “*La forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical, ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. Est formellement interdite toute révision constitutionnelle ayant pour objet ou pour effet de réduire les droits et libertés de la personne ou de réduire les prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées”.

Déclaration de guerre : Sénat !

A ceux qui s’alignent sur la loi du Talion “*Œil pour œil, dent pour dent !” en ce qui concerne la situation sécuritaire à l’Est et qui veulent pousser Félix Tshisekedi à la concrétisation de sa promesse de faire fuir Paul Kagame de son lit, il est indiqué de rappeler que sans le Sénat, le Chef de l’Etat ne pourra pas faire la guerre au Rwanda. Même la loi d’habilitation obtenue pour gérer l’état de siège entre deux sessions  parlementaires requiert l’avis favorable de la chambre haute.

En effet, pour déclarer la guerre, le Président de la République doit se soumettre au prescrit des articles 86 et 143. Aux termes du premier, “*Le Président de la République déclare la guerre par ordonnance délibérée en Conseil des ministres après avis du Conseil supérieur de la défense et autorisation de l’Assemblée nationale et du Sénat, conformément à l’article 143 de la présente Constitution”.

Le Sénat est omniprésent.

L’exécutif national ne saura pas fonctionner sans le Senat dans bon nombre de matières

Comme on peut s’en rendre compte, on peut bien avoir dans une semaine le Gouvernement dont la prérogative d’investiture n’est reconnue qu’à l’Assemblée nationale seule.

Mais, la réalité est que l’Exécutif national (Président de la République compris) ne saura pas fonctionner sans le Sénat dans un bon nombre de matières dont celles évoquées ne sont qu’un échantillon.

A la base, ce n’est pas – jusqu’à preuve du contraire – la faute du Bureau de la Céni, mais du Chef du Gouvernement.

Dans la Constitution, et aux termes de l’article 91, c’est le Premier ministre en la personne de Jean-Michel Sama Lukonde. Il doit être interpellé. Au stade actuel, il est responsable devant l’Assemblée nationale encore non opérationnelle.

Mais, dans les faits, c’est à celui qui, dans les comptes rendus des réunions du Conseil des ministres, passe pour donneur d’instructions aux  membres du Gouvernement, selon le narratif, pardon le langage du porte-parole qui, lui, est censé savoir pourquoi il utilise ce terme renvoyant au Mpr Parti-Etat !

L’évidence est que le Chef de l’Etat n’est responsable devant aucune institution.

Ni devant l’Assemblée nationale, ni devant le Sénat.

Omer Nsongo die Lema




Hier lundi : Lancement de l’Alliance des partis extraparlementaires de l’union sacrée de la nation

La salle de conférences de Congo Loisirs dans la Commune de la Gombe a abrité, hier lundi 19 Février 2024, la cérémonie de sortie officielle de l’Alliance des Partis Extraparlementaires de l’Union Sacrée de la Nation, en sigle APEU.

Trois temps forts ont marqué cette manifestation qui a connu la présence d’un invité d’honneur en la personne du Patriarche Jonas Munkamba Kadia Nzemba, à savoir la présentation d’un bref aperçu de l’APEU par le Secrétaire Exécutif Permanent, la signature symbolique de la Charte et l’allocution de circonstance du Président de l’APEU.

Devant une assistance nombreuse composée des membres des partis politiques de l’APEU, les quatre initiateurs de cette nouvelle plateforme ont eu l’honneur d’être présentés aux invités.

Il s’agit des Présidents Jean-Marie Kabemba Mbale de LCR, Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi de l’UDS, Johan Prince Fele de CD et Johnny Luboya Mukadi Kaba d’ADPD.

En ce qui concerne l’aperçu sur l’APEU, le Secrétaire Exécutif Permanent, Monsieur Johan Prince Fele, a indiqué que cette nouvelle plateforme est créée par les partis de l’Union Sacrée de la Nation qui ont participé aux élections du 20 décembre 2023 mais qui, malgré l’atteinte du seuil d’éligibilité, se sont retrouvés sans élus.

L’APEU comprend des organes nationaux et provinciaux. À ce jour, elle compte une centaine de partis membres. De manière symbolique, il y a eu signature de la Charte de l’APEU par les initiateurs et quelques Présidents dans la salle.

