Fally Ipupa annoncé au stade des martyrs au mois d’août pour une double prestation

L’artiste musicien congolais de renommée internationale Fally Ipupa promet de relever un autre défi de taille à Kinshasa.

Après avoir livré un grand concert inédit le 29 octobre 2022 au stade des martyrs de la Pentecôte, le leader du groupe F-Victeam habitué aux grandes prestations musicales à travers le monde, va se produire dans un double concert au stade des martyrs de la Pentecôte au mois d’août de l’année en cours.

Cette nouvelle a été confirmée par le ministre des sports François kabulo lors d’une émission télévisée dans une chaîne de la place. Le patron du sport congolais dit avoir été contacté par le Staff de l’artiste pour une réservation de ce grand stade de la RDC qui compte 80.000 places assises pour ce double événement qu’aucun musicien congolais n’a jamais réalisé.

Ipupa Nsimba Fally affectueusement surnommé “Aigle” par ses fans sera le premier artiste musicien congolais à relever ce grand défi.

L’artiste qui a dernièrement presté dans la salle mythique de Paris La Défense Aréna est aussi annoncé dans d’autres salles de l’Europe au cours de cette même année.

Sachez que l’artiste Fally Ipupa avait livré son premier concert au stade des martyrs de la Pentecôte le 29 octobre 2022 avant de s’envoler pour affronter les “Aréna” en Europe.

 

Osk




Après sa mission de service à Kisangani : Dg Mika Kayemba, le satisfecit

De retour à Kinshasa après une mission de service de 5 jours, le Directeur général de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM) est l’homme le plus heureux, parce qu’il a visité le patrimoine du domaine privé de l’Etat se trouvant dans la ville de Kisangani dont il attend qu’il soit attribué à son établissement à caractère scientifique et technique pour la construction des logements décents et infrastructures sociocommunautaires de base. Il a aussi été présenté à Mika Kayemba Mukeba et à son équipe dans la commune de Makiso, province de la Tshopo une villa qui va abriter la représentation provinciale de cette structure étatique. Au même moment, il a été désigné un point focal de l’ACOPRIM à Kisangani, M. Thomas Mukunya Eboga.

La mission de service réalisée par le directeur général de l’ACOPRIM appartient désormais au passé. Pour le moment, cap sur la capitalisation de cette mission, notamment à travers la mise à disposition du patrimoine immobilier du domaine privé de l’Etat à cet établissement public. Et ceci, sans oublier la disponibilisation d’une villa pour l’installation de ses bureaux, afin de poursuivre l’opérationnalisation de cette structure.

Mais avant d’arriver à cette étape, M. Mika Kayemba Mukeba et son équipe, conduits par le ministre provincial en charge des Affaires Foncières, Urbanisme et Habitat, M. Alexis Bauma Lifetha ont visité 8 lots de concessions appartenant à l’Etat, mais dont les maisons sont dans un état de délabrement très avancé. De l’avis de tout le monde, cette délégation est arrivée à point nommé, étant donné que le besoin est là et qui n’attend que l’intervention de l’ACOPRIM.

« Nous sommes informés de l’arrivée de la délégation de l’ACOPRIM dans la province de la Tshopo pour construire 175 maisons  de l’Etat qui devaient être affectées à des différents besoins d’usage. La priorité, c’était d’abord de préparer des sites du domaine privé de l’Etat qui sont délabrés qu’on veut désaffecter, raser et réhabiliter », a indiqué M. Charles Angbilia Lihanda, chef de Division provinciale de l’habitat.

Parmi ces sites, poursuit-il, nous avons ciblé quelques sites par rapport à l’état de besoin. La plupart des maisons construites dans les années 40-45 sont dans un état de délabrement très avancé et nous sommes dans des maisons qui ont subis les dégâts des obus dus à la guerre.

Il a commencé par citer l’ilot de l’avenue Bini, l’ilot de qui va de l’avenue Ketele à l’extrême gauche de l’ex-Ubc, la division des Mines jusqu’à l’Economie en allant vers la division de Développement rural, de la résidence du chef de division de l’Energie jusqu’au fond où se trouve l’auditaire de l’Auditorat de garnison militaire, de Commerce extérieur jusqu’à la division de l’Industrie.

Toutes ces maisons, soit 8 ilots qui sont des vieilles maisons nécessitent un modelage, un aménagement. Tout comme on peut construire des maisons supplémentaires pour absorber les besoins de la population.

