Le président Félix Tshisekedi s’est entretenu avec le Roi Mohammed VI

Ce samedi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a longuement échangé au téléphone avec SM Mohammed VI, le Roi du Maroc.

Cet entretien a essentiellement tourné autour du renforcement des relations bilatérales entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Royaume du Maroc, les échanges commerciaux entre ces deux pays frères et la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la RDC.

Compatissant à la souffrance des Congolais dans les zones de conflit, le souverain chérifien a fait part de la volonté de son peuple de « rester aux côtés de la population congolaise ».

À l’issue de cet entretien, les deux Chefs d’État ont exprimé leur volonté de se rencontrer dans un avenir proche à Kinshasa ou à Rabat.

Il s’agissait d’un premier contact officiel et rendu public entre les deux personnalités.

Le Président Tshisekedi avait à ses côtés le vice-Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, et son Haut-Représentant, Serge Tshibangu.

La RDC, depuis son indépendance, entretient des rapports fraternels avec le Maroc, un partenaire privilégié du Congo.




Le Maroc élu à la vice-présidence de la Fédération internationale de tchovgan

Le Maroc a été élu à la vice-présidence de la Fédération internationale de tchovgan lors de l’assemblée générale constitutive, tenue les 1er et 2 février dans la capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou.

A l’occasion de cette assemblée générale, marquée par la participation de 18 pays, l’Azerbaidjanais Bahruz Nabiyev a été élu président de la Fédération internationale de tchovgan, tandis que le Polonais Maciej Olbrych a été désigné secrétaire général.

L’équipe nationale de polo avait été sacrée, en novembre dernier, vice-championne du monde, lors du Championnat du monde de tchovgan organisé à Bakou.

Le tchovgan, très populaire en Azerbaïdjan, est un jeu équestre traditionnel qui se pratique sur un terrain plat où s’affrontent deux équipes de joueurs montés sur des chevaux. Comme c’est le cas pour le polo, chaque équipe se compose de quatre cavaliers qui se servent de maillets en bois pour tenter de faire entrer une petite balle dans le but adverse.




AIEA: Le Maroc porté à la tête du Comité directeur du réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires

Le Maroc a été choisi par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour présider dès 2024 le Comité directeur du réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires (GNSSN) pour les trois prochaines années, apprend-on vendredi auprès de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR).

Tout en félicitant le Royaume “pour ses précieuses contributions”, l’AIEA est convaincue que la nomination du Maroc, en la personne du directeur général d’AMSSNuR, Saïd Mouline, “contribuera de façon significative aux travaux de l’AIEA et du GNSSN visant à renforcer la sûreté et la sécurité nucléaires dans le monde entier”, a-t-on assuré de même source.

Ce réseau de l’AIEA permet à ses membres d’échanger des connaissances et des services en matière de sécurité et de sûreté nucléaires en vue de parvenir à un haut niveau de sûreté et de sécurité nucléaires dans le monde.

Le GNSSN, réseau de connaissances, s’inscrit dans une méthodologie intégrée de l’AIEA en matière de renforcement des capacités, et contribue à améliorer la coopération et le dialogue à l’échelle internationale dans le domaine de la sûreté et la sécurité nucléaires, ainsi qu’à harmoniser les méthodes nationales de gestion des connaissances en matière de sûreté nucléaire.

Ses principaux membres sont des fournisseurs d’informations et des opérateurs de réseaux régionaux (Asie, Afrique, Moyen Orient, Europe, Amérique Latine).




Le Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc salue les grandes avancées réalisées dans les provinces du sud

Le Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc à Genève a salué, vendredi à Rabat, la forte dynamique de développement que connaissent les provinces du sud du Royaume et les grandes avancées réalisées dans cette région dans divers domaines.

Dans des déclarations à la presse à l’issue de leurs entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, les membres d’une délégation du Groupe se sont félicités du développement économique majeur dans les provinces du sud sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Dans ce sens, l’ambassadeur représentant permanent des Comores à Genève, Sultan Chouzour, a indiqué avoir eu “la grande chance de constater de visu les grandes avancées enregistrées en si peu de temps dans ces régions”, réitérant le soutien du Groupe à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Il a, dans ce contexte, mis en avant l’engagement Royal en faveur de l’amélioration de la qualité de vie des habitants des provinces du sud, ainsi que la volonté affichée par le Maroc pour s’ériger en trait d’union entre le Nord et le Sud.

