Certifiée ISO 9001 : La CNSSAP fonctionne sur la base d’une gestion prudente et restrictive

Première institution publique en RDC certifiée ISO 9001 pour son système de management de la qualité, la CNSSAP fonctionne sur la base d’une gestion prudente et restrictive, assortie de contrôles et audits à la fois internes et externes. Cela garantit la confiance et l’assurance raisonnable quant à la maîtrise des activités, des risques et l’atteinte des objectifs. Les standards de gestion sont rigoureusement observés.

La gestion collégiale des actifs financiers et immobiliers suivant 5 niveaux successifs de validation, impliquant les syndicalistes, demeure un atout significatif de transparence.




Tshopo : François Rubota offre de l’eau potable à des milliers de familles à Kisangani     

Le soleil accablant de ce vendredi 09 février 2024 a été précurseur d’une journée richement bénie pour les populations des communes rurales et périurbaines de la ville de Kisangani dans la province de la Tshopo.

Selon une dépêche de la cellule de communication, cette bénédiction a pris corps lorsqu’à 11h45, la délégation du ministre d’Etat en charge du Développement rural François Rubota venue de Kinshasa, a atterri à l’aéroport International de Bangoka (Kisangani) en marge de la cérémonie de réception des premières stations solaires de pompage et de traitement d’eau de capacité de 2,5m3/heure construites par son ministère ( le gouvernement) pour la population de Kisangani dans le cadre du Projet d’addiction en eau potable dans les milieux ruraux et périurbains.

En plus de raffoler un bain de foule en liesse, Rubota a été accueilli en salvateur par les habitants, car il leur apporte une solution efficace face aux difficultés d’accès à l’eau potable auxquelles ils sont confrontés au quotidien.

Fier d’un travail bien accompli par “la société Stever construct”, François Rubota Masumbuko a palpé du doigt la bonne qualité de ces ouvrages.

Au total, 20 stations solaires de pompage et de traitement d’eau de capacité de 2,5m3/heure sont construites dans les 6 communes qui composent la ville de Kinsangani.

Dans son allocution lors de la cérémonie officielle de remise en présence de la gouverneur de la Tshopo, celui que l’on surnomme Ouvrier du peuple, a appelé les habitants de Kisangani à faire bon usage de ces ouvrages.

“Devant vous ici, je ne suis qu’un ouvrier qui travaille pour rencontrer la vision du Chef de l’État, le peuple d’abord. Le président de la république m’a instruit de m’occuper du développement du pays à partir de la base.

Comme vous le savez, précise notre source, le processus du développement contient beaucoup d’éléments parmi lesquels l’accès à l’eau potable pour la population “, a-t-il dit.

Avant d’ajouter «  si le premier quinquennat du président Félix Tshisekedi était consacré pour nous au lancement des travaux dans les différentes provinces du pays, le deuxième, sera consacré au ministère du développement Rural, à l’inauguration et remise à la population, de différents chantiers lancés sur toute l’étendue du territoire national. Je voulais ici annoncer qu’après la province de la Tshopo, nous serons dans quelques jours, dans le grand Equateur et dans l’espace Kasaï pour remettre l’eau potable à la population».

Soulignons qu’au premier jour de son arrivée, c’était un marathon. Le ministre a tout d’abord visité et inauguré la station solaire de pompage et de traitement d’eau de capacité de 2,5m3/heure construite dans la commune de Kabongo dans le quartier Musibasiba.

La deuxième station inaugurée, c’est celle située à l’église catholique Saint Paul toujours au quartier Musibasiba.

La troisième station inaugurée était celle est érigée au quartier Kilanga dans le site de l’école Excellence dans la commune de Kisangani. La quatrième station est construite au Camp général Bahuma, construite pour les militaires et leurs dépendants.

Le 5è forage remis à la population, c’était au quartier Kisangi.

Avant la province de la Tshopo, le ministre d’État François Rubota venait de donner l’eau potable à plus de 20.000 ménages des quartiers Kimpoko 1 et 2, Ngwamanzo, Mayi Pembe et Nganda Yala, dans les communes de N’sele et Maluku.