Le DG Kayemba Mukeba pour sa part insisté sur la remise formelle de tous ces sites à ACOPRIM afin de pouvoir mettre en œuvre le projet de construction de 157 maisons ainsi que quelques équipements sociocommunautaires de base.

« Je suis heureux, mais ce n’est qu’une première étape. Au-delà des assurances des autorités, la journée d’aujourd’hui était réservée à la visite des sites. Nous avons visité 11 ilots et chaque ilot a autant de parcelles. Pour nous, c’est une grande joie et petit à petit nous voyons que ce rêve tant  à devenir une réalité. La 2ème phase, c’est la remise à ACOPRIM formellement de ces sites afin de pouvoir mettre en œuvre le projet de construction de 157 maisons ainsi que quelques équipements sociocommunautaires de base. Mais cette  joie reste suspendue en attendant la notification provisoire des sites, ce qui va permettre de sécuriser les sites et d’en finaliser les études afin que le projet devienne une réalité pour la ville de Kisangani qui tend à devenir une ville pilote », explique-t-il.

Soulignons que l’ACOPRIM dispose de 10 types des plans. Maintenant que la délégation qui était à la Tshopo est de retour à Kinshasa, il faut finaliser les études. Et ce, surtout que la ligne de crédit est disponible.

Mika Kayemba Mukeba visite les services qui sont du ressort de l’Urbanisme et Habitat, ainsi que des Affaires foncières

Le Directeur général  de l’ACOPRIM, Mika Kayemba Mukeba a commencé par visiter la division provinciale de l’Urbanisme que dirige M. Didier Basomboli Limbaya.  Si ses bureaux sont un peu en bon état, le dg a eu le temps nécessaire pour prêcher ACOPRIM aux agents trouvés sur place. Tout juste après et dans la parcelle voisine, la délégation a visité la division provinciale de l’habitat, chapeautée par Charles Alingilia Lihanda.

Ici, un plaidoyer a été fait pour la construction d’un bureau à l’instar de celui de la division provinciale de l’Aménagement du territoire. « Il est ainsi plus important de construire des logements dignes pour les agents de la division provinciale de l’Habitat et ceux de l’Urbanisme, car ils sont les éléments de référence auxquels vous allez utiliser pour la réussite de vos projets », a indiqué un agent choisi pour lire le mot de cette division.

Après cette visite, le dg de l’ACOPRIM n’a pas caché sa joie. « C’est la continuité de la joie de voir que tous les services de l’Etat dans la province de la Tshopo sont disposés  et motivés à nous accompagner dans ce projet qui consiste à doter à la population congolaise des logements décents et abordables. Aujourd’hui nous avons tenu à visiter tous les services qui sont du ressort de l’Urbanisme et Habitat et Affaires foncières. Tous, ils sont disposés et souhaitent une chaleureuse bienvenue au projet pour que Kisangani redevienne la 3è ville du pays. La sécurisation foncière est très importante pour protéger les sites », explique-t-il.

Le quotidien

 

 




Guerre du M23 : ne pas se tromper de cible

La guerre que la RdC subit actuellement occupe l’essentiel du temps du débat politique congolais, et pour cause …

Après d’interminables dialogues des sourds,  il est maintenant établi, parmi nos compatriotes,  que nous sommes réellement agressés par le Rwanda et l’Ouganda. Ces deux pays voisins mettent en œuvre le projet des Occidentaux de balkaniser notre pays pour pouvoir, demain, face à des micro-états faibles, s’emparer plus aisément de nos ressources minières. L’homélie du Cardinal archevêque de Kinshasa prononcé le Samedi 22 février, citant clairement le Rwanda et dénonçant à son tour le fameux accord « EU-Rwanda »,  a mis un terme aux  stupides contradictions inter-congolaises sur l’identité des agresseurs et la désignation des commanditaires. De plus, il faut croire que la multiplication des manifestations de dénonciation des Congolais dans plusieurs capitales du monde ne permet plus à quiconque de tergiverser sur la véritable cause, les commanditaires et les exécutants du drame congolais.

Cependant, aussi surprenant que cela puisse paraître, à Kinshasa, sur les plateaux de télévision, autant que dans les réseaux sociaux, le débat prend une allure, plus inquiétante. Plusieurs intervenants pensent qu’il faut se concentrer sur les responsabilités congolaises et les établir avant d’engager la guerre avec l’espoir de la gagner.

