Canonisation de la bienheureuse Maria Antonia de saint Joseph de Paz

Le Saint-Père a reçu au Palais apostolique du Vatican en audience les pèlerins venus d’Argentine pour la canonisation de la bienheureuse Maria Antonia de saint Joseph de Paz y Figueroa dimanche 11 février dernier, dans la Basilique Saint-Pierre. Nous publions ci-dessous le discours que le pape a adressé aux personnes présentes lors de l’audience.
Chers frères et sœurs, Bonjour et merci d’être ici aujourd’hui. Je suis heureux d’avoir cette rencontre avec vous à l’occasion de la canonisation de Maria Antonia de San José, notre Mama Antula, envers laquelle vous êtes venus témoigner votre dévotion. Je salue mes frères évêques d’Argentine et tous les prêtres, religieux et fidèles qui les accompagnent.
La charité de Mama Antula, surtout au service des plus démunis, s’impose aujourd’hui avec force, au milieu de cette société qui risque d’oublier que « l’individualisme radical est le virus le plus difficile à vaincre. Un virus qui trompe. Il nous fait croire que tout consiste à donner libre cours à nos propres ambitions » (Lettre encyclique Fratelli tutti, 105). En cette bienheureuse, nous trouvons un exemple et une inspiration qui ravivent « l’option pour les plus petits, pour ceux que la société écarte et rejette » (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 195). Que le Seigneur nous donne la grâce de suivre leur exemple et que cet exemple les aide à être ce signe d’amour et de tendresse parmi nos frères et sœurs.
Souvenons-nous aussi que le chemin de la sainteté implique la confiance, l’abandon, comme lorsque la bienheureuse Maria Antonia est arrivée à Buenos Aires avec seulement un crucifix et pieds nus, parce qu’elle n’avait pas placé sa sécurité en elle-même, mais en Dieu, confiante que son ardu apostolat était l’œuvre de Dieu. Elle a expérimenté ce que Dieu attend de chacun de nous, afin que nous découvrions son appel, chacun dans son propre état de vie car, quel qu’il soit, il sera toujours résumé dans le fait de « tout faire pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des âmes ».
Cette prémisse, à la base de la spiritualité ignatienne, dont la bienheureuse Mama Antula s’est nourrie, l’a toujours animée dans tout son travail. À tel point que l’une de ses principales préoccupations, lorsque la Compagnie de Jésus a été supprimée, a été de donner elle-même les Exercices spirituels, cherchant à aider tout le monde à découvrir la beauté de suivre le Christ. Cependant, cela ne lui fut pas facile, car en raison de l’aversion qui s’était développée à l’égard des Jésuites, il lui fut même interdit de donner les retraites, et elle décida donc de les donner clandestinement.
Dans ce sens, un autre message que la bienheureuse nous offre pour notre monde d’aujourd’hui est de ne pas abandonner face à l’adversité, de ne pas renoncer à nos bonnes intentions d’apporter l’Évangile à tous, malgré les défis que cela peut représenter. Souvent, même « sa propre famille ou son propre lieu de travail peut être ce milieu aride où l’on doit garder la foi et essayer de la faire rayonner » (ibid., 86). Solidement enracinés dans le Seigneur, nous devrions considérer cela comme une occasion de défier notre entourage pour apporter la joie de l’Évangile.
Outre la dévotion de la bienheureuse à saint Joseph, dont elle porte le nom, je voudrais souligner sa grande ferveur pour l’Eucharistie, qui doit être le centre de notre vie et d’où jaillit la force pour mener à bien notre apostolat (cf. Const. Sacrosanctum Concilium, 10). Je vous invite à participer de tout cœur dimanche à la célébration du Christ mort et ressuscité, au cours de laquelle nous proclamerons sainte Mama Antula. Je vous invite à être les témoins de ce don fait au peuple argentin, mais aussi à toute l’Église.
Demandons à celle qui a tant encouragé les pèlerinages de nous aider dans notre pèlerinage commun vers la maison du Père. Que Notre-Dame de Luján intercède pour tous les fidèles qui se rendent en pèlerinage en Argentine et pour l’Église universelle. Et n’oubliez pas de prier pour moi. Que Dieu vous bénisse. Je vous remercie beaucoup.




