Mbusa Nyamwisi encourage le COMESA et la CONAC Rdc à poursuivre leurs travaux

Le Marché commun de l’Afrique orientale et Australe (COMESA) est composée de 21 États membres qui ont convenu de promouvoir l’intégration régionale par le commerce et le développement des ressources naturelles et humaines dans l’intérêt de toute la population de la région.

Ce lundi 04 mars 2024, une forte délégation du COMESA (compétition commissaire) dirigée par Mme la Directrice de ce secteur, Mary Gurure, accompagnée par le président et deux vice-présidents de la Commission nationale de la concurrence (Conac Rdc) ont échangé avec le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, M’zée Antipas Mbusa Nyamwisi.

Au menu de leurs échanges, la présentation des civilités au ministre qui gère le COMESA et du rapport des discussions avec la Conac Rdc sur le décaissement des fonds sur les opérations de fusion qui vont se dérouler dans les jours à venir.

La délégation du COMESA n’a pas caché sa satisfaction pour le déroulement des travaux et le professionnalisme de la nouvelle équipe dirigeante de la Conac. Au sortir de la rencontre, Mary Gurure est revenue sur l’intérêt leur accordé par le ministre d’État sur le déroulement des travaux et ses encouragements au nouveau leadership au sein de la Conac RDC.

Le ministre d’État a, à son tour, encouragé les deux délégations à poursuivre sans complaisance leurs travaux, tout en soutenant la Conac RDC qui a une mission lourde, celle de surveiller activement les pratiques anti-concurrentielles dans tous les secteurs de l’économie nationale.

Pour rappel, le marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) est une organisation destinée à créer une union douanière entre plusieurs pays de l’Afrique de l’Est. Le groupe est aussi connu en anglais sous le nom Common market for Eastern and Southern Africa (COMESA).

Son objectif est de mutualiser les moyens des États individuels pour former une unité économique et commerciale plus forte. Il propose ainsi à ses membres de bénéficier un marché plus large, une meilleure productivité industrielle et agricole, une sécurité alimentaire, une rationalisation de l’exploitation des ressources, de l’harmonisation des politiques monétaires et financières et l’amélioration des infrastructures de transport et de communication.

Ses 21 pays membres sont : le Burundi, les Comores, Djibouti,  l’Égypte, Eswatini, l’Éthiopie, l’Érythrée, le Kenya, la Libye, Madagascar, le Malawi, l’Ile Maurice, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan, la Tunisie, la Zambie et le Zimbabwe.

Le territoire de 12 millions de kilomètres carrés du COMESA réunit 586 millions d’habitants qui contribuent à un PIB de 805 milliards de dollars en 2022.




Xi Jinping met l’accent sur le développement de nouvelles forces productives de qualité

Le président chinois Xi Jinping a insisté mardi sur le développement de nouvelles forces productives de qualité conformément aux conditions locales, lors de la deuxième session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN), l’organe législatif national de la Chine.

M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a tenu ces propos lorsqu’il participait à une délibération avec les législateurs de la province du Jiangsu (est).

Il a appelé à accorder la priorité absolue au développement de haute qualité, en insistant sur les efforts visant à renforcer l’innovation, à encourager les industries émergentes, à adopter des plans prospectifs pour développer des industries du futur et à améliorer le système industriel modernisé.

Le développement de nouvelles forces productives de qualité ne signifie pas qu’on néglige ou qu’on abandonne les industries traditionnelles, a déclaré M. Xi. Il est nécessaire de prévenir la ruée vers les projets et la formation de bulles industrielles, et d’éviter d’adopter un seul modèle de développement, a-t-il noté.

Les autorités locales doivent tenir compte de leur propre dotation en ressources, de leur base industrielle et de leurs conditions de recherche scientifique pour promouvoir le développement des nouvelles industries, de nouveaux modèles et de nouveaux moteurs de croissance de manière sélective, et utiliser les nouvelles technologies pour transformer et moderniser les secteurs traditionnels en industries haut de gamme, intelligentes et vertes, a-t-il ajouté.

M. Xi a exprimé son appréciation pour le rapport d’activité du gouvernement et a salué les nouveaux progrès du Jiangsu dans le développement économique et social, encourageant la province à raffermir sa confiance et à se donner à fond pour apporter une plus grande contribution au développement national global.

Pour développer de nouvelles forces productives de qualité, le Jiangsu doit se concentrer sur le développement d’un système industriel modernisé ayant la fabrication avancée comme l’épine dorsale et redoubler d’efforts visant à développer des conglomérats d’industries émergentes stratégiques, dotés d’une compétitivité internationale, a indiqué M. Xi.

