Après un moment de silence : Pius Muabilu rencontre les élus nationaux et provinciaux de son regroupement “AACPG”

Alors que les lignes bougent au sein de l’union sacrée de la Nation, le quatre fois élu du Mont-Amba à Kinshasa, Pius Muabilu Mbayu Mukala s’est entretenu le mercredi 31 janvier avec les députés nationaux et provinciaux de son regroupement Alliance pour l’avènement d’un Congo Prospère et Grand (AACPG). Une réunion très stratégique au cours de laquelle des objectifs concrets ont été fixés pour les 5 prochaines années.

L’Autorité de référence de cette plate-forme politique a, à cette occasion, invité tous les élus AACPG à privilégier l’intérêt du Peuple et à soutenir sans condition et sans faille, le Président de la République Félix Tshisekedi afin de matérialiser sa politique.

Cette séance de remise à niveau des élus nationaux et provinciaux d’AACPG intervient dans une période de grandes tractations politiques.

Derick Katola




Après le camp Lufungula : Le ministre Tony Mwaba inaugure les nouveaux bâtiments du Complexe Scolaire Maman Sifa de Kinkole

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé à l’inauguration, ce jeudi 01 février 2024, du complexe scolaire Maman Sifa, située à Kinkole, dans la province éducationnelle de Kinshasa/Plateau.

En présence de Mme le Secrétaire général de l’EPST, l’Inspecteur général à l’EPST, les membres du Cabinet ainsi que les élèves et responsables de l’école, le professeur Tony Mwaba a indiqué que cette réhabilitation entre dans le cadre de la consolidation des acquis du premier mandat du Président Félix Tshisekedi.

“Cette réhabilitation entre dans le cadre de la consolidation des acquis du premier mandat du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à qui je rends de vibrants hommages en ce moment. Parmi les acquis du premier mandat nous avons la réforme phare sur la gratuité de l’enseignement primaire public. En ce qui concerne les effets induits notamment le surpeuplement des élèves dans des salles de classe, la réponse à cette  question passe  par la construction de nouvelles infrastructures scolaires et la réhabilitation des infrastructures scolaires devenues vétustes”, a dit le Ministre avant d’ajouter : “Dans un autre volet, nous sommes partis d’un constat que dans beaucoup de provinces, et particulièrement pour la ville de Kinshasa, beaucoup d’écoles de référence sont des écoles privées ou conventionnées.

Il n’existe, à ce jour, avant l’inauguration de celle-ci, aucune école officielle de référence qui puisse être compétitive avec les autres. Pourtant, le monopole de la question de l’éducation et de l’instruction appartient d’abord à l’Etat. C’est dans ce cadre et sur instruction du Président de la République que nous avons mis en place un plan d’urgence de réhabilitation de toutes nos écoles de référence pour les rendre compétitives et ce, dans toutes nos provinces, en commençant par Kinshasa. Ainsi pour Kinshasa, nous avons décidé que dans les 5 provinces éducationnelles, nous ayons au moins une école officielle réhabilitée de manière à la rendre compétitive et qu’elle demeure une école compétitive compte tenu de la capacité d’accueil afin d’assurer non seulement un bon processus d’apprentissage et d’enseignement, mais également la qualité de l’enseignement. La gratuité ne doit pas occulter la qualité, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le ministre Tony Mwaba Kazadi a demandé au gestionnaire de l’école de la gérer en bon père de famille et de maintenir son standing.

“Nous allons remettre cet ouvrage entre les mains du gestionnaire à qui nous recommandons vivement de le conserver en bon père de famille et l’entretenir avec les frais de fonctionnement que cette école reçoit. Je vais veiller à ce qu’elle reçoive les frais de fonctionnement selon le taux qui est accordé à toutes les écoles de référence”, a conclu le professeur Tony Mwaba, ministre de l’EPST.

Tour à tour, le Proved de cette province éducationnelle et la représentante des élèves ont prononcé un mot de bienvenue, chacun, pour souhaiter au Ministre et à ses invités de bons moments parmi eux.