Le cardinal irakien Louis Sako : « changer de l’intérieur »

Ce mercredi des Cendres marque l’entrée dans le temps du Carême qui nous amènera jusqu’à Pâques. À cette occasion, le cardinal irakien Louis Raphaël Sako, patriarche de l’Église catholique chaldéenne, a écrit une lettre pastorale diffusée le 8 février, dans laquelle il demande aux fidèles de redécouvrir « le pouvoir rénovateur du jeûne », alors que le Moyen-Orient et monde entier souffrent de la terreur et de la dévastation.

« Dans un monde qui apparaît de plus en plus enveloppé de ténèbres, le temps de jeûne et de pénitence que l’Église propose avant Pâques vient montrer à nos vies un nouvel horizon, et nous pousse à laisser l’Esprit-Saint nous changer de l’intérieur, changer notre regard et notre façon de vivre » écrit-il, déplorant le dessèchement du cœur de l’homme : « depuis que l’homme a tourné le dos à Dieu son Créateur, son cœur s’est endurci et c’est arrivé. »

Le Carême est un temps propice pour expérimenter à nouveau que seule la proximité du Seigneur est la « voie de notre salut ». Un chemin que l’on emprunte en marchant dans la fidélité et la confiance au Christ, en confessant nos péchés et en abandonnant « les mauvaises habitudes ». Le cardinal Sako est de passage ces jours-ci en France. Chef de l’Église la plus importante d’Irak, il a dû quitter Bagdad en juillet 2023 et vit en exil au Kurdistan irakien depuis plus de 6 mois.

Il s’inquiète du sort des chrétiens d’Irak, car après lui, « onze autres évêques ont été révoqués. » La communauté chaldéenne en Irak est une minorité religieuse devenue aujourd’hui marginale, alors que ce pays est une terre traditionnellement chrétienne.




L’acédie, cette paresse spirituelle qui mène au dégoût   

Le pape a commencé l’audience de ce mercredi 14 février en continuant son cycle de catéchèses sur « les vices et les vertus ». Il a axé sa réflexion sur l’acédie, un des péchés capitaux. L’acédie est le manque de soin pour la vie intérieure. Elle conduit à l’indolence ou à la paresse spirituelle, jusqu’au dégoût. Il s’agit d’une tentation redoutable où le rapport avec Dieu devient ennuyeux, les actes de dévotions inutiles et la lutte contre nous-mêmes privée de sens.

Elle est une « sorte de « démon de midi » qui nous prend au moment, de la journée ou de la vie, où nous sommes le plus fatigués. L’acédie nous empêche d’accomplir nos tâches avec sollicitude ou passion ; elle nous conduit à laisser libre cours à la distraction ou au désir de ne penser à rien », enseigne le pape. Devant ce péril redoutable pour la vie spirituelle, l’homme doit réagir par la patience de la foi, en accueillant la réalité de sa situation, toujours habitée par Jésus. Le Saint-Père a ensuite adressé des salutations aux pèlerins présents, venant de différents pays.

Il a salué les fidèles francophones venus de Belgique et de France, en particulier le groupe de jeunes du diocèse de Créteil, accompagné par leur évêque : « Je vous invite, au début de ce Carême, à combattre le vice de l’acédie par l’enthousiasme de la foi, confiants dans la présence puissante de Jésus en nous. Que Dieu vous bénisse ! » « En ce début de Carême, a-t-il dit ensuite aux pèlerins de langue arabe, je voudrais vous souhaiter à tous de vivre un temps de véritable conversion et de renouveau intérieur dans la foi, l’espérance et la charité.

