Kinshasa : Gentiny Ngobila impose la paix sociale au sein de l’administration du marché de la Liberté

Le gouverneur manager de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a réuni, mardi 02 février 2024 dans la salle de réunion de l’hôtel de ville de Kinshasa, les membres du comité de gestion du marché de Liberté ainsi que la délégation syndicale de ce lieu de négoce situé dans la commune patriotique de Masina. Tous les vices qui gangrènent l’administration du marché de Liberté ont été exposés au gouverneur de la ville.

Prenant la parole, le président de l’inter syndical du marché de Liberté a révélé au patron de la ville qu’il y a des politiciens et députés provinciaux qui ont pris l’habitude d’exiger des quotas chaque mois sur les recettes générées par le Marché de la Liberté. Surpris, le premier citoyen de la ville de Kinshasa a condamné toutes ces pratiques mafieuses et a instruit le comité de gestion du marché à ne plus accorder des privilèges à qui que ce soit. Par ailleurs, l’autorité urbaine a invité les responsables du marché de la Liberté à faire régner la paix sociale au sein de ce lieu de négoce, aussi à accentuer les travaux d’assainissement de tous les compartiments du marché. Le gouverneur Gentiny Ngobila a promis d’effectuer une visite sur ce site vers la fin du mois en cours.

Pour la délégation du Marché de la Liberté, le gouverneur Gentiny Ngobila vient de délivrer le marché de la liberté de mains de ses bourreaux qui l’ont pris en otage depuis des années. “Nous sortons de cette réunion fortifiés parce que nous avons trouvé la solution que nous cherchons depuis longtemps. Nous demandons à nos camarades travailleurs de faire confiance à leur comité de gestion parce qu’autour de la table, il a défendu ses travailleurs, et nous avons compris qu’il y avait une main noire qui pillait les recettes du marché de la Liberté.

Je demande aussi aux camarades travailleurs de se remettre au travail et d’être sérieux dans leurs attributions afin de remettre les choses dans l’ordre’, a fait savoir le président de l’inter syndicale du marché de la Liberté Paulin Mamba. Pour sa part, l’administrateur du marché de la Liberté, Didier Kabeya Ngunda, a rassuré tous ses agents que désormais le salaire deviendra régulier car le gouverneur de la ville a mis fin au règne des prédateurs au marché de la Liberté. Il a remercié l’autorité urbaine pour son implication dans ce dossier, tout en lui promettant de booster l’assainissement au sein du marché.




Lomami: Six juges assesseurs prêtent serment au tribunal de paix de Kabinda

Ils sont au total, 6 juges assesseurs qui ont prêté serment ce samedi 03 février 2024 devant le président du tribunal de paix de Kabinda dans la province de Lomami, conformément à l’article 10, alinéa 3 de la loi organique numéro 13/011-B du 11/04/2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire.

Ces juges sont les notables qui sont nommés par l’ordonnance du président dudit tribunal qui auront comme tâches de traiter les dossiers coutumiers, tels que, conflits de pouvoir coutumier, de mariage et autres.

Devant le président et sa suite, ces nouveaux juges assesseurs ont eu à prêter serment en jurant de respecter les lois de la République.

Ces juges assesseurs ont des tâches qui se diffèrent des juges assumés.

 

Jomik Wanga




Législatives: Début ce lundi des audiences à la Cour constitutionnelle pour les 82 candidats dont les suffrages ont été annulés par la CENI 

La Cour constitutionnelle débute ce lundi, les audiences des contentieux des législatives nationales et provinciales par les requêtes des candidats dont les suffrages ont été annulés par la CENI pour notamment bourrage d’urnes, fraude électorale, etc.

Gentiny Ngobila, Charles Mbutamuntu, Gaby Mabengi, Kin-Kiey Mulumba, Evariste Boshab, Nsingi Pululu, Colette Tshomba, et autres mis en cause dans ce dossier seront à la barre.

