Basket-ball : Gertrude Ndombe, internationale et vieille gloire du basket congolais n’est plus !

Le basket-ball congolais est en deuil. Il vient de perdre l’une des vieilles gloires du basket-ball congolais Gertrude Ndombe. Cette dernière est  décédée le mardi  13 février 2024 à Kinshasa.

Gertrude Ndombe fut une basketteuse de grande classe. Elle évoluait comme ailière. Elle a fait la pluie et le beau temps de BC V. Club.  Elle a tout gagné avec le team vert noir à côté de l’autre légende Adèle Kamanga. Son immense talent l’avait ouvert les portes de l’équipe nationale où elle a également fait partie des braves Léopards basket-ball féminin qui avaient terrorisé toute l’Afrique par leur talent hors du commun. Après sa carrière de joueuse active, elle se convertie en embrassant la carrière de dirigeante.

Lors du cinquantenaire de FIBA à Bamako, au Mali, Gertrude Ndombe fut couronnée de la médaille de mérite avec les autres Léopards championnes d’Afrique.

C’est avec tristesse que nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille éplorée, à ses collègues championnes d’Afrique et à la grande famille du basket-ball congolais.

Antoine Bolia

 




Taekwon-do ITF : Trois experts de la Fédération internationale foulent le sol Kinois dans la soirée de ce 14 février

Devant animer un séminaire à Kinshasa, les trois experts de la Fédération Internationale de Taekwon-do I.T.F arrivent dans la soirée (20h25). Dès 12h15’n ils étaient déjà à l’aéroport de Zaventen, en Belgique  pour les formalités de voyage.

Les trois experts qui arrivent sont :

-Michaël Ditrich, Président de la Fédération Belge de Taekwon-do I.T.F

-Me Konstantin Ditrich, entraineur de l’équipe nationale belge de taekwon-do I.T.F et

-Me O’Brien Ruain de la Fédération Irlandaise de Taekwon-do I.T.F et chef technique de la mission.

En raison de l’arrivée de trois experts, la Fédération de Taekwon-Do du Congo  ITF ‘’FETAECO/ITF’’ que préside Me Willy Makengo a conçu un vaste programme.

Tout commence le vendredi 16 février 2024 par une séance d’entrainement de 7h00 à 9h00 au stade des martyrs. Celle-ci va regrouper tous les pratiquants des clubs de la capitale. S’en suivra une autre séance de 18h00 à 19h00 qui ne  concernera que les athlètes porteurs de la ceinture bleue et les grades supérieurs.

Samedi 17 février 2024 : Conférence au Congo Loisirs en deux vacations. De 10h00 à 11h00 et de 14h00 à 20h00. Elle regroupera les instructeurs, agents de sécurité et entraineurs.

Dimanche 18 février 2024 : De 10h00 à 11h00 dernière séance va concerner les athlètes retenus dans l’équipe nationale. Entrainement avec les experts.

Antoine Bolia

 




Alors que les 13è jeux Africains d’Accra 2024 s’approchent : Les équipes de la RDC s’entrainent dans des conditions déplorables alors que les infrastructures léguées par les 9è jeux de la francophonie sont dans un état d’abandon faute d’entretien

Alors que les prochains Jeux africains, la 13è édition de la série, s’approchent terriblement puisqu’ils sont prévus du 08 au 25 mars 2024 à Accra, au Ghana, du côté de la RDC la préparation des équipes nationales de disciplines retenues, boitille.

Une préparation à l’emporte-pièce

Nous dirons mieux, la débrouillardise bat son plein. L’état congolais n’a rien prévu en termes des moyens à allouer à ces disciplines pour mieux représenter le pays. Comme à l’accoutumée, les fédérations sportives se démerdent comme diable dans un bénitier pour assurer un semblant de préparation. Pour dire vrai, les fédérations sportives et leur direction technique nationale respective, font tout ce qui est possible pour que les athlètes se préparent. Mais il faut reconnaitre que cette préparation n’est pas à la hauteur des attentes. Faute des moyens, les athlètes se préparent dans des conditions déplorables.

