Un archevêque au parlement britannique pour raconte la violence qui a ébranlé les chrétiens et les musulmans à Jaranwala

Un archevêque pakistanais a dressé un tableau poignant de la souffrance des familles chrétiennes après les émeutes de l’année dernière et a souligné l’importance du dialogue interreligieux à Westminster le 29 janvier dernier.

S’exprimant lors d’un événement parlementaire organisé par l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED) et présidé par Lord Alton of Liverpool, Mgr Sebastian Shaw, archevêque de Lahore (Pakistan), a raconté ses rencontres avec des personnes traumatisées qui ont tout perdu pendant les émeutes à Jaranwala, dans la province du Pendjab.

L’archevêque Shaw s’est rendu à Jaranwala après qu’une foule de milliers de personnes se soit déchaînée contre des églises et des maisons chrétiennes l’été dernier. L’archevêque a dit aux parlementaires et à d’autres personnes combien il avait été choqué de ne voir que des décombres et des cendres à la place des maisons, avec des gens pleurant de désespoir, ayant perdu tous leurs biens.

Les violences ont éclaté le 16 août 2023 après que deux chrétiens aient été accusés à tort d’avoir profané le Coran. Une foule de milliers de personnes a incendié et pillé 26 églises et environ 90 maisons chrétiennes, ce qui a incité la Conférence des évêques catholiques du Pakistan à qualifier cette série d’atrocités de « pire tragédie contre les chrétiens » jamais survenue dans le pays. L’archevêque Shaw a déclaré que « la peur créée par la foule » est toujours présente dans le cœur des chrétiens de Jaranwala et que la communauté ne se sent pas en sécurité, ayant vu « des gens pénétrer dans leurs maisons » et détruire tout ce qu’ils possédaient.

Il a toutefois exprimé sa gratitude au Premier ministre intérimaire du Pakistan, au président de la Cour suprême, au ministre en chef du Pendjab, à l’inspecteur général de la police et au chef d’état-major de l’armée pour les mesures prises à la suite de l’atrocité, y compris l’octroi d’une indemnisation aux victimes.

Selon un rapport de la Commission nationale pour la justice et la paix (NCJP), sur les 7 000 auteurs estimés, seuls 300 environ ont été arrêtés pour vandalisme et incendie criminel à la fin du mois d’octobre dernier, et au moins 100 d’entre eux ont été relâchés par la suite.

L’archevêque a déclaré qu’il y avait des raisons de croire que les attaques avaient été planifiées à l’avance en raison de leur nature coordonnée et de l’utilisation d’armes sophistiquées, de produits chimiques et d’autres matériaux, y compris une grue.

Il a ajouté que la police n’avait pas réagi de manière adéquate et que « beaucoup plus aurait pu être fait » avant que la violence ne devienne incontrôlable.

Il a souligné que la communauté musulmane avait « honte » d’avoir laissé ces attaques se produire et que de nombreux musulmans avaient fait tout ce qu’ils pouvaient pour aider leurs voisins chrétiens pendant que la violence se déroulait.

Il a expliqué que « les dirigeants musulmans et chrétiens ont tenu une conférence de presse commune le lendemain » et que l’un des dirigeants musulmans s’est excusé, les larmes aux yeux, au nom des autorités pakistanaises pour ne pas avoir protégé la minorité chrétienne qui ne représente que deux pour cent de la population du pays.

Membre du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, l’archevêque Shaw a souligné l’importance pour les chrétiens et les musulmans de travailler ensemble pour promouvoir une coexistence pacifique.

L’AED a fourni un programme d’aide à 464 familles touchées par la violence et a soutenu la rénovation des églises incendiées.




La Doctrine de la foi clarifie le terme « adulte vulnérable »

Le Dicastère pour la doctrine de la foi a publié une clarification du terme « adultes vulnérables » (concept utilisé dans les contextes d’abus dans l’Église), soulignant que la définition englobe des cas qui ne relèvent pas de sa compétence ; il précise qu’il n’est autorisé à juger que les cas liés aux mineurs de moins de 18 ans et à ceux qui ont habituellement un usage imparfait de la raison. Nous proposons ci-dessous la traduction espagnole de la clarification publiée à l’origine en italien sur le site du Dicastère.

Clarification sur les adultes vulnérables

Avec les modifications des normes substantielles concernant le motu proprio Sacramentorum Sanctitatis Tutela (SST), le Dicastère pour la doctrine de la foi a acquis – à partir du 21 mai 2010 – la compétence pour juger les délits contre le sixième commandement du Décalogue commis par des clercs vis-à vis de personnes ayant habituellement un usage imparfait de la raison. Cette compétence a été confirmée sans modification lors de la deuxième révision du SST de 2021 (cf. art. 6, 1er STT).

Entre-temps, suite à la promulgation du motu proprio Vos Estis Lux Mundi (VELM), entré en vigueur le 1er juin 2019, a été introduite dans l’ordre canonique la notion d’ « adulte vulnérable », qui comprend « toute personne en état de maladie, de déficience physique ou psychique, ou de privation de liberté personnelle qui limite de fait, même occasionnellement, sa capacité à comprendre ou vouloir ou, en tout cas, résister au crime » (art. 1 § 2, b VELM).

