Formation du gouvernement: Adolphe Muzitu, Henriette Wamu et Constant Mutamba reçus par l’informateur Kabuya 

Après sortie médiatique le jeudi, l’informateur du Président de la République, Augustin Kabuya a débuté officiellement ses consultations le vendredi 16 février 2024, à Hilton Hôtel dans la commune de la Gombe.

Pour cette première journée, le député national a reçu tour à tour, la délégation de la Dynamique Progressiste de l’Opposition Républicaine ( DYPRO) de Constant Mutamba, la délégation du Nouvel Élan d’Adolphe Muzito et la délégation de l’Alliance pour la Réforme de la République (A2R) conduite par Henriette Wamu.

Au sortir de ces audiences, toutes ces délégations ont tout d’abord salué la désignation d’Augustin Kabuya comme informateur en lui souhaitant plein succès dans l’exercice de son mandat, celui d’identifier la majorité parlementaire.

Les chefs de ces délégations ont ensuite affirmé avoir rencontré un informateur calme, serein, humble, ouvert et gentil. Des qualités qui pourront sans nul doute l’aider à mener ses consultations à bon escient.

Toutefois, ils n’ont pas dévoilé à la presse l’essentiel des entretiens et des propositions qu’ils ont faites à l’informateur.

Signalons que lors de son point de presse de ce jeudi dernier , Augustin Kabuya avait annoncé qu’il consultera sans exclusion les partis et regroupements politiques ayant obtenu au moins un siège à l’issue des législatives du 20 décembre 2023.

 

Jomik




Pourquoi le pape François se rend-il à Venise ?

Le pape François se rendra à Venise le dimanche 28 avril 2024. C’est ce qu’a confirmé le Bureau de presse du Saint-Siège le mardi 13 février 2024. Le pape François visitera le Pavillon du Saint-Siège à la 60e Exposition internationale d’art – La Biennale de Venise, la prison pour femmes de la Giudecca et rencontrera la Communauté ecclésiale du patriarcat de Venise. Un programme complet sera annoncé prochainement.

L’annonce de cette visite, organisée conjointement par le Dicastère pour la culture et l’éducation et le Patriarcat de Venise, s’inscrit dans le cadre de la visite ad limina des évêques de la région italienne du Triveneto, visite achevée le 10 février, qui a vu l’épiscopat de cette région d’Italie rencontrer le pape. D’autres visites du pape en Italie sont également prévues pour 2024 : Vérone en mai et Trieste en juillet. Le pape François sera le quatrième pape à se rendre à Venise. Avant lui, il y avait eu Paul VI en 1972, Jean-Paul II en 1985 et Benoît XVI en 2011.

 




Un nouveau site pour l’hôpital Bambino Gesù : Un accord entre le Saint-Siège et l’Italie pour l’unique hôpital du Vatican   

Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du pape, et le sous-secrétaire de la présidence du Conseil des ministres, Alfredo Mantovano, ont signé jeudi 8 février, à l’ambassade d’Italie près le Saint-Siège, une déclaration d’intention sur l’hôpital pour enfants Bambino Gesù (OPBG).

Dans cette déclaration, les parties – reconnaissant le niveau d’excellence absolue dans le domaine des soins pédiatriques et de la recherche biomédicale au niveau national et international de l’hôpital Bambino Gesù – conviennent que ses installations actuelles, et en particulier le site historique de Sant’Onofrio, ne permettent pas d’étendre ou d’améliorer son offre de soins ni ses activités de recherche. C’est pourquoi le gouvernement de la République italienne et le Saint-Siège déclarent avoir identifié la zone de l’ancien hôpital Carlo Forlanini à Rome comme « l’un des emplacements les plus appropriés pour la construction du nouveau site » du Bambino Gesù.

La déclaration énonce ensuite une série d’objectifs que chaque partie s’engage à atteindre. Il s’agit, tout d’abord, de définir l’architecture réglementaire nécessaire pour favoriser la réalisation des interventions et la pleine viabilité économique de l’opération.

