Le match Sundowns-TPM délocalisé : De Loftus au FNB Stadium, les raisons

C’est en raison d’un match de rugby prévu le samedi 2 mars au Loftus Versfeld stadium entre Vodacom Bulls et DHL Stormers que Mamelodi Sundowns ne saura pas recevoir le TPM à Pretoria. Le club sud-africain avait opté pour l’autre stade de la capitale sud-africaine, le Lucas Moripe stadium, mais bien dommage ce dernier n’est pas homologué par la CAF.

Selon la presse locale qui a interrogé un dirigeant de Mamelodi Sundowns, il y avait une autre option de délocaliser le match au Moses Mabhida stadium de Durban mais le club tenait que la rencontre se joue dans la région de Gauteng qui comprend Pretoria, Johannesburg et Witwatersrand afin d’éviter des longues distances aux supporteurs.

Le FNB stadium est un stade situé à Johannesburg dans le quartier de Soweto. C’est l’enceinte sportive principale de la Fédération d’Afrique du Sud de Football (SAFA). Un stade historique qui a accueilli en 2010 le match d’ouverture de la Coupe du monde entre l’Afrique du Sud et le Mexique (1-1 avec un but de Siwiphe TSHABALALA à la 55ème minute et l’égalisation de Rafael MARQUEZ à la 79ème minute). Le FNB stadium a aussi reçu la finale de la coupe du monde entre les Pays-Bas et l’Espagne avec le mémorable but d’Andréa INIESTA. Ce stade avait 8 matchs de la compétition. Construit à Johannesburg en 1987 pour abriter 80.000 spectateurs, sa capacité peut désormais atteindre 94.700 à l’issue de la rénovation commencée en 2007.




Lamine NDIAYE : « Le travail paie toujours »

Tous les ingrédients avaient un goût savoureux, samedi 24 février à Kamalondo, lors de la victoire du TP Mazembe face au Pyramids FC d’Égypte pour la 5ème journée de la Ligue des Champions de la CAF. Des buts (3-0), de la maîtrise des temps forts et des temps faibles, de la solidarité et en soutien un public extraordinaire qui a poussé les joueurs à se sublimer.

 

L’un des grands artisans de cette belle embellie des Corbeaux, l’entraîneur Lamine NDIAYE a relevé quelques recettes de la qualification : « Bravo à tout le monde, surtout aux joueurs, le staff et les supporters qui nous ont accompagnés dès le début, même à l’échauffement. Le public a joué un grand rôle. »

Quand les joueurs se sont libérés

« Nos difficultés au début, dues aux deux mois sans jouer, ne nous ont pas permis de bien entrer dans le match. Pyramids avait fait 0-0 en Afrique du Sud, il espérait faire mieux ici. Sauf que nous avions une finale devant nous. La finale ne se joue pas mais se gagne. Quand les joueurs se sont libérés du poids du match, à cause du gros enjeu, ils nous ont fait plaisir. Bravo également à la presse de les avoir galvanisés. »

Une concurrence saine

« C’est la même équipe. L’équipe type, je ne sais pas ce que ça veut dire. Il y a une concurrence saine dans le groupe parce que tout le monde est important, personne n’est indispensable. A partir du moment où chacun réfléchit comme ça, c’est beaucoup plus facile. Il y a ceux qui commencent le match et d’autres qui viennent le finir, c’est le cas de Patient MWAMBA. C’était difficile pour lui mais il s’est ressaisi et a marqué un but qui va le rebooster, espérons qu’il aille de mieux en mieux. »

On pouvait perdre les pédales au début

« C’est le meilleur milieu de terrain qu’on a. Ce sont des êtres humains qui peuvent avoir des hauts et des bas. On juge le global, la prestation d’ensemble. Ces joueurs ont montré de l’abnégation après des moments très difficiles. Le début de match a été compliqué. On a concédé trois corners successivement, on aurait pu perdre les pédales et encaisser un but. Mais les joueurs ont bien respecté les consignes… »

Nous sommes encore perfectibles

« Malgré tout, les Egyptiens n’ont pas été très dangereux. Ils râlent sur une action, disant que l’arbitre aurait dû siffler penalty. Chacun y va de son appréciation. Notre défenseur touche le ballon avant le contact, mais seul l’arbitre est juge et il a toujours raison… On travaille. Nous sommes encore perfectibles. Nous commettons des petites fautes évitables. Quand tu gagnes, ça donne de la confiance et tu es obligé de rectifier pas mal de choses. Et au fur et mesure, ils vont s’améliorer individuellement, le collectif va s’en ressentir.