À cet égard, il convient de rappeler que la définition d’« adulte vulnérable » englobe des cas plus larges que ceux relevant de la compétence du Dicastère pour la doctrine de la foi, qui reste limitée aux mineurs de moins de dix-huit ans et aux personnes ayant habituellement un usage imparfait de la raison. Dès lors, les autres cas sortant de ces catégories seront traités par les dicastères compétents, tels que décrits dans l’art. 7 § 1 VELM.

Traduit de l’espagnol par Zenit




L’Église catholique turque touchée par les attentats 

Les attentats contre les églises catholiques touchent Istanbul. Tandis qu’une attaque revendiquée par Daesh vient de se produire ce 28 janvier dans une église franciscaine, tuant une personne, une autre église du nord d’Istanbul se prépare à vivre une messe de réparation, suite à un attentat meurtrier vécu en juin dernier.

Cette messe de réparation sera en effet célébrée dans l’église de la Nativité de Notre-Dame de Büyükdere, dans le district de Sariyer, où un homme de 52 ans a été tué lors de l’embuscade terroriste de juin 2023. « À cette occasion, un nouvel autel sera consacré dans l’église et des prières seront adressées à l’âme de Tuncer Cihal, tué dans ces terribles circonstances » a exprimé le Vicariat apostolique d’Istanbul, selon l’agence d’information Fides.

La réparation est importante lorsqu’il y a eu profanation ou vandalisme, lorsqu’une action « gravement injurieuse » est commise au sein d’une église. Le diocèse du lieu organise alors une messe dite « de réparation », qui comprend un rite pénitentiel afin de purifier le lieu sacré.

La messe à Notre-Dame de Büyükdere sera présidée par Mgr Marek Solczinsky, nonce apostolique en Turquie, et Mgr Maximilian Palinuro, vicaire apostolique d’Istanbul pour les catholiques de rite latin.

Dans un message écrit, Mgr Maximilian Palinuro a exprimé sa gratitude envers les forces de sécurité qui ont réussi, ce 28 janvier dernier, à appréhender les auteurs dans un court délai : « Nous vous sommes reconnaissants de vos efforts pour maintenir ce climat d’amour et de respect mutuel à Istanbul, où toutes les religions vivent en fraternité depuis des siècles (…) En tant que catholiques vivant à Istanbul, nous connaissons l’amour fraternel sincère, la conscience et l’hospitalité des habitants de notre pays. Nous aimons beaucoup notre pays et notre peuple. Nous voudrions souligner que les individus et les groupes qui pensent que nous allons fermer nos églises et verrouiller nos portes de l’intérieur, pensant qu’ils répandent une vague de terreur par un acte de terreur, ne seront pas en mesure de le faire », rapporte l’agence Fides.




Congrès international pour la formation des prêtres se tiendra à Rome du 6 au 10 février 2024

Le Congrès international pour la formation permanente des prêtres se tiendra à Rome du 6 au 10 février 2024. Il est organisé par le Dicastère pour le clergé, en collaboration avec le Dicastère pour l’évangélisation et le Dicastère pour les Églises orientales. Il aura pour thème un verset d’une Lettre de saint Paul à Timothée : « Ravivez le don de Dieu qui est en vous » (2 Tm 1,6).

En arrière-plan, une réflexion sera lancée à partir du document Ratio Fundamentalis Institutionis Sacerdotalis (« don de la vocation presbytérale »), publié en 2016 sur la formation des futurs prêtres. Les participants au congrès se pencheront surtout sur « La beauté d’être des disciples aujourd’hui : une formation unique, intégrale, communautaire et missionnaire » (cf. RFIS, Intr. 3).

Ce congrès est destiné aux prêtres ayant des responsabilités diocésaines, provinciales ou nationales de la formation permanente des prêtres, aux personnes consacrées et aux laïcs, des experts ou bien toute personne intéressée par le sujet.

Un millier de personnes sont attendues, venant des cinq continents, le Brésil étant le pays le plus représenté, suivi du Mexique, de l’Italie, de la Pologne et des Philippines. Des représentants d’une soixantaine de pays vivront ces cinq jours de conférences, d’ateliers thématiques et régionaux, de célébrations liturgiques et de temps spirituels, ainsi qu’une audience avec le pape François.

Seront présents, le cardinal Lazarus You Heung sik, Préfet du Dicastère pour le clergé, le cardinal Luis Antonio Gokim Tagle, pro-Préfet pour la Section pour la première évangélisation et les nouvelles églises particulières, ainsi que le cardinal Claudio Gugerotti, Préfet du Dicastère pour les églises orientales.

D’autres personnalités ecclésiales interviendront lors de cette Conférence internationale, notamment le cardinal François-Xavier Bustillo, évêque d’Ajaccio en Corse, le théologien Mgr Severino Dianich, le cardinal Gianfranco Ravasi, Président émérite du Conseil pontifical pour la culture, et le P. Guy Bognon, Secrétaire général de l’Œuvre pontificale Saint-Pierre-Apôtre.




« À travers le désert Dieu nous guide vers la liberté », message du pape François pour le Carême 2024

Nous publions ci-dessous le texte du message du Saint Père pour le Carême 2024 sur le thème « A travers le désert, Dieu nous conduit à la liberté », tel que communiqué par le bureau de presse du Vatican (texte intégral).