J’ai participé impuissant et abasourdi ce lundi 26 février, sur le plateau de la chaîne Congo buzz à une confrontation emblématique de cette attitude.

Le premier interlocuteur tenait mordicus à convaincre que la cause de la situation difficile dans laquelle se trouve le pays est à imputer, originellement à l’AFDL  qui aurait, dès 1996-97 facilité l’entrée des Rwandais sur le sol congolais.  Pour lui, la guerre ne peut se gagner et le pays recouvrer une paix durable, sans que ces responsabilités ne soient établies.  En face, l’argument était que la guerre avait repris par la prise de Bunagana puisque le pouvoir actuel avait renoué avec le Rwanda et accepté de recevoir  les dirigeants du M23 à Kinshasa pendant des mois.

L’histoire se chargera sans  doute de départager les partisans de ces différentes thèses. Dans l’entre-temps, je me pose la question de savoir ce qu’apporte cette opposition virulente d’analyses dans la résolution de l’agression que nous subissons depuis trente ans ? Dans quelle mesure ce genre de confrontation sur ces aspects  certes importants, mais secondaires du phénomène peut-il  aider à résoudre l’essentiel de l’équation ?

Croire que l’étalement de nos divergences, à la télévision ou ailleurs, n’influe pas sur les analyses et la conduite  de nos ennemis pendant cette  guerre serait naïf !  Il y a plus de vingt siècles, le Chinois  Sun Tse notait que  la recherche de la discorde dans le camp adverse est une tactique efficace de la guerre. Voilà que nous au XXI ème siècle, nous déployons nos oppositions, souvent  avec fierté. Qui sommes-nous ?

Maintenant que nous connaissons parfaitement bien les enjeux de l’agression de l’Est, que peut expliquer ces antagonismes idiots ? L’action de nous rejeter les fautes, comme au sein d’un couple fatigué,  dans  lequel les amoureux d’hier ne s’aiment plus, nous   donne-t-elle  plus de force ou nous affaiblit-elle ?

Dans une guerre qui intéresse au plus haut point la fameuse communauté internationale,  quel  message renvoient vers l’opinion ces échanges mesquins et passionnés ? Beaucoup rigolent, et pourtant cette absence criante d’unité, de surcroit dans un moment aussi délicat est inqualifiable.

Alors que nos compatriotes sont massacrés par milliers chaque jour, que vieillards, femmes et enfants arpentent le difficile relief du Kivu, certains font le show sur les plateaux de télévision à Kinshasa alors que d’autres sont dans le Ndombolo  et la bière à Matonge.

Quelle est objectivement la chance de survie à long terme d’une nation dont les élites se divisent pendant qu’elle est attaquée et même partiellement occupée ?

Le plus grave est que cette attitude d’irresponsabilité ne datte pas d’aujourd’hui. Elle perdure ! Pendant toutes les agressions précédentes une partie de la classe  politique se montrait en faveur des occupants. Comment comprendre cette attitude suicidaire ?

Combien de fois allons-nous croire que le pouvoir de Kinshasa se prend à Kigali ?

Retenons qu’il y a  ici une des causes du mépris que certains affichent à notre endroit.

Tous les grands penseurs et théoriciens de la guerre, comme par exemple le Grec Thucydide, le Chinois Sun Tse,  le Florentin Machiavel, le Prusse Clausewitz, le Britannique Basil Liddell Hart ou le français Raymond Aron, accordent une importance particulière à  l’exacte identification de l’ennemi. Si nous dépensons une partie de nos intelligences et de nos énergies à des règlements de comptes internes et à nous acharner sur l’adversaire politique local, nous sommes dans la dissipation de nos maigres moyens.

En ce moment délicat, sachons distinguer l’essentiel de l’accessoire. Cessons de privilégier le dérisoire lorsque la maison brûle !

Unissons-nous ; mobilisons-nous, autour de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo l’élu du peuple congolais, l’actuel choix de Dieu, pour défendre la Nation de Lumumba

Merci.

Jean Pierre Kambila Kankwende

 




Tshisekedi, une diplomatie agissante

C’est grâce à l’avènement du président Félix Tshisekedi à la magistrature suprême et sa diplomatie agissante, que le monde entier a enfin compris les raisons farfelues  de l’agression dont la Rdc est victime de la part du Rwanda. De plus en plus, les mensonges développés par ce pays sont en train d’être démontés l’un après l’autre. Voilà qui met la Rdc et son chef dans les conditions d’exiger des sanctions tant de l’Onu que de la communauté internationale contre le petit et pauvre Rwanda.