Pyramids a fait un bon début de match mais nous l’avons mieux géré globalement parce qu’on a mis des buts qu’ils n’ont pas pu mettre.

Nous les mettons à rude épreuve. Ils ont de l’ambition et veulent aller le plus loin possible… Après le tirage au sort, personne ne nous voyait là où nous sommes. Dans un coin de la tête, on se disait que le travail paie. On s’est mis au travail. C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens, nous y sommes. »




Multipay Congo réalise une avancée significative avec l’obtention de l’agrément de prestataire des services connexes de la Banque Centrale du Congo

 Les services connexes sont des activités essentielles pour les opérations d’un système monétique, qui visent à faciliter, sécuriser et optimiser les transactions financières. Conformément aux exigences légales et réglementaires de l’instruction Numéro 42 relatives aux Règles Applicables à la monétique en République Démocratique du Congo (RDC) publiée par la Banque Centrale du Congo (BCC), les prestataires de services connexes sont notamment : les agrégateurs, les fabricants de plastiques, les centres de personnalisation des cartes, les fournisseurs de canaux d’acquisition, les éditeurs de logiciels et solutions monétiques, et de gestionnaires des plateformes de e-commerce.

Aujourd’hui, de nombreux citoyens congolais se retrouvent exclus du secteur financier formel, s’appuyant sur des canaux financiers informels et souvent inefficaces. Consciente de la nécessité d’un changement transformateur global, la BCC s’est donnée pour mission de révolutionner le secteur financier, et de promouvoir l’innovation ainsi que l’inclusion financière.

C’est dans ce cadre que la BCC a autorisé Multipay Congo d’œuvrer en tant que prestataire des services connexes pour aider à stimuler la croissance du secteur financier en RDC.

Cet agrément, qui a été obtenu grâce notamment au partenariat technique de l’un des leaders africains des paiements intégrés et du commerce numérique, Interswitch Limited, permet à Multipay Congo de prester respectivement en qualité (i) d’agrégateur, (ii) gestionnaire des plateformes de e-commerce, (iii) fournisseur de canaux d’acquisition, ainsi que (iv) fournisseur des solutions monétiques.

Multipay Congo a également eu à bénéficier de l’accompagnement stratégique de la Société Financière Internationale (SFI), ce qui lui a permis de se conformer rigoureusement aux normes et standards internationaux de gestion, de bonne gouvernance et de fonctionnement opérationnel efficient.

Multipay Congo est connue pour avoir lancé le premier service de paiement interbancaire local en RDC en 2015, appelé “Multipay”, en collaboration avec quatre grandes banques : Banque Commerciale du Congo (BCDC), Equity Bank Congo, FirstBank DRC et Rawbank. Le service Multipay permet aux titulaires de cartes de ces banques membres d’effectuer des transactions aux guichets automatiques de billets, sur les terminaux de paiement électroniques, et dans les agences bancaires à travers le pays.

Il va donc sans dire que l’autorisation de la BCC est une étape importante pour Multipay Congo, qui renforce par la même occasion, sa capacité à offrir des services innovants et sécurisés aux acteurs du secteur financier, et positionne la société comme un partenaire privilégié des institutions financières, des commerçants et des consommateurs, élargissant ainsi son éventail de partenaires et interlocuteurs.

Monsieur Olivier Bueno, Directeur de Multipay Congo, s’est félicité de cette autorisation qu’il considère par ailleurs comme une reconnaissance du travail accompli par son équipe, et une opportunité pour renforcer la présence de Multipay Congo sur le marché congolais. À ce sujet, il a eu à déclarer :

“Nous sommes très heureux d’avoir obtenu cette autorisation, qui est une reconnaissance de la qualité et de la fiabilité de nos services. Ceci témoigne de notre engagement à respecter non seulement les normes les plus élevées en matière de sécurité, de qualité et d’innovation, mais également à être en adéquation avec les Institutions qui nous gèrent ainsi que la réglementation qui nous gouverne dans le cadre légal. Nous remercions la BCC pour sa confiance et son soutien, ainsi que nos partenaires pour leur soutien et leur expertise. Avec cette autorisation, nous allons pouvoir offrir aux acteurs du marché congolais des solutions innovantes et adaptées à leurs besoins, en matière d’agrégation, d’acquisition, d’édition et de gestion de solutions de paiements.”

