‘National Prayer Breakfast’ 2024 précédant le ‘Rwanda day’ : Kagame occulte l’holocauste congolais à Washington

Ce 1er février 2024 , comme chaque premier jeudi du mois de février, s’est  tenu à Washington DC aux Etats-Unis d’Amérique,  le National Prayer Breakfast, le « petit déjeuner national de prière », un rassemblement de personnalités chrétiennes, religieux, élus ou entrepreneurs.

Dans ce rendez-vous annuel devenu un incontournable pour les présidents américains qui y assistent et y prononcent un discours, depuis le mandat de Dwight D. Eisenhower (1953 à 1961), se mêlent prière, politique et affaires,  plusieurs milliers de personnes. Cette année, le National Prayer breakfast se tient la veille du « Rwanda days » dont les cérémonies ce sont tenus le 2  et le 3  février 2024 pendant que l’on se prépare pour commémorer les 30 ans du génocide rwandais.

Le président Joe Biden, Paul Kagame, Azarias Ruberwa et plusieurs membres influents de la communauté tutsie dans le monde y ont pris part. Cet événement, constitue un important moment d’échanges et de prière, dans l’enceinte du Congrès, une occasion, pour les présidents et autres intervenants « de soigner leurs images  auprès de fondations chrétiennes ou de responsables chrétiens influents », explique le média catholique ‘’La Croix’’. Est-ce une  occasion pour occulter l’holocauste congolais lourds de 12 millions de morts victimes des effets collatéraux du génocide rwandais et permettre à Paul Kagame , de « soigner son  image » à Washington ?

Le Président rwandais Paul Kagame, intervenant le 1er février 2024 au National Prayer Breakfast, le « petit déjeuner national de prière », a affirmé que « l’expérience du génocide est un avertissement au monde de ce qui peut se passer lorsque la haine domine l’humanité ». Il sied de noter que le lendemain, du 2 au 3 février 2024 à Washington D.C aux Etats –Unis devait se tenir le ‘Rwanda Day’ sous le thème  “ Rwanda: Un héritage d’inclusion au sein et au-delà de nos frontières “. Et ‘au-delà de nos frontières’, devait inclure aussi la RDC en se penchant  aussi sur les effets collatéraux du génocide rwandais trente ans après.

C’est un événement important qui rassemble les rwandais basés au Rwanda, ceux de la Diaspora, et les amis du Rwanda venant du monde entier. Les figures de proue de la communauté tutsi en RDC, y étaient présentes sans toutefois  évoquer l’holocauste au Kivu où plus de 12 000 000 des congolais sont tués par l’unité spéciale de l’armée rwandaise majoritairement Tutsi, le M23/RDF, qui  bombardait pendant la tenue du  National Prayer Breakfast et Rwanda day,des localités aux environs de Goma ajoutant d’autres vies fauchée par les rwandais.

Le Rwanda Day offre l’opportunité aux participants d’interagir avec le Président de la République  du Rwanda, Paul Kagame,  de discuter sur le  développement national, et  de profiter de l’animation culturelle.

Les éditions précédentes du Rwanda Day se sont déroulées dans diverses villes, notamment à Atlanta, San Francisco, Toronto, Bruxelles, Ghent, Bonn (Aux USA, en Belgique et en Allemagne) et d’autres encore pendant que rien n’est fait pour les millions des victimes de Kagame en RDC.

Depuis sa mise en place en 2011, le Rwanda Day a constamment rassemblé entre 2000 et 3000 personnes, ce qui construit l’unité, le dialogue, et la collaboration parmi la globalité de la communauté rwandaise partout dans le monde.  L’événement est ouvert aux participants venant du monde entier, y compris les amis du Rwanda, principalement les États-Unis d’Amérique et les occidentaux. Un lien est également mis à disposition  sur la page internet officielle de l’événement  pour ceux qui souhaitent y participer.

Prétendre ‘prévenir le génocide des tutsi’ au prix de millions de vies des congolais ?

Devant ce groupe qui regroupe chaque année les membres du gouvernement américain, les membres du congrès, le corps diplomatique, des diplomates de l’ONU et les hommes d’affaires américains et d’autres vénus du monde entier (certains  au noms des multinationales avides des minerais stratégiques), dont la plupart avaient assisté en 2023, à la  XI édition de la journée du Rwanda, le Président rwandais a affirmé que : « l’expérience du génocide est un avertissement au monde de ce qui se passe quand la haine domine l’humanité ».

Et de préciser « Nous avons perdu 10%  de notre population en trois mois en 1994 parce que le gouvernement de l’époque avait dit que la voie pour sauver le pays était de tuer tous les tutsis, jusqu’au dernier enfant ».

« C’est une réalité inhumaine qui est partie effectivement de la déshumanisation et de l’ethnicité mise sur pied par les prédateurs de la Communauté internationale au service des intérêts des multinationales. Cette réalité se passe aussi actuellement sous le silence coupable de la communauté internationale , devant la déshumanisation du congolais, tués violés, déporté pour être remplacé par une population venue du Rwanda qui ne cesse de se victimiser par ruse en brandissant la ‘haine’ contre la communauté tutsi comme visa pour tuer et violer à cœur joie, pendant 30 ans depuis le 6 avril 1994 alors que les rwandais qui se sont entretués pendant trois mois entre rwandais, avait  exporté leur haine de l’autre  en terre innocente de la RDC », déplore un membre du Réseau Ekoki, un mouvement de pression qui milite contre le massacre des congolais particulièrement dans l’est de la RDC.