L’équipe nationale de judo s’entraine à la belle étoile au SM

Nous l’avons déjà souligné que faute de mieux, le judo congolais continue à se débrouiller pour bien défendre les couleurs de la RDC aux prochains Jeux africains prévus à Accra, au Ghana. Après s’être entrainée pendant quelque temps au Dojo Geda sur du copeau,  l’équipe nationale de judo s’entraine désormais à la belle étoile au stade des martyrs où pourtant, le gouvernement congolais a construit des infrastructures modernes imposantes qui font aujourd’hui la fierté du pays sur l’échiquier international.

Notre ronde effectuée ce samedi 10 février 2024  au stade des martyrs nous a conduits à voir l’équipe nationale de judo s’entrainer à la belle étoile juste à côté de la piste d’athlétisme faute d’une salle devant accueillir les judokas. Les tatamis étaient placés à même sur le sol (tartan) permettant aux membres du staff technique national d’inculquer le savoir aux jeunes judokas visiblement mécontents des conditions déplorables dans lesquelles ils s’entrainent. Ils étaient à la merci des intempéries (soleil). Heureusement qu’il n’a pas plu. Et cette situation déplorable a continué malheureusement durant la semaine en cours.

Les Lutteurs, karatekas…badistes s’entrainent dans les mêmes conditions déplorables

Et que dire des autres disciplines alignées aux 13è Jeux Africains Ghana 2024 ? Prenons le cas des Lutteurs qui avaient dignement honorés la république aux 9è jeux de la francophonie avec une moisson abondante des médailles, ils se débrouillent comme les judokas, karatekas et taekwondoins. L’on doit souligner ici que les matériels (tatamis et mannequins) ayant servis à la préparation des Lutteurs pendant les 9è jeux de la francophonie, déplacés à l’Université de Kinshasa où étaient logés les Lutteurs, sont encore bloqués à l’Unikin alors que ces matériels doivent servir à la préparation pour les jeux africains Ghana 2024.

Pour ce qui est du Badminton, dans le cadre de la préparation à ces jeux, les badistes congolais ont intensifié leurs entrainements. Ils se préparent d’arrache-pied dans la salle du Groupe Scolaire du Mont Amba, lieu choisi comme cadre idéal pour la concentration. Marcel Bukasa, Secrétaire Général de la Fédération de Badminton du Congo signale que 6 garçons et 6 filles défendront les couleurs de la RDC à Accra, au Ghana.

Athlétisme, des matériels ne sont pas mis à la disposition des athlètes

Lors de la compétition organisée le samedi 10 février 2024  au terrain annexe du stade des martyrs par la Ligue d’Athlétisme de Kinshasa ‘’LIDAKIN’’ que préside M. Leonard Tsakala, des choses nous ont été révélées par les athlètes. Ces derniers se demandent pourquoi les matériels ayant servis aux 9è jeux de la francophonie ne sont pas mis à leur disposition pour la préparation. Ces matériels restent bloqués dans les dépôts. Incompréhensible et inimaginable.

Pourquoi les infrastructures léguées par les jeux de la francophonie ne sont pas mises à profit pour la préparation d’Accra 2024 ?

 

Ce qui étonne, les athlètes congolais se préparent dans des conditions déplorables alors que des infrastructures appropriées existent mais elles ne sont pas utilisées. Si hier, les performances des congolais laissaient à désirer dans certaines disciplines, c’était à cause de l’absence des infrastructures adéquates. Aujourd’hui que ces infrastructures existent, on ne comprend pas pourquoi elles ne sont pas mises à la disposition des équipes nationales de judo, karaté, taekwondo, basket-ball etc ? A-t-on construit ces infrastructures pour qu’elles restent hermétiquement fermées ? Voilà autant des questions qui méritent des réponses.

Pourquoi les infrastructures présentent un état d’abandon faute d’entretien ?