Exprimant son enthousiasme à propos de cette réalisation majeure, Monsieur Akeem Lawal, Directeur Général d’Interswitch Purepay a déclaré :

“Nous sommes ravis de cette approbation que notre partenaire stratégique a reçue de la BCC. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de Multipay Congo pour la réalisation de cette étape importante dans l’exécution de notre stratégie commune pour le marché et nous pouvons désormais procéder conjointement pour développer et fournir nos produits et services de classe mondiale au profit des consommateurs, des commerçants, des institutions financières et des Fintechs sur le marché congolais. Interswitch s’engage à réaliser des investissements importants sur le marché, y compris la mise en place d’opérations locales pour soutenir notre partenariat avec Multipay Congo. Ensemble, nous sommes prêts à créer un écosystème de paiement transparent et sécurisé, contribuant à la croissance économique et à la prospérité de la région. Nous restons concentrés sur l’expansion des services financiers et l’avancement de l’inclusion financière en RDC et sur l’ensemble du continent africain.”

Pour sa part, Monsieur Malick Fall, Représentant Résident de la SFI en RDC a quant à lui déclaré :

“Nous félicitons Multipay Congo pour cette étape importante qui contribuera à renforcer le système financier du pays, et à faciliter l’accès aux services financiers”.

Avec cette autorisation, Multipay Congo envisage de développer davantage ses services connexes, en s’appuyant sur son réseau étendu de partenaires et de l’expertise technique d’Interswitch, proposant des nouveaux produits dans un futur proche pour répondre aux besoins des consommateurs et des commerçants congolais. La société et ses partenaires se positionnent définitivement comme des acteurs majeurs dans le secteur des technologies financières en RDC, un pays où le secteur des paiements électroniques connaît une croissance rapide, grâce à l’adoption croissante des technologies mobiles et à la volonté des autorités de promouvoir l’inclusion financière.

À propos de Multipay Congo

Multipay Congo S.A est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a été créée en 2013 par quatre grandes banques de la République démocratique du Congo en tant que Groupement d’Intérêt Economique. Sa vision est de fournir et faciliter les services de paiement entre les institutions financières, ainsi que promouvoir l’inclusion financière sur le marché congolais.

Au fil des ans, Multipay Congo s’est concentré sur la démocratisation et le développement de la monétique en offrant des solutions de paiement mutualisées qui améliorent l’efficacité opérationnelle, et réduisent les coûts grâce à la mise en place d’infrastructures de paiement électronique optimisées.

L’acquisition de la licence de la BCC en tant que prestataire de services connexes sur un marché dynamique comme la RDC, est le fruit d’un travail acharné et d’une vision stratégique de Multipay Congo, qui vient parachever l’accomplissement d’une étape majeure dans l’évolution de cette société, qui continue donc de poursuivre et matérialiser son ambition de contribuer au développement du secteur financier inclusif et numérique sur l’ensemble du territoire national.

Multipay Congo vise à poursuivre sa quête en fournissant des services à valeur ajoutée qui peuvent créer des solutions de systèmes financiers numériques sécurisées, rapides, abordables, accessibles et conviviales, au profit des clients bancarisés et non bancarisés, et intégrer davantage d’institutions financières pour des partenariats gagnant-gagnant.

 

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site : https://multipay.cd   




JO 2024 (F) : le Maroc écarte la Tunisie et défiera la Zambie pour l’ultime rencontre !

En position favorable après sa victoire 2-1 à l’extérieur à l’aller, la sélection féminine du Maroc n’a fait qu’une bouchée de la Tunisie (4-1) au Stade Moulay Hassan de Rabat à l’occasion de l’avant-dernier tour retour des qualifications aux Jeux Olympiques 2024.

Mises sur les bons rails par un nouveau but de Fatima Tagnaout dès la 11e minute, les Lionnes de l’Atlas ont ensuite profité d’un triplé d’Ibtissam Jraidi pour plier l’affaire. La première buteuse de l’histoire de son pays en Coupe du monde l’été dernier, a marqué trois fois en seulement 6 minutes (16e, 20e, 22e). La réduction du score tunisienne au retour des vestiaires, signée Selma Zemzem (58e), n’aura rien changé à l’issue de cette double confrontation.

