Spéciale CAN Côte d’Ivoire 2023: Sébastien Desabre lors de la Conférence de presse d’avant match

 “Il n’y a pas excès de confiance…” Sébastien Desabre

Les Léopards de la RDC  vont jouer les Syli national de la Guinée , ce vendredi 02 février 2024, au Stade Alassane Ouattara d’Ebimpé à Abidjan, en quart de finale de la CAN.

Sébastien Desabre s’est présenté en conférence de presse d’avant match RDC vs Guinée Conakry, afin de répondre aux questions de la presse composée de plusieurs nationalités.

Le technicien français a tenu un discours plutôt rassurant martelant sur la progression de son groupe au cours de cette compétition, avec beaucoup de respect envers l’équipe adverse

On a encore une marge de progression et on va tout faire pour nous qualifier. Je répète que la Guinée est une belle équipe très organisée mais on peut faire mieux grâce à notre marge de progression,” Rassure Sébastien.

“Il n’y a pas excès de confiance mais plutôt de l’humilité. Depuis quelque temps, il se passe beaucoup de choses avec la Guinée. Il faut sauver le travail de Kaba Diawara. Il y a tactiquement un travail de fond qui a été fait dans cette équipe guinéenne“, déclare le français.

Desabre a complètement refusé la casquette de favori pour cette affiche de quart de finale de la 34e édition : “On n’est pas favori contre la Guinée mais c’est un match ouvert. La Guinée est une équipe complète.”

Kaba Diawara et le Syli en mission

Face à la RDC en quarts de finale de la CAN Côte d’Ivoire, Kaba Diawara et le Syli National ont rendez-vous avec l’histoire ce vendredi 2 février.

La Guinée peut-elle dérouter la RDC, tombeuse de l’Egypte ? Le sélectionneur de Syli y croit. Son équipe entend jouer le coup à fond.

« On n’a pas de plan spécial. Mentalement, nous sommes prêts pour gagner. Demain, nous renvoyons la RDC à la maison parce que nous ne sommes pas encore prêts à faire nos valises », a glissé Kaba Diawara lors de la conférence de presse d’avant-match.

Pourtant, rien ne s’annonce simple pour les Guinéens, qui n’ont pas beaucoup de réussite lorsqu’ils affrontent les Congolais. Sur les cinq dernières confrontations, la RDC compte quatre victoires. La Guinée, elle, n’a remporté qu’une seule fois. C’était lors de la CAN 2004.

“Le football est un lévrier éducatif  important pour l’avenir des enfants” déclare  le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo

Le football constitue un lévrier éducatif  très important pour l’avenir des enfants, a déclaré le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Véron Mosengo Omba, mercredi, lors d’une cérémonie organisée par cette instance sportive, au Lycée classique d’Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire.

“Le football s’érige comme un levier très important pour passer aux enfants et aux élèves, les valeurs éducatives que véhicule le football, à savoir : la discipline, l’organisation, le respect des règles, la propreté et tant d’autres encore”, a-t-il dit dans son mot de circonstance et même dans  une interview accordée lors d’une cérémonie organisée au Lycée classique d’Abidjan et qui a réuni les élèves de trois différentes écoles de la capitale ivoirienne.

“C’est naturel que nous venions ici pour cette activité au cours de laquelle nous tenons à informer ces nombreuses élèves, filles et garçons sur les valeurs que charrie la pratique du football”, a expliqué le secrétaire général de la CAF et qui a donné la motivation de la démarche de la CAF.

“Dans  toute société et dans toute organisation, ce qu’il  de plus précieux, c’est sa population. Pour nous à la CAF, l’éducation des enfants est très importante, non seulement pour la nation, mais pour ce métier de footballeur dont l’avenir se prépare aujourd’hui”, a argumenté Véron Mosengo

“On est ici pour démontrer, une fois de plus encore, que l’éducation fait partie intégrante du football. A l’avènement du president de la CAF, Patrice Motsepe, en mars 2021, il avait mis  l’éducation  au centre des activités  de la CAF, en créant le championnat scolaire africain qui se joue chaque année et dont la finale se jouera, en avril prochain.

Selon le secrétaire général de la CAF, cette cérémonie a été organisée à l’intention des élèves pour leur faire découvrir les valeurs éducatives  que véhicule le football, à savoir : l’organisation, le respect des règles, la propreté, le sens de l’humanisme et tant d’autres encore.

Comme pour approcher les élèves des 3 écoles qui ont été à l’honneur, deux anciens footballeurs internationaux africains, entre autres, l’ancien capitaine des Léopards de la République démocratique du Congo (RDC), Hérita Ilunga Kongolo et l’ancien Super Eagles du Nigeria, Amokachi, étaient associés à cette manifestation.

Ilunga Herita aux journalistes

Voir les Léopards de la République démocratique du Congo performants à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2023 est une fierté pour le pays, a estimé  jeudi l’ ancien capitaine des Léopards, Ilunga Herita Kongolo, lors d’un entretien à Abidjan en Côte d’Ivoire, avec l’ACP.

” C’est une fierté nationale que de voir les Léopards à ce niveau de la compétition. Il s’este opéré un grand changement remarquable sur le terrain et dans l’organisation, lors de ses 4 premiers matches de compétition.

Le seul petit bémol dans la prestation du onze national congolais existe au niveau de la zone de vérité, dans la mesure où les efforts des Léopards n’ont pas été récompensés “, a dit l’ancien capitaine Ilunga Herita.

Tony Yoka à Abidjan pour pousser la RDC à la victoire face à la Guinée !

Le boxeur français d’origine congolaise, Tony Yoka, va assister au match qui va opposer les Léopards de la RDC -République Démocratique du Congo- au Syli national de la Guinée, ce vendredi 02 février 2024, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, comptant pour les quarts de finale de la CAN -Coupe d’Afrique des Nations-.

Le pugiliste franco-congolais a été aperçu, ce mercredi 31 janvier, à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, en partance pour Abidjan.

“Erataka te, soutien total ba ndeko na nga, nazoya fort”, a-t-il déclaré sur ses comptes réseaux sociaux.

Tony Yoka a fait une vidéo devenue virale, le dimanche dernier, lors de la victoire des Fauves congolais sur les Pharaons d’Égypte, à l’issue d’une séance de tirs au but. Dans cette vidéo, le boxeur franco-congolais a célébré la qualification de la RDC en quarts de finale comme un fou.

Pour rappel, les Léopards ont remporté leurs deux derniers matchs officiels face aux Syli, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde Russie 2018. La dernière défaite de la RDC face à la Guinée remonte à la CAN Tunisie 2004.

