Transbordement via Tanger Med: quand l’Algérie perd totalement le contrôle du gouvernail

À peine digéré le retour sur leur décision absurde d’interdire le transbordement par les ports marocains de toute marchandise destinée à l’Algérie, les autorités du pays voisin annoncent de nouveau que le première décision était «toujours» valable. Au risque de rendre chèvre opérateurs économiques et sociétés de transport maritime, et de quoi donner une idée, encore une, de la gestion chaotique de la chose publique par le régime algérien.

J’y vais, je n’y vais plus. Finalement, j’y vais, et on verra demain. À une échelle individuelle, cette hésitation maladive, au gré de l’humeur, et des peurs, du moment, serait loufoque. Mais que dire quand c’est la marque de fabrique de tout un système, et quand c’est la principale caractéristique de la gestion de tout un pays, à savoir l’Algérie? C’est catastrophique. Il en va ainsi que de la mesure-réaction des autorités de ce pays contre le succès du port Tanger Med, que celles-ci ne semblent guère digérer. Mais qui s’avère de surcroît indispensable même pour leur propre économie.

On s’en souvient, le 10 janvier dernier, l’Algérie avait annoncé tambour battant l’interdiction formelle du transbordement par les ports marocains de toute marchandise destinée in fine à ce pays. Un courrier de l’Association professionnelle algérienne des banques et des établissements financiers (ABEF) annonçait ainsi qu’il a été «décidé de refuser toute opération de domiciliation pour les contrats de transport qui prévoient le transbordement/transit par les ports marocains».

Mais alors que les fournisseurs et les compagnies maritimes commençaient à peine à s’habituer à cette mesure pour le moins ubuesque et définitivement anti-économique pour un pays important le plus gros de ses besoins domestiques, le pouvoir algérien marque un énième rétropédalage. Lundi 29 janvier, la même ABEF annonçait autoriser de nouveau le transbordement par les ports marocains pour les «denrées périssables, en particulier les viandes». Observateurs et opérateurs économiques croyaient alors être au bout de leurs peines. Mais c’est mal connaître le pays du «monde à l’envers», selon l’expression de l’excellent livre «Le Mal algérien».

Samedi 3 février, que voilà? Une nouvelle instruction, véhiculée par la même ABEF, celle-là même dont l’Algérie, dépitée par le soutien de Madrid au plan marocain d’autonomie du Sahara, s’était servie en juillet 2022 pour bloquer les échanges avec l’Espagne. Que dit-on? Que le refus de toute opération de domiciliation pour les contrats de transport prévoyant le transit par les ports marocains «est toujours en vigueur». Évidemment, tout ce qui précède comme décisions, bien qu’acté dans des communiqués et des courriers officiels, a été élevé au rang de la calomnie, imputée (on vous le donne en mille) au Maroc.

«Suite aux allégations mensongères et la grossière manipulation des médias marocains, l’ABEF informe les directeurs généraux des banques que la décision de refuser toute opération de domiciliation, pour les contrats de transport qui prévoient le transbordement/transit par les ports marocains, est toujours en vigueur et garde toute sa validité effective», nous éclaire un communiqué de l’association algérienne.

C’est au dernier décompte le troisième communiqué du même organe où l’on stipule la chose et son contraire, puis le contraire du contraire. Un coup c’est ça, demain comme ça et le lendemain c’est autre chose. Voilà qui donne une idée de la piètre gouvernance chez nos voisins et renseigne à plus d’un titre sur une désormais emblématique gestion chaotique de chose publique.

Et avec cela, l’on s’étonne que l’Algérie se voit fermer toutes les portes, des BRICS à l’organisation des moindres événements d’importance, en passant par la perte de confiance de tous ses partenaires politiques et économiques, y compris les plus historiques. Coutumier des coups de sang et des mesures intempestives, le régime algérien brille là encore par l’étendue de son incompétence, le caractère incorrigible de son impéritie, ainsi que par son absence endémique d’anticipation. Ainsi va l’Algérie du tandem Tebboune-Chengriha.