 

Comme on se retrouve !

 

En avril, la bande à Jorge Vilda défiera la Zambie à l’occasion du dernier tour de qualification. Seul représentant africain aux derniers JO, les Cooper Queens ont eu très chaud mais une égalisation de l’inévitable Barbra Banda leur a permis d’arracher l’égalisation et la qualification à la 96e minute à domicile face au Ghana (3-3) après leur victoire 1-0 à l’extérieur à l’aller.

Balayées 2-0 puis 6-2 à domicile en l’espace de quelques jours en amical par les Zambiennes en septembre dernier, ce qui avait conduit au départ de Reynald Pedros, les Marocaines devront montrer qu’elles ont progressé pour espérer imiter leurs homologues masculins, qualifiés pour le tournoi.

Cette double confrontation aura lieu en avril, soit après le tirage au sort de la phase finale des JO de Paris. Le 2e billet à disposition de l’Afrique se jouera entre le Nigeria et l’Afrique du Sud.




Lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH: L’ONUSIDA et Expertise France signent un partenariat stratégique

Dans un engagement commun pour combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, Expertise France et le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) ont officiellement signé un accord de partenariat d’un montant de 1 921 520 € à la représentation permanente de la France auprès des Nations unies à Genève. C’est ce qu’iindique un communiqué de presse publié hier.

Ce partenariat, qui vise à appuyer la réponse communautaire à la stigmatisation et à la discrimination et la réforme législative dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, est financé par Expertise France via L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le projet aspirant à favoriser l’accès à des services VIH inclusifs et respectueux des droits de l’Homme pour les populations clés, les jeunes femmes, les adolescentes et les filles sera mis en œuvre au Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Centrafricaine, Sénégal et Togo.

« Cet accord vise la réduction des inégalités en matière d’accès aux soins et aux traitements pour les populations les plus vulnérables au VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre. La France s’engage ainsi pour la santé mondiale aux côtés d’ONUSIDA dans une approche d’équité, de solidarité et de progrès humain », a déclaré Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès des Nations unies à Genève, peut-on lire dans ce communiqué.

Par ce partenariat, a dit Anne-Claire Amprou, ambassadrice pour la santé mondiale, la France est heureuse de pouvoir réaffirmer son engagement pour le renforcement des systèmes de santé, ainsi que sa volonté de lutter contre la stigmatisation, la discrimination et les inégalités de genre dans l’accès aux soins des populations les plus vulnérables, notamment par le soutien des dispositifs communautaires.

Dans l’ensemble de ces pays, les populations clés sont touchées de manière disproportionnée par le VIH. À titre d’exemple en 2022, au Bénin et au Cameroun la prévalence du VIH était respectivement de 7,2 % et 24,3% chez les travailleurs et travailleuses du sexe, de 8,3 % et 20,6% chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, de 21,9 % chez les personnes transgenres et de 1,2 % et 4% chez les détenus et détenues alors que le taux de prévalence est de 0,8 % et 2,6% parmi la population générale.

La France et l’ONUSIDA ont ainsi l’ambition d’améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH, en ciblant notamment la réduction des inégalités de genre et des violences basées sur le genre dans l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement du VIH pour les populations clés dans les services de santé publics et communautaires au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo et en promouvant un cadre juridique plus favorable et respectueux des droits de l’Homme, ainsi qu’à faciliter un meilleur accès aux services juridiques au Bénin, au Cameroun et en République centrafricaine.

« Nous sommes ravis d’unir nos forces avec Expertise France car comme vous le savez la stigmatisation et la discrimination entravent la prévention, le dépistage, le traitement et les soins du VIH, et freinent les progrès vers l’élimination du SIDA d’ici 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies. Avant d’ajouetr ceci : « Ce n’est qu’en protégeant les droits de chacun et chacune que nous pouvons protéger la santé de tous et toutes».

Cette contribution française à ONUSIDA vient en complément des efforts déployés dans le cadre du 7e cycle de financement du Fonds mondial, soulignant l’importance d’une action coordonnée pour éliminer les obstacles, liés aux droits de l’Homme, qui entravent l’accès aux services de santé. « Ce partenariat avec ONUSIDA incarne notre engagement à soutenir les communautés les plus vulnérables et à promouvoir des sociétés plus justes et inclusives », a ajouté Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France.

