Coopération Egypte-RDC : L’ambassadeur Hesham EL Mekwad pour la relance de la commission mixte

La République Arabe d’Egypte et la RDC entretiennent d’excellents rapports de fraternité dans plusieurs domaines, depuis 1960. Il y a donc beaucoup de sujets dans lesquels l’Egypte peut offrir son expertise, à l’instar des domaines bancaire, commerce, électricité, énergie, formation, habitat, industrie, infrastructures, militaire, mines, santé, tourisme …(des délégués d’entreprises égyptiennes ayant exploré le marché congolais, développent déjà des projets), mais il faut avoir des priorités. La chaleur entre les deux pays est là, et toujours permanente. La bonne foi et la bonne volonté sont présentes des deux côtés. Depuis quelques années, l’on parle de la relance de la commission mixte.  Il y a environ quatorze ans en arrière que cette commission n’est pas opérationnelle. (…).

C’est en ces termes que l’ambassadeur de la République Arabe d’Egypte à Kinshasa, Hesham Abdel Salam El Mekwad (photo) a rassuré les journalistes, jeudi en son cabinet de travail à la Gombe. C’était à l’occasion d’un point de presse honoré de la présence du conseiller Adam Thabet, en charge de Coopération du Développement. La délégation de la corporation de journalistes pour la presse universelle indépendante, conduite par le confrère Michel Makia Men de la chaîne nationale.

‘’L’occasion fait le larron’’, renseigne un adage

Pour rappel, la rencontre des professionnels de média avec l’ambassadeur tire son opportunité des dernières élections présidentielles, organisées dans les deux pays : Egypte et RDC. Dans les deux cas, en effet, les deux présidents sortants, l’Egyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le Congolais Félix-Antoine Tshisekedi ont été l’un et l’autre réélus, en vue d’un nouveau mandat à la tête de leurs pays respectifs.

Pour l’heure, les deux Etats attendent la formation d’un gouvernement pour les défis de la continuité. De fil en aiguille, l’orateur a émis le vœu que les deux ‘’oiseaux rares’’ (entendez : les Premiers ministres) côté égyptien et côté congolais, soient des hommes de vision. C’est à ce prix, estime le diplomate, qu’ils pourront perpétuer les relations entre les deux pays qui sont fraternelles et historiques.

Dès l’abord de l’entretien, l’ambassadeur s’est voulu rassurant : ‘’Les relations entre les deux présidents sont des relations de frères’’, a-t-il rappelé. Sur ces entrefaites, il a brossé un état de lieux des relations en évoquant quelques faits d’actualité et des projections.

La République Arabe d’Egypte a été très présente en termes d’appui logistique au processus électoral congolais en décembre dernier. Le président Félix-Antoine Tshisekedi a rencontré son homologue égyptien, six jours avant la date des élections prévues pour le 20 décembre dernier). Et deux avions C130 ont été mis à la disposition du gouvernement congolais. Les deux engins appartenant aux Forces armées égyptiennes, ont été accueillis samedi 16 décembre, à l’aéroport international de N’Djili.

Dans le même ordre d’idée, en effet, aider la RDC à rendre performante la gestion des activités volcaniques à Goma, a été au centre des préoccupations. En début d’année en cours, le ministre de la Recherche scientifique Gilbert Kabanda a reçu un lot de stations mobiles, fourni par l’Institut égyptien de recherche astronomique et géophysique. Un geste visant à ‘’atténuer les effets potentiellement catastrophiques des activités volcaniques à Goma’’.

Dans la foulée, l’orateur n’a pas tari de mots pour inscrire cette marque de rapprochement dans le cadre des relations historiques et fraternelles liant l’Égypte à la RDC.

Aujourd’hui, des preuves de cette relation sont visibles. Il ressort de la communication de l’ambassadeur que quelques mois plus tôt, la RDC a reçu la visite de l’autorité égyptienne pharmaceutique. Suite à ce contact avec le Comité de pilotage et de la réforme des entreprises du Portefeuille de l’Etat (COPIREP), plusieurs entreprises égyptiennes ont été enregistrées ici, lesquelles seront actives dans les mois à venir dans le marché congolais du médicament. Le projet de construction de la nouvelle cité de Maluku (80km à l’est du centre-ville de Kinshasa selon des estimations),  a également été évoqué.