Paix au Rwanda ne doit pas toujours rimer avec extermination et pillages au Congo

Kagame a affirmé au National Prayer Breakfast à  Washington qu’« aujourd’hui, envers et contre tout, notre pays est en paix, prospère, entreprenant et plus important, unis. Mais l’expérience rwandaise est plus qu’une simple histoire. C’est aussi un avertissement pour ce qui arrive lorsqu’on autorise la haine de régner sur l’humanité ».

Mais il s’observe que « Lorsqu’il s’agit des ‘tutsi’ et du ‘Rwanda’, la communauté internationale se mobilise comme un seul homme pendant que 12 millions des congolais ( ce n’est pas des chiffres mais êtres humains), sont massacrés par des mutants de l’armée patriotique rwandaise (APR) devenue RDF (Rwanda defense force), constituée fondamentalement des tutsis rwandais venus de l’Ouganda, qui  sont entrée au Zaïre (actuellement RDC) sous la bannière de l’AFDL.

En brandissant la ‘haine ethnique’ et sous prétexte de protéger les tutsi (Banyamulenge) de la prétendue  haine contre leur communauté, ces adeptes de l’ésotérisme Ubwenge, art du mensonge et de la diversion, « des agresseurs rwandais (actuellement sous masque de M23), ont tués, violé, charcuté sous le silence coupable de la Communauté internationale ainsi que des américains et leur ‘national Prayer Breakfast’ pendant  non pas trois mois mais, 30 ans en faisant plus de tués que les deux guerres mondiales », déplore un historien.

Une affaire de terre convoitée par les multinationales et la Communauté internationale

Pour l’historien cité ci-haut, le soutien des américains et autres occidentaux est motivé par l’appropriation des richesses minières du sous-sol congolais. Le Rwanda coincé dans sa minuscule superficie avec une démographie explosive et une culture de pasteurs nomades, a besoin de plus de terre juste à côté, qu’il faut s’approprier par ruse. Quoi de plus aisé pour un peuple à la culture de mensonge que de fomenter une histoire de terres à récupérer ?

L’historien d’éclairer la lanterne en ces termes : « les territoires conquis d’Idjwi, Rutchuru et une partie de Masisi et de Kalehe par le Rwanda ancien est un fait historique réel et incontestable, ces territoires appartenaient pas au Rwanda, ce sont  des territoires à l’origine Hundes et Havus qui étaient occupés momentanément avant d’être repris et/ou restitués aux propriétaires. L’occupant n’a jamais été le propriétaire !

D’ailleurs, à la fixation de la frontière entre le Rwanda et Congo l’accord de 1910 prévoyait de rapatrier au Rwanda les sujets rwandais qui occupaient 10 Km à l’intérieur du Congo ». Contredisant ainsi les prétentions de Paul Kagame affirmant que son pays avait de terre au Congo, pour justifier la politique d’épurations ethniques et remplacement de population qu’il  mène au Congo avec l’appui des occidentaux avec les USA comme locomotive qui ont fait de Kagame leur ‘mercenaire’. Une attitude qui hérisse la conscience de la culture judéo chrétienne des américains et autres occidentaux. Pour « soigner son image », quoi de plus stratégique qu’un cocktail faite de la contrefaçon de la  religion  rassemblant de personnalités dites chrétiennes, religieuses et des  élus ainsi que des hommes d’affaires et autres  entrepreneurs ?

Willy Makumi Motosia




Message de félicitations de l’UDS au PSUV à l’occasion des 25 ans de la révolution du président Hugo Chavez

S’il était encore en vie, le Président vénézuélien Hugo Chavez Frias totaliserait 25 ans de règne. Hélas, les impérialistes avaient précipité sa mort par empoisonnement. Ainsi va la vie des révolutionnaires.

Cet événement est en train d’être commémoré par ses compagnons de lutte qui organisent, en ce moment, de grandioses manifestations à travers le Venezuela.

Comme il fallait s’y attendre, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, a adressé, ce jeudi 1er Février 2024, un message de félicitations au Parti Socialiste Unifié du Venezuela,  PSUV, sous la signature de son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi.

Ce message est ainsi libellé:

“À l’occasion du 25me anniversaire de l’arrivée au pouvoir de l’Immortel Commandant Hugo Chavez, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, Parti de la Gauche Révolutionnaire de la République Démocratique du Congo, se joint aux Camarades du Parti Socialiste Unifié du Venezuela pour commémorer cet anniversaire.

“Le Camarade Hugo Chavez a incarné un véritable engagement anti-impérialiste avéré et authentique.

“Le Commandant Hugo Chavez a jeté les bases de la refondation de la Nation vénézuélienne et a hissé le bolivarisme à un très haut niveau au sein des masses vénézuéliennes.

“Je salue l’engagement du Commandant Hugo Chavez en faveur de la construction du socialisme du 21me siècle et de la participation de la femme vénézuélienne à la vie politique nationale. Je ne peux pas oublier la lutte contre la corruption qui gangrenait la société vénézuélienne.

“Pour l’UDS, le Commandant Hugo Chavez est toujours vivant parce que tous les Révolutionnaires du monde

véhiculent ses idées.

“Que vive le Commandant Hugo Chavez !

“Fait à Kinshasa, le 1 Février 2024.

“LE PRÉSIDENT NATIONAL DE L’UDS,

“Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

“Sénateur honoraire”.