Piloté par le bureau régional Afrique de l’Ouest et du centre de l’ONUSIDA, basé à Dakar, le projet sera mis en œuvre avec l’appui de l’Institut de la Société Civile pour le VIH et la santé en AOC, d’Alliance Côte d’Ivoire et de Coalition PLUS.

Prince Yassa




Le Mouvement International Russophile se structure lors du deuxième congrès 

Le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile, MIR, a vécu du 26 au 27 Février 2024 à Moscou. Plus de délégués venus de quatre coins de la planète s’y sont retrouvés dans une ambiance fraternelle. Du point de la participation, il a été un grand succès. Et le travail de qualité a été aussi abattu sous la direction du Bulgare Nikolaï Milanov, ancien Président devenu désormais Secrétaire Général du MIR.

En mars 2023 dernier quand le Mouvement International Russophile a vu le jour, il n’y avait qu’une quarantaine de filiales. Aujourd’hui, le MIR qui a plus de 130 pays parmi ses membres, s’impose comme une force incontournable avec laquelle il faut compter. Des délégués ressortissants des États-Unis d’Amérique, de la Grande-Bretagne et de l’Union Européenne étaient très nombreux.

Et parmi les orateurs, il y a lieu de citer l’Archevêque Vigano qui, à partir des États-Unis d’Amérique, n’a pas mâché ses mots pour condamner les orientations et pratiques sataniques des autorités des USA.

Pour sa part, le Président russe Vladimir Poutine a, dans un message adressé aux Congressistes et lu par le ministre russe des affaires étrangères, monsieur Sergueï Lavrov, félicité la direction du Mouvement International Russophile pour les résultats réalisés en si peu de temps, s’est réjoui de constater que la Fédération de Russie a de partisans éparpillés à travers le monde entier, a noté l’échec de la politique de diabolisation et d’isolement de la Russie.

Le Président Vladimir Poutine a poursuivi, dans ledit message, en louant la Fédération de Russie comme un pays amical et respectueux de la Charte des Nations-Unies qui lutte effectivement pour la mise en place d’un nouvel ordre mondial juste.

Il a, enfin, invité tous les dirigeants du MIR, à tous les niveaux, à se charger de la diffusion de la langue russe, à œuvrer en faveur de la diplomatie des jeunes, à privilégier les intérêts de nos peuples respectifs, à revenir à la diplomatie traditionnelle et rejeter toutes les sanctions d’où qu’elles viennent.

S’agissant des travaux proprement dits et après avoir entériné les différents rapports d’activités, le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile a adopté les Statuts du MIR, son Manifeste et son Programme d’action. Il a, en outre, décidé du lancement d’une pétition devant recueillir plus d’un million de signatures à déposer à l’Union Européenne pour la levée des sanctions illégales contre la Russie. On en dénombre plus 15 000 à ce jour.

La question de l’octroi de la nationalité russe aux Russophiles du monde et celle du soutien aux pays des BRICS ont été également abordées.

Par ailleurs, le Deuxième Congrès du MIR a institué le Bureau Exécutif de 23 membres qui remplace l’ancien Bureau de Coordination, créé le poste de Secrétaire Général et des Commissions dont celles des personnalités éminentes et de révision. Chaque Commission sera chapeautée par un Président. Le poste de Secrétaire Général a été confié à monsieur Nikolaï Milanov, un Bulgare qui occupait la présidence du MIR avant cette réforme.

Il est important de souligner le grand rôle joué dans le déroulement des travaux par Madame Maria Zakharova, journaliste et diplomate de talent, qui officie actuellement comme Porte-parole du ministère russe des affaires étrangères.

Quant à la République Démocratique du Congo, elle a été représentée par monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, et Membre Co-Fondateur du Conseil d’Affaires Crimée-Afrique, CABC.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Monsieur le Président : 21 jours après, l’informateur est toujours dans l’informel !

Lundi 26 février 2024. Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, reçoit des mains de l’informateur Augustin Kabuya le rapport des consultations de sa mission définie à l’article 78 de la Constitution, précisément dans son alinéa 2, à savoir : ” _Si une telle majorité n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition_” et son alinéa 3, à savoir : ” _La mission d’information est de trente jours renouvelable une seule fois_”.