La République Arabe d’Egypte demeure en bonne place dans le cercle des meilleurs amis de la RDC, l’ambassadeur a martelé dessus au cours de sa sortie médiatique.

RDC – Egypte : les relations vont s’accroître

Parlant de la coopération bilatérale entre les deux pays, l’orateur affirme que ‘’ce sont des relations stratégiques …». Il soutient qu’au niveau des deux Présidents de la République arabe d’Egypte et de la République démocratique du Congo, il y a une grande coopération, une grande entente.

Le diplomate égyptien pense vraiment que la RDC et l’Egypte n’ont pas encore jusque-là atteint le véritable niveau des relations que les deux pays devraient entretenir. D’où, la relance instante de la commission mixte. Dans cette perspective, une réunion est prévue à Kinshasa, courant ou fin de cette année.

‘’ L’Egypte est la patrie de la paix, elle prône la paix tout au long de son histoire, elle s’engage à la non-agression et soutient toujours l’humanité’’,

Ce credo a été rappelé solennellement en octobre dernier, l’Ambassade de la République Arabe d’Egypte à Kinshasa célébrant alors avec faste, le ‘’Cinquantième anniversaire des glorieuses victoires d’octobre’’. Pour rappel, la journée était honorée d’une forte présence d’officiels, de professionnels de médias et des responsables d’Ambassade.

Comme on le comprend, la RDC se trouve à la croisée des chemins, à l’heure où se dessinent les perspectives de relance de la commission mixte, et où le pays des Pharaons active le levier de la fraternité. Tout compte fait, mettre fin à la guerre de dépeuplement et de pillage des ressources naturelles de la RDC reste un préalable. D’où, l’appel à aimer le pays et à militer pour la conscience nationale. Car moult présages entrevoient un ‘’Congo Eldorado du futur’’ pour plus d’un citoyen lambda du monde. Ce qui pose en amont pour les fils et filles du pays, une responsabilité présente et future.

Payne

 




Adhésion de Jean-Jacques Mamba à l’AFC: L’Union Sacrée exige des sanctions

La plateforme politique “Union Sacrée de la Nation” (USN) a réagi avec colère à l’annonce de l’adhésion de l’ancien député national Jean-Jacques Mamba à l’Alliance Fleuve Congo (AFC), mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Naanga. L’USN qualifie l’AFC de “coalition terroriste” et exige des sanctions pénales sévères contre ses membres.

Dans un message publié sur son compte Twitter ce lundi 26 février 2024, l’USN condamne fermement la décision de Jean-Jacques Mamba.
La plateforme accuse l’AFC d’être responsable des troubles sécuritaires dans l’Est de la RDC et de comploter avec le Rwanda pour déstabiliser le pays.
L’USN appelle le peuple congolais à se mobiliser contre “ces ennemis de la République” et à soutenir les efforts du gouvernement pour restaurer la paix et la sécurité dans l’Est du pays.

Rappelons que l’adhésion de Mamba à l’AFC intervient dans un contexte de tensions accrues entre la RDC et le Rwanda. Kinshasa accuse Kigali de soutenir le M23, une rébellion qui a pris le contrôle de plusieurs localités dans le Nord-Kivu.

Gracia Kaboza




Les relations maroco-françaises appelées à se renouveler face aux évolutions régionales et internationales (Bourita)

Les relations entre le Maroc et la France, qui sont “singulières, sans pareil et profondément ancrées dans l’histoire”, sont appelées à se renouveler pour s’adapter aux différentes évolutions sur les plans bilatéral, régional et international, a déclaré, lundi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Fondées sur les intérêts mutuels dans différents domaines, Rabat et Paris entretiennent des relations d’Etat à Etat, lesquelles sont appelées à se renouveler dans le cadre de l’estime mutuelle et de la coordination étroite, a indiqué M. Bourita lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue de ses entretiens avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, notant que la France est un partenaire privilégié du Maroc sur les plans politique, économique et humain.