Rappelons que ces candidats députés nationaux et provinciaux, 82 au total, sont accusés de vandalismes des Dispositifs électroniques de vote, bourrages d’urnes lors des élections du 20 décembre par la CENI

 

Derick Katola




Julien Paluku et la société canadienne Fertile Ground évaluent la faisabilité de deux projets importants

En vue de l’installation d’une usine de production et de transformation d’engrais et la possibilité de construction d’un parc agroindustriel dans la province du Kongo Central sur un espace de 50 mille hectares par la société canadienne FERTILE GROUND, l’accélération de l’exécution de ces deux grands projets a été au centre d’une réunion stratégique présidée à Kinshasa par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya. Réunion à laquelle ont pris part les experts des ministères sectoriels et les responsables de la société FERTILE GROUND.

Le Ministre de l’Industrie a appelé ces investisseurs canadiens d’être plus pragmatiques, car la matérialisation de ces projets va consolider la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo pendant ce second mandat du Président de la République, Félix Tshisekedi axé sur les actions.

Devant la presse, le patron de FERTILE GROUND, Bill Cannon a rassuré le Gouvernement congolais des capacités techniques et financières de sa société pour exécuter rapidement ces projets

Signalons que les Professeurs Charledoux Mbuyi et Apollinaire Biloso, experts du ministère de l’Agriculture ont pris part à cette rencontre.

 




Saint-Siège : Benjamín Estévez de Cominges, nouveau Secrétaire général pour l’économie 

Ce jeudi 1er février 2024, le pape François a nommé Benjamín Estévez de Cominges au poste de Secrétaire général du Secrétariat pour l’Économie du Saint-Siège (SPE). Ce laïc espagnol était depuis deux ans délégué pour l’administration du Dicastère pour l’évangélisation, dans la Section pour la première évangélisation et les nouvelles églises particulières.

Âgé de bientôt 50 ans, marié et père de trois enfants, il devient ainsi le numéro deux du Secrétariat pour l’Économie, qui est dirigé par un autre laïc espagnol, le Préfet Maximino Caballero Ledo.

Né en 1974 en Espagne, Benjamin Estévez de Cominges est titulaire d’un Master de sciences du Management de la Sloan School of Management du Massachusetts (États-Unis). Il est diplômé en ingénierie avancée de l’Université de Vigo (Espagne) et de la Katholieke Universiteit de Leuven (Belgique), ainsi qu’en économie et en administration des affaires de l’Université nationale d’enseignement à distance (Espagne).

Il a été directeur général des affaires économiques de l’Université pontificale de Comillas à Madrid, l’une des plus prestigieuses d’Espagne, avant d’être appelé à Rome en 2021.

Le Secrétariat pour l’Économie remplit les fonctions de secrétariat papal pour les matières économiques, administratives et financières. Il exerce le contrôle et la vigilance sur les institutions curiales, les services et les institutions liées au Saint-Siège. Il exerce en outre un contrôle adéquat sur le Denier de Saint-Pierre et sur les autres fonds pontificaux.

« Le fait de venir d’une organisation d’Église avant d’arriver au Saint-Siège a été, sans aucun doute, d’une grande aide, même si je dois avouer que la complexité du Vatican est beaucoup plus grande que ce à quoi je m’attendais. Bien que cette complexité soit intéressante, cela demande une période d’adaptation que, je dois le reconnaître avec humilité, je ne suis pas sûr d’avoir dépassée » explique Benjamin Estévez de Cominges, selon les sources vaticanes. « Je sais que la responsabilité est grande et j’espère être à la hauteur de cette nouvelle charge, avec l’aide de Dieu et le soutien de ma famille » a-t-il ajouté.

Le Préfet du Secrétariat pour l’Économie, quant à lui, affirme qu’il a pu « constater son engagement, son professionnalisme et sa précision dans la gestion, ainsi que son caractère collaboratif, conciliant et consensuel avec les autres entités et dicastères ».




