Matadi : Marche de soutien et de prière en faveur des FARDC, du président de la République et des services de sécurité

Marche de soutien et de prière en faveur des FARDC, du président de la République et des services de sécurité, il en était question le weekend dans la ville de Matadi.

Selon notre source, les confessions religieuses regroupées au sein du “mouvement de solidarité en prière pour les FARDC ” sont descendues dans la rue pour dénoncer la passivité de la communauté internationale face aux atrocités commises en Rdc par les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.

Conduite par le Président provincial de l’Eglise du réveil au Congo ERC /Kongo Central, l’évêque Giovanni Kituba, cette marche partie de Mvuadu A15 pour le gouvernorat en ville basse a abouti à une prière d’exhortation. Les fidèles des églises de Matadi ont imploré la grâce divine pour une paix durable en Rdc.




Cathédrale Notre-Dame du Congo : Fridolin Cardinal Ambongo invite tous les fidèles à la messe pour la paix en Rdc

Dans un courrier, M. l’Abbé Clet-Clay Mamvemba, Secrétaire-chancelier invite les Messieurs les Abbés, Révérends Pères, Révérendes Sœurs, Révérends Frères, Chers Frères et Sœurs dans le Seigneur, Hommes et Femmes de bonne volonté à une messe pour la paix.

« Son Eminence Fridolin Cardinal Ambongo, Archevêque Métropolitain de Kinshasa, vous invite à la messe qu’il célébrera le samedi 24 février 2024 à 10h00 en la Cathédrale Notre-Dame du Congo pour la Paix dans notre Pays, la République Démocratique du Congo », indique ce document.

En effet, les conflits armés en Rdc, qui ont causé des millions des morts ainsi que des déplacés, perdurent depuis trois decennies et continuent à endeuiller nos populations. Ainsi après avoir plusieurs fois dénoncé cette situation et proposé différentes voix de résolution de ces conflits, les Archevêques et Évêques, membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), ont pris entre autres l’engagement d’intensifier la prière pour la Paix. C’est également au nom de cet engagement que le Cardinal vous demande de dire, à la fin de chaque célébration eucharistique du dimanche 18 février 2024, la prière spéciale proposée par la CENCO.

« Uni à vous dans la prière, je vous transmets les salutations paternelles et la bénédiction apostolique de notre Archevêque », termine-t-il.




Mgr Donatien Nshole lance une invitation à la prière pour la paix en Rdc

Dans une lettre adressée au Cardinal, Archevêque de Kinshasa, aux Archevêques et Evêques de la CENCO, Mgr Donatien Nshole Chapelain de Sa Sainteté le Pape et Secrétaire général de la CENCO leur adresse une invitation à la prière pour la Paix en RD Congo.

« Au regard de la situation qui prévaut actuellement dans le Pays, surtout dans sa partie Est, Son Excellence Mgr Marcel Utembi Tapa, Archevêque de Kisangani et Président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), me charge de vous rappeler l’engagement pris par la CENCO à intensifier la prière pour la Paix », écrit-il.

Concrètement, il suggère que dès le dimanche prochain, une prière spéciale pour la Paix soit dite à la fin de chaque messe comme nous le faisons de temps en temps en certaines circonstances. En annexe, vous trouverez la proposition de la prière faite à ce sujet.

En plus, il est suggéré que chaque Evêque trouve un jour où une messe sera célébrée dans son Diocèse pour implorer la Paix dans le Pays et particulièrement dans la partie Est.




Les tendances de la sécurité alimentaire en 2024 et au-delà

Alors que l’insécurité alimentaire restera probablement parmi les principales menaces à affronter en 2024, la Banque mondiale considère la sécurité alimentaire et nutritionnelle (a) comme l’un des huit défis mondiaux nécessitant une action à grande échelle. Elle a mobilisé 45 milliards de dollars de ressources pour s’y atteler et pour protéger les moyens de subsistance des populations à travers le monde, dépassant ainsi son engagement initial de 30 milliards de dollars annoncé en mai 2022.