Les relations bilatérales se trouvent “à un moment de renouvellement et de développement en termes de contenu, d’approches et d’acteurs pour être en phase avec les évolutions survenues sur la scène internationale et avec les changements que connaissent les deux pays”, a-t-il ajouté.

Il a, en outre, fait remarquer que la visite au Maroc de M. Séjourné intervient dans le cadre de la ferme détermination de SM le Roi Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron à impulser le partenariat stratégique bilatéral sur des bases fortes, en capitalisant sur les assises historiques et humaines solides auxquelles sont adossées ces relations, tout en tirant profit des acquis enregistrés dans le cadre de ce partenariat depuis des décennies.

Le ministre a, par ailleurs, relevé que le Maroc, à la faveur des réformes initiées sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, tant sur le plan politique qu’économique, se positionne désormais en tant qu’acteur fiable et crédible auprès de ses partenaires.

“Sous le leadership de SM le Roi, le Maroc est devenu un pôle de stabilité, une force politique et un acteur essentiel dans son environnement”, a-t-il soutenu.

M.Bourita a, d’autre part, indiqué que les entretiens avec M. Séjourné ont été l’occasion d’évoquer les relations bilatérales en prévision des prochaines échéances entre les deux pays.

L’accent, a-t-il poursuivi, a été mis sur l’importance de préparer ces échéances en veillant à appuyer l’échange des visites ministérielles sectorielles et à scruter de nouveaux horizons pour la conclusion d’accords et d’initiatives susceptibles de raffermir ces liens pour amorcer un véritable tournant dans les relations bilatérales.

Les entretiens ont également porté sur les questions régionales, notamment la situation au Proche-Orient, les répercussions catastrophiques sur le plan humanitaire de l’agression israélienne contre Gaza, ainsi que sur les moyens à adopter, comme l’a souligné SM le Roi, pour instaurer le cessez-le-feu, garantir l’acheminement des aides, favoriser la création des conditions d’un processus politique, le rejet du déplacement forcé des Palestiniens et la préservation de l’identité arabo-islamique d’Al Qods, a poursuivi le ministre.

Le Maroc met en garde contre les agissements et les décisions de nature à exacerber les tensions durant le mois de Ramadan autour de la mosquée Al-Aqsa dans la ville d’Al-Qods, a-t-il insisté à cet égard.

  1. Bourita a indiqué, par ailleurs, avoir évoqué avec son homologue français les moyens de renforcer l’action commune en Afrique et dans la région du Sahel.



Nord-Kivu : 20 USD pour circuler en voiture à vitres teintées, une nouvelle mesure sécuritaire

Les autorités de l’état de siège au Nord-Kivu ont pris une nouvelle mesure sécuritaire visant à améliorer la sécurité dans la province. Désormais, la circulation des voitures à vitres teintées est conditionnée au paiement de 20 USD.
Cette mesure annoncée ce lundi 26 février dans une note circulaire du Gouvernorat de province, vise à lutter contre l’insécurité grandissante dans la région.

Pour obtenir l’autorisation de circuler en voiture à vitres teintées, les propriétaires doivent se présenter au Gouvernorat de province munis d’une copie de la carte grise du véhicule, d’une copie de la carte d’identité nationale et une quittance de paiement de 20 USD

En effet, les véhicules aux vitres teintées sont souvent utilisés par des criminels pour commettre des actes de banditisme et de terrorisme.

Grâce Kaboza




En annonçant son ralliement à l’AFC : Jean-Jacques Mamba, une honte pour le pays

Dans une interview accordée à  un journal belge, l’ancien député national  et  porte-parole du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, a annoncé ce lundi 26 février 2024 à Bruxelles, son ralliement à l’Alliance du fleuve Congo  (AFC)  de Corneille Nangaa, une mutation de M23/RDF. Ainsi donc, après son échec à l’élection législative, cet ancien cadre du MLC vient de faire officiellement allégeance à Paul Kagame via  le groupe armé AFC de Corneille Nangaa. Une décision qui trouble les consciences de bon nombre des Congolais qui trouve que ce brillant fils du pays se macule inutilement du sang des Congolais, étant donné qu’il est tenu également d’assumer le passif de ces terroristes. Le comble,  Jean-Jacques Mamba  s’affiche en défenseur du bourreau des Congolais en disant : «  Laissons le président Kagame tranquille, parlons de ce que nous n’avons pas été capables de garantir aux Congolais, faisons le bilan de nos voyages, de nos fêtes, du respect des droits et libertés des citoyens », déplore un observateur de la politique dans les grands lacs africains.