Au nom du Gouvernement, le Premier Ministre a rendu un hommage mérité aux efforts inlassables que ne cesse de fournir le Président de la République, dans le cadre de la recherche de la paix durable pour notre pays. C’était à l’occasion de la réunion des ministres qu’il a présidé sur instruction du chef de l’Etat, le vendredi 01 mars 2024.

En effet, après l’Ethiopie, l’Angola et la Namibie, il a poursuivi son offensive diplomatique en Belgique où il a pu échanger avec le Roi des belges après avoir rencontré le Premier Ministre belge et plancher sur l’agression contre notre pays par le Rwanda.

Les rencontres avec les autorités belges ont permis également d’aborder la problématique de l’exploitation de nos ressources naturelles.

Il s’est agi notamment de sensibiliser les autorités belges sur la nécessité de prendre des sanctions contre les autorités politiques  et militaires rwandaises qui, pour des raisons d’exploitation illicite de nos ressources, envoient les troupes rwandaises semer la mort et la désolation dans notre pays, en condamnant nos populations à l’errance permanente dans leur propre pays.

Des sanctions pourraient les contraindre à retirer leurs troupes de notre pays en vue de permettre l’application du Processus de Nairobi et de la Feuille de route de Luanda. Mais aussi d’influer sur l’Union Européenne afin d’obtenir le retrait du MoU signé avec le Gouvernement du Rwanda sur l’exploitation des matières précieuses critiques que ce pays ne possède pas, sinon de créer les mécanismes de traçabilité desdites matières, si tant que ledit Accord devrait être appliqué.

Le quotidien




Accord UE-Rwanda sur les minerais critiques : selon le Prof R. Matamba J, le retard pris par les Occidentaux sur la Chine pousse à la signature des accords controversés (Moïse Musangana)

Dans une conférence donnée le jeudi 29 février 2024 dans la Salle Dr Monekosso de l’UNIKIN (Université de Kinshasa), le Prof Raphaël Matamba Jibikila (Ingénieur civil des mines) a soutenu que les pays occidentaux, avec en première ligne les USA et l’UE (Union Européenne), sont dépendants de la Chine quant à l’approvisionnement des minerais réputés critiques et stratégiques dans le cadre de la transition énergétique. Voire aussi celle numérique. Ils se sont réveillés en retard, vers 2010 pour l’Europe, par exemple, qui a créé ERMA (Alliance Européenne des Matières Premières) alors que l’empire du milieu s’était lancé vingt ans auparavant dans la diversification et la sécurisation des sources d’approvisionnement en ces minerais, s’ancrant de ce fait dans de nombreux pays relativement à leur production et au contrôle des réserves mondiales. Il ne serait donc pas invraisemblable que, dans la quête du rattrapage du retard ainsi enregistré, l’UE en soit amenée à signer des accords du genre de celui controversé avec le Rwanda, ou pactiser avec le diable.

Le protocole d’entente UE-Rwanda sur les chaînes de valeurs durables sur les matières premières défraie la chronique aussi bien en RDC qu’en Europe. Et l’onde de choc continue à courir. Le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est levé pour dénoncer avec véhémence cet accord faisant du Rwanda producteur et exportateur des minerais dont son sous-sol ne regorge quasiment pas alors que tout le monde, en plus de différents rapports des Nations unies, est unanime à reconnaître que le pays de milles collines sert de plaque tournante de minerais pillés au Congo depuis plusieurs décennies. Le numéro un congolais n’a pas eu sa langue en poche devant la presse réunie ce 20 février au Studio Mama Angebi de la RTNC (Radiotélévision Nationale Congolaise) à Kinshasa. Et de déclarer que c’est comme si l’UE menait la guerre à la RDC par le Rwanda, soutien incontestable du M23, interposé. Pour rien au monde, ledit accord devait être combattu par des voies tant judiciaires que diplomatiques. Huit jours après, il a fait le déplacement de la Belgique, siège de l’UE, où il a conféré tour à tour avec le Premier ministre Alexander de Croo et le roi Philippe. Il a, de ce fait, sollicité des sanctions contre le président rwandais dont la propension à semer la désolation en RDC et à piller ses ressources est plus qu’évidente.