Que le Seigneur vous bénisse tous et vous protège toujours de tout mal ! » Le pape François a ensuite parlé des martyrs de la foi, nombreux dans le monde. Il a salué le cardinal albanais Ernest Simoni en l’appelant le « martyr vivant ». En tant que prêtre et évêque, celui-ci a vécu 28 ans dans les prisons communistes en Albanie, « peut-être la persécution la plus cruelle », a dit le pape. Le cardinal Simoni, aujourd’hui âgé de 95 ans, continue à témoigner et à travailler pour l’Église sans se décourager.

« Enfin, mes pensées vont aux jeunes, aux personnes âgées, aux malades et aux jeunes mariés. Aujourd’hui commence le Carême, préparons-nous à vivre ce temps comme une occasion de conversion et de renouvellement intérieur, à l’écoute de la Parole de Dieu, dans l’attention à nos frères et sœurs qui en ont le plus besoin » a continué le pape François, avant de conclure l’audience en demandant aux pèlerins d’intensifier leur prière pour la paix dans le monde.




La Saint Valentin en perte de vitesse dans la capitale 

La fête de la Saint Valentin est en perte de vitesse dans la capitale. En ce 14 février 2024, le manque d’intérêt pour cette fête des amoureux s’est encore vérifié chez plusieurs personnes. Pourtant, il y a quelques années passées, à cette date, l’on ne pouvait pas faire un pas à Kinshasa sans voir les amoureux en tenue rouge-noir ou rose pour marquer cette journée. Actuellement, c’est à peine quelques personnes qui se font des cadeaux en cette journée. Malgré le manque de ferveur d’autre fois, les commerçants ont exposé dans leurs boutiques et maisons de vente des tenues rouge et noir, des chocolats, des cartes pour permettre aux amoureux de profiter en rendant cette journée agréable. Les fleuristes ne sont pas en reste, ils ont proposé des fleurs aux amoureux.

Il y a quelques années, la Saint Valentin était célébrée avec faste à Kinshasa. Les restaurants, les hôtels, les boutiques, les fleuristes et même les artistes se mettaient tous aux couleurs de la fête des amoureux. La tenue rouge et noir était donc la règle dans la capitale chaque 14 février pour célébrer cette journée. Kinshasa était mouvementée par les hommes et femmes portant les couleurs magiques des amoureux. A défaut d’avoir du rouge, les autres le remplaçaient par la couleur rose. Bien qu’elle soit devenue moins fastueuse à travers la ville, l’artiste plasticien Julio Nini a trouvé une place dans une galerie de la capitale pour ses clients. Il a peint des œuvres d’art en illustrant avec le symbole du cœur, une manière de prouver aux gens que lorsqu’on aime quelqu’un, on le porte dans son cœur.

«Peindre des cœurs pour moi, ça signifie que l’amour triomphe. Pour moi, c’est une façon de dire à ce qu’on aime qu’on les aime indirectement. Déjà on se sent aimer à la communauté, parce que la communauté a besoin de nous et nous leur offrons ce que leurs partenaires ressentent en eux. Donc nous interprétons les pensées de leurs partenaires», explique Julio Nini, Artiste.

Experte dans la décoration, madame Bénédicte s’est fait passer pour une cliente pour voir comment s’inspirer et présenter ses articles à ses nombreux clients. Pour elle, l’amour ne peut être limité en un seul jour fusse-t-il le 14 février.

«Chacun a son choix. Nous livrons des fleurs, beaucoup de choses, des parfums, des cadeaux privés, donc, nous emballons aussi. Il y a aussi des décorations romantiques à la maison, un peu partout. La saint Valentin n’est pas que le 14 février. Ça continue. Donc, ça peut continuer le vendredi, le dimanche, le lundi, parce que les gens se rattrapent.»

La saint Valentin, fête des amoureux n’a aucune particularité pour une autre opinion, qui estime que c’est une journée comme les autres. Douglas fait partie de cette catégorie.

«Pour moi, c’est une date, c’est une date simple. Le 14 février c’est une date simple pour moi. C’est vrai que ça a l’air symbolique, c’est une date simple comme le 1er février, comme le 12 février.»