Walid Regragui  «…je porte la responsabilité de cet échec»

Après l’élimination du Maroc en huitièmes de finale de la CAN Côte d’Ivoire 2023, Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l’Atlas, s’assume.

« Je porte la responsabilité de cet échec sur mes choix de jeu et de joueurs. Je n’ai rien à reprocher aux joueurs. Dommage, car je sentais qu’on était capable de ramener la coupe à la maison cette année », a déclaré le technicien marocain.

Qu’en est-il pour son avenir après cette nouvelle désillusion du Maroc à la CAN ? Pour l’instant, les Marocains méditent sur cette débâcle avant d’accueillir la compétition dans quelques mois. Pour le coach Walid, l’Afrique du Sud a joué le match qu’il fallait. Même si son équipe peut nourrir des regrets de n’avoir pas être tranchante devant le but de Bafana Bafana. Mais surtout, de perdre un match, où elle semblait avoir le contrôle. Même Achraf Hakimi a loupé un penalty qui devait permettre au Maroc de revenir. Un scénario pour une sélection que l’on voyait aller jusqu’au bout.

« Aujourd’hui, c’est l’échec du coach et pas des joueurs. On a échoué et je prends la responsabilité. Peut-être qu’avec Boufal et Ziyech, on aurait été différent. On s’est adapté, mais on n’a pas réussi à marquer sur nos situations. Quand on perd, tout est négatif. On a perdu une mi-temps dans l’intensité. On souhaitait les attirer, mais ils ne sont pas venus vers nous. On a eu des situations. On n’aurait pas dû attendre autant, peut-être. Mais le but nous a réveillés. On s’est battu avec nos armes. On avait un effectif, mais il fallait faire des choix sur les côtés. Les jeunes, c’était peut-être trop pour eux à ce moment. C’est mon échec », a-t-il assumé.

Demi-finaliste de la dernière Coupe du Monde, le Maroc devrait encore patienter pour s’imposer comme leader sur le continent. Si les performances de la Coupe du Monde ont été saluées et les choix de Walid aussi, l’ancien entraîneur de Wydad de Casablanca ne semble pas avoir décidé sur son avenir.




RDC : 2 millions de dollars don des Etats Unis d’Amérique aux sinistrés des inondations

Les inondations qui ont ravagé plusieurs coins de la République Démocratique du Congo n’ont pas laissé indifférent les États-Unis d’Amérique, qui ont alloué une enveloppe de 2 millions de dollars en vue d’assurer les sinistrés des inondations en RDC.

C’est plus les provinces du Nord Ubangi et de la Tshopo qui sont les plus concernées par ce don des américains par le biais du Bureau pour l’assistance humanitaire de l’USAID dans le but de répondre aux besoins les plus urgents des populations touchées par ces catastrophes naturelle.

Ce financement va fournir des articles ménagers essentiels et des matériaux pour la construction d’abris à près de 7000 foyers-environ 44 800 personnes dans les deux provinces du pays. Sans oublier de l’aide alimentaire ainsi que des appuis dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.

Les États-Unis d’Amérique vont également s’investir par des études minutieuses à travers ses différentes agences pour établir une cartographie d’impact après catastrophe pour les interventions gouvernementales et humanitaires, afin d’améliorer la préparation aux catastrophes en perspective des chocs d’inondation qui s’annoncent dans les jours à venir.

Il faut rappeler que des pluies exceptionnelles ont provoqué au mois de Janvier 2024, la montée des eaux du fleuve Congo à environ six mètres au-delà de son niveau le plus haut. Ce phénomène est apparu pour la première fois en 1961. On signale que sur les 26 provinces que compte la RD Congo, 17 ont été touchées par les inondations provoquées par cette montée des eaux du fleuve, causant ainsi la mort d’environ 300 en dérangeant la vie de 430 000 familles.

 

Jomik wanga




Sama Lukonde tranche : « Ne peut être commissaire aux comptes qu’un expert-comptable »

« Désormais, la fonction du commissaire aux comptes ne peut être exercée en République démocratique du Congo que par un expert-comptable inscrit au tableau de l’Ordre », déclaration du  Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde faite au cours d’une cérémonie solennelle de remise des brevets aux commissaires aux comptes, cérémonie organisée ce jeudi 1ᵉʳ  février 2024 par la Primature à Fleuve Congo Hôtel. Des brevets ont été remis aux commissaires aux comptes nommés au sein des établissements publics en octobre 2023.

Dans son allocution, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a, d’entrée de jeu, souligné que la nomination des commissaires aux comptes au sein des établissements publics constitue l’aboutissement d’un processus déjà enclenché par le Président de la République, Chef de L’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dont il a salué la brillante réélection et la reconduction à la tête de la République démocratique du Congo, pour un second mandat.

“C’est pour moi un réel plaisir de prendre la parole à cette cérémonie de remise des brevets aux Commissaires aux comptes ayant participé au séminaire de formation et de renforcement des capacités organisé conjointement en décembre dernier par la Primature et l’Inspection générale des Finances après leur nomination en octobre 2023.

Dans la mise en place des animateurs des organes de gestion des établissements publics, à savoir les Conseil d’Administration et les directions générales, œuvrant en collège pour un mandat de 5 ans non renouvelable, les commissaires aux comptes qui ont principalement comme tâche, la surveillance, le contrôle des opérations financières des établissements publics, conformément à l’administration en vigueur en la matière, notamment la loi numéro 08/009 du 7 juillet 2008 portant disposition générale applicable des établissements publics, ont un rôle indéniable dans la bonne gouvernance et dans la redynamisation du modèle d’évaluation de la performance aussi bien des établissements publics et des entreprises du portefeuille.

C’est pourquoi, il était devenu nécessaire, voire impérieux de réhabiliter cet organe de contrôle et de combler les vides qui régnaient, dans la majeure partie des établissements publics, notamment ceux créés subséquemment à la réforme des entreprises du portefeuille d’État de 2008, laquelle réforme a transformé certaines entreprises publiques en établissements publics. S’agissant d’ailleurs des établissements publics issus de ladite transformation, les dernières nominations des commissaires aux comptes, remontaient à mai 2006, à la signature des décrets, présidentiels 06/086 du 24 mai 2006. Et donc, de 2006 à octobre 2023, ces commissaires aux comptes ont exercé un mandat de 17 ans au lieu de cinq ans non renouvelable. C’est pourquoi, il était plus que nécessaire de remédier à cette situation, qui était irrégulière, sans compter que certains de ces établissements publics, anciens ou nouveaux, n’avaient pas ou plus de commissaires aux comptes”, a déclaré le Chef du Gouvernement.