Le discours du président congolais n’a pas manqué de retentissement. Député fédéral belge, André Flahaut s’en est fait l’écho devant ses collègues. Il a interpellé en séance plénière Alexander de Croo sur l’agression de la RDC par le Rwanda et fait savoir qu’il faut passer maintenant des paroles aux actes ; le Congo étant victime d’agression comme la Palestine et l’Ukraine. Des sanctions doivent, outre le fait que le droit international impose aux Belges d’être des modèles pour sauver les populations congolaises, être ainsi prises à l’égard du Rwanda.

Un autre député, cette fois-là européen, le Français Thierry Mariani, est aussi sorti de sa réserve. Il a porté à la connaissance de ses collègues les sentiments qui dominent en RDC et dans de nombreux pays africains de la politique de double standard de l’UE. Et d’ajouter : «S’il faut se réjouir que nous débattions enfin de la situation à l’Est de la RDC, je ne peux pas oublier que nous le faisons après que la Commission européenne a annoncé il y a quelques jours la signature d’un partenariat honteux avec le Rwanda».

A la question de savoir d’où viennent les matières premières qui transitent par le Rwanda, M. Mariani répond : «De l’Est du Congo où ces ressources sont pillées et livrées à des mafias plus sanguinaires les unes que les autres». Et de s’étonner que quand il s’agit de s’acoquiner avec Kagame, tous les grands principes de l’UE cèdent. Pourtant, il viole militairement la souveraineté de la RDC sans aucune sanction européenne. Pire, alors que la milice M23 a perturbé les élections congolaises, c’est le gouvernement de Kinshasa qui recevait principalement les critiques de l’UE. Plus pénible aussi, au même moment, pendant que le peuple congolais se battait pour que les élections se déroulent, que faisait Mme Von Der Leyen ? Elle inaugurait une usine de vaccin BioNTech au Rwanda le 18 décembre 2023, soit deux jours avant les élections en RDC. La Commission européenne était donc bras dessus bras dessous avec le président rwandais dont l’ONU dénonce le soutien à sa milice criminelle. Cela a été évidemment ressenti comme une provocation méprisante par nos amis congolais. Enfin, le Français de se demander : «Alors qu’attendons-nous pour condamner le vrai responsable ? Qu’attendons-nous pour condamner le Rwanda ? Qu’attendons-nous pour sanctionner Paul Kagame? »

Les Congolais ne sont pas restés indifférents. Même les milieux universitaires sont montés au créneau. C’est le cas avec la conférence tenue ce jeudi 29 février dans la salle Dr Monekosso de l’UNIKIN archicomble à l’occasion à l’initiative du Recteur de l’UNIKIN, le Prof Jean-Marie Ntumba, par le Prof Raphaël Matamba Jibikila, enseignant à la faculté Pétrole, gaz et énergies renouvelables de la même université.  Avec comme thème «La RDC face aux enjeux de la transition énergétique : cas du secteur minier», cette conférence s’est voulue plus globale afin que le caractère politicien de la question ne l’emporte sur sa dimension scientifique.

L’enjeu majeur et prioritaire de la transition énergétique, a dit l’orateur, est le réchauffement climatique dont il faut préserver la planète. Cela en remplaçant progressivement des énergies fossiles, génératrices du principal gaz à effet de serre, le CO2, voire le nucléaire suite à la problématique de la gestion des déchets radioactifs, par un mix énergétique privilégiant les énergies renouvelables. Aux fins de ce mix, différents minéraux et métaux raffinés se sont révélés, de par les innovations technologiques, indispensables aux techniques bas-carbone. C’est notamment le cuivre, le cobalt, le nickel, le lithium et le germanium. Et pour la transition numérique, les minerais des 3 T (étain, tantale et le tungstène), par exemple, avec principalement le tantale, valent pour autant.

La transition énergétique ou numérique appelle donc à une consommation de plus en plus accrue des minéraux précités dont la liste n’est pas exhaustive. De la sorte, si on ne fait pas de découvertes de nouveaux gisements du cuivre, 90 % des réserves actuelles de ce minerai seraient épuisés à l’orée de 2050. S’imagine-t-on ce qui adviendrait, a dit un intervenant, à plusieurs secteurs industriels américains, bref l’économie américaine, si le tantale arrivait à manquer ? Voilà qui explique donc le développement des politiques publiques et des stratégies des Etats pour garantir et sécuriser à leur compte l’approvisionnement en ces matières premières réputées critiques ou stratégiques. Cinq critères valent, d’après le Prof Raphaël Matamba Jibikila, pour qu’elles soient qualifiées de critiques (utilisée dans un grand nombre de secteurs industriels, ce qui fait craindre la pénurie, être difficilement substituables à court terme, faire l’objet de plusieurs applications industrielles, être dotée d’une valeur économique) et elles deviennent stratégiques lorsque leurs réserve et production sont concentrées géographiquement.

