Rdc : Sama Lukonde invite les opérateurs miniers à plus d’investissement responsable pour le développement d’une chaîne de valeur ajoutée

C’est au cours du Breakfast de la RDC organisé en marge de la 30ème édition de Investing in African Mining Indaba 2024, que le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a invité les opérateurs miniers à plus d’investissement responsable et durable pour le  développement d’une chaîne des valeurs ajoutées au niveau local en RDC.

C’était devant plus de 300 personnes invitées à cette messe minière où les  entreprises minières, des services et banques partagent leur expériences en RDC.

” Lors de mon adresse, le lundi à l’ouverture de ce 30ème forum, au nom de Son Excellence Monsieur Président de la République, j’avais clairement indiqué la vision de ce qui est attendu, d’abord de nos populations, parce qu’il s’agit d’abord d’elles, lorsqu’on parle de tirer profit. Et ensuite, de vous du point de vue du pays. En ce qui nous concerne, nous avons clairement indiqué d’abord que nous savions tout l’investissement déjà fait en République démocratique du Congo, et inviter que les acteurs ici présents soient des ambassadeurs auprès d’autres investisseurs, qui voudraient nous rejoindre”, a lancé le Premier Ministre.

Jean-Michel Sama Lukonde a poursuivi son discours en rassurant ses interlocuteurs que le gouvernement congolais reste à leur écoute pour améliorer leurs conditions d’investissement à travers l’assainissement du climat des affaires tant au niveau de la fiscalité que des facilités.

” Pour notre part, c’est le cadre que nous devons mettre. Le cadre légal, tant du point de vue fiscal que du point de vue des facilités. Nous voulons être à votre écoute, vous les acteurs du secteur minier pour voir tous les jours comment améliorer les conditions et permettre, par la même occasion, à ce que votre impact, sur les communautés locales, soit de plus en plus effectif”, a-t-il renchéri avec un accent particulier sur les retombées de ces activités sur le quotidien des communautés locales.

Pour la diversification de l’économie

Le Premier Ministre a, par ailleurs, insisté sur la chaîne des valeurs ajoutées et la diversification de l’économie au bénéfice des emplois et du mieux-être de la jeunesse congolaise ainsi que de la population en général.

” Nous parlons tous les jours de la valeur ajoutée. Cette valeur ajoutée, nous la voulons, parce que nous voulons bénéficier et être moins impactés par les marchés, qui, aujourd’hui, ne nous permettent pas de tirer suffisamment profit. Nous parlons aujourd’hui des précurseurs des batteries, que nous voulons construire en République démocratique du Congo. Nous mettons en place des zones économiques spéciales. Et tous les jours, nous parlons du climat des affaires tant à travers une cellule au niveau de la Présidence de la République, qu’au niveau de la Primature. Tout cela pour que tous les ingrédients soient réunis pour créer plus d’emplois, plus d’industries et, à ce moment-là, permettre à nos populations de tirer finalement profit de ces nouvelles donnes climatiques auxquelles nous faisons face.

Aujourd’hui, je ne voudrais pas me lancer dans un grand discours. On est plus là pour vous écouter. C’est simplement revenir sur cette invitation dans le secteur énergétique, qui devra avoir plus d’investissements. Parce que c’est le moteur, qui va permettre plus d’industries et permettre finalement cette diversification de notre économie, que nous attendons, et qui sera, à côté du secteur minier, porteur d’emplois au bénéfice de notre jeunesse et de nos populations.

Je l’ai dit, jeunesse de toute la République démocratique du Congo, mais nous pensons plus particulièrement à cette jeunesse de l’Est du pays, qui est toujours en proie à cette guerre injuste que nous subissons dans cette partie du pays et pour laquelle, nous menons tous les efforts pour résorber cette crise”, a-t-il conclu en faisant allusion à la paix qui doit être retrouvée dans la partie orientale de la RDC.

Il sied de souligner que le Premier Ministre était accompagné de quelques membres du gouvernement notamment le Ministre d’Etat aux ITPR, la Ministre des Mines et celui de l’industrie.

JMNK




Face à l’agression rwandaise ou dans la mobilisation autour des Léopards : Rdc unie dans le malheur comme dans le bonheur

Le monde entier a été arrosé ce mercredi 7 février 2024 par les images des Léopards de la République démocratique du Congo qui affrontaient les éléphants de la Côte d’Ivoire  dans le match comptant pour les  demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023). Sur les antennes de quasi toutes les  télévisions nationales africaines et des autres  continents, l’image des léopards et tout le staff,  en brassards noirs  effectuant le geste symbolique  d’une main couvrant la bouche et deux doigts de l’autre main  braqués à la tête pour dire : « On tue en silence au Congo ! », ont arrosé la planète  pour dénoncer le silence complice des grandes puissances du monde devant la boucherie humaine au Kivu. Relayées par les réseaux sociaux sur la toile, ces images, via leurs téléphones et ordinateurs, sont parvenues surement  à des milliards d’humains. Avec l’impact de la CAN,  les Congolais de tous les horizons ont  obtenu  un créneau de choix  pour montrer en face du monde que les Congolais demeurent face à la guerre par procuration  leur imposer par le Rwanda et pour dénoncer le silence complice des grandes puissances du monde.