Deuxièmement, le texte précise les principales étapes de l’opération, à savoir l’acquisition par le Saint-Siège – pour un prix à déterminer – du terrain et du bâtiment connu sous le nom de « complexe Forlanini » auprès de la région du Latium ; l’octroi par le Saint-Siège à l’INAIL (Institut national d’assurance contre les accidents sur le travail) du droit de superficie, pour une période et une valeur à convenir entre les parties, la construction par l’INAIL du nouvel hôpital ; la location par l’INAIL du nouveau complexe hospitalier, en échange d’une redevance destinée à rémunérer l’investissement de l’INAIL ; enfin, la stipulation d’un accord entre le Saint-Siège et l’Italie pour le transfert des immunités prévues par les articles 15 et 16 du traité du Latran aux nouveaux locaux du Bambino Gesù.

La Déclaration fait donc référence au début d’une discussion entre les parties sur la destination du site historique de Sant’Onofrio, en tenant compte de la fonction sociale actuelle du complexe et en prévoyant également un droit de préemption en faveur de l’État italien.

La signature de la déclaration a eu lieu en marge de la conférence « État et Église 40 ans après la signature du concordat républicain », consacrée à l’accord modifiant le concordat, signé en février 1984 par le président Craxi et le secrétaire d’État, le cardinal Casaroli.




Musées du Vatican : un parcours spécifique pendant la période du Carême 

À partir du 17 février, à l’occasion du temps liturgique du Carême, les Musées du Vatican proposeront, pendant six samedis consécutifs, une visite guidée spécifique autour d’un parcours thématique qui rapprochera les visiteurs des œuvres et des artistes des collections vaticanes qui, pendant des siècles, ont principalement représenté des épisodes de la Passion et de la Résurrection du Seigneur.

L’itinéraire du musée conduit le visiteur à travers les représentations des événements centraux de la vie de Jésus, depuis les sarcophages des premiers chrétiens ornés de représentations de la mort et de la Résurrection, jusqu’aux chefs-d’œuvre conservés dans la Pinacothèque du Vatican : tout d’abord, la Descente de croix du Caravage et son admirable représentation du corps livide du Christ sans vie. L’étape finale de ce « voyage » unique, à la fois historique, artistique et spirituel, sera naturellement la Chapelle Sixtine avec le triomphe de l’espérance chrétienne dans le Jugement dernier de Michel-Ange.

Une expérience et une visite pour tous, y compris pour les familles avec enfants (âge recommandé à partir de 6 ans). Les visites guidées, en italien ou en anglais, sont entièrement accessibles aux personnes présentant des handicaps sensoriels, moteurs et intellectuels (les réservations peuvent être effectuées par e-mail à l’adresse accessibilita.musei@scv.va).




Grand Jubilé du Sacré-Cœur : le message de Paray-le-Monial 

Les événements de Paray-le-Monial ont eu lieu à la fin du XVIIème siècle. Trois grandes apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie concentrent le message qui y fut délivré, à l’attention de tous les hommes. Elles ont eu lieu entre fin décembre 1673 et juin 1675. On peut dégager trois grandes dimensions de ce message : une déclaration d’amour, une plainte et une demande.

I. Une cœur passionné d’amour

C’est dans la première grande apparition que cette déclaration est la plus développée. Jésus s’exprime ainsi : « Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen, et qu’il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre… » Autobiographie, § 53

Et Marguerite-Marie témoigne :

« Il me découvrit les merveilles de son amour, et les secrets inexplicables de son sacré Cœur, qu’il m’avait toujours tenus cachés, jusqu’alors qu’il me l’ouvrit pour la première fois, mais d’une manière si effective et sensible qu’il ne me laissa aucun lieu d’en douter… » Autobiographie, § 53

Marguerite-Marie décrit ainsi la deuxième grande apparition :

« Ce fut alors qu’il me découvrit les merveilles inexplicables de son pur amour, et jusqu’à quel excès il l’avait porté d’aimer les hommes… » Autobiographie, § 55 L’expression la plus connue de cet amour se trouve dans la troisième grande apparition. Jésus dit : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour… » Autobiographie, § 92

Plusieurs aspects nourrissent notre prière :

1. Jésus exprime un amour « passionné » à notre égard. Ce n’est pas un amour distant ; c’est un amour brûlant, ardent, pour chacun de nous. C’est un amour « qui n’a rien épargné », comme l’Évangile l’exprime : « Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1).