Par Tarik Qattab




Le Sénégal soutient de manière constante l’initiative d’autonomie au Sahara dans le cadre du respect de la souveraineté du Royaume du Maroc (ancien ministre des AE)

Le Sénégal soutient de manière constante l’initiative du Maroc d’accorder une large autonomie au Sahara dans le cadre du respect de la souveraineté du Royaume et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU, pour une paix durable dans la région, a affirmé l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, conseiller spécial du chef de l’Etat, Macky Sall.

L’ancien chef de la diplomatie sénégalaise et l’un des signataires de l’”Appel de Tanger” pour l’expulsion de la pseudo “rasd” des instances de l’Union Africaine, a rappelé la position constante du Sénégal par rapport à la question du Sahara, à l’occasion de la présentation samedi de ses deux ouvrages qui viennent de paraitre.

Le premier de ces deux ouvrages intitulé « De l’influence de la Pérestroïka sur les relations internationales » , est le mémoire de fin d’études présenté par l’auteur dans le cadre de sa formation à l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM).

Le deuxième ouvrage que l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise a fait paraître est intitulé « Recueil de discours à l’ONU » qui a été publié , avec Moustapha Niasse comme préfacier,  un ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal et ancien président de l’Assemblée nationale.

Outre ses fonctions de ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, M. Mankeur Ndiaye a exercé comme ambassadeur respectivement au Mali et en France. Il avait déjà publié « Diplomatie 20 ans à la Place » (2018).

Les deux publications ont été présentées lors d’une cérémonie de dédicace organisée, samedi à Dakar, en présence de nombreux officiels sénégalais et de l’Ambassadeur de SM le Roi, M. Hassan Naciri.

“Concernant un dossier aussi important qui nous préoccupe, celui du Sahara, mon pays réaffirme son attachement à la consolidation des liens fraternels historiques entre tous les peuples du Maghreb et de l’Afrique, en général. Dans cet esprit, il conviendrait de décourager toutes formes de séparatisme et à cet égard, le Sénégal voudrait réitérer son soutien à l’initiative du Maroc d’accorder une large autonomie au Sahara dans le cadre du respect de la souveraineté du Royaume et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, pour une paix durable dans la région”, a souligné l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise dans un discours.

Les deux ouvrages visent à  permettre au lecteur une immixtion dans les enjeux de la diplomatie sénégalaise dans un monde en pleine mutation, indique M. Ndiaye.

Il considère que les concepts de Perestroïka et de Glasnost sont des ” notions clés ” qui fournissent ” une grille de lecture rendant intelligibles les importants changements ayant débouché sur une nouvelle configuration de la carte géopolitique mondiale “.

Le deuxième ouvrage est un recueil de 238 pages compilant les discours qu’il a prononcés au sein des instances de l’ONU en qualité de ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, d’octobre 2012 à septembre 2017.

Cet ouvrage contient aussi des discours de Mankeur Ndiaye en tant que Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en République centrafricaine et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation dans ce pays (MINUSCA), de février 2019 à mars 2022.

Selon lui, ce recueil de discours permet de ” mieux comprendre la diplomatie sénégalaise au sein des Nations unies”.

« […] je pensais qu’il nous fallait de plus en plus des repères, et les Nations unies, c’est le lieu où s’harmonisent les efforts du monde à travers les discours des chefs d’Etat ou de leurs représentants, et moi aussi j’en ai fait », d’où l’utilité de ces discours « pour une bonne compréhension de la politique étrangère du Sénégal », a-t-il dit lors de cette cérémonie.




RDC : Les mouvements citoyens donnent un ultimatum de 72h à l’ANR pour libérer Bienvenue Matumo et Fred Bauma

La dynamique des mouvements citoyens en République Démocratique du Congo, a dans une déclaration commune exigé la libération dans 72 heures de deux de leurs camarades détenus dans les geôles de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) .