 




« Tony Mwaba ne s’est pas opposé à l’enquête de l’IGF, mais condamne la campagne de diabolisation dirigée contre sa personne »

La Cellule de Communication du Ministère souligne que le ministre ne s’est pas opposé à cette mission qui ne concerne pas le détournement de 70 Milliards de Francs congolais destinés à la prime d’encadrement de la paie des services centraux de l’EPST. C’est donc un mensonge cousu de fil blanc pour saper l’honneur de celui qui a porté le programme phare du premier quinquennat du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en rapport avec la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les Etablissements scolaires publics.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, porte à la connaissance du public qu’une mission de contrôle a été diligentée par l’Inspection Générale des Finances pour une durée de six mois, en date du 24 janvier 2024 dont l’objet comporte trois points, à savoir : Contrôler la gestion des fonds mis à la disposition de la DINACOPE dans le cadre du fonctionnement des écoles et de la prime de gratuité ; Contrôler la perception et la gestion de différents frais de participation des finalistes à l’Examen d’Etat ; Enquêter et établir les responsabilités sur les irrégularités constatées.

« Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi est rentré au Cabinet autour de 17 heures de ce mercredi 31 janvier 2024, lorsqu’alerté sur des actes qui frisaient du gangstérisme avec la confiscation des objets privés du comptable public dont une somme des 1300 $ et 200 Euros par les trois Inspecteurs de l’IGF. Pour une mission des six mois, qu’est-ce qui peut justifier l’extorsion de cette somme qui était dans le sac privé du comptable ? », s’intérroge la Cellule de communication.

Invités au Cabinet du ministre pour éclairer cette situation, ils ont brillé par des propos arrogants et de trafic d’influence comme quoi, ils ne dépendent pas du ministre, mais plutôt du Président de la République. Voilà pourquoi, le ministre est descendu pour s’entretenir avec eux, un entretien qui a été filmé et partagé dans les réseaux sociaux, sans son consentement.

Des précisions

A ce propos, la Cellule de Communication du Ministère souligne que le ministre ne s’est pas opposé à cette mission qui ne concerne pas le détournement de 70 Milliards de Francs congolais destinés à la prime d’encadrement de la paie des services centraux de l’EPST. C’est donc un mensonge cousu de fil blanc pour saper l’honneur de celui qui a porté le programme phare du premier quinquennat du Président de la République, Son Excellence Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en rapport avec la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les Etablissements scolaires publics ;

En fait, ce contrôle n’a pas sa raison d’être dans la mesure où les frais de fonctionnement des écoles et de la prime de la gratuité, ne sont pas mis à la disposition de la DINACOPE qui ne se limite qu’à préparer la paie des enseignants, en envoyant aux Ministères des Finances et du Budget les listings de paie des enseignants, ainsi que la prime de la gratuité qui sont versés par les banques commerciales aux Chefs d’Etablissements. Si donc, le contrôle devrait s’effectuer, c’est vers les banques et les chefs d’établissements qui gèrent ces fonds, à moins qu’il s’agisse d’un acharnement pour des raisons de positionnement politicien.

En ce qui concerne les frais de participation des finalistes à l’Examen d’Etat, renseigne la même source, l’on ne comprend pas les mobiles de l’IGF, au moment où par sa dénonciation du prétendu détournement des frais destinés aux intervenants de l’ENAFEP en 2021, l’Etat congolais ne paie plus ces fonds, perturbant ainsi l’organisation des épreuves certificatives, obligeant le Ministère à recourir à d’autres mécanismes pour contourner le sabotage desdites épreuves par les Inspecteurs de l’EPST.

Le Ministère reste ouvert à cette enquête, et entend recourir par toutes les voies de droit pour ne pas faire salir, une fois de plus la personne du professeur Tony Mwaba Kazadi, victime de l’acharnement de M. Jules Alingete pour des raisons obscures.

C’est ainsi que la Cellule de Communication de l’EPST reste en alerte pour informer le public en temps réel sur l’évolution de cette mission et ses conclusions.




43ème lettre sociale congolaise : Gangstérisme administratif à la division urbaine de l’urbanisme de Kinshasa Mont Ngafula : le secrétaire général à l’urbanisme et habitat exécutait –il l’arrêté ministériel de mise en place des cadres dans la ville Province de Kinshasa ou feignait –il de l’exécuter ? « C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs;

1. J’utilise souvent le terme gangstérisme administratif pour stigmatiser l’usage des services de l’administration publique congolaise à des fins personnelles. Le gangstérisme administratif est donc la violation de la constitution congolaise du 18 février 2006 qui dispose en son article 193 « L’Administration publique est apolitique, neutre et impartiale. Nul ne peut la détourner à ses fins personnelles. (…) ».