Il a insisté pour que la province devienne un front important pour le développement de nouvelles forces productives de qualité.

M. Xi a appelé à planifier des mesures importantes pour approfondir davantage la réforme sur tous les plans afin de donner une forte impulsion à la promotion d’un développement de haute qualité et de la modernisation chinoise.

Il est nécessaire d’accélérer l’amélioration des institutions fondamentales dans des domaines tels que la protection des droits de propriété, l’accès au marché, la concurrence loyale et le crédit social afin de construire un système de l’économie du marché socialiste de haut niveau.

On doit redoubler d’efforts pour soutenir la croissance du secteur privé et des entreprises privées et stimuler la motivation intrinsèque et l’innovation de diverses entités commerciales, a-t-il noté.

Il a également mis l’accent sur l’approfondissement des réformes des systèmes des sciences et technologies, de l’éducation et de la gestion des talents pour éliminer les goulots d’étranglement et les obstacles au développement de nouvelles forces productives de qualité.

Selon lui, il est aussi important de favoriser un environnement commercial de classe mondiale qui est axé sur le marché, fondé sur le droit et internationalisé, et de créer de nouveaux atouts d’une économie ouverte d’un niveau plus élevé.

M. Xi a appelé le Jiangsu à s’intégrer pleinement et à contribuer au développement de la Ceinture économique du fleuve Yangtsé et au développement intégré du delta du fleuve Yangtsé, ainsi qu’à renforcer la synergie avec d’autres stratégies de développement régional et stratégies régionales majeures.

En exhortant le Jiangsu à construire à grande échelle des chaînes d’innovation, des chaînes industrielles et des chaînes d’approvisionnement, M. Xi a demandé à la province de tirer parti de son statut en tant que province économiquement développée dans le but de stimuler le développement régional et national.

Il a également insisté sur les efforts continus visant à consolider et à intensifier l’élan de la reprise économique pour renforcer la confiance dans le développement de toute la société.

Il a exhorté à des mesures résolues pour rectifier les formalités inutiles et les pratiques bureaucratiques. Des mesures pratiques doivent être prises pour alléger le fardeau de ceux qui travaillent sur le terrain et stimuler la créativité au sein de l’ensemble du Parti et de la société.

M. Xi a également souligné les efforts réguliers pour améliorer le bien-être du peuple dans le développement et garantir la sécurité au travail.

Cai Qi, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et chef de la Direction générale du Comité central du PCC, a assisté à la délibération.

(Source / Photo : Xinhua)




Succession de Ngobila: Un casting difficile mais potable      

Conformément à son calendrier électoral réaménagé, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a convoqué l’électorat pour les élections des Gouverneurs et Vice-gouverneurs de province, le 7 avril 2024. A Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, l’on se pose la question sur le successeur du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Un casting difficile, mais prenable, d’après plusieurs analystes !

Selon le calendrier électoral réaménagé, les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) seront ouverts et opérationnels du 02 au 16 février 2024, soit 15 jours. Le 31 mars 2024 est la date prévue pour l’organisation des scrutins des sénateurs et une semaine plus tard, soit le 7 avril 2024, interviendra l’organisation des scrutins des gouverneurs et vice-gouverneurs. Il s’agit-là d’une étape importante du calendrier de la Centrale électorale, car elle intervient après l’organisation des 4 scrutins combinés aux suffrages directs organisés au mois de décembre de l’année dernière.

Pour la ville de Kinshasa, plusieurs noms sont déjà cités dont Déo Kasongo, Vidiye Tshimanga, Gérard Mulumba, Didier Tenge Te Lito, Adam Bombole, Isidore Kwandja, Floyd Kabuya, Mamie Mujanyi, seule femme candidate jusque-là, et tant d’autres.

Sur la toile, le débat tourne autour de l’homme d’affaires et entrepreneur congolais « Deo Kasongo ». Candidat malheureux en 2019 face à Gentiny Ngobila, l’homme de « Divo », Deo Kasongo, revient à la course, cette fois-ci avec plus de détermination. Son combat : « changer l’image de la ville de Kin la Belle ». Pour Déo Kasongo, les Kinois ont perdu 5 ans dans une ville qui n’a pas changé.