Message pour la Journée mondiale des missions 2024

Nous publions ci-dessous le message du Saint-Père, tel que communiqué par la Vatican, pour la 98e Journée missionnaire mondiale qui sera célébrée le dimanche 20 octobre 2024 sur le thème « Allez et invitez tout le monde » (cf. Mt 22, 9).

Chers frères et sœurs !

Pour la Journée Mondiale des Missions de cette année, j’ai choisi comme thème la parabole évangélique des noces (cf. Mt 22, 1-14). Après que les invités ont refusé l’invitation, le roi, protagoniste du récit, dit à ses serviteurs : « Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce » (v. 9). En réfléchissant sur ce mot clé, dans le contexte de la parabole et de la vie de Jésus, nous pouvons mettre en évidence certains aspects importants de l’évangélisation. Ils sont particulièrement actuels pour nous, disciples-missionnaires du Christ, dans cette phase finale du parcours synodal qui, conformément à la devise “Communion, participation, mission”, devra relancer l’Église dans son engagement prioritaire : l’annonce de l’Évangile dans le monde contemporain.

1) “Allez et invitez”. La mission comme le fait d’aller et d’inviter inlassablement à la fête du Seigneur

Au début du commandement du roi à ses serviteurs, il y a les deux verbes qui expriment le cœur de la mission : “allez” et “appelez” dans le sens d’“invitez”.

Concernant le premier verbe, il faut rappeler que les serviteurs avaient déjà été envoyés auparavant pour transmettre le message du roi aux invités (cf. vv. 3-4). Cela nous fait comprendre que la mission est une sortie inlassable vers toute l’humanité pour l’inviter à la rencontre et à la communion avec Dieu. Inlassable ! Dieu, grand en amour et riche en miséricorde, est toujours en sortie vers tout homme pour l’appeler au bonheur de son Royaume, malgré l’indifférence ou le refus. De la même façon, Jésus-Christ, le bon pasteur et l’envoyé du Père, allait à la recherche des brebis perdues du peuple d’Israël et voulait aller plus loin pour rejoindre les brebis les plus éloignées (cf. Jn 10, 16). Il dit aux disciples “Allez !”, aussi bien avant qu’après sa résurrection, les impliquant dans sa mission (cf. Lc 10, 3 ; Mc 16, 15). C’est pourquoi l’Église continuera à se rendre au-delà de toutes frontières, à sortir sans cesse, sans se fatiguer ni se décourager face aux difficultés et aux obstacles, pour accomplir fidèlement la mission reçue du Seigneur.

Je saisis cette occasion pour remercier les missionnaires, hommes et femmes, qui, répondant à l’appel du Christ, ont tout quitté pour partir loin de leur patrie et apporter la Bonne Nouvelle là où les gens ne l’ont pas encore reçue ou ne l’ont accueillie que récemment. Chers amis, votre généreux dévouement est une expression tangible de l’engagement pour la mission ad gentes que Jésus a confiée à ses disciples : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). Continuons donc à prier et à remercier Dieu pour les nouvelles et nombreuses vocations missionnaires, pour l’œuvre d’évangélisation qui se poursuit jusqu’aux extrémités de la terre.

Et n’oublions pas que chaque chrétien est appelé à prendre part à cette mission universelle par son propre témoignage évangélique dans tous les milieux, afin que l’Église tout entière ne cesse de sortir avec son Seigneur et Maître vers les “carrefours des routes” du monde d’aujourd’hui. Oui, « aujourd’hui, le drame de l’Église est que Jésus continue à frapper à la porte, mais de l’intérieur, pour que nous le laissions sortir ! Très souvent, on finit par être une Église […] qui ne laisse pas le Seigneur sortir, qui le tient comme sa “chose propre” alors qu’Il est venu pour la mission et nous veut missionnaires » (Discours aux participants au Congrès organisé par le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, 18 février 2023). Nous tous, baptisés, disposons-nous à partir de nouveau, chacun selon sa condition de vie, pour lancer un nouveau mouvement missionnaire, comme à l’aube du christianisme !

