L’Ambassade des Etats-Unis en Rdc rejette toutes les allégations de soutien au M23 et au Rwanda

Les manifestations ayant visé ces derniers temps la Monusco et certaines représentations diplomatiques en Rdc, notamment celle des Etats-Unis d’Amérique, fustigeant le soutien de certaines puissances à l’agression du M23, se sont basées, dans la grande majorité, sur la désinformation. Et pourtant, tout porte à croire que Washington n’est plus de mèche avec le régime de Kagame qu’il a du reste sanctionné, en lui privant de sa manne financière. De même, des responsables du M23 sont sanctionnés et les Etats-Unis ne voient aucun intérêt de soutenir un groupe terroriste qu’ils ont eux-mêmes sanctionnés.

Désinformation : Les États-Unis soutiennent le M23

Réalité: Au contraire. Nous appelons tous les groupes armés non étatiques, y compris le M23 sanctionné par les États-Unis, à cesser les hostilités et à déposer les armes, et nous avons appelé ouvertement et à plusieurs reprises le Rwanda à mettre fin à son soutien au M23. Nous avons été les premiers à le faire. Le M23 a commis de multiples violations des droits de l’homme et atteintes au droit humanitaire international, notamment des viols et des exécutions sommaires de civils. Nous le condamnons de la manière la plus absolue.

Les États-Unis ont sanctionné le M23 en janvier 2013 pour avoir commis des crimes graves impliquant le ciblage d’enfants dans le conflit en RDC, y compris le recrutement ainsi que des meurtres, des mutilations et des violences sexuelles.  Le M23 a également été désigné pour avoir reçu des armes et du matériel lié à des activités militaires qui contribuaient directement au conflit à cette époque. Nous continuons de mettre en œuvre et d’étendre les sanctions et les restrictions à l’encontre des principales figures du M23, y compris, plus récemment, à l’encontre du porte-parole militaire Willy Ngoma en décembre 2023 et du commandant adjoint des opérations et du renseignement Bernard Byamungu en août 2023.

« Nous condamnons le M23, soutenu par le Rwanda, qui fait l’objet de sanctions américaines depuis 2013 ». – Ambassadeur Lucy Tamlyn, février 2024

« Le secrétaire d’État Blinken et le président Tshisekedi ont discuté de l’importance et de l’urgence du retrait et du désarmement du M23, conformément au communiqué de Luanda». – Compte rendu de l’appel du secrétaire d’État Blinken avec le président Tshisekedi, mai 2023

« Le secrétaire d’État Blinken a clairement indiqué que tout soutien extérieur aux groupes armés non étatiques en RDC doit cesser, y compris l’aide du Rwanda au M23, un groupe armé qui a été désigné par les États-Unis et les Nations unies ». – Compte-rendu de l’appel du secrétaire d’État Blinken avec le président Kagame, décembre 2022.

Désinformation: Les États-Unis imposent au gouvernement congolais des négociations avec le M23.

Réalité: Les États-Unis ne peuvent pas forcer la RDC ou tout autre pays du monde à négocier. Nous travaillons quotidiennement avec nos partenaires du gouvernement congolais pour trouver la meilleure solution de paix, et toute solution doit être approuvée et soutenue par eux. Nous continuons à soutenir les efforts de médiation menés par le président angolais Joao Lourenço et l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta, dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi, pour résoudre les tensions régionales dans l’est de la RDC.

Désinformation: Les États-Unis ne veulent pas que les FARDC défendent leur territoire.

Réalité: Nous avons dit à plusieurs reprises que nous respectons et réaffirmons le droit souverain de la RDC à défendre son intégrité territoriale et son peuple face aux menaces internes et externes. Nous pensons toutefois que la crise dans l’est du pays exige une solution politique et non militaire. La poursuite des combats ne fera qu’exacerber une grave crise humanitaire et entraînera de nouvelles pertes en vies humaines. Nous pensons que la meilleure voie vers la paix est que toutes les parties s’engagent pleinement à respecter les accords conclus dans le cadre des récents processus de médiation régionale. À cette fin, les États-Unis restent concentrés sur la désescalade de la violence dans l’est de la RDC et utiliseront tous les outils diplomatiques disponibles pour isoler et condamner ceux qui sapent la paix et la sécurité dans l’est de la RDC.

Désinformation : Les États-Unis soutiennent les actions du Rwanda en RDC.