Beaucoup de discipline

Dans cette perspective, et en vue d’accompagner le Chef de l’État dans la matérialisation de l’un des six piliers du programme d’action de son nouveau quinquennat, les commissaires aux comptes devront faire preuve de beaucoup de discipline, d’abnégation et de professionnalisme pour l’exercice de son mandat. Il s’agit ici, pour ma part, de rappeler ainsi, la lourde responsabilité qui vous incombe désormais dans la certification des états financiers des établissements publics afin de donner au gouvernement la photographie réelle, dans la perspective d’une meilleure contribution des établissements publics au budget de l’État”.

L’Inspecteur Chef de Service de l’IGF, Jules Aligente, a remercié le Premier Ministre pour son implication personnelle dans la nomination des commissaires aux comptes. Et il a souligné, par ailleurs, que c’est sur instruction de Premier Ministre, qu’un séminaire de renforcement des capacités avait été organisé à l’intention des nominés à l’Inspection générale des Finances, afin de circonscrire la mission des commissaires aux comptes. À l’en croire, c’est pour la première fois en République  démocratique  du  Congo que des brevets soient remis aux commissaires aux comptes par un Premier Ministre.

Il faut noter que cette cérémonie s’est clôturée avec la remise des brevets par le Chef du Gouvernement Sama Lukonde ayant à ses côtés l’Inspecteur-Chef de Service de l’IGF, à tous les Commissaires aux comptes nommés et ayant participé au séminaire de renforcement des capacités de décembre 2023. C’est le conseiller principal à la Primature, Jules Roland Mindo Kabengele, qui a relaté les différentes étapes  de ce processus de nomination des commissaires aux comptes jusqu’à la remise des brevets.

JMNK

 




EPFKIN : La 10è Journée se jouera le Lundi 5 et mardi 6 février 2024

Le calendrier de la 10è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’ nous est parvenu à la rédaction. Elle se jouera du Lundi 5 février au mardi 6 février 2024 dans les différents sites : stade Tata Raphaël, au terrain de l’Unikin et au terrain Kurara Mpova.

A suivre Lundi 5 Février 2024

Stade Tata Raphaël

9h00 : Kito vs Liwanda :

11h00 : Fonak vs St Christian :

13h00 : Jupiter vs Ajax :

15h00 : Mbudi vs RC Matete :

Terrain Unikin

9h00 : AJ Vainqueurs vs Kayolo :

11h00 : Lumière vs Forum :

13h00 : Bol’s vs Standard :

15h00 : Limete vs RC Bumbu :

Terrain Kurara

13h00 : Monzo vs Aigle Royal :

Mardi 06 Février 2024

Stade Tata Raphaël

9h00 : RC Impact vs Pharmagros :

11h00 : Ujana vs St Etienne :

13h00 : PJSK vs OCD :

15h00 : Normands vs TP Les Anges :

Terrain Unikin

11h00 : ICK vs Robi :

13h00 : Céleste vs OC Les Elites :

15h00 : CS Les AS vs Kratos :

Terrain Kurara

11h00 : Ndanu City vs Mweka :

13h00 : Don Bosco vs TP Les Croyants :

Antoine Bolia




CAN CAF Total Energies 2023 : RDC vs Guinée ou le quitte ou double ce vendredi

Ce vendredi 2 février 2024, les Léopards de la Rdc croisent le Syli National de la Guinée Conakry en match décisif comptant pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF Total Energies 2023. Cet ultime match devant ouvrir le chemin menant à la demi-finale est capital pour les deux équipes.

A ce stade de la compétition, ça se joue dans les moindres détails. C’est l’équipe qui se montre décisive devant le but adverse qui prend le dessus. Ceci revient à dire que la moindre occasion est à capitaliser. Cette CAN Côte d’Ivoire 2023 a vu s’éclipser toutes les équipes favorites. Le Sénégal, champion en titre a laissé sa peau en 1/8 de finale face aux Eléphants de la Côte d’Ivoire qui n’ont eu leur salut  que grâce au Maroc qui avait battu la Zambie 1-0 en dernier match du Groupe F. Récupérés parmi les meilleurs 3è, les Eléphants étaient ressuscités pour jouer les 1/8 de finale. Le Maroc, autre grand favori, a dû s’incliner en 1/8 de finale par 0-2 face aux terribles Bafana Bafana d’Afrique du Sud. Le Cameroun moins flamboyant, s’est vu barrer la route en 1/8 de finale car battu 2-0 par le Nigéria désormais grand favori. L’Egypte aussi est dehors suite à son élimination par la RDC en 1/8 de finale.

Au premier tour de la compétition, d’autres favoris sont tombés. C’est notamment l’Algérie, la Tunisie et l’on a vu émerger des équipes qu’on n’attendait pas telles que le CAP Vert, la Mauritanie, la Guinée Equatoriale, le Mali et la RSA.

Les points forts des Léopards et leurs faiblesses

Depuis le début de la compétition, les Léopards de la Rdc se sont caractérisés par un manque de réussite étonnant devant les buts adverses. Ils n’arrivent pas à concrétiser les occasions qu’ils se créent. Cela s’est remarqué face à la Zambie, au Maroc, à la Tanzanie et à l’Egypte. Ayant le match en mains, les fauves congolais sont passés à côté de la plaque. Et comme il fallait s’y attendre, ils ont été cueillis à froid par le but zambien suite à la bourde du gardien Lionel Mpassi. Ce dernier est désormais impérial dans les autres matches qui ont suivi. Au fil des matchs, il s’est nettement apparu que la défense et le milieu de terrain se débrouillent plutôt bien. Mais il faudra soigner les passes. C’est au niveau de l’attaque qui n’arrive pas à concrétiser les occasions créées. De même, il faudra une certaine lucidité. Ne pas confondre efficacité et précipitation. Ne pas chercher à frapper n’importe comment quand l’on ne se retrouve pas en position idéal pour le faire. Mais chercher à donner la passe au coéquipier se trouvant en position idéal. Eviter aussi de centrer n’importe comment mais chercher surtout l’axe de la défense adverse.

En résumé, le point fort de l’équipe congolaise c’est son côté moral. Les joueurs ont l’esprit combatif et ne baissent pas le bras. Ils sont déterminés à défendre les couleurs du pays jusqu’au bout. La défense veille au grain et s’occupe bien de sa tâche. Le milieu du terrain remplit aussi bien sa tâche. Mais il faudra monter d’un cran le jeu en donnant plus de ballons en profondeur aux attaquants tels que Cédric Bakambu et Yoane Wissa ou Fiston Mayele. La faiblesse de l’équipe, c’est l’attaque qui devra tout faire pour concrétiser la moindre occasion de but. Eviter l’individualisme mais servir le coéquipier placé en position idéale.