Chers frères et sœurs !
Lorsque notre Dieu se révèle, il communique la liberté : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage » (Ex 20, 2). C’est ainsi que s’ouvre le Décalogue donné à Moïse sur le mont Sinaï. Le peuple sait bien de quel exode Dieu parle : l’expérience de l’esclavage est encore gravée dans sa chair. Il reçoit les dix consignes dans le désert comme un chemin vers la liberté. Nous les appelons « commandements », pour souligner la force de l’amour avec lequel Dieu éduque son peuple. Il s’agit en effet d’un appel vigoureux à la liberté. Il ne se réduit pas à un seul événement, car il mûrit au cours d’un cheminement. De même qu’Israël dans le désert conserve encore en lui l’Égypte – en fait, il regrette souvent le passé et murmure contre le ciel et contre Moïse – de la même façon, aujourd’hui, le peuple de Dieu garde en lui des liens contraignants qu’il doit choisir d’abandonner. Nous nous en rendons compte lorsque nous manquons d’espérance et que nous errons dans la vie comme sur une lande désolée, sans terre promise vers laquelle tendre ensemble. Le Carême est le temps de la grâce durant lequel le désert redevient – comme l’annonce le prophète Osée – le lieu du premier amour (cf. Os 2, 16-17). Dieu éduque son peuple pour qu’il sorte de l’esclavage et expérimente le passage de la mort à la vie. Comme un époux, il nous ramène à lui et murmure à notre cœur des paroles d’amour.
L’exode de l’esclavage vers la liberté n’est pas un chemin abstrait. Pour que notre Carême soit aussi concret, la première démarche est de vouloir voir la réalité. Lorsque, dans le buisson ardent, le Seigneur attira Moïse et lui parla, il se révéla immédiatement comme un Dieu qui voit et surtout qui écoute : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel » (Ex 3, 7-8). Aujourd’hui encore, le cri de tant de frères et sœurs opprimés parvient au ciel. Posons-nous la question : est-ce qu’il nous parvient à nous aussi ? Nous ébranle-t-il ? Nous émeut-il ? De nombreux facteurs nous éloignent les uns des autres, en bafouant la fraternité qui, à l’origine, nous liait les uns aux autres.
Lors de mon voyage à Lampedusa, j’ai opposé à la mondialisation de l’indifférence deux questions de plus en plus actuelles : « Où es-tu ? » (Gn 3, 9) et « Où est ton frère ? » (Gn 4, 9). Le parcours de Carême sera concret si, en les écoutant à nouveau, nous reconnaissons que nous sommes encore sous la domination du Pharaon. Une domination qui nous épuise et nous rend insensibles.
C’est un modèle de croissance qui nous divise et nous vole l’avenir. La terre, l’air et l’eau en sont pollués, mais les âmes sont elles aussi contaminées. En effet, bien que notre libération ait commencé avec le baptême, il subsiste en nous une inexplicable nostalgie de l’esclavage. C’est comme une attirance vers la sécurité du déjà vu, au détriment de la liberté.
Je voudrais souligner, dans le récit de l’Exode, un détail qui n’est pas sans importance : c’est Dieu qui voit, qui s’émeut et qui libère, ce n’est pas Israël qui le demande. Le Pharaon, en effet, anéantit même les rêves, vole le ciel, fait apparaître comme immuable un monde où la dignité est bafouée et où les relations authentiques sont déniées. En un mot, il réussit à enchaîner à lui-même.
Posons-nous la question : est-ce que je désire un monde nouveau ? Suis-je prêt à me libérer des compromis avec l’ancien ? Le témoignage de nombreux frères évêques et d’un grand nombre d’artisans de paix et de justice me convainc de plus en plus à devoir dénoncer un défaut d’espérance.
Il s’agit d’un obstacle au rêve, d’un cri muet qui monte jusqu’au ciel et touche le cœur de Dieu et ressemble à ce regret de l’esclavage qui paralyse Israël dans le désert, en l’empêchant d’avancer.
L’exode peut prendre fin : autrement, on ne pourrait pas expliquer pourquoi une humanité qui a atteint le seuil de la fraternité universelle et des niveaux de développement scientifique, technique, culturel et juridique capables d’assurer la dignité de tous, tâtonne dans l’obscurité des inégalités et des conflits.
Dieu ne s’est pas lassé de nous. Accueillons le Carême comme le temps fort durant lequel sa Parole s’adresse de nouveau à nous : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage » (Ex 20, 2). C’est un temps de conversion, un temps de liberté. Jésus lui-même, comme nous le rappelons chaque année à l’occasion du premier dimanche de Carême, a été conduit par l’Esprit au désert pour être éprouvé dans sa liberté. Pendant quarante jours, il sera devant nous et avec nous : il est le Fils incarné. Contrairement au Pharaon, Dieu ne veut pas des sujets, mais des fils. Le désert est l’espace dans lequel notre liberté peut mûrir en une décision personnelle de ne pas retomber dans l’esclavage. Pendant le Carême, nous trouvons de nouveaux critères de jugement et une communauté avec laquelle nous engager sur une route que nous n’avons jamais parcourue auparavant.
