Une délégation parlementaire britannique salue la dynamique de développement “remarquable” que connaît Laayoune

Une délégation parlementaire britannique a salué, mercredi lors d’une visite dans les provinces du sud du Royaume, la dynamique de développement “remarquable” que connaît la ville de Laâyoune dans divers domaines.

Les membres de la délégation britannique, en visite de travail au Maroc, ont exprimé leur admiration pour les aspects de développement que connaît Laâyoune dans les domaines économique, social et culturel.

Le parlementaire du parti conservateur britannique, Lord Daniel Kanczynski, accompagné de Sir Simon Mayall, a indiqué que la ville de Laâyoune, qu’il a visitée pour la première fois en 2019, a connu un développement “très remarquable” dans plusieurs domaines et à tous les niveaux.

Il s’est félicité de la “vision particulière de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour faire des provinces du sud du Maroc, une plateforme de développement durable, à l’instar des autres provinces du Royaume”, notant que les réalisations accomplies à Laâyoune pourraient constituer un modèle à suivre dans le domaine de développement pour l’ensemble de la région.

S’agissant de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, M. Kanczynski a indiqué que avoir adressé des questions écrites au parlement relatives à la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, relevant l’intention d’organiser un débat sur cette question afin de donner l’occasion au reste des parlementaires convaincus de la marocanité du Sahara, de partager leurs avis en la matière.

Lors d’une rencontre avec le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, les membres de la délégation britannique ont pris connaissance des efforts tous azimuts déployés par l’Etat, ainsi que les mesures prises pour insuffler une nouvelle impulsion à la dynamique de développement dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015.

A cette occasion, un aperçu a été présenté sur les développements de la question de l’intégrité territoriale du Maroc, notamment le plan d’autonomie présenté par le Royaume, en plus de l’engagement sérieux et efficace dans le développement économique, social et juridique de la région sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Lors d’une rencontre avec les membres du Conseil de la région, la délégation parlementaire britannique a suivi un exposé sur les différents projets réalisés dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud du Royaume, et de l’impact positif de ce programme sur ces régions, notamment Laâyoune-Sakia El Hamra.

La délégation parlementaire a également été informée des potentialités de la région et des infrastructures dont elle dispose dans divers secteurs économiques prometteurs, ainsi que des efforts déployés pour assurer un développement socio-économique durable.

Ce déplacement a également été l’occasion pour les membres de la délégation britannique de visiter un ensemble de projets de développement à Laâyoune, dont notamment la Cité des métiers et des compétences, la Faculté de médecine et de pharmacie et le Centre hospitalier universitaire.




Conférence de Marrakech: Cinq pays africains adhèrent officiellement à l’initiative de sécurité contre la prolifération des ADM

Cinq pays africains ont annoncé officiellement, à Marrakech, leur adhésion à l’Initiative de sécurité contre la prolifération (ISP) des Armes de destruction massive dédiée aux pays africains, à l’issue de la Conférence politique consacrée à cette initiative.

L’adhésion à l’ISP de la Zambie, le Ghana, le Togo, la Guinée Equatoriale et le Bénin lors de cette conférence organisée du 31 janvier au 2 février conjointement par le Maroc et les Etats-Unis, porte de 6 à 11 le nombre de pays africains membres de l’initiative, soit une augmentation d’environ 80%.

Pour leur part, le Malawi, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Nigeria ont exprimé leur volonté de se joindre très prochainement à cette initiative.

Lors de leurs interventions, plusieurs pays africains ont saisi l’occasion pour exprimer leur appréciation au Royaume du Maroc pour sa contribution concrète et pragmatique visant le renforcement de la coopération Sud-Sud et le développement des capacités nationales africaines au niveau technique, sécuritaire et opérationnel, dans la lutte contre la prolifération des ADM.