Une chose est sûre, la Rdc a désormais une équipe type avec Lionel Mpassi comme gardien, Gédéon Kalulu à l’aile droite de la défense, Arthur Masuaku à l’aile gauche, Dylan Batubingisa et Chancel Mbemba à l’axe de la défense, Charles Pickel, Moutoussamy, Gaël Kakuta et Théo Bongonda au milieu, Cédric Bakambu et Yoane Wissa en attaque. Et des remplaçants de luxe Meschack Elia, Enock Inonga Baka, Fiston Mayele, Silas Katompa, Simon Banza et autres. Il ne reste plus qu’aux Léopards de mouiller leurs maillots car la qualification est à la portée de leurs mains. Mais il ne faudra surtout pas minimiser l’adversaire. Il n’y a plus des petites équipes en Afrique.

 

Antoine Bolia  




Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI remercie le Peuple Congolais pour le choix porté sur le Président Tshisekedi

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a, au cours de sa réunion hebdomadaire tenue ce mercredi 31 Janvier 2024, publié la Déclaration Politique dont la teneur suit :

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI salue l’éclatante cérémonie de prestation de serment de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, réélu Président de la République Démocratique du Congo lors de l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023 qu’il a brillamment remportée.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI se réjouit du score électoral réalisé par le Candidat Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, lequel score démontre clairement que le Président de la République a une forte assise populaire telle que vécue pendant la campagne électorale.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI remercie le Peuple Congolais qui a fait preuve de maturité, de patriotisme et de prise en main de sa propre destinée en portant son choix judicieux sur la personne de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

A travers ce choix, le Vaillant Peuple Congolais a confondu les ennemis internes et externes de notre pays, a écrit la plus belle page de la glorieuse Histoire de notre indépendance et de notre souveraineté, s’est érigé en grand rempart contre le funeste projet de « balkanisation » de la République Démocratique du Congo, et s’est résolument engagé dans la salutaire voie de la renaissance nationale sous la direction de son Grand Leader Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI se félicite également de six engagements présidentiels annoncés le 20 Janvier 2024 en vue de consolider les acquis du premier quinquennat et de servir de boussole pour le deuxième.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI salue aussi le Président de la République, Chef de l’Etat, pour le courage dont Il a fait montre en reconnaissant, devant toute la Nation, d’avoir commis quelques erreurs de parcours pendant son mandat écoulé, et en prenant, en conséquence, l’engagement de ne plus retomber, cette fois-ci, dans les mêmes erreurs du passé.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI remercie le Président de la République, Chef de l’Etat, d’avoir bien apprécié la précieuse contribution de son Parti à sa réélection, à savoir l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, sans épithète ni autre artifice et sans citer une quelconque tendance ni sensibilité.

Cela traduit sa préoccupation en faveur de la cohésion et de la réconciliation de la grande famille de l’UDPS actuellement émiettée en vue de sa réunification.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI souhaite que l’UDPS, toutes tendances et sensibilités confondues, qui a des compétences et des intelligences variées et multiformes, serve de PIVOT dans toutes les institutions nationales, provinciales et locales tout au long de ce deuxième mandat.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI demande au Président de la République, Chef de l’Etat, de bien vouloir concilier son programme électoral « Le Peuple d’abord » avec « Le Changement Radical» cher au Lider Maximo Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire afin de rompre avec les mauvaises pratiques jadis décriées par l’UDPS dans le but de procurer le bonheur au Peuple Congolais. Car, le deuxième quinquennat du Président de la République, Chef de l’Etat, devra servir à la stricte application du programme politique de l’UDPS.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI invite enfin le Peuple Congolais à soutenir et à accompagner Président de la République, Chef de l’Etat, dans la matérialisation de ses six engagements qui exigent la mobilisation des toutes les énergies nationales.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Deuxième mandat présidentiel : Des chemises sales contre des chemises propres

“Camarades, il est des moments où il faut ôter la chemise sale et passer une chemise propre” conseillait souvent le Camarade Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine, le Grand Révolutionnaire communiste et ancien Président du Conseil des Commissaires du Peuple de l’ex-URSS dont nous avons célébré le centenaire de sa mort le dimanche  21 janvier 2024 dernier.

Au regard de nombreuses professions de foi du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à l’occasion de sa prestation de serment le samedi 20 Janvier 2024, il est indiqué de reconnaître le bien-fondé de cette phrase.

La première profession de foi est ainsi égrenée : “Mes très chers compatriotes, Je vous ai entendu!” Autrement dit, le Chef de l’État se met dans la peau de ses compatriotes auxquels il avoue publiquement et solennellement qu’il connaît leurs principales attentes et préoccupations. Qui dirait mieux!

À l’aube de ce nouveau mandat présidentiel, il promet de poursuivre la consolidation des acquis du premier mandat en améliorant davantage les conditions de vie du Peuple Congolais.

C’est le pari le plus difficile quand on constate l’état de déliquescence et du délabrement total de notre pays. N’avait-il pas raison de crier publiquement lors de son itinérance à Lodja que “Mboka ekufa nango kala”? Le Premier Citoyen congolais avait craché la vérité.

La République Démocratique du Congo n’existe que de nom et à travers sa superficie. Quand on fait un tour à l’intérieur de notre pays, on devra verser des larmes parce que le pays est sinistré : pas de routes, pas d’infrastructures scolaires et sanitaires, abandon de l’agriculture, etc. Alors, que font toutes ces autorités provinciales et locales? Inutile de parler de la pauvreté et de la misère.

La deuxième profession de foi porte sur les six engagements qu’il a personnellement pris en vue “d’offrir  des solutions pragmatiques par la force de la volonté et de la mobilisation des énergies de tous…”.

La concrétisation de six engagements présidentiels exige des sacrifices surhumains de tout le monde. En commençant par ses collaborateurs et les animateurs de toutes les institutions.

Va-t-il reprendre les mêmes qui ont été dénoncés par le Pasteur Roland Dalo dans sa quatrième prière devenue célèbre et chaleureusement applaudie par la nombreuse assistance du Stade des Martyrs :”Seigneur, nous sommes fatigués des voleurs, … de ceux qui s’enrichissent…, de ceux qui ne voient que leurs intérêts”?

Autre profession de foi ? Le Président Tshisekedi Tshilombo reconnaît “l’ampleur de la tâche qui l’attend et la portée des attentes légitimes” populaires.

Afin de “combler ces attentes”, le Président de la République compte sur le rassemblement de toutes les forces et les intelligences nationales. Mais, quelles forces et énergies ? Suivra-t-il les conseils des cireurs de bottes ou remplacera-t-il “les chemises sales par les chemises propres”? À lui de décider en âme et conscience!