De son côté, le représentant permanent auprès de l’Office des Nations unies, le Bahreïni Hasan Moosa Ghulam Shafaei, a rappelé qu’une délégation d’ambassadeurs accrédités auprès des Nations unies à Genève a effectué une visite dans les villes de Dakhla et Laâyoune, marquée par des rencontres avec les responsables locaux, les représentants de la société civile, les organisations des droits de l’Homme et les citoyens.

Cette visite a permis de constater de près non seulement l’ampleur des progrès réalisés dans les provinces du Sud, à la faveur des efforts consentis et des projets ambitieux de développement concrétisés sur le terrain, mais aussi la stabilité et la paix dont jouissent les habitants dans la région, a-t-il expliqué.

L’ambassadeur représentant permanent de la Gambie à Genève, Muhammadou M.O.Kah, a pour sa part affirmé que le progrès en cours dans les provinces du sud témoigne de la clairvoyance de la vision de SM le Roi Mohammed VI pour le développement de cette partie du territoire marocain.

“La région du sud du Royaume n’est pas différente des autres régions du Maroc”, a-t-il soutenu, faisant observer qu’il s’agit d’une région marquée par un développement significatif et jouissant d’une stabilité et d’une qualité de vie répondant aux aspirations des citoyens.

Les provinces sahariennes du Maroc se positionnent également comme une porte d’accès vers le continent africain, a-t-il fait remarquer, estimant que cette région est prédestinée à un avenir très pr

ometteur.




Le Maroc élu à la vice-présidence de la Fédération internationale de tchovgan

Le Maroc a été élu à la vice-présidence de la Fédération internationale de tchovgan lors de l’assemblée générale constitutive, tenue les 1er et 2 février dans la capitale de l’Azerbaïdjan, Bakou.

A l’occasion de cette assemblée générale, marquée par la participation de 18 pays, l’Azerbaidjanais Bahruz Nabiyev a été élu président de la Fédération internationale de tchovgan, tandis que le Polonais Maciej Olbrych a été désigné secrétaire général.

L’équipe nationale de polo avait été sacrée, en novembre dernier, vice-championne du monde, lors du Championnat du monde de tchovgan organisé à Bakou.

Le tchovgan, très populaire en Azerbaïdjan, est un jeu équestre traditionnel qui se pratique sur un terrain plat où s’affrontent deux équipes de joueurs montés sur des chevaux. Comme c’est le cas pour le polo, chaque équipe se compose de quatre cavaliers qui se servent de maillets en bois pour tenter de faire entrer une petite balle dans le but adverse.




Sahara: de Mistura s’est-il tiré une balle dans le pied en allant en Afrique du sud?

Depuis son déplacement en Afrique du sud, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, se place en porte à faux et semble perdre du respect dont il jouissait. Le diplomate chevronné s’est écarté de la neutralité qui caractérise son poste sensible.

Choisi par Antonio Guterres comme émissaire onusien pour faire avancer le dossier du Sahara, Staffan de Mistura jouit de la confiance totale du chef de l’ONU afin de faire son possible pour débloquer la situation et avancer vers une solution mutuellement acceptable suivant les résolutions du Conseil de sécurité.

Avant lui, plusieurs émissaires ont soit jeté l’éponge soit été discrédités à cause de leur parti pris, ce qui montre la complexité de la mission. En choisissant d’aller en Afrique du sud, pays connu pour ses positions hostiles au Maroc et adoptant aveuglément celles de l’Algérie, défendant le polisario, Staffan de Mistura est sorti de son droit de réserve et de sa neutralité.

Même si le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stephane Dujarric, a défendu le déplacement à Pretoria en indiquant qu’il a été fait à l’invitation de l’Afrique du sud et donc n’émanerait pas de l’initiative personnelle de l’Italo-suédois, il semble que cette explication bateau soit encore pire que ce qu’on reproche au diplomate.

S’il s’est rendu à Pretoria à l’invitation du gouvernement sud-africain pour discuter du dossier du Sahara, c’est la question de bon sens et de jugement du diplomate qui est remise en cause, d’autant plus que le contenu des discussions n’a pas été divulgué, ce qui complique encore plus les choses pour l’émissaire qui n’a jusqu’ici rien obtenu de substantiel depuis sa nomination à ce poste ultra-sensible.