Réalité: Les États-Unis ont appelé publiquement et à plusieurs reprises le Rwanda à mettre fin à son soutien au M23 et à retirer toutes les troupes des forces armées rwandaises du territoire de la RDC. En septembre 2023, les États-Unis ont inscrit le Rwanda sur la liste du Child Soldiers Prevention Act (qui est une Loi sur la prévention des enfants soldats) pour son soutien au M23, un groupe armé qui recrutait et utilisait des enfants soldats. Cette désignation limite l’aide américaine à la sécurité et les licences pour les ventes commerciales directes d’équipements militaires.

« Le gouvernement de la République démocratique du Congo se félicite vivement des sanctions que le gouvernement américain vient d’infliger au Rwanda pour son soutien au groupe terroriste M23 et à l’un de ses hauts fonctionnaires impliqués dans l’aventure criminelle au Congo». – Président Félix Tshisekedi dans son allocution à l’Assemblée générale des Nations-unies à New York, septembre 2023.

« Ne suivez pas ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Les États-Unis étaient le premier à indexer le Rwanda comme étant le pays qui agresse la RDC». – ministre de l’Intérieur Peter Kazadi, lors d’une conférence de presse à Kinshasa, février 2024.

Désinformation : Les États-Unis soutiennent la « balkanisation » de la RDC.

Réalité: La politique officielle des États-Unis est de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.  Il s’agit d’un élément essentiel pour rétablir la paix dans l’est du pays et il n’y a pas d’ambiguïté de notre part à ce sujet.

Désinformation : Les États-Unis ne se préoccupant pas de l’est du pays.

Réalité: Les États-Unis travaillent avec les partenaires congolais et régionaux pour mettre un terme à la violence dans l’est de la RDC. C’est une priorité pour nous. La visite de la directrice du Renseignement national, Avril Haines, à Kinshasa en novembre 2023 et les conversations régulières entre les responsables gouvernementaux américains et le président Tshisekedi en sont une preuve éloquente. Nous continuerons à utiliser nos capacités de renseignement et nos ressources diplomatiques pour surveiller et impliquer toutes les parties dans la poursuite de cet objectif. Nous condamnons les violences qui ont fait tant de morts, de blessés et de déplacés et nous pensons que les auteurs de ces actes doivent être tenus pour responsables. Les États-Unis restent également le plus grand donateur d’aide humanitaire en RDC, la majorité de notre aide étant destinée aux populations de l’est du pays.

Désinformation : Les États-Unis ne font rien pour la sécurité de la RDC.

Réalité: L’ambassade des États-Unis finance chaque année des projets d’assistance militaire et de formation militaire professionnelle pour les officiers et les soldats des FARDC. Nous menons également des efforts pour former et équiper des centaines de policiers et construire des infrastructures telles que des postes de police, avec des puits d’eau ouverts aux communautés environnantes.

Désinformation : Les Etats-Unis ne font rien pour la RDC.

Réalité: Les États-Unis sont de loin le plus grand bailleur de fonds de la RDC. L’aide américaine n’est pas toujours visible, mais elle a un impact considérable. Par exemple, dans le secteur de la santé, nous avons fourni des tests de dépistage du VIH à plus de 5 millions de Congolais et administré un traitement vital à plus de 200 000 personnes. Nous poursuivons nos efforts dans de nombreux domaines – notamment la promotion du commerce et des investissements, la fourniture d’une assistance sanitaire vitale, la protection de l’environnement et l’amélioration de la qualité de l’éducation – lesquels profitent à nos deux peuples.

Désinformation : Les États-Unis ne s’intéressent qu’aux minerais de la RDC.

Réalité: Le renforcement des liens commerciaux est l’un de nos nombreux objectifs. Dans le secteur minier, notre but est de stimuler les investissements du secteur privé américain en RDC afin de développer les ressources d’extraction minière d’une manière qui soit responsable sur le plan fiscal, qui profite aux communautés locales et qui respecte les meilleures pratiques en matière de transparence et de protection de l’environnement. Nous soutenons les systèmes et les investissements qui permettront à la RDC d’ajouter de la valeur à ses ressources minières – et pas seulement d’exporter des matières premières – afin que les mineurs et les communautés locales tirent profit de leur travail. Nous soutenons également une série de programmes visant à lutter contre le commerce illégal de minerais en RDC qui menace la paix, la sécurité et la stabilité dans la région des Grands Lacs.