Faut-il rappeler que l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, entretient de très bonnes relations avec le Parti Socialiste Unifié du Venezuela, PSUV. Des cadres de l’UDS effectuent régulièrement des voyages d’études au Venezuela.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP




03JOURS D’EVANGELISATION MIRACLE/DIMANCHE 04 FEVIER 2024/ AVEC LE PAST. FRANÇOIS MUTOMBO VH




Incidents de Kimpese: Le gouverneur du Kongo Central et l’administrateur du territoire rappelés immédiatement à Kinshasa (officiel)

Les premières décisions sont tombées après la mort de 7 civils dans la répression d’une marche contre la surfacturation de l’eau et l’électricité à Kimpese dans le territoire de Songololo.

Le gouverneur du Kongo Central et l’administrateur du territoire de Songololo sont rappelés à Kinshasa pour consultation. Les policiers et militaires qui avaient tiré sur la population civile sont mis à la disposition de la justice militaire et les audiences foraines auront bientôt lieu.

C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué officiel publié le samedi 3 février par la commission interministérielle instituée par le chef de l’État à la suite de ces incidents.

Le chef de la police de Songololo est quant à lui rappelé pour des mesures disciplinaires par le Commissariat Général de la PNC.

Cette commission interministérielle a aussi décidé de la nécessité de la dotation des compteurs par les directions générales de la SNEL et REGIDESO à l’agence de Kimpese pour une consommation réglementée.

Elle invite par ailleurs la population de Kimpese au calme et à continuer à demeurer vigilante et à collaborer avec les services de sécurité pour démasquer les inciviques et leurs complices afin de les mettre hors d’état de nuire.

Notons que le bilan officiel de ces incidents fait état de 7 morts, dont 3 policiers et 4 civiles ainsi que 19 blessés qui seront d’ailleurs pris en charge par le trésor public.

Derick Katola




Il est urgent de réagir aux tensions sur les liquidités dans les pays en développement

Les pays les plus pauvres du monde souffrent de l’explosion du service de la dette, de coûts de refinancement record, d’un accès limité aux marchés et d’une forte diminution des entrées de capitaux. Si rien n’est fait, leur vulnérabilité face à la dette s’accentuera encore en 2024, ce qui pourrait conduire à un recul des progrès de développement.

Dans ce contexte, le système mondial actuel d’allègement de la dette s’est principalement concentré sur les pays rencontrant des problèmes de solvabilité, avec notamment la mise en place du Cadre commun (a), et c’est d’ailleurs un aspect qui demeure essentiel. Cependant, une moindre attention a été accordée à un groupe particulier de pays : ceux à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure qui risquent de subir des pressions temporaires sur les liquidités en 2024 et 2025, compte tenu d’un niveau très élevé de remboursements de la dette extérieure. Ces pays n’ont pas encore de problèmes de solvabilité et ne sont donc pas candidats au Cadre commun ou à une restructuration complète de leur dette. Ils ont néanmoins un besoin urgent de liquidités pour atténuer les risques importants de refinancement de la dette extérieure qui les menacent. Et si leur situation s’inscrit dans le cadre plus large des difficultés que posent les vulnérabilités liées à la dette, en l’absence d’aide, leurs problèmes de liquidité pourraient se transformer en problèmes de solvabilité. Ceci, par conséquent, exacerberait la perception du risque pour ce type de pays, limitant encore les entrées de capitaux et accélérant les sorties. En outre, le grand nombre de pays déjà en situation de surendettement augmenterait encore et les problèmes de solvabilité s’aggraveraient.

En 2022 déjà, nous avons constaté des sorties de capitaux dans les pays en développement, le secteur privé s’étant replié sur lui-même tandis que les paiements au titre du service de la dette se poursuivaient.  La confiance à l’égard des grandes économies émergentes ayant de solides antécédents sur le marché pourrait s’améliorer en 2024, mais cette tendance ne devrait pas s’étendre aux pays les plus pauvres, où les besoins sont les plus importants.

En 2023, les économies à faible revenu et certains pays à revenu intermédiaire inférieur (classés par la Banque mondiale dans les pays IDA en raison de leur accès aux financements hautement concessionnels de ce fonds) ont payé un montant estimé à 74 milliards de dollars pour rembourser leur dette extérieure publique ou garantie par l’État. Cela représente une augmentation annuelle de plus de 45 % par rapport à 2022, qui s’explique, entre autres facteurs, par la reprise des paiements après l’Initiative de suspension du service de la dette. Si l’on y ajoute le poids de la dette intérieure, le total des paiements effectués en 2024 au titre du service de la dette pour ces pays devrait s’élever à plus de 185 milliards de dollars, soit environ 7,5 % de leur PIB combiné. Ce montant est plus élevé, en moyenne, que le cumul des dépenses publiques qu’ils consacrent à la santé, à l’éducation et aux infrastructures, et ce alors que leur marge de manœuvre budgétaire a été largement érodée.

La situation est d’autant plus délicate que les conditions de financement sont resserrées et que les taux d’intérêt sont prohibitifs pour de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire inférieur, qui ont un accès limité, voire inexistant, aux marchés mondiaux de la dette. En 2023, les écarts moyens sur les obligations de l’Afrique subsaharienne sont restés supérieurs à 1 000 points de base.  Avec la hausse des taux d’intérêt dans les économies avancées, les investisseurs privés se sont détournés des marchés frontières pour se tourner vers des actifs moins risqués dans les économies avancées, où ils pouvaient obtenir des rendements historiquement élevés. En outre, d’autres flux entrants, en particulier les prêts syndiqués, ont également diminué fortement.