Alors que les congolais avaient les regards tournés, une nouvelle bombe est tombée tôt le matin de mercredi 7 février 2024 sur le marché Kisoko, situé non loin de l’école cinquantenaire dans le quartier Mugunga dans la périphérie au nord-ouest de la ville Goma (Nord-Kivu), c’était  la deuxième bombe larguée en l’espace de cinq jours dans ce même quartier. Déjà, le  vendredi 2 février 2024, une bombe était  tombée, non loin de l’école primaire Nengapeta, dans le même  quartier Mugunga dans la commune de Karisimbi et le bilan était de 3 blessés graves et plusieurs dégâts matériels.

Selon les informations qui avaient été fournies par le gouvernorat du Nord-Kivu, l’engin explosif proviendrait de la ligne de front lancé par les terroristes du M23/RDF, où d’intenses combats les opposent du côté de Sake où les FARDC s’attèlent à les repousser.

Toutefois, par le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, lieutenant-colonel Guillaume Njike, les FARDC ont appelé la population au calme et la rassure de leur détermination de défendre l’intégrité territoriale du pays. «Les forces loyalistes s’activent, en ce moment, à déjouer les attaques simultanées lancées ce même jour par les terroristes de l’armée rwandaise sur les positions des FARDC se trouvant en profondeur de la cité de Sake », a rassuré son Porte-parole dans le secteur.

Agression rwandaise, une guerre par procuration ?

L’armée congolaise a bombardé les positions des terroristes rwandais du M23/RDF se trouvant sur ces collines. Au début de la semaine, le lundi, le vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba tout en  précisant que l’armée a mis tout en œuvre pour récupérer toutes les localités occupées par les Forces rwandaises, avait assuré la population que « tout est mis en œuvre pour que la ville de Goma ne tombe pas entre les mains des rebelles ».

Mais ce même lundi 5 février 2024 à Kinshasa, un sit-in des manifestants congolais a eu lieu devant le siège de l’ambassade des Etats-Unis en RDC.  Une multitude de jeunes kinois exprimaient leur indignation face au prétendu soutien des Etats-Unis au M23 ainsi qu’à l’armée rwandaise. Bien que dispersé par les forces de l’ordre, leur action a fait tache d’huile ayant suscité des réactions jusqu’à Washington (États-Unis) qui  a sommé le Rwanda, pays agresseur de la République démocratique du Congo sous-couvert du M23, de quitter le territoire congolais.

Depuis les USA, le Porte-parole en langue française du Département d’Etat des Etats-Unis, W. Johann Schmonsees, cité par l’Agence congolaise de presse (ACP), dans une analyse au téléphone a dit qu’ « à cause de la désinformation sur le supposé soutien des Etats-Unis au Rwanda, Washington a sommé Kigali de retirer ses troupes de la RDC ». Et  lors d’une réunion du Conseil de sécurité, Robert Wood, l’un des représentants américains aux Nations Unies, avait publiquement appelé le Rwanda à « mettre fin à son soutien au M23 et à se retirer du territoire congolais ». Le gouvernement américain avait annoncé son souci de mobiliser ses ressources en matière de renseignement et de diplomatie, « pour surveiller les activités des forces armées et des groupes armés pendant le cessez-le-feu », jamais observé par le Rwanda.

Washington n’est pas dans son  premier essai, des réactions de la part des américains souvent restés sans effets. Déjà fin novembre 2022, lors d’un point de presse, le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait exhorté le président rwandais Paul Kagame à « cesser tout soutien supposé aux terroristes en République démocratique du Congo »,  mais rien n’a été  fait. Ce qui a fait que  les jeunes congolais estiment que les États-Unis jouent à la diversion pour faire gagner du temps et Kagame , et permettre ainsi aux terroristes de l’unité spéciale de son armée   le M23/RDF, bien qu’en perte de vitesse devant la montée en puissance des FARDC, d’occuper des territoires pendants que Kagame faits du lobbying à Washington avec comme fonds de commerce ‘ la haine contre les tutsi’ qui risque de déboucher sur nouveau  génocide comme en 1994 quand les rwandais se sont entretuer entre compatriotes rwandais au Rwanda.

Pourtant, les faits montrent que c’est plutôt « la haine du hutu, entretenue par Kagame et le tutsi power et la complicité des puissances occidentales (principalement anglo-saxonnes) avides des minerais stratégiques pour la transition énergétique,  qui est à la base du « génocide congolais perpétré par les rwandais contre le congolais, au Congo, dans le but de remplacer la population locale par des envahisseurs venus du Rwanda  et permettre au multinationales de piller copieusement les richesses minières du Kivu».

Il est vrai que le combattant rwandais est incapable de tenir tête au combattant congolais. Le Rwanda l’avait appris à ses dépendant au mois d’août 1998,  lors de la tentative de la prise de Kinshasa où les agresseurs rwandais avaient été réduits au silence à mains nues par des jeunes de la Tshangu, partie orientale de Kinshasa.

Contrecarré le déploiement de la SADC ?