Désinformation : Les Etats-Unis veulent perpétuer l’instabilité dans l’Est pour que les entreprises américaines puissent avoir accès aux ressources minières de la RDC.

Réalité: Les entreprises américaines ne sont pas en mesure d’investir dans l’est de la RDC précisément à cause de l’instabilité. Le gouvernement américain cherche activement à rétablir la stabilité parce qu’elle attirera des investissements responsables comme ceux des entreprises américaines qui apportent des emplois, de bons salaires, de la formation, du développement de compétences et de l’innovation technologique tout en contribuant à la croissance des communautés qui les accueillent.




Sahara : La gifle magistrale de l’Irlande au Polisario

Une ferme et claire mise au point officielle de l’Irlande a mis un terme à la tentative d’instrumentation par le chef du Polisario, Brahim Ghali, de sa récente visite à Dublin.

Douloureux camouflet en effet pour la milice des séparatistes et son chef, dont la propagande mensongère, faisant croire à son accueil officiel par les responsables irlandais -et donc à un supposé changement de position de l’Irlande concernant la question du Sahara- a été stoppée net.
C’est une Déclaration officielle de l’Irlande, dont s’est chargée son Ambassade au Maroc qui a apporté des démentis on ne peut plus clairs aux allégations du chef de la milice de Tindouf.
D’abord, contrairement à ce que prétend la propagande séparatiste, la Déclaration officielle irlandaise affirme : « La visite des représentants du Front Polisario en Irlande la semaine dernière était une visite privée ».
Le Reporter a, par ailleurs, appris de sources présentes à Dublin que cette visite a été organisée par une micro Association pro-polisario active en Irlande.
Ainsi, le Gouvernement irlandais n’est en aucune manière impliqué ou responsable de cette activité, qu’il n’a pas autorisée.
Les séparatistes n’ont été reçus par aucun membre du gouvernement irlandais.
La Déclaration officielle de l’Irlande diffusée par l’Ambassade, dit ceci : la visite des séparatistes « n’était pas basée sur une invitation officielle ».
Selon nos sources, malgré leurs demandes insistantes et l’appui de leurs relais, les séparatistes n’ont eu aucun entretien, ni officiel ni officieux, avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar ou ses Services, ni avec le ministre des Affaires étrangères Micheal Martin.
Quant aux Présidents des deux Chambres et le Président de la Commission mixte des Affaires étrangères, ils ont refusé de les recevoir !
Seuls, certains parlementaires sympathisants et relais du groupe séparatiste les ont été reçus, mais à titre personnel et en aucun cas au nom du Parlement.
Enfin, le Polisario reçoit une gifle magistrale.
La position de l’Irlande sur la question du Sahara est non seulement inchangée, mais elle a été clarifiée et réaffirmée. La Déclaration officielle diffusée par l’Ambassade irlandaise, dit clairement que : « L’Irlande ne reconnait pas » la « rasd ».
Et Dublin d’ajouter : «la position de longue date de l’Irlande sur le Sahara Occidental est un soutien total au processus mené par les Nations Unies et aux efforts du Secrétaire Général pour parvenir à un règlement politique définitif et mutuellement acceptable sur cette question ».
Usant de son habituel cocktail de « Manip » et d’ »intox », le Polisario a cru pouvoir tromper l’opinion publique en manipulant l’Irlande. Son insolente utopie tourne au cauchemar avec les cinglants démentis de l’Irlande.
LR




Démasqué par la dénonciation mondiale du génocide silencieux des congolais: Kagame saisit le Conseil de sécurité par diversion !

En date du 16 février 2024, dans une lettre adressée à Carolyn Rodrigues-Birkett, Présidente du Conseil de Sécurité de l’ONU, Vincent Biruta, ministre rwandais des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, s’oppose au soutien de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) à la Force de la SADC, présente dans l’est de la RDC, et a saisi officiellement le Conseil de Sécurité de l’ONU. Rappelant que le Conseil de sécurité avait demandé à la MONUSCO d’étudier la possibilité de fournir un soutien logistique et opérationnel limité à la Force de la SADC, le diplomate rwandais a demandé au Conseil de Sécurité de ne pas aggraver le conflit dans l’Est de la Rdc en ne révisant pas la demande de soutien logistique et opérationnel à la coalition menée par les FARDC. En outre, le ministre rwandais a dénoncé la durée du conflit dans la région, imputant la faute à la communauté internationale pour avoir négligé les causes profondes du conflit. Dans une tentative pour occulter la vague mondiale des dénonciations du silence mondiale face aux atrocités et massacres perpétrés par l’armée rwandaise dans l’Est de la RDC, le Rwanda accuse donc la communauté internationale. 