2. Jésus a une soif immense de nous communiquer cet amour de son Cœur. Il ne s’agit pas ici de nos efforts pour atteindre ou mériter l’amour de Dieu, il s’agit du Cœur de Jésus, « ne pouvant plus contenir » tous les traits d’amour qu’il nous porte, au point « qu’il faut qu’il les répande ». Le Cœur de Jésus est consumé par une soif : la soif que son amour nous rejoigne et nous embrase. Nous pouvons le contempler, et nous émouvoir de cet aspect tout à fait irrépressible du désir de Jésus envers nous. Jésus le dit dans l’évangile : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » (Lc 12, 49). Le feu de son amour : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour » (Jn 15, 9).

3. Jésus affirme que son amour est « pour les hommes, et pour toi en particulier ». Ce « pour toi » concerne chacun de nous. C’est comme si Jésus disait : mon Cœur demeure sans repos tant que ce que j’ai fait pour tous « les hommes » ne prend pas une figure personnelle, un enracinement « particulier » dans ta vie. A Paray-le-Monial, Jésus nous dit que l’amour qu’il a pour tous les hommes, le salut qu’il opère pour tous les hommes, sa présence qu’il maintient auprès de tous les hommes… il veut que cela prenne une réalité toute personnelle dans chacune de nos vies.

4. Jésus découvre à sainte Marguerite-Marie les secrets de son Cœur et les merveilles de son amour, au point qu’elle ne puisse plus jamais en douter. C’est une grâce que nous pouvons demander, ici, à Paray-le-Monial. C’est la grâce reçue par sainte Marguerite-Marie, c’est la grâce qu’ont reçue ici des milliers de pèlerins, c’est la grâce du Cœur de Jésus : rencontrer l’amour personnel de Jésus pour moi.

Marguerite-Marie vit cette grâce à travers deux gestes très expressifs :

– Elle repose plusieurs heures sur la poitrine de Jésus, à la manière de saint Jean, le disciple bien-aimé (Jn 13, 23). Elle entend le Cœur de Jésus. Elle entend son amour. Et elle se laisse saisir.

– Jésus prend le cœur de Marguerite-Marie et le plonge dans le sien, enflammé, avant de le lui remettre, tout incandescent. Nous ne vivrons certainement pas ces expériences selon les mêmes modalités, mais nous pouvons demander les mêmes grâces, qui sont celles de ce lieu : reposer sur le Cœur de Jésus afin qu’il nous découvre son amour passionné, pour moi en particulier ; et demander qu’il plonge nos cœurs dans son propre Cœur, pour les enflammer de sa charité.

II. Il aime et n’est pas aimé

Dès la deuxième grande apparition Jésus exprime la douleur que son si grand amour ne reçoive en retour « que des ingratitudes et indifférences… Ils n’ont que des froideurs et du rebut pour tous mes empressements à leur faire du bien. » Et Jésus ajoute : « Ce qui m’est beaucoup plus sensible que tout ce que j’ai souffert en ma Passion » (Autobiographie §§ 55-56).