L’Alliance Fleuve Congo, un mouvement dit rebelle  proche des terroristes du M23, qui a été officialisée le 15 décembre dernier à Nairobi au Kenya, regroupe « des groupes armés de l’Est du pays dont le M23, des partis et regroupements politiques ainsi que des personnalités », selon Corneille Nangaa. D’après son acte constitutif, Nangaa dirige la branche politique, alors que Sultani Makenga est aux commandes de la branche militaire. Cette organisation a pour objectif de  « mettre fin au pouvoir de Kinshasa par tous les moyens », ce qui explique son rapprochement à l’unité spéciale de l’armée Rwandaise RDF.

Pourtant, depuis un temps, la dynamique est  de dénoncer le silence coupable de la Communauté internationale face à l’holocauste congolais. Ainsi, à travers le monde, des manifestations se sont organisées aux Etats-Unis, au Canada, à Bruxelles (Belgique), à Paris (France) et , fait rare pour le signaler, les tutsi congolais ‘Banyamulenge’ ont manifesté samedi à Kinshasa pour décrier les tueries dans l’Est de Kagame. « C’est juste à ce moment que Jean-Jacques Mamba se jette dans les bras de Kagame ! », déplore un ancien militant du MLC.

Jean Jacques  Mamba sur les traces de Nkunda Batware ?

« Ce que l’armée rwandaise a fait par l’AFDL en 1996-97,  était  tout sauf une guerre de libération et ses initiateurs le savaient dès le début. Ce que fait actuellement la bande à Corneille Nangaa qui est rejoint ce jour par Jean Jacques Mamba dans cette lignée. Les mutations en RCD, CNDP, M23 et présentement l’AFC, depuis l’AFDL, ne sont que  des stratégies des maffieux affairistes politico-militaires, ‘tondre le gazon pour l’entretenir’ », dénonce un observateur.

En effet, pour pérenniser le système de prédation et entretenir le pillage, à chaque fois l’on est démasqué, les prédateurs changent de visage. Ils ont faits ainsi avec Laurent Désiré Kabila, qui les a vite déjoué. ‘Le conglomérat d’aventuriers’, comme les a qualifié l’ancien Chef de l’Etat congolais, a  tenté de reprendre l’affaire avec  Kunda Batware, fils d’agriculteurs tutsis venus du Rwanda au XIXe siècle, pour permettre à James Kabarebe de s’éclipser. Nkunda s’illustra durant la deuxième guerre du Congo lors des massacres commis par le RCD-Goma à Kisangani, en mai 2002 et  participe à l’exécution sommaire de dizaines de personnes. Il est responsable, avec le Colonel Jules Mutebesi, de nombreuses actions militaro-politiques après l’instauration en 2003 du Gouvernement de transition dont l’attaque de Bukavu en juin 2004 ; l’appel à la désertion aux soldats appartenant à l’ancien RCD-Goma intégrés dans l’armée nationale au Nord-Kivu en août 2005 ; l’attaques de plusieurs villes dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.

Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui en septembre 2005. Il est accusé d’être responsable de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité (massacres, actes de torture, viols). Et pour le protéger des poursuites judiciaires, son simulacre d’arrestation est fomenté au Rwanda.

Une dissidence de Rutaganda Ntibatunganya Bosco alias Bosco Ntagana, est un combattant rwandais de l’APR, devenu général de l’armée de la République démocratique du Congo (RDC) lors de la deuxième guerre du Congo, et venu juste pour flouer les choses et éclipser Nkunda Batware.