En quête des cadeaux pour son être cher, Chris a trouvé une gerbe des fleurs. Pour lui, la saint Valentin ne concerne pas seulement les amoureux, mais l’affection doit être prouvée à tous ceux que l’on aime.

«On doit essayer de livrer aux personnes concernées, les amoureux. Bien sûr que la fête ne tient pas seulement qu’aux amoureux, à la famille, amicale. Et voilà, on est là pour faire des courses pour essayer de livrer aux personnes concernées. Sinon, moi, je trouve que c’est devenu un peu plus privé, les gens ne sont plus trop dans la façon d’essayer de manifester ça, que les gens puissent voir leurs côtés plus intimes, et ils le font plus cachottier.»

C’est depuis le 14ème siècle qu’on a commencé à célébrer cette fête des amoureux en grande Bretagne, car l’on pensait que les oiseaux choisissaient le 14 février pour s’apparier. Une autre légende indique que la saint Valentin est née autour du personnage d’un prêtre Valentin martyrisé pour son geste miraculeux et amoureux séduit par les beaux yeux de la fille de son geôlier qui recouvra la vue miraculeuse grâce à l’amour. Avant sa mort il a écrit selon l’histoire à sa dulcinée une lettre signée ‘ VALENTIN ‘. Il a été désigné patron des amoureux par le pape Alexandre VI. Mais, actuellement, l’église catholique ne s’intéresse pas beaucoup à cette journée. D’ailleurs, pour cette année, ce 14 février a coïncidé avec le mercredi de cendre qui marque le début de la période de carême.




Kinshasa : Marche des femmes contre la guerre d’agression à l’Est de la Rdc 

Depuis quelques jours, Kinshasa vit au rythme des manifestations contre les tueries à l’est du pays. Ce mercredi 14 Février 2024, ce sont les femmes des différentes organisations de la société civile et politique qui sont descendues dans la rue. Cette marche pour la paix, la sécurité et la solidarité en faveur des compatriotes de l’est de la RDC, a été organisée par le Ministère du genre et ses partenaires. Objectif : dénoncer le silence de la communauté internationale face aux tueries et violences dans l’est du pays qui détruisent les vies des femmes et des familles congolaises avec une recrudescence des violences basées sur le genre.

Toutes de noir vêtues mini des calicots et banderoles à la main, ces centaines de femmes chantaient des chants désapprobateurs de l’agression que connait la RDC. A ces femmes, quelques hommes s’y sont joints. Ils sont tous unanimes, ils veulent que la guerre s’arrête !

Cette marche des femmes est partie de la gare centrale au palais de la Nation où un mémorandum a été remis au président de la République.

 

Pour Esther Mpezo, journaliste et membre d’une organisation qui milite pour les droits des femmes, cette guerre injuste doit cesser, car la RDC désire la Paix.

« Nous disons non à la guerre, nous voulons la paix. Nous sommes en solidarité avec nos sœurs et frères de Goma, nos enfants qui souffrent, nous voulons que ça s’arrête. Il y a trop de silence face au génocide que vit la République démocratique du Congo. On nous tue, on nous massacre, on vit tout ce qu’on est en train de vivre mais on ne dit rien, c’est un silence total. Alors il faut que le monde sache que nous voulons la paix, et nous voulons la paix de notre pays et rien d’autre.»

C’est depuis plus de deux décennies qu’une guerre d’agression se vit dans l’est du pays, entretenue par le Rwanda et d’autres pays voisins. Cette guerre a déjà coûté la vie de plusieurs millions de congolais. Un véritable génocide estime Vicky Duandundu, présidente de la fondation Umoja Forever.

« Nous les mamans, nous refusons, nous disons non au génocide. J’appelle ça génocide parce que aujourd’hui ça fait plus de 15 millions de la population de l’Est qui meurent au jour le jour.»

C’est le ministère du genre qui a initié cette manifestation. Mireille Masangu, ministre du Genre, Famille et Enfants affirme que cette marche avait pour but : dénoncer le silence de la communauté internationale face aux massacres des millions des congolais dans l’est du pays par les terroristes du M23 soutenues par le Rwanda. C’est ce qui ressort du mémorandum remis au chef de l’État.