Le ministre rwandais a prévenu que le soutien logistique et opérationnel de l’ONU à la SADC encouragerait la RDC à chercher une solution militaire plutôt qu’une solution négociée et pacifique de la crise. Ce qui fait échos au message, le même 16 février 2024, de l’ancien Chef de l’Etat sud-africain Thabo Mbeki, (dont le pays est membre de la SADC), affirmant que la solution au conflit RDC-Rwanda est politique.

Biruta a alerté sur les risques de l’initiative de la MONUSCO, notamment la remise en cause de toute solution pacifique de la crise, la recrudescence de violences ethniques et le danger de conflit régional.

Le Rwanda considère que la SADC manque de neutralité et l’accuse de comprendre, entre autres, les FARDC, la MONUSCO, l’armée burundaise et les rebelles hutus rwandais des FDLR.

Selon un natif du Nord-Kivu réfugié au Burundi, ses allégations relèvent de la diversion car, « dans sa haine du hutu, Kagame considère tout congolais non-tutsi comme FDLR qu’il faut exterminer. Pour manipuler l’opinion internationale, il crie au génocide du tutsi pendant qu’il se donne à cœur à la tuerie des millions des congolais ».

En annonçant son soutien logistique à la force de la SADC, le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Birutha, estime que « l’ONU ferait un mauvais choix ». Il fallait que la MONUSCO condamne les déclarations belliqueuses des présidents de la RDC et du Burundi. L’armée burundaise était la seule des forces de l’EAC à combattre le M23 pendant que le Rwanda renforçait les positions de ces criminelles.

Démasqué, Kagame se fourvoie dans la victimisation

Pourquoi le Rwanda s’oppose au soutien de l’ONU à la Force de la SADC, déployée dans l’Est de la RDC ? Kambale, vivant à Beni dans la partie est de la RDC, estime qu’il ne s’agit que des manœuvres dignes de l’Ubwenge, l’art du mensonge et de la diversion pour distraire le monde et détourné l’attention de l’opinion internationale des manifestations anti occident contre les chancelleries et la vague de dénonciation à travers le monde partie de la CAN. Aussi, « aider l’instrument de prédation anglo-saxonne qu’est la MONUSCO, à rebondir pour ne plus partir malgré toutes les demandes de Kinshasa pour le retrait de la MONUSCO du territoire congolais. Le rwandais a toujours cru que le bantou n’est pas intelligent et oublie vite mais cette fois-ci c’est différent », renchérit un autre originaire de Beni.

Il faut se rappeler que le pays de Paul Kagame a toujours nié soutenir le M23 qui commet des atrocités en RDC. Le Seigneur des mille collines, accusait plutôt le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi de chercher à reporter les élections dans son pays. Comme cela n’a pas été le cas, il a donc fallu changer de narratif et donne ainsi l’impression de craindre que le soutien logistique et opérationnel de l’ONU à la Force de la SADC n’encourage la RDC à privilégier une solution militaire au lieu d’une solution négociée et pacifique de la crise. D’après les enquêtes menées par les experts de l’ONU, la SADC et les FARDC, les deux missiles qui sont tombé dans l’aéroport international de Goma ont été tirés « à partir du Rwanda ». Un acte d’agression qui mérite que la RDC applique le droit de riposte ou de poursuite mais, ‘le voleur qui crie au voleur !’

Le Rwanda « donne l’impression de redouter que le déploiement de la Force de la SADC n’aggrave la situation sécuritaire dans la région en provoquant des violences ethniques et un risque de conflit régional. Pourtant, il a le soutien de la Communauté internationale dont il est le bras séculier. Un coup fourré du génie diabolique ubwenge, de la pure diversion ! », dénonce Kambale.