Il s’agit notamment de Bienvenue Matumo et Fred Bauma, respectivement activistes des droits de l’homme. Ces derniers ont été interpellés le samedi 03 février dernier, après une manifestation contre les 600 jours de l’occupation de Bunagana par les M23 .

“Nous condamnons aussi la poursuite de la prise en otage et la détention illégale de nos 2 camarades Bienvenue Matumo et Fred Bauma, victimes de torture physique durant son interrogatoire dans les bureaux de l’ANR situé à proximité de la Cour de cassation avant qu’il ne soit acheminé dans les geôles de l’ANR ” peut-on lire dans leur déclaration.

La dynamique des mouvements citoyens reproche également au pouvoir en place de vouloir étouffer la démocratie, car elle estime avoir saisi au préalable la ville de Kinshasa pour marcher pour cette cause noble“, signale le collectif.

“ Nous dénonçons par ailleurs, les menaces et tentatives d’arrestation ciblant d’autres activistes membres de nos mouvements citoyens sous divers prétextes fallacieux montés de toute pièce dans les laboratoires obscurs des services rappelant des pratiques obscures d’une époque encore récente et que l’on pensait révolue ” poursuit la communication.

Notons que les éléments de l’ANR avaient au départ arrêté 7 activistes, seuls 5 ont été libérés. La dynamique des mouvements citoyens promet de se déployer dans les rues de Kinshasa pour des manifestations musclées.

Jean -Luc Lukanda




Spéciale CAN Côte d’Ivoire 2023: Les membres du groupe d’étude technique de la CAF donnent quelques statistiques de la 34ème CAN Côte d’Ivoire 2023.

Les membres du groupe d’étude technique de la Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé quelques statistiques de la 34ème Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, lundi, au Palais de la culture, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en prévision des demi-finales de cette compétition.

Selon, le Groupe d’étude technique de la CAF, 143 buts ont été inscrits, à l’issue des quarts de finale de cette 34ème CAN et sur ces chiffres sont de loin meilleurs aux deux dernières éditions, ajoutant que les 60 % des 629 joueurs des 24 pays engagés évoluent aux différents championnats européens, 26 % de l’Afrique, 12% de l’Asie et 1% de l’Amérique et de l’Océanie. D’autres détails y ont été faites sur ceux en provenance de la Ligue 1 française, très majoritaire. Certains sont, l’Angleterre, de l’Espagne, de l’Allemagne, de l’Afrique et de l’Arabie saoudite.

Enfin, la Guinée Equatoriale éliminée, Emilio Nsue (5 buts), le meilleur buteur jusqu’ici, laisse la voie libre à d’autres prétendants, parmi lesquels deux congolais, Yoane Wissa (3 buts) et Meschack Elia Lina (1 buts) , pour les deux derniers matches.

 Les Léopards préoccupés par la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC

Alors qu’ils doivent affronter les Éléphants de la Côte d’Ivoire ce mercredi 7 février en demi-finale de la CAN Côte d’Ivoire 2023, les Léopards se montrent préoccupés par la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

« Tout le monde voit les massacres dans l’Est du Congo. Mais, tout le monde se tait. Mettez la même énergie que vous mettez pour parler de la CAN, pour mettre en avant ce qui se passe chez nous, il n’y a pas de petits gestes », a écrit Cédric Bakambu sur les réseaux sociaux.

Quelques minutes après, Chancel Mbemba, capitaine de la sélection congolaise, suit la voix de son ancien coéquipier de l’Olympique de Marseille. « Une très grosse pensée pour toutes les victimes des atrocités de Goma et à leurs familles. Je prie de tout mon cœur que mon pays retrouve sa paix », a-t-il déclaré sur le réseaux  sociaux

De son côté, Théo Bongonda exprime également sa solidarité. Dans une vidéo postée sur son compte Facebook, l’ancien attaquant de Cadix, qui dispute sa toute première CAN, dénonce les attaques dans la partie orientale de la RDC.

