ESU: L’APUKIN exige l’annulation de l’arrêté portant nomination des professeurs à l’université de Kinshasa pris par Muhindo Nzangi

L’association des professeurs de l’université de Kinshasa crie au scandale quelques jours après la publication de l’arrêté du ministre de l’enseignement supérieur et universitaire portant nomination des professeurs et professeurs associés à l’université de Kinshasa.

Le président de l’Apukin évoque le non-respect de la procédure en la matière entre autres, le traitement des dossiers des promus au département, à la faculté, au conseil d’université.

Le Professeur David Lubo exige l’annulation de cet arrêté qui selon lui fait la “honte”.

“l’APUKIN est indignée par rapport au dernier arrêté du ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, le dernier arrêté de promotion.
Il y a des individus, des compatriotes qui sont nommés sans le moindre respect de la procédure (…) L’Unikin ne peut pas toujours être jetée à l’opprobre. L’Unikin ne peut pas être considéré comme un pandemonium parce qu’il y a des gens qui pour leurs intérêts trouvent qu’il faut nommer X ou Y” s’est offusqué le Professeur David Lubo.

L’association des professeurs de l’université de Kinshasa promet de saisir le conseil d’État en cas de non prise en compte de ses exigences par le ministère de l’Esu. Une assemblée générale extraordinaire est aussi envisagée pour statuer sur ce dossier qui risque d’être à la base d’un conflit entre le corps professoral de la plus grande université du pays et le ministère sectoriel.

Derick Katola




Épidémie de conjonctivite à Goma : Voici comment se prévenir et éviter sa transmission.

La Division Provinciale de la Santé et le Programme National de Santé Oculaire et de la Vision du Nord-Kivu alertent la population sur l’apparition d’une épidémie de conjonctivite, communément appelée “Appolo”, dans la province.

Quels sont les symptômes de la conjonctivite et comment se transmet-elle?

La conjonctivite se caractérise par des yeux rouges, larmoyants, irrités, et parfois par des écoulements purulents. La maladie est très contagieuse et se transmet facilement par contact direct avec les yeux d’une personne infectée ou avec des objets contaminés.

La Division Provinciale de la Santé et le Programme National de Santé Oculaire et de la Vision du Nord-Kivu recommandent à la population :

– De se laver les mains régulièrement avec du savon et de l’eau pendant au moins 20 secondes;

– D’éviter de toucher ses yeux avec des mains non lavées;

– De ne pas partager les serviettes et les mouchoirs en papier;

– D’utiliser des serviettes jetables et les jeter après usage;

– De désinfecter les surfaces et les objets contaminés;

– De consulter un médecin en cas de symptômes de conjonctivite.

Les habitants du Goma sont aussi invités à éviter les contacts directs avec les personnes infectées, à ne pas se frotter les yeux et à porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux du vent et de la poussière.

La DPS et le PNSOV appellent la population à la vigilance et à l’application des mesures d’hygiène pour limiter la propagation de l’épidémie. En cas de symptômes, il est important de consulter un médecin pour obtenir un diagnostic et un traitement adéquats.

Gracia Kaboza




RDC: “Augustin Kabuya est le formateur du gouvernement”, déclare Eliezer Thambwe

La reconduction d’Augustin Kabuya par le président de la République pour poursuivre sa mission d’une manière spéciale ne cesse d’alimenter les débats au sein de l’opinion. Pour couper la poire en deux, Eliezer Ntambwe, député national qui travaille dans les services de l’Informateur apporte quelques précisions. Dans une radio de la place, l’élu de Lukunga affirme que Kabuya fait l’œuvre du formateur du gouvernement.

“Il va faire ce travail conformément aux orientations reçues du Chef de l’État. L’Informateur a déposé un très bon rapport. C’est un travail de qualité.
C’est un travail qui a été fait en 12 jours seulement, alors que beaucoup ont fait 60 jours”, précise Eliezer Ntambwe.

De son côté, Augustin Kabuya reconnaît la tâche lui confiée par le président Thsisekedi.

“Le Chef de l’État m’a demandé de continuer avec la mission, parce qu’il a estimé que ce que j’ai fait est correct. Nous avons identifié les députés qui sont disponibles pour sa cause”, précise-t-il, tout en confirmant qu’il a atteint la majorité.

l’Informateur attend donner au chef de l’État un rapport consistant pour dégager une fois pour toute, des options devant conduire à la formation du prochain gouvernement.