2. En effet, la même constitution congolais dispose en ses articles 90 « Le gouvernement est composé du Premier ministre, de ministres, de vice-ministres et, le cas échéant, de vice-premiers ministres, de ministres d’Etat et de ministres délégués » et 93 « Le ministre est le responsable de son département. Il applique le programme gouvernemental sous la direction et la coordination du premier ministre. Il statue par voie d’arrêté ».

3. Amplifiant l’article 93 ci-haut cité, l’ordonnance n°20/016 du 27 mars 2020 portant organisation et fonctionnement du gouvernement, modalités de collaboration entre le pressent de la république et le gouvernement ainsi qu’entre les membres du gouvernement stipule en son article 17 « conformément à l’article 93 de la constitution, le ministre est le responsable de son département. Il applique le gouvernement dans son ministère sous la direction et la coordination du premier ministre. Il statue par voie d’arrêté ».

4. C’est donc dans le cadre de ses prérogatives prescrites dans les écrits documentaires précédents que le Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme et Habitat a produit en sa qualité de ministre national l’arrêté ministériel n°0032/CA/MIN.UH/2023 du 26 février 2023 portant mise en place des Chefs des divisions et des bureaux de l’administration provinciale de l’urbanisme et habitat des circonscriptions de la ville Province de Kinshasa.

5. Selon la formule déontique, c’est le Secrétaire Général à l’urbanisme et habitat qui était chargé de l’exécution dudit arrêté.

6. Dans cet arrêté, Monsieur Nyembo Mubombo Matricule 600.504 est désigné Chef de Division Urbaine de l’Urbanisme, circonscription de Mont Ngafula. Curieusement, l’ancien chef de Division, Monsieur Panda Nzala Joseph, a refusé de procéder à la remise reprise avec le nouveau chef de division jusqu’à ce jour.

7. Ayant pris conscience de cette aberration administrative, le secrétaire général à l’urbanisme et habitat a, en date du 31 octobre 2023, adressé une correspondance à Monsieur Panda Nzala ayant pour objet Mise en place des Agents et Cades dans la Ville Province de Kinshasa. Dossier Panda Nzala Joseph, Matricule 751.151, Grade 140.

8. L’extrait de cette lettre qui m’a paru intéressant parce que contraignant est « A cet effet, je vous enjoins toutes affaires cessantes de procéder à la remise reprise avec le nouveau Chef de Division et par conséquent, vous êtes rappelés au niveau de l’administration centrale pour exercer d’autres fonctions ». Malgré que le secrétaire général à l’urbanisme et habitat ait dit dans cette lettre, je cite : » il y a ordre », cette remise reprise n’a jamais eu lieu et l’ancien chef de division urbaine de l’urbanisme, circonscription de Mont Ngafula n’a jamais rejoint l’administration centrale pour ses nouvelles fonctions.

9. Du point de vue de la hiérarchie administrative, le chef de division est un subalterne par rapport au ministre et au secrétaire général. Comment alors l’ancien chef de division urbaine de l’urbanisme de Mont Ngafula a –t-il défié et le ministre et le secrétaire général à l’urbanisme et habitat ?

10. L’on comprend que l’ancien Chef de Division Urbaine de l’Urbanisme de Mont Ngafula ne veut pas quitter la Division Urbaine de l’Urbanisme de Mont Ngafula, car, il utilise cette division à ses fins personnelles. La lettre n°D.U.U/CMN/SEC/715/2022 du 17 octobre 2022 qu’il aurait adressée au Directeur Général de Total Energies en est une preuve irréfutable. Cette lettre a pour objet « transmission Note de Calcul des frais administratifs et confirmation du numéro de Compte pour son paiement ».

11. Dans sa lettre précitée, le Chef de Division Panda Nzala Joseph transmettait à son destinataire le numéro de compte 00014 – 11014-20120865717-94 : USD-FBNBank au nom de NZALA KAWAMBA pour le versement des frais administratifs pour le compte de la Division urbaine de l’urbanisme de Mont Ngafula.