Ce natif de Beni estime que Paul Kagame qui affirmait être prêt à soutenir une ‘résolution pacifique’ du conflit tout en armant de missile sol-air le M23 et se défendant contre « les menaces des présidents de la RDC et du Burundi de renverser son gouvernement et contre la présence des forces génocidaires rwandaises dans l’est de la RDC », ne donne que l’illusion d’être en position de faiblesse pour ensuite frapper.

En effet, les experts de l’ONU ont déjà mis en évidence le soutien du président rwandais, Paul Kagame, au M-23 et des images de drone ont montré un véhicule rwandais équipé de missiles sol-air au service des terroristes RDF/M23. Entre temps, « Kagame continue de tuer et de jouer la victime », dénonce un membre de la LUCHA qui dénonce en outre que « tout cela se perpétue sous le parapluie des puissances mondiales qui se murent dans l’omerta avec la complicité de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) ».

Alors que la vague des dénonciations, pour dénoncer le silence autour des massacres des congolais par le Rwanda, dont l’épicentre a été la 34ème coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire où les Léopards, lors de la demi-finale, ont exécuté l’Hymne national mains droite couvrant la bouche et deux doigts de la main gauche à la tempe, la MONUSCO a révélé son intention d’appuyer la force de la communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC) qui combat, aux côtés de l’armée congolaise, contre les terroristes du Mouvement du 23 mars soutenus par l’armée rwandaise.

Kagame s’oppose ‘vraiment’ au soutien de la MONUSCO à la SADC ?

L’on se souviendra que la date du retrait de la MONUSCO du sol congolais était fixée pour le 08 décembre 2023, cela après des protestations anti MONUSCO, accusée de collaborer avec le M23, pour pérenniser le pillage des richesses minières de la RDC au profit des multinationales occidentales. Alors qu’il était décidé du déploiement des troupes de la SADC lors de la réunion de hauts fonctionnaires du comité ministériel de l’organe de la communauté de l’Afrique australe tenue de le vendredi 3 novembre 2023 à Luanda, conjointement avec les FARDC, la mission onusienne avait annoncé lundi 06 novembre 2023, le lancement d’une opération conjointe avec les FARDC dénommée « Springbok ».

Le springbok (Antidorcas marsupialis), étant une antilope sauteuse d’Afrique australe (région de la SADC), présent en Afrique du Sud, en Namibie, au Botswana et en Angola dont le nom afrikaans signifie : «spring » (sauteur, qui saute) et « bok » (bouc). En présence de prédateurs, l’espèce est en effet connue pour effectuer des sauts verticaux (des rebonds) qui sont vraisemblablement un signal honnête de bonne santé !

« Le choix même de ce nom était un message, alors que les congolais exige le départ de la MONUSCO, celle-ci saisira toutes les occasions qui s’offrira à elle pour rebondir et demeurer en RDC », affirme un partisan du départ de la MONUSCO qu’il considère comme n’étant qu’un instrument des prédateurs qui protègent Kagame dans l’holocauste congolais.

Pour manifester son refus de ce « rebond » de la MONUSCO, la LUCHA avait appelé à un sit-in le 15 novembre 2023 dans la ville de Goma pour réclamer le départ de la mission de l’ONU, et de la force d’Afrique de l’Est (EAC) indexée comme cohabitant et collaborant avec le M23/RDF. La force de l’EAC, dont fait partie le Rwanda et la MONUSCO, devait être remplacées toutes les deux, par la SADC après leurs départs. En apportant son appui à la SADC, la MONUSCO demeure et confirme l’opération « Springbok ».

Willy Makumi Motosia




Face-à-face Tshisekedi – Kagame: La paix mais pas à n’importe quel prix

Organisé par le Président angolais Joao Lourenco, médiateur entre la RDC (l’agressée) et le Rwanda (l’agresseur), visant à relancer le processus de paix dans la région, fortement compromis par l’escalade des combats dans l’est de la RDC, mini-sommet d’Addis-Abeba (Ethiopie) sur la paix et la sécurité dans la région Est de la République démocratique du Congo (RDC), a clôturé ses travaux samedi 17 février 2024. Débuté vendredi 16 février à Addis-Abeba en Éthiopie, ce mini-sommet a été convoqué dans le but de de réfléchir ensemble en vue d’obtenir un cessez-le-feu entre la RDC et le M23/RDF ainsi que rétablir un dialogue direct entre les chefs d’État congolais et rwandais.