La Conférence de Marrakech a connu la participation d’un nombre sans précédent de pays africains (25 pays), représentant les différentes régions d’Afrique, notamment des ministres des Affaires étrangères, des ministres délégués, des secrétaires d’Etat, des secrétaires généraux et d’ambassadeurs directeurs ainsi que plusieurs experts nationaux et internationaux.

L’Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI) est un cadre de coopération multilatéral, lancé officiellement en 2003 dont l’objectif est de “lutter contre les transports illicites des Armes de Destruction Massive, de leurs vecteurs et des matériels connexes”.




Conseil de Paix et sécurité de l’UA: Les enjeux de la présidence marocaine

La présidence du Maroc du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour le mois de février est la consécration de sa diplomatie éclairée et pondérée. Elu pour la troisième fois à la tête de cet organe important, le Royaume a prévu un programme de travail riche en enjeux.
Cette présidence « sera guidée par la Vision Royale de l’action africaine commune qui place les nobles causes de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain au coeur de l’agenda panafricain, » a déclaré l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, à ce propos.
La présidence du Maroc du CPS de l’UA durant ce mois de février s’inscrit dans un contexte où l’Afrique fait face à des défis de sécurité croissants nécessitant des réponses innovantes et globales, a-t-il fait remarquer.
Le Maroc vient avec une nouvelle approche multidimensionnelle qui ne considère par uniquement les initiatives de paix et de sécurité, mais va au-delà en mettant l’accent sur la nécessité du développement et de la justice sociale comme bases pour une paix globale et durable.
Cette présidence marocaine du CPS tournera autour du renforcement du dialogue et de la coopération africaine ainsi qu’avec les partenaires internationaux, du partage d’une approche multidimensionnelle dans le maintien de la paix, du renforcement de la coopération continentale et internationale, des questions humanitaires ainsi que le partage de l’expérience marocaine.
Au niveau du maintien de la paix, l’ambassadeur Mohamed Arrouchi a noté que les solutions militaires seules ne suffisent pas à garantir une paix et une sécurité durables. Ainsi, le Maroc fera en sorte d’expliquer la nécessite de penser à une approche plus globale en considérant développement économique et social comme des impératifs de la préservation et du maintien de la situation sécuritaire.
Dans ce sens, Arrouchi a indiqué que ces deux niveaux de développements permettront d’assurer « l’efficacité et l’efficience de l’action africaine dans la gestion des situations de conflits », et c’est cela l’approche privilégiée par le Maroc.
Concernant la coopération, le Maroc soulignera l’importance du lien continental et de la coopération internationale comme des piliers fondamentaux de la sécurité et du développement en Afrique.
Le Royaume aura également l’occasion de partager son expertise et son expérience en matière de gestion des défis sécuritaires et de développement ainsi que proposer des solutions innovantes adaptées au contexte africain.
Par ailleurs, lors de cette présidence le Maroc fera du volet humanitaire une priorité et cela rejoint par la même occasion une autre de ses missions puisque le pays vient d’être élu à la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour l’année 2024.
Il s’agira de donner de la voix pour la protection des enfants et des femmes dans les zones de conflit, la promotion de la sécurité alimentaire et sanitaire tout en appelant à renforcer les efforts africains et internationaux pour traiter efficacement ces questions.
Le Maroc compte programmer également des réunions avec les représentants permanents, pour discuter et délibérer des thématiques cruciales africaines, à l’instar de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la sécurité sanitaire et sa relation avec la paix et la sécurité, la justice transitionnelle et la consolidation de la paix post-conflit, la prévention et la lutte contre l’utilisation des enfants soldats, ainsi que le suivi de la Conférence de Tanger sur le Nexus Paix, Sécurité et Développement.




CAN 2023 : portée par Williams, l’Afrique du Sud rejoint le Nigeria en demi-finales !