« Cinq années, la ville de Kinshasa n’a pas été gérée. Nous sommes parmi les villes les plus sales du monde. On nous a annoncé que Zando va ouvrir d’un moment à l’autre, malheureusement. Il y a eu un détournement dénoncé par Godé Mpoy. Kinshasa a reçu pendant deux années, une somme de 2 millions de dollars l’an, pour son assainissement, où en sommes-nous ? Après 5 ans de gâchis, nous aimerions avoir une ville avec un leader, un manager, quelqu’un qui va avoir des idées novatrices, qui va marquer une rupture totale d’avec le passé, et celui qui a ce profil, c’est M. Déo Kasongo », nous a dit le journaliste Beledu Doux-Jésus au cours d’une interview exclusive.

 

Pourquoi Dé Kasongo ?

« J’ai lu son programme, j’ai vu son ambition pour Kinshasa. C’est quelqu’un qui pense que pour bien gérer cette ville, il faut réinventer Kinshasa avec des projets concrets. Pas des projets comme Kin Bopeto, mais des projets concrets. Il ne viendra pas chercher des jeeps, maisons au gouvernorat. C’est quelqu’un qui a fait son chemin entant qu’entrepreneur. Sa priorité c’est la construction et l’invention de la ville de Kinshasa », a ajouté le journaliste.

 

De Vidiye Tshimanga à Gérard Mulumba

Outre Déo Kasongo, il y a Vidiye Tshimanga, ancien conseiller stratégique du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi. Après ses déboires avec la justice suite à un présumé détournement, l’homme veut refaire sa santé politique. Connu dans le monde sportif, Vidiye Tshimanga a dirigé Daring Club Motema Pembe de Kinshasa, l’éternel rival de l’AS V. Club. Il est aujourd’hui à la tête des Aigles du Congo, un club de football qui joue les play-offs de la Ligue National de Football (Linafoot). Entrepreneur, Vidiye Tshimanga a démontré ses intentions de diriger la ville de Kinshasa durant la campagne électorale de la dernière présidentielle de la République, où il avait érigé des panneaux partout dans la ville avec un fauteuil comportant l’insigne officielle de Kinshasa.

« Les Kinois sont fatigués de voir tous les jours les immondices dans la ville, les Kinois ne veulent plus du phénomène Kuluna, les embouteillages, les inondations, les tracasseries routières. Il est temps que nous dirigeons la ville pour apporter des solutions aux différents problèmes », avait-il lancé dans un message sur les réseaux sociaux.

Gérard Mulumba dit Gecoco, c’est l’autre challenger qui ne veut pas baisser les bras. Il est actuellement vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, mais n’est pas totalement d’accord avec son titulaire Gentiny Ngobila, au sujet de sa gestion qu’il juge « mauvaise ». Les violons ne s’accordent donc pas entre les deux, et Gérard Mulumba a imprimé ses couleurs durant son intérim assuré en janvier 2024, soit pendant moins de 10 jours, suite à la suspension de Gentiny Ngobila par le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur. L’homme a poussé les Kinois à assainir leurs milieux de vie ; il a réhabilité et aménagé le rond-point huileries, la place Gambela…

Pour lutter contre les embouteillages, il a effectué des descentes sur terrain, à l’exemple du boulevard Triomphal où il a remis de l’ordre après une situation non maitrisée par les hommes en uniforme. Gecoco Mulumba, bien qu’il soit contesté par certains Kinois pour ses « excès de zèle », veut diriger la Capitale du Grand Congo pour que Kinshasa redevienne « Kin la Belle ». Pour certains Kinois, pourquoi Gecoco devait-il mettre son argent dans la réhabilitation des ronds-points Huileries et Gambela sans pour autant recueillir l’autorisation préalable. Mieux, comment exiger le paiement des montants dépensés à Gentiny Ngobila, sans que celui-ci n’ait été informé sur le coût desdits travaux.

 

Isidore Kwandja, un homme à suivre !

Un autre candidat à prendre au sérieux, c’est « Isidore Kwandja », l’homme qui a dirigé les activités des 9èmes jeux de la Francophonie tenus à Kinshasa du vendredi 28 juillet au dimanche 6 août 2023. Il a été félicité par le chef de l’Etat pour son courage, son abnégation, son sérieux dans la réussite de cet événement de renommée mondiale. Il a des ambitions pour faire briller Kinshasa.

 

Mamie « Free Box », l’intelligence au service de Kinshasa

Mamie Mujanyi affectueusement appelée “Free box”, est aussi dans la course pour le gouvernorat de Kinshasa. Elle promet de redonner à Kinshasa ses lettres de noblesse et à faire d’elle une ville économique, intelligente, verte.