Bien que cela soit la mission de l’organisateur, le président angolais Joao Lourenco, le Président Félix Tshisekedi qui a pris part aux côté des 6 chefs d’Etats qui ont répondu présent sur les 10 chefs d’État attendus, notamment Joao Lourenco (organisateur), Felix Antoine Tshisekedi (RDC pays agressé), William Ruto( Kenya), Paul Kagame ( Rwanda, pays agresseur) et Cyril Ramaphosa ( Afrique du Sud), les autres pays ayant été représentés par des hauts représentants.

Dans son mot d’introduction, le président Angolais, médiateur désigné pour renouer le dialogue entre la RDC et son agresseur le Rwanda a indiqué que cette initiative est prise afin de relancer le processus de paix qui a connu un recul avec l’intensification des combats et les conséquences humanitaires et économiques désastreuses pour la population congolaise.

« La situation se détériore et il y a risque d’embrasement dans les sous-régions de l’EAC et de la SADC», a dit en substance le président angolais.

Selon la cellule de communication de la présidence de la RDC, s’exprimant en premier lors du huis clos, les présidents Félix Tshisekedi et Kagame étaient assis aux extrémités de la salle et ne se sont pas salués. Le protocole n’a pas non plus prévu une photo de famille, a fustigé l’implication du Rwanda dans l’entretien de l’insécurité et le pillage des richesses dans l’Est du Congo.

Le Président Félix Tshisekedi a exprimé sa position en présence du Président Rwandais Paul Kagame dont l’essentiel a tourné autour de : Origine de la guerre, le refus de négocier avec le M23, l’exigence de retrait du M23, la paix à tout prix mais pas à n’importe quel prix. Un communiqué final a sanctionné ce mini-sommet dont l’extenso suit.

Willy Makumi Motosia




Formation du gouvernement : L’ACP-A de Gentiny Ngobila Mbaka consultée par l’Informateur Augustin Kabuya. 

Débutées le vendredi, les consultations de l’informateur se sont poursuivies le samedi 17 février 2024 à l’hôtel Hilton dans la commune de la Gombe.

Pour ce deuxième jour des consultations, l’Informateur a reçu, tour à tour, plusieurs autres personnalités politiques du pays, notamment, Matata Ponyo, Bahati Lukwebo, Lambert Mende, Pius Muabilu, Augustin Kibassa et Gentiny Ngobila Mbaka.

Tous ces chefs des délégations respectives de leurs partis et regroupements politiques avaient été consultés par l’Informateur Kabuya pour dégager la majorité à l’Assemblée nationale, en vue de la formation du prochain gouvernement.

 

Le leader du Regroupement Alliance des Congolais Progressistes et Alliés (ACP-A), Gentiny Ngobila Mbaka a été également reçu par le secrétaire général de l’UDPS en sa qualité de l’Informateur désigné par le chef de l’État.

 

À la tête d’une délégation des cadres de son parti dont le secrétaire général Charles Mbutamuntu, Gentiny Ngobila a réitéré son appartenance à la majorité présidentielle, avant de signer officiellement l’acte de son engagement.

Au sortir de l’audience, l’autorité morale de L’ACP-A, le gouverneur de la ville de Kinshasa Ngobila Mbaka a fait savoir qu’il a confirmé auprès de l’Informateur que son regroupement reste un grand partenaire du chef de l’État.

 

“Nous avons été invités pour discuter avec l’informateur, Monsieur Augustin Kabuya en vue de le confirmer notre appartenance à cette majorité. Nous l’avons confirmé, nous sommes de la majorité présidentielle et nous participons de façon active à cette majorité”, a-t-il déclaré au terme des échanges avec Augustin Kabuya.

 

Pour rappel, l’ACP-A de Gentiny Ngobila a obtenu neuf (9) sièges à la députation nationale à l’issue des scrutins combinés du 20 décembre 2023 organisés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

 

Il ya lieu de signaler qu’à la fin de ces consultations, l’Informateur fera le rapport au président de la République, puis viendra la nomination du formateur du gouvernement.

 

 

Jomik




Consulté par l’Informateur Augustin Kabuya: Muabilu veut une majorité pour Fatshi qui va s’assumer en tout lieu et en toutes circonstances

Désigné Informateur par le président de la République, Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’UDPS a pour mission de former une coalition majoritaire à l’Assemblée nationale en République démocratique du Congo. Sa mission de 30 jours consiste à consulter les partis politiques et les personnalités pour faciliter la formation d’un gouvernement solide.