Au terme d’un match équilibré et longtemps très pauvre en occasions, l’Afrique du Sud s’est emparée du dernier billet pour les demi-finales en écartant le Cap-Vert aux tirs au but (0-0, 2-1 tab) ce samedi en quarts de finale de la CAN 2023 à Yamoussoukro. Grâce à leur gardien Ronwen Wiliams, qui a repoussé quatre tentatives adverses durant la séance, les Bafana Bafana atteignent le dernier carré pour la première fois depuis 2000 et affronteront le Nigeria mercredi. De leur côté, malgré un superbe tournoi, les Requins Bleus, éliminés mais invaincus, devront encore patienter avant de goûter à ce stade de la compétition.

 

Si les Cap-Verdiens se mettaient les premiers en évidence, par le capitaine Ryan Mendes qui dévissait son centre depuis la droite (5e), puis par une tête non cadrée de Kevin Pina à la retombée d’un corner botté de la gauche au second poteau (6e), c’est l’Afrique du Sud qui se créait les situations les plus nettes. Dans un premier temps par Teboho Mokoena, dont la reprise des 20 mètres en première intention était stoppée net par Vozinha (10e), suivi par Themba Zwane qui croisait sa frappe à côté du montant droit du gardien adverse (14e).

 

Le Cap-Vert s’essayait de loin par la suite, mais ni le tir de Pina passant à côté du poteau gauche de Vozinha (16e), ni la reprise de Kenny Rocha contrée près de la sortie de but (37e) n’inquiétaient véritablement l’arrière-garde adverse. À cinq minutes de la pause, la tentative de Mendes prenant la direction du but était bloquée in extremis par Aubrey Modiba (40e). Bref, les deux formations se rendaient coup pour coup sans réellement s’inquiéter. Les statistiques à la mi-temps étaient éloquentes : un seul tir cadré sur six tirs sud-africains contre zéro pour autant de tentatives côté Bafana Bafana.

 

Il fallait attendre le retour des vestiaires pour voir la première frappe cadrée des Requins Bleus signée Garry Rodrigues. Servi sur la gauche à la limite du hors-jeu, l’attaquant d’Ankaragücü, préféré à Bebé au coup d’envoi, s’en allait tirer dans les bras de Ronwen Williams (56e). En face, les Sud-Africains ne baissaient pas le pied. Percy Tau mettait ainsi à rude contribution Roberto Lopes et Vozinha intervenant conjointement sur un centre venant de la gauche (60e).

 

Le show Ronwen Williams

 

Le Cap-Vert montait d’un ton en fin de match pour enchainer les situations devant la cage adverse. Suite à un renvoi consécutif à un corner, Rodrigues voyait sa reprise contrée dans la surface (70e). Huit minutes plus tard, Kenny Rocha était lui aussi frustré par la défense sud-africaine, avant que Jovane Cabral n’expédie sa reprise au-dessus (78e). Le rentrant Bebé ne parvenait pas, lui, à accrocher le cadre sur un coup franc lointain des 30 mètres (80e). Au bout du temps additionnel, Benchimol, auteur d’un bon appel dans le dos de Mothobi Mvala, tenait la balle de match au bout du pied mais butait sur Williams, qui claquait sa frappe sur la transversale et maintenait son équipe en vie pour la prolongation (90e+2).

 

 

Deux minutes seulement après le début de ce temps supplémentaire, c’est son homologue Vozinha qui sauvait les siens grâce à une double parade exceptionnelle. Le vétéran de 37 ans faisait d’abord barrage devant le rentrant Mihlali Mayambela, puis claquait au-dessus la tête piquée d’un adversaire (92e). Son compatriote Benchimol tentait peu après de forcer le verrou adverse, sans succès. S’excentrant à droite, celui-ci croisait sa frappe à côté du second poteau (95e), avant un nouveau raté sur un quasi copié-collé quatre minutes plus tard (99e). Au bout de la fatigue, Thapelo Maseko était foudroyé en plein effort par une douleur aux adducteurs (remplacé par Terrence Mashego à la 114e) et contraint d’assister depuis le banc aux tirs aux buts. Une séance au bout de laquelle l’Afrique du Sud s’impose 1-3 grâce au monstrueux Williams, auteur de quatre arrêts, dont les trois premières tentatives adverses ! Les Bafana Bafana renouent ainsi avec les demi-finales pour la première fois depuis l’an 2000. Ils croiseront le fer avec le Nigeria pour une place en finale.