Les provocations de ces  ennemis de la paix dans la partie Est de la RDC continuent juste  au moment où les forces sud-africaines de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont entamé leur déploiement dans le Kivu. Ce qui fait penser aux uns que Kagame cherche plutôt à contrecarrer le déploiement de la SADC.

Les troupes de la SADC (sud-africaines et tanzaniennes pour un premier temps) doivent y  remplacer la Force régionale de l’EAC (Kenya, Ouganda, Burundi, et Sud-Soudan) remerciée par le gouvernement congolais pour complaisance avec les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda.

Faisant fi du cessez-le -feu décrété dans la feuille de route de Luanda, mais jamais respecté par le M23 et le Rwanda, les terroristes du M23 gardent toujours leurs positions et se livrent aux attaques des positions des forces loyalistes. Entre temps, le gouvernement congolais insiste et signe que, seule « la feuille de route de Luanda » reste la voie indiquée pour le rétablissement de la paix actuellement.

Pour ce qui est de la situation humanitaire, après des bombes larguées à Sake, Mweso et Mugunga, ces terroristes ont déclenché depuis plusieurs jours des hostilités à Shasha, Kiroshe (Nord-Kivu), menaçant de couper les deux provinces du Kivu dans le but d’asphyxier Goma avant de lancer un assaut final. Mais Willy Ngoma, cadre du M23/RDF, dans un communiqué publier ce mercredi, affirme ne pas avoir l’intention de prendre Goma. Quel que soit le cas, Face à l’agression rwandaise, dans la mobilisation autour des Léopards.

 Willy Makumi Motosia




Cap vers la formation du nouveau Gouvernement : Augustin Kabuya désigné Informateur

Le Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), Augustin Kabuya, a été désigné par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en conformité  aux dispositions de l’article 78 de la Constitution,  Informateur afin d’identifier la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale.

Le Secrétaire générale  de l’UDPS Augustin Kabuya Tshilumba, élu député national dans la circonscription électorale du Mont-Amba à Kinshasa, a été choisi par le Chef de l’Etat comme informateur parce que son parti est arrivé en tête des résultats provisoires en termes de nombre de sièges lors des élections générales du 20 décembre 2023. Sa mission va durer trente jours renouvelable une fois, prenant effet à dater de ce 7 février 2024.

Elle consiste à consulter les partis politiques, regroupements et personnalités politiques de toutes tendances représentées à l’Assemblée nationale, conformément aux résultats provisoires proclamés par la Commission Électorale Nationale Indépendante pour dégager formellement la majorité parlementaire étant donné qu’aucun parti politique n’a atteint la majorité absolue des sièges.

« A cette fin, M. Augustin Kabuya Tshilumba consultera les partis, regroupements et personnalités politiques, toutes tendances confondues, appelés à siéger à l’Assemblée nationale, aux termes des résultats provisoires proclamés par la Commission Électorale Nationale Indépendante, dès lors qu’aucun de ces partis ou regroupements politiques n’a atteint la majorité absolue des sièges. L’informateur rendra les conclusions de sa mission au Président de la République », peut-on lire dans ce document.

Après avoir désigné Augustin Kabuya “informateur” pour identifier une coalition majoritaire à l’Assemblée nationale de la RDC, le Président Félix Tshisekedi a reçu ce même mercredi le  Secrétaire général de l’UDPS/ Tshisekedi qui, au sortir de l’audience,  a tenu ces propos :

« Je remercie le Chef de l’État pour le choix porté sur ma personne. Je vais devoir avant tout me référer auprès de ceux qui ont fait ce travail avant moi pour voir comment m’organiser » et d’ajouter,

« Politiquement parlant, je suis l’Informateur naturel du Chef de l’État en tant que responsable n°1 du parti. C’est pourquoi j’étais obligé de faire ce travail avant même ma nomination”. A la fin de sa mission, le Président nommera un Formateur du gouvernement qui sera chargé de  former d’un nouveau gouvernement.

Willy Makumi Motosia




Dossier cyclisme : Coach Sumbu Mattys fait un tour d’horizon du cyclisme congolais et réponds aux questions brûlantes

Sumbu Masala Mattys Pierre, est ce technicien congolais qui est demeuré si longtemps entraineur principal de l’équipe nationale de cyclisme doublé en même temps de la fonction de Directeur Technique National de la RDC.

En d’autres termes, au sein de l’équipe nationale il jouait plusieurs rôles : Directeur sportif, mécanicien, soigneur et diététicien. C’est sur base de sa longue expérience qu’il répond aux nombreuses questions d’actualités dans les lignes qui suivent.

Quels sont les bons résultats récoltés par le cyclisme congolais pendant votre règne ?

Coach Sumbu : ‘’Nous avons eu des bons résultats. Des 1ère place au classement par équipe, de 2è place et médaille de bronze aux Jeux Africains à CAP Town en Afrique du Sud en 1997. Les 7 coureurs congolais classés suivant leur catégorie respective ont reçu des médailles et trophées. Les preuves existent. Au Cameroun, le Président Paul Biya et sa femme sont toujours contents de me revoir. Et j’ai reçu plusieurs cadeaux de cette maman’’.