Noter également qu’en décembre 2006, le Burundi l’accuse, ainsi que James Kabarebe et Salim Saleh, d’avoir fomenté une tentative de coup d’État au Burundi en décembre 2006 et début janvier 2007, Nkunda accuse, par le biais du journaliste Serge Farnel, le chef d’état-major de la MONUC (MONUSCO actuelle), de soutenir les FDLR (ex-génocidaires rwandais)…

Kagame continuera à battre ses cartes après Ntaganda qui se livrera à la CPI, la justice internationale.

En novembre 2008, le Forum International pour la Vérité et la Justice dans l’Afrique des Grands Lacs a dénoncé,  le fait que les milices du général Laurent Nkunda agissent comme les « gendarmes » au service de grands intérêts internationaux à partir du Rwanda. Un discours qui fait échos aux manifestations ces derniers jours contre les puissances internationales indexées comme étant des véritables agresseurs qui emploient Paul Kagame et créent des fausses rebellions pour piller les richesses minières. Ce qui fait dire que Kagame n’est plus le premier choix des prédateurs et sont en quête de son remplaçant.

 

Jean-Jacques Mamba se macule du sang des congolais pour quel intérêt ?

 

Les crimes barbares qu’ont commis les supplétifs de Kagame depuis l’AFDL,  montrent à quel point ils ne sont pas venus apporter ni démocratie, ni libération au Congo. Ils ont tué Mgr Munzihirwa de manière atroce et lui ont même coupé son intimité. Partout où ils ont mis les pieds, ils ont commis des atrocités qui font froid dans le dos, jusqu’à Matadi, à Inga etc… Selon un spécialiste de la politique des Grands-lacs africains, « Il y a deux réalités de la guerre de l’AFDL-RCD puis, CNDP et M-23 :

1/ pour les parrains anglo-américains, il s’agissait d’une guerre de pillage des ressources minières de la RDC, dont les 4 minerais stratégiques reconnus plus tard dans la loi Dodd-Frank : le colombo-tantalite, aussi connu sous le nom de coltan (le minerai dont est extrait le tantale) ; la cassitérite (le minerai dont est extrait l’étain) ; la wolframite (le minerai dont est extrait le tungstène) et l’or.

2/ Pour les Tutsi Power, cette guerre était une guerre d’extermination des populations autochtones congolaises qu’ils ont toujours accusées mensongèrement de nier la nationalité congolaise au banyamulenge  (cf. lettre de 1981 au Secrétaire Général de l’ONU). Ce qui explique en partie le vol des archives du Zaïre dès l’arrivée de l’AFDL à Kinshasa par certains rwandophones au patriotisme hybride, archives expédiées à Kigali, le vol des documents d’état civil et de cadastre dans tout le Kivu et le massacre systématique des chefs coutumiers des tribus autochtones du Kivu ».

Bref, la Guerre de l’AFDL, pour ne parler que d’elle, «  n’avait rien à voir avec, ni la dictature de Mobutu, ni la démocratie que les Banyamulenge devaient apporter au Congo. C’était une guerre de pillage des minerais stratégiques au profit des anglo-américains, qui fournissaient les armes, et de massacre des populations congolaises par les Tutsi du FPR/AFDL. Rien d’autre.

Et ça continue jusqu’à aujourd’hui avec l’AFC de Corneille Nangaa », affirme-t-on. De ces faits,  la majorité de Congolais désapprouvent cette démarche de Jean-Jacques Mamba,  lors d’une conférence de presse de l’AFC depuis Bruxelles, et ne comprennent pas pourquoi Jean-Jacques Mamba veut se maculer du sang des congolais.

 

Willy Makumi Motosia




Faux, les comptes de la Caisse nationale de sécurité sociale ne sont nullement bloqués par l’IGF

Les moments qui précèdent la mise en place un nouveau gouvernement sont toujours une période politique tumultueuse en République démocratique du Congo. On s’en prend à tout le monde, quitte de se faire remarquer. Les prétendants se rentrent dedans sans pitié, chacun cherchant à nuire l’autre, souvent pour très peu.