« Profitons de la lumière sur le pays pour toujours continuer à mettre la lumière sur toutes les atrocités et tristes événements qui se déroulent dans notre très cher pays, la RDC. Trop, c’est trop. Nous n’oublions rien ni personne, nous sommes vraiment avec vous », déplore Joris Kayembe.

A Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, la situation reste tendue. Vendredi dernier, l’explosion d’un obus a fait au moins un mort et deux blessés. Mais, dans l’entre-temps, les combats se poursuivent entre les FARDC et les groupes d’autodéfense contre le M23, accusés de massacre des civils à Kishishe, près de Sake dans le territoire de Masisi.

 Le vibrant message de Bakambu en faveur des Congolais dans l’Est de la RDC

Engagée à la CAN ivoirienne, la République Démocratique du Congo fait face à un massacre sans appel dans sa partie ; mères, pères et enfants sont tués tous les jours et face à cette tragédie, profitant de la fête du football africain, l’attaquant congolais Cédric Bakambu lance un message fort.

Tout le monde voit les massacres à l’Est du Congo. Mais tout le monde se tait.” déplore-t-il dans un premier temps

Et de recommander : “Mettez la même énergie que vous mettez pour parler de la CAN pour mettre en avant ce qu’il se passe chez nous, il n’y a pas de petits gestes.” insiste-t-il.

“Avec ma Fondation j’essaie modestement de me rendre utile sur place mais ce ne sera jamais assez. Priez, partagez, agissez pour nos frères et soeurs  conclut Bakagoal.

Depuis un moment, l’ancien joueur de Villarreal s’implique pour dénoncer ce qui se passe dans son pays, la RDC, l’on peut le constater à travers même sa célébration, doigt à la tempe en forme d’arme et main sur la bouche, au-delà de sa danse “Fimbu“.

Cette guerre dans la partie Est du grand Congo a déjà fait des millions de morts en plus de deux décennies, il faut se servir de tous les canaux possibles pour dénoncer et condamner ces actes barbares et inhumains.

Troisième demi-finale de la RDC contre le pays hôte

La RDC vivra sa 3ème  demi-finale en 5 éditions, contre le pays organisateur, à la 34ème Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2023, selon les statistiques de la Confédération africaine de football (CAF)

Selon le calendrier des demi-finales, ce mercredi , au stade Olympique Alassane Dramane Ouattara d’Ebimpe, à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, les Éléphants de ce dernier pays croiseront les Léopards de la RDC, sous le coup de 20h00, heure locale et 21h00, heure de Kinshasa.

Selon les archives de l’instance du football continentale, avant cette explication contre les pachydermes Ivoiriens, les Léopards de la RDC, ont, déjà par deux fois, croisé un pays organisateur.

Par deux fois aussi et pour le cas d’espèce, les Fauves congolais  en sont sortis la tête haute de ce genre de duels et avec au bout, le titre suprême continental, à l’issue de la finale.

En match des demi-finales contre le pays organisateur, les Léopards de la RDC, alors Congo Kinshasa ont vécu la toute première expérience du genre, à la CAN 1968, en Ethiopie, contre les Antilopes d’Abyssinie de ce pays.

Ainsi, le 19 janvier 1968, les Léopards s’étaient imposés sur ces derniers sur le score de 3-2, après prolongations.

Les buts des fauves congolais ont porté l’empreinte de Raoul Kidumu Mantantu (3ème) et deux autres de Léon Mungamuni (16ème et 100ème).

Ces Leopards ont livré leur deuxième match de demi-finale de la série contre le pays organisateur, en 1974, au Caire, contre les Pharaons d’Egypte.

Ainsi, les Léopards du Zaïre à l’epoque  l’avaient emporté par 3-2.

Pourtant, les Léopards, chapeautés par le sélectionneur national, le Yougoslave Blagoje Vidinic, étaient menés 0-2, grâce à un but de feu Mwepu Ilunga (41ème,  contre son camp) et un autre d’Abo Greisha (54ème).