Revenant au commandement du roi aux serviteurs de la parabole, aller va de pair avec appeler ou, plus précisément, inviter : « Venez à la noce ». (Mt 22, 4). Cela laisse percevoir un autre aspect de la mission confiée par Dieu, non moins important. Comme on peut l’imaginer, ces serviteurs-messagers transmettaient l’invitation du souverain avec urgence mais aussi avec grand respect et gentillesse. La mission de porter l’Évangile à toute créature doit nécessairement prendre le style même de Celui qui est annoncé. Les disciples-missionnaires proclament au monde « la beauté de l’amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 36), avec joie, magnanimité et bienveillance, fruits de l’Esprit Saint en eux (cf. Ga 5, 22) ; sans obligation, contrainte, prosélytisme ; toujours avec la proximité, la compassion et la tendresse qui reflètent la manière d’être et d’agir de Dieu.

2. Au banquet. La perspective eschatologique et eucharistique de la mission du Christ et de l’Église

Dans la parabole, le roi demande aux serviteurs de porter l’invitation au banquet pour les noces de son fils. Ce banquet représente le banquet eschatologique. Il est une image du salut définitif dans le Royaume de Dieu, réalisé dès maintenant par la venue de Jésus, le Messie, le Fils de Dieu qui nous a donné la vie en abondance (cf. Jn 10, 10). Celle-ci est symbolisée par la table dressée avec « des viandes succulentes et des vins décantés », lorsque Dieu « fera disparaître la mort pour toujours » (cf. Is 25, 6-8).

La mission du Christ se situe à la plénitude des temps, comme Il l’a déclaré au début de sa prédication : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche » (Mc 1, 15). Ainsi, les disciples du Christ sont appelés à poursuivre la mission de leur Maître et Seigneur. Rappelons l’enseignement du Concile Vatican II sur le caractère eschatologique de l’engagement missionnaire de l’Église : « Le temps de l’activité missionnaire se situe entre le premier avènement du Seigneur et le second […]. Car avant la venue du Seigneur, il faut que l’Évangile soit proclamé parmi toutes les nations » (Décr. Ad gentes, n. 9).

Nous savons que le zèle missionnaire des premiers chrétiens avait une forte dimension eschatologique. Ils ressentaient l’urgence de proclamer l’Évangile. Aujourd’hui encore, il est important de garder à l’esprit cette perspective, car elle nous aide à évangéliser dans la joie de celui qui sait que « le Seigneur est proche », et dans l’espérance de celui qui est tendu vers le but, lorsque nous serons tous avec le Christ à ses noces dans le royaume de Dieu. Alors que le monde propose les “banquets” variés de la consommation, du bien-être égoïste, de l’accumulation, de l’individualisme, l’Évangile appelle chacun au banquet divin où règnent la joie, le partage, la justice, la fraternité, dans la communion avec Dieu et avec les autres.

Cette plénitude de vie, don du Christ, est anticipée dans le banquet de l’Eucharistie que l’Église célèbre à la demande du Seigneur, en mémoire de Lui. Ainsi, l’invitation au banquet eschatologique que nous apportons à chacun dans la mission évangélisatrice est intrinsèquement liée à l’invitation à la table eucharistique où le Seigneur nous nourrit de sa Parole, de son Corps et de son Sang. Comme l’a enseigné Benoît XVI, « en toute célébration eucharistique se réalise sacramentellement le rassemblement eschatologique du Peuple de Dieu. Le banquet eucharistique est pour nous une réelle anticipation au banquet final, annoncé par les prophètes (cf. Is 25, 6-9) et décrit dans le Nouveau Testament comme “les noces de l’Agneau” (Ap 19, 7-9) qui doivent être célébrées dans « la joie de la communion des saints » (Exhort. ap. post-synodale Sacramentum Caritatis, n. 31).