Les 9è jeux de la francophonie ont légué à la jeunesse congolaise des infrastructures modernes qui font la fierté du pays. Malheureusement, notre ronde au Complexe sportif stade des martyrs nous a conduits à un constat malheureux. Ce stade est en abandon total. Aucun entretien n’est assuré. Même les ivoiriens qui ne voient rien, feront ce constat malheureux à l’œil nu. Au terrain annexe par exemple et presque partout dans ce stade, l’herbe sauvage pousse à un rythme effréné. La piste d’athlétisme est envahie par l’herbe sauvage. Il en est de même pour le tracé du saut en Longueur. La tribune démontable n’échappe pas à l’herbe sauvage aux alentours et même du côté de l’ancien stadium de basket-ball l’herbe sauvage dicte sa loi. Mais pourquoi cet état d’abandon et ce manque d’entretien des infrastructures léguées par les 9è jeux de la francophonie ?

Que dire de plus ?

Nous le répétons une fois de plus qu’au lieu d’attendre célébrer des médailles qu’on a même pas préparées, les autorités feraient mieux de passer voir les conditions déplorables dans lesquelles s’entrainent ces jeunes. Et surtout mettre à leur disposition les infrastructures sportives léguées à la jeunesse congolaise après les 9èmes jeux de la francophonie. A quoi bon laisser ces infrastructures hermétiquement fermées alors que ces jeunes affûtent leurs armes pour bien défendre les couleurs du pays ? Nous ne cesserons jamais de le répéter, en sport, il n’y a pas de générations spontanées. Seule une bonne préparation est gage de réussite. La RDC est une grande nation reconnue à travers le monde comme scandale géologique d’où la convoitise de nos voisins. Mais beaucoup ignorent que c’est aussi un scandale en talents sportifs. Les congolais ne demandent que les meilleures conditions pour produire des performances qui dépassent tout entendement. Ce n’est donc pas par hasard que la RDC compte des champions du monde dans diverses disciplines sportives.

Antoine Bolia

 




A Abou Dabi : Kathungu Furaha défend l’éducation sur les droits d’auteur et les lieux de mémoires

Elue coprésidente de la Conférence Mondiale de l’Unesco sur l’Education Culturelle et Artistique, la Ministre Congolaise de CAP, Kathungu Furaha Catherine plaide pour un programme éducatif, valorisant les lieux de mémoires et de l’histoire.

Elle souhaite que les peuples soient éduqués aussi sur les droits d’auteurs et droits voisins, sur les Industries Culturelles Créatives (ICC) et la sécurité sociale des artistes.

Kathungu Furaha a révélé aux Emirats Arabes Unis que le Centre Régional d’Arts, de Kinshasa, va abriter un conservatoire de la Rumba qui doit être enseignée aux générations présentes et futures (comme science et identité culturelle.)




Bénédicte Ngeme: “Moi, je ne célèbre pas la Saint Valentin, une fête païenne”.

La date du 14 février, est réservée à la fête des amoureux à travers le monde. Chaque nation la célèbre en sa manière, tenant compte de sa culture.
Cependant, nombreux sont attachés à cette célébration, d’autres non.

Dans une interview accordée à notre rédaction, Madame Bénédicte Ngeme, infirmière au CRPS Bumbu a livré sa façon de voir les choses en ce qui concerne la célébration de la Saint Valentin. Mariée et mère des enfants, cette Chrétienne de la communauté Cité Béthel Yolo estime que sa foi en Jésus Christ ne la permet pas de célébrer la fête des amoureux.

Le quotidien : Madame Bénédicte Ngeme bonjour.
M. Bénédicte : bonjour Mr le journaliste.

Le quotidien : vous le savez, le monde entier célèbre aujourd’hui la fête des amoureux. Quel sens donnez-vous à cette célébration ?

M. Bénédicte : il faut noter que la bonne manière de fêter l’amour avec son mari ou sa femme c’est au lit. En dehors de tous les autres gestes. Moi je n’attend pas le 14 février pour célébrer l’amour. Mais au delà de tout, je suis Chrétienne. Je ne peux pas me comporter comme une païenne. Moi je ne fête pas ça. Le 14 février est une date ordinaire comme toutes les autres dates.

Le quotidien: Mais vous ne condamnez pas ceux qui fêtent la saint Valentin ?

M. Bénédicte : Je n’ai pas ce pouvoir là. Mais je pense qu’on doit prouver l’amour envers son partenaire à chaque fois que le besoin se pose. L’amour c’est prendre soin de l’autre. Aimer l’autre comme soi même. Compatir à ses malheures et célébrer ses exploits. Nous sommes liés jusqu’à la mort. On célèbre l’amour chaque jour.