Cela implique une lutte : le livre de l’Exode et les tentations de Jésus dans le désert nous le disent clairement. À la voix de Dieu, qui dit : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie » (Mc 1, 11) et « Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi » (Ex 20, 3), s’opposent en effet les mensonges de l’ennemi. Les idoles sont plus redoutables que le Pharaon : nous pourrions les considérer comme sa voix en nous. Pouvoir tout faire, être reconnu par tous, avoir le dessus sur tout le monde : chaque être humain ressent en lui la séduction de ce mensonge. C’est une vieille habitude.
Nous pouvons nous accrocher ainsi à l’argent, à certains projets, à des idées, à des objectifs, à notre position, à une tradition, voire à certaines personnes. Au lieu de nous faire avancer, elles nous paralyseront. Au lieu de nous rapprocher, elles nous opposeront. Mais il y a une nouvelle humanité, le peuple des petits et des humbles qui n’a pas succombé à l’attrait du mensonge. Alors que les idoles rendent muets, aveugles, sourds, ou immobiles ceux qui les servent (cf. Ps 114, 4), les pauvres en esprit sont immédiatement ouverts et prêts : une silencieuse force de bien qui guérit et soutient le monde.
Il est temps d’agir, et durant le Carême, agir c’est aussi s’arrêter. S’arrêter en prière, pour accueillir la Parole de Dieu, et s’arrêter comme le Samaritain, en présence du frère blessé. L’amour de Dieu et du prochain est un unique amour. Ne pas avoir d’autres dieux, c’est s’arrêter en présence de Dieu, devant la chair de son prochain. C’est pourquoi la prière, l’aumône et le jeûne ne sont pas trois exercices indépendants, mais un seul mouvement d’ouverture, de libération : finies les idoles qui nous alourdissent, finis les attachements qui nous emprisonnent. C’est alors que le cœur atrophié et isolé s’éveillera. Alors, ralentir et s’arrêter. La dimension contemplative de la vie, que le Carême nous fera ainsi redécouvrir, mobilisera de nouvelles énergies. En présence de Dieu, nous devenons des frères et des sœurs, nous percevons les autres avec une intensité nouvelle : au lieu de menaces et d’ennemis, nous trouvons des compagnons et des compagnes de route. C’est le rêve de Dieu, la terre promise vers laquelle nous tendons une fois sortis de l’esclavage.
La forme synodale de l’Église, que nous redécouvrons et cultivons ces dernières années, suggère que le Carême soit aussi un temps de décisions communautaires, de petits et de grands choix à contre-courant, capables de changer la vie quotidienne des personnes et la vie d’un quartier : les habitudes d’achat, le soin de la création, l’inclusion de celui qui n’est pas visible ou de celui qui est méprisé. J’invite chaque communauté chrétienne à faire cela : offrir à ses fidèles des moments pour repenser leur style de vie ; se donner du temps pour vérifier leur présence dans le quartier et leur contribution à le rendre meilleur. Quel malheur si la pénitence chrétienne ressemblait à celle qui attristait Jésus. À nous aussi, il dit : « Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent » (Mt 6, 16).
Au contraire, que l’on voie la joie sur les visages, que l’on sente le parfum de la liberté, qu’on libère cet amour qui fait toutes choses nouvelles, en commençant par les plus petites et les plus proches. Cela peut se produire dans chaque communauté chrétienne.
Dans la mesure où ce Carême sera un Carême de conversion, alors l’humanité égarée éprouvera un sursaut de créativité : l’aube d’une nouvelle espérance. Je voudrais vous dire, comme aux jeunes que j’ai rencontrés à Lisbonne l’été dernier : « Cherchez et risquez, cherchez et risquez.
À ce tournant de l’histoire, les défis sont énormes, les gémissements douloureux. Nous assistons à une troisième guerre mondiale par morceaux. Prenons le risque de penser que nous ne sommes pas dans une agonie, mais au contraire dans un enfantement ; non pas à la fin, mais au début d’un grand spectacle. Il faut du courage pour penser cela » (Rencontre avec les jeunes universitaires, 3 août 2023). C’est le courage de la conversion, de la délivrance de l’esclavage. La foi et la charité tiennent la main de cette « petite fille espérance ». Elles lui apprennent à marcher et elle, en même temps, les tire en avant [1].
Je vous bénis tous ainsi que votre cheminement de Carême.
Rome, Saint-Jean-de-Latran, le 3 décembre 2023, 1e dimanche de l’Avent.
FRANÇOIS
[1] Cfr Ch. Péguy, Le porche du mystère de la deuxième vertu, Milan1978, 17-19.