Cette plainte sera déployée dans la troisième grande apparition :

« Pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. » (Autobiographie §92) Demandons la grâce, ici, de prendre conscience de la soif de Jésus d’être aimé ; que l’amour de chacun compte pour lui ; que chaque manque d’amour lui est une souffrance. « J’ai soif, mais d’une soif si ardente d’être aimé des hommes au saint Sacrement, que cette soif me consume ; et je ne trouve personne qui s’efforce, selon mon désir, pour me désaltérer, en rendant quelque retour à mon amour. » Lettre 133 Jésus exprime que c’est l’attitude envers le sacrement de l’eucharistie, son « sacrement d’amour », qui le fait le plus souffrir, de la part des « consacrés » dans une vocation particulière, mais aussi par la consécration qu’est le baptême.

III. Rendre amour pour amour

Jésus exprime en réalité plusieurs demandes, que l’on pourrait résumer ainsi : Toi du moins, aime-moi. C’est rendre amour pour amour. Ce dont Sainte Marguerite-Marie témoigne : « Je reçus de mon Dieu des grâces excessives de son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour et de lui rendre amour pour amour. » Autobiographie, § 92

Pour rendre cela concret, Jésus lui demande :

– de l’accueillir, de lui faire de la place dans son cœur, et de le signifier concrètement, en portant sur elle l’image du Sacré-Cœur, et en exposant une image là où elle demeure. C’est l’intronisation du Sacré-Cœur.

– de communier le plus souvent possible, et particulièrement les premiers vendredis du mois.

– de vivre « l’heure sainte », tous les jeudis, de 23h à minuit. Il s’agit de lui tenir compagnie alors qu’il souffre son agonie au jardin des Oliviers, pour se laisser saisir par sa souffrance d’amour et y compatir, et pour obtenir avec lui miséricorde pour les pécheurs.

– que soit instituée une grande fête de son Sacré-Cœur pour toute l’Église. Il demande à cette occasion une communion de réparation, c’est-à-dire que l’on communie avec une attention et un amour particulier, qui consoleront toutes les offenses faites à son Cœur dans le sacrement de l’eucharistie. Cette fête sera définitivement instituée par le pape Pie IX en 1856.




« Préconiser une répartition équitable des ressources », message aux participants à la session du Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole 

Nous publions ci-dessous le message que le Saint Père a envoyé aux participants à la 47e session du Conseil des gouverneurs du Fonds international de développement agricole qui s’est tenu le 14 et le 15 février à Rome et qui était consacrée à « L’innovation au service de la sécurité alimentaire de demain ».

Monsieur le Président du Fonds international de développement agricole,

Mesdames et Messieurs les délégués et représentants permanents des États membres,

Mesdames et Messieurs,

Je suis heureux de m’adresser à vous à l’occasion de cette réunion du Fonds international de développement agricole et je saisis cette occasion pour vous transmettre mes salutations les plus chaleureuses. Je tiens à vous remercier pour l’engagement, le temps et l’énergie que vous consacrez à la recherche d’un monde meilleur, où la dignité de chacun n’est pas bafouée et où la fraternité devient une réalité, source de joie et d’espoir pour tous.

Aujourd’hui, notre monde est confronté à une dichotomie déchirante. D’une part, des millions de personnes souffrent de la faim et, d’autre part, le gaspillage de nourriture témoigne d’une grande insensibilité. La nourriture gaspillée chaque année génère des masses de gaz à effet de serre, alors qu’un rationnement adéquat suffirait à nourrir tous les affamés. Nous vivons une époque précaire. Nous poussons le monde vers des limites dangereuses : le climat change, les ressources sont pillées, les conflits et les crises économiques menacent les moyens de subsistance de millions de personnes. Face à la crise, les communautés rurales sont les premières à souffrir, car elles ne disposent pas des ressources nécessaires pour faire face à la situation engendrée par le changement climatique et les hostilités, et sont exclues de l’accès au financement.

Les populations autochtones sont également victimes de difficultés, de privations et d’abus. Pourtant, leurs connaissances en matière de gestion des ressources naturelles et leur lien avec l’environnement peuvent contribuer à la conservation de la biodiversité. Un autre groupe négligé est celui des femmes, qui sont à la base de plus de la moitié des ménages souffrant d’insécurité alimentaire dans les zones rurales, où de nombreux jeunes manquent de formation, de ressources et d’opportunités. Les jeunes sont l’avenir de nos communautés rurales, et en eux réside un important potentiel d’innovation et de changement positif.