C’est dans ce sens qu’il a entamé les consultations. Pour ce samedi 17 février 2024, il a reçu la délégation que conduisait M. Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre de l’Urbanisme et habitat dans le gouvernement sortant dirigé par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
A ce jour, Pius Muabilu pèse près de 30 députés provinciaux sur l’ensemble du territoire national et plusieurs députés nationaux. Autorité morale du regroupement politique « Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand » (AACPG) et du Congrès National Congolais (CNC), Muabilu constitue une force avec laquelle il faudra compter. Il est attendu, pour le leader majeur et précurseur de l’Union sacrée de la nation de jouer un rôle majeur et déterminant lors des sénatoriales qui pointent à l’horizon et dans les discussions en cours.
Au sortir de cette séance de travail avec l’Informateur Augustin Kabuya et son équipe, Pius Muabilu a affirmé que tous les députés élus de notre regroupement sont les députés du président de la République. « Je crois que les choses doivent être claires, dans la mesure où nous œuvrons pour le président de la République une véritable majorité, une majorité non seulement compacte, mais qui va s’assumer en tout lieu, en toutes circonstances, qui va s’aligner dans la volonté du président de la République pour qu’il puisse réussir son mandat que ce peuple lui a offert », explique-t-il.
Muabilu a terminé par se dire fier du geste que le président de la République a posé à l’endroit d’Augustin Kabuya qu’il soutien à 100%.
Disons que l’AACPG est présent tant à l’Est avec 6 élus en Ituri, 5 élus au Maniema ; au Centre 4élus au Kasaï et 2 élus au Kasaï Central ; à l’Ouest 1 élu à Kinshasa, 7 élus au Kwilu, 4 à Lomami et 1 élu au Sud Ubangi. Avec 30 députés provinciaux, en toile géostratégique sur toute l’étendue de la République, Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand assume ainsi sa grandeur et joue désormais dans la cour des Grands.




Mercato 2023-2024 : Accord entre TPM et Zesco United pour le transfert de Tandi Mwape

Après sa participation à la 34ème édition de la CAN, Tandi Mwape ne reviendra pas au club comme prévu. Le polyvalent défenseur est cédé à Zesco United de la Zambie, suite à un accord entre les trois parties concernées.

Arrivé au club en 2019 en provenance des Kabwe Warriors, le joueur de 27 ans n’a pas été utilisé depuis le début de la saison suite à une blessure à la cuisse contractée lors de ses escapades en sélection. A quelques mois de la fin de son contrat, le TPM, Zesco United et Tandi Mwape se sont mis d’accord le jeudi 15 février pour le transfert du joueur.

Le TPM lui souhaite bonne chance pour la suite de sa carrière.




Stade de Kamalondo : Tribunes latérales, bancs de touche et salle de presse font peau neuve

Quand il s’agit de se conformer aux standards actuels voulus par les hautes instances, le TPM met le paquet. Son stade de Kamalondo va s’offrir un nouveau look dans certains compartiments, comme recommandés par les inspecteurs de la CAF lors de leur récente visite.

Les tribunes latérales vont faire peau neuve avec la rénovation des sièges qui seront dotés de dossiers. L’objectif est de permettre aux spectateurs de suivre le match avec aise.

Les deux bancs de touche mobiles s’élargissent désormais avec 23 places couvertes pour chaque équipe. Les sièges en cuir sont frappés du logo du TPM floqué, et entouré de huit étoiles. C’est là un respect de la nouvelle réglementation découlant de l’augmentation du nombre de personnes figurant sur la feuille de match. Entre les deux, un banc couvert et mobile au niveau du terrain avec des sièges pour les quatre officiels du match.

Bonne nouvelle également pour les professionnels des médias. La salle de conférence de presse du stade aura une nouvelle allure, avec plus de 35 sièges confortables, une estrade pour les caméras et des prises à micro pour rendre flexible le travail des représentants des médias.

Une transformation qui confirme la ferme volonté du chairman Moïse Katumbi de faire toujours du stade de Kamalondo une infrastructure moderne, répondant à toutes les exigences des hautes instances internationales, afin d’accueillir sans anicroche toutes sortes de rencontres sportives.