Il est essentiel d’anticiper et de comprendre l’évolution de la sécurité alimentaire et la manière dont elle réagira aux conjonctures futures pour élaborer des politiques efficaces et des plans adaptés. Pour cela, il faut disposer de ressources exhaustives, et c’est précisément ce que propose, parmi d’autres initiatives, le World Food Security Outlook (WFSO) de la Banque mondiale, une base de données mise à jour trois fois par an. Nous présentons dans ce billet les principales conclusions de la dernière édition, publiée en octobre 2023, et ce qu’elles impliquent pour la sécurité alimentaire en 2024 et au-delà.

World Food Security Outlook (WFSO) : un outil complet d’analyse

En octobre 2023, la Banque mondiale a publié une version actualisée de son World Food Security Outlook (WFSO) (a). Il s’agit d’une série de données novatrice, basée sur un modèle et mise à jour trois fois par an. Conçu comme un outil de veille et d’analyse de la sécurité alimentaire mondiale, le WFSO fournit des informations essentielles en complément des statistiques officielles et permet de mieux cerner les évolutions à l’œuvre. Ses données historiques, préliminaires et prévisionnelles apportent un éclairage supplémentaire sur l’insécurité alimentaire dans le monde, comblant ainsi des lacunes critiques. Le WFSO fournit des données sur la prévalence de l’insécurité alimentaire grave, des estimations pour les pays ne disposant pas de données officielles, des chiffres sur le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire grave et des évaluations des besoins de financement pour déployer les filets sociaux nécessaires.

Le WFSO vient principalement compléter les données officielles publiées par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans son rapport sur L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde. Il permet ainsi de documenter les pays non couverts, tout en donnant une vision prospective fondée sur un modèle d’apprentissage automatique (a) qui exploite la base de données des Indicateurs du développement dans le monde (WDI) de la Banque mondiale et le rapport du FMI sur les Perspectives de l’économie mondiale. Le WFSO comprend également des estimations des besoins de financement liés au déploiement de filets de protection sociale, selon une approche qui s’inscrit dans la continuité de celles utilisées par l’Association internationale de développement (IDA) à partir de 2020 (a).

Les versions précédentes de la base de données ont aidé à estimer la demande de financements précoces au titre du Mécanisme de réponse aux crises (a) de l’IDA, étayer les rapports de conjoncture économique régionaux produits par la Banque mondiale, guider l’action de l’institution face à la crise alimentaire mondiale, et informer le G24 (a) sur les besoins de financement de la sécurité alimentaire.

La base de données WFSO du mois d’octobre a en particulier servi de référence à la mise à jour de la Banque mondiale sur la sécurité alimentaire publiée en décembre 2023, en contribuant à l’analyse des grandes tendances de la sécurité alimentaire mondiale ; elle a également figuré dans le tableau de bord mondial de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (a). Il en ressort essentiellement que les dernières projections font état d’une lente stabilisation de la situation de la sécurité alimentaire dans le monde en 2024, mais aussi d’un creusement des disparités entre pays de différents niveaux de revenu.

La situation de la sécurité alimentaire mondiale se stabilise lentement

Après la pandémie de COVID-19 puis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la reprise mondiale est lente, ce qui a des répercussions sur la stabilité économique. La forte inflation, le resserrement des politiques monétaires, la réduction des mesures de soutien budgétaire et les phénomènes météorologiques extrêmes contribuent à plomber la croissance économique mondiale. En conséquence, le WFSO d’octobre 2023 suggère que la prévalence de l’insécurité alimentaire grave dans le monde aurait atteint un pic en 2020-2022, à 11,9%, suivi d’une légère amélioration à 11,8 % (2021-2023) et 11,6 % (2022-2023), mais avec des variations importantes entre les régions et les groupes de revenus. Cette amélioration de l’insécurité alimentaire à court terme pourrait toutefois marquer le pas, avec le risque de voir grimper le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire grave à 943 millions d’ici 2025. À l’horizon 2028, ce chiffre pourrait atteindre 956 millions et éviter de justesse la barre du milliard dans un scénario économique pessimiste où les banques centrales, faute de maîtriser l’inflation, poursuivraient leurs politiques de durcissement monétaire, avec pour effet d’étouffer la croissance.