A l’issue de l’audience, la Présidence de la République publie la déclaration suivante : “_Après examen, le Président de la République a reconduit la mission de l’informateur afin de compléter son rapport par certains éléments structurants qui faciliteront la conclusion d’un accord de Gouvernement entre les membres de la coalition majoritaire portant sur la composition du Gouvernement et sur les objectifs programmatiques qu’ils se fixent_”.

On peut supposer que le rapport présenté n’en avait pas.

Qu’à cela ne tienne !

Voici trois semaines exactement, jour pour jour, que la nomination d’Augustin Kabuya en qualité d’informateur est intervenue (7 février-28 février 2024).

Dans une livraison parue le 12 février dernier sous le titre “Désignation de l’informateur : charrue mise avant le bœuf”, observation a été faite de la violation des règles établies étant donné que cette mission est tributaire de l’étape de Déclaration d’Appartenance* prévue à l’article 26 du règlement intérieur régissant actuellement la chambre basse.

L’installation du Bureau Définitif est toutefois précédée de la plénière consacrée à la Déclaration d’Appartenance, et pour deux raisons. Primo : permettre aux députés nationaux dont les mandats sont validés pour siéger dans la chambre basse issue des législatives de 2023 de se définir s’ils sont de la Majorité ou de l’Opposition. Secundo : organiser la composition du Bureau de l’Assemblée nationale puisqu’il y a des postes au sein du Bureau réservés à l’Opposition

A quand ou pour quand cette plénière ? C’est vraiment plus tard en ce qu’après validation des pouvoirs des députés nationaux (chose faite), l’Assemblée nationale crée une commission spéciale chargée de l’élaboration du projet de Règlement intérieur à soumettre à la plénière pour adoption. C’est ce à quoi elle vient de se livrer. C’est à l’article 20. Et cela vient après que le député se soit prononcé pour le mandat de député ou non, selon l’article 19.

Quand est-ce intervient alors l’étape de la Déclaration d’Appartenance ?

En toute logique, c’est après. Car, à ce moment-là, les députés – dont les mandats sont dûment validés en tant que membres effectifs de l’Assemblée nationale – auront fait le choix définitif d’être de la Majorité et de l’Opposition.

Conséquence : ayant commencé le 15 février en informel sa mission, Augustin Kabuya l’a bouclée le 26 février en informel.

Paradoxalement, il est autorisé de la poursuivre toujours en informel puisque jusqu’à cette date, aucun député ne s’est encore déclaré formellement de la Majorité et de l’Opposition.

Bref, 21 jours après sa désignation en qualité d’informateur, Augustin Kabuya continue de travailler en violation délibérée de l’article 78 de la Constitution.

L’ennui est que tous ceux qui le fréquentent dans le cadre de sa mission sont conscients de cette évidence. Mais personne ne veut vexer l’Autorité établie au risque de manquer le rendez-vous devenu plus du recevoir que du donner!

Ce qui gêne le plus dans cette affaire, c’est que rien, mais alors rien ne justifie la violation de la Constitution de la République, ni du règlement intérieur de la chambre basse, surtout quand il est clairement démontrable que la Majorité parlementaire représentée par l’union sacrée de la nation existe. Il est simple question d’en formaliser l’existence au travers de la fameuse plénière de Déclaration d’appartenance.

La logique aurait consisté à faire tenir la plénière consacrée à cette Déclaration et rendre conforme au règlement intérieur de l’Assemblée nationale la mission de l’informateur.

Ainsi, en faussant les bases de l’installation de l’Assemblée nationale, l’Autorité établie fait asseoir la chambre basse sur un acte de violation avéré*. On aura certes une Majorité et une Opposition parlementaires, mais aussi un Gouvernement issu d’une Assemblée nationale discutables, mais en étant tous conscients d’avoir triché avec les lois du pays.

Après des élections organisées dans les conditions que l’on connaît, la moindre des choses à faire est de respecter les textes légaux régissant le bon fonctionnement des Institutions de la République.

En l’espèce, rien de pressé ni de compliqué ne justifiera le fameux principe «_Le salut du peuple est la loi suprême_» !

 

Omer Nsongo die Lema




Palais du peuple : Des individus prétendant soutenir le sénateur Sanguma à la base du désordre

L’opinion nationale a été désagréablement surprise ce mercredi 28 février en voyant des personnes non autrement identifiées au Palais du peuple se faire passer pour des agents du Sénat !

