Magistrature : 66 magistrats prêtent serment ce jeudi au Tribunal de Grande Instance de Ndjili

Il a régné une ambiance de fête ce jeudi 14 février 2024 à l’église Pentecôtiste de Victoire, sise 352, Avenue Commercial Quartier 7, dans la commune de Ndjili. Cette église a servi de cadre à la tenue de l’audience solennelle et publique de prestation de serment de 66 nouveaux magistrats civils du ministère public pour compte du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Ndjili. Sur le lieu l’on a noté la présence de toute la hiérarchie de la magistrature notamment le Conseiller d’Etat, 1er président de la Cour d’Appel de Matete, …des présidents tribunaux de paix de Ndjili, Matete et Kinkole, juges de tribunal de Grande Instance de Ndjili, Matete et Kinkole, des bâtonniers, avocats, membres de famille, amis et connaissances des récipiendaires.

Prévue à 9h00, c’est à 13h23’ que le tribunal fut son entrée dans la salle bourrée du monde pour l’audience solennelle et publique. En cause 66 magistrats. Après l’installation du tribunal, le président accorde la parole à l’organe de la loi pour avis. Ce dernier évoqua des textes relatifs à la magistrature. Il relève que ces 66 magistrats ont été nommés par l’ordonnance judiciaire du 6 juin 2023 et affectés par décision de l’organisation judiciaire du 30 décembre 2023. Il estime que le dossier administratif de ces 66 magistrats remplit les conditions nécessaires. Par conséquent, il suggère au tribunal à les inviter à prester leur serment statutaire.

Ces 66 magistrats ont prêté chacun le serment de respecter la constitution et les lois de la république et de remplir loyalement et fidèlement avec honneur et dignité les fonctions qui me sont confiées. Le tribunal donne acte de leur prestation de serment. Le tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Ndjili fit la lecture du PV de leur prestation de serment en qualité des substituts du Procureur, La lecture du PV, la signature du PV par les récipiendaires et les prises des photos souvenirs ont mis fin à la cérémonie. L’audience a été levée à 14h44’.

Antoine Bolia




Marche des chrétiens du 16 février 1992 : Et le peuple brava la dictature !

Trente-deux  ans se sont écoulés depuis que, le 16 février 1992, les Kinois avaient pris la décision de braver la dictature de Mobutu que voulait pérenniser son Premier Ministre Nguz-A-Karl-I-Bond. A l’appel du Comité laïc de coordination, une association catholique laïque,  des milliers des Kinois  (Habitants de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo) les Kinois sont  descendus dans la rue pour une marche pacifique dénommée « marche de l’espoir».  Les manifestants revendiquaient la réouverture de la Conférence Nationale Souveraine (CNS), fermée le 19 janvier 1992 « avec force »,  par le Premier ministre Nguz-A-Karl-i-Bond. Selon Paul Mido Onféré, l’un de l’équipe des neufs intellectuels catholiques initiateurs de la marche du 16 février 1992. «Tout est parti d’un appel des évêques». Bien qu’initiée par Comité laïc de coordination catholique, cette marche a connu la participation d’autres confessions religieuses, non seulement dites chrétiennes, mais également des musulmans autres non chrétiens. Toutefois, le document lançant l’appel ayant  été écrit et signé par Pierre Lumbi et François Kandolo, deux membres du Comité Laïc de Coordination, donc initié par les ‘chrétiens’ bien qu’ayant obtenu l’adhésion massive de la population y compris de l’opposition de l’époque dont l’UDPS actuellement au pouvoir et l’USORAL, la marche du 16 février 1992 est mieux identifiée comme étant la  « Marche des Chrétiens ».

Le document a été écrit  et signé par deux  membres du Comité Laïc de Coordination  composé de Pierre Lumbi Okongo, François Kandolo, Benjamin Buanakabwe, Mme Marie-Thérèse Mulanga Kamuanya, Mme Marie Baku, Paul Midi Onféré, Pr Kabemba François  de l’Unikin, Dimandja Wembi Journaliste à l’OZRT actuellement RTNC et  Sr Georgette (une religieuse catholique).

Lancé le même jour dans toutes les paroisses catholiques de Kinshasa, le document du Comité Laïc de Coordination  (CLC), invitait «le peuple de Dieu et les hommes de bonne volonté à participer à cette  Marche d’Espoir pour sauver la nation zaïroise», a donc été le déclic de la marche.

«Un message qui résonnait comme une interpellation», selon Marie-Thérèse Mulanga Kamuanya, l’une des deux femmes de l’équipe des organisateurs de cette marche, au cours d’une interview accordée au studio Ngayime, dans le cadre du tournage d’un documentaire retraçant les évènements ayant marqué cette journée du 16 février.