Disparités entre groupes de revenus : des fractures de plus en plus profondes

La dernière édition du WFSO révèle de fortes disparités entre pays de différents niveaux de revenu, démontrant ainsi que la stabilisation globale de la sécurité alimentaire dans le monde masque en réalité des problèmes profonds. Alors que les économies à revenu intermédiaire de la tranche supérieure affichent des améliorations prometteuses, les pays à revenu intermédiaire inférieur n’enregistrent eux que des gains à court terme, et ceux à faible revenu devraient même subir une nouvelle aggravation du nombre d’habitants souffrant d’insécurité alimentaire. Les dernières données font ressortir des écarts croissants par rapport aux versions précédentes, et les pays à faible revenu ne devraient connaître qu’une légère amélioration des taux d’insécurité alimentaire grave d’ici 2027-2029. Les pays pauvres très endettés sont en outre particulièrement vulnérables, puisqu’ils sont confrontés à la fois à des difficultés économiques et à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire.

Les besoins mondiaux de financement se concentrent toujours plus dans les pays à faible revenu

L’évolution de la sécurité alimentaire dans le monde s’accompagne d’une montée des besoins financiers liée à la mise en place de filets sociaux. Selon les projections du WFSO, les besoins de financement se chiffrent à 41 milliards de dollars par an dans les pays bénéficiaires de l’Association internationale de développement (IDA) et à 47 milliards de dollars dans les pays clients de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), soit des montants presque deux fois supérieurs aux estimations pré-COVID. Les besoins tendent à se concentrer de plus en plus sur les pays à plus faible revenu, rendant d’autant plus urgent le renforcement des mesures de protection pour les populations vulnérables. Les projections indiquent une augmentation continue des coûts des filets sociaux pour les pays à revenu faible et intermédiaire inférieur, ce qui souligne la nécessité de mettre en œuvre des politiques monétaires et budgétaires efficaces pour rétablir la stabilité.

Quel volume de financements faudra-t-il mobiliser pour la sécurité alimentaire dans le monde ?

Selon les estimations du WFSO, la mise en place d’un filet de protection sociale de base pour couvrir 25 % des besoins caloriques quotidiens des personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë nécessiterait à l’échelle mondiale environ 90 milliards de dollars de financements par an d’ici à 2030. Ces estimations, qui se fondent sur des projections allant jusqu’à 2027-2029, supposent qu’il n’y aura pas de changements significatifs au-delà de ces projections. Toutefois, en cas de hausse de l’inflation, de ralentissement de la croissance économique et de renchérissement des prix des produits de base, ces besoins pourraient augmenter considérablement, jusqu’à atteindre 1,3 fois les estimations actuelles. Ce qui porterait les besoins financiers annuels à environ 120 milliards de dollars. En outre, le coût de la lutte contre la malnutrition chez les femmes et les enfants est estimé à plus de 11 milliards de dollars par an (a), tandis que la transformation du système alimentaire mondial pourrait nécessiter 300 à 400 milliards de dollars supplémentaires chaque année. L’ensemble de ces dépenses pourrait par conséquent s’élever à 500 milliards de dollars par an au total, soit le montant nécessaire pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le monde entier. Un chiffre certes important, mais qui ne représente que 0,5 % environ du PIB mondial. Il faut cependant souligner qu’il s’agit d’une estimation plutôt basse, puisque les dépenses prises en compte ne permettent pas de couvrir tous les besoins caloriques ni d’assurer une nutrition adéquate, pas plus que de remédier aux effets à long terme de la malnutrition actuelle. En outre, ces coûts pèsent de manière disproportionnée sur les pays à faible revenu, où les financements nécessaires correspondent à environ 95 % du PIB total de ces économies. On ne parviendra donc pas à relever ces défis sans l’affirmation d’une responsabilité mondiale partagée.

Les travaux présentés dans ce billet ont bénéficié du soutien financier précieux du fonds fiduciaire multidonateurs Systèmes alimentaires 2030 (FS2030) (a), placé sous l’égide de la Banque mondiale.