Le clou de la manifestation a été l’allocution de circonstance prononcée par le Président de l’APEU, Monsieur Jean-Marie Kabemba Mbale.

D’entrée de jeu, il a salué la présence de l’invité d’honneur, le Patriarche Jonas Mukamba Kadiata Nzemba. Il a donné les raisons qui ont milité en faveur de la plateforme qu’il dirige.

Selon lui, l’Union Sacrée de la Nation doit avoir vécu après la brillante réélection du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il a également démontré que l’APEU devra jouer le rôle de porte-parole des candidats qui ne se retrouveront pas dans les assemblées délibérantes nationales et provinciales du fait que ces élus ont bénéficié de l’apport inestimable de ceux sont actuellement au bord du chemin.

Il a rappelé que l’APEU s’est engagée à accompagner le Chef de l’État dans la réalisation de ses six engagements et de son projet de société.

Dans son discours combatif, il a enfin invité ses collègues à ne pas se décourager parce qu’ils ont l’obligation de répondre à l’appel du Président de la République à participer à la gouvernance du pays aux côtés du Chef.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Kinshasa: Peter Kazadi et Blaise Kilimbalimba sèchent la circulation des motos-taxis à Gombe

Le Vice-Premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières Peter Kazadi Kadima et le patron de la police de Kinshasa le général Blaise Kilimbalimba, ont réussi à limiter la circulation des motos-taxis dans la capitale et précisément dans la commune de Gombe.

Une question qui a depuis la nuit de temps connu des failles va trouver le remède lors des manifestations de dénonciation de l’agression Rwandaise devant les Ambassades occidentales à Kinshasa par la population.

Après plusieurs dégâts enregistrés dont deux véhicules Onusiens et quelques magasins incendiés, ces deux autorités avaient interdites aux motocyclistes de circuler à la Gombe.

Il faut préciser que la police nationale congolaise est au four et au moulin pour mettre fin à ce mouvement au centre-ville de la capitale congolaise.

Jean Luc Lukanda




RN n°4: l’Office des Routes lance les travaux de réhabilitation et de modernisation du tronçon Kisangani-Komanda-Beni

C’est un pari gagné pour le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Visiblement, les Boyomais vont bientôt pousser un ouf de soulagement.

Le ministre d’Etat en charge des ITP,  Alexis Gisaro, a procédé au nom du chef de l’État au lancement des travaux de réhabilitation et de  modernisation de la route nationale numéro 4 dans son tronçon compris entre Kisangani – Komanda – Béni allant de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, en passant par Bafwametinda et Komanda, au Haut-Uélé et en Ituri, jusqu’ à Beni, dans la province du Nord-Kivu.

Longue de 748,50 km, cette route sera construite dans le cadre du Partenariat Public-Privé. Les travaux seront exécutés par l’entreprise China Communication Construction Company, l’Office des Routes en est le maître d’ouvrage délégué.

En bon père de famille, le ministre Alexis Gisaro, a de prime à bord invité la population boyomaise à s’approprier ce projet et à faire bon usage de cet ouvrage une fois terminé.

Lors de la cérémonie à laquelle plusieurs hôtes ont pris part, notamment les partenaires de l’entreprise China communication construction company limetd, le Directeur général de l’Office des Routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy n’a pas manqué de définir le contexte et le bien-fondé de ce projet routier à impact général et transnational.

“En ce jour du lancement des travaux de réhabilitation et bitumage de la Route Nationale N°4, j’aimerais, de prime abord, remercier son Excellence Monsieur le Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat qui, depuis son accession à la Magistrature Suprême, accorde une place prépondérante au secteur routier au travers plusieurs projets initiés pour la réhabilitation et la modernisation des infrastructures routières.

Il s’agit notamment de la modernisation du linéaire total de la Route Nationale N°1, la modernisation de la RN2, sections Mbuji-Mayi-Kabinda-Mbanga, Butembo – Kanya Bayonga, Goma – Bukavu, la modernisation du tronçon Kasindi – Beni Butembo, le remplacement progressif des ponts modulaires devenus vétustes par des nouveaux de type Matières, etc.”,  a laissé entendre dès l’entame de son allocution, le Directeur Général de l’Office des Routes.