12. Ainsi Nzala Kawamba serait donc un parent du Chef de division Panda Nzala Joseph qui a bénéficié des recettes de la Division Urbaine de l’Urbanisme.

13. Un autre fait curieux est le flou nominal créé par le Chef de Division Panda Nzala Joseph dans la production des documents devant servir pour la perception des différents frais revenant de droit à la Division Urbaine de l’Urbanisme de Mont Ngafula. Le Chef de Division Panda Nzala Joseph a signé la lettre n°D.U.U/CMN/SEC/715/2022 du 17 octobre 2022 qu’il aurait adressée au Directeur Général de Total Energies sous le nom de Nzala Panda Joseph.

14. La procuration annexée à sa lettre du 17 octobre 2022 sus évoquée est signée avec la Fonction de Chef Urbaine de l’Urbanisme, circonscription de Mont Ngafula, mais avec le nom de Nzala Panda.

15. Tous ces actes ci-haut cités qui sont posés par l’ancien Chef de Division urbaine de l’Urbanisme, Circonscription de Mont Ngafula montrent que la Division Urbaine de l’Urbanisme est sous la privatisation de Monsieur Panda Nzala Joseph.

16. Pourtant, le décret – loi n°017/2002 du 03 octobre 2002 portant Code de conduite de l’agent public de l’Etat stipule en son article 15 « dans l’exercice de ses fonctions, l’Agent public de l’Etat doit éviter de faire usage abusif des ressources publiques tant matérielles que financières. Il ne peut utiliser les biens publics pour des fins personnelles que s’il obtient une autorisation légale écrite(…) ».

17. En refusant de procéder à la remise reprise, l’ancien Chef de Division Urbaine de l’urbanisme montre qu’il s’est approprié le poste de Chef de Division Urbaine de Mont Ngafula. Cependant, l’une des six caractéristiques de l’administration publique, selon Max Weber cité par GOULD (1975), est que « le fonctionnaire ne peut ni s’approprier le poste ni les ressources qui s’y attachent ». Curieusement, en RDC, certains Secrétaires Généraux de l’administration publique, Directeurs, Chefs de Division, Chefs de Bureau et Directeurs Généraux des Etablissements ou Services de l’Etat ont fait de leurs postes des chasses gardées.

18. La privatisation des services de l’administration publique congolaise est déjà stigmatisée par Theodore Trefon (2009). « L’administration congolaise : pourquoi existe-elle toujours ? » tel est le sujet abordé par Trefon.

19. Répondant à sa question, Trefon montre entre outres que « la recherche de la survie des fonctionnaires contribue à expliquer la persistance de l’administration ». Pour Trefon, « il s’agit ici d’une forme de privatisation des services qui ne peut être appréhendée que dans la manière dont les fonctionnaires exploitent habilement les avantages qui découlent de leur statut ou leur occupation d’un espace d’autorité ».

20. Qu’à cela ne tienne, le Secrétaire Général, Chef de l’administration, à l’urbanisme et habitat allait livrer un combat sans merci contre la privatisation de la Division urbaine de l’Urbanisme, Circonscription de Mont Ngafula afin d’installer, par toute voie légale, le nouveau Chef de Division dans ses nouvelles fonctions.

21. Le refus d’obtempérer à la lettre du Secrétaire général à l’urbanisme et habitat du 31 octobre 2023 est un manquement de la part de l’ancien Chef de Division urbaine de l’urbanisme, circonscription de Mont Ngafula. Ce manquement devait faire objet d’une sanction disciplinaire suivant la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 qui dispose en ses articles 64 « Tout manquement par un agent aux devoirs de son état, à l’honneur ou à la dignité de ses fonctions, constitue une faute disciplinaire » et 65 « Tout agent investi à un degré quelconque du pouvoir disciplinaire a qualité pour ouvrir d’office ou sur réquisition de ses supérieurs hiérarchiques, l’action disciplinaire à charge d’un agent placé sous ses ordres (..) ». L’ordonnance n°81- 067 du 7 mai 1981 portant règlement d’administration relatif à la discipline stipule en son article 10 « Tout agent qui refuse d’exécuter les ordres de son chef hiérarchique (…) est passible de la retenue du tiers de son salaire. (…) ».