Monsieur le Président, cette réalité nous incite à affronter les problèmes existants, en particulier la faim et la pauvreté, non pas en nous contentant de stratégies abstraites ou d’engagements irréalisables, mais en cultivant l’espoir qui naît de l’action collective. Travaillons ensemble pour construire un système agricole et alimentaire plus inclusif. Les programmes de recherche et de technologie qui promeuvent une agriculture durable et respectueuse y contribueront également. Une agriculture durable et respectueuse de l’environnement y contribuera également. Il est également essentiel d’éliminer le gaspillage alimentaire et de préconiser une répartition équitable des ressources.

L’investissement dans le transport et le stockage peut à lui seul réduire les pertes des petits agriculteurs, qui produisent un tiers des aliments consommés chaque jour. J’invoque l’aide divine sur vous tous, afin que la sagesse, l’empathie et un esprit de coopération loyale et de service guident vos délibérations pour que les causes de l’exclusion, de la pauvreté et de la mauvaise gestion des ressources, ainsi que les effets des crises climatiques, puissent être éliminés.

Que leurs propositions et leurs actions reflètent les valeurs universelles de justice, de solidarité et de compassion, qu’elles soient orientées vers le bien commun et qu’elles œuvrent en faveur de la paix et de l’amitié sociale, en apportant des changements pour le développement intégral de l’humanité.




Le président Milei au pape : « Je voudrais m’excuser » 

Lundi matin, 12 février 2024, le président argentin Javier Milei a assisté à une audience privée avec le pape François au palais apostolique de la Cité du Vatican. Le président Milei était accompagné de Karina Milei, secrétaire générale de la présidence, de Diana Mondino, ministre des Affaires étrangères, et du ministre de l’Intérieur, Guillermo Francos, qui a déclaré sur son compte X : « Sa parole nous a remplis d’espoir et nous a donné la force nécessaire pour continuer à travailler jour après jour à la prospérité de notre Argentine ».

Après la rencontre avec le pape, qui a duré une heure et dix minutes, le président Milei a déclaré : « Le pape a été satisfait du programme d’endiguement économique et social ». Comme le rapporte Infobae, Milei a profité de l’occasion pour s’excuser pour ses déclarations passées : « Je voudrais m’excuser pour mes déclarations passées ». Ce à quoi le pape a répondu : « Ce sont des erreurs de jeunesse que tout le monde commet ».

Le pape a offert à Milei un médaillon en bronze inspiré du baldaquin de Saint-Pierre et plusieurs documents pontificaux. Pour sa part, Milei a remis au pape une copie du document par lequel le gouvernement argentin a accrédité Juan Bautista Alberdi comme chargé d’affaires auprès du pape (1854). Il a également offert un timbre-poste dédié à Mama Antula en Argentine. M. Milei et son entourage ont également eu une deuxième rencontre, d’environ cinquante minutes, avec le secrétaire d’État du pape, le cardinal Parolin, et le secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales, Mgr Paul Richard Gallagher.

Au cours des entretiens cordiaux qui ont eu lieu à la Secrétairerie d’État, les deux interlocuteurs se sont félicités des bonnes relations entre le Saint-Siège et la République argentine et ont exprimé le souhait de les renforcer davantage. Ils ont ensuite discuté du programme du nouveau gouvernement pour faire face à la crise économique. Plusieurs questions internationales ont également été abordées, en particulier les conflits actuels et l’engagement en faveur de la paix entre les nations. Plus tard, le président argentin a rencontré le président italien et la première ministre, Giorgia Meloni. Ensuite, vers 19 heures, M. Milei est rentré en Argentine par un vol commercial

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Mini-sommet sur la situation sécuritaire en RDC : Tshisekedi démontre l’implication du Rwanda dans l’entretien de l’insécurité et le pillage des richesses dans l’Est du pays

Dans son intervention lors des travaux à huis clos du mini-sommet sur la situation sécuritaire en RDC, le Président Félix Tshisekedi a démontré l’implication du Rwanda dans l’entretien de l’insécurité et le pillage des richesses dans l’Est du Congo.