A la reprise, le onze national de la RDC a remonté la pente, au point de gagner après un doublé de feu Pierre Ndaye Mulamba (55ème et 72ème) et une autre réalisation de Raoul Kidumu.

Les deux cas des matches des demi-finales livrés par les Léopards de la RDC, les ont propulsés jusqu’en finale qu’ils ont, du reste, remporté.

En 1968, l’équipe nationale de la RDC avait dominé les Black Stars du Ghana (1-0), avec un but de feu Pierre Kalala Mukendi, alias Yaoundé. (suite dans notre prochaine edition).




Grande échéance du 01er février prorogée au 31 mars 2024 : La DGRK sensibilise pour le paiement des impôts

La Direction Générale des Recettes de Kinshasa a organisé  jeudi 01er et vendredi 02 février 2024 derniers, une caravane motorisée, à travers la ville de Kinshasa.

Cette caravane motorisée avait pour but de sensibiliser la population Kinoise sur le paiement des Impôts concernés par la grande échéance du 01er février 2024 qui vient d’être prorogée au 31 mars 2024 par arrêté du Gouverneur de la Ville de Kinshasa.

Cette échéance concerne l’impôt foncier, exercice 2024 et l’impôt sur les revenus locatifs, exercice 2024, revenus 2023 tout en insistant sur les dispositions de la perception de l’impôt sur les revenus locatifs  provenant des indemnités de logement des rémunérés dans la Ville province de Kinshasa telles que signifiées dans l’arrêté N°016/CAB/MIN.PROV/FIN.ECO/2023 du 07 décembre 2023 publié au  journal officiel.

Du siège de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, dans la commune de Gombe à la commune de Maluku, en passant par les différents coins stratégiques de la capitale, les agents et cadres de la régie financière de la capitale ont appelé les Kinois à s’acquitter de leur devoir civique, en payant leurs impôts. Une manière de permettre au gouvernement provincial d’avoir les moyens de sa politique, afin de mieux orienter ses actions en faveur de la population Kinoise.

Au cours de ce carnaval, la  DGRK a lancé un appel à toutes les catégories des assujettis, dont les taux sont répartis en rangs(1er, 2ème, 3ème et 4ème rang) selon les localités tels que repris dans l’arrêté du Ministre provincial des Finances et Economie référencé 015/CAB/MIN.PROV/FIN.ECO/2023 du 07 décembre 2023. Et aussi de préciser que les assujettis personnes morales ainsi que les personnes  physiques ayant des biens dans la commune de Gombe, Limete et Ngaliema partie Nord sont appelés à faire leurs déclarations en ligne, au www.e-dgrk.com, dans l’application e-dgrk.

La Direction Générale des Recettes de Kinshasa, a invité,  par ailleurs les assujettis à payer leurs impôts dans les banques partenaires de la ville province de Kinshasa, dans les comptes Receveur fiscal.




Lancement des travaux de construction d’un collecteur au Camp Lufungula

Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a procédé ce lundi 05 février 2024 au lancement des travaux de construction d’un collecteur moderne long de 300 mètres, le long de la rivière Gombe, au camp Lufungula.

Faisant d’une pierre deux coups, le Patron de la ville province de Kinshasa a lancé aussi les travaux de l’aménagement des berges dans l’enceinte du camp Lufungula.

Ces travaux qui seront exécutés par l’Entreprise Aaron Sefu SARL, sont financés sur fonds propres de la ville province de Kinshasa dont les recettes collectées par la Direction Générale des Recettes de Kinshasa à travers les différents impôts provinciaux et locaux, taxes, redevances et autres droits dûs à la Ville de Kinshasa.

Cet ouvrage, a souligné Gentiny Ngobila Mbaka  est d’une grande importance autant pour les occupants du camp Lufungula que pour toute la population, habitant aux environs, souvent submergée par les eaux des pluies diluviennes.

D’après Gentiny Ngobila, la nécessité des dits-travaux s’inscrit dans le cadre de sa vision d’offrir aux Kinoises et Kinois un environnement sain.