Le quotidien: Quelle est selon vous, votre grande manière de prouver son amour à son partenaire ?

M. Bénédicte : La considération, le respect, être serviable. Chacun de nous a besoin du respect. On veut sentir la présence de l’autre à chaque instant. Ne pas tromper son amour. Tout ceci peut disparaître lorsque l’un des partenaires s’écarte sur la bonne voie.
Le quotidien: Quel conseil pourriez-vous donner à ceux qui célèbrent la saint Valentin ?

M. Bénédicte : Bon je pense qu’ils doivent le faire tout le jour. Oublions cette seule journée. Lançons nous à vivre notre amour. Dès lors qu’on est déjà en liaison avec quelqu’un d’autre, prouvez lui que vous l’aimez. Mais ce que je déplore ce qu’il ya même des mineurs qui s’adonnent aussi à cette célébration. Oui, par ce que les fondamentaux de l’amour ne sont pas bien expliqués dans nos églises, nos familles, à l’école et dans nos organisations.

Le quotidien: Madame Bénédicte Ngeme je vous remercie.

M. Bénédicte : Merci beaucoup.

Propos recueillis par Jomik.




Pour financer et soutenir les efforts de guerre : Faut-il suspendre l’élection des sénateurs et gouverneurs ?

Dans 3 jours, le 18 février 2024, l’actuelle Constitution de la République démocratique du Congo totalise 18 ans depuis sa promulgation. Conformément à ladite Constitution, 18ans est l’âge de la maturité, l’âge de la responsabilité politique. Toutefois, il s’observe, comme le souligne Me Ghislain Bamuangayi Kalukuimbi, qu’avec « une Constitution piégée et une démocratie consensuellement limitée à l’organisation des élections et au libertinage anti-citoyen dans les médias et sur la voie publique», la nation congolaise croupis sous le joug d’un système de corruption institutionnalisée.

« La vedette prise par le problème des « voleurs » à l’investiture du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, le 20 janvier 2024, avec la prière du pasteur Roland Dalo, marque l’ampleur de la crise morale de la société congolaise. La quasi-unanimité sur une erreur à corriger : la lutte mitigée contre la corruption et le détournement des deniers et autres biens de l’Etat congolais », déplore ce juriste qui, dans une réflexion exploitée par le Journal L’Avenir,  se plaint de  ‘‘l’absence de volonté politique largement partagée contre la corruption’’.

Les vertus républicaines sont mises à rude épreuve avec un refrain du constat de corruption et détournement endémiques, rendant les citoyens  spectateurs de l’essoufflement des pouvoirs publics. Le souverain primaire semble se consoler avec des supposées prise des places avant les autres pays corrompus du monde dans  des classements  d’une ONG étrangère pendant que l’on compte les infrastructures et recettes réalisées en hausse et on miroite les 16 milliards du budget national pendant que la majorité de la population  crie à la mauvaise gestion tant de la Capitale La  Ville-province de Kinshasa, très sale et livrée à l’insécurité, au chômage, aux embouteillages et à la famine est le ‘miroir’ du Congo dans son ensemble.

Des réalités occultées par des flatteries sur la place publique, « des fanatiques du Gouverneur qui ont érigé la mendicité en institution sous le concept de ‘Djalelo et matolo’ pendant que la ville sombre dans misère consécutive à la  mauvaise gestion », se plaint un kinois.

Visiblement certains politiciens et la population n’ont pas la même vision du bonheur collectif. Tout montre que « la démocratie ne fonctionne pas pour connaître les réels besoins de la population à assouvir étant en panne quant aux informations sur le programme d’action arrêté et les fonds décaissés pour sa réalisation, le montant effectivement décaissée, le mécanisme d’attribution du marché public, le pourquoi des travaux inachevés ou en retard de livraison malgré la totalité des fonds décaissés », observe Me Bamuangayi.

La démocratie congolaise, semble ainsi manifesté de l’hostilité au contrôle citoyen et à la transparence dans la gestion, se confinant  dans des élections dont le seul objectif semble être l’obtention du  « certificat de bon élève de l’école occidentale ». La plus indexée demeure les élections indirectes à savoir les élections des gouverneurs et des sénateurs.