Les compétences congolaises manquent-elles? Mais, non. Elles sont là en abondance et attendent l’appel du Chef.

L’UDPS, le Parti présidentiel, sous toutes ses coutures regorge pas mal de potentialités non-utilisées. Car, les cadres, anciens et nouveaux, connaissent mieux le Parti, le Chef. Ils sont capables de traduire en actes les attentes  de nos masses populaires en se basant sur l’idéologie du Parti. Les alliés et les autres ne devraient que constituer une force d’appoint.

Entre autres professions de foi, il y a l’engagement présidentiel de “maintenir allumé le feu sacré de notre Nation”. Pour ce faire, il fait une annonce importante relative à “la stricte application de la loi contre les compatriotes et les étrangers qui seront tentés d’emprunter la voie de l’ignominie et de la barbarie”. Là, l’incrédule Peuple Congolais attend les actes présidentiels!

Y a-t-il de doute sur l’engagement présidentiel? Le Président Tshisekedi Tshilombo rassure notre Peuple : “Je m’engage… pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus et pour que les actions nécessaires à l’avancement de notre pays soient promptement prises”.

Et le Chef ne s’arrête pas là quand il évoque ” le nouveau contrat marqué du sceau de vos sacrifices, de vos aspirations, de votre vitalité et de votre clairvoyance” qu’il a scellé, le samedi 20 Janvier 2024, avec le Peuple Congolais.

Et les téméraires habitués à torpiller les actions gouvermentales se rangeront-ils du côté du Président de la République? Leur antienne sera : “on ne change pas l’équipe qui gagne”? Quelle équipe !

Tout au long de sa campagne électorale, le Candidat Tshisekedi Tshilombo a été seul à la barre. Il a retroussé seul les manches. Il a affronté seul le Peuple Congolais. Il a sillonné le pays en compagnie de sa Vénérable épouse, Maman Denise Nyakeru, soutenu par son propre Parti, UDPS. Où étaient-ils, tous ces récupérateurs politiques? Quasi-invisibles comme à l’accoutumée.

Du fait que ce second mandat présidentiel sera le plus difficile, la sagesse recommande de recourir au conseil du Grand Lénine, à savoir “changer les chemises sales contre les chemises propres.”

Les temps à venir seront durs.

 

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS




Pius Muabilu mobilise les élus AACPG pour accompagner la vision de Fatshi

Le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala et l’ensemble d’élus du regroupement AACPG dont il est la haute autorité de référence réitèrent leur soutien indéfectible au chef de l’Etat réélu avec plus de 73 %, en l’occurrence le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. AACPG soutient fermement l’engagement politique du président Tshisekedi fils, du reste axé sur l’impérieuse nécessité d’offrir les meilleures conditions de vie au peuple congolais dans un contexte politique de l’Etat de droit qui s’impose à toute la communauté nationale.

Dans la salle Naomie de Béatrice hôtel de Kinshasa, près de cinquante élus nationaux et provinciaux du regroupement Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand ont répondu présent, ce mercredi 31 février 2024, à la première invitation de la haute autorité de référence de cette méga famille politique – membre de l’union sacrée de la nation.

En bon père de famille et leader politique éclairé, le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala, a dû convier les élus de son regroupement politique, non seulement à partager un repas de circonstance, mais aussi et surtout les convier de vive voix à soutenir sans atermoiements la vision du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, premier Visionnaire de l’union sacrée de la nation.

En présence des chefs de partis politiques membres du présidium du regroupement AACPG, le Ministre d’Etat Pius Muabilu s’est acquitté utilement d’un agréable devoir consistant à féliciter les heureux élus de son regroupement, tout en souhaitant la bienvenue à ceux qui ont effectué le déplacement de la capitale congolaise.

“La présence de chacun de vous, ici, témoigne de votre loyauté vis-à-vis du regroupement et de vos partis politiques respectifs. La loyauté implique la discipline, la patience, la discrétion, le silence et la fidélité vis-à-vis de votre regroupement. Ce sont-là des vertus cardinales qui doivent caractériser tout homme politique dans le contexte politique qui est le nôtre. Ces vertus observées pourront permettre à notre regroupement à gérer les enjeux futurs en toute responsabilité et de manière contextuelle.

Les enjeux politiques futurs sont notamment le vote des gouverneurs et vice-gouverneurs, le vote des sénateurs, la mise en place des bureaux des Assemblées provinciales, la désignation des ministres provinciaux, la désignation des responsables des commissions et des sous-commissions au niveau provincial et au niveau national, la désignation si cela s’avère nécessaire des responsables des entreprises publiques, l’encadrement des conseillers municipaux pour la gestion des ambitions locales, etc.

Du reste, je vous réitère ma disponibilité et souhaite que ces retrouvailles soient un moment de convivialité, de partage de connaissances en vue de renforcer nos capacités. Je souhaite donc à chacun d’entre vous, honorables députés provinciaux et nationaux, une mandature prometteuse, afin de mériter davantage la confiance du peuple. Que Dieu bénisse notre pays et notre regroupement politique, ensemble engageons-nous à accompagner la vision du Président de la République chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, afin de traduire en acte son projet politique”, a-t-il exhorté brièvement les élus légitimes nationaux et provinciaux de AACPG.

Et d’ajouter : “Je tiens à rappeler ici que si on nous a élu, c’est parce que le président avait un projet de société fort, qui a été approuvé à plus de 73% par notre peuple”

Le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala et l’ensemble d’élus du regroupement AACPG dont il est la haute autorité de référence réitèrent leur soutien indéfectible au chef de l’Etat réélu avec plus de 73 %, en l’occurrence le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. AACPG soutient fermement l’engagement politique du président Tshisekedi fils, du reste axé sur l’impérieuse nécessité d’offrir les meilleures conditions de vie au peuple congolais dans un contexte politique de l’Etat de droit qui s’impose à toute la communauté nationale.

L’Avenir

 




1er Février 2017- 1er Février 2024, il y a 7 ans disparaissait … Étienne Tshisekedi, l’opposant historique

Il y a 7 ans, le 1er février 2017,  disparaissait l’ancien Premier ministre du Maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Zabanga,  Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, père biologique de l’actuel président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.   Réputé ‘opposant historique’, celui que l’on appelait « Sphinx de Limete »,   a tiré sa révérence à Bruxelles, en Belgique, des suites d’une embolie pulmonaire. Pour les Kinois, « Ya’Tshitshi reste le symbole d’une lutte pacifique pour l’intérêt de la population », le ‘vrai opposant’ et après sa disparition, beaucoup estiment que l’opposition a disparue.