22. C’est ici que tout porte à croire que le Secrétaire Général à l’Urbanisme et Habitat feindrait d’exécuter l’arrêté ministériel n°0032/CA/MIN.UH/2023 du 26 février 2023 portant mise en place des Chefs des divisions et des bureaux de l’administration provinciale de l’urbanisme et habitat des circonscriptions de la ville Province de Kinshasa.

23. J’ai fait ma part par ma coupe pleine.

Fait à Kinshasa, le 1er février 2024

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur PsychoSocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail

E-mail jsphngandu@gmail.com

+243 994 994 872




Congo : Des recommandations pour transformer le système éducatif, de formation et de recherche

Ouverts le 25 janvier, les travaux des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche ont rendu leur verdict le 29 janvier 2024, à Brazzaville, avec des conclusions à la hauteur des objectifs poursuivis. L’avenir de l’école congolaise a été repensé.

Le la République du Congo a des défis à relever pour transformer, de manière significative le visage de son système éducatif, formation et de recherche. Ces assises qui font suite aux consultations départementales, menées à travers le pays par Hellot Matson Mampouya, haut-commissaire à l’organisation desdits états généraux, ont été organisées pour l’avenir et le développement socioéconomique du Congo.

Les questions à l’ordre du jour

L’occasion aura été pour les participants à ces assises d’apporter les réponses aux questions fondamentales que soulève le système éducatif congolais, à savoir : pourquoi les problèmes du système éducatif congolais perdurent-ils, alors que plusieurs plans et stratégies ont été adoptés et mis en œuvre ? Le système d’éducation, de formation et recherche au Congo est-il adapté pour répondre aux objectifs et priorité de développement socioéconomique durable du Congo et que faire pour en sortir ?

Il s’est agi aux cours des débats et panels de s’imprégner des résultats obtenus au cours des différentes étapes des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche, à les discuter, à donner des avis, bien plus de formuler des recommandations et des propositions innovantes et pertinentes.

Les acteurs impliqués dans le processus de formation et d’encadrement de la jeunesse et autres sachant ont fait œuvre utile en réfléchissant sur le mode d’encadrement de des jeunes en milieu scolaire.

Le 1er ministre, Anatole Collinet Makosso, à l’ouverture de ce rendez-vous important pour le Congo, s’appuyant sur la vision du président Denis Sassou-N’Guesso sur la jeunesse rappelait aux participants les attentes de cette réunion : « Ce qui nous oblige à repenser le modèle d’encadrement de notre pépinière, creuset de l’élite de demain, privée, depuis 1991, d’une organisation chargée de promouvoir au sein même de l’école, un code de conduite éthique et moral. »

Rappelait Anatole Collinet Makosso, avant d’ajouter « Sans être nostalgique, il nous faut admettre que la disparition en 1991, du dispositif idéologique et républicain qui fédérait les jeunes élèves de tout le pays depuis l’école primaire jusqu’au collège et leur enseignait les valeurs du vivre-ensemble, a contribué à accélérer le délitement de notre société. »

Cette assemblée a planché sur la finalité même de notre système éducatif. Tout en prenant pour boussole l’orientation du 1er ministre Anatole Collinet Makosso de réconcilier l’école avec le patrimoine de chacun des départements du Congo en matière d’éducation, tout a été mis en œuvre, cinq jours durant pour que l’école puisse devenir synonyme de joie et d’espoir, aider réellement les enfants à grandir en leur ouvrant les portes du monde.

En somme le diagnostic pour le système éducatif, de formation et de recherche au Congo a été fait. Les recommandations en termes de solutions idoines, salvatrices et pérennes pour bien soigner le secteur ont été formulées.

Des recommandations à mettre en œuvre

Les états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche ont jeté les bases et le prototype de l’école de demain, capable d’accompagner le développement socioéconomique du Congo. Les recommandations formulées au terme de cinq jours des travaux prônent l’avènement au Congo d’une école inclusive, équitable, sure et saine.

Il est envisagé la transformation de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche qui préconise l’apprentissage et les compétences pour la vie, le travail et le développement durable, tout en y ajoutant la transformation numérique et le financement de l’éducation.