Bo Pieter Johannes Andree, Kamwoo Lee, Hanane Ahmed et John Dearborn




27-29 février 2024: La BM organise un forum sur la fragilité sur le thème : « S’adapter et innover dans un monde volatil »

Le fléau de la fragilité, des conflits et de la violence ne connaît pas les frontières. D’ici 2030, 60 % de la population pauvre mondiale vivra dans des pays en situation de fragilité et de conflit (a). Face à ce défi mondial, l’édition 2024 du Forum sur la fragilité analysera les succès et les échecs des interventions de développement, en tentant de présenter des approches adaptatives et innovantes qui permettent de répondre aux enjeux d’un monde en mutation.

Le Forum débutera par une séance plénière consacrée aux difficultés de la situation mondiale, où les intervenants seront invités à partager leurs expériences respectives et insuffler des idées neuves et pragmatiques. Il se poursuivra avec une trentaine de sessions techniques, mais aussi toute une série de micro-présentations, conversations informelles et évènements phares, qui mettront à l’honneur responsables politiques, acteurs du changement, entrepreneurs, artistes et athlètes.

Ce forum se déroulera exclusivement en anglais, hormis la séance plénière qui se tiendra de 15h à 16h (GMT) et bénéficiera d’une interprétation simultanée en français, arabe et espagnol.




Dette souveraine : les pays en développement mal notés pris au piège d’une crise silencieuse

Pour certains pays en développement, c’est enfin la lumière au bout du tunnel. L’inflation mondiale reflue et les taux directeurs semblent avoir atteint leur pic, ce qui ouvre une fenêtre de tir pour lancer des émissions obligataires (a) et refinancer ainsi la dette publique. Début janvier, le Mexique, l’Indonésie et plusieurs autres économies en développement ont ainsi facilement levé plus de 50 milliards de dollars (a) au total.
Mais cette ruée sur les emprunts obligataires ne concerne pas les 28 économies en développement qui souffrent d’une mauvaise cote de crédit (a) et restent prisonnières du piège de la dette, sans espoir d’en sortir dans un avenir proche. Ces pays affichaient un ratio moyen de la dette par rapport au PIB proche de 75 % fin 2023, soit un chiffre supérieur de 20 points de pourcentage à celui des autres économies en développement. Ils représentent un quart de l’ensemble des pays en développement disposant d’une notation financière et 16 % de la population mondiale. Mais leur activité économique ne contribue qu’à 5 % de la production mondiale, ce qui permet au reste du monde d’ignorer leurs difficultés. C’est pourquoi la crise de la dette est silencieuse, et appelée sans doute à s’intensifier.
Au cours des deux dernières années, les taux d’intérêt réels aux États-Unis, qui constituent une valeur de référence pour le coût réel de l’emprunt dans le monde, ont connu une hausse sans précédent depuis quatre décennies (figure 1A). Le resserrement rapide de la politique monétaire américaine est traditionnellement synonyme de difficultés financières pour de nombreuses économies en développement, comme ce fut le cas dans les années 1980 (a). Cette fois, les pays en développement jouissant d’une note souveraine favorable ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Mais le danger guette encore et toujours ceux qui sont peu solvables et jugés risqués. Leur coût d’emprunt a fortement augmenté ces deux dernières années : les taux d’intérêt exigés de ces pays par les investisseurs sont supérieurs de 20 points environ à l’étalon de référence mondial et plus de neuf fois supérieurs à ceux des autres économies en développement (figure 1B).


A. La « magnitude » est la variation entre le niveau le plus bas et le plus élevé durant les périodes de hausse des taux d’intérêt réels, tandis que la « vitesse » correspond à la variation moyenne par trimestre. Le taux d’intérêt réel est égal au taux directeur moins le taux d’inflation prévu à un an à partir des enquêtes de consommation.
B. Écarts (spreads) de taux médians pour les économies en développement dont la note souveraine est faible (inférieure ou égale à Caa1/CCC+) et pour les autres économies en développement. L’échantillon de pays varie dans le temps en fonction de la disponibilité des données, mais il comprend jusqu’à 70 % de l’ensemble des économies en développement disposant d’une note de crédit souverain à long terme en devises étrangères auprès des trois principales agences de notation financière. Les zones ombrées représentent les périodes allant de septembre 2008 à août 2009 et de janvier à décembre 2020.
Autrement dit, ces économies sont exclues des marchés financiers mondiaux depuis plus de deux ans. Elles n’ont quasiment pas émis d’obligations internationales durant cette période et n’avaient pas connu un coup d’arrêt d’une telle ampleur depuis la crise financière mondiale (figure 2B). Sans surprise, onze d’entre elles ont été en défaut de paiement depuis 2020, soit presque autant qu’au cours des deux décennies précédentes réunies.