Hausse de prix du sac de ciment : Kamerhe réunit les responsables de CIMCO, CILU ainsi que de PPC et promet de s’impliquer  

Très préoccupé par la hausse spectaculaire du prix du sac de ciment sur le marché en moins de deux mois, principalement à Kinshasa où il est passé de 9 à 13 dollars, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale Vital Kamerhe a convié, le vendredi 9 février, autour d’une table, les producteurs de cette denrée de première nécessité pour analyser ensemble les causes réelles de cette augmentation qui met en difficulté la population.

Il s’agit du Directeur général de CIMCO, celui de CILU et celui de PPC qui représentent les plus grands producteurs et distributeurs de ciment dans la partie Ouest du pays.

Au cours de cette réunion, les producteurs du ciment gris ont présenté au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale Vital Kamerhe les différents facteurs qui ont favorisé la hausse de prix de ce produit de grande importance qui intervient dans le développement du pays à travers les différentes constructions qui poussent non seulement dans la capitale mais aussi en provinces.

Parmi les principales causes, ils ont évoqué la reprise de la TVA sur la vente de ciment, l’augmentation de la taxe foncière et l’introduction de la taxe d’estampillage dans la province du Kongo Central.

À cela s’ajoute la multiplication des factures de la Snel et la hausse du prix de l’électricité ainsi que l’augmentation du prix de quelques produits connexes tels que le charbon sans oublier les taxes liées au ministère de la santé qui sont également passées de 6% à 25 %. Ce qui a un une incidence sur le prix du ciment.

Cette situation rend la production locale moins compétitive sur le marché car ça occasionne l’entrée frauduleuse du ciment en provenance de l’Angola et du Congo voisin. Ils ont sollicité l’implication du gouvernement pour protéger l’industrie locale et les investisseurs s’inscrivant dans la droite ligne de la vision du Chef de l’Etat sur l’amélioration du climat des affaires.

Très réceptif, le patron de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a promis de s’impliquer personnellement pour que la solution soit trouvée dans un bref délai afin d’alléger la charge qui pèse sur les consommateurs.

Notons qu’actuellement, les matériaux principaux qui entrent dans la fabrication du ciment sont importés, à l’image de l’Économie du pays qui demeure extravertie.




Athlétisme: La Lidakin organise un meeting ce samedi 10 février au terrain annexe SM

M. Leonard Tsakala, président de la Ligue d’Athlétisme de Kinshasa ‘’LIDAKIN’’ a fait parvenir à notre rédaction un communiqué nous informant que son entité organise une compétition ce samedi 10 février 2024 à 7h30 au terrain annexe du stade des martyrs.

Rappelons que le samedi 18 novembre 2023 dernier au terrain annexe du stade des martyrs, la Ligue d’Athlétisme de Kinshasa ‘’LIDAKIN’’ y avait organisé une compétition ouverte à plusieurs catégories : U15 (benjamin), U18 (cadet) et U20 (seniors) dames et messieurs. Plusieurs épreuves étaient à l’affiche. Malheureusement, dame pluie s’était mêlée à la fête dispersant tout le monde alors qu’il restait quelques épreuves.

Antoine Bolia




Cyclisme: La Rdc présente au 1er festival international des sports du tourisme de Zanzibar

Les cyclistes congolais sont bel et bien présents en Tanzanie où se déroule dès ce 9 au 12 février 2024, le premier festival international des sports du tourisme de Zanzibar, en Tanzanie. La délégation de la RDC conduite par JC Kongolo Mwamba, Secrétaire Général de la Fédération Congolaise de Cyclisme ‘’Fécocy’’ comprend des athlètes du Katanga, du Nord-Kivu notamment Déborah Okito Hélène, Ditona Munu Martini… sans oublier Urim Etebunga de Kinshasa côté dames.