Suspendre l’élection des sénateurs et gouverneurs pour la paix à l’est et la moralité publique

Face à la quasi « insignifiante volonté de changement dans la constitution et l’exercice du triple Pouvoir Législatif-Exécutif-Judiciaire, le manque indubitablement la ferme volonté politique, largement partagée, du Pouvoir et de la classe politique, y compris de l’opposition qui n’assume pas son rôle  contre la corruption et le vol de la richesse du peuple », fustige l’avocat. Il s’observe donc que la corruption pour accéder à certains mandats électifs est devenue la règle. Il s’observe ainsi de la  transhumance à l’approche des élections, de la  formation du gouvernement et de la nomination des mandataires des entreprises de  l’Etat.

Lors de la mandature écoulée, les sénatoriales et autres élections des gouverneurs ont été marquées par des scandales des corruptions ignobles. Par conséquent, il s’est observé pendant ce quinquennat, qu’une instabilité criante des gouvernements provinciaux, ces institutions étaient à la merci des chantages des députés provinciaux. Pour se sevré de cette mauvaise accoutumance, il parait donc utile de « suspendre l’élection des sénateurs et gouverneurs pour (…) la moralité publique », estime Me Ghislain Bamuangayi.

Willy Makumi Motosia




Si le Rwanda livre une guerre par procuration à la RDC : Russie et Chine, solution pour la sécurisation de l’Est ?

  Des violents combats ont persisté mardi 13 février 2024 autour de la ville de Sake, à 27 kilomètres de Goma (Nord-Kivu), provoquant de nouveaux déplacements. Cela fait trois semaines depuis que la situation sécuritaire dans cette partie de la RDC a pris un tournant inquiétant  autour de Goma chef-lieu de la province du Nord –Kivu. Dans sa stratégie de contraindre le gouvernement congolais à dialoguer avec les terroristes du M23, ce que Kinshasa refuse malgré les pressions de la Communauté internationale, le Rwanda de Paul Kagame multiplie des attaques à la bombe contre les localités autour de Goma et particulièrement contre Sake le dernier verrou vers Goma. Face à toutes ces atrocités et les accusations contres certaines puissances occidentales, d’aucuns (principalement ceux qui ont manifesté à Kinshasa le week-end dernier) estiment qu’il est temps que la RDC se tourne vers la Chine et la Russie pour sécuriser l’est du pays.

Les détonations provenant d’armes lourdes et légères ont encore retenti dans l’Est de la  RDC , forçant l’évacuation du site de déplacés connu sous le nom de Zaina, implanté dans la ville de Sake. Plus de 13 700 personnes déplacées, autrefois résidentes de ce site, ont été contraintes de chercher refuge dans d’autres quartiers de la cité de Sake, comme l’a rapporté l’OCHA dans un communiqué.

Ainsi, depuis le 27 janvier 2024, des bombes larguées par des militaires rwandais  ont fait au moins 17 blessés à Sake, y compris parmi les 100 000 personnes déplacées dans le site de déplacés hébergés à Sake. En outre,  selon des sources locales citées par l’OCHA, au moins 28 civils ont été tués et plus de 50 autres blessés lors des violents affrontements entre l’armée congolaise et le M23/RDF, soutenu par Kigali, dans le territoire de Masisi depuis le 16 janvier 2024. Il sied également de noter que depuis début février 2024, des milliers d’habitants de Sake ont été contraints de fuir vers Goma. Cependant, seules 17 000 personnes ont été enregistrées dans les sites de déplacés à Goma, ville qui avait déjà accueilli plus de 500 000 personnes déplacées depuis le début des hostilités, selon des sources locales.

Face à toutes les implications extérieures, particulièrement  le soutien  avoué de la Pologne au Rwanda, membre de l’OTAN et autres soutiens supposés des Etats-Unis et de la France, des voix s’élèvent dans la communauté nationale pour réclamer la collaboration militaire entre la RDC, la chine ou la Russie pour mettre fin à la guerre.

Faut-il se tourner vers la Russie et la Chine pour éradiquer les groupes armés négatifs ?