Après la fermeture « avec force » de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) par le Premier ministre Nguz, les archevêques et évêques membres du comité permanant des évêques du Zaïre (actuelle Conférence Episcopale nationale du Congo), réunis du 20 au 27 janvier 1992 à Kinshasa, avaient affirmé à la clôture de cette session que la CNS  était incontournable pour baliser le chemin de la démocratie au Zaïre de l’époque (Actuelle RDC).

 

Pourquoi la réouverture de la CNS était primordiale ?

 

Ce forum national, ouvert le 7 février 1991 à Kinshasa, aux lendemains de l’ouverture de l’ex-Zaïre (actuellement RDC) à la démocratie pluraliste par le Maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga, avait pour objectif «de faire une évaluation sans complaisance de la situation politique du pays, avec  tolérance et justice afin de baliser le chemin de la démocratie et du changement social ». Mais dans un message radiotélévisé, le Premier ministre Ngunz fermera la CNS, expliquant sa décision par le fait que les travaux de la conférence coûtaient trop chers, qu’il y avait suprématie dans la représentativité des originaires du Kasaï surreprésentée parmi les conférenciers et que la CNS outrepassait ses compétences.

«Nous nous attendions certes à des jets de gaz lacrymogènes car nous savions que notre marche n’était soutenue ni par les pères de l’église, ni autorisée par le pouvoir en place », poursuit-il.  «Mais ce à quoi on ne s’attendait pas, c’est des tirs à balles réelles», dit-il dans un soupir.

L’objectif de ce regroupement spontané était de chercher par quel moyen pousser le régime en place à rouvrir la CNS. Le leadership de la manifestation était sur le CLC, étant donné que les parties politiques, particulièrement après le phénomène « BINDO », (une sorte de placement d’argent qui rapportait jusqu’à 7 fois la mise ou même le double après seulement trois jours) qui a qui pratiquement tétaniser l’opposition. Avec cette ‘perche’ de l’Eglise catholique,  l’UDPS et certains autres partis et regroupements politiques de l’opposition dont l’USORAL (Union sacrée de l’opposition radical et alliés) emboiteront les pas du CLC dans la  mobilisation.

Six points focaux seront proposés par le comité laïc de coordination pour la réussite de cette marche : à  Tshangu, les manifestants devraient se regrouper certains devant l’Eglise St Thérèse de N’Djili et d’autres devaient converger devant la boulangerie BKTF dans la commune de Kimbaseke. La paroisse St Joseph de Matonge et la place du   Tribunal de la Paix sur l’avenue Assossa seront choisis comme points de convergence pour les manifestants habitants les districts de la Funa et de Mont-Amba. Pour la Lukunga, le seul point de convergence sera la paroisse St. Sacrement à Binza Delvaux.

Des processions devraient donc être organisées à partir de chaque église, à la clôture de la première messe dominicale et devrait atteindre le point focal désigné par le comité organisateur. La foule ainsi formée devrait se diriger avec chants et prières vers le palais du peuple, la destination finale de cette marche d’espoir.

« Notre expérience était tout simplement la conscientisation de la population pour cette cause et des méthodes, des voies, des stratégies en cas de la répression qui pourraient se faire par des gaz lacrymogènes ou par de l’eau chaude, comment se protéger, comment faire parce que nous avons voulu que cette marche soit vraiment pacifique et donc non violente » précise l’abbé Denis Kialuta, membre du groupe Amos.

Eux à leur tour, avaient comme mission de former leurs frères catholiques et les membres de leurs formations citoyennes respectives pour que cette marche soit populaire, efficace et surtout pacifique.

La marche avait été réprimée dans le sang. Selon la Voix des sans voix pour les droits de l’Homme (VSV), trente-cinq personnes ont été tuées et beaucoup d’autres blessés. L’archidiocèse de Kinshasa a publié une liste de seize blessés graves et de vingt et une personnes mortes par balle.

«C’était un carnage, un massacre, une boucherie comme celui de la marche réprimée des étudiants le 04 juin 1969», affirmera Paul mido Onfere. «Je ne sais pas vous communiquer le bilan de ce massacre car la répression était organisée en deux escadrons : en première  ligne, il y avait des commandos qui tiraient sur les manifestants et en deuxième ligne ceux qui ramassaient des cadavres», précisera Paul Mido.

On dénombra des morts même en dehors des manifestants, victimes des effets collatéraux de la répression à l’instar  des non-marcheurs à Saint Joseph, à Yolo Kapela, à Kauka, au niveau de Poids Lourds ou au niveau de l’ISTA où les manifestants tentaient de se  regrouper.