Le déplacement est inhabituel puisque qu’il implique un pays qui ne fait pas partie du différend, ni de près ni de loin. D’autre part, l’Afrique du sud est un pays qui s’est abstenu sur les trois dernières résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui veut dire qu’il se pose en opposition au processus mené et parrainé par les Nations Unies, et il est ainsi utile de se demander quelle plus-value un pays comme celui-ci pourrait apporter.

Il est clair que l’initiative de l’Afrique du Sud et la décision de Staffan de Mistura de répondre favorablement à l’invitation pourraient créer des tensions avec le Maroc et rompre la confiance dont le diplomate jouissait jusqu’ici.

Le diplomate avait initié en mars 2023, des consultations informelles à New York voyant l’Algérie refuser de se remettre à la table des négociations. De Mistura avait alors rencontré les responsables du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie ainsi que les membres du polisario.

Il avait élargi ces rencontres aux membres du Groupe des amis du Sahara, à savoir l’Espagne, les Etats-Unis et la France, qui sont des pays historiquement impliqués de loin dans cette affaire du Sahara. Ajouter aujourd’hui un intrant complètement étranger à ce dossier et qui plus est, adopte une position anti-marocaine et pro-polisario, est une grave erreur d’appréciation pour un diplomate dont la mission repose, normalement, sur une éthique irréprochable.

Stéphane Dujarric a tenté de justifier cette visite lors de sa dernière conférence de presse en déclarant: « Son mandat consiste également à parler à ceux à qui il pense devoir s’adresser, aux États membres et à d’autres, afin de faire avancer le processus, simplement parce que, − et je ne parle pas spécifiquement de l’Afrique du Sud −, le fait que quelqu’un ne puisse pas être d’accord avec sa propre position ou celle de l’ONU ne veut pas dire que nous ne devrions pas leur parler ».

Sauf qu’il est à se demander pour quelles raisons le médiateur n’a toujours pas réussi à mettre en place les tables rondes, à réunir les acteurs principaux autour d’une table, et pour quelles raisons il ne s’est plus exprimé depuis l’adoption de la dernière résolution sur le Sahara pour réapparaître avec cette actualité embarrassante pour lui.

Sa démarche risque de fortement compromettre l’agenda fixé par le Conseil de sécurité et de nuire aux avancées et acquis dans

le dossier.




AIEA: le Maroc à la tête du comité directeur du Réseau mondial de sécurité et de sûreté nucléaires

Saïd Mouline, directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique (AMSSNur), et Rafael grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Sur proposition de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Saïd Mouline, directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique (AMSSNuR), va présider le comité directeur du réseau mondial de sûreté et de sécurité nucléaires pour les trois prochaines années.

Le Maroc a été porté, en la personne de Saïd Mouline, directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique (AMSSNuR), à la présidence du comité directeur du Réseau mondial de sécurité et de sûreté nucléaires (GNSSN).

Ce réseau de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) permet à ses membres d’«échanger des connaissances et des services en matière de sécurité et de sûreté nucléaires en vue de parvenir à un haut niveau de sûreté nucléaire dans le monde», selon l’agence mondiale.

L’AIEA, qui a remercié le Royaume du Maroc pour ses précieuses contributions, a souligné être convaincue que la nomination de Saïd Mouline contribuera de façon significative aux travaux de l’agence et du GNSSN visant à renforcer la sûreté et la sécurité nucléaires dans le monde entier.

Il faut rappeler que le GNSSN, réseau de connaissances, s’inscrit dans une méthodologie intégrée de l’AIEA en matière de renforcement des capacités et contribue à améliorer la coopération et le dialogue à l’échelle internationale dans le domaine de la sûreté et la sécurité nucléaires ainsi qu’à harmoniser les méthodes nationales de gestion des connaissances dans le domaine de la sûreté nucléaire.

Ses principaux membres sont des fournisseurs d’informations et des opérateurs de réseaux régionaux (Asie, Afrique, Moyen-Orient, Europe, Amérique Latine).

Par Mohamed Chakir Alaoui




Sahara: la Guinée Bissau réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc

Carlos Pinto Pereira, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés de la Guinée Bissau, et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, à Rabat, le vendredi 2 février 2024.