Les Congolais ont demandé aux dirigeants de tourner les dos à l’occident  et d’aller vers la Russie ou la Chine. Le week-end dernier, les congolais se sont levés à travers des manifestations pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «  la complicité des USA et de la France devant  l’agression barbare  du Rwanda au Congo». Conscient du fait que le Rwanda, un pays qui vit de l’aide internationale, ne peut tenir devant la force de feu de la RDC à moins de faire une guerre par procuration dont le véritable acteur agit dans l’ombre.

«  Je tiens à vous dire que notre pays entretient de bonnes relations avec tous les pays que vous avez mentionnés. Je ne sais pas quel autre type de relation vous envisagez. Nous ne sommes pas tenus de conclure des accords militaires avec tous les pays du monde. Pour l’instant, nous avons des accords à différents niveaux et nous avons des partenaires dans le domaine de la sécurité qui collaborent avec nous. Nous ne voyons donc pas de raison, pour l’instant, de chercher à conclure des accords militaires avec tous ces pays », a dit le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, des affaires coutumières Péter Kazadi en réaction au désir de certains congolais de signer des accords militaires avec la Chine et la Russie.

Le premier flic d’ajouter : « Nous sommes un pays souverain libre de décider de notre sort, mais il est évident que, pour le moment, nous n’envisageons pas de tels accords », a répondu Peter Kazadi lors d’un briefing de presse co-animé avec son collègue de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le mardi 13 février 2024.”

Pour sa part, le ministre de la Communication a souligné que la solution de la guerre ne viendra pas de l’extérieur.

« Il est important de comprendre que cette guerre est avant tout la nôtre, ce n’est pas la guerre des autres. Nous devons tous en prendre conscience. C’est pourquoi nous lançons des campagnes pour mobiliser le soutien derrière nos Forces Armées, car nous ne pouvons véritablement compter que sur nous-mêmes. Bien sûr, nous avons des accords de différents types, mais ces accords ne peuvent intervenir que pour soutenir nos forces nationales. Il faut cesser de croire que la solution viendra forcément de l’extérieur », a-t-il déclaré.

Genèse d’un système de prédation qui se perpétue

D’aucuns pensent que c’est juste depuis plus d’une décennie que la République Démocratique du Congo se trouve être confrontée à une guerre menées par plusieurs groupes armés dans la partie est de son pays , qui regorge d’innombrables ressources naturelles. « C’est depuis la Conférence de Berlin en 1885 que le Congo croupi sous le joug du système de prédation.

La conférence de Berlin qui  s’ouvrit le 15 novembre 1884 à Berlin et finit le 26 février 1885 marqua l’organisation et la collaboration européenne pour le partage  des richesses de l’Afrique. Une conférence antérieure  avait amorcé le débat par la partition des Congo (de part et d’autre du fleuve). La conférence de Berlin aboutit principalement à édicter les règles officielles pour réguler la prédation entre puissances de l’époque.

Son acte, le 26 février 1885, établit les points suivants :

Toute puissance européenne installée sur la côte peut étendre sa domination vers l’intérieur jusqu’à rencontrer une « sphère d’influence » voisine. Mais le traité exclut le principe de l’hinterland (zone continentale située en arrière d’une côte ou d’un fleuve, par opposition au littoral) qui permet l’annexion automatique de l’arrière-pays par un État maîtrisant son littoral

Il ne peut y avoir annexion que par l’occupation effective du terrain et les traités conclus avec les populations indigènes doivent être notifiés aux autres nations colonisatrices.

L’impact direct sur les colonies fut une vague européenne de signatures de traités À l’initiative du chancelier Otto von Bismarck, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, l’Empire ottoman, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède-Norvège ainsi que les États-Unis y participèrent.

Conformément à ces accords, il n’est pas inutile de garder présent la liste des participants avant de solliciter tout accord pour lutter contre la prédation que perpétue Kagame dans l’Est.

 Willy Makumi Motosia




A Abou Dhabi : Tony Mwaba prend part à la conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique

Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique de la République Démocratique du Congo, le professeur Tony Mwaba Kazadi, participe à la Conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique qui  est organisée par l’UNESCO du 13 au 15 février 2024 à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis.