Frileuse, la Chine ne s’était pas fait prier, à en croire le Prof R. Matamba J., de mettre en place une politique d’approvisionnement basée sur la diversification des sources sous-tendue, notamment, par le développement des partenariats et des IDE (Investissements Directs Etrangers). Ce qui lui a permis, en fin de compte, de s’ancrer dans de nombreux pays et de consolider sa part quant à la production desdites matières et de s’en adjuger le contrôle sur le plan mondial. Et lorsque, entre autres, l’UE s’éveille en 2010 pour créer ERMA (Alliance Européenne des Matières Premières), Pékin, lancé dans la course 20 ans plus tôt, avait déjà pris suffisamment une longueur d’avance aussi bien sur les Européens que les Américains, les contraignant ainsi à la dépendance vis-à-vis d’elle. En RDC qui détient, par exemple, 50 % des réserves mondiales en cobalt, c’est la Chine qui tient quasiment toute l’exploitation industrielle, laissant celle artisanale aux autres. Ceci expliquant cela, il n’est pas exclu que dans la quête de leur indépendance, l’UE soit amenée à signer des contrats controversés du genre de celui avec le Rwanda, voire chercher à pactiser avec le diable.

Le Rwanda possède oui ou non les minerais critiques concernés par son accord avec l’UE ? Le Prof R. Matamba J. ne s’est pas montré catégorique quant à ce. Mais, il pense qu’il aurait été de bon aloi pour cette communauté, respectueuse des droits de l’homme et disposant d’une administration outillée en matière de bonne gouvernance, de décliner en amont les données statistiques en termes aussi bien de réserves que de production pour lesdits minerais dans ce pays. De la sorte, l’on saurait la quantité de minerais réellement produite au Rwanda et celle qui transiterait par son territoire. Et d’évoquer une publication de l’Université du Rwanda datant de 1988 intitulée «L’activité minière au Rwanda. D’une exploitation marginale à l’effondrement» qui souligne que l’exploitation effective des ressources minières du Rwanda a débuté en 1930. Elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours, mais les conditions géologiques et topographiques défavorables, la faiblesse des réserves et les difficultés de transport en ont rendu la rentabilité marginale. Jusqu’en 1988, son sous-sol n’avait vomi que 2,5 T d’or.

Également Coordonnateur de la CTCPM (Cellule Technique de Coordination de Planification Minière), un service spécialisé du Ministère congolais des Mines, le prof R. Matamba J. a émis le vœu de voir la RDC corser sa politique en matière de minerais critiques et stratégiques sur fond du code minier qui consacre déjà quelques substances minérales (cobalt, germanium et tantale) stratégiques. Il a formulé le souhait de voir cette liste allonger, car l’UE, par exemple, en compte une cinquantaine. Se félicitant de l’initiative prise par la RDC conjointement avec la Zambie pour la fabrication des batteries électriques, Il recommande la transformation locale des produits à l’effet, notamment, de donner la plus-value aux substances minérales stratégiques, de stimuler la production, d’assurer le transfert des technologies et de diversifier l’économie.




Portrait : L’UDPS Augustin Kitukila Mpaka, le salut du Kongo Central

Au lendemain des élections du 20 Décembre 2023 dernier, tout le microcosme politique national est en ébuliition. Car, les élus  et les candidats moins heureux se bousculent  actuellement pour diriger ou se retrouver dans les institutions nationales, provinciales et municipales.

En ce qui concerne le Gouvernorat de la Province du Kongo Central, la course aux candidatures est déjà lancée. Nombreux candidats affûtent leurs armes dans les états-majors de leurs partis respectifs.

Le choix de l’UDPS/TSHISEKEDI s’oriente vers monsieur Augustin KITUKILA MPAKA, un cadre valable ayant fourbi ses armes tant dans sa Fédération de l’UDPS/TSHISEKEDI dans le district des Cataractes  qu’en France où il a goûté, pendant un temps, à l’exil.

Avec ses cinquante bougies déjà soufflées, l’UDPS Augustin Kitukila Mpaka qui semble faire l’unanimité autour de son nom tant dans les Cataractes que dans sa Lukaya natale, est un sérieux prétendant au trône. Il a tous les atouts pour sauver la Province du Kongo Central du marasme dans lequel elle est plongée depuis des décennies.