En bon père de famille, Gentiny Ngobila a invité les bénéficiaires d’en faire bon usage.

Signalons par ailleurs que le Gouverneur de la ville province de Kinshasa a annoncé le lancement ce mardi 06 février des travaux de la réhabilitation des avenues Kasa-Vubu et Croix-rouge

“Il faudra préciser que le contrat qui nous lie avec la société Aaron Sefu SARL concerne plusieurs autres projets. Outre celui de la construction du collecteur, notamment les travaux sur la chaussée Kasa Vubu dont le lancement est prévu demain mardi 06 février 2024. Y compris l’avenue Mwepu, dans la commune de Limete dont le début des travaux interviendra dans un avenir proche”, a déclaré Gentiny Ngobila Mbaka.




Conflit RDC-Rwanda : Les États-Unis s’engagent à lutter contre l’escalade de la violence en Rdc

Dans un communiqué  pour distribution immédiate à la presse  datée du 5 février 2024, l’ambassade porte à la connaissance du public que « Les États-Unis demeurent résolus à travailler avec leurs partenaires régionaux pour mettre un terme à l’escalade de la violence dans l’Est de la République démocratique du Congo. Nous avons fermement appelé tous les groupes armés non-étatiques, y compris le M23 sanctionnés par les États-Unis, à cesser les hostilités et à déposer les armes.  Nous appelons à nouveau le Rwanda à cesser de soutenir le M23 et à immédiatement retirer les forces armées rwandaises du territoire congolais, étant donné que leur appui à ce groupe armé n’a servi qu’à déstabiliser davantage l’est de la RDC. Les États-Unis soulignent depuis longtemps qu’il est primordial que tous les Etats respectent la souveraineté et l’intégrité de chacun. Toute affirmation contraire est fausse ».

Bien que dans ce communiqué sans équivoque des États-Unis, l’oncle Sam ait officiellement  renouvelé son appel au M23 de « cesser les hostilités et à déposer les armes », la violence dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) s’intensifie et le Rwanda continue ouvertement de renforcer les rangs de l’unité spéciale de son armée, le M23/RDF. Ignorant outrageusement les appels des USA qui appellent le  Rwanda à mettre fin à son soutien au groupe rebelle M23 et à retirer immédiatement ses Forces armées rwandaises du territoire congolais. Le Rwanda demeure donc le principal instigateur de l’agression dans la région.

Blinken préconise la réconciliation avec les groupes armés…

Le communiqué de l’Ambassade américaine en RDC est rendu public après que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken ait  tenu à Nairobi  le 4 février 2024, des entretiens avec l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta, pour discuter du conflit persistant dans la partie orientale de la RDC et souligner l’importance du processus de Nairobi et de l’appui des leaders régionaux pour résoudre la crise.  Le Secrétaire d’Etat américain de souligner que « le dialogue et la coopération régionale étaient cruciaux pour ouvrir la voie à la réconciliation avec les groupes armés ».

Ce que Kinshasa  rejette  catégoriquement et  la position congolaise est connue : « Pas de dialogue avec les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda ». Toutefois, l’unité spéciale de l’armée rwandaise, M23/RDF, contrôle encore une partie de la province du Nord-Kivu ».

Lors de la cérémonie d’échanges de vœux avec les diplomates accrédités en RDC,        Tshisekedi a rappelé “le caractère non négociable de la souveraineté” face aux aspirations du M23 et a déclaré qu’aucun compromis ne serait accepté tant que le groupe occuperait une portion du territoire congolais, affirmant que les Forces Armées de la RDC (FARDC) resteraient engagées jusqu’à leur éradication complète.

M23/RDF occupent toujours Bunagana depuis 600 jours

Ce lundi 5 février 2024, les combats continuent de faire  rage dans les villages du territoire de Masisi, proches de Goma. Les FARDC s’emploient à déloger les M23 et une bombe a été llarguée par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, sur la ville de Goma.