Charles Mudiay, Directeur général de la Caisse nationale de Sécurité Sociale (CNSS), en est victime. Par ces temps qui courent, ses détracteurs inventent tous les subterfuges pour nuire à son honorabilité, imaginant toutes les sottises de la terez. Tout le monde et n’importe qui, veut prendre son siège.

On sait entre-temps que le mandat de Mudiay à la tête de la CNSS laisse des traces indélébiles. Et alors, des traces ineffaçables.

D’ailleurs, sous la dernière législature, l’Assemblée nationale, a proclamé la CNSS au top d’entreprises publiques les plus stables du portefeuille de l’Etat. Les inspecteurs de l’IGF n’ont jamais relevé des faits de détournements dans la gestion de cet établissement public.

D’où part donc cette campagne de sape, truffée de mensonges cousus de fil blanc orchestrée par les adversaires de Charles Mudiay allant jusqu’à alléguer que les comptes de la CNSS ont été bloqués par l’IGF ?

Faux, il est de notoriété publique que les rapports CNSS-IGF sont paisibles, aucun nuage sombre n’est annoncé entre les deux institutions. Des mensonges contre le DG de la CNSS ne portent aucun coup sur les faits.




EAST AFRICAN COMMUNITY CIVIL AVIATION SAFETY AND SECURITY OVERSIGHT AGENCY

The EAC Civil Aviation Safety and Security Oversight Agency (EAC-CASSOA) is a self-accounting institution of the East African Community mandated to assist the EAC Partner States undertake their aviation safety and security oversight obligations effectively.

The Agency is looking for qualified, highly motivated, self-driven and result-oriented professionals to fill the following positions:

  1. PRINCIPAL HUMAN RESOURCE AND ADMINISTRATION OFFICER (P3) (CAS/HR/003/2023-2024); and
  2. ACCOUNTS ASSISTANT (G5) (CAS/HR/004/2023-2024).

 

Interested candidates are advised to read the detailed requirements of the above positions on https://www.cassoa.org/category/vacancies/.

 

Applications, quoting the job advert reference number of the position applied for in the application letter, should be sent via email (all soft copies should be in PDF and in one file) or in hard copies to the address indicated on the specific detailed job requirements posted on the website and should comprise of a signed application letter; the completed and signed EAC CASSOA Personal History Form; copies of relevant academic and professional certificates; proof of nationality and age i.e. copy of national identity card, birth certificate or passport.

 

The applications should be received not later than 25th March 2024.

 

 




Quelle prouesse ! : 10 mille Km² de carrés miniers ont été récupérés par le CAMI en 6 mois de gestion de l’actuel comité directeur

Le Comité directeur du Cadastre Minier a fait un état de lieu du CAMI, au cours d’un café de presse organisé ce lundi 26 février 2024, 6 mois après sa nomination. Il s’agit d’un cadre d’échange entre le CAMI et les parties prenantes du secteur des mines autour des thématiques liées à la gestion du domaine minier.

Le Directeur général Popol Mabolia, accompagné du Président du Conseil d’administration et du Directeur général adjoint du Cadastre Minier, a jugé satisfaisant le bilan de cette équipe dirigeante récemment nommée. Il a pour ce faire annoncé que 3050 permis d’exploitation des carrés miniers ont été accordés en 6 mois par le Comité directeur du CAMI récemment nommé.

“Il y a plein de permis qui ont été donnés, plus de trois mille. Nous avons regardé cette situation de tous ces trois mille cinquante permis qui étaient accordés, toutes catégories confondue. Et on a vu qu’il y avait beaucoup de problèmes sur certaines de choses. La loi n’était pas respectée correctement, n’était pas bien faite. Ça avait pour conséquence de geler au niveau du terrain, des carrés miniers qui auraient pu être offerts aux autres”, a-t-il déclaré.

Il renseigne que nombreuses choses ont été faites durant les 6 mois de leur gestion, notamment la récupération de 10 mille km² des carrés miniers suite à l’assainissement du cadastre minier et l’application de la loi dans le contexte du cadastre minier.