Un soutien massif aux liquidités pour les pays à revenu faible et intermédiaire inférieur pourrait s’avérer nécessaire pour atténuer les flux négatifs nets de la dette dans ces pays. Certains créanciers publics se sont déjà mobilisés, notamment la Banque mondiale. Ainsi, depuis la pandémie de COVID-19, l’IDA a fourni des volumes considérables de flux positifs nets à des conditions extrêmement favorables. Toutefois, il faut aller plus loin. Les institutions multilatérales pourraient utiliser les ressources bon marché et concessionnelles disponibles pour soutenir le refinancement de la dette extérieure par l’intermédiaire de rehaussements de crédit, et aussi faciliter les opérations de gestion du passif en harmonie avec le marché, en plus de fournir des flux positifs nets. Dans certains cas, il pourrait aussi être possible d’utiliser stratégiquement les échanges de dette contre des programmes de développement et d’aider les pays à améliorer leur profil d’amortissement de la dette, tout en soutenant des projets de développement à fort impact. Cependant, les besoins en liquidités et en financement du développement sont immenses, et toutes ces solutions doivent donc être complétées par de nouvelles ressources. Ainsi, les pays pourraient de leur côté adopter les réformes budgétaires nécessaires, poursuivre la mise en œuvre des mesures et des projets de lutte contre le changement climatique et progresser dans la réalisation des Objectifs de développement durable.

Le temps presse et 2024 sera une année cruciale pour stopper une nouvelle escalade des vulnérabilités de la dette, condition indispensable pour renouer avec les progrès du développement dans les pays les plus pauvres du

monde.




La croissance des envois de fonds des migrants se poursuit mais ralentit en 2023 (Banque mondiale)

Après avoir atteint un niveau record ces deux dernières années, la progression des envois de fonds des migrants a marqué le pas en 2023. Selon les estimations de notre dernière note d’information sur les migrations et le développement, les remises migratoires vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont augmenté de 3,8 % seulement en 2023, contre une croissance d’environ 9 % en moyenne en 2021 et 2022. Et si elles atteignent encore cette année la somme de 669 milliards de dollars, le rapport alerte sur le risque d’une baisse des revenus réels des migrants en 2024, dans un contexte mondial marqué par l’inflation et de faibles perspectives de croissance économique.

La croissance des envois de fonds en 2023 a été particulièrement forte en Amérique latine et dans les Caraïbes (+8 %), à la faveur d’un taux de chômage historiquement bas aux États-Unis, ainsi qu’en Asie du Sud (+7,2 %), en raison principalement d’une augmentation soutenue des remises migratoires vers l’Inde. Elle a été plus modérée dans les pays d’Asie de l’Est-Pacifique (+3 %) — mais si l’on exclut la Chine, la progression atteint 7 % —, ainsi qu’en Afrique subsaharienne, où les envois de fonds des migrants ont augmenté de 1,9 %, soit un taux équivalent à celui enregistré au Nigéria, premier pays bénéficiaire de la région. Après le montant exceptionnellement élevé des transferts d’argent en provenance de la Fédération de Russie en 2022, les remises migratoires à destination de l’Europe et Asie centrale ont enregistré un recul de 1,4 % cette année ; les flux d’envois de fonds dans la région ont pâti de l’évolution des prix du pétrole et, en particulier, de la dépréciation du rouble russe par rapport au dollar américain. Enfin, la baisse a été encore plus prononcée pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (-5,3 %) ; en cause notamment, les écarts importants entre taux de change officiel et marché parallèle dans certains pays, qui ont eu pour effet de détourner les envois de fonds au profit de canaux informels.

La croissance des transferts d’argent vers les pays à revenu faible et intermédiaire devrait encore ralentir en 2024 : les prévisions tablent sur une progression de 2,4 % seulement , sur fond de ralentissement de la croissance économique dans plusieurs pays à revenu élevé. Elles sont en outre sujettes à des risques importants de dégradation, du fait de l’éventualité d’une intensification de la guerre en Ukraine et du conflit au Moyen-Orient, d’une volatilité accrue des prix du pétrole et des taux de change, et d’un coup de frein plus marqué que prévu dans les économies à revenu élevé.

Le coût des envois de fonds vers les régions en développement demeure élevé, à 6,2 % pour l’envoi de 200 dollars au deuxième trimestre 2023, soit un chiffre deux fois supérieur à l’objectif de 3 % fixé à l’horizon 2030 par les Objectifs de développement durable. C’est en Afrique subsaharienne que les tarifs sont en moyenne les plus élevés (7,9 %) et en Asie du Sud qu’ils sont les plus bas (4,3 %). Seuls deux des pays du G20 (la République de Corée et l’Arabie saoudite) ont atteint l’objectif de ramener le coût des transferts d’argent à 5 %.