« Comme l’a dit le chef de l’Etat, un de ses engagements est de pouvoir augmenter le pouvoir d’achat de la population. Nous voulons lui prêter mains fortes. Nous voulons redorer l’image de la ville de Kinshasa avec toutes ces immondices, insalubrité et le phénomène Kuluna qui bat son plein. Nous voulons que tous les jeunes et les femmes de Kinshasa puissent se reconnaître et se retrouver en nous. Nous voulons à tout prix reprendre le flambeau. Nous voulons faire de Kinshasa une ville intelligente, une ville verte, une ville inclusive, innovante. Nous prônons une gestion inclusive et participative où tous les Kinois vont participer à la gestion de leur ville. Nous ne plaçons pas notre candidature sous le signe des promesses. Nous avons beaucoup de réalisations à notre actif. Notre vœu est de sortir la femme et le jeune de Kinshasa de la pauvreté», avait-elle déclaré à la presse le jour du dépôt de sa candidature.

Ainsi en est-il pour tous les candidats gouverneurs de la ville de Kinshasa. Chacun a ses ambitions pour éviter les erreurs du passé et redonner à Kinshasa ses lettres de noblesse.

Les élections des sénateurs et gouverneurs et vice-gouverneurs sont des élections aux suffrages indirects ; seuls les députés provinciaux vont élire les sénateurs, les gouverneurs et vice-gouverneurs. La CENI avait dénoncé quelques soupçons de corruption liés à ces scrutins, même si rien ne nous rassure que ceci a dissuadé les potentiels corrupteurs et corrompus.

Bernetel Makambo




Taux de croissance en Rdc: Antoine Edipa fustige la cacophonie entre la BCC, le FMI et la BAD 

Dans une réflexion parvenue à la rédaction du journal « Le Quotidien », ce mardi 05 mars 2024, l’économiste monétariste congolais basé en Belgique, Antoine Edipa Ewasingi affirme qu’une dissonance s’observe actuellement entre la Banque Centrale du Congo et les Institutions Financières Internationales dont le FMI et la BAD dans la structuration des éléments ayant trait au taux de croissance de la République démocratique du Congo ».

Pour étayer sa thèse, ce rompu des sciences économiques analyse les faits et en extrait la quintessence. A en croire les données relevées par Edipa, la Note de conjoncture économique au 23 février 2024 de la Direction des Analyses Économiques de la Banque Centrale du Congo indique qu’en termes réels, la croissance du PIB devrait s’établir à 8,6% en 2023 contre 8,9% réalisée l’année précédente. Cette décélération serait consécutive aux contrecoups de la guerre Russo-Ukrainienne ainsi que la situation sécuritaire dans la partie orientale du pays, causant notamment un ralentissement de la croissance économique et une accélération des prix intérieurs.

La question qui se pose est celle de savoir si la RDC aurait largement fait mieux que les 6,7% prévus dans la loi des finances de 2023. Se reportant aux chiffres publiés par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui dans son rapport : « Performances et perspectives de l’économie africaine pour le premier semestre 2024 », Antoine Edipa Ewasingi, affirme qu’il y ait clairement mentionné que le taux de croissance de l’économie congolaise en 2023 est de 6,2%. Un écart de 2,4% est quand même exorbitant quand on sait qu’une croissance de l’ordre de 1% dans les pays occidentaux est considérée comme une grande prouesse presque quasiment un miracle. Il faut noter également que la loi des finances 2024 est basée sur un taux de croissance de l’ordre de 6,4%. Une contradiction sévère se fait sentir car le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) le projette à 5% soit un écart de 1,4% et le Fonds Monétaire international, quant à lui, plafonne le taux de croissance de la RDC en 2024 à 4,7%.

Quid du budget 2024 ?

Autre réalité évoquée par le monétariste, le budget 2024. Le fait que le Budget 2024 projette un taux de change moyen à 2518 francs congolais pour un dollar américain et un taux de change fin-période à 2535,5 francs congolais pour un dollar américain, soulève une autre question. Cette réalité est largement dépassée car le 28 février 2024, le taux officiel s’établissait déjà à 2752,39 francs congolais pour un dollar américain.

« Essayons de creuser pour découvrir la réalité autour de cette cacophonie », lance Edipa.

« De prime à bord, il faudrait savoir que ce qui freine la croissance en RDC est le fait que le niveau d’investissements est trop bas, car la croissance économique repose essentiellement sur les investissements. Tant que la croissance économique de la RDC sera tributaire des cours des matières premières, elle sera toujours volatile », précise Antoine Edipa.