Quid de l’évolution du cyclisme actuellement

Coach Sumbu Mattys : ‘’C’est difficile. Le dernier voyage que j’ai effectué c’était les Jeux Africains au Maroc. Au départ, il y a eu 146 coureurs et 176 km à compétir. La moyenne était de 46 Km/h. La RDC était classée parmi les 10 premiers. Les Erythréens, eux-mêmes les marocains étaient classés après nous. C’était une compétition de haut niveau où l’ancien SG des sports et Loisirs Barthlémy Okito était témoin oculaire parce qu’il avait vécu cette compétition. Les commissaires de l’UCI m’avaient apprécié et encourager. Quand je passais les interviews aux chaines internationales TV5, France 24, RFI, chaine camerounaise, Sénégalaise et autres s‘étaient dit que c’est vrai que je leur ai promis que pour faire sortir un champion, il faut minimum 5 ans et maximum 10 ans. On avait pas atteint 10 ans, ils ont vu le talent des coureurs congolais. Est-ce que le niveau-là que nous avons atteint, c’est le même niveau actuellement ? J’ai vu les résultats aux 9è Jeux de la Francophonie, nos U20 ont fait moins. Et j’ai demandé aux commissaires ils n’arrivaient pas à me donner la moyenne juste. En termes clairs, je peux me bomber le torse, depuis que je suis tombé malade, le niveau de notre cyclisme a baissé. Remettez-moi ma santé pour que j’amène nos U20 là où j’ai prévu de les y conduire. Je suis malade mais je suis envié par d’autres pays’’.

Que pensez-vous de l’avenir du Tour cycliste international de la RDC ?

Coach Sumbu : ‘’Si les autorités suivent, je l’avais déclaré lors de passation de pouvoir entre Joseph Kabila et Fatshi Béton. J’avais dit. Les œuvres que l’autre a exécutées si c’est bon, il faut continuer avec ça. J’ai voulu  que le président Fatshi puisse continuer avec le tour cycliste International de la RDC. Lui-même Fatshi fut un amoureux du cyclisme. Nous étions avec eux à la 10è rue Limete sur Zinnias. Il nous voyait dans les équipes où nous prestions Marbreza, Azda etc. Ils étaient petits avec le Remy Massamba. Ils suivaient les courses à Limete. Et l’on a organisé plusieurs courses à Limete. Il aimait le vélo. Ce n’est pas seulement le football comme il le fait aujourd’hui. Il connait les histoires du vélo. Je lui suggère de ressusciter le Tour Cycliste International de la RDC que ça soit continuel chaque année. Un Tour Cycliste dans votre pays démontre aux autres que dans ce pays il y a la paix. Là où on prétend que les gens n’arrivent pas, vous arrivez et organiser une course. Les étrangers qui arrivent vont se poser la question qu’on nous a dit qu’il y a la guerre ici. Nous arrivons et nous ne voyons rien. Ils emporteront la nouvelle dans leur pays. Ça montre la visibilité du pays sur tous les plans comme l’a fait la francophonie. Vous avez vu comment les étrangers étaient contents. Il faut donc toujours penser au Tour. Il faudra que nous continuons parce que les autres pays sont à leur 40è anniversaire, 60è etc. Le Tour de France à plus de 100 éditions. Pourquoi pas que chez-nous ça soit aussi continuel ?

Il y a dissension ici à Kinshasa entre la Ligue et une entente créée en violation des textes et est allée représenter le pays à l’étranger mais avec le maillot de l’équipe nationale. Est-ce faisable selon vous ?

Coach Sumbu : ‘’Je dirai que le cyclisme est gravement malade. Il faut venir avec vos contributions. N’amenez pas des draps pour enterrer le cyclisme. Le manque des connaissances est à la base de beaucoup des choses. Chaque discipline a ses règles. On devrait en principe avoir 4 ententes. L’existence de l’entente Lukunga n’est pas mauvaise. Mais il y a une procédure à suivre. Jamais l’entente peut enjamber la ligue avant de faire quelque chose. Même si vous demander une invitation à l’étranger, il faut que la ligue et la fédération soient saisies. Et c’est la fédération qui vous donnera l’autorisation de sortir. Et si vous allez à cette compétition. Vous pouvez vous habiller en couleurs nationales mais avec les écrits avec le nom de l’équipe. On ne doit pas brûler les étapes. L’entente, la ligue est au-dessus d’elle. La Ligue, la fédération est au-dessus d’elle. La fédération, la CAC est au-dessus d’elle et elle, l’UCI est au-dessus d’elle. Les gens qui ne connaissent pas mettent les autres en erreur. L’idée est bonne pour l’encadrement des jeunes. Mais on doit suivre la règlementation sportive selon l’UCI’’.