Soulignons que le Président Félix Tshisekedi est arrivé ce vendredi à Addis-Abeba, en Éthiopie, où il prendra part, dans la soirée, au mini-sommet extraordinaire sur la situation de paix et de sécurité dans l’Est de la RDC.




Les épouses des policiers et militaires de Mbuji-Mayi disent non à la guerre d’agression

Une marche de protestation des épouses de policiers et militaires contre la guerre d’agression orchestrée par le Rwanda dans l’Est de la République démocratique du Congo, a eu lieu ce vendredi 16 février 2024 à Mbuji-Mayi. C’est l’association des épouses de policiers du Congo (AEPC) section Kasaï Oriental qui a organisé cette marche de soutien aux forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui combattent les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, dans la partie Est du pays en proie à l’insécurité. Elle avait aussi pour objectif de dénoncer la passivité de la communauté internationale face au soutien que le Rwanda apporte ces terroristes du M23.

Selon un récit de l’ACP, les rues de la ville de Mbuji-Mayi ont été prises d’assaut ce vendredi 16 février par plusieurs dizaines des femmes, épouses des policiers et des militaires de la province du Kasaï Oriental. Habillées en noir, et chantant contre l’agresseur, elles ont marché pour dire non à la guerre d’agression dans l’Est de la République Démocratique du Congo, et aussi apporter leur soutien aux soldats engagés au front. Cette manifestation organisée à l’initiative de l’association des épouses des policiers du Congo section Kasaï Oriental été également une occasion pour ces femmes de fustiger le silence de la communauté internationale face aux massacres perpétrés par les forces négatives dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Arrivées au gouvernorat de province, considéré comme point de chute de cette marche, les femmes des policiers et des militaires ont lu et remis un mémorandum à la Gouverneure intérimaire de la province du Kasaï-Oriental, Julie Kalenga.

« Nous, épouses des policiers et des militaires du Kasaï oriental réunies au sein de notre Association des épouses des policiers du Congo (AEPC en sigle) antenne police provinciale du Kasaï oriental à Mbuji-Mayi, venons par le présent mémorandum exprimer notre profonde tristesse et notre mécontentement au sujet de tueries de nos maris à l’Est de notre pays, la République démocratique du Congo à la suite de la guerre injuste, nous imposée par le M23 et ses alliés sous couvert du Rwanda», a indiqué Agnès Mujinga, épouse de policier

A en croire ces femmes, la République Démocratique du Congo est victime non seulement de ses richesses, mais surtout, de son espace qui est convoité par le régime de Kigali.

« Nos frères meurent chaque jour à l’Est du pays. Nous n’avons pas toujours de joie. Dieu a créé chaque peuple avec son pays et avec ses propres richesses. Qu’est-ce qui fait que les autres peuples lorgnent et s’intéressent à nos richesses ? Dites à Paul Kagame de retirer ses troupes de notre pays et de rentrer dans leur pays. Dieu nous a déjà donné notre président de la République que nous avons élu. Nous ne voulons plus la guerre. Que Dieu protège nos frères de l’Est. Si nous marchons, c’est pour montrer que nous sommes en deuil, et dire aussi assez ! Ça suffit avec cette guerre», s’exprime une habitante de Mbuji-Mayi et épouse de policier.

Les épouses des policiers et des militaires ont encouragé le Président de la République, Félix Tshisekedi à poursuivre ses efforts pour mettre fin aux velléités expansionnistes du Président rwandais Paul Kagame.