C’est pourquoi, affirme-il « nous assistons à une croissance sans développement et cette expansion des chiffres ne se ressent pas dans le panier de la ménagère. La RDC qui est fortement dépendante du secteur minier avec 98,9% des exportations selon la BAD, est exposée aux différentes variations des cours internationaux des matières premières. Celles-ci ont été soumises toute l’année 2023 à des fortes pressions alors que la situation budgétaire s’est également détériorée avec l’accélération de l’inflation ».

L’impact ralentissement de la croissance mondiale

En cette ère de la globalisation, l’économie mondiale est fortement tributaire du climat de cet écosystème qu’est la Terre réduite en juste un village planétaire. Il faut noter que le ralentissement de la croissance mondiale pourrait conduire à une réduction des exportations du pays. Un élément important à souligner c’est aussi la dégradation de la mobilisation des recettes publiques. Les recettes publiques hors dons représentaient 12,6% du PIB en 2023 contre 15,3% du PIB en 2022 soit un écart de l’ordre de 2,1% du PIB entre 2023 et 2022.

La croissance économique étant l’augmentation du PIB d’une année sur l’autre c’est-à-dire la production économique du pays, il faudra que l’État congolais fasse un effort pour s’attaquer à bras le corps aux trois principaux éléments qui freinent la croissance de la RDC selon la Banque Mondiale. Ces éléments sont entre autres : l’inefficacité de l’État ; le déficit d’infrastructures et la faiblesse du secteur privé. Il faudra pour cela des politiques étatiques dynamiques, courageuses et novatrices pour changer la donne et apporter des améliorations tant quantitatives que qualitatives dans tous les secteurs de la vie nationale car le développement durable de la RDC exige des actions profondes pour diversifier l’économie nationale.

MackPower




Les Instituts de sondage sont unanimes: Gentiny Ngobila, meilleur gouverneur de la ville de Kinshasa de 1960 à ce jour

En sa qualité d’enfant né et grandi dans la ville de Kinshasa, le gouverneur savait qu’il n’avait pas droit à l’erreur lors de son élection à la tête de la capitale. Cela explique la mise en œuvre, souvent avec des moyens de bord, des initiatives destinées à améliorer autant que possible, l’environnement de la capitale, par la recherche des remèdes adéquats aux questionnements existentiels auxquels sont confrontés les Kinois. Pleins feux sur le parcours politique d’un Kinois amoureux de sa ville de naissance, ainsi que sur les réalisations enregistrées en cinq ans d’un travail intense et méthodique.

 

Gentiny Mbaka Ngobila, né le 20 septembre 1963 à Kinshasa, est un homme d’affaires et  politique congolais. En 2016, il est élu gouverneur de la province de Mai-Ndombe. Et c’est depuis le 10 avril 2019 qu’il a dirigé la ville-province de Kinshasa, capitale de la RDC en qualité de chef de l’Exécutif provincial.

Il est membre de l’ethnie Batende. Son père, Omer, fut directeur de cabinet dans un ministère du gouvernement Lumumba en 1960. Il fait ses études supérieures au Conservatoire national des arts et métiers –CNAM- de Paris, où il obtient sa licence en administration et gestion des personnels.

Après ses études supérieures, il se lance dans les affaires, en créant des entreprises sur la sécurité en France, puis à Kinshasa comme Universal Security ou UniSec –sécurité- et G-Com Service -immobilier.

Sur le plan sportif, il occupe, en 2014, la présidence du Daring Club Motema Pembe Imana –DCMP-, l’un des clubs de football les plus populaires de Kinshasa. Il a également produit quelques disques, notamment l’album Makolo ya Masiya de Carlyto Lassa, ainsi que certains de ses concerts à Paris.

Sur le plan politique, il fut  tour à tour: président de la commission défense et sécurité pendant le gouvernement de Laurent Désiré Kabila (1997); conseiller du ministre de l’intérieur Gaëtan Kakudji (1998); conseiller du ministre des finances(1999); député coopté de l’ACL/PT (2000); député coopté sous le régime de 1+4 (2003);

député national dans la circonscription de Yumbi (2006);

vice-ministre de l’Agriculture, Pêche et Élevage du Gouvernement GizengaI (2007), président du conseil d’administration de l’Office des routes (2008); réélu député national dans la même circonscription de Yumbi (2011) ; et en 2002, il a pris part à la fondation du  PPRD, le parti du président Joseph Kabila.