Mot de la fin

Coach Sumbu : ‘’Ce qui fait mal, le président de la fédération m’a laissé en dessous de l’arbre quand il m’avait dit de passer chez-lui prendre l’argent. Jusqu’aujourd’hui, il ne rentre pas. Si on suit la règlementation, notre fédération est hors mandat. Le mandat est de 4 ans. Elle a dépassé 4 ans. Il n’y a pas que moi qui ai de dettes à la Fécocy. Il y a aussi les hôteliers et autres personnes. Moi j’attends le président de la Fécocy pour qu’il me donne mon argent. C’est l’argent de ma poche. Et même les cyclistes, la Fécocy leur doit de l’argent. Le dernier Tour Cycliste international de la RDC, la Fécocy doit aux cyclistes plus de 4900 $ pour distribuer à l’équipe A composée de 6 cyclistes, ravitailleurs et les mécaniciens. Il faudra qu’on arrange la fédération au risque de laisser mourir la discipline. Si ceux qui dirigent actuellement ne vont plus se représenter, les autres candidats sont appelés à déposer leurs candidatures. Les bons dirigeants sont partout Kinshasa, Katanga, Nord-Kivu, Maniema etc.

La volonté que moi j’avais, pour dire vrai, je n’ai vu personne faire de même. Si je recouvre ma santé, je dois poursuivre mon œuvre pour le bien être de notre discipline le cyclisme. Ma doléance je l’adresse au président de la république, à sa maman Marthe qui suivait aussi les courses. Je n’oublie pas la première dame Denise Nyakeru. Qu’ils me soutiennent pour que j’aie la guérison. C’est honteux à mon rang de dignitaire de ce pays, médaillé de la chancellerie des ordres nationaux, puisse venir pleurnicher à la télévision et à la presse en général. Venez essuyer mes larmes. Ça sera l’honneur de notre pays. Ailleurs on parle de mon état de santé. Où irai-je avoir un autre papa ? Que le ministère des sports et loisirs trouve une solution à mon cas. Celui qui veut me voir n’a qu’à me contacter au numéro 0998449319. Ceux qui m’ont soutenu Honorable André Kimbuta je suis dans la nécessité. Thomas Luhaka vous qui me soutenez pendant les entrainements, je suis dans le besoin. Honorable Neron Mbungu et les autres autorités Colonel Obi, Colonel Nyimbu, procureur Pierre, procureur Labi, Procureur Bilolo et plusieurs Docteurs, groupe des Libanais qui m’ont toujours soutenu, Malta Forest,  je suis malade et soutenez-moi’’.

Antoine Bolia




Malade et ne voyant plus : Le coach national Sumbu Mattys réclame son argent et sollicite assistance

Sumbu Masala Mattys Pierre, c‘est un des grands noms dans le cyclisme congolais. Il est resté actif dans le milieu du cyclisme pendant plus de 4 décennies. Après sa carrière de coureur actif, il s’est converti en coach et est demeuré pendant si longtemps l’entraineur principal de l’équipe nationale de cyclisme doublé en même temps de la fonction de Directeur Technique National de la RDC. Pour dire vrai, il jouait plusieurs rôles autres que ceux déjà cités notamment Directeur sportif, mécanicien, soigneur et diététicien au sein de l’équipe nationale. Aujourd’hui malade car il ne voit plus (NDLR il souffre de Glaucome), sommes allés le voir. Découvrez dans les lignes qui suivent de quoi il souffre et ce qu’il attend des autorités congolaises.

Sumbu Masala Mattys Pierre :

‘’Ceux qui me connaissent savent que depuis 1992 j’ai été nommé encadreur national jusqu’à nos jours. Et suis tombé malade et j’ai frôlé l’AVC. Depuis le 21 de l’an 2023 j’étais hospitalisé et j’ai commencé à souffrir des yeux. Je suis passé par le scanner et je n’ai bénéficié d’aucun soutien des autorités du pays. Des bonnes volontés m’ont soutenu. J’ai eu des soins appropriés. Le scanner a révélé qu’il a le boulecom. Il y a l’existence d’une masse dans ma tête qui nécessite l’intervention des neurochirurgiens. Pour ce cas précis, les hôpitaux ayant des matériels appropriés se trouvent à l’étranger et précisément en France. Quant à moi, je ne tiens pas qu’à aller en France mais avoir des soins appropriés ici même au pays pouvant m’aider à recouvrir ma santé. Je suis encore physiquement fort. J’ai circulé dans les centres hospitaliers ayant le service d’ophtalmologie tels que Siforco, Saint Joseph etc. J’ai écrit aux autorités et j’attends la suite. Comme dernier mot de leur part, ils m’ont demandé d’attendre que les élections passent. Je n’ai pas beaucoup à dire car toutes les instances sportives ont reçu ma correspondance (la Direction des Activités Physiques et Sportives, Comité Olympique Congolais, Fecocy, le ministre des sports et Loisirs, le 1er ministre et le Président de la République) et j’attends toujours l’avis favorable la suite de leur part.

J’étais content qu’en 2023 quand le ministre des sports avait parlé officiellement au public en déclarant : ‘’Nous avons deux anciens qui ont rendus des bons services à notre sport. Et il y a maintenant un troisième malade papa Sumbu qui doit quitter le pays pour l’étranger pour des soins. C’était Kalambay Otepa (gardien de l’équipe nationale et Mazembe) et le catcheur Edingwe. Pour les deux précités, leur cause est déjà résolue car le gouvernement s’est impliqué. Reste mon cas qui nécessite une évacuation à l’étranger. Est-ce que je dois attendre durant plusieurs mois ? ça commence à devenir pénible parce que je n’ai le soutien de personne. Si peut-être c’est un devoir du ministère des sports et loisirs comme j’ai servi le pays pendant plus de 30 ans comme entraineur national, 40 ans de compétition sans intervalle. Si moi je subi ce sort, nos successeurs que subiront-ils ? J’ai suivi la hiérarchie, voilà pourquoi j’ai écrit des lettres.