Par conséquent, nous sommes tous appelés à vivre plus intensément chaque Eucharistie dans toutes ses dimensions, en particulier dans ses dimensions eschatologique et missionnaire. Je répète à ce propos que « nous ne pouvons pas nous approcher de la Table eucharistique sans nous laisser entraîner dans le mouvement de la mission qui, prenant naissance dans le Cœur même de Dieu, veut rejoindre tous les hommes » (ibid., n. 84). Le renouveau eucharistique, que de nombreuses Églises locales encouragent de manière louable dans la période post-Covid, sera fondamental pour réveiller l’esprit missionnaire en chaque fidèle. Avec combien plus de foi et d’élan du cœur, dans chaque Messe, devrions-nous prononcer l’acclamation : « Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire » !

Dans cette perspective, en cette année consacrée à la prière pour la préparation du Jubilé de 2025, je voudrais inviter chacun à intensifier, aussi et surtout, la participation à la Messe et la prière pour la mission évangélisatrice de l’Église. Celle-ci, obéissant à la parole du Sauveur, ne cesse d’élever vers Dieu, dans chaque célébration eucharistique et liturgique, la prière du Notre Père avec l’invocation « Que ton règne vienne ». Ainsi, la prière quotidienne, et en particulier l’Eucharistie, fait de nous des pèlerins-missionnaires de l’espérance, en marche vers la vie sans fin en Dieu, vers le banquet nuptial préparé par Dieu pour tous ses enfants.

3) “Tous”. La mission universelle des disciples du Christ et l’Église tout entière synodale- missionnaire

La troisième et dernière réflexion concerne les destinataires de l’invitation du roi : « Tous ». Comme je l’ai souligné, « ce “tous” est au cœur de la mission. N’exclure personne. Tous. Chacune de nos missions naît du Cœur du Christ pour attirer tout le monde à lui » (Discours aux participants à l’Assemblée générale des Œuvres Pontificales Missionnaires, 3 juin 2023). Aujourd’hui encore, dans un monde déchiré par les divisions et les conflits, l’Évangile du Christ est la voix, douce et forte, qui appelle les hommes à se rencontrer, à se reconnaître frères et à se réjouir de l’harmonie dans la diversité. Dieu veut que « tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité » (1 Tm 2, 4). N’oublions donc jamais, dans nos activités missionnaires, que nous sommes envoyés pour annoncer l’Évangile à tous, « non pas comme quelqu’un qui impose un nouveau devoir, mais bien comme quelqu’un qui partage une joie, qui indique un bel horizon, qui offre un banquet désirable » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 14).

Les disciples-missionnaires du Christ ont toujours à cœur le souci de toutes les personnes, quelle que soit leur condition sociale ou même morale. La parabole du banquet nous dit qu’à la demande du roi les serviteurs rassemblèrent « tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons » (Mt 22, 10). Et plus précisément « les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux » (Lc 14, 21), ce qui veut dire que les derniers et les exclus de la société sont les invités privilégiés du roi. Le banquet nuptial de son Fils, que Dieu a préparé, reste pour toujours ouvert à tous, parce que son amour pour chacun est grand et inconditionnel. « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle » (Jn 3, 16). Quiconque, tout homme et toute femme, est destinataire de l’invitation de Dieu à participer à sa grâce qui transforme et sauve. Il suffit de dire “oui” à ce don divin gratuit, en l’accueillant et en se laissant transformer par lui, s’en revêtant comme d’un “vêtement de noces” (cf. Mt 22, 12).

La mission pour tous requiert l’engagement de chacun. Il est donc nécessaire de poursuivre le chemin vers une Église tout entière synodale-missionnaire au service de l’Évangile. La synodalité est en soi missionnaire, et vice versa, la mission est toujours synodale. C’est pourquoi une étroite coopération missionnaire apparaît, aujourd’hui encore, urgente et nécessaire dans l’Église universelle comme dans les Églises particulières. Dans le sillage du Concile Vatican II et de mes prédécesseurs, je recommande à tous les diocèses du monde le service des Œuvres Pontificales Missionnaires qui constituent les principaux moyens « pour pénétrer les catholiques, dès leur enfance, d’un esprit vraiment universel et missionnaire, et pour provoquer une collecte efficace de fonds au profit de toutes les missions, selon les besoins de chacune » (Décr. Ad Gentes, n. 38). C’est pourquoi les collectes de la Journée Mondiale des Missions dans toutes les Églises locales sont entièrement destinées au Fonds de solidarité universelle, que l’Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi distribue ensuite, au nom du Pape, pour les besoins de toutes les missions de l’Église. Prions le Seigneur de nous guider et de nous aider à être une Église plus synodale et plus missionnaire (cf. Homélie de la Messe de clôture de l’Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques, 29 octobre 2023).