Jomik




A Luanda : Tshisekedi pose des conditions avant le face-à-face avec Kagame

A l’issue de près de 3 heures de tête-à-tête entre le président Félix Tshisekedi et son homologue Joao Lourenco, aucun des deux chefs d’Etat ne s’est exprimé.

Par contre, c’est le ministre angolais des Affaires étrangères Tété Antonio qui s’est adressé aux medias pour le compte de la médiation.

Selon le ministre Tete Antonio, le président Félix Tshisekedi aurait donné son accord de principe de rencontrer le président du Rwanda Paul Kagame.

Se refusant de livrer plus de détails, le ministre Tété s’est limité à affirmer « qu’Il revient à la médiation de travailler sur les autres étapes pour matérialiser cette rencontre ».

Aucune date n’a été avancée sur cette éventuelle rencontre encore moins le lieu de celle-ci.

Pour rappel, le président Tshisekedi avait présenté au médiateur ses préalables avant une éventuelle rencontre avec le président du Rwanda notamment le retrait du territoire congolais des troupes du RDF.

Arrivé ce mardi en fin de matinée à Luanda, en Angola, le Président de la République Félix Tshisekedi  est venu répondre à l’invitation de son homologue angolais Joâo Lourenço.

Cette rencontre de Luanda était la suite du mini-sommet sur la sécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo, organisé le 18 février dernier à Addis-Abeba, en Éthiopie, en marge de la 37ème session ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine à l’initiative du Président angolais, médiateur de l’organisation continentale sur la crise entre la RDC et le Rwanda.

Le tête-en-tête à huis clos entre les Présidents Félix Tshisekedi et Joao Lourenço a lieu au Palais présidentiel de Luanda.

À l’entame de ces discussions, les deux Chefs d’État n’ont fait aucune déclaration publique. Il n’est pas prévu une prise de parole ni un communiqué à la fin de cette entrevue.

Il sied de rappeler qu’au cours du mini-sommet d’Addis-Abeba, le médiateur Lourenço avait fait part de son souhait d’obtenir une rencontre directe entre le Chef de l’État congolais  et son homologue du Rwanda.

À ce sujet, la position du Président Félix Tshisekedi est restée inchangée : une telle rencontre n’est possible qu’à la « seule condition sine qua non d’un retrait immédiat des troupes militaires du RDF du territoire congolais, la cessation des hostilités au front et le cantonnement des groupes terroristes du M23 ».

Dans cette rencontre de Luanda, le Président Félix Tshisekedi est accompagné de ses deux Vice-Premiers ministres de la Défense Jean-Pierre Bemba et celui des Affaires étrangères Christophe Lutundula, du ministre d’Etat Antipas Mbusa ainsi que son Haut Représentant Serge Tshibangu.

JMNK




A Luanda : Tshisekedi pose des conditions avant le face-à-face avec Kagame

A l’issue de près de 3 heures de tête-à-tête entre le président Félix Tshisekedi et son homologue Joao Lourenco, aucun des deux chefs d’Etat ne s’est exprimé.

Par contre, c’est le ministre angolais des Affaires étrangères Tété Antonio qui s’est adressé aux medias pour le compte de la médiation.

Selon le ministre Tete Antonio, le président Félix Tshisekedi aurait donné son accord de principe de rencontrer le président du Rwanda Paul Kagame.

Se refusant de livrer plus de détails, le ministre Tété s’est limité à affirmer « qu’Il revient à la médiation de travailler sur les autres étapes pour matérialiser cette rencontre ».

Aucune date n’a été avancée sur cette éventuelle rencontre encore moins le lieu de celle-ci.

Pour rappel, le président Tshisekedi avait présenté au médiateur ses préalables avant une éventuelle rencontre avec le président du Rwanda notamment le retrait du territoire congolais des troupes du RDF.

JMNK




Dossier participation de la Rdc aux Jeux Africains Ghana 2024 : François Kabulo évoque le problème de budget

Ministre Kabulo : ‘’En ce qui concerne la préparation, il n’y a pas de problème. Nous sommes butés à un petit problème de budget que nous sommes en train de régler. Dès que le budget sera disponible, tous les athlètes, nous avons à peu près 142 athlètes qui vont aller au Ghana, nous allons les mettre ensemble pour créer l’esprit du team RDC. Nous allons les mettre au village question de surveiller leur régime alimentaire. C’est parce que les sportifs il ne faut pas les laisser comme ça seuls. Il faut que le diététicien soit là pour les contrôler. Nous allons les mettre ensemble pour leur permettre de s’entrainer. L’avantage c’est ça. Les gymnases ne sont pas loin. C’est juste à côté. On ne sera pas buté au problème de transport. Donc, nous rassurons que les athlètes que nous amènerons au Ghana, ce n’est pas pour aller faire de la figuration. On va essayer de faire une prestation qualitative pour montrer que la RDC depuis les jeux de la francophonie est en train de revenir à la surface et qu’on ne peut plus reculer. Le pays veut se reconstruire et avancer. Nous comptons aussi à vous les médias pour nous accompagner dans ce vaste programme tracé par le président de la république et toute son équipe’’.