« En 2022, on estime à 20 millions le nombre de nouveaux cas de cancer et à 9,7 millions le nombre de décès » (OMS)

À l’approche de la Journée mondiale contre le cancer, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié les dernières estimations de la charge mondiale du cancer. L’OMS a également publié les résultats d’une enquête menée dans 115 pays, montrant qu’une majorité de pays ne financent pas de manière adéquate les services prioritaires de lutte contre le cancer et de soins palliatifs, dans le cadre de la couverture sanitaire universelle (CSU).

Les estimations du CIRC, basées sur les meilleures sources de données disponibles dans les pays en 2022, mettent en évidence le fardeau croissant du cancer, l’impact disproportionné sur les populations mal desservies et le besoin urgent de remédier aux inégalités en matière de cancer dans le monde.

En 2022, on estime à 20 millions le nombre de nouveaux cas de cancer et à 9,7 millions le nombre de décès. On estime à 53,5 millions le nombre de personnes en vie dans les 5 ans suivant un diagnostic de cancer. Environ 1 personne sur 5 développe un cancer au cours de sa vie, environ 1 homme sur 9 et 1 femme sur 12 en meurt.

L’enquête mondiale de l’OMS sur la CSU et le cancer montre que seuls 39 % des pays participants ont couvert les bases de la prise en charge du cancer dans le cadre des services de santé de base qu’ils financent pour tous les citoyens, les « programmes de prestations de santé » (RAP). Seuls 28 % des pays participants ont également pris en charge les soins aux personnes nécessitant des soins palliatifs, y compris le soulagement de la douleur en général, et pas seulement liés au cancer.

Trois grands types de cancer en 2022 : le cancer du poumon, le cancer du sein et le cancer colorectal

Les nouvelles estimations disponibles sur l’Observatoire mondial du cancer du CIRC montrent que 10 types de cancer représentaient collectivement environ les deux tiers des nouveaux cas et des décès dans le monde en 2022. Les données couvrent 185 pays et 36 cancers.

Le cancer du poumon était le cancer le plus fréquent dans le monde, avec 2,5 millions de nouveaux cas, soit 12,4 % du total des nouveaux cas. Le cancer du sein chez la femme arrive en deuxième position (2,3 millions de cas, soit 11,6 %), suivi du cancer colorectal (1,9 million de cas, soit 9,6 %), du cancer de la prostate (1,5 million de cas, soit 7,3 %) et du cancer de l’estomac (970 000 cas, soit 4,9 %).

Le cancer du poumon était la principale cause de décès par cancer (1,8 million de décès, soit 18,7 % du total des décès par cancer), suivi du cancer colorectal (900 000 décès, 9,3 %), du cancer du foie (760 000 décès, 7,8 %), du cancer du sein (670 000 décès, 6,9 %) et du cancer de l’estomac (660 000 décès, 6,8 %). La réémergence du cancer du poumon en tant que cancer le plus fréquent est probablement lié à la persistance du tabagisme en Asie.

Il y avait quelques différences selon le sexe en ce qui concerne l’incidence et la mortalité par rapport au total mondial pour les deux sexes. Chez les femmes, le cancer le plus fréquemment diagnostiqué et la principale cause de décès par cancer était le cancer du sein, tandis que le cancer du poumon était le cancer chez les hommes. Le cancer du sein était le cancer le plus fréquent chez les femmes dans la grande majorité des pays (157 sur 185).

Chez les hommes, les cancers de la prostate et colorectal étaient les deuxième et troisième cancers les plus fréquents, tandis que les cancers du foie et colorectal étaient les deuxième et troisième causes de décès par cancer. Chez les femmes, le cancer du poumon et le cancer colorectal se classaient deuxième et troisième pour le nombre de nouveaux cas et de décès.

Le cancer du col de l’utérus était le huitième cancer le plus fréquent dans le monde et la neuvième cause de décès par cancer, avec 661 044 nouveaux cas et 348 186 décès. C’est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans 25 pays, dont beaucoup en Afrique subsaharienne. Même en reconnaissant les différents niveaux d’incidence, le cancer du col de l’utérus peut être éliminé en tant que problème de santé publique, grâce à l’intensification de l’Initiative de l’OMS pour l’élimination du cancer du col de l’utérus.

Inégalités frappantes en matière de cancer selon l’indice de développement humain (IDH)

Les estimations mondiales révèlent des inégalités frappantes dans la charge de morbidité du cancer en fonction du développement humain. C’est particulièrement vrai pour le cancer du sein. Dans les pays où l’IDH est très élevé, 1 femme sur 12 sera diagnostiquée avec un cancer du sein au cours de sa vie et 1 femme sur 71 en mourra. En revanche, dans les pays à faible IDH ; Alors que seulement une femme sur 27 reçoit un diagnostic de cancer du sein au cours de sa vie, une femme sur 48 en mourra.

« Les femmes des pays à faible IDH ont 50 % moins de risques d’être diagnostiquées avec un cancer du sein que les femmes des pays à IDH élevé, mais elles courent un risque beaucoup plus élevé de mourir de la maladie en raison d’un diagnostic tardif et d’un accès insuffisant à un traitement de qualité », explique le Dr Isabelle Soerjomataram, chef adjointe de la Direction de la surveillance du cancer au CIRC.

L’enquête mondiale de l’OMS sur les HBP a également révélé d’importantes inégalités mondiales dans les services de lutte contre le cancer. Les services liés au cancer du poumon seraient 4 à 7 fois plus susceptibles d’être inclus dans un RAP dans un pays à revenu élevé que dans un pays à faible revenu. En moyenne, il y avait quatre fois plus de chances que les services de radiothérapie soient couverts dans le cadre d’un RAP d’un pays à revenu élevé que d’un pays à faible revenu. La plus grande disparité pour tous les services était la greffe de cellules souches, qui était 12 fois plus susceptible d’être incluse dans un RAP d’un pays à revenu élevé que d’un pays à faible revenu.

“La nouvelle enquête mondiale de l’OMS met en lumière les inégalités majeures et le manque de protection financière contre le cancer dans le monde, les populations, en particulier dans les pays à faible revenu, n’ayant pas accès aux soins de base contre le cancer », a déclaré le Dr Bente Mikkelsen, Directeur du Département des maladies non transmissibles de l’OMS. « L’OMS, notamment dans le cadre de ses initiatives de lutte contre le cancer, travaille intensément avec plus de 75 gouvernements pour élaborer, financer et mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir les soins contre le cancer pour tous. Pour poursuivre ce travail, des investissements majeurs sont nécessaires de toute urgence pour remédier aux inégalités mondiales en matière de résultats liés au cancer.