«Dénonçons et condamnons la velléité expansionniste du Rwanda pour la mise en œuvre de la théorie de grand remplacement déjà en cours et l’exploitation illicite de nos terres et ressources naturelles. Fustigeons la complicité de la communauté internationale représentée par les USA, la France, la Belgique et le Royaume Uni, la Pologne pour s’être rangés aux côtés de nos oppresseurs et leur politique immorale de soutien à nos agresseurs d’un côté et des réponses humanitaires inopportunes de l’autre côté.»

A l’issue cette marche, le ministère du Genre, Famille et Enfants a décidé de célébrer la journée internationale de droit de la femme sous une attitude de deuil pour compatir avec les femmes victimes des atrocités dans l’Est du pays.




Entre Carême et Saint Valentin: La tentation lorgne les chrétiens catholiques.

Les Chrétiens Catholiques du monde entier,
particulièrement ceux de la RDC ont débuté leur carême à travers la messe des cendres célébrée ce mercredi 14 février dans toutes les paroisses du pays.

Cette année, la messe des cendres, donc le début de carême, coïncide avec la fête de la Saint Valentin, fête des amoureux.

Alors quelle attitude doivent avoir les Chrétiens Catholiques face à la Saint Valentin ?

En réponse, l’abbé Petillon Posso, prêtre du diocèse de Kenge pense que, bien que la Saint Valentin ait des origines catholiques, elle ne peut être célébrée par les jeunes catholiques, surtout ceux n’étant pas officiellement mariés.

“Valentin est un prêtre qui a excellé dans la bénédiction d’union chrétienne malgré l’interdiction par Claude II au 3e siècle, et le Pape Alexandre VI va vouloir que cette fête soit une fête des amoureux. Les amoureux dans le mariage parceque le prêtre là célébrait dans le mariage. Mais cette fête a pris des amoleurs de plus en plus païenne parceque maintenant on voit qu’au lieu que ceux qui ont fait leur union, ceux qui ont manifesté leur amour devant Dieu, puissent célébrer cette fête, c’est devenue une fête débauche, c’est devenu une fête où les gens qui ne se sont pas encore présentés, ce sont eux qui vont célébrer cette fête alors que là dedans, on voit amour avec mensonge, amour avec tout ce que nous connaissons avec la jeunesse d’aujourd’hui ” a expliqué l’abbé Petillon Posso.

Signalons que le Carême est un temps liturgique de dévotion à Dieu dans le christianisme, associé à une alternance de jours de jeûne complet et de jours d’abstinence.

Derick Katola




Sommet sur l’éducation en Afrique : Christelle Vuanga interpelle sur la nécessité de réadapter les programmes scolaires africains

Depuis Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, siège de l’Union africaine, la députée nationale, Christelle Vuanga, élue de la circonscription de la Funa, dans la ville de Kinshasa, représente le Parlement congolais, particulièrement la Chambre basse à ces assises axées sur des questions de l’éducation à l’échelle continentale. Prenant la parole à cette grand-messe, l’élue de la Funa a interpellé sur la nécessité de réadapter les programmes scolaires africains aux réalités locales.

« Addis-Abeba, siège de l’Union africaine, j’ai interpellé sur la nécessité de réadaptation des programmes scolaires africains à nos réalités, nos repères et notre histoire », a fait savoir Christelle Vuanga.

Par ailleurs, la députée nationale a profité de la tribune pour interpeller la communauté africaine sur la situation de l’enfant congolais vivant dans les zones troubles de la partie orientale de la République démocratique du Congo.

« Un honneur de prendre parole, au nom du Parlement congolais, à ce sommet sur l’éducation. J’ai rappelé le fait que les enfants dans l’Est du Congo ne vont pas à l’école à cause de la guerre… et j’ai aussi rappelé à l’Union africaine sa responsabilité face à la résolution des conflits dans plusieurs pays d’Afrique, en général et en République démocratique du Congo, en particulier », a déclaré d’autre part, Christelle Vuanga, représentant le Parlement congolais au sommet sur l’éducation en Afrique d’Addis-Abeba (Ethiopie).