La Guinée Bissau, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, Carlos Pinto Pereira, a réaffirmé ce vendredi 2 février à Rabat, le soutien de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

«Comme vous le savez, la Guinée Bissau reconnaît la souveraineté du Royaume du Maroc sur tous ses territoires. Cela a été un plaisir de réaffirmer cela» lors de l’entretien «que j’ai eu aujourd’hui avec le ministre des Affaires étrangères», a déclaré aux médias Carlos Pinto Pereira, à l’issue de sa rencontre avec le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés de la Guinée Bissau, qui effectue une visite de travail au Maroc, a en outre indiqué que son pays et le Royaume possèdent «une convergence de vues sur toutes les questions internationales» qui se posent à l’heure actuelle, ajoutant que les deux pays aspirent à consolider leur partenariat dans plusieurs domaines.

Par Mohamed Chakir Alaoui




Un institut européen témoigne de la force de la diplomatie marocaine

Dans une étude signée par l’European Council on Foreign Relations, le Maroc est présenté comme une sorte d’adversaire redoutable pour l’Union européenne grâce à la force de sa diplomatie et ses derniers acquis sur le dossier du Sahara au niveau international. Les relations de la France, de l’Espagne ou encore de l’Allemagne avec le Maroc y sont abordées et l’auteur propose des solutions pour que l’Europe tire son épingle du jeu.

Intitulé « Le labyrinthe du Maghreb : harmoniser les politiques européennes divergentes en Afrique du Nord », le papier d’analyse revient sur les relations entre l’Union européenne et les pays du Maghreb.

L’auteur détaille ainsi tous les défis économiques et surtout de politique extérieure des Etats membres de l’Union européenne vis à vis du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. Chaque pays, traité à part, puis dans un contexte plus global, est disséqué selon les attentes et les intérêts européens.

Le Maroc, dans ce sens, a la part du lion et est présenté comme un pays posant des défis aux Etats européens, notamment grâce à ses acquis diplomatiques sur la question du Sahara qui met à mal une certaine position de l’UE qui tend à laisser le Maroc entre le marteau et l’enclume.

« Il devient plus difficile pour les Européens d’équilibrer le soutien à la Tunisie avec la pression pour améliorer son traitement des migrants et entreprendre des réformes économiques significatives, pour empêcher le Maroc d’utiliser son influence pour obtenir des concessions sur le Sahara occidental et pour encourager l’Algérie vers une plus grande ouverture économique », résume ainsi l’auteur.

Avec le Maroc, « les Européens doivent empêcher le pays de poursuivre une campagne constante visant à accroître les concessions sur le Sahara occidental », indique le papier d’analyse. Il ajoute en ce sens que la prochaine décision d’appel de la CJCE sur l’inclusion du Sahara dans les accords commerciaux et de pêche avec l’UE sera déterminante pour les relations entre le Royaume et les membres de l’UE.

La décision pourrait provoquer une crise si elle allait à l’encontre du Maroc et de la Commission européenne, rappelle l’analyse qui estime que malgré tout, il sera à l’avantage de l’Europe que cette décision soit défavorable aux intérêts du Maroc.

Au niveau des relations françaises avec le Maroc en particulier, elles ont connu une période de turbulences ces dernières années, rappelle la publication, soutenant que l’une des raisons en est la position de la France sur le Sahara.

« Après que Trump ait modifié la position américaine sur le territoire, la France s’est cristallisée comme le prochain prix à poursuivre par le Maroc dans sa campagne visant à consolider sa revendication de souveraineté », affirme l’analyse.

Et de rappeler que la France est depuis longtemps l’un des plus fervents partisans européens de la solution proposée par le Maroc. Les dirigeants français ont toujours décrit ce plan comme « une base sérieuse et crédible » pour résoudre le différend, mais ce choix de mots, qui semblait autrefois pencher en faveur du Maroc, semble désormais faible par rapport aux positions des États-Unis reconnait l’institut de recherche.

Concernant l’Allemagne, la même source affirme qu’elle « attache une grande importance aux relations avec le Maroc, compte tenu de la stabilité de ce dernier et de sa relative ouverture à la coopération commerciale ».