Ces individus visiblement instrumentalisés qui prétendent soutenir le sénateur Sanguma comme président intérimaire de la Chambre haute du Parlement, alors que le règlement intérieur du Sénat ne lui pas octroyé cette qualité malgré la démission du Président Modeste Bahati Lukwebo. Celui-ci, on le sait, par respect de la loi sur le cumul des fonctions, a opté de siéger à l’Assemblée nationale après sa brillante élection aux législatives du 20 décembre dernier.

Selon le règlement régissant le Sénat dans son article 12, indique une source proche du président Modeste Bahati, le bureau sortant de cette institution, dans le contexte actuel, ne peut faire la remise et reprise qu’avec le bureau provisoire après l’élection des nouveaux sénateurs.

Là où le bât blesse encore, c’est lorsque ces individus recrutés déclarent que le bureau Bahati aurait mal géré le Sénat, alors que la délégation syndicale qui est censée représenter le personnel administratif de cette institution a publiquement jeté des fleurs au professeur Modeste Bahati Lukwebo pour sa bonne gouvernance et l’orthodoxie dont il a fait montre dans la gestion du Sénat durant les 3 ans que son bureau a passés à la tête du Senat.

Cette cabale montée de toutes pièces contre Modeste Bahati par ses détracteurs dans le but malsain de nuire à l’image de ce digne fils du pays qui s’est toujours distingué dans la gestion de la chose publique, n’est qu’un pétard mouillé.

Pour rappel, pendant le mandat, renseigne notre source, le salaire des administratifs du Sénat a été sensiblement amélioré, et l’administration de cette institution a été modernisée et dotée de nouveaux bureaux, pour ne citer que ces réalisations

Pour confirmer la bonne gestion de Bahati, les agents et cadres du Senat l’avaient accueilli en triomphe quelques jours avant sa démission pour lui témoignagner leur reconnaissance.

Modeste Bahati qui a toujours été respectueux des textes a eu à payer régulièrement les salaires, y compris la gratification communément appelée 13 e mois.

Ne pas reconnaître tous ces bienfaits relève de la cécité et de la mauvaise fois de la par du sénateur Sanguma, pasteur de son état, qui joue maladroitement au manipulateur de ces prétendus agents, alors qu’il fait partie, jusqu’à preuve du contraire, du bureau présidé par Modeste Bahati.




Industrie gazière : le Congo se positionne dans le carré des pays producteurs et exportateurs du gaz naturel

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso a lancé, ce mardi 27 février 2024, à Pointe-Noire, le démarrage du Gaz naturel liquéfié (GNL). La cérémonie s’est déroulée à Côte-Matève en présence de Monsieur Claudio Descalzi du président directeur général d’ENI.

Par un tour de de manivelle, le président de la République a envoyé le gaz dans les pipelines, marquant de fait, le démarrage de la production du gaz naturel liquéfié par ENI Congo. Ce projet qui constitue un tournant dans l’histoire énergétique du Congo marque aussi le début d’une ère nouvelle dans l’industrie gazière du pays. La production est estimée à trois millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, à compter de l’année prochaine.

Le projet met en place des nouvelles infrastructures et optimise celles existantes en vue de l’exploitation d’importantes ressources gazières. Il répond aux besoins énergétiques locaux, tout en permettant les exportations vers d’autres pays, principalement vers l’Europe. A travers sa première cargaison, la République du Congo entre dans le groupe des pays exportateurs du Gaz naturel liquéfié, ouvrant des opportunités de croissance économique tout en contribuant à l’équilibre énergétique mondial.

Selon Claudio Descalzi, le Président directeur général d’ENI, « la première cargaison de GNL en provenance de la République du Congo est le résultat de l’engagement fort d’ENI et de ses partenaires et du soutien indéfectible du gouvernement de la République du Congo ». Pour lui, « ENI et ses partenaires locaux ont associé leurs forces de travail, leur savoir-faire et leurs technologies, assurant ainsi des revenus supplémentaires au pays tout en contribuant à la sécurité énergétique de l’Europe ». Claudio Descalzi a soutenu que le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso « a eu une vision claire » sur le gaz qui « représentait l’avenir et le développement du pays, avec un impact particulièrement important sur le tissu social ». C’est pour cela qu’il « a suivi avec beaucoup d’attention et enthousiasme, dès le début, tous les projets relatifs au gaz, qu’il s’agisse d’exploration et de production ou de projets cruciaux liés au développement des centrales et du réseau électriques », a déclaré M. Descalzi.