JMNK




Kasaï: “L’UDPS n’a pas choisi Guy Mafuta comme candidat gouverneur” (Officiel)

Contrairement aux rumeurs et certaines déclarations, “l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social n’a pas choisi le député Guy Mafuta comme son candidat gouverneur”,  cette déclaration est du porte-parole de l’UDPS fédération du Kasaï 3, Manionga Ignace, qui a confirmé devant la presse ce mercredi 14 février.

Pour lui, son parti n’alignera que les membres connus officiellement comme cadres du parti présidentiel et non les profiteurs politiques.

“Nous avons suivi qu’il y a un candidat gouverneur du Kasaï, en la personne de l’honorable Guy Mafuta.  Malheureusement, il ne passe pas car il est très loin de l’idéologie du parti et il vient uniquement pour le pouvoir alors que l’UDPS a des fils Maisons capables”, a déclaré le porte-parole du parti du feu Étienne Tshisekedi, qui a découragé la politique du populisme et des bruits.

Il faut rappeler que le député Guy Mafuta a annoncé sa candidature au poste du gouvernorat de province.

Jean-Luc Bakampenda




Après le conclave du génie scientifique : 47 projets retenus pour un coût de 600 millions Usd

Sur près de 126 inventions qui étaient éligibles à entrer dans l’économie nationale, le comité scientifique mis en place à cet effet à l’initiative du ministre Gilbert Kabanda, n’a retenu que 47 inventions pour 8 domaines. Toutes ces inventions doivent être implémentées par les ministères de l’Industrie et celui de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises. Désiré M’Zinga Birihanze a rassuré que la République a prévu le fonds de garantie de l’entrepreneuriat pour financer les innovations.

Le ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda participé au spécial briefing organisé par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, avec la participation du ministre de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises, Désiré M’Zinga Birihanze. Le thème central du jour a porté sur la : « Présentation des résultats du Conclave du Génie Scientifique Congolais : 47 projets innovants et leur impact sur la vie de la Nation ».

Vous avez suivi au mois d’août qu’il y avait les assises du génie scientifique. « Nous savons que l’économie constitue le fondement de son indépendance. L’indépendance sans l’économie est nominale. Notre pays est un géant potentiel parce qu’il a tout pour devenir un géant réel universel », a expliqué Gilbert Kabanda, qui ajoute que jusqu’en 1960, la Rdc était un géant.

Selon lui, on avait une économie la plus puissante de l’Afrique noire. Cette puissance était tenue par des étrangers, essentiellement des belges, mais qui sont partis en 1960. L’économie a commencé à s’effondrer. Petit à petit, il fallait reconstituer cette intelligentsia scientifique et ça prend du temps.

Mais on a commencé à chercher des solutions. « A mon événement à la recherche scientifique, j’ai appelé ceux qui dirigeaient les centres privés et publics de recherche. Je me suis rendu compte que ceux qui dirigeaient les centres publics n’avaient pas de production. Les centres privés m’ont donné de la matière pour organiser le conclave du génie scientifique congolais », explique-t-il, avant de souligner que ce conclave lancé par le chef de l’Etat a réuni 300 chercheurs et inventeurs. Ils ont exposé leurs fruits d’invention. Au bout de trois semaines, 126 inventions étaient éligibles à entrer dans l’économie nationale. Mais l’on a retenu que 47 inventions dans 8 domaines différents.

Gilbert Kabanda a rappelé que le président de la République qui avait inauguré le conclave, a donné instructions au parlement et au gouvernement qu’à partir de 2024, ces 47 inventions devraient entrer dans la vie socio-économique du pays.

Cependant, pour faire grandir ces inventions, ce qui n’est plus l’affaire du ministère de la Recherche scientifique, est désormais de la compétence du ministère de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises.