À l’occasion du 7ème anniversaire de la mort d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba ce 1er Février 2024,   nombre des kinois interrogés se souviennent du sphinx de Limete comme étant le symbole d’une lutte pacifique pour l’intérêt de la population congolaise. Estimant que la classe politique dans sa globalité n’œuvre que pour des intérêts personnels et au service de l’étranger, Etienne Tshisekedi était donc considéré comme « l’opposant » par excellence du système de prédation qui gangrène l’ex-Zaïre, celui qui ne cessait d’appeler au changement radical en faveur de l’intérêt général du « Peuple d’abord » !

7années après  sa disparition, l’ombre d’Étienne Tshisekedi continue de planer sur la vie politique nationale et sa mort reste pour le kinois lambda une perte lourde.  Symbole d’une lutte pacifique, le Premier ministre honoraire du Zaïre, l’un des rédacteur de la première Constitution du Congo (Constitution dite de Luluabourg) et corédacteur du manifeste de la N’Sele, texte fondateur du Mouvement Populaire de la Révolution « MPR », ‘Ya’Tshitshi’,  comme l’appellent affectueusement ses admirateurs, fut « quelqu’un qui avait de la légitimité au sein de la population, qu’il pouvait utiliser  pour mener une rébellion et prendre le pouvoir s’il l’avait voulu mais, il a consacré sa vie pour l’avènement de la démocratie pacifique», a dit Jean-Baptiste Mboyo, un habitant de la capitale congolaise.

« C’est grâce à son combat sans arme mais avec ‘stylo’  que Tshisekedi a chassé la dictature le 24 avril 1990, avant que l’AFDL, sous l’impulsion du’ tutsi power’, n’agresse le Zaïre et chasse Mobutu par les armes le 17mai 1997, et perpétuer ainsi le système de prédation par le truchement de Kagame, le suppôt des prédateurs et maître du Rwanda. Etienne Tshisekedi  est donc le pionnier de la démocratie aux yeux de plusieurs observateurs de la politique congolaise. Celui qui  a voulu que le peuple congolais soit libre et indépendant dans son pays, son slogan : « Le peuple d’abord » résonne toujours dans nos cœurs », témoigne un kinois de la commune de Limete, abordé par la rédaction du journal L’Avenir.

Beaucoup des kinois reconnaissent en ‘Tshisekedi le Père’ l’image de quelqu’un qui aimait sa patrie, « la République a perdu quelqu’un qui aimait vraiment son pays. Je retiens de lui la phrase : ‘Le peuple d’abord’. Nous ne pouvons pas aimer le pays sans aimer son peuple, Tshisekedi avait cet amour sincère pour son pays et pour son peuple. Il a fait moins d’une semaine à la tête de la Primature mais les choses avaient bougé positivement, son départ avait laissé un trou dans l’opposition, c’est une perte énorme. Tshisekedi est mort mais l’esprit incarné par cet opposant congolais, est bien vivant », a déclaré un compatriote d’une soixantaine d’années. Ce dernier espère que Félix Tshisekedi,  le fils du sphinx de Limete actuellement à la tête du pays, va faire du slogan « Le peuple d’abord » une réalité durant son second mandat.

Un proche de Mobutu qui ne le  ne caressait pas dans le sens des poils

Déjà en 1960, Étienne Tshisekedi  est membre du collège des Commissaires généraux, gouvernement provisoire mis en place par Joseph-Désiré Mobutu après son premier coup d’État du 5 septembre 1960. Il y est  en tant qu’adjoint du commissaire à la Justice, Marcel Lihau.

Étienne Tshisekedi obtient son diplôme de Docteur en droit à l’université Lovanium (Actuellement université de Kinshasa) en 1961, devenant ainsi le premier diplômé en droit du Congo. Il devient  recteur de l’École nationale de droit et d’administration (ENDA), entre 1961 et 1965, et avait pris  part à la rédaction de la Constitution congolaise de 1964.  Il participe au gouvernement congolais et devient ministre de l’Intérieur et des Affaires coutumières du président Joseph-Désiré Mobutu en 1965. Au cours de l’année 1967, au conclave de Nsele, Tshisekedi rédige avec Mobutu, Justin-Marie Bomboko et Singa Udjuu, le manifeste de la Nsele, créant ainsi le Mouvement populaire de la Révolution (MPR), le 20 mai 1967,  qui devient ensuite le parti unique, MPR-Parti-Etat.

Bien que très proche collaborateur du Président Mobutu ayant participé,  dans l’exercice de ses fonctions, à certaines décisions importantes pour la bonne marche du pays, Étienne Tshisekedi  est connu pour être l’un des rares à dire ouvertement ‘non’ à Mobutu lorsqu’il naviguait à contre-courant des intérêts du peuple. Ce qui fit de lui l’« opposant historique, le seul qui s’est battu pour l’intérêt du peuple alors que tous ‘chantaient et dansaient pour honorer le guide’ », témoigne avec nostalgie un sexagénaire qui dénonce « l’affairisme et la transhumance des pseudo-opposants actuels ». « Bien que proche collaborateur de Mobutu, en véritable ami et frère, Etienne Tshisekedi ne le caressait pas dans le sens des poils quand il s’écartait de la bonne voie et était toujours là quand son  frère avait des ennuis de santé et pour des événements heureux et malheureux dans sa famille », témoigne un ancien ‘conférencier’ ayant participé à la Conférence nationale souveraine présidée par Monseigneur (devenu Cardinal) Laurent Monsengwo Pasinya  aujourd’hui disparu et qui faisait partie de la délégation de la CNS partie à Gbadolite, dans la province de l’Equateur, consolé le Maréchal Mobutu lors de la disparition de l’un de ses fils.

L’Opposant historique

Après les guerres du Shaba (actuel Katanga, en 1977 et 1978), qui ont laissé entrevoir la faiblesse de l’armée de Mobutu, et par la gestion déplorable des finances du pays, le régime de Mobutu semble fragilisé. En 1980,  quand le président de l’Assemblée nationale, Kalume meurt, au lieu de son remplaçant légal Etienne  Tshisekedi,  Mobutu nomme à sa place Nzondomio Adokpelingbo . Une immixtion dans le pouvoir législatif contraire aux us démocratiques qui, entre autres raisons, poussent Etienne  Tshisekedi et d’autres parlementaires, en décembre 1980, à rédiger une lettre ouverte à Mobutu, la ‘Lettre des 13 parlementaires’ dans laquelle ils dénoncent la dictature exercée par Mobutu. Une bravoure rare pour cette époque du Parti-Etat !