Pour bien des observateurs, la conséquence majeure de cette marche reste incontestablement la réouverture de la CNS dont les résolutions seront ignorées par le Régime AFDL dont les métamorphoses ont générées le RCD, le CNDP, M23 et d’autres centaines de groupes armés à l’est appuyés par le Rwanda, responsables de plus 12 000 000 de morts en trente ans !

Pour  Jean-Marie Ntantu Mey, la journée du 16 février devrait être célébrée chaque année comme on célèbre le 4 janvier [Journée nationale des Martyrs de l’indépendance, elle est fériée].

« Si ceux qui sont morts le 4 janvier 1959 l’ont été pour conquérir l’indépendance, ceux du 16 février sont morts pour conquérir la démocratie », résume-t-il.

 

 

 

Willy Makumi Motosia




Signature du protocole d’Accord entre l’Industrie et l’OCC : L’apposition de la marque de conformité de l’OCC obligatoire pour tous les produits fabriqués localement

Dans l’optique de l’intégration sous régionale, régionale et continentale où les frontières sont aujourd’hui ouvertes à toutes les marchandises et à tous les services, où les biens et services peuvent circuler sans entraves, il devient impérieux de contrôler la qualité des biens et services échangeables.

Raison pour laquelle, la Direction Générale de l’Office Congolais de Contrôle sous l’impulsion de son Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo,  et le Secrétariat Général du Ministère de l’Industrie, Chapeauté par l’Ingénieur Saturnin Wangwamba Mutshima  ont signé ce 14 février 2024, un protocole d’accord de collaboration conformément aux dispositions de l’article 4 de l’Arrêté interministériel portant modalités pratiques d’évaluation de la conformité et d’apposition de la marque nationale de conformité aux normes congolaises.

La signature de ce Protocole d’accord entre le ministère de l’Industrie et l’Office Congolais de Contrôle prouve à suffisance la volonté affichée par les deux parties à relever un triple défi, à savoir : assurer la santé et le bien être des consommateurs, renforcer la compétitivité des produits de fabrication locale pour ainsi faire face à la concurrence des produits étrangers et veiller au strict respect des normes dans la fabrication des produits et la prestation des services.

Dorénavant, tous les produits fabriqués localement devront obligatoirement subir un contrôle de conformité de l’Office Congolais de Contrôle. D’ailleurs, l’arrêté Ministériel  n° MICA/BCE/0149/91 du 30 janvier 1991 tel que modifié et complété à ce jour donne mandat à l’OCC de contrôler la production locale. C’est à l’issue de cette inspection de production, qu’un industriel peut solliciter la certification de son produit.

Le Directeur Général de l’OCC, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a indiqué dans son speech  qu’il ne suffit pas d’avoir un certificat et de le  garder dans une armoire ou dans un classement de l’entreprise, cela ne garantit pas le fait qu’un produit  a été contrôlé ».  Pour le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, la seule garantie pour un consommateur de savoir que le produit a été contrôlé, c’est lorsqu’il y a l’apposition sur l’emballage, de la marque de conformité qui fait suite aux essais effectués par un laboratoire agréé.

Il y a lieu ici de rappeler que le statut juridique transformé de l’OCC en Etablissement Public du 3 décembre 2009 fait de cet office un organisme tierce partie à l’évaluation de la conformité, mieux, organisme d’inspection, de certification et de la métrologie.    L’OCC participe par ses missions à la valorisation de l’industrie locale dans le cadre de sa mission. Pour l’OCC, la certification est un atout majeur. Car, elle est au service des entreprises, des consommateurs et du législateur. Elle procure un avantage commercial aux entreprises qu’elle aide dans la conquête et la pérennité des marchés, facilite la vente d’un produit en apportant la preuve objective qu’il répond effectivement aux caractéristiques et exigences définies dans les référentiels.

Notons que ce protocole d’accord de collaboration constitue l’acte juridique par lequel le Ministère de l’Industrie représenté par ses organes, le Guichet de Mise à Niveau, « GMN en sigle », le Comité National de Normalisation « CNN » et la Direction Normalisation métrologie légale « DNML en sigle » et l’Office Congolais de Contrôle « OCC en sigle » s’accordent sur les modalités de l’agrément de ce dernier dans un cadre strictement légal, en tant qu’organisme d’évaluation de la conformité habilité à effectuer le contrôle de conformité aux normes et apposer la marque nationale de conformité  aux normes congolaises , dont la gestion relève des prérogatives du Ministère de l’industrie.