Dans un séminaire politique et idéologique : Des nouveaux élus édifiés sur leur rôle dans l’accompagnement du chef de l’État dans sa mission   

Agissons pour la République (AREP) a tenu un séminaire politique et idéologique le samedi 3 février, rassemblant les hauts cadres du parti, y compris les députés nationaux et provinciaux récemment élus. Les discussions ont principalement porté sur la vision du parti et sur la nécessité d’agir activement pour améliorer les conditions sociales des Congolais.

Le rôle crucial des nouveaux élus dans l’accompagnement du chef de l’État dans sa mission a été souligné lors de cette rencontre. Cette occasion a également été propice à une restructuration de l’organigramme de l’AREP, avec l’officialisation de deux nominations. Pascal Nkanga Basele a été nommé Président par intérim, tandis que Me Camy Richard Kalele prend désormais le poste de Secrétaire Général du Parti.

Ces changements marquent une étape importante pour l’AREP, renforçant son engagement envers ses membres et la société congolaise dans son ensemble.




Ligue des Champions : Mamelodi Sundowns et TP Mazembe en quart de finale

Comme souvent l’homme providentiel du côté des Mamelodi Sundowns se nomme Peter Shalulile. Le Namibien a inscrit l’unique but de cette rencontre contre le Tout Puissant Mazembe, permettant ainsi aux Sud-africains de consolider leur place de leader du Groupe A avec 13 points, lors de cet ultime journée de la phase de poule de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

À la 38e minute, l’attaquant des Sundowns prend ses responsabilités en convertissant un penalty, après que le corps arbitral ait sifflé une faute commise par la défense lushoise sur Tandi Mwape. Battus 1-0 lors du match aller, les Sud-africains prennent ainsi leur revanche sur les Congolais.

À noter que le TP Mazembe termine à la deuxième place avec 10 points et se qualifie de même pour les quarts de finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.




Prétendue vente du cimetière de la Gombe

Il importe d’informer la population kinoise que le Cimetière de la Gombe n’a jamais fait l’objet d’une quelconque vente comme l’affirment les détracteurs du Gouverneur Gentiny Ngobila, mais que par ailleurs, ce site avait été fermé par son prédécesseur André Kimbuta lors des affrontements entre le Camp JP Bemba et Joseph Kabila à l’issue des élections de 2006 et ce, pour des raisons sécuritaires.

De plus, il sied de noter que seuls les concessionnaires disposant déjà des espaces sont autorisés à procéder à l’inhumation des leurs en conformité des dispositions légales et réglementaires en la matière.

S’agissant de la vente à la Communauté hellénique d’un espace, il est important de noter qu’à l’instar de la communauté française qui dispose d’un carré français et à la suite d’une requête dûment formulée, il a été autorisé ,sur base d’un arrêté , à la Communauté grecque de jouir et non de disposer de l’espace aménagé , il y a peu pour la sépulture du défunt Étienne Tshisekedi , en vue d’éviter toute insalubrité motivée par les squatteurs et les nombreuses gargotes y installés.

Enfin, l’Exécutif Provincial de Kinshasa se réserve le droit de poursuivre en justice l’organe de presse « KelBoul » afin que ce dernier apporte la preuve qui motive l’imputation dommageable à l’endroit du Gouverneur Gentiny Ngobila.