Juriste de formation sorti de l’Université de Kinshasa,  l’UDPS Kitukila Mpaka a mis à profit son exil en France pour poursuivre ses études en Gestion des Ressources Humaines au CNAM Paris et en Hygiène, Sécurité et Environment à Paris Saint Denis.

Dans le privé, il a presté ses services chez Bosch France, Mousses France et Exochems France. Actuellement, il gère Ecostratégie Sarl, une entreprise qu’il a créée à Kinshasa.

L’amour de servir sa province natale

Né dans la ville portuaire de Matadi qu’il aime comme la prunelle de ses yeux, son engagement au service des Matadiens ne souffre d’aucune contestation étant donné qu’il se sent à l’aise à Matadi. L’UDPS Augustin Kitukila Mpaka a un autre atout particulier. Il est originaire du territoire de Kimvula dans la Lukaya.

Il est connu de tous les Bakongo que la Lukaya n’a jamais eu beaucoup de ses ressortissants au Gouvernorat du Kongo Central. Le record est détenu par le Bas-Fleuve suivi des Cataractes. La Lukaya occupe le bas de l’échelle.

Hormis ces deux critères, le travail à caractère social abattu par le prétendant Augustin Kitukila Mpaka plaide en sa faveur. Il a lancé le projet Elikia à Kwilu Ngongo et ses localités environnantes. Il a consisté à la revalorisation des déchets biodégradables de bois par la construction des toilettes écologiques, de biogaz dans les localités qui en sont dépourvues. Il contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations locales.

Après avoir sillonné les milieux ruraux et palpé du doigt la paupérisation des populations du Kongo Central, l’UDPS Augustin Kitukila Mpaka a jugé bon et utile de se mettre au service du Kongo Central pour le sauver. D’où sa décision de se présenter à l’élection des Gouverneurs de province.

Il n’y va pas en indépendant. Selon plusieurs sources fiables, il jouit de l’appui de ses bases des Cataractes et de la Lukaya ainsi que de la Direction Politique de l’UDPS/TSHISEKEDI.

Que pourra-t-il faire?

La question qui taraude l’esprit de beaucoup d’observateurs est celle de savoir ce qu’il envisage de faire pour le Kongo Central en cas d’élection.

L’homme déborde de dynamisme et d’ambition légitime. Comme tout bon Mukongo qui se respecte, il préfère l’action à la place de la parole. Il veut seulement agir.

Cinq axes seront prioritaires à ses yeux. Le tout premier axe sera orienté vers la cohésion provinciale en vue de rassembler toutes les énergies valides malheureusement somnolentes pour les utiliser en vue de procurer le bien-être aux populations du Kongo Central.

Ensuite, il mettra l’accent sur le développement des entités territoriales décentralisées et des entités territoriales déconcentrées. Il tient à leur accorder beaucoup d’attention.

Le troisième axe sera dirigé vers l’attraction des investissements afin de créer des emplois et de moderniser la province.

L’assainissement des finances provinciales, la lutte contre la corruption devenue endémique et l’éradication de l’insécurité forment les quatrième et cinquième axes.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Cours d’Appel de Kinshasa/Gombe et Matete : Début des audiences en contestation des résultats provisoires des provinciales

C’est ce mardi 05 mars 2024 que la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete va débuter les audiences de contentieux  des résultats aux  élections législatives provinciales. Et ce, dans la grande salle des audiences de la Cour de céans. Les candidats déchus aux élections provinciales/ville de Kinshasa, les regroupements politiques et les candidats indépendants sont tous conviés à cette audience, insiste M. Jp Mafungu Ngieb, chef de division.

Au même moment, la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete informe à tous les candidats députés provinciaux qui ont introduit une requête en contestation des résultats provisoires des élections législatives provinciales de 2023 publiées par la commission électorale nationale  indépendante, que les audiences y relatives auront lieu du lundi 04 au vendredi 08 mars 2024 dans la salle d’audience de la Cour de céans, à partir de 09 heures suivant l’agenda ci-dessous :

Lundi 04/03/2024 : Gombe, Ngiri-Ngiri, Kintambo, Makala et Lingwala

Mardi 05/03/2024 : Bumbu, Kalamu, Kasa-Vubu et Barumbu

Mercredi 06/03/2024 : Mont Ngafula

Jeudi 07/03/2024 : Selembao et Bandalungwa

Vendredi : 08/03/2024 : Ngaliema

 




Nord-Kivu : les Forces vives dans les rues de Goma ce lundi 04 Mars pour protester contre l’agression Rwandaise

Situation sécuritaire dans le nord Kivu : lundi 4 mars sera agité à Goma .