Ce vendredi 9 février 2024, Déborah Okito Hélène et Ditona Munu Martini ont fini dans les cinq premières d’une course de 58 km dames. Elles ont occupé respectivement la 2è et 5è place. Quant aux garçons, le parcours de 100 km, les congolais ont été bien classés : Joël a occupé la 2è place, Loic Tshiyana 3è et Jimmy Muhindo 5è.

 

Antoine Bolia




Page d’histoire: Penser à la rente des Léopards champions d’Afrique 1968, 1974 et mundialistes 1974

A moins de 24 heures de la petite finale qui opposera les Bafana Bafana de la République Sud-Africaine aux Léopards de la République Démocratique du Congo pour la 3è et 4è place de la Coupe d’Afrique des Nations Côte D’Ivoire 2023, notre regard se tourne vers leurs ainés champions d’Afrique des Nations de football à Addis-Abeba, Ethiopie 1968 et champions d’Afrique des Nations au Caire, en Egypte 1974 et mundialistes en Allemagne 1974 en étant les premiers africains d’Afrique noire à prendre part à une phase finale de Coupe du monde. Ces derniers dont la plupart ne sont plus de ce monde, d’autres malades, continuent d’attendre leur argent.

L’histoire de la rente octroyée à ces champions

Le ministre de la fonction publique de l’époque avait pris l’Arrêté ministériel N°040 du 2 juillet 2011 portant octroi d’une indemnité forfaitaire mensuelle aux Léopards football champions d’Afrique des nations et mundialistes des années 1968 et 1974. Chacun d’eux a droit à 500 $. C’était une manière pour le gouvernement d’honorer ces braves Léopards qui avaient porté très haut l’étendard du pays et rehaussé le prestige de la RDC partout où le devoir les avait appelés. Le payement de cette rente n’a duré que l’espace d’un matin. Ces Léopards ne reçoivent plus rien.

Les Léopards 1968 champions d’Afrique qui ont droit à l’indemnité mensuelle

1. Kazadi Robert

2. Matumona Bernard

3. Mange Salomon

4. Katumba Pierre

5. Tshimanga Anastha

6. Mukongo Albert

7. Kibonge Djeef

8. Kasongo Pierre

9. Kalala Pierre

10. Kidumu Raoul

11. Kembo Jean

12. Mungamuni Léon

13. Mvukani Philippe

14. Ngenibungi Emmanuel

15. Mwila Albert

16. Mulongo Freddy

17. Kabamba Nicodème

18. Mbuli Paul

19. Muwawa Ignace

20. Mokili Ernest

21. Bilengi Albert

22. Ebengo Augustin

Les Léopards champions d’Afrique et mundialistes 1974 qui ont droit à l’indemnité mensuelle

1. Kazadi Robert

2. Mwepu Ilunga

3. Mukombo Mwanza

4. Bwanga Tshimenu

5. Lobilo Boba

6. Mana Mambweni

7. Mayanga Maku

8. Mavuba Mafuila

9. Ndaye Mulamba

10. Kidumu Mantantu

11. Kakoko Etepe

12. Ngoy Sendwe

13. Mbungu Ekofo

14. Mbungu Puati

15. Kibonge Mafu

16. Kembo Uba Kembo

17. Kabasu Babo

18. Tshinabu wa Munda

19. Tubilandu Dimbi

20. Kilasu Massamba

21. Mwape Miala

22. Ndongala Jerôme

23. Kalambayi Otepa

24. Ntumba Kalala

Le 27 décembre 2023 des Léopards champions d’Afrique 68/74 et mundialistes on fait sit in devant le ministère des finances 

Réclamant leur dû, les anciennes gloires du football congolais dont Mana, Lobilo, Ndongala, Mbungu Tex, Kalambayi Otepa etc, champions d’Afrique des Nations 1968 à Addis-Abeba, en Ethiopie et 1974 au Caire, en Egypte et mundialistes 1974 étaient descendus dans la rue et avaient fait un sit in devant le ministère des finances. C’était le 27 décembre 2023. Ils étaient accompagnés de leur avocat Me Alain Makengo.