 

Augmentation prévue de la charge de morbidité du cancer en 2050

Plus de 35 millions de nouveaux cas de cancer sont prévus en 2050, soit une augmentation de 77 % par rapport aux 20 millions de cas estimés en 2022. L’augmentation rapide de la charge mondiale du cancer reflète à la fois le vieillissement et la croissance de la population, ainsi que les changements dans l’exposition des personnes aux facteurs de risque, dont plusieurs sont associés au développement socio-économique. Le tabac, l’alcool et l’obésité sont les principaux facteurs à l’origine de l’augmentation de l’incidence du cancer, la pollution de l’air restant un facteur clé des facteurs de risque environnementaux.

En termes de charge absolue, les pays à IDH élevé devraient connaître la plus forte augmentation absolue de l’incidence, avec 4,8 millions de nouveaux cas supplémentaires prévus en 2050 par rapport aux estimations de 2022. Pourtant, l’augmentation proportionnelle de l’incidence est plus frappante dans les pays à faible IDH (augmentation de 142 %) et dans les pays à IDH moyen (99 %). De même, la mortalité par cancer dans ces pays devrait presque doubler en 2050.

« L’impact de cette augmentation ne sera pas ressenti de manière égale entre les pays ayant des niveaux d’IDH différents. Ceux qui disposent du moins de ressources pour gérer leur fardeau du cancer supporteront le poids du fardeau mondial du cancer », a déclaré le Dr Freddie Bray, chef de la Direction de la surveillance du cancer au CIRC.

« Malgré les progrès réalisés dans la détection précoce des cancers et dans le traitement et la prise en charge des patients atteints de cancer, il existe d’importantes disparités dans les résultats du traitement du cancer, non seulement entre les régions du monde à revenu élevé et à faible revenu, mais aussi à l’intérieur des pays. L’endroit où vit une personne ne devrait pas déterminer si elle vit. Des outils existent pour permettre aux gouvernements de donner la priorité aux soins contre le cancer et de veiller à ce que chacun ait accès à des services abordables et de qualité. Il ne s’agit pas seulement d’une question de ressources, mais aussi d’une question de volonté politique », explique le Dr Cary Adams, directeur de l’UICC (Union internationale contre le cancer).




Evaluer les progrès et tirer les leçons: Le système des Nations Unies s’auto-évalue 

Le Système des Nations Unies a entamé les travaux de la revue 2023 de son Cadre de Coopération avec la République Démocratique du Congo. Ces travaux se tiennent en deux étapes : la première étape, intitulée « pré-Revue », réunit les experts du Gouvernement et ceux des Nations Unies pour identifier et évaluer les progrès réalisés en 2023.

Elle se tient le 31 janvier et le 1er février 2024 à Kinshasa et sera suivie de la Revue proprement dite, impliquant les responsables politiques (décideurs du Système des Nations Unies, et du Gouvernement), la Société Civile, le Secteur privé et les Partenaires techniques et financiers, afin de s’accorder collectivement sur les progrès accomplis dans le cadre de cette coopération en 2023.

En vertu du principe de redevabilité, les Nations Unies, en collaboration avec les institutions étatiques, le secteur privé et la société civile (y compris les structures des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec handicap, etc.), organisent, en début de chaque année, ces assises conjointes afin de faire le point sur les progrès collectifs accomplis et tirer les leçons pouvant être capitalisées pour la nouvelle planification annuelle.

Vingt-trois entités du SNU (Agences, Fonds, et Programmes et Institutions spécialisées) ont apporté leur appui aux Institutions et aux populations congolaises dans divers domaines entre autres l’éducation, la santé, la protection des populations vulnérables, la sécurité alimentaire… sous la forme d’appuis directs ou d’appui aux politiques sociales et aux réformes institutionnelles.

Au cours de la revue annuelle il s’agit pour les parties prenantes de : Tirer les leçons de la mise en œuvre des plans de travail conjoints en 2023 en analysant les facteurs de succès et d’échec ainsi que les opportunités ayant caractérisé la mise en œuvre du Cadre de coopération en 2023 ; Donner les orientation d’actions pour l’année à venir.

Analyser les forces et faiblesses de la collaboration inter-agences et la mise en œuvre conjointe à travers des programmes conjoints ainsi que la synergie créée et/ou recherchées entre les différents piliers d’intervention (humanitaire, développement, paix) ; Analyser la problématique du partenariat et de mobilisation des ressources ; Formuler des recommandations susceptibles d’améliorer la mise en œuvre du cadre de coopération pour les prochaines années.

Pour rappel, en fin 2019, le Système des Nations Unies (SNU) en RDC a signé avec le Gouvernement Congolais, un Cadre de Coopération pour le Développement Durable couvrant la période 2020-2024.