Le but poursuivi est la production des ressources humaines de qualité pour répondre aux défis du développement. A l’évidence, il est question de permettre à chaque écolier ou apprenant sorti du cursus du système éducatif d’être employable de manière efficiente et d’être capable de s’auto-employer.

Le Haut-Commissaire à l’organisation des états généraux de l’Education Nationale, de la Formation et de la Recherche, Hellot Matson Mampouya, au cours des travaux, est revenu sur l’adéquation formation emploi. « Parmi d’innombrables questions soulevées figurent la nécessité d’identifier coûte que coûte, la recherche scientifique et d’améliorer de façon pragmatique l’adéquation entre la formation et l’emploi, gage du succès dans toute éducation. Des changements concrets, tels que, le lancement du statut d’étudiant entrepreneur, sont déjà amorcés en attendant les conclusions de ces assises présentes »

En définitive les acteurs de l’éducation et les experts en la matière, sont parvenus à des solutions adéquates aux maux qui minent l’école congolaise.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.




Victime d’un complot : Bientôt Tony Mwaba en procès contre Alingeti 

Qu’est-ce qui se passe au ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique ? Sinon, le film présenté hier a surpris beaucoup de gens. C’est comme si l’histoire se répète comme d’habitude à l’occasion du renouvellement des institutions. Tony Mwaba semble être à nouveau victime d’un complot. « Je suis un travailleur acharné et rigoureux qui gêne des antivaleurs. Et jamais un détourneur ! », écrit-il sur son mur X.

Et de poursuivre qu’Alingete ne rend pas service à la Nation. Il fait la politique active et le business comme on l’a vu dans le dossier Veridos. « Il a reçu mission de salir mon image au bénéfice de son ami pour qui il prépare vulgairement le lit pour me remplacer en utilisant les services de l’IGF en ce moment. Il s’est sérieusement enrichi et dispose des moyens pour financer les nécessiteux, médias et les réseaux sociaux activés avec des fausses versions et/ou informations pour ternir mon image par des enquêtes sélectives et improductives. Une véritable industrie du mensonge et de la désinformation », souligne-t-il.

Selon la même source, Alingeti a détourné les missions de l’IGF au profit de son réseau et pour des règlements de comptes. Certains inspecteurs se plaignent et n’osent pas parler.

« Je ne suis pas contre le contrôle. Je veux un contrôle sérieux. J’ai des preuves de son plan de déstabilisation et les noms de tous les acteurs impliqués. Toutes les accusations de Alingeti contre moi n’ont jamais été prouvées, il finit toujours par demander pardon en privé sans prévenir ses affiliés », note-t-il.

Et Tony Mwaba termine en disant que pour mon honneur, j’irai en procès contre Alingeti qui n’est pas au-dessus de la loi. Trop c’est trop. « Je demande à tous les miens qui connaissent ma valeur d’être calme. Mon point de Presse bientôt. Je n’ai jamais volé l’Etat et je ne le ferai jamais », martèle-t-il.




Sahara: le Panama soutient l’initiative marocaine d’autonomie

Le Panama a affirmé, mardi, son « soutien à l’Initiative d’autonomie » présentée par le Maroc en 2007, comme « unique base pour une solution juste et durable » au différend régional autour du Sahara marocain, s’engageant à « définir son action future et prendre position sur la base de cette déclaration ».

Cette position nationale du Panama a été actée dans une Déclaration conjointe signée à l’issue de la rencontre bilatérale tenue, en visioconférence, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue panaméenne, Mme Janaina Tewaney Mencomo.

Dans la même Déclaration conjointe, le Panama « considère que les Nations Unies restent le mécanisme approprié » pour rassembler « toutes les parties prenantes » dans la recherche de la solution politique que le Conseil de sécurité appelle de ses vœux.

Il a réitéré, dans ce cadre, l’importance de faire avancer le processus politique sur le plan international, en tenant compte, de manière « sérieuse et respectueuse », des résolutions du Conseil de sécurité, afin d’identifier les points de convergence.




Le Maroc accède à la Présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

Le Royaume du Maroc, membre du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour un mandat de trois ans (2022-2025), accède à partir du 1er février 2024 à la présidence de cet important organe décisionnel, chargé de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent africain.

 

La présidence marocaine du Conseil, durant le mois de février, est la troisième depuis son retour à l’Union africaine, en janvier 2017.