La continuité de service de l’état

Puisque la décision a été prise par Arrêté ministériel, il faudra continuer à payer toutes ces vieilles gloires du football congolais. Ces derniers ont droit de leur indemnité mensuelle. Ceux décédés, l’indemnité sera payée à sa veuve non remariée ou leurs héritiers directs.

Et pour être juste, nous pensons que cette décision devra être étendue à d’autres Léopards d’autres disciplines sportives qui ont porté très haut le drapeau congolais. Parmi eux les basketteuses qui avaient dominé l’Afrique toute une décennie, les boxeurs, lutteurs, judokas et autres qui ont fait connaitre la RDC à travers le monde grâce à leurs prouesses sportives. Ça sera justice.

Antoine Bolia




EPFKIN: Début de la 11è Journée ce jeudi 8 février

On a joué pour la suite de la 11è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’ ce vendredi 9 février 2024 sur deux sites à savoir le terrain Unikin et le terrain Kurara Mpova.

Tous les résultats de ce vendredi 09 février 2024

Terrain Kurara

St Christian vs Lumière : 2-0

OCD vs ICK : 2-1

TP Les Croyants vs PJSK : 3-0

Robi vs Céleste : 3-2

Terrain Unikin

Kratos vs Ujana : 0-0

Pharmagros vs Don Bosco : 2-3

TP Les Anges vs CS Les : 1-1

Mweka vs RC Promesse : 3-1

Rappel des résultats de jeudi 8 février 2024

Terrain Unikin

Forum vs Jupiter : 0-1

RC Bumbu vs Nouvelle Vie : 4-2

Aigle Royal vs Mbudi : 0-3

Liwanda vs Limete : 1-3

Terrain Kurara

Standard vs AJ Vainqueurs : 2-3

Kayolo vs Kito : 0-0

AJAX vs Bol’s : 2-1

RC Matete vs FONAK : 0-1

La clôture de la 11è journée intervient ce Samedi 10 février 2024.

Terrain Kurara

11h00 : St Etienne vs Ndanu City :

13h00 : OC Les Elites vs Normands :

Antoine Bolia




Natation: La Rdc participera au championnat du monde à Doha au Qatar

Comme annoncé dans nos colonnes, la RDC participera bel et bien à la 21è édition du championnat du monde prévu du 16 au 18 février 2024 à Doha, au Qatar.

En effet, les Léopards natation au nombre de deux Yves Muntu et Aristote Ipelenga ainsi que Mme Nadège qui conduit la délégation sont tous bien arrivés à Doha. Peu avant de prendre l’avion, les deux athlètes avaient reçu le mot d’encouragement du Général Jean de Dieu Oleko, président de la Fédération de Natation de la République Démocratique du Congo ‘’Fénaderec’’ en sigle. Il leur a rappelé et recommandé qu’ils ont mission de bien défendre les couleurs de la RDC. A cet effet, il leur a remis un drapeau national.

Yves Muntu participera à l’épreuve Brasse 50 mètres tandis qu’Aristote Ipelenga prendra part à l’épreuve Papillon 50 mètres.

 

Antoine Bolia




Abus liturgiques : le Vatican publie une note « Gestis verbisque » 

Le Vatican a publié ce 2 février 2024 une note intitulée Gestis verbisque (« Par des gestes et des mots ») signée par le cardinal Fernandez, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi et par le cardinal Matteo, Secrétaire de la section doctrinale. Cette note a été approuvée à l’unanimité par les membres du Dicastère réunis fin janvier en Assemblée plénière, puis par le Saint-Père François lui-même le 31 janvier 2024.

Il s’agit d’un document sur la validité des sacrements, afin d’éviter les abus dans la manière de les donner. Il fait suite aux inquiétudes de nombreux cardinaux et évêques, appuyés par nombre de fidèles, face à la multiplication des situations dans lesquelles ils sont contraints de constater l’invalidité des sacrements donnés.

Selon le Dicastère, beaucoup de prêtres se permettent une créativité inappropriée en changeant des phrases ou des gestes dans la liturgie. En réalité, ils apportent de « graves modifications à la matière ou à la forme des sacrements ». Par exemple, « au lieu d’utiliser la formule établie pour le baptême, on a utilisé des formules telles que celles-ci : « Je te baptise au nom du Créateur… » et « Au nom de ton père et de ta mère… nous te baptisons ».

Un autre constat, le sentiment amer de certains prêtres qui se retrouvent dans une situation grave, ayant été baptisés avec des formules de ce genre, et qui découvrent péniblement l’invalidité de leur ordination et des sacrements célébrés jusqu’alors. Le préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi affirme que de telles situations reflètent une « volonté manipulatrice » et que ce sont des actes « gravement illicites » qui produisent de sérieux dommages au peuple de Dieu.

« Nous, les ministres, devons donc avoir la force de surmonter la tentation de nous sentir propriétaires de l’Église. Au contraire, nous devons devenir très réceptifs à un don qui nous précède : non seulement le don de la vie ou de la grâce, mais aussi les trésors des sacrements qui nous ont été confiés par notre Mère l’Église. Ce ne sont pas les nôtres. » affirme-t-il en introduisant Gestes verbisque.

En conclusion, le Dicastère affirme qu’il appartient aux ministres de l’Église de veiller en priorité à ce que « la beauté de la célébration chrétienne reste vivante et ne soit pas défigurée par une compréhension superficielle et réductrice de sa valeur ou, pire encore, par son exploitation au service d’une vision idéologique, quelle qu’elle soit. » Lire l’intégralité de la Note « Gestis verbisque »




Trois manières de raviver le don du sacerdoce: Discours du pape François aux participants à la Conférence internationale sur la formation permanente des prêtres (texte intégral)

« Ravive le don de Dieu qui est en toi » (2 Tm 1, 6)

Une formation unique, intégrale, communautaire et missionnaire

Jeudi 8 février 2024

Chers frères et sœurs !

Je vous remercie de tout cœur pour ce moment que je peux passer avec vous. Je vous remercie d’être venus à Rome pour participer à cette conférence internationale pour la formation permanente des prêtres, promue par le Dicastère pour le Clergé – surtout par son grand chef coréen -, et par les Dicastères pour l’Évangélisation et pour les Églises Orientales. Je remercie les Préfets des dicastères concernés et tous ceux qui ont œuvré à la préparation de ce rendez-vous. Pour beaucoup d’entre vous, il n’a pas été facile de venir à Rome ; mais je veux surtout exprimer ma gratitude pour ce que vous faites dans vos diocèses et dans vos pays, pour le service que vous rendez et que l’enquête réalisée en vue de cette conférence a également mis en évidence.

Au cours de ces journées, vous aurez la grâce de partager les bonnes pratiques, de discuter des défis et des problèmes, et de scruter les horizons futurs de la formation sacerdotale dans ce changement d’époque, en regardant toujours vers l’avant, toujours prêts à jeter à nouveau les filets selon la parole du Seigneur (cf. Lc 5, 4-5 ; Jn 21, 6). Il s’agit de marcher à la recherche d’outils et de langages qui aident à la formation sacerdotale, sans penser avoir toutes les réponses en main – j’ai peur de ceux qui ont en main toutes les réponses, ils me font peur -, mais en ayant confiance que nous les trouverons en chemin.

Ces jours-ci, écoutez-vous donc les uns les autres et laissez-vous inspirer par l’invitation que l’apôtre Paul adresse à Timothée et qui donne son titre à votre conférence : “Ravive le don de Dieu qui est en toi ” (2 Tm 1, 6). Raviver le don, redécouvrir l’onction, ranimer le feu pour que le zèle du ministère apostolique ne s’éteigne pas.