En 1982, Tshisekedi participe à la fondation de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Un péché de lèse-majesté, qui leur coûta, à maintes reprises, des privations de libertés (bien que conforme au manifeste de la N’Sele qui prévoyait l’existence de deux partis politiques au Zaïre mais jamais mis en application). Il est plusieurs fois emprisonné et subit des persécutions, de même que les autres fondateurs du parti, dont certains y trouveront même la mort.

A l’ouverture du Zaïre à la démocratie pluraliste, et lors de la période d’instabilité politique  qui s’en suivie au début des années 1990, le Zaïre met en place une Conférence nationale souveraine chargée de redresser le pays. Tshisekedi accède une première fois au poste de Premier ministre entre le 29 septembre et le 1er novembre 1991, puis à nouveau le 15 août 1992 après son élection à la Conférence nationale souveraine.

Toutefois, les Occidentaux lui préfèrent Kengo wa Dondo, rejetant le choix du « peuple en conférence ».  Et, en  contradiction avec les résolutions de la Conférence nationale, Mobutu démet Tshisekedi de son poste de Premier ministre le 5 février 1993. Finalement, il est de nouveau nommé Premier ministre du 2 au 9 avril 1997. Avant d’être remplacé par le Général Likulia jusqu’à la  chute de Mobutu et l’avènement du régime AFDL proche du ‘Rwanda’ le 17 mai 1997. Etienne  Tshisekedi, s’y opposera à nouveau et lutta contre sa perpétuation via le régime Joseph Kabila, jusqu’à sa mort en Belgique le 1er Février 2017, le jour de la disparition en Belgique de l’Opposant historique !

Willy Makumi Motosia




Gestion des marchés publics : La CENI rejette les affirmations graves et erronées du CREFDL

Ayant analysé point après point du rapport du CREFDL sur la « crédibilité budgétaire et transparence des marchés publics, la CENI pense que les affirmations graves et erronées contenues dans le rapport du CREFDL, masquent une volonté mal camouflée de porter atteinte à l’image de marque de la CENI, du Gouvernement de la République et de justifier tout mouvement subversif. Contre toute attente, la CENI vient d’organiser les élections générales inclusives, transparentes, apaisées et crédibles, en respectant son calendrier. La faiblesse des analyses qui sous-tendent l’élaboration de ce rapport fait une lumière sur les partisans de la mise en œuvre d’un schéma apocalyptique au cas où la date du 20 décembre 2023 ne serait tenue.

La CENI dit avoir pris connaissance d’une étude intitulée : « Rapport Final du contrôle citoyen de l’utilisation des fonds alloués aux élections en RDC (Crédibilité budgétaire et transparence des Marchés Publics) », produite par le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL).

Pour CREFDL, la gestion des marchés publics de la CENI est caractérisée par une budgétisation forfaitaire, fondée sur des faits aléatoires. Un acte qui entraînerait une perte de denier public de près de 400 millions USD entre 2022 et 2023 et 640 millions $ lors du cycle précédent, faute de justification. Le circuit de la dépense publique ne fonctionne pas.

Les fonds publics sont toujours mis à la disposition de la CENI par des mécanismes opaques, notamment sans l’émission en amont des bons d’engagement, la liquidation, l’ordonnancement et l’émission des OPI ;

En réaction à cette affirmation, la CENI explique que la budgétisation de la CENI répond à des besoins réels, vérifiables et quantifiables, élaborés par ses services techniques suivant la lettre d’orientation budgétaire du Premier Ministre, la circulaire portant instructions relatives à l’élaboration du budget, et les experts CENI invités pour défendre ses prévisions devant une Commission budgétaire avant transmission au Parlement, hormis des besoins spontanés qui peuvent surgir de manière aléatoire durant le processus électoral.

Le chiffre évoqué de près de 400 millions USD de perte réalisée entre 2022 et 2023 n’a aucun fondement.

Quand CREFDL affirme que l’inadéquation entre les marchés publics repris sur les différents PPM, le Plan d’Engagement Budgétaire et le Plan de Trésorerie du pouvoir central (PTR).

Tous les marchés effectués par la CENI sont hors cadre budgétaire, certains n’ont reçu aucune autorisation du Parlement et d’autres bénéficient de l’exécution sans l’avis de non-objection préalable, soit manque de crédit ou ne figurent pas sur le PPM ;

La CENI pense que cette affirmation dénote d’un manque criant de maîtrise du processus des finances publiques qui reconnaît à la CENI une autonomie et indépendance, au regard de sa Loi organique.

Quand CREFDL affirme que des  marchés surfacturés : la CENI a commandé 33.000 machines à voter neuves, qui coûtent 109.869.726 USD pour compléter le stock de 80.000 existants dans le cadre des scrutins du 20 Décembre 2023, selon le Budget approuvé par l’Assemblée plénière et la CGPMP. Après constations des affectations, ce montant payé à MIRU SYSTEMS pour les 33.000 machines dégage un dépassement de 62.778.726 USD

La CENI quant à elle démontre que dans le cadre des scrutins du 20 Décembre 2023, la CENI n’a commandé que 26.250 machines à voter neuves (DEV) pour un montant de 37.458.750 USD. Le dépassement évoqué de 62.778.726 USD est fallacieux.

Alors que CREFDL note des marchés surfinancés et/ou dupliqués : Après achat de 58.315.000 cartes d’électeurs auprès de MIRU SYSTEMS SARL, 43.941.891 d’électeurs ont été enrôlés.

L’enquête révèle que 14.373.109 des cartes d’électeurs n’ont pas été utilisées. En 2023, la CENI a encore dépensé 1.000.000 USD pour acheter des cartes d’électeur supplémentaires pour délivrer les duplicatas.

Pour les scrutins de décembre, 58.200.864 bulletins de vote ont été achetés au coût de 16.296.242 USD, alors que le nombre d’enrôlés est de 43.941.891. Ces prévisions dégagent une quantité supplémentaire de 14.258.973 bulletins de vote. Entre les deux dépenses effectuées, il se dégage 14.373.109 cartes d’électeurs non utilisées et 14.258.973 bulletins de vote que la CENI devrait justifier l’utilisation ;

La CENI réagi farouchement et pense que cette affirmation relève une faiblesse de maîtrise du processus de planification des activités opérationnelles de terrain dans le chef des auteurs.

Les achats (cartes d’électeur ou bulletins de vote) se font avec contingence de 10 à 20 % pour parer aux imprévus dus aux incendies/ pertes de toutes natures (bulletins gâchés et du vote par dérogation) et pour les raisons de formation du personnel de vote et sensibilisation de la population avant le jour de l’élection prévu par la loi électorale. Les bonnes pratiques électorales exigent la disponibilité d’un stock de rechange proche du centre de vote, afin de faciliter le remplacement (le jour du vote) des DEV non-opérationnelles.