Le fonds de garantie de l’entrepreneuriat existe

Dans son intervention, le ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises a démontré que ceux qui inventent ne sont pas nécessairement des entrepreneurs. Non seulement qu’il faut leur inculquer la culture d’entreprise, mais aussi leur donner le financement qu’il faut pour permettre à leurs projets de contribuer à l’économie congolaise.

Désiré M’zinga Birihanze, l’invention de la machine qui épluche le manioc peut à elle seule créer beaucoup d’emplois. Mais dit-il, après l’innovation, il y a la capacitation à faire. Ainsi, pour venir en aide aux innovateurs, la République a prévu le fonds de garantie de l’entrepreneuriat. Ainsi comme garantie, il y a un fonds qui va vous aider à vous endetter, mais aussi la subvention de l’État. « Nous sommes venus dire aux chercheurs qu’il faut aller vers l’entrepreneuriat. Il faut avoir un brevet », insiste-t-il.

Par la suite, Gilbert  a donné trois exemples des inventions retenues. Il s’agit du robot roulage : une invention qui a été acceptée comme une invention congolaise. L’État doit investir pour sa commercialisation. Tous les pays qui veulent se développer ont toujours eu un financement à risque.

Un autre exemple, c’est le pain à base du manioc, sans oublier le produit contre la Covid-19 qui a été homologué du reste par l’OMS.

Gilbert Kabanda a terminé par dire que c’est pour matérialiser cet engagement que le chef de l’Etat a instruit afin que le pourcentage de la recherche scientifique soit revu à la hausse. Ainsi,  le budget de la Recherche scientifique passe de 1.6 à 3%.

JMNK

 




Cyclisme : Bilan satisfaisant des cyclistes congolais au 1er festival international des sports du tourisme de Zanzibar

Les cyclistes congolais étaient présents en Tanzanie où s’est déroulé du 9 au 11 février 2024, le premier festival international des sports du tourisme de Zanzibar, en Tanzanie. La délégation congolaise était conduite par JC Kongolo Mwamba, Secrétaire Général de la Fédération Congolaise de Cyclisme ‘’Fécocy’’ qui avait à ses côtés l’entraineur national Roger Tshiyana. Quant aux athlètes, ils sont venus du Katanga, du Nord-Kivu, Kinshasa et Kenya pour un total de 18 athlètes (3 filles et 15 garçons).

Le bilan des congolais est satisfaisant au regard de leur prestation aux trois étapes de cette compétition comme le témoigne le relevé ci-dessous :

A la 1ère étape, le vendredi 9 février 2024, Déborah Okito Hélène et Ditona Munu Martini ont fini dans les cinq premières d’une course de 58 km dames. Elles ont occupé respectivement la 2è et 5è place. Quant aux garçons, le parcours de 100 km, les congolais ont été bien classés : Joël Kasereka Kyaviro a occupé la 2è place, Loic Tshiyana 3è et Jimmy Muhindo 5è.

A la deuxième étape le samedi 10 février 2024, Déborah Okito Hélène était classée 3è et Ditona Munu Martini 6è. Chez les messieurs, Samuel Nyengezi était classé 2è.

A la troisième étape le dimanche 11 février 2024,  Déborah Okito Hélène était classée 2è et Ditona Munu Martini 5è. Chez les messieurs, Joël Kasereka Kyaviro a occupé la 1ère place. Jimmy Muhindo 3è place, Daniel Kinanira 5è et Loic Tshiyana 6è.

Après la fin de la compétition, les athlètes de Goma seront de retour dans la ville touristique, le vendredi 16 février 2024. Ceux du Katanga arriveront dans la ville cuprifère ce jeudi 15 février 2024. Le SG de la Fécocy rentre ce mercredi 14 février 2024 à Kinshasa. Quant à Urim Etebunga et Joël Kasereka Kyaviro, ils retourneront à Nairobi au Kenya où ils ont installé leurs pénates en attendant les 13è Jeux Africains à Accra, au Ghana.

Antoine Bolia