Malgré les crises et les incertitudes, les remises migratoires représentent désormais la première source de financement pour les pays à revenu faible et intermédiaire : en 2023, elles ont dépassé de plus de 250 milliards de dollars les flux d’investissements directs étrangers, qui se caractérisent par une plus grande volatilité. Dans un dossier spécial, le rapport décrit comment les pays pourraient mobiliser la manne de la diaspora pour financer leurs besoins de développement, mais aussi améliorer leur situation sur le front de la dette. Il est notamment possible de structurer le lancement d’une obligation de manière à exploiter directement l’épargne de la diaspora détenue à l’étranger. De nombreux pays s’emploient aussi à attirer cette épargne dans des comptes de dépôt en devises pour les non-résidents. Le montant cumulé des dépôts sur ces comptes d’épargne est loin d’être négligeable : en Inde, où un programme de ce type a été mis en place il y a quelques décennies, il se chiffrait à l’équivalent de 143 milliards de dollars en septembre 2023. Toutefois, contrairement aux obligations, il s’agit d’une épargne généralement de court terme et volatile, qui, par conséquent, ne se prête pas au financement de projets de développement de long terme.

Par ailleurs, les futures entrées de fonds peuvent servir de garanties et permettre de réduire le coût des emprunts internationaux des banques nationales. Les remises migratoires peuvent aussi améliorer considérablement la notation souveraine d’un pays et sa capacité à rembourser sa dette, du fait de leur poids par rapport à d’autres sources de devises , de leur caractère contracyclique et de leur contribution indirecte aux finances publiques — elles entraînent en effet une hausse des revenus tirés des taxes sur la consommation, ainsi qu’une augmentation des recettes du seigneuriage puisque ces fonds sont déposés dans le système bancaire. La contribution des envois de fonds à la viabilité de la dette dans les pays à faible revenu a été prise en compte dans la révision 2017 du cadre d’analyse de la viabilité de la dette du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Cette évolution s’est traduite par une amélioration significative de l’évaluation de la solvabilité dans un certain nombre de pays bénéficiant d’un volume important de remises migratoires. De même, des résultats économétriques montrent que l’inclusion des remises migratoires dans le ratio dette/exportations améliorerait d’un cran la note souveraine des pays à revenu intermédiaire où ces entrées de fonds sont considérables.




Les prix pétroliers restent volatils sur fond de conflits et d’incertitudes géopolitiques (Paolo Agnoluccikaltrina Temaj)

Ce billet fait partie d’une série de publications consacrées à la dernière édition du Commodity Market Outlook, rapport phare de la Banque mondiale sur les perspectives des marchés des matières premières. Dans cette série, nous proposons de brèves synthèses des chapitres du rapport traitant de chaque produit de base. Consulter le rapport complet ici (a).

Les cours du pétrole se sont établis en moyenne à 78 dollars le baril en décembre, contre 94 dollars en septembre, annulant ainsi tous les gains enregistrés au troisième trimestre de 2023. Les prix pétroliers ont subi des pressions à la baisse dans un contexte marqué par le ralentissement de l’activité économique mondiale, une production record aux États-Unis et un niveau de production et d’exportations stable en Russie.

Cette évolution baissière s’est produite malgré les craintes de perturbation des approvisionnements apparues à la suite du conflit au Moyen-Orient, l’extension et le durcissement des coupes de production par l’OPEP+, ainsi que l’annonce par le gouvernement américain de nouveaux achats de pétrole afin de reconstituer sa réserve stratégique. Depuis le début du conflit en cours au Moyen-Orient, on observe une volatilité accrue des prix du Brent, liée aux risques de répercussions des tensions géopolitiques sur l’offre et aux craintes de ralentissement de la croissance mondiale. La consommation mondiale de pétrole devrait atteindre un niveau record en 2023, à la faveur de la solidité de la demande en Chine.

Les prix du pétrole devraient reculer à 81 dollars le baril en 2024 (contre 83 dollars en 2023) et continuer à fléchir en 2025. Ces prévisions sont sujettes à des risques haussiers, dont notamment la prolongation des réductions de l’OPEP+ au-delà du premier trimestre 2024 et de possibles perturbations de l’offre au Moyen-Orient. Une croissance plus lente que prévu, en particulier en Chine, pourrait en revanche conduire à des prix plus bas.

 

Prix du pétrole et évènements majeurs

Les recettes d’exportation de pétrole de la Russie ont atteint en septembre leur plus haut niveau depuis 12 mois.

La production pétrolière russe s’est établie en moyenne à 9,6 millions de barils par jour (mb/j) en 2023, en légère baisse par rapport à 2022 (-0,2 mb/j). Les exportations russes sont restées solides grâce à une réorientation des échanges : la part des exportations de pétrole russe vers la Chine, l’Inde et la Türkiye a augmenté de 40 % entre 2021 et 2023, compensant en partie la baisse de 53 % des exportations vers l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni, les États-Unis et les pays asiatiques de l’OCDE.

En septembre, les recettes d’exportation du brut russe ont atteint leur plus haut niveau en 12 mois dans un contexte d’incertitude croissante concernant la décote à laquelle celui-ci se négocie. La Russie dépasserait le plafonnement imposé par les sanctions, avec un prix supérieur à 80 dollars le baril depuis juillet 2023, en utilisant probablement une flotte de « pétroliers fantômes » qui lui permettent de contourner les restrictions occidentales. Cependant, à la suite de la baisse récente des cours du Brent, ceux de l’Oural sont retombés sous le plafond des 60 dollars le baril au cours de la première semaine de décembre.