Cet événement rassemble les Ministres de la Culture et de l’Éducation du monde entier pour l’adoption d’un Cadre de l’UNESCO pour l’éducation culturelle et artistique.

Des organisations intergouvernementales, des réseaux de l’UNESCO et d’autres partenaires dans le domaine de la culture et de l’éducation participent également à cette conférence.

L’élaboration de ce cadre est le résultat d’un processus préparatoire participatif et inclusif, qui a impliqué de nombreux États, membres de l’UNESCO et une multitude de parties prenantes. Ce cadre est un outil essentiel pour les États membres, leur permettant de développer des politiques intégrées qui incluent la dimension culturelle dans les systèmes éducatifs, et de renforcer les compétences et les aptitudes acquises grâce à la culture et aux arts pour répondre aux besoins et aux opportunités du monde actuel.

La Feuille de route pour l’éducation artistique et l’Agenda de Séoul: Objectifs pour l’éducation artistique ont servi de base à l’élaboration de ce cadre, qui est destiné à renforcer une alliance mondiale en faveur de l’éducation culturelle et artistique.

 

 




Église Catholique: La paroisse Sainte Anne a célébré la messe des cendres pour inaugurer le Carême.

La coutume a été respectée ce mercredi 14 février à l’église Catholique qui a célébré sa messe des cendres qui ouvre ainsi le début du Carême sur toute l’étendue du monde entier.

A Kinshasa, une messe a été dite à la paroisse Sainte Anne dans la commune de la Gombe, où l’abbé Freddy Kiauzitu, vicaire de cette paroisse a invité les fidèles au jeûne, à la prière et au partage avant de leur appliquer les cendres sur le front en signe en digne de conversion.

Dans son homélie, ce pasteur a appelé les fidèles à revenir à Dieu de tout leur cœur.

“Revenez à moi de tout votre coeur, dans le jeûne, les larmes et de tout coeur, dans le jeûne , les larmes et le deuil”. C’est à travers ces mots que le prédicateur du jour a introduit son homélie, tirée du livre de Joël 2: 12-18.

Par ailleurs, l’abbé vicaire de la paroisse Sainte Anne a imposé les cendres sur le front des fidèles avec comme formule, “Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle”.

Rappelons que ce mercredi des cendres marque le début du Carême, une période où de nombreux Chrétiens Catholiques se préparent à la fête de Pâques.

Jomik




Infrastructures routières dans la Lomami : Le DG Jeanneau Kikangala à l’écoute du plaidoyer de l’honorable André Kabemba

Le député national André Kabemba Kabuele Wayulu a eu l’honneur d’être reçu, en audience, ce mercredi 14 février, par le Directeur général de l’Office des routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy. Les deux  personnalités ont passé au peigne fin la situation des infrastructures routières dans la province de Lomami.

“L’entretien avec le Directeur général l’Office des routes a tourné essentiellement autour des infrastructures de la province de Lomami, notamment la route de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) vers Kabinda, Kabinda vers Lubao, et la route Mwene-Ditu vers Luputa, Luputa vers Kaniama jusqu’ à Kamina. Je suis largement satisfait de la qualité des échanges avec le Directeur général. Parce que d’ici là, on va lancer les travaux de la route Mbuji-Mayi vers Kabinda jusqu’à Lubao, de même que la route de Mwene-Ditu jusqu’ à Kamina. Je demande à la popularité d’être calme.

D’ailleurs, je félicite le DG, parce que les travaux du ravin de l’Unilo sont presque terminés. Je rends en même temps un vibrant hommage au chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. J’annonce à notre population que d’ici là, le pont sera jeté sur la rivière Lukashiyi; il ne reste plus que le transport de Kinshasa vers la destination (territoire de Kabinda)” a-t-il confié à la presse au sortir de son entrevue avec le premier génie civil de l’Office des routes.

À l’instar de l’honorable André Kabemba Kabuele Wayulu, le Directeur général de l’Office des routes est autant préoccupé par les voies et moyens pour donner un ouf de soulagement non seulement à la population de Lomami, mais aux congolais des 26 provinces du territoire national. Le temps est venu d’agir pour relever ensemble les défis qui bloquent le décollage du Grand Congo.