S’il y a quelqu’un de bonne volonté qui peut m’aider à avoir la facilité d’aller à l(étranger. Je pense ici au président de la République Félix Antoine Tshisekedi, sa femme Denise Nyakeru. Je suis national et je suis dignitaire national comme le sont les autres. Au niveau de l’Afrique mêmement car suis instructeur au niveau de l’Union Cycliste Internationale et commissaire au sein de la même structure internationale. Toute ma vie je l’ai passée dans le cyclisme (plus de 50 ans). J’ai une grande histoire et je voudrais pas faire des longs commentaires là-dessus’’.

Coach il y a eu plusieurs éditions du Tour cycliste international de la RDC où vos poulains ont participé. On a oui dire que vous réclamez de l’argent à la Fécocy. C’est pourquoi ?

Coach Sumbu : ‘’La Fécocy me doit 61.000 $. Cet argent, je crois que les cyclistes sont mes témoins oculaires. La Fédération me demandait de préparer l’équipe sans me donner des moyens. Dépenser et nous allons remettre. J’ai commencé à dépenser depuis 2013 jusqu’à nos jours. Le seul ministre des sports qui s’est levé pour cette situation c’est Papy Niango. Les gens de la Fécocy ont failli me mettre en conflit avec le ministre Papy Niango pour qu’on échange des paroles parce que je réclamais mes droits. Mais Papy Niango a reconnu en déclarant à la Fécocy ce qui suit : Vous payez l’expert blanc beaucoup d’argent et pourquoi vous ne donnez pas à papa Sumbu. Lors de ce tour, le ministre Papy Niango m’avait remis 7000 $. On m’a exploité à la fédération aller au Tour du Togo. Vous allez au Tour, il n’y a pas d’argent. Ils me disaient dépenser, à votre retour on remboursera.

Au Tour de Madagascar, nous sommes arrivés mais il n’y avait pas des vélos qui ne sont pas arrivés. Je ne pouvais pas croiser les bras et attendre. J’étais obligé de louer des vélos pour sauver la face pour 10 étapes ou 11 étapes. Même chose pour le ravitaillement. Et les coureurs ont un régime alimentaire qu’on doit respecter. A mon retour, quand j’allais vers le trésorier pour remboursement, personne ne me remboursait. Dernièrement j’ai pris tous les ordres de mission et les rappels que je ne cesse de faire, sans réponse. J’hébergeais les coureurs de l’équipe nationale pendant 3 mois (4 repas par jour c.à.d avant, pendant, après l’entrainement, location d’un véhicule, d’un ou deux motos pour les entrainements de 120, 150 ou 200 km). Et à mon humble avis, la Fécocy pouvait bien acquérir une moto destinée uniquement pour les entrainements.

Comment l’entraineur pouvait bien entrainer les cyclistes sans moyens. Il faut un véhicule et quand tu loues un véhicule, on ne te rembourse pas. Ce qui m’a fait très mal, lors du dernier tour cycliste international de la RDC en 2019, le président de la Fécocy m’a promis de passer chez-lui au domicile prendre mon argent. Et quand je suis arrivé chez-lui, il n’était pas là car il avait voyagé. Depuis ce jour-là jusqu’à nos jours il me dit qu’il va venir mais il ne revient pas. Ce que j’avais accompli, ce n’était pas pour mon propre intérêt. Mais pour l’intérêt de notre pays. On a sillonné l’Afrique pour des compétitions internationales. Il y a eu des compétitions où la Fécocy avait réunis toutes les conditions et il y en a eu d’autres où elle n’avait pas réuni les conditions. Au Sénégal, j’ai rencontré ces problèmes’’.

Quid de l’évolution du dossier relatif à ton remboursement ?

Coach Sumbu : ‘’J’ai écrit des lettres. Même l’actuel Ministre des sports, Claude François Kabulo Mwana Kabulo connait ce dossier. Il n’était pas encore ministre. Je rappelais ce dossier chaque fois. Je suis allé voir le Trésorier. Ce dernier m’avait répondu que lui n’a pas de problème que la fédération me paye mon argent. Ce sont des droits justes que je réclame. Je ne demande pas que quelqu’un me paye de sa poche. Que le gouvernement regarde cette situation et me donne la solution’’.

Antoine Bolia




Volley-ball : La Févoco demande aux équipes désireuses de participer aux compétitions africaines de passer retirer le formulaire d’inscription

Dans un communiqué adressé aux dirigeants des clubs de volley-ball dames et messieurs de la RDC, le Secrétariat Général de la Fédération de Volley-ball du Congo ‘’Févoco’’ en sigle, porte à la connaissance des clubs de volley-ball qui voudraient participer :

  1. Au championnat d’Afrique des clubs champions/Dames du 24 avril au 05 mai 2024 prochain au Caire, en Egypte puis
  2. Au championnat d’Afrique des Clubs champions Messieurs du 12 au 24 avril 2024 prochain au Caire, en Egypte, de passer retirer le formulaire d’inscription au Secrétariat Général de la Févoco au siège du Comité Olympique Congolais.