Les bienfaits du projet

Le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a, à son tour, rappelé les différentes étapes de la gestation de ce projet gazier au Congo. Le démarrage du projet GNL est « un voyage gazier du Congo, dont le pays célèbre une nouvelle étape ». Ce voyage est « synonyme non seulement d’augmentation de puissance électrique mais aussi et surtout et désormais de production nouvelle d’hydrocarbures, à savoir le gaz naturel liquéfié », a déclaré le ministre congolais des hydrocarbures.

Il est évident que le projet GNL est source de création de richesses, de croissance économique additionnelle, de diversification du tissu économique congolais, donc de rebond économique, l’ambition première du programme de gouvernement du président Denis Sassou-N’Guesso, a affirmé le ministre Jean Richard Bruno Itoua.

Ce projet est bénéfique et important pour le Congo, parce qu’il participe à la fois à la création d’emplois directs et indirects et à la l’amélioration des conditions de vie des populations. Il est un accélérateur de la marche vers un mieux-être des Congolais.

L’engagement de Denis Sassou-N’Guesso dans la matérialisation du Projet

La vision et le leadership du président de la République ont rendu possible la célébration du premier méthanier de la République du Congo, a déclaré Bruno Jean Richard Itoua, rendant ainsi hommage à Denis Sassou-N’Guesso qui, a-t-il dit, a joué un rôle prépondérant dans le processus de lancement de cette première cargaison. Face au phénomène de torchage du gaz par les sociétés pétrolières, a expliqué le ministre des hydrocarbures, le président Denis Sassou-N’Guesso s’était illustré à partir de 1997 à faire que le gaz soit utilisé à d’autres fins au Congo.

Ainsi, le projet GNL a commencé par la décision de construire à Pointe-Noire, une centrale à gaz au sortir des évènements douloureux que connut notre pays en 1997 et 1998. C’est le résultat de la recherche constante du président de la République d’un mieux-être pour son peuple, a renchéri Bruno Jean Richard Itoua.

Approuvé en décembre 2022, le projet Congo GNL est entré en production après un an, conformément au calendrier initial. Il est situé dans le permis Marine XII et atteindra une capacité de liquéfaction du gaz en plateau d’environ 4,5 milliards de mètres cubes par an tout en assurant un zéro torchage dans les activités exploitées dans le pays. Les volumes seront commercialisés par Eni, ce qui renforcera et élargira le portefeuille de GNL de la société et soutiendra les efforts en faveur de la sécurité et de la transition énergétiques au Congo.

Par Roch BOUKA./ Correspondant de la RTGA World au Congo.




Contrairement à un désordre constaté au Parlement : François Mputu affirme que le bureau Bahati a bien géré le Sénat

Dans un communiqué de presse, le président de la délégation syndicale François Mputu Bonya dit qu’il a été désagréablement surpris ce mercredi matin, 28 février 2024, de voir des inconnus venus envahir le siège du parlement notre lieu de travail, faisant des déclarations fausses et abusives troublant ainsi la quiétude des agents et cadres du Sénat.

Il vous souviendra que il y a quelques jours, en ma qualité du président de la délégation syndicale du Sénat, seul organe habilité à défendre les droits des agents et cadres de l’administration de la haute chambre du parlement, « j’ai adressé une lettre de remerciement au bureau du Sénat ainsi qu’à son président pour toutes les réalisations dont nous sommes bénéficiaires, notamment:

l’augmentation sensible de la rémunération des agents; la construction des nouveaux bureaux pour les agents; et la construction d’un centre numérique reliant le sénat et les assemblées provinciales qu’il représente;

La prise en charge médicale avec octroi des médicaments; Le rajeunissement de l’administration du sénat par l’admission sous statut et la mécanisation de tous les agents; La régularisation des dossiers administratifs vidant ainsi l’épineux problèmes des agents dits N.U.

En définitif, je confirme que le bureau Bahati a bien géré le Sénat et a marqué positivement d’un sceau indélébile les fonctionnaires de notre institution. « Je réitère mes remerciements au président et à son bureau pour les réalisations accomplies pendant leur mandature », affirme-t-il.

Par ailleurs, François Mputu en appelle à la bienveillance et l’implication du Chef de l’Etat, en bon père de famille, pour la régularisation de leur situation salariale des mois de janvier et février 2024, dont les dossiers sont en traitement au gouvernent.