 

En effet, après avoir présidé cet organe en septembre 2019, durant son premier mandat au sein du Conseil (2018-2020), et en octobre 2022, au titre de son mandat triennal (2022-2025), cette troisième présidence s’inscrit dans la continuité des efforts constants du Royaume du Maroc en faveur de la paix, de la sécurité et du développement en Afrique.

 

La contribution du Royaume à l’action africaine commune est guidée par la Vision Royale de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, qui place les causes nobles de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain en matière de paix, de sécurité et de développement, au centre de l’agenda panafricain.

 

L’accès du Maroc à la présidence du Conseil de paix et de sécurité constitue un prolongement de son engagement visant à répondre aux divers défis sécuritaires guettant le continent africain, dans le cadre d’une nouvelle approche globale et multidimensionnelle, basée sur le Nexus Paix, Sécurité et Développement, telle que consacrée par la 1ère Conférence politique de l’UA sur le Nexus Paix, sécurité et développement, tenue à Tanger en octobre 2022.

 

La présidence marocaine du Conseil, qui coïncidera en février avec la tenue à Addis-Abeba du 37ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, prévoit dans son programme mensuel une réunion ministérielle du CPS autour du thème : « Connectivité : voie vers le renforcement de la paix, de la sécurité et de l’intégration en Afrique ».

 

Le programme mensuel de la présidence marocaine inclut également une série de réunions des représentants permanents, pour délibérer sur des thématiques prioritaires pour l’Afrique et dans lesquelles le Royaume dispose d’une expertise avérée.

 

Il s’agit des questions liées à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la sécurité sanitaire et sa relation avec la paix et la sécurité, la justice transitionnelle et la consolidation de la paix post-conflit, la prévention et la lutte contre l’utilisation des enfants soldats, ainsi que le suivi de la Conférence de Tanger sur le Nexus Paix, Sécurité et Développement.

 

Le deuxième mandat du Maroc au sein du CPS est axé sur la promotion de nouvelles approches visant à relever les défis de paix, de sécurité et de développement en Afrique.




Assemblée nationale : Remise et reprise entre le bureau sortant et le bureau d’âge

Le bureau provisoire de l’Assemblée nationale que dirige le patriarche et doyen d’âge Christophe Mboso, assisté de deux Benjamins Serge Bahati et Moïse Aje Matembo, a procédé à la cérémonie des remises et reprises avec le bureau sortant.

La cérémonie a eu lieu mercredi 31 janvier 2024 dans la soirée, dans la salle de conférences des présidents située au deuxième niveau du Palais du peuple.

Le bureau sortant de la Chambre basse du Parlement, sous la conduite de son président, Christophe Mboso, a remercié vivement tous les membres du bureau ainsi que les membres des cabinets de la dernière mandature.

A en croire, le speaker Mboso, il est prévu que 48 heures après la prise des fonctions, les membres du bureau provisoire procèdent aux remises et reprises.

Et sous sa casquette de président du bureau provisoire, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, a fait savoir que le bureau provisoire doit travailler de manière à épuiser l’ordre du jour de la session extraordinaire au plus tard le 8 mars pour permettre à la nouvelle législature de programmer sa première plénière le 15 mars prochain.

Il a par ailleurs demandé aux élus de travailler en étroite collaboration et avec honorabilité.

Avant d’annoncer la disponibilité du bureau sortant à contribuer au bon fonctionnement du bureau provisoire et de cette Chambre parlementaire.

On rappelle que c’est le premier vice-président, André Mbata, qui a procédé aux remises et reprises avec le bureau provisoire, au nom du bureau sortant.

Le rapporteur Joseph Lembi du bureau sortant a fait de même avec Serge Bahati, rapporteur du bureau provisoire et Mme Angèle Tabu (questeure du bureau sortant) avec Moïse Aje Matembo, questeur du bureau d’âge.




Sommet Italie-Afrique : Denis Sassou-N’Guesso plaide pour une coopération « gagnant-gagnant »

Les entreprises italiennes devraient s’inscrire dans le nouveau mode de partenariat « gagnant-gagnant et s’investir de manière significative dans le développement de l’Afrique. Tel est l’appel lancé par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le 29 janvier 2024, à la tribune du sommet Italie-Afrique, à Rome.