Il est à noter que le 14/03/2024 ça sera la date limite pour l’expédition à la Confédération Africaine de Volley-ball ‘’CAVB’’ de formulaire d’inscription 0-2 form pour les dames et le 01/03/2024 pour les messieurs.

Antoine Bolia




Jean-Pierre Lacroix : « Il est très important que le désengagement graduel des éléments de la Monusco se fasse parallèlement à la montée en puissance des forces de sécurité congolaises »

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU Jean-Pierre Lacroix, accompagné de la Secrétaire générale adjointe chargée du Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité, Catherine Pollard et du Secrétaire général adjoint Christian Saunders, Coordonnateur spécial chargé d’améliorer les moyens d’action de l’ONU face à l’exploitation et aux abus sexuels, était samedi 3 février 2024 au Sud-Kivu. À Bukavu, chef-lieu de la province, la délégation onusienne a successivement rencontré le gouverneur Théo Ngwabidje, les membres du bureau de coordination de la Société Civile ainsi que le personnel de la MONUSCO.

Transfert des tâches aux autorités congolaises

Le gouverneur Théo Ngwabidje et la délégation onusienne ont abordé divers aspects liés au désengagement de la MONUSCO. Parmi ceux-ci, la question centrale concernait la poursuite de la protection des civils, notamment par le renforcement des effectifs des forces de défense et de sécurité dans les zones à haut risque ainsi que la pérennisation du système d’alerte précoce. Les discussions ont également porté sur la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre.

Le gouverneur Théo Ngwabidje met en avant une « co-responsabilité » partagée avec les Nations Unies pour le succès de toutes les questions discutées, une perspective également partagée par Jean-Pierre Lacroix qui reconnaît « des défis communs à relever ».

Selon lui, bien que les dates du calendrier de désengagement convenu soient importantes, il souligne également l’importance d’assurer que le processus de transfert des tâches et responsabilités de la MONUSCO aux autorités congolaises se déroule « de manière réussie, fluide, collaborative (…) afin que les acquis soient consolidés ». Par ailleurs, « Il est très important que le désengagement graduel des éléments de la MONUSCO se fasse parallèlement à la montée en puissance, au même rythme, des forces armées, des forces de sécurité congolaises » a insisté le chef des opérations de paix des Nations Unies.

Quid du rôle de la Société Civile ?

La problématique de la protection des civils, demeure une préoccupation majeure pour la société civile particulièrement au moment du retrait de la MONUSCO du Sud Kivu. Cette entité citoyenne s’interroge sur le rôle qu’elle peut jouer pendant et après le désengagement de la MONUSCO « pour que la paix, la cohabitation pacifique et le développement soient instaurés non seulement en République démocratique du Congo mais aussi dans la sous-région des Grands Lacs ».

A ce titre, Adrien Zawadi, président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, a émis plusieurs recommandations. Il propose notamment « que le Conseil de Sécurité [de l’ONU] prenne des mesures draconiennes et préventives concrètes à l’encontre des agresseurs de la République Démocratique du Congo et de leurs acolytes visibles et que ceux qui agissent dans l’ombre ne profitent pas du désengagement de la Mission pour déclencher des conflits qui pourraient embraser toute la région ». Par ailleurs, Adrien Zawadi affirme que la société civile, à travers ses différentes organisations et structures de base, continuera à travailler sur les questions vitales de la population.

De la gestion des conséquences des cas d’abus et exploitation sexuels

La question de la gestion des conséquences des cas d’abus et d’exploitation sexuels impliquant le personnel de l’ONU a suscité l’intérêt de la presse locale. « C’est pour nous une priorité absolue », a souligné Jean-Pierre Lacroix, « car ce sont des actes commis par une petite minorité mais qui ternissent de manière dramatique le travail de tous nos collègues ».

Le secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU a également mentionné que sa visite était effectuée en compagnie de Catherine Pollard, Secrétaire générale adjointe chargée du Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité, ainsi que du Secrétaire général adjoint Christian Saunders, Coordonnateur spécial chargé d’améliorer les moyens d’action de l’ONU face à l’exploitation et aux abus sexuels.

Il a précisé que l’objectif était de « de renforcer la prévention, d’accélérer les mesures déjà prises et de veiller à ce que les conséquences, y compris les questions de paternité reçoivent l’attention nécessaire ainsi que les mesures de suivi indispensables ».

Dans l’après-midi, des discussions approfondies sur ce sujet ont eu lieu au quartier général de la MONUSCO à Bukavu avec l’équipe de Conduite et Discipline (CDT).

En raison de conditions météorologiques défavorables, la délégation onusienne n’a pas pu se rendre ce dimanche 4 février 2024 dans le Sud de la province du Sud-Kivu, plus précisément à Mikenge, où la MONUSCO assure jusqu’à présent la protection de plus de 2500 déplacés internes.