L’Avenir




En 2023 : Les entreprises et établissements publics épargnés des dépenses irrégulières évaluées à 1,5 milliards USD grâce à la patrouille financière

Au cours de sa récente sortie médiatique dans la soirée de mercredi 14 février, l’Inspecteur général des finances – chef de service Jules Alingete est revenu sur le bilan de la lutte contre la corruption de ces quatre dernières années, soulignant notamment les dix places gagnées par la Rdc dans l’indice sur la perception de la corruption sur le plan mondial, grâce aux efforts réalisés en la matière.

Insistant sur le fait que la lutte contre la corruption et les antivaleurs dans la gestion publique n’a jamais été aussi efficace et sans complaisance en République Démocratique du Congo.

Quant aux indicateurs macro-économiques en termes de budget, de croissance économique et des réserves des changes, il a noté une amélioration sensible. « Des augmentations qui coïncident avec le déclenchement de la lutte acharnée contre la corruption », a-t-il rappelé.

Et concernant le bilan de la patrouille financière dans les établissements publics et les entreprises du Portefeuille pour seulement l’année 2023, Jules Alingete révèle que ce contrôle de l’IGF a fait économiser jusqu’à 1,5 milliards de dollars américains qui étaient sur le point d’être affectés à des dépenses irrégulières.

Didier Mbongomingi/Cp




Contrairement à 2023 : Le mois de mars 2024 sera célébré avec une attitude de deuil

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant a lancé officiellement, ce jeudi 15 février 2024, au salon rouge de l’hôtel du gouvernement, les activités du mois de la femme pour l’année 2024, sous le thème international : ” investir dans la femme : Accélérer le rythme” et le thème national” Accroître les Ressources Nécessaires en Faveur des Femmes et des Filles dans la paix pour un Congo paritaire”.

C’est  en présence de Mme le vice-ministre des Transports, Mme le Directeur de cabinet du ministère du Genre, Mme le Secrétaire général au Genre, les membres du cabinet et Secrétariat général du ministère du Genre, les membres des organisations de la société civile et plusieurs d’autres femmes des diverses structures, la patronne du Genre a souligné que compte tenu de la situation déplorable dans laquelle croupissent la population de l’Est, a levé l’option que la célébration des activités du mois des droits de la femme pour cette année ne sera festive avec le port de pagne. Ce mois de mars sera célébré avec une attitude de deuil.

” Compte tenu de la situation déplorable dans laquelle croupissent nos frères et sœurs de l’Est, nous avons levé l’option que la célébration des activités du mois des droits de la femme pour cette année ne sera pas festive avec le port de pagne. Cependant, elle sera célébrée dans une attitude de deuil. Pour ce faire, le port de la tenue noire est recommandé pendant les activités prévues le 8 mars 2024.

Par ailleurs, j’en appelle à toutes les provinces à célébrer ce mois dans la solidarité aux femmes de l’Est, à toujours apporter leur soutien au Président de la République, chef de l’État afin qu’il lui soit pourvu la force nécessaire pour faire rétablir la paix sur toute l’étendue du territoire national”, a dit la Ministre du Genre, Famille et Enfant, qui a indiqué en outre que pendant les assises de New-York, dans le cadre de la 68ème session sur le statut de la femme qui se tiendra du 11 au 22 mars 2024, la délégation de la RDC, mettra tout en œuvre pour mieux vendre l’image de la RDC et gagner gain de cause.

Invitée à cette activité, la vice-ministre au ministère des Transports, a dédié toutes les activités des femmes entre les mains de Dieu, en sollicitant elle-même, à travers une prière l’intervention de Dieu en faveur de la paix en RDC. Faisant d’une pierre deux coups, Séraphine Kilubu a profité de cette occasion pour exhorter les femmes à prendre conscience de leur responsabilité sociale, en vue d’une paix durable surtout dans les foyers et sur toute l’étendue nationale.

Appelée à dire le mot de bienvenue, la Secrétaire générale au Genre, Esther Kamwania a fait l’économie de la situation générale des droits des femmes en RDC et a indiqué que la promotion des droits des femmes est devenue une priorité nationale, surtout avec l’implication personnelle du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et les efforts du gouvernement.

Le programme du mois de la femme

Pour mieux accompagner les activités dédiées au mois de la femme, le Directeur du cabinet adjoint au ministère du Genre a présenté les programmes qui seront exécutés tout au long de la durée des activités liées au mois de la femme. Lancées ce jeudi 15 février, les activités du mois de la femme iront jusqu’au mois d’avril.

A en croire la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko, la cérémonie de clôture du mois de la femme interviendra à Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï – Oriental, pour soutenir et encourager la femme victime des violences électorales.