Par la même occasion, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy a salué l’engagement du Gouvernement à travers le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro présent à ladite cérémonie, pour son implication dans la recherche des financements et des partenaires, en vue de la modernisation de la RN4, dans sa section allant de Kisangani à Beni en passant par Bafwasende, Niania, Epulu, Mambasa et Komanda, objet de la cérémonie de ce jour.

“Cette cérémonie est pour nous une occasion propice pour rappeler que la Route Nationale N°4 est d’un grand intérêt socio-économique pour notre pays la RDC. Avec un linéaire total de 1 577 km, la nationale N°4 est une section de la Transafricaine Lagos au Nigeria – Mombasa – Kenya qui est restée en terre battue jusqu’à ce jour, hormis le tronçon Erengeti – Beni (60 km) revêtue en 2009. Cette situation bloque le développement de la Grande Province Orientale.

Ceci malgré les multiples interventions en terre, notamment sur financement de la Banque Mondiale dans le cadre du Projet Pro-Routes et le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) dans le cadre de l’entretien. Ceci prouve à suffisance les limites des routes en terre battue dans les zones à forte pluviométrie”, a renchéri le premier ingénieur conseil du gouvernement congolais.

Pour sa part, Vincent Tshongo, Chef du projet de l’entreprise CCCC, a soutenu qu’il s’agit d’un projet sous régional et intégrateur qui s’inscrit dans la nouvelle position de la RDC au niveau de la Communauté d’Afrique de l’Est.

Cette cérémonie qui a réjouit la population de Kisangani et ses environs a connu la participation de plusieurs Directeurs des services sous tutelle du Ministère des ITP dont  les Directeurs Généraux du FONER, de l’OVD et de l’ACGT.

Le lancement des travaux de réhabilitation et de modernisation de la RN4 s’avère, à tout point de vue, une véritable cure de jouvence au cri de ralliement des populations de la Tshopo, Ituri et Nord-Kivu, sans oublier les pays voisins dont la Tanzanie et l’Ouganda.

Bien avant le lancement des travaux, la délégation venue de Kinshasa avec à sa tête le Ministre d’Etat des ITP accompagnée de la Gouverneure, a visité la nouvelle aérogare de Bangboka construit selon les normes internationales.




Négociations avec Kagame sur le schéma de « talk and fight » (parler, négocier et se battre) : Félix Tshisekedi dit non !

Au dernier jour du 37e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine à Addis-Abeba, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi ,  dans son intervention au mini-sommet sur la situation sécuritaire dans l’est, à Addis-Abeba en  Éthiopie, a réitéré samedi 17 février 2024, la position de Kinshasa de ne jamais négocier avec le Rwanda via le M23. Le lendemain,  dimanche 18 février 2024, le gouvernement du Rwanda  a  accusé  la République démocratique du Congo d’avoir déclaré « leur intention d’envahir le Rwanda et de changer son gouvernement par la force », et le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta d’affirmer que  le Rwanda a  « adapté sa posture » et mis en place des mesures « pour assurer une défense aérienne totale du territoire et réduire les capacités aériennes offensives ».

« On ne va jamais négocier avec le M23 », a déclaré le Chef de l’Etat congolais, selon un tweet du  ministre de l’Information et Porte-Parole du gouvernement Patrick Muyaya, et d’ajouter « devant témoins et sans ambages, le Président Félix Tshisekedi a eu les mots justes pour notamment déconstruire des mensonges et manipulations, attaquer le mal, rétablir la vérité avant de parler paix ». Dans le  but de faire le point sur le déploiement des troupes de la Communauté de développement d’Afrique australe (Sadc), dans l’Est de la République démocratique du Congo, le Chef de l’Etat congolais Félix Antoine Tshisekedi  et son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye, dirigeants des  deux pays accusés par le Rwanda de menacer l’intégrité du Rwanda, se sont entretenu avec leur homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa.