Tournons enfin notre regard vers Marie qui a obtenu le premier miracle de Jésus, précisément lors de noces, à Cana en Galilée (cf. Jn 2, 1-12). Le Seigneur offrit aux époux et à tous les invités le vin nouveau en abondance, signe anticipé du banquet nuptial que Dieu prépare pour tous à la fin des temps. Demandons, aujourd’hui encore, son intercession maternelle pour la mission évangélisatrice des disciples du Christ. Avec la joie et l’attention de notre Mère, avec la force de la tendresse et de l’affection (cf. Evangelii gaudium, n. 288), allons porter à tous l’invitation du Roi Sauveur. Sainte Marie, Étoile de l’évangélisation, priez pour nous !

Rome, Saint-Jean-de-Latran, 25 janvier 2024, fête de la Conversion de Saint Paul.

FRANÇOIS




Nord-Kivu : La MONUSCO dénonce une attaque contre un de ses hélicoptères par le M23

Un hélicoptère de la MONUSCO effectuant une évacuation sanitaire a essuyé des tirs de présumés membres du M23 aux environs de Karuba dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Cette attaque a blessé deux casques bleus dont un grièvement. L’appareil a pu atterrir en sécurité à Goma et les deux blessés médicalement pris en charge. Au nom de la MONUSCO, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Mme Keita condamne fermement cette attaque contre un aéronef porteur de l’emblème des Nations Unies, qui survient presqu’un an, jour pour jour, après un assaut similaire ayant couté la vie à un casque bleu sud-africain. Elle déplore également les attaques inacceptables ciblant les civils depuis l’intensification des combats dans le Nord-Kivu. Mme Bintou Keita réitère son appel au M23 à cesser les hostilités et à désarmer sans condition en respectant les termes du Communiqué du 23 novembre 2022.

Des menaces ont été directement proférées ces derniers temps contre la MONUSCO et ses casques bleus par le M23. La Cheffe de la MONUSCO rappelle à cet égard que les attaques contre les casques bleus peuvent constituer un crime de guerre. La MONUSCO invite les autorités judiciaires congolaises à traduire en justice les auteurs de cet acte. La Mission rappelle l’urgence et la nécessité de mettre fin à de tels agissements pour une mise en œuvre sans entrave de son mandat de protection des civils.




CAN: Y. Wissa : “Très fier d’être Congolais”

Mais quel match de Yoane Wissa ! L’attaquant des Léopards était dans tous les coups dans ce quart de finale face à la Guinée en Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies.

Beaucoup d’observateurs du football africain se sont posé cette question : à quel poste évolue Yoan Wissa?

Une interrogation justifiée par l’omniprésence du Congolais sur le terrain : “Je suis là où l’on a besoin de moi, attaque, milieu, défense peu importe. Lorsque le pays fait appel à moi, je me dois d’être présent, je suis tellement de mon équipe, tellement fier d’être Congolais.”

Élu une nouvelle fois, Homme du Match CAF TotalEnergies de cette rencontre, Yoane Wissa, a su convertir le penalty lors d’un moment crucial pendant le match : “ Ce sont le genre de responsabilité que j’aime prendre, comme le reste de mon équipe. Nous sommes des hommes et nous voulons porter le drapeau du pays dans les plus hautes sphères”.

Quant à l’identité du prochain adversaire en demi-finale, la réponse du Congolais n’a pas fait dans la démesure : “ Que cela soit le Mali ou la Côte d’Ivoire, nous n’avons pas de préférence. Ce sont deux grandes nations de football, il fallait être armés pour les affronter” a t-il conclu.