 

Les grandes lignes de son programme d’actions

 

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, voulait mobiliser plus de deux milliards de dollars US pour son programme d’actions dénommé «Kinshasa Bopeto», en vue de changer l’image de la capitale.

 

Ce programme s’articulait autour de cinq axes prioritaires à savoir: l’amélioration de la gouvernance et le rétablissement de la sécurité; la protection de l’environnement et l’assainissement de la ville; la modernisation des infrastructures de base; le développement des activités économiques; la création d’emplois ainsi que l’amélioration de la qualité des services sociaux de base.

 

Il était persuadé que tout devrait être fait pour lutter contre l’insuffisance de la gouvernance au niveau des services urbains, la modicité des ressources dans la mise en œuvre de la décentralisation financière et le manque d’adhésion de la population kinoise.

Parmi les défis auxquels est confrontée la ville, Gentiny Ngobila avait affirmé aux Députés provinciaux qu’il convenait de résoudre la problématique des effectifs pléthoriques, la sous-qualification des agents des services centralisés, etc.

Aussi, a-t-il tout fait pour financer ce programme avec des ressources propres de la ville, la rétrocession, les dons et legs ainsi que les emprunts contractés conformément à la loi. De même, il devait également s’attaquer à l’insuffisance de la gouvernance au niveau des services urbains, à la modicité des ressources dans la mise en œuvre de la décentralisation financière.

L’objectif poursuivi, avait-il dit, est de donner aux Congolais, à l’Afrique et au monde, l’image d’une ville dynamique, innovante et florissante. Cette opération s’inscrit dans le cadre de son programme d’urgence. Signalons que Gentiny Ngobila est le 28ème Gouverneur à diriger la capitale.

 

Réalisations du gouverneur Gentiny Ngobila en cinq ans

 

Voici les résultats des actions entreprises par le Chef de l’Exécutif Provincial dans tous les secteurs.

Construction, Réhabilitation et Modernisation

 

Route Elengesa: longue de 6,2km, traversant les communes de Kalamu, Ngiri-Ngiri, Makala, Selembao, Bumbu et Mont-Ngafula;

Route Kikwit: longue de 5,3Km, traversant les communes de Limete, Lemba, Ngaba, Makala, Kalamu et Bumbu;

Route Mombele: longue de 2,7Km, traversant les communes de Limete et Lemba;

Route De la Paix: longue de 14Km, traversant les communes de Limete, Matete, Kisenso et Mont-Ngafula;

Route Bongolo reliant l’avenue Kasa-Vubu et le Rond-point Yolo Médical;

Pont moderne sur Bongolo avec la construction d’un canal à deux chaussées et une passerelle avec le parc Ngobila parallèle à la rivière Funa;

Avenue Mongala dans la commune de la Gombe;

Avenue Victoire, tronçon compris entre Rond-point Victoire et l’avenue Ethiopie;

Avenue Makoma à Binza Ozone dans la commune de Ngaliema;

Route CECOMAF: longue de 15Km, traversant les communes de N’Djili, Kimbanseke et Mont-Ngafula pour déboucher sur la frontière avec la province du Kongo Central;

Avenue Libération: bétonnage sur 300 mètres entre l’avenue Landu et le marché Selembao;

Avenue Ngiri-Ngiri, tronçon compris entre Assossa et Libération;

Avenue Birmanie: travaux en cours sur une longueur de 4,9Km, traversant les communes de Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri et Bumbu;

Pont Camps Luka sur la rivière Lubudi;

Route Landu, de l’avenue Libération jusqu’au pont Lubudi;

Routes Wangata, Usoke et Hôpital (2,20Km);

Avenue Nguma dans la commune de Ngaliema;

(Tronçon de Kintambo magasin – route de Matadi);

Boulevard Salongo-Mwana Wuta dans la commune de Lemba (3,980km);

Avenue Kasa-vubu (tronçon du Boulevard du 30 juin à la place Victoire);

Boucle Matonge 1, Oshwe-Mpozo et permanence;

Avenue de la Nation dans la commune de la Gombe;

Avenue Chrétien dans la commune de Kintambo;

Marché central de Kinshasa avec une capacité de plus 80.000 places;

Marché moderne Type-K.