Est de la Rdc : Jean-Pierre Lacroix appelle le M23 à une cessation immédiate des hostilités

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a appelé le M23 à cesser immédiatement son offensive dans l’Est de la RDC et à respecter la Feuille de route de Luanda. Il a exprimé sa solidarité aux populations affectées et réitéré l’engagement de la MONUSCO à mettre en œuvre son mandat de protection des civils.

M.Lacroix s’est rendu dans la partie est du pays, notamment à Goma, Beni et Bukavu, du 2 au 5 février. Au cours de sa visite de terrain, il a rencontré les autorités provinciales, des représentants de la société civile, le personnel civil et en uniforme de la MONUSCO et l’état-major de la Force de la SADC en RDC (SAMIDRC). Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix a longuement discuté avec ses interlocuteurs des défis sécuritaires, du désengagement progressif et responsable de la MONUSCO et de la prévention de l’exploitation et des abus sexuels. Au cours de sa rencontre avec le commandant de la force de la SAMIDRC, le Général Dyakopu Monwabisi, M. Lacroix a souligné l’importance d’une coordination conjointe pour soutenir les FARDC dans leur lutte contre les groupes armés dans l’Est de la RDC.

« Dans sa résolution 2717, le Conseil de sécurité a mandaté la MONUSCO d’examiner les moyens par lesquels elle pourrait fournir un soutien logistique et opérationnel limité à la force de la SADC (SAMIDRC). La Mission est en train d’explorer les options pour la matérialisation de ce soutien. Des propositions seront faites au Conseil de sécurité qui décidera de la nature et des modalités de cet appui », a déclaré M. Lacroix.

A Kinshasa, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix a eu une audience avec le Chef de l’Etat congolais, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le 6 février. A cette occasion, il a appelé à un renforcement de la présence et de la capacité des forces de défense et de sécurité congolaises en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces que la MONUSCO doit quitter dans le cadre de son désengagement du pays.

« Il est essentiel et souhaitable que le transfert des responsabilités en matière de sécurité et de protection des civils soit effectif parallèlement au retrait de la MONUSCO de certaines zones sensibles où les casques bleus assurent la sécurité physique de plusieurs centaines de milliers de civils », a indiqué M. Lacroix.

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, était accompagné de Mme Catherine Pollard, Secrétaire générale adjointe chargée de la stratégie de gestion, de la politique et de la conformité, et de M. Christian Saunders, Coordinateur spécial pour l’amélioration de la réponse des Nations Unies à l’exploitation et aux abus sexuels.

 




Crise Libyenne : L’UA appelle à la fin des ingérences extérieures sur la Libye

Réuni à Kintélé, le 5 février dernier, le comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye a appelé les acteurs extérieurs à cesser leurs ingérences en Libye, afin de permettre à ce pays de recouvrer sa souveraineté.

Selon le communiqué final des travaux, rendu public par le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso, « le comité a renouvelé son appel à tous les acteurs extérieurs pour qu’ils cessent leurs ingérences dans les affaires internes de la Libye ». Le comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye estime que « ces ingérences sont susceptibles de maintenir le statu quo qui prévaut et qui porte préjudice aux intérêts fondamentaux du peuple libyens, à ses aspirations légitimes, à la stabilité, à la paix, à la prospérité et au développement ».

A l’ouverture de la réunion du comité de l’UA, plusieurs orateurs ont exprimé, à tour de rôle leurs préoccupations sur le rôle négatif de ces ingérences extérieures dans la recherche de la paix et la stabilité de la Libye. Le premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, par exemple, a soutenu que la solution à la crise libyenne ne peut parvenir que sur la base d’une observation de la souveraineté libyenne. Il est temps de mettre un terme à la présence étrangère en Libye ». Nadi Lardaoui a souhaité « le retrait de tous les mercenaires de toutes les factions confondues, car la stabilité de la Libye en dépend ». « La solidarité nationale observée lors des catastrophes naturelles à l’est, est en soi le témoignage que les Libyens peuvent dépasser leurs différends », a-t-il conclu, après avoir salué les talents des intervenants pour mettre un terme à la crise libyenne.

Initiée par le président Denis Sassou-N’Guesso en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’UA sur la crise Libyenne, cette réunion s’est achevée sur une série de décisions, parmi lesquelles l’organisation, le 28 avril prochain à Syrte, de la conférence sur la réconciliation nationale dans ce pays en proie à une déstabilisation depuis la mort de Kadhafi en 2011.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo.




Nos amis de cinq pays adressent leurs meilleurs vœux à l’occasion de l’année du Dragon

La Chine est sur le point d’accueillir l’année du Dragon. Nos amis respectivement originaires de France, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, d’Afrique du sud et de Chine vous adressent leurs meilleurs vœux à l’occasion de la Fête du Printemps.

« Je vous souhaite une année du Dragon prospère, pleine de bonheur en famille ! »

« Que cette année du Dragon soit remplie de vitalité et de chance, de bonheur et prospérité pour tous ! »

« En Chine, les dragons sont depuis longtemps associés aux rivières du pays, qui apportent à la terre nourriture et vitalité. À l’approche de l’année du Dragon, je vous souhaite croissance et prospérité. Xin Nian Kuai Le ! (Bonne année) »

« Bonne chance pour l’année du Dragon ! »