Prenant la parole au sommet de Rome entre l’Italie et les pays africains, le président de la République du Congo a présenté les potentialités économiques dont dispose le continent noir.

Le Congo, terre propice aux investissements

Le « Plan Mattei pour l’Afrique offre, en réalité, une opportunité historique de densifier tous azimuts les liens de coopération entre l’Afrique et l’Italie ». C’est ainsi que Denis Sassou N’Guesso a salué le plan pour le développement de l’Afrique présenté aux participants au sommet Italie-Afrique par Giorgia Meloni, présidente du conseil des ministres italien. S’appuyant sur ce plan considéré comme cadre devant encadrer la nouvelle coopération entre l’Italie et le continent africain, Denis Sassou-N’Guesso a présenté les potentialités de la République du Congo aux investisseurs présents au sommet.

Le Congo est un « Havre de paix », a affirmé le chef de l’Etat pour qui « la République du Congo, a-t-il précisé, est un pays en pleine mutation dans tous les domaines. Un pays ouvert à tous ceux qui souhaitent y investir », selon le président congolais. Il a ajouté que « l’environnement macroéconomique, juridique et social est favorable aux investissements ». Les opportunités d’affaires sont nombreuses et variées » au Congo, a affirmé le chef de l’Etat congolais.

La mise en valeur de son sol et son sous-sol constituent une opportunité pouvant permettre le développement des activités économiques au Congo, pays au cœur du bassin du Congo qui dispose « de vastes étendues de terres arables pour des investissements dans le secteur de l’agriculture ». Selon Denis Sassou N’Guesso, le sous-sol congolais, « riche notamment en pétrole, en gaz, en fer et autres mines solides, offre la possibilité d’un partenariat diversifié ».

Présentant le Congo comme pays béni, Denis Sassou-N’Guesso a souligné l’importance de l’eau qui, a-t-il relevé, est la première de toutes les énergies sur terre. « Dans ce domaine, d’aucuns considèrent, à juste raison, la République du Congo comme un pays béni par la Providence », a martelé le chef de l’Etat congolais.

Poursuivant son allocution, Denis Sassou-N’Guesso a souligné un autre atout majeur qu’offre le réseau hydrographique du Congo dont les ressources sont estimées à 842 milliards de mètres cubes. « La capacité des sites hydroélectriques, déjà identifiés pour la production de l’énergie électrique est estimée à 24 000 Mégawatts », a fait savoir le président Denis Sassou-N’Guesso qui a précisé que dans son pays, l’eau est disponible toute l’année, permettant ainsi l’irrigation de l’agriculture.

Le président Denis Sassou N’Guesso a également évoqué la façade maritime dont dispose le Congo avec un port en eau profonde dans la ville de Pointe-Noire comme cet autre atout de développement économique de la République du Congo, par ailleurs pays de transit, ouvert sur les Etats voisins et le reste du monde, a précisé le président de la République.

La promotion du « partenariat gagnant-gagnant » avec l’Afrique « continent d’avenir »

Le président Denis Sassou-N’Guesso s’est dit favorable à la définition d’une nouvelle démarche dans la coopération entre l’Italie et l’Afrique. Pour lui, « la démarche préconisée par l’Italie ne peut que susciter l’engagement des pays africains, dans une convergence d’approches et de réponses adéquates face aux menaces multiples et multiformes qui fusent de toutes parts ».

Selon le chef de l’Etat congolais, dans ce monde complexe qui se dessine et prend forme, le président de la République du Congo, « l’Afrique a opté pour la promotion des partenariats mutuellement avantageux, leviers d’une solidarité internationale agissante. »

« Le présent sommet qui augure d’une dynamique nouvelle dans les relations entre l’Afrique et l’Italie constitue, à nos yeux, un véritable test pour nos deux continents, si proches l’un de l’autre, dans leur capacité à forger une relation « gagnant-gagnant », a affirmé Denis Sassou-N’Guesso. Il a lancé un appel en direction des entreprises italiennes afin qu’elles s’inscrivent dans des partenariats mutuellement avantageux et investissent, de manière significative sur le Continent d’avenir qu’est l’Afrique.

 

Par Roch BOUKA/ correspondant de la RTGA World au Congo.