Les travaux de rénovation ont commencé depuis le lundi 12 février et prendront 15 jours pour l’installation des sièges dans les tribunes latérales et la salle de presse. Quant aux bancs de touche, ils seront opérationnels dès samedi 24 février lors de la réception de Pyramids FC à l’occasion de la 5ème journée de la Ligue des Champions.




Modeste Bahati salue Sama Lukonde, l’homme qui a pu bien faire son travail et qui a su mettre tout le monde d’accord

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, ce samedi 17 février 2024, dans son cabinet de travail, à la Primature, le bureau du Sénat conduit par son président, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo. Cette institution de la République est venue témoigner de tout cœur et de vive voix son appréciation au Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde pour la franche collaboration qui a existé entre le gouvernement de la République qu’il conduit et le Sénat dans un microcosme politique composite. Mais pas seulement. C’est aussi pour ses qualités de rassembleur, son humilité, sa fidélité dans la vision du Chef de l’État, et pour l’atteinte des objectifs. Bref, pour le bon travail accompli.

” Nous n’avons jamais connu un si bon Premier Ministre, qui a pu bien faire son travail et qui a su mettre tout le monde d’accord”, a dit le président du Sénat devant la presse au sortir de cette rencontre.

” Le bureau du Sénat de la République a tenu à rendre visite au Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge pour d’abord noter avec le bureau que nous avons apprécié la franche collaboration qui a existé entre le gouvernement de la République qu’il conduit et le Sénat, surtout, lorsqu’on sait que notre microcosme politique est composite. Et donc, nous avons apprécié d’abord son souci de rassembler. Il est conciliant. C’est quelqu’un qui a de l’humilité. Et, c’est ce genre de Premier Ministre dont nous avons besoin. Il a tout fait pour que les objectifs que le gouvernement s’était fixé soit accomplis, en tout cas poursuivis et, dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Comme vous le savez, le Premier Ministre, c’est le chef de la majorité. Et, il doit se sentir fier, aujourd’hui, que grâce au travail qu’il a abattu, cette majorité s’est renforcée après les élections combinées du 20 décembre 2023, qui ont vu notre président être réélu, qui ont vu une majorité confortée, et qui, aujourd’hui, compte à peu près 450 députés nationaux, et qui est fortement majoritaire dans les Assemblées provinciales. Tout cela parce que le chef de la majorité, grâce à ses méthodes de gestion et de bonne gouvernance et grâce à ses capacités de concilier les points de vue des uns et des autres, il a pû atteindre ces résultats-là. Et nous, en tant que Sénat, qui représentons les provinces, nous nous sommes dit que nous devons aller féliciter le Premier Ministre, qui, aujourd’hui, est aussi élu comme député national. Nous l’en félicitons.

Mais également, nous nous sommes dits que si nous ne le disons pas, personne d’autre ne le dira. Nous sommes là pour lui témoigner de tout cœur notre appréciation. Nous n’avons jamais connu un si bon Premier Ministre, qui a pu bien faire son travail et qui a su mettre tout le monde d’accord. Voilà l’objet de notre visite aujourd’hui à la Primature”, a conclu le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.

Il est important de souligner que le président du Sénat a remis un cadeau au Premier Ministre, précisant que c’est en signe de collaboration institutionnelle, mais aussi pour les loyaux services que ce dernier a rendus à la nation congolaise.




Halte aux rumeurs sur l’arrestation de Julien Paluku

Au sortir de la conférence avec tous les érudits scientifiques sur les 18 ans de notre Constitution organisé au Palais du Peuple ce samedi 17 février 2024 de 10h à 18h, des messages pleuvent dans mes téléphones sur une prétendue arrestation, écrit Julien Paluku, ministre de l’Industrie sur son compte X.

Il a profité de cette occasion pour dénoncer cet acharnement, depuis quelques jours, sur sa personne. « Et les laboratoires qui s’y prennent sont en voie d’être identifiés. Ils trouveront Julien Paluku, toujours prêt à défendre la République contre les forces de déstabilisation qui se sont trompées de cible », dit-il.

« Merci à vous tous qui m’ont cherché pour l’amour et la considération. Mes téléphones étaient sous mode silencieux vu la pertinence de la thématique », affirment-ils, avant de rassurer : « toujours droit, imperturbable et défenseur des acquis de la République, je le demeure. Halte à l’intox sur ma personne. Je comprends entre les lignes que Dieu et les hommes épris de paix devront veiller sur ma sécurité ».