 

Des routes alimentées en éclairage public

 

Avenue Kasa-Vubu;

Boulevard du 30 juin;

Boulevard Lumumba;

Avenue des Poids Lourds;

Route By-pass;

Avenue Nguma;

Avenue Université;

Avenue Elengesa;

Avenue Libération;

Avenue Victoire;

De la 1ère porte FIKIN jusqu’au Terminus via Super-Lemba;

Avenue des Huileries;

Boulevard Kimbuta;

Avenue Modjiba;

Avenue du Tourisme;

Avenue Shaba;

Avenue Landu;

Avenue Enseignement;

Avenue Inga;

Avenue des Ecuries;

Avenue Bangala.

 

Aménagement et embellissement de la ville

 

Partenariat avec l’entreprise OK Plast dans le cadre du projet Kintoko pour la transformation et valorisation des bouteilles plastiques;

Partenariat avec la société OK Clean pour la collecte et le recyclage des bouteilles plastiques;

Partenariat avec la société turque Albayrak pour la collecte et l’évacuation des déchets à Kinshasa;

Verdunisation des emprises du Boulevard Lumumba et intégration de Fontaines et autres bancs;

Création des parcs d’attraction: place Wenge, parc Maman Marthe Kasalu Tshisekedi entre 3ème et 6ème rue Limete résidentiel, parc Wenze Hindou à Masina, parc Ngobila entre Bongolo-Victoire et parc super Lemba;

Embellissement de la place de la Gare Centrale et décoration de la ville pour les festivités de Noël et de nouvel an;

Construction de la grande roue de 60 mètre à la place de la gare centrale.

 

Création

 

Régie de Gestion des Marchés de Kinshasa (REGEMK);

Direction Générale de Publicité Extérieure de Kinshasa (DGPEK);

Office de Contrôle de l’estampillage de Kinshasa (OCEKIN);

Coordination Kinshasa Bopeto;

Coordination pour la Promotion des Investissements et le suivi des réalisations des Projets (COPISREP);

Agence Provinciale pour le Développement du Numérique de Kinshasa (APDNK);

Brigade Anti-fraude de Kinshasa (BFKIN);

Unité Spéciale pour la Protection de l’Environnement (USPE).

 

Appui aux structures de santé

 

Réhabilitation de la maternité de Kintambo et remise d’importants matériels et équipements;

Construction d’un funérarium moderne à l’hôpital de Kintambo;

Construction d’un bâtiment moderne au Centre Mère et Enfant de Bumbu;

Réhabilitation de l’Hôpital Général de Référence de Makala: salle moderne de réanimation, Urgence Médecine interne, pédiatrieque, Churirgie, Gyneco et Réhabilitation du pavillon;

Construction d’une nouvelle maternité de Monaco à l’Hôpital Général de Référence de Maluku 1;

Construction d’un funérarium moderne à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa,  ex-Mama Yemo ;

Partenariat avec l’entreprise OK Plast dans le cadre du projet Kintoko pour la transformation et valorisation des bouteilles plastiques;

Partenariat avec la société OK Clean pour la collecte et le recyclage des bouteilles plastiques;

Partenariat avec la société turque Albayrak pour la collecte et l’évacuation des déchets à Kinshasa;

Verdurisation des emprises du Boulevard Lumumba et intégration de Fontaines et autres bancs;

Création des parcs d’attraction: place Wenge, parc Maman Marthe Kasalu Tshisekedi entre 3ème et 6ème rue Limete résidentiel, parc Wenze Hindou à Masina, parc Ngobila entre Bongolo-Victoire et parc super Lemba;

Embellissement de la place de la Gare Centrale et décoration de la ville pour les festivités de Noël et de nouvel an;

Création de la Régie de gestion des marchés de Kinshasa (REGEMK);

Direction générale de Publicité Extérieure de Kinshasa(DGPEK);

Office de Contrôle de l’estampillage de Kinshasa (OCEKIN);

Coordination Kinshasa Bopeto;

Agence Provinciale pour le Développement du Numérique de Kinshasa (APDNK);

Brigade anti-fraude de Kinshasa (BFKIN);

Unité spéciale pour la Protection de l’Environnement (USPE).

Soutien à l’agriculture urbaine

Le gouverneur n’a pas oublié le secteur agricole, qui peut aider à résoudre le problème de l’alimentation dans la capitale. C’est dans ce cadre qu’il a eu des échanges avec une délégation de maraîchers et riziculteurs du site agricole de Kingabwa Nguele venus lui exprimer de vive voix les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier.

En effet, après des successives inondations survenues dans la capitale suite aux nombreuses pluies diluviennes, l’aménagement de leur site a été complètement détruit, les laissant exposés aux caprices de la rivière Ndjili. Ces inondations leur ont également fait perdre leur récolte.