«Nous sommes ici pour notre pays la RDC. Pourquoi nos terres sont-elles autant convoitées? Nos frères meurent dans l’Est et le sang a trop coulé. C’est pourquoi, nous avons organisé cette marche, pour soutenir nos frères de l’Est du pays, ceux qui meurent, et dont le sang coule chaque jour. C’est aussi une marche de colère. Comme Kagame veut exterminer tout le monde, nous encourageons le chef de l’État à se lever et ne pas se fatiguer, pour mettre fin à cette guerre. Ce pays nous appartient, nous ne pouvons pas céder nos terres. On va gagner cette guerre», explique une habitante de Mbuji-Mayi et épouse de militaire.

La Gouverneure intérimaire du Kasaï Oriental a promis de transmettre le mémorandum de l’AEPC aux autorités du pays. Elle a en outre encouragé la démarche de ces femmes.




KIM JONG IL; Un long périple marqué de dévouement patriotique

Tous les mois de février suscitent au Peuple de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire en voie de la poursuite du statut de la Puissance économique et où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) un immense regret pour le Généralissime KIM JONG IL (1942-2011). Ce grand Homme a consacré toute sa vie pour la richesse, la puissance et la prospérité de sa Patrie ainsi que pour le bonheur de son Peuple. Les tournées dinspection quil a poursuivies sans relâche jusquau dernier moment (dans son train exclusif, NDLR) de sa vie était un long périple patriotique sans précédant dans lHistoire.

En voici un simple exemple du février 2009. Il se rendit au Combinat dEngrais de Hung-nam (Province Sud-Hamkyong) qui était en effervescence pour entraîner un nouvel essor. Se renseignant sur létat de production, il apprit que le manque du séparateur doxygène de grande taille (15.000m3/h, NDLR) posait un problème dans la production dammoniac gazéifié. Il dit que puisque la fabrication de ce séparateur doxygène était importante, il devait, bien que difficile, aller, une fois de plus, au Combinat Mécanique de Rakwon (Province Nord-Phyongan) quil avait visité 3 mois auparavant, et prit sa direction vers Rakwon loin des milliers de lieues (01 lieue = 04km, NDLR) de Hung-nam. Et, après ce Combinat Mécanique de Rakwon, il visita, encore successivement, le Combinat Sidérurgique KIM Chaek (1903-1951; Martyr dans la Résistance antijaponaise 1930-1945, NDLR) et les usines et entreprises de Ranam (Province Nord-Hamkyong) et de Manpho (Province Jagang), avant de poursuivre ses tournées dinspection dans dautres régions y compris Tokchon (Province Sud-Phyongan), Jaeryong (Province Sud-Hwanghae), Huichon (Province Jagang) et Anju (Province Sud-Phyongan).

Un jour, il dit à ses collaborateurs quil comptait se reposer et dormir tout content comme son Peuple le voulait, si celui-ci pourrait vivre heureux sans avoir rien à envier au monde ou pour être le plus heureux du monde. Tout au long de sa vie, il parcourut plus de 167.461 lieues (selon les Archives Nationales, NDLR), soit près de 17 tours autour de la Terre, pour faire ses tournées dinspection dans tout le Pays (123.214km2).

Grâce à ce long périple quil avait effectué avec abnégation, le potentiel national de la RPDC a pu se renforcer sensiblement et de solides bases de lédification dun Etat riche et puissant, établies.

Ce 16 février, le Peuple de la RPDC est en pleine célébration de la Journée (instituée le mois suivant du décès de KIM JONG IL, NDLR) de l’Etoile Etincelante; le 82ème anniversaire de naissance de KIM JONG IL, l’une des 2 fêtes nationales suprêmes de l’Etat. Et, toute lHumanité progressiste comme les filles et fils du Héros National Patrice-Emery LUMUMBA accompagne la RPDC dans cette commémoration significative.

 

【source】Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR);

Candidat à la Députation Nationale 2024-2028

Secrétaire Général (№ 1) du Parti Communiste Congolais (PCCo) de la République Démocratique du Congo

Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce)