Le centre Magdala en Terre Sainte propose un pèlerinage virtuel pour le Carême 

Du 12 février au 4 avril 2024, le centre Magdala en Terre sainte organise un pèlerinage virtuel ayant pour thème : « Si vous connaissiez le don de Dieu » (Jn 4, 10). Ce pèlerinage donnera aux pèlerins du monde entier l’opportunité de visiter en distanciel Jérusalem pendant ce temps de Carême, et de se rapprocher des diverses pratiques de prière chrétienne qui se vivent dans la ville sainte, façonnée par des siècles de tradition.

Le conflit persistant en Terre Sainte continue d’empêcher les pèlerins d’aller à Jérusalem. Les chrétiens locaux, inquiets, ne s’éloignent beaucoup de chez eux. Les lieux saints à Jérusalem restent majoritairement vides. Cette proposition de pèlerinage virtuel permettra donc d’amener la Terre Sainte dans les foyers et les cœurs des gens. Chaque jour, l’équipe du centre Magdala proposera 20 minutes de visite des lieux saints célèbres, notamment le Calvaire, le tombeau de Jésus, le mont Sion, Gethsémani, le Mur des Lamentations et le Chemin de Croix, ainsi que de nombreux autres monastères et églises cachés de la vieille Ville.

« La prière à Jérusalem peut puissamment tourner nos cœurs vers le Seigneur, et c’est le but du Carême. La ville a été témoin des principaux événements de l’histoire du salut, choisie par Dieu comme son lieu de résidence, le site de la passion, de la mort et de la résurrection de Jésus » dit Kathleen Nichols, consacrée de Regnum Christi et directrice de l’équipe anglophone de Magdala.

« Jérusalem résonne dans les cœurs du monde entier. Elle est reconnue comme l’une des villes les plus saintes au monde. À Jérusalem, chaque pierre, chaque sommet de montagne ou arbre d’olivier possède une histoire à raconter » continue-t-elle, « les pèlerins virtuels se joindront aux chrétiens locaux pour le prier en araméen, grec, latin, arménien, arabe, hébreu, russe et même en guèze éthiopien, les langues de la Jérusalem chrétienne ».

Le centre Magdala, qui organise ces pèlerinages virtuels chaque année depuis 2020, est un centre d’accueil et de retraites. Il se trouve sur les rives de la mer de Galilée, site archéologique au carrefour de l’histoire juive et chrétienne. Le centre a reçu en 2023 un prix sur TripAdvisor. Ce pèlerinage virtuel est disponible en anglais et en espagnol. Deux conférences introductives ouvriront le 12 février le pèlerinage, en préparation du mercredi des Cendres.

 




Pour répondre aux besoins internes et le mettre à la disposition des visiteurs : Le Vatican va produire et vendre sa propre marque de vin 

Selon les statistiques de l’Institut du vin, le Vatican est le plus grand consommateur de vin par personne au monde. Les habitants du plus petit État de la planète consomment en moyenne 74 litres par an, soit presque deux fois plus qu’en France et en Italie réunies et trois fois plus qu’en Grande-Bretagne. Cette statistique s’explique. Le National Catholic Reporter rapporte qu’il existe des données qui n’existent pas dans d’autres pays : les résidents du Vatican sont pratiquement des personnes âgées et plus d’hommes que de femmes, qui consomment du vin dans les repas avec une moyenne plus élevée.

Dans d’autres pays, les statistiques incluent les femmes et les mineurs, de sorte que les 800 habitants de la Cité du Vatican augmentent la moyenne de consommation de vin par personne, ainsi que les groupes de touristes qui en achètent lors de leur visite. Ils pourront désormais boire un vin produit par le Saint-Siège lui-même. Le vin proviendra de vignobles plantés dans la résidence papale de Castel Gandolfo, une zone extraterritoriale de l’État pontifical située dans les collines proches de Rome. Il sera élaboré à partir du cépage Cabernet Sauvignon et portera l’étiquette du Saint-Siège.

Riccardo Cotarella, vigneron et président de l’Association italienne des vignerons et techniciens du vin, dirige le projet. M. Cotarella a expliqué que « le vignoble s’étend sur deux hectares et est situé à l’intérieur de la résidence d’été des papes, à proximité des jardins pontificaux de Castel Gandolfo. Différentes variétés de raisins ont été plantées, mais le cabernet sauvignon prédomine », un raisin facile à adapter et de grande qualité vinicole.

Le terroir de Castel Gandolfo, où est planté le vignoble, « est une région splendide », a ajouté M. Cotarella. Les vins appelés Castelli Romani, du nom de la région, sont célèbres depuis l’Antiquité romaine, comme l’a dit Pline l’Ancien. « Bien qu’il s’agisse d’une région dédiée aux vins blancs, j’ai voulu me baser sur mon expérience avec la cave à vin Colle Picchioni, de Paola di Mauro, avec laquelle j’ai exploré le potentiel de ce cépage », a-t-il poursuivi. « Le vin sera élevé en fûts de chêne et sera mis en bouteille en 2026. »

La vente du vin se fera exclusivement au Vatican, où il existe un économat pour les résidents et les professionnels liés à l’État pontifical, qui vend le vin sans prélever de taxes. Le vin est également utilisé dans la célébration de l’Eucharistie, qui est consommée lors de la Sainte Communion à Pâques. La signification du vin dans la tradition chrétienne est élevée, comme l’a dit le pape François il y a quelques jours : « Chers amis, le vin, la terre, l’agriculture et l’activité économique sont des dons de Dieu, mais n’oublions pas que le Créateur les a confiés à notre sensibilité et à notre honnêteté, afin que nous en fassions, comme le dit l’Écriture, une véritable source de joie pour le cœur de l’homme et de tous les hommes, et pas seulement pour ceux qui ont plus de possibilités. »

Rafael Llanes




Une relique de la Croix du Christ à Tolède remise à la paroisse grâce à l’Association internationale de la Vraie Croix 

Le samedi 3 février, la paroisse de Camuñas a reçu des mains de l’archevêque de Tolède, Monseigneur Francisco Cerro Chaves, un Lignum Crucis, une relique sacrée de la Vraie Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ. La remise de cette relique à la paroisse a été possible grâce à l’Association internationale de la Vraie Croix. Insérée dans la croix pectorale d’un évêque, tombée entre mains privées et sauvée de l’usage privé à Rome pour devenir aujourd’hui un objet de culte.

Un lieu de pèlerinage pour vénérer la Vraie Croix

Ce Lignum Crucis est un éclat de bois de la croix où Jésus est mort et devient ainsi le plus grand trésor de cette ville de Camuñas pour la richesse spirituelle des fidèles et la mémoire reconnaissante des ancêtres qui, il y a au moins cinq siècles, ont fondé une confrérie de la Vraie Croix pour vénérer la croix du Seigneur dans l’espoir qu’un jour elle arriverait à Camuñas.

Les habitants se sont préparés à ce moment en organisant plusieurs conférences et autres événements et ont réussi à réunir l’argent nécessaire pour payer un reliquaire qui est devenu une pièce d’orfèvrerie unique en raison de sa taille et de sa beauté. Lors de la réception, Monseigneur Francisco Cerro était accompagné du vicaire épiscopal pour le clergé, de l’archiprêtre de Tolède et du curé de la paroisse, D. Óscar Torres Manzanares, ainsi que de 14 prêtres d’autres villes de la région. Étaient également présentes les autorités locales, les confréries de la ville et neuf confréries invitées d’autres municipalités.

La relique portée par l’archevêque a été reçue à l’entrée de Camuñas et conduite en procession jusqu’à l’église paroissiale construite par Juan de Villanueva, où l’archevêque a présidé la Sainte Messe. Après l’eucharistie, la procession s’est dirigée vers l’ermitage de Vera Cruz, dont la construction remonte au moins au XVe siècle.

Un grand jour à Camuñas

Le président de la confrérie de la Sainte et Vraie Croix de Camuñas, Javier Plaza Escribano, a défini ce jour comme « le plus grand et le plus important de l’histoire de la dévotion à la Croix à Camuñas ».

Le curé voit dans cette journée le début d’une spiritualité croissante dans le village, basée sur la Passion du Christ et la Croix : « Ce n’est que le début d’un très grand bien pour le village et toute la région ». À partir de ce Carême et pour toujours, il sera possible de se rendre à Camuñas pour voir de près le précieux reliquaire et vénérer le Lignum Crucis par un baiser lors de la messe de 19 heures à l’ermitage, tous les vendredis.




En dépit des abus sexuels : Berne opposé à la suspension des fonds à l’Église catholique 

Première publication le 6 février 2024 Le Gouvernement bernois n’entend pas suspendre les contributions à l’Eglise catholique romaine comme le demandait une motion parlementaire déposée après la révélation des abus sexuels en 2023. Dans sa réponse à une motion, publiée le 5 février 2024, le Gouvernement bernois estime qu’il n’y a pas de base légale ni de nécessité à agir.

Cette motion avait été déposée à la suite de la parution en septembre dernier du rapport de l’Université de Zurich sur les abus sexuels dans l’Eglise catholique romaine en Suisse depuis les années 1950. Les motionnaires demandaient que le Canton ne prolonge ou ne signe plus aucun contrat de prestations avec l’Eglise catholique tant qu’un plan complet n’était pas élaboré pour enquêter sur les abus commis au cours des dernières décennies.

La reprise du versement des contributions aurait été conditionnée à l’appréciation du Grand Conseil. Dans sa réponse l’Exécutif estime que les mesures prises par l’Eglise catholique sont appropriées pour prévenir autant que possible de nouvelles agressions. Il relève que le diocèse de Bâle a élaboré une stratégie de prévention des abus sexuels dans le milieu ecclésiastique.

Le Gouvernement constate en outre qu’aucune base légale n’autorise la suspension des contributions à l’Eglise catholique romaine. Le Canton de Berne verse à chacune des Eglises nationales une contribution pour leur fonctionnement et pour les prestations d’intérêt général qu’elles fournissent. (cath.ch/ag/mp)




Présence d’une femme « évêque » anglicane au Conseil des cardinaux : Le rôle des femmes dans l’Église « ne peut être réduit à un simple rôle ministériel » 

Trois journées ont été organisées par le pape et son Conseil des cardinaux (analogue au Conseil d’État d’un pays) les 5, 6 et 7 février pour aborder trois thèmes : le rôle des femmes, les chemins synodaux – en octobre 2024 se tiendra la deuxième partie du Synode sur la synodalité – et l’évangélisation.

La matinée du premier jour a été consacrée au premier thème : le rôle des femmes. Mais ce qui a fait l’actualité n’est ni la rencontre du pape et de son Conseil des cardinaux, ni la présence de deux femmes catholiques qui ont abordé la question. D’ailleurs, ce n’était même pas le sujet. Ce qui a fait les gros titres, c’est la présence d’une femme « évêque » anglicane. C’est le service de presse lui-même qui a souligné la présence de « l’évêque » anglicane sur la chaîne Telegram où les journalistes accrédités reçoivent des informations.

Il n’a pas été précisé pourquoi elle était là ni de quoi elle avait parlé, mais sa participation était évidente. C’est le représentant anglican qui a révélé la raison de sa présence. Dans des déclarations à l’Anglican News Service, la ministre Jo Bailey Wells (évêque anglican) a précisé qu’elle avait été invitée « à décrire la démarche anglicane concernant l’ordination des femmes, à la fois dans l’Église d’Angleterre et dans l’ensemble de la Communion anglicane ».

La révérende a indiqué qu’on lui avait dit qu’il s’agissait d’un « moment historique » en raison de sa présence et du sujet abordé. En ce qui concerne le contexte, elle a déclaré : « Il y a eu un dialogue en profondeur et de bonnes discussions. » Elle a conclu par des mots qui oscillent entre surprise et désir personnel : « Je suis surprise par l’intérêt des catholiques du monde entier. J’espère et je prie pour que cela permette à davantage de femmes de découvrir et de réaliser l’appel que Dieu donne à chacune d’entre nous. »

Cependant, les espoirs de cette « évêque » anglicane se sont confrontées à des limites. Dans un discours prononcé devant le Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements, le pape a une nouvelle fois précisé que le rôle des femmes dans l’Église « ne peut être réduit à un simple rôle ministériel ». Il a également insisté sur le fait que « les femmes elles-mêmes représentent un symbole très significatif dans l’Église en tant que femmes, sans les limiter à un simple ministèr

e ».




Session du Conseil des cardinaux du pape : Voici les sujets abordés 

Le rôle des femmes, les chemins synodaux et l’évangélisation ont été les trois thèmes abordés lors de la première session de janvier 2024 du Conseil des cardinaux, en présence du pape. Dans l’après-midi des 5, 6 et 7 février, le Conseil des cardinaux s’est réuni à la Casa Santa Marta. Les cardinaux qui composent le Conseil et le Secrétaire du Conseil y ont participé avec le pape.

Après une réflexion le 5 au matin, sur le rôle de la femme dans l’Eglise, avec des interventions de Linda Pocher, Fille de Marie Auxiliatrice et professeur de christologie et de mariologie à la Faculté Pontificale des Sciences de l’Education Auxilium de Rome ; de Giuliva Di Berardino, membre consacré de l’Ordo Virginum du diocèse de Vérone, professeur et responsable de cours de spiritualité et d’exercices spirituels ; et du docteur Jo Bailey Wells, « évêque» de l’Eglise d‘Angleterre et sous-secrétaire général de la Communion anglicane, la discussion s’est poursuivie l’après-midi sur les chemins synodaux actuels, en particulier celui de l’Église universelle.