L’OPEP+ prolonge les réductions de l’offre de pétrole. Le 30 novembre, plusieurs pays de l’OPEP+ ont annoncé la poursuite et le renforcement de leurs réductions volontaires de production, à hauteur de 2,2 millions de barils quotidiens. Ce total comprenait la baisse en cours de 1 mb/j par l’Arabie saoudite et une réduction supplémentaire de 0,5 mb/j par la Russie. En novembre 2023, l’alliance OPEP+ disposait de 5,1 mb/j de capacités inutilisées, soit environ 5 % de la demande mondiale. En juin 2023, elle avait annoncé la poursuite, jusqu’en décembre 2024, des baisses volontaires de l’offre devant prendre fin en décembre 2023. Cette prolongation a donné lieu à des réductions supplémentaires de 1 mb/j par l’Arabie saoudite à partir du mois de juillet et de 0,3 mb/j par la Russie à partir d’octobre. L’annonce de novembre a confirmé l’extension de ces réductions au premier trimestre de 2024.

 

Les producteurs non membres de l’OPEP+ ont tiré la croissance de l’offre mondiale en 2023.

Les pays non membres de l’OPEP+ ont affiché en 2023 une production robuste, et les réductions opérées par l’OPEP+ ont été largement compensées par les augmentations de production aux États-Unis, au Brésil, au Guyana et en République islamique d’Iran. Sur les trois premiers trimestres de 2023, l’augmentation de l’offre aux États-Unis a globalement augmenté de 5 % (en glissement annuel), malgré des variations selon les sites d’extraction de gaz de schiste. Le troisième trimestre de 2023 a enregistré la production trimestrielle la plus élevée, battant le record du quatrième trimestre 2019, avant le déclenchement de la pandémie. L’offre mondiale devrait augmenter en 2024, tirée principalement par les États-Unis, suivis du Brésil, du Guyana et du Canada.

 

Sous l’impulsion de la Chine, la demande mondiale a atteint un niveau record en 2023.

Au cours des neuf premiers mois de l’année 2023, la demande de pétrole a augmenté de 2,3 mb/j dans les économies émergentes et en développement, tandis qu’elle est restée relativement stable dans les économies avancées. La demande en Chine a fait preuve d’une résilience remarquable, à la faveur d’un large éventail de facteurs, dont notamment la vigueur des activités de transport, qui ont continué de se redresser. La Chine devrait être à l’origine d’environ 75 % de l’augmentation de la demande de pétrole en 2023. La consommation mondiale de pétrole devrait progresser de 2 % en 2023 pour atteindre un niveau record de 101,7 mb/j, avant de ralentir à moins de 1 % en 2024, reflétant l’impact différé du resserrement de la politique monétaire dans les économies avancées.

 

Quels risques pour les perspectives du marché pétrolier ?

Le conflit en cours au Moyen-Orient entraîne des risques géopolitiques accrus pour les marchés des produits de base, et en particulier pour le marché pétrolier, la région représentant un tiers du commerce mondial d’or noir par voie maritime. Même si ce scénario s’éloigne, une intensification du conflit pourrait entraîner des perturbations de l’approvisionnement en pétrole, dont l’intensité varierait en fonction de la durée et de l’ampleur des hostilités (voir le dossier spécial [a] du Commodity Market Outlook d’octobre 2023). En outre, le marché pétrolier est exposé à plusieurs autres risques haussiers, dont notamment l’éventualité d’une prolongation ou d’un durcissement des réductions de production par l’Arabie saoudite et la Russie. Par ailleurs, malgré la récente hausse de la production pétrolière, il existe un risque que les compagnies américaines de pétrole de schiste ne soient pas en mesure d’assurer les niveaux d’augmentations de production supposées dans les prévisions, en particulier d’ici 2025. Au nombre des risques susceptibles de faire baisser les cours du pétrole figure principalement la possibilité d’une croissance économique chinoise et donc mondiale plus faible qu’anticipé. Ensemble, ces facteurs contribuent à la dynamique complexe du marché pétrolier sur fond d’incertitudes géopolitiques.




PALU hier et aujourd’hui : Le Secrétaire général et Chef du parti, le prof. Willy Makiashi fixe l’opinion

Avec ferveur et militantisme avéré, le Secrétaire Général Chef du Parti Lumumbiste Unifié, PALU, le Professeur Willy Makiashi a fixé l’opinion tant nationale qu’internationale, sur la situation qui prévaut actuellement au sein de son Parti. C’était au cours d’une grande matinée politique, ce samedi 03 février 2024, dans la grande salle de réunions de Saint Raphaël Limete, 1ère rue Industriel.