La réunion des trois chefs d’État, selon la présidence congolaise,  a servi à définir une meilleure coordination des opérations sur le terrain, particulièrement après  le lancement, totalement maladroit depuis le Rwanda, au début du week-end dans la nuit du 16 au 17 février 2024,  des missiles Sol-air, sur l’aéroport de Goma.  Cette attitude belliqueuse du Rwanda a été condamné à travers le monde et  les États-Unis ont fermement condamné l’escalade des violences causées par le M23/RDF qu’ils disent soutenus par le Rwanda, et ont appelé le groupé armé à se retirer de Goma et de Sake. Les Américains ont aussi directement appelé Kigali « à retirer immédiatement tout le personnel des Forces de défense rwandaises de la RDC et à retirer ses systèmes de missiles sol-air. »

Les négociations entre Kinshasa et Kigali perpétuellement sur le schéma de  « talk and fight »

Le refus catégorique de Kinshasa de négocier avec le M23 via le Rwanda se fonde entre autres sur le fait que  les accords signés avant n’ont  pas mis fin à la guerre perpétuelle contre la RDC et contre le  pillage de ses ressources stratégiques. L’on se souviendra par exemple qu’en 1999, sous la menace des mercenaires soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, le Chef de l’Etat congolais de l’époque,  Laurent-Désiré Kabila (Aujourd’hui disparu),  avait signé les accords de Lusaka. Ces mercenaires, reconnus par « leurs parrains » comme étant des « forces démocratiques » dans la visée de partager le pouvoir avec le gouvernement central,  constituent un réseau de prédation transnational qui a infiltré les institutions du pays pour les neutraliser de l’intérieur.

A Arusha et à Pretoria, les accords iniques se sont succédés et même à  Sun City. L’on se souviendra encore de cette ¨phrase de Valentin Mubake, un ancien  cadre de l’UDPS, parti  actuellement au pouvoir : « A Sun City, il a été imposé à Thabo Mbeki de nous imposer  ‘Joseph Kabila’ ».

Ainsi donc, depuis l’accord  de Lusaka, ces acteurs pléniers se sont comme pour marquer le  mutisme dans l’objectif sournois devenue  obsession : débarrasser la RDC de sa partie Est. Ils ont levé une option résolue depuis la chute du mur de Berlin en 1989 – et même longtemps avant- de redessiner la carte du monde et de l’Afrique.

Selon l’extrait du livre de Pierre Péan, « Carnage. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique » (Paris, Fayard, 2010, p. 398-399) l’on comprend au sujet  des acteurs pléniers impliqués dans la signature de l’accord de Pretoria, de l’instrumentalisation des proxys et de l’ONU, le Rwanda et l’Ouganda, ainsi que du jeu des coulisses auquel ils recourent afin que leur opération dans l’ombre demeure cachée aux yeux du grand public. Une stratégie qui est en train de s’écrouler de puis les vagues de dénonciation de l’omerta de la Communauté internationale particulièrement par des sportifs congolais à travers le monde et des manifestations anti occident la semaine dernière.

L’on comprend donc toutes les négociations avec le Rwanda s’inscrivent dans le schéma de la perpétuation du pillage des ressources naturelles de la RDC. Les accords signés dans le contexte de la guerre perpétuelle contre la RDC font partie d’une tactique mondialiste et/ou globaliste et participent dans  la stratégie du « talk and fight » (parler, négocier et se battre). « Les suppôts  des anglo-saxons, Museveni et Kagame et leurs parrains en ont fait usage à Pretoria », écrit Pierre Péan qui a affirmé que lors des négociations avec Laurent Désiré Kabila c’est la même stratégie qui avait  été utilisé, la même tactique qu’avec Habyarimana et c’est surement le même schéma de  « talk and fight »  pour le pourrissement inutile du temps pendant que le pillage se poursuit, qu’ils veulent amener Félix Tshisekedi qui, lui, ne broche pas.

Willy Makumi Motosia




Taekwon-do ITF : Clôture en beauté du séminaire animé par trois experts de la fédération internationale

Le séminaire animé avec brio par Michaël Ditrich, Président de la Fédération Belge de Taekwon-do I.T.F, son fils Me Konstantin Ditrich, entraineur de l’équipe nationale belge de taekwon-do I.T.F et Me O’Brien Ruain de la Fédération Irlandaise de Taekwon-do I.T.F et chef technique de la mission, tous trois experts de la fédération internationale ITF, s’est clôturé en beauté Dimanche 18 février 2024 au Congo Loisirs, à la Gombe.

Pour cette dernière journée, les experts ont eu un  entrainement avec les athlètes de l’équipe nationale, le coach national, le coach national adjoint et les entraineurs provinciaux.

Clôture et fin du séminaire était marquée par la remise de quelques présents aux athlètes par Michaël Ditrich, Président de la Fédération Belge de Taekwon-do I.T.F. Enfin, prise des photos souvenirs.