Ces terroristes  occupent plusieurs localités du Nord-Kivu et s’approchent des localités voisines de la ville de Goma et la cité de Bunagana,  à la frontière entre la RDC et l’Ouganda, première victime de l’ agression est toujours sous occupation rwandaise depuis 600 jours. Ce lundi, les affrontements entre l’armée régulière contre les M23/RDF se poursuivaient sur plusieurs lignes de front au Nord-Kivu.

Après cette occupation d’environs deux ans maintenant, les axes Goma-Rutshuru et depuis peu, Sake-Mweso, en passant par Kitshanga et Sake-Masisi/centre sont bloqués. Du côté de Mweso, toujours dans le territoire de Masisi, plusieurs sources confirment le bombardement, par l’armée, de plusieurs positions des agresseurs rwandais sous masques du M23/RDF.

De nouveaux combats ont été signalés, le week-end dernier, à 2 Km de Mweso centre et  affrontements ont été signalés dans le territoire de Rutshuru,  plus précisément à Bambo où les terroristes du M23/RDF ne cessent de recevoir du renfort en provenance du Rwanda et de l’Ouganda, selon plusieurs sources dans la zone.

Selon l’armée régulière, une bombe larguée par l’agresseur rwandais  à partir de la colline de Kagano était tombée vendredi au quartier Mugunga, dans la ville de Goma. L’explosion a fait au moins deux blessés et endommagé des habitations.

FDLR, le cheval de Troie rwandais

Il y a 5 jours, le 1er février 2024 lors du National Prayer Breakfast à Washington, le Président rwandais Paul Kagame, dénonçant la haine tribale a affirmé que le Rwanda a « perdu 10%  de sa population en trois mois en 1994 parce que le gouvernement de l’époque avait dit que la voie pour sauver le pays était de tuer tous les tutsis, jusqu’au dernier enfant ». Il apparait aujourd’hui que Kagame lui-même est sur cette voie de la haine du Hutu qu’il continu à massacrer pensant que  « la voie pour sauver le ‘Tutsi’ du massacre d’un nouveau génocide serai  de tuer tous les congolais du Kivu jusqu’au dernier enfant, indexés comme Hutus ou FDLR ».

Ainsi,  de son côté, le Rwanda réclame une action contre des combattants hutus réfugiés en RDC et suspectés d’être liés aux auteurs du génocide rwandais qui a principalement visé les Tutsi il y a trente ans. Ce qui fait que le conflit dans l’est de la RDC s’accompagne de violences faites aux femmes  et aux enfants jusqu’à éventrer des femmes enceintes », se plaint Kakule un habitant de Beni.

Le secrétaire d’Etat américaine Antony Blinken, en tournée en Afrique, a estimé jeudi que le moment était venu d’accentuer les efforts diplomatiques pour faire avancer la paix dans l’est de la République démocratique du Congo.

Willy Makumi Motosia




Tshisekedi souhaite bonne chance aux Léopards qui doivent affronter en demi-finale la Côte d’Ivoire

Le Conseil des Ministres a adopté un relevé de décisions prises lors de la 122èmeRéunion ordinaire du Gouvernement tenue le vendredi 26 janvier 2024.

Avant de clôturer cette réunion, le Président de la République, Chef de l’Etat, a, souhaitant bonne chance aux Léopards, réitéré son appel à la mobilisation de tous les Congolais afin de soutenir notre équipe nationale à gagner ce match qualificatifs de de la demi-finale.

 




Du 13 au 15 février à Abu Dhabi : La Rdc va co-présider la Conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique de l’UNESCO

La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a informé le Conseil de la désignation de la République Démocratique du Congo pour co-présider la Conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique de l’UNESCO prévue du 13 au 15 février 2024 à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis.

Il s’agit d’une occasion au cours de laquelle, les Ministres de la Culture et de l’Éducation du monde entier se réuniront en vue de l’adoption d’un Cadre pour l’éducation culturelle et artistique (Cadre d’Abu Dhabi pour l’éducation culturelle et artistique). Il est le fruit d’un processus préparatoire participatif et inclusif, qui a bénéficié de nombreuses contributions des États membres de l’UNESCO et d’un large éventail de parties prenantes qui sera soumis à la conférence mondiale pour adoption.