Ce cadre constitue la réponse collective du SNU en appui aux priorités nationales inscrites dans le Plan National Stratégique de Développement (PNSD) et contribue aux efforts de la RDC à réaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Il s’articule autour de trois axes à savoir : Axe 1 : Consolidation de la paix, respect des droits de l’homme, protection des civils, cohésion sociale et démocratie ; Axe 2 : Croissance économique inclusive, développement agricole, capture du dividende démographique, protection et gestion durable des ressources naturelles ; Axe 3 : Accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire.




AjUA : Antipas Mbusa Nyamwisi félicite Jacques Kambwa et lui promet son accompagnement

Jacques Kambwa a été nommé officiellement président de l’Assemblée de la Jeunesse de l’Union africaine (AjUA) en République démocratique du Congo depuis le 17 janvier 2024. Ce jeudi 1er février, le nouveau promu a été l’invité de marque du ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. Au menu de leur entretien: échange sur l’avenir de la jeunesse de l’Union africaine et présentation de ses civilités au patron de l’Intégration régionale.


A cette occasion, le nouveau président de l’AjUA a expliqué en détail les missions qui lui sont confiées par l’organisation et les mécanismes qu’il compte mettre en place afin de les rendre bénéfiques pour la jeunesse congolaise.
« Je suis président de l’Assemblée de la Jeunesse de l’Union africaine (AjUA), c’est la plus grande organisation des jeunes, pour la simple raison qu’elle est constituée de 240.000 du point de vue de ses membres et représente une grande force du point de vue africain. C’est à ce titre que nous sommes venus présenter nos civilités au ministre en charge de l’Intégration régionale pour établir un cadre de collaboration, puisque ce domaine de l’Union africaine de la jeunesse est transversal », a expliqué Jacques Kambwa.
Et d’ajouter qu’il y a plusieurs départements d’Etat, notamment celui de la coopération régionale. Ce domaine de l’Union africaine est transversal et la coopération régionale nous est vraiment un atout. II a soutenu que la Rdc n’est pas le seul pays d’Afrique d’être entouré des 9 pays voisins. C’est un véritable défi pour une intégration au niveau de la jeunesse.
En termes d’attente, nous espérons un cadre de collaboration parce que très souvent, nous allons recourir à ses services et cette collaboration nous sera très fructueuse. Le ministre a été très réceptif. Nous allons le 14 février prochain être à Addis-Abeba dans le cadre du sommet des chefs d’Etat et nous ferons tout pour porter haut la voix de la jeunesse congolaise à ces assises, promet-il.
Pour sa part, le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale a félicité le président de l” AJUA en RDC pour cette nomination et lui a promis son accompagnement durant son mandat de 2 ans à la tête de cet organisme tout en lui conseillant de suivre toutes les instructions, lois et règlements de cette organisation.

L’honorable Kambua Mbuku participera pour la 1ère fois le 14 février prochain à la 37ème session ordinaire de la Conférence de l” Union Africaine (UA).




Natation : Gros plan sur la natation en Rdc : que faire pour booster la discipline ?

Connue pour ses potentielles richesses du sol et du sous-sol, la République Démocratique du Congo que les communs des mortels qualifient de scandale géologique, est aussi un scandale en talents sportifs toutes disciplines confondues. On oublie également de souligner que l’autre richesse de la RDC c’est sa population issue de plus de 420 tribus. Ceci revient en d’autres termes à dire que la RDC regorge des sportifs de tous bords capables de réaliser des exploits inouïs. Dans cette édition, nous nous planchons sur la natation, une discipline où la RDC pouvait se situer parmi les meilleurs du monde eu égard aux nageurs aux talents innés dont elle dispose.

Quid de la pratique de la natation en RDC

Discipline par excellence, la natation est pratiquée en RDC. Mais pour pratiquer cette discipline sportive, il faut l’existence de piscines et pas n’importe laquelle mais piscine aux dimensions olympiques. L’état des lieux que nous dressons ci-dessous laissera tout observateur perplexe.

La Piscine olympique du Complexe Scolaire de Kiwele à Lubumbashi

Une nageuse en pleine action

La RDC, un sous-continent au cœur de l’Afrique compte très peu des piscines aux dimensions olympiques à travers le pays. A Kinshasa par exemple, il existait une piscine olympique au niveau du Stade Tata Raphaël exactement là où on a construit le bâtiment pour la restauration des athlètes et délégations pendant les 9è jeux de la francophonie et juste à côté des maisons préfabriquées comme village des jeux. Il existe aussi une piscine olympiques au niveau du domaine présidentiel de la N’sele (NDLR au moment où nous accouchons ces lignes nous ignorons l’état dans lequel se retrouvent ces installations sportives qui faisaient jadis la fierté de tous).

Il y a aussi une piscine olympique au niveau du complexe sportif de l’Université de Kinshasa. Il nous revient que cette piscine n’est pas en très bon état. Il existait également une piscine olympique au Complexe sportif de la Funa où votre serviteur avions appris à nager. Ce complexe n’existe plus à cause de l’incurie des autorités congolaise qui ont laissé des particuliers envahir l’endroit et construire leurs maisons d’habitation. Cet imposant complexe disposait outre la piscine, des terrains de tennis, terrain de basket-ball, terrain de volley-ball et des salles où l’on pratiquait la boxe, le judo, le karaté, la Lutte etc.