La journée du 6 février a été consacrée au thème de l’évangélisation, accompagné des rapports des Pro-préfets du Dicastère pour l’évangélisation, Mgr Salvatore Fisichella et le Cardinal Luis Antonio Tagle. L’après-midi du 7 février a été l’occasion d’approfondir les questions soulevées au cours de la session, en présence du Saint-Père. La prochaine réunion du Conseil se tiendra en avril 2

024.




Validation des mandats des députés nationaux : Seules 21 sur 26 commissions mises en place ont déposé leurs rapports au bureau (rapporteur)

Alors que le délai de 5 jours accordé aux 26 commissions provinciales mises en place pour examiner les dossiers de chaque élu expire ce vendredi 9 février 2024, seules 21 des 26 commissions ont déposé leurs rapports.

Le rapporteur du bureau provisoire de l’Assemblée nationale l’a annoncé à la presse ce même vendredi. Serge Bahati félicite d’ailleurs les élus pour la célérité.

“Les travaux évoluent très bien. Ce n’est pas quand-même un travail si facile parce qu’il faut quand-même analyser la documentation de chaque élu. Et d’ailleurs, c’est ici l’occasion pour le bureau de pouvoir féliciter tous les élus pour la diligence puisque comme vous pouvez le remarquer, nous sommes vraiment dans le délai et dans les prescrits des textes” a déclaré le député national Serge Bahati

Signalons que ce sont les commissions de Lualaba, Lomami, Bas-Uélé et Mongala qui sont restées. Et si toutes les 26 commissions provinciales déposent leurs rapports, une plénière sera convoquée à la chambre basse du parlement pour valider les pouvoirs des élus nationaux.

 

 

Derick Katola




Incidents de Ndanu/Limete : l’audience foraine s’est ouverte ce matin à la prison centrale de Makala

Le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Matete a tenu l’audience foraine au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (Prison Centrale de Makala ) pour l’affaire opposant le Ministère Public et la partie civile Gérard Mulumba Kongolo wa Kongolo, Vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa contre les prévenus Ndaya Tshimanga et consorts.

Ces derniers incarcérés à la prison centrale de Makala sont poursuivis pour association des malfaiteurs et menaces verbales d’attentat.

Le Tribunal a, à l’audience de ce jour, entendu tous les prévenus qui se sont exprimés sur les incidents du 14 décembre dernier, qui ont eu lieu au quartier Ndanu dans la commune de Limete et cela pendant la période de la campagne électorale de Gérard Mulumba alors candidat à la députation provinciale de la circonscription de Limete.

Pour éclairer d’avantage le Tribunal sur cette affaire, l’audience prochaine a été renvoyée au 23 février sur demande des avocats-conseil de la partie civile Gérard Mulumba en vue de permettre aux juges de visualiser les vidéos prises pendant les incidents.

Il est à noter que le Vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa Gérard Mulumba constitué en partie civile a été représenté par un collectif de ses avocats conduit par Me David Tshimanga.

Pour rappel, c’est l’après-midi du jeudi 14 décembre 2023 que le cortège du Vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa Gérard Mulumba en pleine campagne électorale a été victime d’attaques des gangs du quartier Ndanu qui a tourné en des violents incidents.

 

 




Kinshasa : Gentiny Ngobila lance la construction de deux digues et de trois avenues dans le quartier Ndanu à Kingabwa

Après avoir lancé les travaux de construction d’un collecteur au Camp Lufungula et de réhabilitation des avenues Nguma, Kasa-vubu et Croix rouge, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a procédé, vendredi 09 février dans la commune de Limete à Ndanu, au lancement d’une série de travaux de grande envergure au regard de leur impact social sur le quotidien de la population bénéficiaire. Il s’agit d’abord de la construction de deux digues longues de 3,240 Km le long de la rivière N’Djili à Masina et à Limete. Puis, de la construction et modernisation des avenues Colonel, Conservateur et Diranka au quartier Ndanu à Kingabwa. Ces travaux lancés dans le cadre de la continuité du programme d’urgence de l’hôtel de ville de Kinshasa ont été accueillis en pompe par la population de Ndanu qui est venue assister à la cérémonie du lancement des travaux.