Et comment raviver le don que nous avons reçu ? Je voudrais vous montrer trois voies sur le chemin que vous empruntez : la joie de l’Évangile, l’appartenance au peuple, la fécondité du service.

D’abord, la joie de l’Évangile. Au cœur de la vie chrétienne se trouve le don de l’amitié avec le Seigneur, qui nous libère de la tristesse de l’individualisme et du risque d’une vie privée de sens, d’amour et d’espérance. La joie de l’Évangile, la bonne nouvelle qui nous accompagne, est précisément celle-ci : nous sommes aimés par Dieu avec tendresse et miséricorde.

Et cette joyeuse annonce, nous sommes appelés à la faire résonner dans le monde, en la témoignant par notre vie afin que tous découvrent la beauté de l’amour salvifique de Dieu, manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité (cf. Evangelii gaudium, n. 36). Souvenons-nous de ce que disait saint Paul VI : être des témoins plutôt que des maîtres (cf. Evangelii nuntiandi, n. 41), des témoins de l’amour de Dieu, qui est la seule chose qui compte. Et quand quelqu’un n’est pas capable d’être témoin, c’est triste, c’est très triste.

Nous trouvons ici une pierre angulaire de la formation permanente, non seulement des prêtres mais de tout chrétien, que la Ratio fundamentalis souligne également : ce n’est que si nous sommes et restons des disciples que nous pouvons devenir des ministres de Dieu et des missionnaires de son Royaume. Ce n’est qu’en accueillant et en cultivant la joie de l’Évangile que nous pouvons porter cette joie aux autres. Dans la formation permanente, n’oublions donc pas que nous sommes toujours des disciples en chemin et que cela constitue, à tout moment, la plus belle chose qui nous soit arrivée, par grâce ! Et lorsque nous trouvons des prêtres qui n’ont pas cette capacité de service, qui sont peut-être égoïstes, des prêtres qui ont pris une voie un peu « entrepreneuriale », alors ils ont perdu cette capacité de se sentir des disciples, ils se sentent des maîtres.

La grâce présuppose toujours la nature, et c’est pourquoi nous avons besoin d’une formation humaine intégrale. En effet, être disciple du Seigneur n’est pas un déguisement religieux, mais un style de vie, et exige donc de prendre soin de notre humanité. Le contraire c’est le prêtre “mondain”, lorsque la mondanité entre dans le cœur du prêtre et ruine tout. C’est sur cela que je vous demande de mettre toute votre énergie et vos ressources : le soin de la formation humaine. Et aussi la vigilance pour vivre humainement. Une fois, un vieux prêtre m’a dit : “quand un prêtre est incapable d jouer avec les enfants, il a perdu”.

C’est intéressant, c’est un test. Il y a besoin de prêtres pleinement humains, qui jouent avec les enfants et qui caressent les personnes âgées, capables de bonnes relations, mûrs pour affronter les défis du ministère, afin que la consolation de l’Évangile parvienne au peuple de Dieu à travers leur humanité transformée par l’Esprit de Jésus. N’oublions jamais le pouvoir humanisant de l’Évangile ! Un prêtre amer, un prêtre qui a l’amertume dans le cœur est un “vieux garçon”.

Une deuxième voie à parcourir : l’appartenance au peuple de Dieu. Les disciples missionnaires ne peuvent être qu’ensemble. Nous ne pouvons bien vivre le ministère sacerdotal qu’immergés dans le peuple sacerdotal, dont nous sommes également issus. Cette appartenance au peuple – ne jamais se sentir séparé du chemin du saint peuple fidèle de Dieu – nous garde, nous soutient dans nos peines, nous accompagne dans les angoisses pastorales et nous préserve du risque de nous détacher de la réalité et de nous sentir tout-puissants. Prenons garde, car c’est aussi la racine de toutes les formes d’abus.

Pour rester immergée dans l’histoire réelle du peuple, il est nécessaire que la formation sacerdotale ne soit pas conçue comme “séparée”, mais qu’elle puisse utiliser la contribution du peuple de Dieu : des prêtres et des fidèles laïcs, des hommes et des femmes, des célibataires et des couples mariés, des personnes âgées et des jeunes, sans oublier les pauvres et les souffrants qui ont tant à enseigner. Dans l’Église, il existe une réciprocité et une circularité entre les états de vie, les vocations, entre les ministères et les charismes. Cela nous demande l’humble sagesse d’apprendre à marcher ensemble, en faisant de la synodalité un style de vie chrétienne et de vie sacerdotale elle-même.

On demande aux prêtres, surtout aujourd’hui, de s’engager à faire des “exercices de synodalité”. Souvenons-nous toujours : marcher ensemble. Le prêtre toujours avec le peuple auquel il appartient, mais aussi avec l’évêque et le presbyterium. Ne négligeons pas la fraternité sacerdotale ! C’est sur cet aspect de son union avec le peuple de Dieu que Paul avertit Timothée : « Souviens-toi de ta mère et de ta grand-mère. Souviens-toi de tes racines, de ton histoire, de l’histoire de ta famille, de l’histoire de ton peuple. Le prêtre ne naît pas par génération spontanée. Soit il est du peuple de Dieu, soit il est un aristocrate qui finit par devenir névrosé.

Enfin, une troisième voie est celle de la fécondité du service. Servir est le signe distinctif des ministres du Christ. Le Maître nous l’a montré tout au long de sa vie et, en particulier, au cours de la dernière Cène, lorsqu’il a lavé les pieds des disciples. Dans la perspective du service, la formation n’est pas une opération extrinsèque, la transmission d’un enseignement, mais elle devient l’art de mettre l’autre au centre, en faisant ressortir sa beauté, le bien qu’il est et qu’il porte en lui, en mettant en valeur ses dons mais aussi ses ombres, ses blessures et ses désirs. Former les prêtres, c’est donc les servir, servir leur vie, encourager leur cheminement, les aider dans leur discernement, les accompagner dans les difficultés et les soutenir dans les défis pastoraux.

Le prêtre ainsi formé se met à son tour au service du peuple de Dieu, il est proche des gens et, comme Jésus sur la croix, il prend en charge tout le monde. Regardons ce trône, frères et sœurs : la Croix. De là, en nous aimant jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1), le Seigneur a fait naître un peuple nouveau. Et nous aussi, quand nous nous mettons au service des autres, quand nous devenons des pères et des mères pour ceux qui nous sont confiés, nous engendrons la vie de Dieu. Tel est le secret d’une pastorale féconde : non pas une pastorale dont nous sommes le centre, mais une pastorale qui engendre des filles et des fils à la vie nouvelle dans le Christ, qui apporte l’eau vive de l’Évangile sur le terrain du cœur humain et du temps présent.

Je vous souhaite à tous le meilleur. Et vous – je veux ajouter cela et aussi reprendre une chose que j’ai dite avant –, s’il vous plait, ne vous lassez pas d’être miséricordieux. Pardonnez toujours. Lorsque les gens viennent se confesser, ils viennent pour demander le pardon et non pour entendre une leçon de théologie ou des pénitences. Soyez miséricordieux, s’il vous plaît. Pardonnez toujours, car le pardon a cette grâce de la caresse, de l’accueil. Le pardon est toujours fécond à l’intérieur. C’est ce que je recommande : pardonnez toujours.

Je vous souhaite le meilleur pour votre congrès et je vous laisse avec les trois mots clés : la joie de l’Évangile qui est la base de notre vie, l’appartenance à un peuple qui nous garde et nous soutient, au saint Peuple fidèle de Dieu, la fécondité du service qui fait de nous des pères et des pasteurs. Que la Vierge vous accompagne toujours. La Vierge nous donne une chose, à nous les prêtres : la grâce de la tendresse. Cette tendresse que l’on voit aussi chez les personnes en difficulté, les personnes âgées, les malades, les enfants tout petits… Demandez cette grâce, et n’ayez pas peur d’être tendres. La tendresse est forte. Merci !