Kinshasa : Gentiny Ngobila inspecte les travaux de montage de la grande roue de Kinshasa à la place de la gare 

Le gouverneur de la ville de Kinshasa a, vendredi 02 février 2024, inspecté les travaux du montage de la grande roue de Kinshasa à la place de la gare dans la commune de la Gombe. Construit sur une hauteur de 60 mètres, cet ouvrage dont l’inauguration intervient à la fin du mois courant, va faire la fierté et l’admiration de la ville de Kinshasa.

Face à la presse, le premier citoyen de la ville de Kinshasa a fait savoir que ce lieu d’attraction va permettre à la population d’avoir des sensations assez fortes et d’avoir une vue panoramique de la ville de Kinshasa une fois au-dessus. À l’en croire, cette roue va servir également de référence pour la capitale RD-congolaise comme c’est le cas dans d’autres grandes villes du monde. Le Gouverneur manager Gentiny Ngobila s’est dit satisfait des travaux déjà exécutés sur place. L’occasion faisant le larron, il a rappelé à la population ses nombreuses réalisations depuis son avènement à la tête de Kinshasa. Notamment la construction des routes transcommunales comme Elengesa, Kikwit, CECOMAF, Mombele, des ponts, des parcs d’attraction comme Aqua Splash à kingabwa, le parc Maman Marthe Kasalu Tshisekedi à la 6ème rue Limete résidentiel. Mais aussi le marché central de Kinshasa et la réhabilitation de l’éclairage public dans la capitale.

«Nous avons construit même dans des quartiers qui n’avaient plus d’espoir», a t- il dit, soulignant que c’est une fierté pour la ville et une bénédiction pour lui. S’agissant de la salubrité de la ville de Kinshasa, le gouverneur Gentiny Ngobila a renseigné que la situation ira mieux d’ici peu, avec l’arrivée à Kinshasa dès la semaine prochaine, du premier lot d’engins de salubrité commandés par la société Albayrak. Pour lui, le plus important c’est le travail et non des polémiques inutiles. Car, les gens qui travaillent ne font pas de bruits.




Journée mondiale contre le cancer 2024: Message de la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique

En août 2023, j’ai assisté à une réunion sur le cancer du col de l’utérus avec des survivantes et j’ai été enthousiasmée par la possibilité de disposer de nouveaux outils pour accélérer l’accès à la vaccination, au dépistage et au traitement. L’une des choses que les survivantes ont dites était que les dirigeants doivent écouter leurs histoires.

Le 4 février de chaque année, le monde s’unit dans le cadre des efforts de sensibilisation aux problèmes fondamentaux posés par le cancer ; le Bureau régional s’associe aux populations de la Région africaine de l’OMS pour marquer cette journée annuelle de sensibilisation et bien au-delà.

Depuis 2022 jusqu’à cette année 2024, la campagne retenue pour la Journée mondiale contre le cancer est « Pour des soins plus justes ». L’année en cours constitue la troisième et dernière année de cette campagne. Le thème retenu pour cette année est « Ensemble, nous mettons au défi ceux qui sont au pouvoir ». Ce thème cristallise la demande faite aux dirigeants du monde entier pour qu’ils accordent la priorité à la prévention et aux soins du cancer, qu’ils investissent dans la lutte contre le cancer et qu’ils fassent plus pour parvenir à un monde juste et sans cancer.

La situation du cancer en Afrique est démoralisante. En 2022, près de 882 882 nouveaux cas de cancer sont survenus dans la Région africaine de l’OMS, où l’on a recensé environ 573 653 décès par cancer. À peu près 50 % des nouveaux cas de cancer chez l’adulte dans la Région sont liés aux cancers du sein, du col de l’utérus, de la prostate, colorectal et du foie. Si des mesures urgentes ne sont pas prises, la Région pourrait enregistrer environ un million de décès par cancer chaque année d’ici à 2030. En outre, dans 20 ans, le taux de mortalité par cancer en Afrique dépassera la moyenne mondiale qui se situe à 30 %. Cette situation est d’autant plus grave que le taux de survie au cancer est de 12 % en moyenne dans la Région africaine de l’OMS, ce qui est largement inférieur au taux de survie moyen qui dépasse la barre de 80 % dans les pays à revenu élevé.