Concernant la construction de ces deux digues, le patron de la ville de Kinshasa a rassuré les populations de Masina et Ndanu que leurs cris de détresse sont parvenus à ses oreilles surtout à celles du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, qui n’a cessé de réfléchir pour trouver des solutions idoines aux problèmes des inondations dont ces populations sont victimes. À l’en croire, la réalisation de ces travaux se justifie par le souci ardent d’offrir à la population kinoise en général et à celle du quartier kingabwa dans la commune de Limete en particulier, une voirie digne de palier tant soit peu à leur enclavement. Selon le gouverneur Gentiny Ngobila, ces travaux constituent la solution definitive au problème des inondations dans cette partie de la capitale battue sur un sol marécageux et en proie à des constructions anarchiques. L’autorité urbaine a souligné que tous ces projets sont exécutés conformément au contrat N°005/GPK/MINTPI/CGPMP/2023 signé entre le gouvernement provincial de Kinshasa et la société Aaron Sefu. S’agissant de la construction des digues, le gouverneur Gentiny Ngobila a indiqué que des expropriations seront faites en vue de libérer certains espaces pour la cause d’utilité publique. Il a invité les propriétaires des parcelles concernées, à se presenter dès la semaine prochaine à l’hôtel de ville de Kinshasa pour toucher leurs indemnisations.

L’occasion faisant le larron, le premier citoyen de la ville de Kinshasa a rappelé ses différentes réalisations durant son mandat. Il a cité entre autres les routes trans-communales Elengesa, Kikwit, Mombele, De la paix, CECOMAF, Makoma, Birmanie, Assossa, Makanza, Landu, Ngiri-Ngiri; Shaba, des ponts comme Lubudi, Luanza et Bongolo; la réhabilitation de l’éclairage public sur les artères principales de la ville et l’aménagement des parcs d’attraction. Sur cette liste non exhaustive s’ajoute également la construction du Marché de Kinshasa avec une capacité de plus de 80.000 étales. Il a remercié l’entreprise Aaron Sefu pour son ingéniosité et son savoir-faire. Par ailleurs, le patron de la ville a aussi instruit le Commandat de la police du quartier Ndanu de repérer tous les bandits urbains communément appelés Kuluna qui troublent la quiétude de la population du coin, afin de les traquer.

 

M




La Guinée-Bissau cherche un nouveau départ après la fin du contrat de Candé

La Guinée-Bissau ne prolongera pas le contrat de son entraîneur Baciro Cande après une campagne décevante à la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023.

Cande s’en va après sept ans à la tête de l’équipe nationale.

Les Djurtus ont été sortis en phase de groupes après avoir concédé trois défaites en autant de rencontres. Cette débâcle est mal tombée pour Candé, dont le mandat expire le mois prochain.

Nommé en 2016, Cande a mené la Guinée-Bissau à quatre Coupes d’Afrique des Nations consécutives, un record pour la nation ouest-africaine.

Mais le technicien de 56 ans n’a remporté aucun de ses 12 matches disputés dans cette compétition. Son règne s’est terminé sur une note terne en Côte d’Ivoire.

Cande rejoint la liste des nombreux entraîneurs victimes de leurs performances à la CAN CAF TotalEnergies 2023. Des poids lourds comme le sélectionneur de l’Egypte Rui Vitoria, celui du Ghana Chris Hughton et l’Algérien Djamel Belmadi ont également quitté leur poste.

Mais pour la Guinée-Bissau, c’est un nouveau départ après les bases solides fixées par Candé. Un chantier de reconstruction attend son successeur dont le premier défi sera de qualifier le pays pour la prochaine CAN CAF TotalEnergies 2025 au Maroc.

Malgré les récentes déceptions, Candé a contribué à donner une autre image de la Guinée-Bissau. Qualifier son pays pour quatre CAN CAF TotalEnergies consécutives a été un exploit admirable.

La fédération de football de Guinée-Bissau espère désormais s’appuyer sur un nouvel entraîneur pour tenter de franchir un nouveau cap. Après des années de vaillants efforts sous Candé, la progression se présente comme le prochain objectif.

C’est à Cande que revient le mérite d’avoir élevé la Guinée-Bissau malgré la modicité des ressources à sa disposition. Mais son piètre bilan de 12 matches sans victoire à la CAN CAF TotalEnergies n’a pas plaidé en sa faveur.

Le successeur de Cande devra impulser de nouvelles idées tout en s’appuyant sur l’héritage laissé par ce dernier. D’autres aventures passionnantes pourraient encore attendre les Djurtus.