CAN: La RD Congo bat la Guinée et file en demi-finale

Après la victoire du Nigeria en fin d’après-midi, la République Démocratique du Congo et la Guinée s’affrontaient en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023.

Poussés par leurs supporters venus en masse, ce vendredi, au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, les Guinéens enchaînent les assauts offensifs jusqu’à provoquer les Congolais dans la surface qui commettent une faute.

Mohamed Bayo s’écroule dans la surface après un contact avec Chancel Mbemba. L’arbitre n’hésite pas et montre le point de penalty. Le Guinéen se fait justice lui-même et ouvre la marque, à la 20e minute.

Non abattus par l’ouverture du score, les Léopards obtiennent un corner, à la 27e minute. Malheureux sur l’action qui a amené le but ouest-africain, le capitaine congolais offre sa spéciale d’un coup de tête rageux dans la surface de réparation, le défenseur remet la République Démocratique du Congo dans le match.

Au retour des vestiaires, la RD Congo place une attaque mais Cédric Bakambu se mêle les pinceaux et gâche une nouvelle occasion de but. Quelques instants plus tard, c’est au tour de Sekou Sylla de manquer le cadre.

Les deux équipes se rendent coups sur coups. Les deux tacticiens profitent de ce moment fort pour effectuer des échanges. Du côté guinéen, Sylla et Guilavogui cèdent leurs places à Abdoulaye Touré et Facinet Conte. Le Congolais Silas entre également en jeu et s’illustre. Auteur d’une percée magistrale, l’attaquant est fauché dans la surface de réparation. L’arbitre accorde immédiatement un penalty aux Congolais. Yoane Wissa donne, par ce biais, l’avantage à sa sélection.

En difficulté, les Guinéens sont de plus en plus agressifs, et hachent le jeu. Les Congolais obtiennent un coup franc excentré sur le flanc gauche. Arthur Masuaku arme sa frappe et assomme le Syli par un troisième but. La République Démocratique du Congo entrevoit le dernier carré de la compétition. Cependant, il va falloir rester concentré car le Syli n’est pas KO, et n’abandonne pas.

Malgré tous ses efforts, la Guinée laisse filer sa place en demi-finale. Les Léopards rencontreront pour le vainqueur entre la Côte d’Ivoire et le Mali.

Match facts

● La RD Congo s’est qualifiée pour la 6e demi-finale de son histoire à la Coupe d’Afrique des Nations, la 2e au 21e siècle après 2015. Les Léopards ont remporté 2 de leurs 3 derniers quarts de finale dans la compétition (1 défaite), après n’avoir gagné qu’un seul des 6 premiers (5 revers).

● La Guinée s’est inclinée pour la 5e fois en 5 quarts de finale à la Coupe d’Afrique des Nations, soit la nation la plus présente à ce stade en s’inclinant à chaque fois devant l’Angola, qui s’est inclinée pour la 3e fois en quart en 3 rencontres un peu plus tôt ce vendredi.

● La RD Congo est la 2e nation à marquer au moins 3 buts dans un match à élimination directe de Coupe d’Afrique des Nations en affichant 100% de tirs cadrés convertis, après le Burkina Faso en 2021 (3 buts sur 3 tirs cadrés v Cameroun en match pour la 3e place).

● 2 penalties ont été signalés dans un match à élimination directe à la Coupe d’Afrique des Nations pour la 2e fois seulement depuis qu’Opta analyse la compétition (2010), après Sénégal-Tunisie en demi-finale de l’édition 2019 (2 également).

● La RD Congo a concédé son 3e penalty seulement en 22 matches à la Coupe d’Afrique des Nations depuis qu’Opta analyse la compétition (2010), le 2e lors de l’édition 2023. Elle a encaissé ses 2 derniers buts à la CAN sur cette phase de jeu (Mohamed v Egypte, Bayo ce soir), autant de fois que sur ses 51 précédents.