Profitant de ce lancement solennel des activités du mois de la femme, la Ministre du Genre, Famille et Enfant a également lancé l’ouverture officielle de la caisse de solidarité en faveur des victimes de l’Est de la RDC. Prêchant par l’exemple, son Excellence Mireille Masangu Bibi Muloko a été la première à loger des fonds dans cette caisse, avant que les autres participants, dont la secrétaire générale au Genre ne puisse mettre leurs contributions dans cette caisse. L’ appel est donc lancé à tous les congolais de bonne foi, de pouvoir contribuer non seulement avec de l’argent, mais aussi avec tous les autres biens matériels, pour bien assister les victimes de l’Est.

JMNK




Grâce au travail de titan abattu par Didier Mazenga : Trois présidents des partis politiques tchadiens acceptent de rejoindre le bateau du processus de transition et à intégrer le CNT

Arrivés mercredi 13 Février dernier sur le sol Tchadien, les envoyés spéciaux du Président Congolais et facilitateur du processus de transition au Tchad, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ont poursuivi des échanges ce jeudi 14 Février avec différents acteurs engagés à ce processus, en vue d’une décrispation de la situation politique au Tchad.

Délégation conduite par Didier Mazenga Mukanzu, le Ministre Congolais du Tourisme et envoyé spécial du facilitateur, elle a été reçue en audience par la Secrétaire d’État aux Affaires étrangères Mme Kassire Isabelle Housna, à l’absence du Ministre en mission. Avec leur hôte, ils ont abordé la question sur le processus de transition et ont planché sur son évaluation.

Même exercice après être reçus par le chef de l’exécutif Tchadien, le Premier Ministre Succès Masra.

Journée hyper chargée pour ces émissaires du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à savoir Didier Mazenga Mukanzu, Ministre Congolais du Tourisme et Gilberto Verissimo Dapiedade, Président de la Commission de la CEEAC accompagnés de l’ambassadeur de la Rdc au Tchad, ils ont eu à accorder différentes audiences à l’hôtel Radisson, aux 3 Présidents des partis politiques Tchadiens, qui étaient jusque-là hostiles à ce processus de transition et l’avaient boycottés.

Ayant abattus un travail de titan auprès de ces derniers, grâce à des concessions faites en terme diplomatique, ces chefs des partis politiques belliqueux ont accepté de rejoindre le bateau du processus de transition et à intégrer “Le Conseil National de Transition” (CNT), équivalent à l’Assemblée nationale.

Pour boucler les audiences accordées dans la journée, la mission de facilitation a reçu, une délégation du parti socialiste sans frontières, conduite par son Président fondateur M. Dinamou Daram.

Il sied de noter qu’un travail de fond avec les différents acteurs engagés au processus se fera ce Jeudi 15 Février à l’hôtel Radisson, où ils discuteront sur l’évolution de ce processus de transition à mi-parcours.

Il faut noter qu’au regard de l’évolution positive de ce processus, le peuple Tchadien retient encore son souffle, afin de voir son aboutissement heureux et pacifique, en vue des prochaines élections prévues au mois d’octobre de cette année.

JMNK




La situation sécuritaire dans l’Est du pays au menu de l’échange entre F. Tshisekedi et L. Tamlyn

Ce mercredi soir, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé avec Lucy Tamlyn, Ambassadrice des États-Unis en République Démocratique du Congo, sur des sujets d’intérêt commun, particulièrement la situation sécuritaire dans l’Est du pays.

“Nous avons mené une diplomatie de très haut niveau. Je pense que vous connaissez notre initiative. La Directrice du renseignement national américain est venue ici pour discuter des mesures importantes pour la paix dans l’Est du pays”, a déclaré l’ambassadrice américaine.

La représentante des USA en RDC a aussi déclaré : “Je me suis félicité de la condamnation des actes violents non conformes à la responsabilité du gouvernement de protéger les installations diplomatiques.”

Les manifestations qui se sont déroulées le samedi et le lundi derniers, à Kinshasa notamment, dénonçaient la passivité de la Communauté internationale face à l’agression dont la RDC est victime de la part des terroristes du M23 appuyés par le Rwanda.

Le gouvernement congolais a appelé les manifestants à l’apaisement, la discipline et surtout l’unité autour du Commandant suprême des Forces armées de la RDC et de la police nationale, pour bouter l’ennemi hors des frontières du pays.