A. Proportion d’économies en développement dont les spreads sont supérieurs à 10 points de pourcentage (calculés comme la moyenne annuelle des valeurs mensuelles). Parmi les économies en développement dont l’écart de taux moyen était supérieur à 10 points de pourcentage en 2023, un pays est noté B3/B- et les autres sont notés Caa1/CCC+ ou moins.
B. Cumuls glissants sur 12 mois des émissions obligataires des pays en développement libellées dans les principales devises des économies avancées. Derniers relevés : octobre 2023.
Cette situation a de graves répercussions économiques : dans près de la moitié des pays en développement jugés peu solvables, la population sera plus pauvre en moyenne à la fin de l’année 2024 qu’elle ne l’était en 2019, à la veille de la pandémie de COVID-19 (figure 3A) — contre 8 % seulement des économies en développement ayant une meilleure cote de crédit. Il est peu probable que les perspectives s’améliorent prochainement : les économies en développement mal notées connaîtront une croissance plus lente de près d’un point de pourcentage en 2024-2025 qu’au cours de la décennie précédant la pandémie (figure 3B).

A. L’ensemble des économies en développement comprend 99 économies disposant d’une notation souveraine et 46 économies non notées.
B. Taux de croissance médian par rapport à la valeur médiane des taux de croissance moyens sur la période 2010-19. Les chiffres pour 2023 correspondent à des estimations et ceux de 2024 à des prévisions.
Ces pays ont besoin d’une aide extérieure immédiate, tant sous la forme d’un allégement de la dette pour certains d’entre eux qu’à travers une amélioration générale du cadre mondial de restructuration de la dette (a), qui n’a jusqu’ici que peu soulagé les pays qui en ont le plus besoin. Mais ils disposent aussi de leviers d’action pour s’aider eux-mêmes.
Et pour commencer, ils pourraient se doter de l’espace budgétaire nécessaire à la croissance économique et à la résilience. Car si les crises concomitantes des cinq dernières années ont aggravé leurs problèmes d’endettement, c’est souvent l’imprudence budgétaire des États qui a été à l’origine de leurs difficultés. Avant d’être privés d’accès aux marchés financiers, leurs gouvernements avaient emprunté à l’excès, en particulier en devises — les prêts libellés en devises étrangères représentaient l’équivalent de près de 30 % de leur PIB en moyenne (figure 4A). Beaucoup de ces pays se sont ainsi retrouvés piégés dans un cercle vicieux bien connu : le coût de leur dette a augmenté à mesure que leur monnaie s’est affaiblie, et les rendements de leurs obligations libellées en dollars ont atteint en moyenne un niveau supérieur de 7 points de pourcentage à leur taux de croissance économique (figure 4B).

A. Valeurs médianes. Valeurs jusqu’au deuxième trimestre de 2023.
B. Médianes des rendements obligataires annuels moyens en dollars USD moins les moyennes sur 10 ans de la croissance du PIB nominal en dollars USD. L’échantillon des économies appartenant à la catégorie spéculative est composé de 15 à 41 économies (et 9 à 19 d’entre elles ont une note souveraine basse).
Pour disposer d’une marge de manœuvre budgétaire, les États doivent élargir l’assiette des recettes publiques et prioriser leurs dépenses, en abandonnant par exemple des subventions sources de distorsion et de gaspillage. Sur le plan monétaire, ils peuvent mettre en place des systèmes de taux de change crédibles et favoriser l’indépendance des banques centrales. Ces réformes devront s’accompagner de mesures destinées à améliorer la qualité des institutions nationales, afin de créer un environnement plus propice à l’investissement. Ces chantiers ne seront pas faciles à mettre en œuvre, mais ils sont indispensables pour rétablir la stabilité économique, attirer des investissements qui font cruellement défaut et promouvoir la croissance.
Enfin, en plus de ces 28 pays en développement, 31 autres, pour la plupart à faible revenu et non notés (a), sont déjà en situation de surendettement ou fortement menacés de l’être. Cela signifie qu’environ une économie en développement sur trois est aux prises avec un niveau d’endettement élevé dans un environnement marqué par une croissance en berne, des coûts d’emprunt onéreux et une multitude de risques de détérioration. Il suffirait d’un choc supplémentaire pour en faire basculer d’autres et faire retentir une crise de moins en moins silencieuse.
Philip Kenworthya, Yhan Kosenikita et Perevalov




Taekwon-Do ITF: Condensé de la conférence du samedi 17 février au Congo Loisirs

Comme prévu dans le programme concocté par la Fédération de Taekwon-Do du Congo ITF, la journée de Samedi 17 février 2024 était marquée par la Conférence au Congo Loisirs en deux vacations. De 12h00 à 14h00 avec comme participants :

-Fédération

-Commission technique

-Sécurité

-Ligue

-Entente Est et

-Entente Ouest.

Dans son mot de circonstance, le président Willy Makengo dit que la FETAECO/ITF est très honorée de la présence de trois experts. Et il a déclaré ouvert le séminaire.

Ce qu’on peut retenir d’essentiel

 

D’entrée de jeu, Michaël Ditrich, Président de la Fédération Belge de Taekwon-do I.T.F a déclaré qu’ils sont fiers de se retrouver pour la deuxième fois en RDC lui et son fils Konstantin Ditrich, entraineur de l’équipe nationale belge de taekwon-do I.T.F. et il espère que ce ne sera pas la dernière. Lui personnellement, il a commencé le taekwon-do ITF il y a 14 ans et son fils a commencé quand il avait 10 ans. Il avait reçu en son temps l’appel du président Willy Makengo qui lui a expliqué que la FETAECO/ITF était une jeune fédération qui avait besoin d’assistance pour croître. Et M. Michaël poursuivit qu’ils sont là pour mettre la FETAECO/ITF dans les conditions de taekwon-do ITF qu’il faut. Tout ce qui est technique, Me O’Brien Ruain de la Fédération Irlandaise de Taekwon-do I.T.F, CN 7è Dan va répondre.

Pour ce qui est des vertus de taekwon-do ITF, il en a beaucoup entre autres la persévérance, le contrôle de soi…Me O’Brien Ruain ajoute : ‘’le Do est très important pour notre art. il veut dire la voie et le chemin. Le fondateur a dit : Si tu connais une technique de fondement, tu connais tout’’.

 

En ce qui concerne la progression, elle dépende de la ceinture. La matière de Ceinture Noire ne peut pas être enseignée aux ceintures blanches. On ne peut pas sauter un niveau. A la quesion de savoir quelle est la durée pour passer d’une ceinture à une autre ou de savoir si c’est lié à l’évolution de l’athlète, Me O’Brien Ruain répond que la conversion peut-être plus vite si tu t’entraine beaucoup. Tout dépend de la capacité de chaque athlète. Tu peux être bon combattant mais pas avoir une bonne technique. Si on devient CN pour passer 2è Dan, il faut un minimum de 18 mois. Même lui qui pratique le taekwon-do depuis l’enfance et qui est CN 7è Dan, il doit attendre plusieurs années (au moins 7 ans) pour passer 8è Dan.

A la question de savoir il y a combien des Tulls et comment ils sont repartis, Me O’Brien répond qu’il y a 24 Tulls. Pour le 1er et 2è Dan : 3 Tulls, pour le 3è et 4è Dan : 3 Tulls, 4è et 5è Dan : 3 Tulls…après le 7è Dan, plus savoir pour les Tulls. On organise de séminaire. 8è et 9è Dan, sont des degrés d’honneur.

A la question de savoir qui est habilité à faire passer les ceintures ? A cette question, Me O’Brien répond qu’un 4è Dan avec certification officielle de l’ITF peut faire passer les examens jusque CN 2è Dan.

Il est important qu’il y a 4 techniques importantes :

1. Tull

2. Combats

3. Technique spéciale

4. Casses.

 

A la question posée par Michaël de savoir combien dans la salle avait une bible de taekwon-do ITF qui comporte 15 volumes et qui coûte environ 100 $, personne en a. Me O’Brien a promis de donner son manuel à la fédération tout comme il a promis de remettre les images du 1er au 24è Tull à la fédération pour qu’après leur départ, on puisse continuer à travailler.