En 2023, la CENI n’a pas acheté des cartes d’électeur supplémentaires pour délivrer les duplicatas; les duplicatas, bien que prévus dans le PPM, ont compensé la quantité de remplacement des cartes défectueuses et ce conformément aux clauses contractuelles relatives à la garantie de fonctionnalité.

Urgence impérieuse

Dans son réquisitoire, CREFDL parle de recours à l’arbitraire : MIRU SYSTEMS est le seul fournisseur qui a remporté les plus importants marchés publics évalués à 321,4 millions $, dont 1 de manière régulière et 9 de gré à gré truffés.

Pour  la CENI, loin du montant et des chiffres évoqués, MIRU SYSTEM n’a été attributaire que de 3 marchés dont deux pour la RFE 2022 et un relatif aux scrutins. Le 1er a été attribué à MIRU SYSTEMS à l’issue d’un appel d’offres ouvert et amplement concurrentiel. Le 2e a été attribué par gré à gré, justifié et conforme aux exigences de l’article 42 de la loi :

En effet, les besoins préalablement identifiés par la CENI ne pouvaient être satisfaits que par des prestations nécessitant l’emploi d’un brevet d’invention, d’une licence ou de droits exclusifs détenus par MIRU SYSTEMS CO., LTD. Pour reconditionner des machines à voter et assurer la prise en charge adéquate des bulletins de vote ne pouvaient provenir d’un fournisseur tiers, au risque de non-compatibilité avec les machines à voter et le logiciel de vote développés par MIRU SYSTEMS CO., LTD. MIRU SYSTEMS a obtenu et exécuté 3 marchés et non 9.

Quand CREFDL parle du remplacement du matériel électoral sur fond de motivation fallacieuse, citant 50% des Kits d’inscription des électeurs encore en bon état ont été déclarés vétustes ou obsolètes par la CENI pour lancer des nouveaux achats, creusant un manque à gagner de 45 millions $ au Trésor public.

La CENI insiste que les études préalables menées pour la RFE en 2022 au projet d’acquisition des Kits d’inscription des électeurs, ont établi que les services de reconditionnement des Kits, l’acquisition de nouvelles batteries/accessoires et la tentative d’implémentation des logiciels innovants de sécurité, notamment la capture d’iris etc… ) apportées en 2022, coûteraient plus cher que l’achat d’un nouveau dispositif « all-in-one » pesant moins de 20 Kilos. D’où, la déclaration d’obsolescence du Kit 2016 et option de basculement dans un appel d’offres ouvert à la nouvelle technologie (qui, du reste, était moins chère).

Sans se fatiguer, CREFDL parle de la prépondérance de recours au mode de gré à gré : Sur 54 marchés Publics effectués entre 2021 et 2023, 83,3 % l’ont été de gré à gré et 16,7% ont été effectués par Appel d’offres.

La majorité des marchés de gré à gré a été attribuée avant que les soumissionnaires n’apportent leurs offres à la CENI. C’est le cas par exemple du marché de fourniture des bulletins de vote et des dispositifs électronique de vote.

La CENI soutient qu’avec 28 mois de retard opérationnel causé par sa mise en place tardive, la CENI devait en principe passer tous ses marchés en mode gré à gré puisque se trouvant en mode « urgence impérieuse » justifiée par un cas imprévu (discussions pour la mise en place du Bureau, adoption des lois électorales etc..) et ne permettant pas le respect des délais d’appel d’offres pour une satisfaction immédiate des besoins.

L’attribution d’un marché de gré à gré est soumise au préalable d’obtention d’autorisation spéciale de non-objection par la DGCMP qui exige pour son examen, que le dossier du candidat identifié comprenne, l’offre (facture pro-forma), d’où impossibilité que le marché ait été attribuée avant que les soumissionnaires n’apportent leurs offres à la CENI.

Porter atteinte à l’image de marque de la CENI

En conclusion, la CENI est une institution d’appui à la démocratie. Elle tire son existence de la Constitution de la République Démocratique du Congo. Elle est régie par un cadre juridique et réglementaire constitué de la Constitution, la Loi organique de la CENI, la Loi électorale, le Règlement d’ordre intérieur ainsi que le règlement administratif et financier.

La CENI est loin de fonctionner telle que décrite dans l’étude du CREFDL. A la lecture de ladite étude, il se dégage les constats suivants : Des imprécisions, un manque de rigueur mettant en évidence soit, une faiblesse de la méthodologie, soit une insuffisance technique ou encore, un manque d’expertise dans le chef de ses rédacteurs ou encore de la mauvaise foi ; L’étude s’appuie sur un cadre méthodologique inadéquat et ne dispose pas de toutes les informations pertinentes, faute de collaboration avec les principaux acteurs impliqués dans la chaine des marchés publics et des Finances ;

Cette étude s’est risquée dans l’analyse d’un processus budgétaire qu’elle ne maîtrise manifestement pas et, qui se déroule dans un environnement qui ne lui est vraisemblablement pas familier. Les rédacteurs ne se sont pas distingués par la rigueur dans leur travail.

Les affirmations reprises dans ladite étude sont non fiables, incohérentes, gratuites et erronées.

En matière de gestion budgétaire, la CENI se conforme tant sur les documents légaux et réglementaires susmentionnés que sur la Loi sur les finances publiques, ainsi que sur les décrets et circulaires pertinents élaborés par les Ministères des finances et du Budget.

Certaines analyses de cette étude ne sauraient être expliquées seulement par la méconnaissance des Lois, des procédures réglementaires du Gouvernement ou encore, le déficit de connaissance dans la mise en œuvre des opérations électorales. Les affirmations contenues dans ce rapport ont révélé un manque de maîtrise du processus d’exécution de la dépense en finances publiques.

Les affirmations graves et erronées contenues dans le rapport du CREFDL, masquent une volonté mal camouflée de porter atteinte à l’image de marque de la CENI, du Gouvernement de la République et de justifier tout mouvement subversif.

Sinon, comment justifier, la comparaison des dépenses des deux cycles électoraux sans intégrer l’aspect COVID, de guerre en Ukraine, et de l’inflation sur le coût des opérations ?

Contre toute attente, la CENI vient d’organiser les élections générales inclusives, transparentes, apaisées et crédibles, en respectant son calendrier. La faiblesse des analyses qui sous-tendent l’élaboration de ce rapport fait une lumière sur les partisans de la mise en œuvre d’un schéma apocalyptique au cas où la date du 20 décembre 2023 ne serait tenue.

Une question est de savoir sur les vraies motivations de ce rapport au moment où règne la paix sociale à la suite de la publication des résultats de la Présidentielle par la Commission Electorale Nationale Indépendante.

JMNK