Pour contrer le tribalisme et contourner la corruption lors de l’élection des gouverneurs : Nomination des Commissaire spéciaux, une nécessité

Les difficultés connues avec les dernières élections législatives en République démocratique du Congo, qui ont fait que l’observance stricte du calendrier électoral souffre, risquent de se répercuter négativement sur l’élection des Gouverneurs et des sénateurs. Il importe donc de corriger certaines imperfections, afin d’améliorer ce processus en s’assurant que la CENI est effectivement prête pour organiser les élections crédibles et acceptables des sénateurs, gouverneurs et Vice-gouverneurs. Tirant leçons  des élections des gouverneurs et sénateurs en 2019  marquées par de nombreux cas de corruptions des députés provinciaux appelés à voter et compte tenu de la situation de fraudes qui a conduit à l’invalidation par la CENI de plusieurs candidats députés nationaux et l’implication des agents électoraux dans ce forfait, Me Ghislain Bamuangayi craint que ces antécédents puissent présager une autre situation de monnayage des votes dans les assemblées provinciales et une méfiance accrue à l’endroit des cadres de la CENI, particulièrement dans les Provinces, suggère nomination à titre transitoire et exceptionnelle des commissaires spéciaux.

 

La menace de balkanisation suite à la situation de guerre dans  l’Est de la RDC ainsi que la montée du tribalisme et la résurgence des conflits inter ethniques ces dernières années, exigent une prise de décision rapide. La difficulté que rencontre actuellement le Chef de l’Etat quant à convoquer le congrès des deux chambres qui implique le Sénat, à l’exemple de la déclaration de guerre, mais que élection de nouveaux sénateurs va compromettre, est une raison supplémentaire en faveur de la nomination des Commissaires spéciaux et la suspension des élections des gouverneurs et sénateurs tel qu’évoquée par le journal L’Avenir en manchette de son édition n°8197 du 15 février 2024.

Excluant l’appartenance à la Province comme critère de recevabilité de candidature de Gouverneur (car ayant  favorisé la gouvernance des originaires et l’exclusion des non originaires ainsi que des rivalités entre originaires d’une même province), la nomination libérera l’autorité provinciale de cette  sorte de prise en otage des députés provinciaux qui, durant le quinquennat écoulé, ce sont illustrés par des pratiques cupides  de corruptions et des chantages aux gouverneurs. De ces faits, nombre de gouverneurs en quête de stabilité et conservation de leur fauteuil, se sont appuyé sur des coussins  sociologiques à la place des compétences et patriotisme.

Ce qui a favorisé le tribalisme et la régionalisation de l’administration publique provinciale avec ses effets pervers dans la gestion publique et l’amplification des conflits tribaux et ethniques. Les rapports conflictuels constants entre les gouverneurs et les assemblées provinciales, généralement sur fond de mauvaise gestion et d’intérêts des députés provinciaux, n’ont pas permis la mise en œuvre d’une politique stable de développement de la Province. Les Provinces, malgré leur autonomie de gestion et une personnalité juridique propre, connaissent une gouvernance dépendant en pratique plus de la politique du Gouvernement Central, davantage de la vision du Chef de l’Etat. Les populations locales, non encore réellement éduquées sur les règles de la décentralisation et du régionalisme politique, attendent plus du Chef de l’Etat que du Gouverneur qu’elles ne voient que comme le « Kapita local ».

Tenter l’expérience avec le leadership féminin

Au-delà du fait que l’expérience électorale des trois derniers cycles ont conduit à la flambée de la corruption ainsi que, d’une certaine manière, de la montée du tribalisme, ces processus n’ont pas vraiment permis à la femme de s’exprimer via la démocratie électorale.

Enrôlées à plus de 50,7% des électeurs, l’électorat féminin a été majoritaire lors des élections du 20 décembre 2023. Il est logique d’affirmer que c’est grâce à la femme que le Président Félix Antoine Tshisekedi a été réélu. Paradoxe, bien que majoritaire et malgré les dispositions constitutionnelles en faveur  de la même et malgré la loi exemptant les partis de frais de candidatures  la liste  qui présenterai 50% des candidatures féminines, seul 17% femmes étaient candidates aux législatives et deux femmes seulement   étaient candidates à la présidentielle dont seule la candidature de Marie Josée Ifoku (qui était la seule femme candidate présidente en 2018), n’a souffert d’aucun critique  et celle de Joëlle Bile, acceptée après recours à la Cour constitutionnelle, a essuyée des critiques. A la fin, une infime minorité de femmes a décroché des sièges à l’Assemblée nationale soit moins de 15% des élus !