La journée de lundi 04 mars 2024 s’annonce encore très agitée dans la ville de Goma au Nord Kivu. Les organisations de la société civile et les mouvements citoyens de cette province annoncent une grande marche pour protester contre l’agression Rwandaise et l’inaction de la communauté internationale, face à cette guerre imposée injustement au pays de Lumumba.

Les organisateurs de cette manifestation qui partira de la place Mutinga pour chuter au gouvernorat de province, invitent toutes les couches de populations du Nord-Kivu de prendre part à cette marche dite pacifique, pour dire non à l’agression et aux tueries massives de la population de ce coin de la RDC.

A noter que sur terrain, l’Armée Rwandaise opérant sous le label du M23 continue à larguer des bombes sur plusieurs localités dans la cité de Saké et dans une partie de la ville de Goma. Un convoi des forces de la SADC a été la cible vendredi dernier de 5 bombes qui ont tué 3 enfants, dont, un enfant à Mubambiro dans le Masisi.

Osk




Maniema : la situation socio-économique jugée gravissime à Kindu.

La ville de Kindu, capitale provinciale du Maniema risque d’être alignée parmi les villes les plus chères au monde en général, en en République Démocratique du Congo en particulier.

Pour cause, l’absence quasi totale des inspecteurs de la Division Provinciale de L’économie pour réglementer les prix, mais aussi l’enclavement de cette ville, qui manque d’infrastructures routières de desserte agricole pour permettre l’évacuation des produits vivriers vers les centres de consommation.

Des sources surplace signalent que la hausse des prix des produits des premières nécessités s’observe sous l’œil impuissant des autorités provinciales.

A ce jour, une mesure du riz blanc coûte 500 Fc, ; une bouteille d’huile de palme de 75 cl produite localement à Kibombo territoire situé à 117 Km de Kindu coûte 3000 Fc, une petite bouteille de boisson alcoolisée de 35 cl de la marque Miitzig coûte 6500 Fc et surtout une bouteille de la marque Simba provenant de Lubumbashi pour servir les adorateurs de loisir revient à 14000 Fc. Un porc-épic se négocie à 50.000 Fc.

La ville de Kindu est devenue un milieu invivable pourtant jadis grenier du pays.

Mboshi




Haut-Uélé : Après une semaine d’agitation, les chrétiens catholiques ont célébré la messe ce dimanche à Wamba.

Les tensions observées suite à la nomination de Mgr Emmanuel Ngona Ngotsi à la tête du diocèse de Wamba, ont finalement pris fin. Pour preuve, la célébration des messes a repris dans la tranquillité ce dimanche 3 mars à la cathédrale de Wamba, après une semaine des fortes agitations suite à la contestation des chrétiens catholiques de ce coin du pays contre la nomination de Mgr Emmanuel Ngona Ngotsi comme évêque de leur Diocèse. Et pour manifester leur colère, ils avaient scellé la cathédrale, brûlé les pneus et chasser Monseigneur avec comme cause principale qu’il n’est pas originaire de cette province.

Il n’y a pas longtemps, ces mêmes fidèles avaient également refusé la nomination de Mgr Janvier Kataka pour le même motif, c’est à dire qu’il était Nande, originaire du Nord-Kivu.

Pour rappel, une vive tension a été observée, depuis jeudi, devant la cathédrale Saint Joseph du diocèse de Wamba, au Nord-Est de la RD Congo, où les chrétiens catholiques ont protesté contre la nomination, par le Pape François, du nouvel évêque, selon les sources de la société civile locale.

Ces revendications remontent depuis la renonciation de Monseigneur Janvier Kataka Luvette, l’an dernier, à la charge du gouvernement du diocèse de Wamba.

Dans un communiqué officiel, la Cenco avait annoncé la nomination par le Pape François, du Révérend Père Emmanuel Ngongi Ngotsi, prêtre de missionnaire d’Afrique, comme Monseigneur du diocèse de Wamba, en remplacement de Monsieur Janvier Katala Luvette, ayant démissionné volontairement de ses fonctions.

Osk