Par ailleurs, la publication reconnait que la réticence de l’UE à provoquer une crise avec le Maroc « témoigne de l’habileté diplomatique du pays à devenir un partenaire efficace pour l’Europe ». Outre ses liens étroits avec l’Espagne et la France, le Maroc est allé plus loin que ses voisins pour diversifier son économie, attirer les investissements européens et adopter les énergies renouvelables.

Et de rappeler que le Royaume a signé un partenariat sur l’énergie verte avec l’UE en octobre 2022, le premier entre l’UE et un partenaire, et destiné à servir de modèle pour les futurs accords. Le partenariat vise à renforcer la coordination des politiques et à favoriser les projets verts. Le Maroc abrite déjà l’une des plus grandes centrales solaires à concentration au monde.

En somme, soutient l’institut de recherche, « l’Europe s’affaiblit dans ses relations avec le Maghreb en poursuivant (une) approche fragmentée », appelant ainsi que les États membres de l’UE aient leurs propres intérêts à défendre, tout en s’encadrant dans une vision européenne plus large pour leur donner un avantage.

Pour conclure: « L’approche actuelle risque de permettre aux dirigeants nord-africains de prendre le dessus dans des relations bilatérales axées sur leurs intérêts. Mais les relations variées de la France, de l’Italie, de l’Espagne et de l’Allemagne avec les pays du Maghreb pourraient devenir une source de force pour l’Europe si elles étaient mieux harmonisées ».




Sahara: Le Royaume-Uni appelé à soutenir le plan marocain d’autonomie

Le Royaume-Uni devrait apporter tout son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara, affirme Sir Simon Mayall KBE CB, officier à la retraite de l’armée britannique et conseiller pour le Moyen-Orient au ministère de la Défense.

Dans une tribune publiée par l’Institut Royal United Services pour les études de défense et de sécurité (RUSI), Sir Simon Mayall KBE CB a rappelé que le plan marocain d’autonomie pour le Sahara, soumis au Conseil de sécurité de l’ONU en avril 2007, représente « une base de négociation et une vision d’une prospérité partagée dans la région de l’Afrique du Nord« .

L’auteur souligne ainsi que la résolution de la question du Sahara contribuerait à la sécurité, à la stabilité et à la prospérité de l’ensemble de la région, luttant en ce sens contre « la montée du fondamentalisme et de l’extrémisme qui se nourrissent des griefs et de la pauvreté« .

Après 17 ans, cette initiative marocaine reste « le seul plan réaliste, crédible et prospectif pour la région qui soit sur table« , estime Sir Simon Mayall, avant d’ajouter: « Il est ancré dans un engagement en faveur d’un avenir politique et économique prometteur pour la population, dans le respect de l’État de droit, des procédures démocratiques et du développement durable« .

Il rappelle à cet égard les engagements du Maroc envers la région, notamment à travers les investissements importants, dont la construction de vastes infrastructures économiques et de communication générant des milliers d’emplois.

« Les principaux alliés du Royaume-Uni, dont la France, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et les États-Unis, ont exprimé leur soutien au plan d’autonomie du Maroc, le considérant comme le meilleur moyen d’apporter un avenir de paix et de prospérité à la population et de mettre fin au conflit« , note-t-il, soulignant que la majorité des Etats arabes, des pays d’Afrique et des Caraïbes, adoptent la même position, et plusieurs ont ouvert des consulats dans le sud du Royaume.

Par ailleurs, Sir Simon Mayall soutient que pour le Royaume-Uni et d’autres dirigeants responsables de la communauté internationale, la sécurité, la stabilité et la prospérité de la région revêtent une importance cruciale.

Le Royaume-Uni et le Maroc convergent de plus en plus vers des positions communes en matière d’engagement envers l’État de droit, le respect des droits de l’homme internationaux, la tolérance et le pluralisme religieux, ainsi que la relation entre prospérité et stabilité, et les programmes de développement durable et vert, relève également l’auteur de la tribune.

Dans son texte, Sir Simon Mayall a plusieurs fois insisté sur la crédibilité, la durabilité et le réalisme du plan d’autonomie marocain, indiquant qu’il est « de plus en plus reconnu comme tel par ceux de la communauté internationale qui comprennent les coûts humanitaires et les risques sécuritaires liés à la poursuite de ce ‘conflit gelé’« .

Zaina Jnina