Pourtant, la promotion de la femme, par sa participation en politique, est soutenue par les articles 14 de la Constitution et 13 de la loi électorale, qui, malheureusement, ne produit pas les effets escomptés. Le constat de faible évolution participative de la femme à l’élection législative nationale de 2023 est le fait des pratiques parallèles de la vie publique congolaise depuis l’indépendance.  La politique congolaise, faite de beaucoup de muscles et de ruses, ne permet pas aux femmes de marquer leur présence et d’être élues en grand nombre. La masculinité positive est ainsi mise à rude épreuve. La politique de développement global, fondé sur celui du territoire, une entité déconcentrée, dépend du Gouvernement Central, alors que le territoire est dans une Province dirigée par un Gouverneur, dont l’action est susceptible de freiner ou ralentir le programme de développement par un conflit de compétence ou un chevauchement de programmes.  « Les grands fléaux, que sont le tribalisme et la corruption, rencontrent une lutte à deux vitesses, une à haute tension manifestée par la volonté politique du Chef de l’Etat et l’autre à basse tension et sans réelle détermination chez certains dirigeants ou collaborateurs. Lorsque ces derniers sont des élus, au premier ou second degré, la sanction et le redressement des torts sont généralement handicapés et suivent des procédures assez lourdes et longues » déplore une fois encore Me Bamuangayi Ghislain. Pour permettre au champion de la masculinité positive, Félix-Antoine Tshisekedi, de voir son ardant désir d’être succéder par une femme, contourné les embuches contre l’émergence du leadership féminin par la voie des élections et donner le ‘temps de jeux’ (pour emprunter le langage des sportifs), la nomination à majorité des femmes comme Commissaire spéciaux à la tête des gouvernements provinciaux  devient une nécessité.

La suspension se justifie et la nomination  à titre transitoire et exceptionnelle des commissaires spéciaux

La clameur publique de corruption des députés provinciaux par les candidats sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs, le retard dans l’exécution du calendrier électoral, les tensions politiques et menaces de violences diverses (verbales, écrites, visuelles et physiques), le constat de fraude dans des proportions inquiétantes, dont certains candidats et agents de la CENI sont auteurs ou complices, la nécessité de recourir aux pouvoirs du Président de la République, qui assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat (article 69 de la Constitution), la Loi n° 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, en ce que : – Le Gouverneur de province représente le Gouvernement central en province (Article 63, alinéa 1), et peut donc lui rendre directement compte. – En cas de nécessité, le pouvoir central peut réformer ou se substituer au pouvoir du Gouverneur de province (Article 66, alinéa 2).

Ces faits ont conduit  certains leaders, à l’instar de la gouverneure honoraire de la Tshuapa, qui fut d’abord Commissaire spéciale avant de passer Vice-Gouverneure puis Gouverneure de la  même province, Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga  à émettre cette idée que votre journal a exploité sur ces colonnes. Comme elle à la tête de la province de la Tshuapa, la gestion de la femme à la tête des entreprises et institutions de l’Etat penche vers la proposition de la femme à la tête des provinces et l’émergence du leadership féminin. A l’instar de Mme Nzuzi Wa Mbombo des décennies en arrière, nommer une femme à la tête de la ville-province de Kinshasa cadre parfaitement avec la politique du genre.

Willy Makumi Motosia




Elections législatives à Bumba : Qui en veut à Alain Atundu ?

Qui en veut à l’Ambassadeur André-Alain Atundu ? Cette question mérite d’être posée, au regard de la manière dont se sont déroulées les élections législatives et provinciales à Bumba, une localité portuaire située dans la province de la Mongala, au nord de la République démocratique du Congo. Elle se trouve sur la rive droite du fleuve Congo, à proximité du confluent de l’Itimbiri. Bumba est desservie par la route nationale RN6, à environ 125 km à l’Est du chef-lieu provincial Lisala.

L’Ambassadeur André-Alain Atundu qui avait décidé de communier avec sa base de Bumba, n’a pas lésiné en moyens financiers pour battre campagne non seulement pour le président de la République, mais aussi pour son propre compte. C’était sans compter avec la mauvaise foi de certains leaders du coin jaloux de sa montée en puissance.

Ces leaders d’une autre époque ont usé des méthodes déloyales et irrégulières pour écarter Atundu, témoin gênant, qui ne devait échouer, au regard de sa campagne électorale et des investissements réalisés dans son Bumba natal. Quel est le péché qu’Atundu aurait commis ? Est-ce parce qu’il a opté de se rapprocher de Félix Tshisekedi, que certains pseudos leaders lui livrent cette guerre à peine voilée ?

Sinon, les derniers résultats provisoires des législatives et provinciales publiés par la Centrale électorale n’ont pas été du goût de l’ex-PCA de la Snel S.A qui s’est empressé de saisir la Cour constitutionnelle pour qu’il soit rétabli dans ses droits.