● Mohamed Bayo a marqué 3 des 4 buts de la Guinée à la Coupe d’Afrique des Nations 2023, devenant le 1er buteur guinéen dans un quart de finale du tournoi depuis Pascal Feindouno en 2006 (v Sénégal). Au 21e siècle, seul… Feindouno (4) a inscrit plus de buts sur une édition de la CAN pour la Guinée que Bayo (3).

● À 29 ans et 178 jours, Chancel Mbemba est devenu le 2e buteur le plus âgé de la RD Congo en Coupe d’Afrique des Nations, après Nicodème Kabamba en 1968 (31 ans et 167 jours v Congo). Ce n’est également que le 2e but sur corner des Léopards à la CAN depuis qu’Opta analyse la compétition (2010), après celui… de Mbemba en 2019 (v Madagascar).

Arthur Masuaku a marqué le 1er coup franc direct de la RD Congo à la Coupe d’Afrique des Nations depuis Paul-José M’Poku en 2017 (v Togo). Les Léopards deviennent la 1re équipe à inscrire 3 buts sur coup de pied arrêté lors d’un match à élimination directe à la CAN depuis qu’Opta récolte cette donnée (2010).




Lutte contre le choléra dans l’espace SADC: Antipas Mbusa représente la Rdc à la réunion extraordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et ministres de Santé 

Le bien-être complet des habitants de la région d’Afrique australe, le sujet préoccupe les décideurs. C’est en visioconférence que 16 pays membres de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) ont pris part à une réunion extraordinaire du Sommet des Chefs d’Etats et des Gouvernements à laquelle les ministres de la Santé de ladite organisation de l’Afrique australe ont été conviés. Ces travaux ont été présidés, ce vendredi 02 février 2024, par le président angolais João Lourenço et président de la SADC dans le cadre de la lutte contre le choléra.

Assisté par le vice-ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a représenté le président Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui préside, ce vendredi 02 février, le Conseil des ministres.

Prenant la parole, le Minetat de l’Intégration régionale de la RDC a salué cette initiative tout en présentant les causes majeures de la récurrence de cette épidémie dans la région.

« En ce moment où notre pays et toute la région traversent une période très difficile, je voudrais présenter les excuses du président de la République, parce qu’il préside le dernier conseil des ministres après les élections dont nous vous disons merci pour votre soutien et encourage la déclaration d’urgence régionale en vue de nous permettre de mobiliser les moyens pour une réelle disponibilité des vaccins », a indiqué le Minetat.

Et de poursuivre, comme vous le savez, 30% des cas du choléra trouvent dans notre pays pour multiples raisons. Il y a l’instabilité à l’Est du pays qui a conduit à l’errance des milliers de la population vivant dans des camps de fortune et qui sont exposés à cette épidémie. Mais il y a aussi des inondations inédites qui ont touché 16 des 26 provinces du pays.

« Nous avons besoin de la solidarité, car cette épidémie ne connait pas de frontières. Nous soutenons la nomination du président zambien comme champion de la lutte contre le choléra dans la SADC. Nous félicitons les ministres de la Santé qui ont abattu un travail de titan. Nous sommes à même d’assumer nos responsabilités », rassure-t-il.

Peu après, la réunion extraordinaire du sommet des Chefs d’États et des gouvernements a approuvé quelques recommandations formulées par les ministres de la Santé sur les mesures à prendre par les pays membres de la SADC. Il s’agit notamment de renforcement de la collaboration régionale sur l’évaluation du risque épidémiologique transfrontalier pour améliorer la détection précoce; l’augmentation du budget alloué aux actions inscrites aux titres du programme “WASH” (l’eau, assainissement, et hygiène pour tous). Ledit sommet a également approuvé la nomination du président Zambien comme champion régional de la lutte contre le choléra.

Soulignons que cette réunion extraordinaire s’inscrit dans le cadre de nouvelles stratégies mondiales de lutte contre le choléra au niveau national offrant une voie définitive vers un monde où cette épidémie ne constituera plus une menace pour la santé publique.