Rappelé urgemment à une réunion au plus haut niveau du pays, il a mandaté son Secrétaire Permanent, M. Abel Falashi, pour livrer la teneur de son message.
Après une brève modération assurée par le Secrétaire Permanent Adjoint, Me François Wendo, et une séance de chants et danses, au rythme du PALU original et l’unique, c’était le tour du SP Abel Falashi de déclarer ceci:
Au PALU, le Secrétaire Général Chef du Parti est élu au Congrès à la majorité de ses pairs. Selon l’Article 2 des Statuts du PALU, tel que modifié et complété, il est cité exhaustivement les Membres composants le Congrès qui doivent élire le Bureau politique. Et d’ajouter, c’est l’Art. 13 du Règlement Intérieur du PALU qui lègue au Secrétaire Général Chef du Parti le pouvoir de convoquer le Congrès.
Nulle part dans les 5 documents de base, depuis la création du PALU le 22 août 1964, le PALU tire sa force à ses instruments juridiques, qui sont les 5 documents de base. Aucun cadre du PALU, quel que soit son rang social ou son influence politique ne peut contourner cette logique. Nulle part où Il est écrit que le Secrétaire Général Adjoint a aussi le pouvoir de convoquer le Congrès au PALU. Ce que les Militants du PALU suivent à travers les réseaux sociaux et médias locaux, ne sont que des affabulations et théâtre pour avoir le pouvoir sans légitimité.
Rien du PALU ne se sent ou se prouve dans toutes ces gesticulations distractives qui ne visent que les intérêts mesquins et personnels.
Le Prof. Willy Makiashi, par devers le SP Abel Falashi, invite tous les Militantes et Militants du PALU à rester calme, à continuer d’accomplir avec discipline leurs devoirs vis à vis du Parti, chacun selon sa juridiction.
Il a en outre souligné qu’aucun Militant n’est chassé du Parti, ni exclu, en dehors de celui qui a foulé aux pieds les instruments juridiques du PALU. Selon lui, au PALU, seule l’application de l’idéologie qu’est le socialisme démocratique et le respect des textes qui prouvent la nature des Militants.
Enfin, il a appelé les Militants du PALU de Kinshasa, de l’intérieur et extérieur du pays, d’être très vigilants, de ne pas recevoir les courriers d’une quelconque personne hors du PALU, tentant à leur instruire au nom du Bureau politique du PALU.
Seul le Secrétaire Général Chef du Parti, le Professeur Willy Makiashi, qui est le No1 du PALU, jusqu’à l’organisation du 2ème Congrès, le 20 novembre 2025, soit 5 ans après celui du Centre Nganda.
Le Modérateur a procédé à la présentation des cadres, responsables des organes de base et Mandataires du PALU auprès des différentes institutions du pays, présents à cette cérémonie grandiose.

Le tout s’est déroulé dans une ambiance digne des héritiers idéologiques respectueux et constants du Célèbre Antoine Gizenga.




L’OCC et le PAM renforcent leur partenariat

Au cours de cette rencontre, le Directeur général, Dr Etienne Tshimanga Mutombo, a fait savoir à son hôte que l’OCC attendait du PAM la matérialisation du signal lié à la notification des envois attendus au niveau des corridors Est et Nord-Est (Bukavu, Katanga, Goma) à l’instar du corridor Ouest (Matadi). Pour ce faire, le DG de l’OCC a suggéré que les experts (financiers de deux organismes) se retrouvent pour examiner la situation de l’Encours-clients existant depuis belle lurette, portant sur la lettre d’Entente désuète pour bien démarrer avec celle actualisée.


La Direction générale de l’Office Congolais de Contrôle composée de M. le Directeur général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo et de Mme le Directeur général adjoint, Christelle Muabilu a reçu dans la salle de réunion de l’OCC, le Représentant et Directeur de pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en République Démocratique du Congo, M. Peter Musoko qui était entouré de tout son staff.
Cette rencontre avait pour but de renforcer le partenariat scellé au travers des lettres d’Entente qui existe depuis plus de deux décennies, et au cours duquel l’Office Congolais de Contrôle avait été désigné comme superintendant (de manière basique, yeux et oreilles du Programme Alimentaire Mondiale).
Dans son mot de bienvenu, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a profité de l’occasion pour présenter à M. le représentant et Directeur de pays du PAM/RDC, M. Peter Musoko et à toute la délégation qui l’accompagnaient les vœux de bonheur, de longévité, santé et prospérité en ce début d’année qui coïncide avec le deuxième quinquennat du Président de la République, Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le DG Etienne Tshimanga a retracé la genèse de ce partenariat et a informé le Représentant que leur partenariat n’a jamais connu aucun problème majeur. Il a toujours été bénéfique et solide pour les deux parties. Raison de se féliciter mutuellement.


C’était l’occasion pour le Dr Etienne Tshimanga Mutombo de remercier son hôte pour la formation dispensée sur « l’outil /plateforme FOSTER » (Food safety and Quality terrain) en novembre 2022 et celle programmée au courant de ce mois de février 2024, sur le même outil « FOSTER » mais qui cette fois-ci sera déployé aux entités (Lubumbashi, Goma, Bukavu et Bunia).
Par ailleurs, le Directeur général a fait savoir à son hôte que l’OCC attendait du PAM la matérialisation du signal lié à la notification des envois attendus au niveau des corridors Est et Nord-Est (Bukavu, Katanga, Goma) à l’instar du corridor Ouest (Matadi). Pour ce faire, le DG de l’OCC a suggère que les experts (financiers de deux organismes) se retrouvent pour examiner la situation de l’Encours- clients existant depuis belle lurette, portant sur la lettre d’Entente désuète pour bien démarrer avec celle actualisée.
Le Représentant et Directeur de pays du Programme Alimentaire Mondial en RDC, M. Peter Musoko, a quant à lui, remercié le Directeur Général pour la franche collaboration et a indiqué que l’Office Congolais de Contrôle est l’un des grands partenaires de son organisme. C’est pourquoi, il a qualifié cette rencontre d’une « visite de famille ».
La séance de travail s’est terminée par les remerciements du Dr Etienne Tshimanga pour cette franche collaboration et surtout pour la promptitude avec laquelle le PAM venait de signer la Nouvelle Lettre d’Entente du 22 décembre 2023.
A cette rencontre, on a noté la présence du Coordonnateur du secrétariat de la Direction générale, M. Yuma, du Directeur Financier adjoint, M. Nzuzi et des membres de la délégation du PAM notamment le Directeur Adjoint de Pays du PAM/RDC, du directeur Financier et des experts.