Antoine Bolia

 




Pour avoir détruit un mur de soutènement, le bourgmestre de Makala condamné à 5 ans de prison.

Le bourgmestre de la commune de Makala, Baudoin Mvumbi Matumina, a été condamné à 5 ans de prison par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Kalamu pour avoir autorisé la destruction du mur de soutènement de l’avenue Elengesa. Les maçons ayant exécuté ces travaux ont été condamnés chacun à 2 ans de prison.

Le tribunal a déclaré le bourgmestre coupable de “destruction méchante d’un bien public” et de “complicité de destruction d’un bien public”.

Les faits remontent au mois de janvier 2024, lorsque le bourgmestre a donné l’autorisation à un entrepreneur de démolir le mur de soutènement afin de construire un parking.

La destruction du mur a provoqué un glissement de terrain qui a endommagé plusieurs maisons et mis en danger la vie des habitants. Le tribunal a estimé que le bourgmestre avait agi en connaissance de cause et qu’il n’avait pas pris les mesures nécessaires pour protéger les riverains.

Le bourgmestre de Makala a 15 jours pour faire appel de la décision du tribunal.

Gracia Kaboza




Dossier brûlant : Les athlètes de disciplines sportives engagés aux jeux Africains Ghana 2024 réclament des meilleures conditions de préparation

Du 08 au 25 mars 2024, l’attention des sportifs africains sera focalisée vers le Ghana où vont se tenir les 13è jeux africains Ghana 2024. La RDC y sera présente dans 16 disciplines sportives. Curieusement, à moins de deux semaines de ces jeux, les athlètes de la RDC continuent de se préparer dans des conditions déplorables.

Pas plus tard que le samedi 24 février dernier, les athlètes de judo, Luttes, athlétisme, pongistes et autres avaient envahi le stade Tata Raphaël où sont construit une gymnase pour le judo et Lutte et une autre pour le Tennis de Table sans oublier le village (logement pour des milliers d’athlètes). Ils y étaient descendus pour réclamer qu’on met à leur disposition ces installations. La raison principale de ce sit in est qu’ils se préparent jusque-là dans des conditions très difficiles.

Ce qu’ils ont déclaré après le sit in

Un lutteur :

 

‘’Nous sommes ici avec les judokas. Nous déplorons la situation dans laquelle nous travaillons. Il y a de cela 6 jours que nous avons raté nos entrainements suite aux pluies diluviennes qui tombent dans la ville de Kinshasa. Et pourtant, nous avons notre salle juste à côté ici pour nous les Lutteurs et les judokas. Et dire que nous préparons les jeux africains et le championnat d’Afrique qualificatif pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Ces deux compétitions sont d’une grande importance pour la RDC. Nous travaillons matin, midi et soir mais dans des mauvaises conditions. Nous voulons bien défendre les couleurs nationales raison pour laquelle nous implorons les autorités pour la mise à notre disposition de cette salle’’

Judokate :

‘’Il y a vraiment un grand problème qui se pose. Normalement on devrait s’entrainer dans ce gymnase. Je me pose la question de savoir si ces gymnases ont été construites pour montrer seulement aux étrangers que la RDC dispose des salles mais qui au finish ne peuvent pas nous servir dans la préparation. La dernière fois lorsqu’on a été reçus par le président Fatshi après les 9è jeux de la francophonie, il nous avait promis que chaque fois que nous allons préparer une compétition internationale, nous serons mis au vert (internement pendant 3 mois). D’ici le 5 mars il faut qu’on aille pour les Jeux Africains Ghana 2024, mais jusqu’à présent, on n’est pas interné et rien du tout pour le reste. Au niveau du Comité Olympique on ne fait que réduire le nombre. Par exemple nous judo, il faut amener 7 filles et 7 garçons. On nous demande par exemple d’amener 3 garçons et 3 filles, c’est pratiquement impossible de constituer une équipe mixte. Monsieur le Président Fatshi, nous vous avons fait confiance quand vous nous avait promis que nous allons entrer en internement pour mieux préparer. La francophonie a réussi parce qu’on s’était dit même si on a pas eu les moyens appropriés mais comme on nous a dit, si on gagne des médailles, on va rencontrer le chef de l’Etat. C’était une bonne initiative. Nous avons remporté des médailles et vous nous avez promis que nous allons nous préparer 3 mois en avance. Par exemple, nous le judo on a commencé à mieux se préparer par les moyens de la Coordination Nationale de Judo depuis le mois de janvier. Monsieur le président de la République nous vous faisons confiance parce que vous êtes capable de donner des ordres. Aidez-nous vraiment’’