Se prêtant aux questions experts de la presse, Me Augustin Dinganga, SG de la Fédération de Taekwon-Do du Congo  ITF ‘’FETAECO/ITF’’ a rappelé que les trois experts ont exploité 3 modules pendant le séminaire, à savoir :

-1er module dont : les techniques de base

-2è module dont : les techniques de compétition et

-3è module dont : les formes de combat contre plusieurs adversaires que l’on appelle communément les TULS ou Patterns (les japonais les désignent par le terme ‘’Katas’’. Et le SG Me Dinganga d’ajouter que ce sont les trois modules qu’ils ont pu bénéficier pendant ce séminaire.

Cette formation était destinée à qui ?

Me Dinganga : ‘’C’était surtout les instructeurs et les membres de l’équipe nationale. Mais l’ITF avait accepté qu’on puisse amener aussi les ceintures blanches pour montrer la masse de la République Démocratique du Congo en matière d’ITF’’.

Quelles étaient les attentes de la FETAECO/ITF en sollicitant cette formation ?

Me Dinganga : ‘’Pour nous, c’était de relever le niveau technique parce que nous avons repris. L’ITF ce n’est pas en 2018-2019. Mais l’ITF date de 1974. En 1988, on était balancé dans le WT sans savoir où on partait. Nous avons encore repris l’ITF en 2017-2018, c’est pour cela on veut se mettre au diapason  avec les techniques ITF mondial. Etre vraiment à la page de ce qu’ont été toutes les modifications avec le départ de Grand maître’’.

Quelle est la suite du programme pour la FETAECO/ITF ?

Me Dinganga : ‘’Il y a un autre programme. Juste après ce séminaire, nous entrons dans la préparation de l’équipe nationale. Nous avons la série des éliminatoires pour le championnat du monde 2025. Donc, on va se préparer maintenant pour 2025. Mais au mois de Mai 2024 en date du 22, la délégation doit quitter la RDC pour la Belgique. Après la Belgique nous entrons en Hollande et le 25 ce sont les éliminatoires de l’équipe nationale 2025. Après, nous rentrons encore en Belgique pour se préparer avec les Diables Rouges (équipe nationale de la Belgique). Et enfin de compte, nous allons participer à l’Open de Brabant le 1er juin. Et le 3 juin, nous serons de retour ici à Kinshasa’’.

Antoine Bolia

 

 




Elu président de JC Jeshi Fardc : Le Lt Colonel Pumbulu Masuta Michel dévoile son plan d’actions

Porté à la présidence de Judo Club Jeshi Fardc, le samedi 17 février 2024 à l’issue de l’Assemblée Générale Extraordinaire Elective tenue au Camp Lieutenant Colonel Kokolo, le Lieutenant Colonel Pumbulu Masuta Michel a dévoilé un pan de son plan d’actions.

D’entrée de jeu, le président élu s’est confié à nous en ces termes en rapport avec son plan d’action ; ‘’Il est question ici d’un club de judo de l’armée. Etant le président, je suis Lieutenant Colonel magistrat. C’est dont il s’agit, c’est le sport et particulièrement le judo que nous autres on a pratiqué. Si je suis magistrat, c’est parce que je suivi la filière pour le devenir. Il faudra que nos poulains, ou les militaires qui sont déjà dans l’armée, comme on se rencontre tous dans le milieu sportif, il est question qu’eux aussi se retrouvent au sein de l’élite de notre pays. En d’autres termes, cela voudrait dire qu’on peut les retrouver dans l’équipe nationale où l’on voudrait voir un judoka de JC Jeshi Fardc, soit il est soldat, soit fils d’un militaire. C’est de un.

On voudrait renforcer ou asseoir une équipe digne des athlètes militaires. Comme leurs papas ou nos vaillants militaires se battent par ci par là pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays, ça serait une ferté qu’on puisse encadrer leurs enfants sur le plan éducatif. Donc, les enfants des militaires qui font partie de JC Jeshi Fardc aient des notions de base, qu’ils étudient bien pour atteindre l’excellence. Nous voulons l’excellence. C‘est comme nous leurs dirigeants, nous sommes excellents. Nous voulons montrer une autre image de nos athlètes, de notre équipe JC Jeshi Fardc. Pleine de bonne chose à notre équipe qui vient de battre la sélection de la commune de Kalamu’’.