Une fois adopté, a – t – elle indiqué, ce cadre constituera un outil essentiel pour les Etats membres, leur permettant d’élaborer des stratégies et des politiques intégrées qui ancrent la dimension culturelle dans les systèmes éducatifs, et d’investir dans l’acquisition d’aptitudes et de compétences, notamment par le biais de la culture et des arts, en réponse aux besoins et aux opportunités du monde d’aujourd’hui.

Evoquant l’opportunité de cette conférence pour notre pays, la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a précisé qu’elle nous permettra de proposer à l’audience internationale trois axes prioritaires puisés de la Feuille de route du Gouvernement de la République et qui cadrent avec la thématique concernée, il s’agit de :

– la promotion artistique et culturelle, de l’évaluation des questions relatives aux droits d’auteurs et droits voisins qui constituent, à l’heure actuelle, un problème majeur qui mine l’essor de l’industrie culturelle créative, artistique, cinématographique, théâtrale africaine et ce, à la suite de la dynamique occasionnée par les numériques et l’intelligence artificielle ;

– Les discussions sur la valorisation des lieux de mémoires et d’histoires (sites historiques, archéologiques et touristiques), le cas de la route des caravanes qui sont trans-civilisationnelles et transcontinentales ;

– Les échanges sur l’inscription de la Rumba comme Patrimoine mondial par les deux Congo et par les Etats de l’Amérique latine tel que le Brésil, méritent de faire l’objet d’un conservatoire de la Rumba, capable d’assurer une éducation artistique et culturelle au profit des jeunes africains pour assurer sa pérennité.

 




Nécessité de procéder à la relecture de la Loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé

Le Ministre de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises a fait part au Conseil de la nécessité de procéder à la relecture de la Loi n°17/001 du 08 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé en République Démocratique du Congo.

Il a rappelé que le Gouvernement avait décidé d’ouvrir des concertations sur les mesure d’exécution de la Loi précitée. A la faveur desdites concertations, un compromis avait été dégagé entre les parties prenantes sur bien des points qui étaient au centre des controverses notamment :

– le champ d’application de la Loi ;

– la légalité de l’ARSP et sa tutelle ;

– la base juridique du prélèvement effectué au profit de l’ARSP, son assiette ainsi que son taux qui était passé de 5% fixés en 2018 à 1,02 % dont le 0,2 est destiné à alimenter le Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo (FOGEC), et ;

– la gestion des dérogations prévues par l’article 6 de la Loi.

Tous les points d’accord visés ci-dessus ont été examinés et validés en Conseil des Ministres le 05 juin 2020 et furent plus tard coulés dans les cinq mesures d’exécution dont deux Décrets (également adoptés en Conseil des Ministres) et trois Arrêtés Ministériels dont la vulgarisation a été entamée par l’ARSP en commençant par quatre secteurs d’activités qui engrangent un grand nombre des marchés de sous-traitance, à savoir : les Mines, les Infrastructures, l’Energie et les Hydrocarbures.

Cependant, à la suite de ce contrôle, des préoccupations ont été soulevées par les entreprises principales résultant notamment de la définition de la sous-traitance comparativement au Code minier et de son champ d’application. Ces plaintes, non sans incidence négative sur le climat des affaires dans un contexte d’engagement au plus haut niveau en faveur de l’amélioration de ce dernier, méritent d’être rencontrées par le Gouvernement de la République.

Afin de rencontrer ces préoccupations et lever les équivoques et ambiguïtés résultant de l’interprétation des dispositions de la Loi n° 17/001 du 08 févier 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé, le Ministre de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises a proposé au Gouvernement la mise en place d’une Commission mixte paritaire « Gouvernement – Secteur privé » devant procéder à la fois à la relecture de la Loi susvisée et à l’élaboration de la Loi sur le contenu local ou le local content.