Athlète fille de Luttes :

‘’Nous sommes là pour qu’on nous ouvre les salles. Ça fait une semaine que nous ne nous entrainons pas. Nous avons fait la fierté de la RDC en remportant des médailles. Nous voulons qu’on nous rende l’ascenseur en nous mettant dans les meilleures conditions de préparation parce que nous n’avons pas une salle pour nous entrainer’’     

Antoine Bolia




Travaux Banc Gouvernement et Banc syndical : Deux commissions mises en place déjà à l’œuvre

Deux commissions ont été mises en  place ce mardi 27 février 2024 lors de la plénière des travaux de la Commission paritaire entre le Banc Gouvernement et le Banc syndical des syndicats de l’EPST au Village Venus à Bibwa, dans la commune de la Nsele, à Kinshasa.

Il s’agit de la Commission de la définition des stratégies et Actions prioritaire à mener dans le cadre de l’enveloppe allouée au sous-secteur de l’Enseignement dans l’exercice budgétaire 2024. La deuxième Commission porte sur les lobbyings. C’est ce qu’a annoncé le Bureau de la Commission paritaire, conduit pour l’instant en attendant les délégués des Ministères des Finances et du Budget, par le Directeur Vilinde. Ces deux Commissions vont travailler aujourd’hui et demain matin pour une plénière dans l’après-midi de ce mercredi 28 février 2024.

Une grande première où un Ministre associe le banc syndical dans la gestion des fonds alloués au Ministère en vue d’anticiper sur des aléas de l’année scolaire dont le calendrier a été respecté et ce, sans grèves, les trois dernières années, a déclaré M. José Ngongbaka Lawa, Rapporteur de l’Intersyndicale des syndicats de l’EPST, abordé par la presse.

Le Rapporteur de l’Intersyndicale a regretté les allégations faites par un de ses camarades au sujet d’une corruption qui attendrait les syndicalistes et surtout, il s’est indigné de la publication faite par un cadre en désertion de la RTEDUC au sujet d’un nouveau cahier de charges que le ministre Tony Mwaba voudrait signer avec les syndicalistes.

Pour ce syndicaliste, “la Commission paritaire ne vise pas les nouveaux engagements du Gouvernement, mais une évaluation à mi-parcours de l’année pour définir les actions prioritaires en faveur de l’enseignant sur base de l’enveloppe budgétaire allouée à l’EPST, Exercice 2024, a-t-il souligné.

À ce propos, il a déclaré :“Je tiens à vous dire que nous sommes très déçus de ce que nous avons suivi dans les réseaux sociaux, qui a relayé des insanités. J’appelle insanités pourquoi ? Parce que tous, au terme des travaux de Mbuela  Lodge à Kisantu l’année passée, nous nous sommes convenus dès la promulgation de la Loi des finances 2024, le Gouvernement est obligé, je dis bien est obligé à pouvoir nous réunir pour que nous puissions prendre connaissance de l’enveloppe allouée à notre sous-secteur. En commun maintenant, définir les actions prioritaires qui doivent être intégrées, exécutées, et qui constitueront ainsi donc un cahier de charge pour cet exercice 2024. Et c’est suite à la demande du Banc syndicale. Nous vous donnerons comme preuves, l’accord conclu entre le Gouvernement et le Banc syndicale. Nous nous sommes dit que chaque trimestre, nous devons nous retrouver ensemble pour évaluer d’abord ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait. Mais maintenant que le budget a été déjà promulgué et que le Gouvernement a déjà mis à notre disposition ce budget, il va falloir que nous puissions savoir, quelles sont les allocations mis à la disposition de notre sous secteur. Et maintenant définir les actions prioritaires. C’est pour cette raison que nous sommes ici, ce ne sont pas des nouveaux engagements”, a-t-il déclaré.