La deuxième vacation de 15h00 à 18h00 était marquée par l’Entrainement des instructeurs et maîtres de la Fetaeco/I.T.F dans la même salle Congo Loisirs à la Gombe.

Ce Dimanche 18 février 2024, il est prévu de 10h00 à 13h00 entrainement avec les experts. Sont concernés : athlètes de l’équipe nationale, le coach national, le coach national adjoint et les entraineurs provinciaux. Clôture et fin du séminaire.

Antoine Bolia




Taekwon-do ITF: Ce qu’a été la poursuite du séminaire animé par trois experts de la Fédération internationale

Démarré vendredi 16 février 2024 dans la matinée au terrain annexe du Stade des Martyrs, le séminaire qu’animent Michaël Ditrich, Président de la Fédération Belge de Taekwon-do I.T.F, son fils Me Konstantin Ditrich, entraineur de l’équipe nationale belge de taekwon-do I.T.F et Me O’Brien Ruain de la Fédération Irlandaise de Taekwon-do I.T.F et chef technique de la mission, tous trois experts de la Fédération Internationale de Taekwon-do I.T.F, s’est poursuivi normalement.

En effet, le même vendredi dans la soirée et hier samedi 17 février 2024 au Congo Loisirs en deux vacations. Et ce dimanche 18 février 2024 au Congo Loisirs. Il est prévu de 10h00 à 13h00 : entrainement avec les experts. Sont concernés : athlètes de l’équipe nationale, le coach national, le coach national adjoint et les entraineurs provinciaux. Clôture et fin du séminaire.

Il faudra noter que ces trois experts sont invités par la Fédération de Taekwon-Do du Congo ITF ‘’FETAECO/ITF’’ que préside Me Willy Makengo pour exploiter 3 modules pendant le séminaire, à savoir :

-1er module dont : les techniques de base

-2è module dont : les techniques de compétition et

-3è module dont : les formes de combat contre plusieurs adversaires que l’on appelle communément les TULS ou Patterns (les japonais les désignent par le terme ‘’Katas’’.

Le vendredi16 février 2024, la séance d’entrainement au terrain annexe du stade des martyrs dans la soirée s’était focalisée sur les Tulls. En dépit de la pluie qui s’était déversée dans la ville, les trois experts et les pratiquants ITF ceux des clubs de la capitale porteurs de la ceinture bleue et les grades supérieurs et quelques-uns venus des provinces de la RDC, avaient poursuivi sous la pluie.

 

Antoine Bolia




Contentieux des résultats à la Cour constitutionnelle: Tirs croisés des députés fraudeurs contre les juges de la Haute Cour

Des rumeurs mal ficelées, généralement fruits des personnes mal intentionnées, sont distillées à longueur des journées dans l’opinion publique en générale et congolaise en particulier depuis un certain temps, citant quelques juges de la Cour constitutionnelle, qui auraient perçu des sommes colossales pour donner des sièges aux candidats non élus, en remplacement des vrais élus.

Selon les mêmes auteurs de cette désinformation, le plan serait de perturber la majorité de l’Union sacrée de la nation, car des conflits naîtront de ce jeu. Le pire dans cette affaire serait, selon les mêmes fake news, un leader des groupes armés qui agressent le pays dans l’Est serait cité dans le transfert de fonds probablement fournis par le Rwanda, pour chambouler la majorité de l’USN. Et le comble serait que tous les députés qui haussaient le ton contre l’agression rwandaise, sont des cibles principales visées par le serial killer Paul Kagame.

A la lecture de toutes ces fausses nouvelles, des sources proches de la Cour constitutionnelles rejettent en bloc ces informations dénuées de tout fondement logique, et qui semblent être le fait des candidats députés fraudeurs et fausseurs non autrement identifiés.

En effet, des députés fraudeurs qui savent qu’ils sont mal positionnés, et qu’ils ne l’emporteront pas devant les juges de la Cour constitutionnelle, veulent malheureusement manipuler l’opinion en leur faveur. Une recette périmée qui ne passera plus devant l’équipe de juges conduite par Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature.