CAN 2023 : la Côte d’Ivoire fruste le Mali et passe en demi-finales!

Pays-hôte de la CAN 2023, la Côte d’Ivoire sera bien au rendez-vous des demi-finales ! Les Eléphants se sont qualifiés en éliminant le Mali à la 122e minute de la prolongation (2-1 a.p.) dans le derby ce samedi en quarts de finale au Stade de la Paix de Bouaké grâce à une déviation d’Oumar Diakité sur une volée de Seko Fofana. Avec un penalty arrêté par Yahia Fofana en première période, plus d’une heure passée à dix contre onze et une ouverture du score adverse, la Selefanto est à nouveau passée par tous les états avant de chavirer de bonheur.

D’entrée, le Mali partait à l’abordage avec Kamory Doumbia qui s’excentrait à gauche pour centrer dans les bras de Yahia Fofana (3e). Dans son sillage, toujours depuis l’aile gauche, Lassine Sinayoko voyait lui son centre repoussé au premier poteau par le portier d’Angers SCO (7e). Les Aigles maintenaient la pression sur les buts ivoiriens et réclamaient un penalty pour une main évidente d’Odilon Kossounou dans la surface de réparation. Mais après visionnage de la VAR, l’arbitre égyptien Mohamed Adel n’accédait pas à leur réclamation, en raison d’une position de hors-jeu avant la frappe contrée par le bras du défenseur (12e).

Grosse frayeur donc pour ce dernier qui n’échappait plus à la patrouille cinq minutes plus tard, sur un gros tacle dans la surface sur Sinayoko, partant seul défier Y. Fofana à gauche. Cette fois l’arbitre désignait sans hésiter le point de penalty avec un carton jaune à la clé pour le pensionnaire du Bayer Leverkusen. Cela ne profitait pas cependant aux Maliens, car Adama Noss Traoré voyait sa frappe au ras du sol stoppée par Y. Fofana près de son poteau gauche (17e).

N’ayant tenté aucun tir lors de la première demi-heure, la Côte d’Ivoire se signalait par son artificier Seko Fofana, dont la reprise consécutive à la remise d’un coéquipier s’envolait largement au-dessus du cadre (42e). Une éclaircie dans un premier acte définitivement pas ivoirien. Puisqu’une minute plus tard, la formation d’Emerse Faé était réduite à 10 suite à l’exclusion de Kossounou, ayant écopé d’un deuxième carton jaune pour une nouvelle faute sur Sinayoko, lancé après une perte de balle de Seri (43e). Noss Traoré tirait le coup franc à côté du montant gauche de Y. Fofana, manquant ainsi de sanctionner doublement les Éléphants (45e+1). De son côté, Pépé était sacrifié au profit de Singo.

Les hôtes changeaient de visage au retour de la pause, à la faveur d’une modification tactique du sélectionneur Emerse Faé faisant passer son schéma en 5-3-1. Cela n’empêchait pas l’ouverture du score malienne signée Nene Dorgeles juste avant le dernier quart d’heure du temps réglementaire. Sorti du banc huit minutes plus tôt en remplacement de N. Traoré, le jeune attaquant expédiait un missile dans le petit filet gauche de Y. Fofana (1-0, 71e). Née en Côte d’Ivoire et symbole des relations fraternelles entre les deux pays, la pépite du RB Salzbourg avait la classe de ne pas célébrer son but.

La Côte d’Ivoire refait le coup

À l’orgueil, les Ivoiriens, poussés par leur public, jouaient leur va-tout. Et, après une tête de Diakité passée tout près, ils arrachaient l’égalisation au bout du temps réglementaire par Simon Adingra, entré en jeu seulement quatre minutes auparavant. Sur une attaque partie d’un long dégagement de Y. Fofana, l’attaquant de Brighton perforait la défense adverse à gauche puis servait S. Fofana dont la frappe contrée profitait à l’ailier de 22 ans, lequel concluait face à I. Koné (1-1, 90e).

Pour son second match consécutif, la Côte d’Ivoire poussait son adversaire jusqu’en prolongation. Elle passait même tout proche du coup parfait sur une tête de Sébastien Haller s’écrasant sur la transversale suite à un centre venant de droite (96e). Le Mali repartait de l’avant et poussait presque son adversaire au contre son camp, sur un coup franc botté de la gauche dont la déviation par la défense ivoirienne frôlait le second poteau (109e).

Les larmes de Chelle, l’arbitre exfiltré

C’était écrit, la Côte d’Ivoire allait jouer sa première demi-finale depuis 2015. À la suite d’un coup franc renvoyé par la défense et d’une frappe de S. Fofana à l’entrée de la surface, Oumar Diakité exécutait une madjer victorieuse et délivrait les Éléphants dans les dernières secondes (1-2, 120e+2). Coupable d’avoir enlevé son maillot, Diakité recevait même un second carton jaune synonyme d’expulsion et les locaux étaient réduits à neuf lorsque l’arbitre sifflait la fin du match. Un cruel destin pour les Maliens qui perdaient leur sang-froid, et s’opposaient aux Ivoiriens dans une échauffourée en fin partie. Le tout, face à un Eric Chelle tête baissée et en larmes dans sa zone technique, tandis que l’arbitre pis à partie était lui raccompagné sous escorte.