” Il y a des carrés qui ont été retirés et qui possèdent des informations, avant de les remettre, nous les envoyons au service géologique national du Congo, qui va décider où faire un appel public. Nous collaborons avec le service géologique national du Congo et redessiner la carte pour voir où sont ces carrés pour voir de quelle manière on peut soit, les redonner, soit aussi créer des zones d’exploitation artisanale pour pouvoir répondre aux instructions du président de la République”, a renchérit le Directeur général Popol Mabolia.

L’équipe dirigeante du CAMI envisage de réduire la taille des carrés miniers pour éviter que les espaces accordés aux opérateurs ne puissent rester longtemps non exploités. Des réflexions avec toutes les parties prenantes seront organisées pour trouver un terrain d’entente et réglementer cela.

Une visite guidée des différents services du Cadastre Minier a ponctué la fin de cet échange riche en enseignements.

Derick Katola




Kinshasa : Gentiny Ngobila interpelle des destructeurs des murs de soutènement sur l’avenue Elengesa

Un sujet RD-congolais, nouveau propriétaire d’une parcelle aux abords de l’avenue Elengesa dans la commune de Makala, s’est permis de démolir une bonne partie du mur de soutènement érigé le long de cette avenue, pour se créer une entrée dans sa parcelle.

Aussitôt informé, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, s’est rendu sur le lieu, dimanche 25 février 2024, pour s’imprégner de la situation. À son arrivée sous les ovations de la population de Makala, le premier citoyen de la ville a été reçu par les notables du coin qui lui ont fourni des renseignements par rapport à cette destruction méchante de ce talus construit en vue de limiter les glissements de terres et des érosions dans le but de protéger la route Elengesa nouvellement construite sur fonds propres du gouvernement provincial de Kinshasa.

Premiers bénéficiaires de cette route transcommunale, les habitants de Makala ont expliqué à l’autorité urbaine que l’homme incriminé a commis cet acte incivique avec la bénédiction du commandant du sous commissariat de la police situé juste à côté de sa parcelle. La même population a aussi profité de l’occasion pour accuser ce commandant de la police surnommé « 12 » d’être à l’origine des tracasseries de la population dans ce coin de la ville.

Après avoir suivi avec attention ces doléances de la population, le gouverneur de la ville a, sur place, ordonné l’interpellation de cet agent de l’ordre, à la grande satisfaction de la population qui a dénoncé une série d’abus déjà perpétrés par les éléments de la police commis à ce sous commissariat. Le patron de la ville de Kinshasa a invité la population à rester vigilante pour barrer la route aux ennemis du développement de la ville de Kinshasa.

Elengesa est une route trans-communale longue de plus de six kilomètres. Nouvellement construite grâce à la volonté politique du gouverneur Gentiny Ngobila dans le cadre de son programme de désenclaver certains coins de la capitale, cette route traverse les communes de Kalamu, Ngiri-Ngiri, Makala, Bumbu, Selembao et Mont Ngalula.

JMNK




Le VGK ordonne la démolition d’une Kermesse érigée illégalement sur la place royale à Gombe

Le Vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa Gérard Mulumba est descendu ce samedi 24 février à la place royale sur le Boulevard du 30 juin, espace situé en face de l’immeuble abritant la majorité des cabinets ministériels de l’exécutif central.

A cet endroit, une dame non autrement identifiée, usant de trafic d’influence a obtenu illégalement des autorisations  pour y  organiser une kermesse avec des débits de boissons.

Alerté par cette construction anarchique, Gérard Mulumba a ordonné immédiatement l’arrêt des travaux et la démolition des stands déjà installés ainsi que celui d’une construction en dur sur un espace où il y avait de la verdure et un poteau d’éclairage public qui a été arraché.

La population environnante a loué  le geste du Vice-Gouverneur de la ville visant à protéger ce site historique qui se trouve au cœur du quartier abritant les institutions de la République.

Le numéro deux  de la ville Kinshasa en a profité pour mettre en garde  tout citoyen lambda ou personne occupant une quelconque responsabilité étatique qui s’essayerait à  brader les espaces publics de l’état.

Prochaine étape est prévue pour la place des évolués qui depuis un temps a perdu sa beauté et le sens de son nom.