En réalité, ceux qui sont à la base de ces fausses nouvelles sont des gens qui reçoivent régulièrement des financements venus du Rwanda de Paul Kagame, mais qui veulent ternir l’image de marque des juges de la Cour constitutionnelle et provoquer leur désaveu au niveau de l’opinion tant nationale qu’internationale.

Ces Congolais qui ont vendu leurs âmes à Kagame voudraient tout simplement salir l’image de la République démocratique du Congo en faisant circuler une fausse information selon laquelle l’argent utilisé pour corrompre les juges de la Haute cour vient du Rwanda.

Il est vrai que tous les juges de la Cour constitutionnelle sont des hommes intègres et aucun d’eux n’est en contact avec le monde extérieur. Il nous revient de nos fins limiers que pendant tous ces temps, les juges de la Haute cour évitent tout contact avec le monde extérieur.

« A voir la manière dont le président Dieudonné Kamuleta est en train de conduire les débats, tout porte à croire que le contentieux électoral est bien géré en toute responsabilité dans le respect des règles de l’art et des droits de la défense », affirment-ils.

C’est dans ce contexte que plusieurs voix s’élèvent pour demander à la population congolaise de laisser à tout le monde exprimer ses points de vue devant la Cour constitutionnelle. Rien ne sert d’intimider ou de déstabiliser les juges de la Haute cour pour les empêcher d’examiner le fond des dossiers. Et ce, d’autant qu’il n’appartient pas à la Cour d’entrer dans le jeu des politiciens.




Une comédie dramatique : Douche froide pour Benbetouche

Face à la manipulation grossière tentée par le chef de la milice séparatiste du Polisario, Brahim Ghali, qui fanfaronne avec une soi-disant visite à Dublin, les autorités irlandaises ont dû exposer le mensonge du « Polisario ». Par une Déclaration claire et sans ambiguïté, diffusé son Ambassade à Rabat, l’Irlande met fin à cette tentative de manipulation.

La présence en Irlande du chef de la milice séparatiste du polisario était de nature « privée », et non pas « officielle » comme le prétend la propagande séparatiste.* La Déclaration officielle de l’Irlande affirme : « La visite des représentants du Front Polisario en Irlande la semaine dernière était une visite privée ». Elle est organisée par une micro association pro-polisario active en Irlande. Le Gouvernement irlandais n’est, en aucune manière impliqué ou responsable de cette activité, qu’il n’a d’ailleurs pas autorisée.

Les séparatistes n’ont été reçus par aucun membre du gouvernement irlandais.* La Déclaration officielle de l’Irlande, telle que diffusée par son Ambassade, le dit avec un flegme acerbe : la visite des séparatistes « n’était pas basée sur une invitation officielle ». Malgré leurs demandes insistantes et l’appui de leurs relais, les séparatistes n’ont eu aucun entretien – ni officiel ni officieux – avec le Premier ministre irlandais Leo VARADKAR ou ses Services, ni avec le Ministre des Affaires étrangères Micheal Martin.

Les agents de la milice séparatiste n’ont pas été reçus par le pouvoir législatif irlandais, non plus.* Les Présidents des deux Chambres, ainsi que le Président de la Commission mixte des Affaires étrangères, ont refusé de les recevoir. Seuls certains parlementaires sympathisants et relais du groupe séparatiste les ont été reçus, à titre personnel – et non pas au nom du Parlement.

La position de l’Irlande sur la question du Sahara marocain est non seulement inchangée, mais elle a été clarifiée et réaffirmée.* La Déclaration officielle de l’Irlande, diffusée par l’Ambassade irlandaise, affirme que : « L’Irlande ne reconnait pas » la pseudo « rasd ».

L’Irlande, qui ne reconnaît pas et n’a jamais reconnue la pseudo « rasd », maintient une posture constructive*. Cette position, telle que définie par le Gouvernement irlandais, est réaffirmée dans la déclaration officielle irlandaise d’aujourd’hui : « la position de longue date de l’Irlande sur le Sahara Occidental est un soutien total au processus mené par les Nations Unies et aux efforts du Secrétaire Général pour parvenir à un règlement politique définitif et mutuellement acceptable sur cette question ».