Il y avait aussi une piscine olympique au Complexe Sportif Bandal Kintambo ‘’COSBAKI’’ en sigle. Ce complexe n’existe plus. On est en train d’y construire. Les sportifs de deux communes Bandalungwa et Kintambo sont montés au créneau pour qu’on puisse reconstruire cette piscine. Gode Mpoyi, ressortissant ou résident de Bandal y a effectué une visite d’inspection sur le lieu en sa qualité de Président de l’Assemblée Provinciale de la ville de Kinshasa. A ce jour personne des sportifs de ces deux communes précités et des autres sportifs ne sait si la piscine sera reconstruite.

Il existe encore la piscine au Complexe sportif de l’Athénée de la Gombe aujourd’hui Institut de la Gombe mais la piscine fait désormais partie intégrante du Complexe sportif Shark XI.

En dehors des piscines précitées, l’on compte des     privées mais non olympiques c’est notamment celle de la Maison de France à la Gombe où s’entraine souvent l’équipe nationale de natation, celle de l’ACK à Ma Campagne, celle du complexe Familia sur 10è rue industrielle à Limete. Une autre piscine non olympique est située non loin du complexe scolaire Saint Raphaël sur le petit Boulevard 1ère rue Limete. Il s’y sont ajoutées des piscines non olympiques dans les banlieue de Kinshasa.

A Lubumbashi, il a été construit une piscine olympique au niveau du Complexe scolaire Kiwele à l’époque où M. Moise Katumbi était gouverneur de la province. Cette piscine ne demanderait qu’à être réhabilitée.

Que faire pour booster la pratique de la natation en RDC ?

Pour organiser la pratique de la natation en RDC, il existe la Fédération de Natation de la République Démocratique du Congo ‘’Fénaderec’’ en sigle. C’est une fédération que l’on devrait encourager et mettre des moyens parce que la RDC dispose des potentiels nageurs qui ne demandent qu’à être encadrer. Des potentialités existent à l’Equateur (ancienne configuration), Province Orientale (ancienne configuration), Bandundu (ancienne configuration), Bas-Congo (ancienne configuration) et le Kivu (ancienne configuration). Dans ces provinces traversées par le fleuve, rivières et lacs, les enfants naissent déjà nageurs. La Fénaderec devrait faire des prospections dans ces provinces, y déceler des talents qu’elle soumettrait à la Direction Technique Nationale pour leur apprendre les fondamentaux de la nage de compétitions car l’on ne doit pas confondre nager sur un fleuve, rivière ou lacs à une piscine olympique. Il est donc question ici de leur apprendre les techniques modernes de la nage. Avec les infrastructures modernes construites au pays, l’on parlera dans les prochaines années de la RDC en natation. C’est possible et faisable. Si les USA sont connus comme grande nation de sports, c’est grâce au Basket-ball, par contre le Brésil grâce au football, la RSA grâce au rugby et pourquoi pas la RDC avec la natation ?

La RDC est attendue au championnat du monde à Doha au Qatar

Les nageurs exhibant leurs brevets de participation

Il faudra signaler que la RDC est attendue au championnat du monde prévu du 11 au 19 février 2024 à Doha, au Qatar.

Antoine Bolia

 

 




Kinshasa : La DGRK lance la sensibilisation des assujettis à la grande échéance fiscale de 2024

La Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) a lancé ce jeudi 1er Février 2024, la caravane motorisée de sensibilisation des assujettis sur la grande échéance fiscale 2024.

Elle concerne notamment l’Impôt Foncier (IF) et l’Impôt sur les revenus locatifs (IRL), exercice 2024/revenus 2023.

Ce premier jour, la caravane a débuté dans la partie Ouest de Kinshasa. Les assujettis de la commune de Ngaliema, Selembao, Bumbu, Ngiri Ngiri Kasa-Vubu ont été sensibilisés par les équipes de la DGRK au paiement d’impôts.

La caravane motorisée est passée à la place Kintambo Magasin, DGC Barré, UPN en passant par l’avenue de la Libération ex-24 novembre dans son tronçon compris entre Selembao, Bumbu, Ngiri Ngiri, Kasa-Vubu et le Rond-point Huileries à Lingwala.

Les sensibilisateurs de la DGRK ont échangé avec les Kinois sur le bien-fondé du paiement des impôts qui permettent à la régie financière provinciale de donner à la ville les moyens conséquents pour sa construction.

Signalons que cette caravane motorisée va se poursuivre ce vendredi 02 février dans la partie Est de la ville province de Kinshasa.

Cette échéance a été prorogée au 31 mars 2024 après la signature de l’arrêté du gouverneur de Kinshasa signé le 31 janvier 2024, prorogeant le délai de souscription de la déclaration de l’Impôt Foncier (IF) et de l’Impôt sur les revenus locatifs (IRL), exercice 2024/revenus 2023. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément à la législation en vigueur.

Soulignons que c’est dans le but de produire des bons résultats,  préparer et prendre en charge les contribuables Kinois durant toute la période de la grande échéance 2024, que le Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), Michée Musaka a procédé ce mercredi 31 janvier 2024 au siège de la Dgrk à Gombe à la remise d’un grand lot  d’équipements informatiques composé  des groupes électrogènes, les ordinateurs, imprimantes et autres fournitures des bureaux.

Ce lot des  matériels destinés aux centres opérationnels des impôts et aux directions des recettes, a été remis symboliquement  aux différents responsables de ces services présents à cette occasion par le Directeur général Michée Musaka.

Derick Katola