Du déroulement des élections à Bumba, plusieurs sources ont dénoncé les irrégularités ayant caractérisé ce processus, mais aussi l’utilisation des Dispositifs électoraux à voter (DEV) au profit de certains candidats. C’est comme si certains leaders de pacotille ont voulu combattre toute adversité, mais en recourant aux irrégularités. D’ailleurs, après la publication de la première liste des invalidés, l’opinion a attendu la deuxième liste, qui ne sera jamais publiée.

C’est ici que le président de la Haute cour est interpellé, lui qui doit rétablir l’équilibre rompu dans la société par cette injustice. En effet, ceux-là qui avaient les moyens matériels et humains, voir financiers ont acquis des DEV, pendant que ceux qui se sont battus avec les moyens de bord, sont préjudiciés.

Curieusement lors de ces élections, Atundu s’est retrouvé avec plus de 1.000 voix, là où il devait en avoir 7.000 après la compilation de 1/3 des procès-verbaux ! C’est ainsi qu’il a introduit un recours à la Cour constitutionnelle où il attend que ses voix seront recomptées, pour lui permettre de servir son pays dans ce qu’il peut mieux faire.

Pendant qu’il était à la Cour constitutionnelle, un incident insolite s’est passé, il s’agit de la présence d’un avocat, non autrement identifié et non mandaté, qui va se présenter pour dire que le regroupement politique d’André-Alain Atundu retirait son recours. Heureusement que les vrais avocats d’Atundu et du regroupement étaient là. Ils vont démasquer ce faux avocat, avant de lui demander de vider le lieu. Preuve que l’argent a circulé et les adversaires de Atundu utilisent tous les moyens pour empêcher au juge de se prononcer sur son cas. Ceci, parce qu’ils savent qu’ils lui ont imposé un score qui n’est pas le sien.

Rappelons que ce contentieux se déroule au moment où des rumeurs de corruption se distillent pour garder le statu quo. Des voies dénoncent des pressions incessantes sur les juges subiraient afin de garder certaines positions au détriment des vrais élus.

C’est l’occasion une fois de plus d’interpeller le président de la Cour constitutionnelle, le pasteur Dieudonné Kamuleta, parce que la bible déclare : « la justice élève une nation ». La Cour constitutionnelle doit être ce rempart devant les injustices et la corruption. La Haute cour doit être ce lieu où les faibles trouvent le réconfort.

C’est ainsi que l’Ambassadeur Atundu et d’autres anonymes attendent et espèrent que ce contentieux pourra rétablir l’équilibre rompu et les proclamant comme députés élus du territoire de Bumba. Ainsi, justice sera faite.

JMNK

 




Informateur désigné par le président de la République : Augustin Kabuya plante le décor de sa mission

En sa qualité d’Informateur, le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya  a tenu ce jeudi 15 février 2024, un point de presse à Hilton hôtel dans la commune de la Gombe, où il a expliqué le sens de la tâche de l’Informateur lui confiée par le président de la République, notamment : ses missions, sa méthodologie et la durée de travail qu’il entreprendra  pour rendre le rapport final au chef de l’Etat.

« Ayant constaté qu’à l’issue des élections législatives  nationales du 20 décembre 2023, aucun parti   ou regroupement politique n’avait obtenu la majorité au parlement et conformément à l’article 78, alinéa 2 de la constitution, le président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi  Tshilombo m’a confié la mission d’information en vue d’identifier formellement la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale qui devrait permettre la formation du gouvernement Fatshi 2.

Donnant effet à cette décision, en ma qualité d’informateur, je tiens à informer  l’opinion tant nationale qu’internationale que  nous avons la durée d’un mois renouvelable pour atteindre notre objectif au sein de la chambre du parlement avec  476 élus proclamés provisoirement par la Commission électorale nationale indépendante. Nous aurons à prendre contact avec les différentes forces politiques représentées à l’Assemblée nationale.

Ainsi, un panel d’experts va nous aider à mener à bon port notre  mission. Les invitations seront lancées aux personnalités, partis et regroupements politiques.

Puis les résultats ou encore  le rapport final sera fait et présenté au chef de l’État, et une grande coalition née d’une large majorité parlementaire verra le jour », a déclaré Augustin Kabuya.

L’Informateur a précisé que   les adhérents à la nouvelle majorité signeront un acte d’engagement.

Pour conclure, Augustin Kabuya a, dans sa mission de convaincre les élus du peuple, appelé ces derniers à adhérer massivement à la vision du chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il sied de signaler que 5 minutes ont suffi pour  permettre à ce leader politique de donner l’essentiel de sa communication.

Jean-Luc Lukanda