Cela dit, nous nous réjouissons des progrès accomplis en matière de prévention et de soins du cancer dans notre Région. Par exemple, 17 pays ont introduit des tests de dépistage hautement performants, conformément aux recommandations de l’OMS. De même, 28 de nos États Membres ont introduit la vaccination contre le papillomavirus humain à l’échelle nationale, ce qui permet de vacciner environ 60 % de la population prioritaire ciblée contre le papillomavirus humain.

Le thème retenu pour l’édition de cette année vient à point nommé, car il renforce le droit universel à la santé de toutes les personnes et de tous les groupes. Nous sommes convaincus qu’indépendamment de sa situation socioéconomique, du lieu où elle se trouve, de son âge et de son sexe, chaque personne doit avoir les mêmes chances de participer à la prévention, au diagnostic et au traitement du cancer.

Nous lançons un appel aux pays, aux communautés, aux partenaires et à la société civile de la Région pour qu’ils travaillent de concert et favorisent l’accès universel à la prévention et aux soins du cancer.

Les parties prenantes doivent définir des priorités réalisables, mettre en œuvre des interventions reposant sur des bases factuelles et menées à l’échelle de la population, et investir dans la lutte contre le cancer.

Les pays devraient utiliser les « meilleurs choix » actualisés de l’OMS, qui constituent un outil de facilitation conçu pour permettre aux gouvernements de choisir des politiques et des actions de nature à sauver les vies des personnes souffrant de maladies non transmissibles.

Les dirigeants sont chargés de veiller à ce que la prévention et la prise en charge du cancer mettent en œuvre des technologies et des traitements disponibles à faible coût pour les personnes touchées et leurs familles, et qui présentent un bon rapport qualité-prix. En outre, les pays devraient renforcer les systèmes d’information afin de recueillir des données de qualité susceptibles d’éclairer la prise de décision.

Nous réaffirmons que la société civile, et particulièrement les organisations de survivants du cancer ou les personnes ayant vécu une expérience du cancer, sont essentielles dans la lutte anticancéreuse en Afrique. Cette approche pan sociétale de la prévention et des soins du cancer est au cœur du thème retenu cette année pour la Journée mondiale contre le cancer.

« Ensemble, nous mettons au défi ceux qui sont au pouvoir » d’aller encore plus loin pour une Afrique sans cancer !




Les Inspecteurs de l’IGF à l’EPST contrôlent l’utilisation des frais de fonctionnement de la DINACOPE et ceux payés par les élèves pour l’EXETAT : Pourquoi les agitations de Tony Mwaba?

Quel rapport y a-t-il entre les fautes qui peuvent être constatées à la DINACOPE qui a un Directeur Général ainsi qu’un Directeur Financier et Tony Mwaba ?

Comment les fautes de gestion de l’Ex SECOPE peuvent être utilisées pour salir Tony Mwaba ?

Le fait que les Inspecteurs n’ont pas présenté des civilités à Tony Mwaba autorise ce dernier à les filmer, les vilipender en vociférant et menaçant ?

Si les Inspecteurs des Finances avaient extorqué les 1.000 Usd et 300 Euros au Comptable de l’Ex SECOPE, pourquoi les magistrats appelés par Tony Mwaba ont relâché les Inspecteurs des Finances après interrogatoire ?

Pourquoi Tony Mwaba continue de parler alors que l’IGF Alingete garde son silence ?

Est-ce que le ministre de l’EPST ne réalise pas que l’IGF Alingete le trouve un non-sens dans ce cas de figure ?

Le bon sens étant la chose la mieux partagée du monde, à chaque intellectuel de tirer des conséquences.

DMK