Pas de corruption généralisée

Revenons un peu sur ce qui a été dit dans les réseaux sociaux, selon quoi, il y aurait une corruption généralisée. Non, c’est faux. D’ailleurs les Fonds alloués pour ces assises ne sont pas encore sortis. Et pour être clair, les amis sont venus de toutes les provinces administratives et éducationnelles de l’EPST, ils sont venus de trop loin et sont arrivés ici. Ils ont formulés la demande en tout cas, s’il y a lieu de chercher quelque chose pour eux les provinciaux, pas nous les nationaux.

C’était une demande formulée par nous le banc syndical à l’autorité pour leur permettre de renvoyer quelque chose à la maison, étant donné qu’ils sont venus à leurs propres frais.”, a-t-il plaidé comme pour démentir qu’aucun fonds n’a été décaissé par le Trésor public pour ces assises.

Au sujet de l’absence des autres syndicats, José Ngongbaka a éclairé: “Il y a certains syndicats, et excusez-moi c’est très clair que c’est SYECO qui disent que ce dernier est absent à ces assises. Les membres de SYECO sont là, hier lors de l’interview que nous avions eue, tous se sont présentés. Nous avons ici, la recommandation signée par le Secrétaire général Cécile Tshiyombo qui atteste bel et bien que SYECO est présent dans ces assises. Donc, le vœu pour nous c’est quoi ? C’est de féliciter le Gouvernement à travers le ministre Tony Mwaba qui continue à développer une politique de dialogue permanent avec nous le Banc syndical.

En tout cas, sur ce point là nous le félicitons. Et deuxièmement nous nous pensons qu’au début de ce mandat du Chef de l’État, nous allons faire  de sorte que de la même manière nous avions consolidé la paix dans notre sous-secteur avec le Professeur Tony Mwaba Kazadi, de la même manière que nous voulons encore consolider davantage. Voilà pourquoi pour nous, nous pensons qu’il ne faudra pas que lors de certains changements du gouvernement que nous ayons des gens qui viendront apprendre.

Apprendre, parce que dans le secteur est plus complexe. Je tiens aussi à relever que ça fait un bon nombre d’années qu’à l’EPST, il y a toujours grève à chaque  rentrée scolaire, mais sous l’égide du Professeur Tony Mwaba, tous les partenaires sont d’accord et se sont engagés pour que la paix sociale soit garantie dans notre sous secteur. Nous pensons aussi que de la même manière que le ministre a pu piloter la vision du Chef de l’État par rapport à la gratuité, et surtout que cette gratuité sera maintenant élargie au niveau secondaire. Avec l’expérience que le professeur Tony Mwaba a déjà eue pour les années passées, je crois aussi  que pour ce  quinquennat, il fera autant.”

 




RDC: Grâce à la Fondation EPIF, à l’ONG Juristrale et à Forgotten Parks, la RD Congo sera dotée des procédures de gestion et de stockage d’ivoire d’éléphant.

Animé par la Fondation EPIF et l’Organisation non gouvernementale Juristrale, partenaires de l’ICCN, l’atelier pour valider un ensemble de procédures de gestion et de stockage de l’ivoire d’éléphant et autres produits de faune s’est clôturé ce mardi 27 février 2024.

Ouvert le lundi 26 février à Kinshasa, ce cadre de réflexion a réuni plusieurs experts du secteur de l’environnement dans sa diversité dans le but de proposer au gouvernement congolais, des outils à valider pour gérer l’ivoire d’éléphant tenant compte des normes tant nationales qu’internationales.

Le directeur général de l’institut congolais pour la conservation de la nature qui avait ouvert les travaux de cet atelier, avait insisté aux participants, de mener des études minutieuses pour apporter des propositions valables qui vont résoudre ce problème en RDC.

Dans son intervention, le professeur Cléo Mashini, directeur général de l’ONG Juristrale, salut l’aboutissement heureux de ce projet qui vise à valider un ensemble de procédure de gestion et de stock d’Ivoire.

“Il est bien claire que la RDC a un grand stock d’ivoire, mais malheureusement, il n’y a pas des procédures pour le gérer et le stocker pour que nous puissions nous conformer aux normes internationales. Grace à l’atelier d’aujourd’hui, nous allons valider des normes nationales pour la RDC qui vont nous permettre de mieux gérer nos stocks d’ivoire”, a déclaré le professeur Cléo Mashini, qui se dit être déterminé d’accompagner le gouvernement congolais en lui dotant des procédures de gérer ces ivoires.

Il ya lieu de signaler que la RDC sera le 15 ème pays à bénéficier de cet outil de gestion et de stockage d’ivoire.

Jomik