Antoine Bolia 




Judo : Le nouveau comité sportif élu de JC Jeshi/Fardc affiche des grandes ambitions

Comme souligné dans nos colonnes, le Judo Club Jeshi Fardc a un nouveau comité sportif élu. Ce dernier est  issue de l’Assemblée Générale Extraordinaire et Elective tenue le Samedi 17 février 2024 au siège du club, sise Camp Kokolo.

Le JC Jeshi Fardc fondé par Me Ndilu alias Mbinzo est désormais  doté d’un nouveau comité sportif que présidé par le Lieutenant Colonel Pumbulu Masuta Michel (NDLR et non Pitshou comme on a eu à écrire).

Le nouveau Comité élu de JC Jeshi Fardc se présente comme suit :

Président : Pumbulu Masuta Michel

1er V/P : Kititi Mbuku Alex

2è V/P : Aseli Axel Abumba Nicolas

3è V/P : Kamwedi Tshikala Emmanuel

4è V/P : Ngobana Munyangi Gucha

Secrétaire : Wetshi Muteba Adonis

Sec.adj : Bunze Héritier James Jabuz

Trésorier : Ndilu Eseri Héritier

Conseiller : Aluma Ngwesu César.

Ce comité sportif élu a été installé M. Kabamba, délégué de la Division Urbaine des Sports et Loisirs. Il a un mandat de 4 ans. Les nouveaux dirigeants affichent des grandes ambitions.

Antoine Bolia




Viet Vu Dao : Clôture du stage technique dimanche 18 février à l’ITC Ngiri-Ngiri

Le stage technique national le Viet vu Dao et Voco Truyen (NDLR c’est un style des arts martiaux qui tire son origine du Vietnam) organisé du 17 et 18 février 2024, s’est clôturé en beauté à l’ITC Ngiri-Ngiri.

Ce stage devait être animé par Me Bokele Mungu Aristote, ce dernier malade et en convalescence, ce stage technique national a été animé par Me Abdul Dondo. L’on a enregistré une participation de 60 apprenants.

Ce stage était axé sur les techniques de base de Viet Vu Dao :

-Rituel salutation

-Positions de base

-1ère Truyen= kata

-2è Truyen =kata

Pour la petite histoire, Me Bokele Mungu Aristote avait passé plusieurs années pour étudier le Viet vu Dao et Voco Truyen (NDLR c’est un style des arts martiaux qui tire son origine du Vietnam). Et depuis 2020, il est l’initiateur de ce style en RDC. A force de travailler et de tenir le flambeau de ce style au pays de Lumumba, Me Bokele Mungu Aristote s’est vu décerner en 2023 le grade de 4è Dang de Viet vu Dao par la fédération internationale de ce style.

A noter que son grade est reconnu au niveau international ainsi que de l’Afrique. Dans l’école ou discipline Viet vu Dao, les grades sont limités à 5. Me Bokele Mungu Aristote est maintenant 4è Dang. Cette distinction est une grande fierté pour la RDC. Les pratiquants de cette discipline en RDC ne peuvent être que fière de cette élévation. L’on ne peut que féliciter à Me Aristote pour les efforts qu’il fournit pour vulgariser la pratique de cette discipline Viet vu Dao et Voco Truyen en RDC.

Antoine Bolia




Les Wewas plaident leur cause auprès du président Mboso

Le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a reçu en audience, ce lundi 19 février 2024 en son cabinet de travail du Palais du peuple, une délégation des moto taximen de la ville de Kinshasa.

C’était pour soumettre au président du bureau provisoire leurs doléances par rapport ce qu’ils vivent ces derniers temps face aux éléments de la police.

Après la mesure portant interdiction d’accès de mototaxis dans la commune de Gombe et de tout attroupement de plus de six personnes dans cette municipalité, les moto taximen sont  pris en chasse par les éléments de la police.

Pour les moto taximen, Christophe Mboso constitue leur dernier rempart, la seule personnalité capable de plaider leur cause. En tant que citoyens congolais, ils sont en ordre avec l’Etat congolais, avec tous les documents leur autorisant d’exercer en toute légalité. Malheureusement, ils subissent des brimades, le rapt de leurs engins qui ne leur sont jamais restitués.