A son tour, Gentiny Ngobila a déclaré que l’agriculture doit continuer à être la priorité des priorités. Des dispositions ont dès lors été prises pour bien analyser la requête en vue de soumettre au gouvernement provincial les besoins réels de cette catégorie sociale non négligeable de la société.

 

Résilience des quartiers de Kinshasa

 

Par ailleurs, Gentiny Ngobila a lancé, dans la commune de Limete, le projet de renforcement de résilience urbaine des quartiers de Kinshasa, en République démocratique du Congo.

Ce projet dénommé «Topetola», est financé à hauteur de 15.000.000 (quinze millions) d’euros par l’Agence française de développement. Un geste salué par le chef de l’exécutif urbain du fait qu’il concourt au bien-être de la population et au développement de la capitale.

«Ce projet de renforcement de résilience urbaine est un signe de couronnement des efforts déployés par toutes les parties prenantes à la préparation du projet. C’est une aubaine pour le gouvernement provincial de Kinshasa en particulier et pour la population de Limete et Masina en général, car il permettra de renforcer la résilience urbaine des quartiers Ndanu, Salongo et Abattoir soumis aux risques d’inondations et aux risques sanitaires», a déclaré le gouverneur de la ville de Kinshasa.

Et d’ajouter: «Ce projet va également contribuer à accompagner l’adaptation au changement climatique grâce à une meilleure gouvernance urbaine et une gestion partagée des services urbains essentiels, notamment la pré collecte des déchets ménagers, l’entretien des berges, des voiries et des drains attenants».

Le gouverneur a aussi échangé avec des jeunes leaders membres de plusieurs organisations ainsi que des influenceurs actifs sur les réseaux sociaux et plateformes numériques pour leur expliquer les différentes réalisations du Gouvernement provincial.

 

Les chefs de rue saluent les actions du gouverneur

 

Les chefs des rues de toutes les communes de la capitale ont salué les actions de Gentiny Ngobila. A ce propos, ils ont remis un mémorandum à l’autorité urbaine, à travers lequel ils ont reconnu les diverses réalisations du gouverneur. Profitant de cette occasion, Gentiny Ngobila a appelé tous ces chefs des rues à soutenir le président Félix Tshisekedi dans sa vision de développer la RDC en ramenant la paix sur toute l’étendue du territoire national.

En conclusion, l’on peut affirmer, sans crainte de se tromper, que contrairement à ses prédécesseurs, Gentiny Ngobila a beaucoup fait pour le développement de la capitale. Les Kinois sont d’avis qu’il a mieux intériorisé la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, celle consistant à tout mettre en œuvre pour répondre aux préoccupations existentielles du peuple congolais.

Les montagnes d’immondices qui jonchaient les artères de Kinshasa ont disparu peu à peu; les jardins publics et les espaces de loisirs ont été érigés, permettant aux Kinois de se détendre dans un environnement sain; le calme politique a régné tout au long de son mandat à Kinshasa, alors que la plupart de provinces étaient constamment en proie à des remous sociopolitiques; la transparence et la bonne gestion financière ont été attestées par l’Inspection générale des Finances; le bitumage et la réhabilitation des avenues et rues pour désenclaver les communes et quartiers, de sorte que la ville est devenue un vaste chantier;  la stabilisation de la sécurité grâce à l’opération menée contre les Kuluna, ainsi que l’amélioration de la desserte en eau potable dans plusieurs quartiers.

 

Le Peuple d’abord

 

 

Alors qu’il a matérialisé la vision du chef de l’Etat à Kinshasa

Gentiny Ngobila est victime d’un harcèlement politique.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a été auditionné le jeudi 22 février 2024 au parquet général près la cour de cassation. Son avocat estime qu’il est victime d’un harcèlement politique.

Interrogé à la fin de cette audition, Me Vincent Mpibale Mbo, l’un des avocats-conseils du gouverneur, explique que, jusqu’à ce jour, aucun acte de tricherie, détention de dispositifs électroniques de vote –DEV- ou de bourrage d’urnes par son client, n’a été prouvé par la Commission électorale nationale indépendante-CENI.

«Notre client a répondu à l’invitation du parquet général près la Cour de cassation sur de prétendus faits de fraude et vandalisme du matériel électoral; des accusations gratuites, sans preuve faites par la CENI dans le seul objectif de salir la réputation du gouverneur et de l’écarter de la course électorale.

L’instruction a révélé qu’au-delà des allégations de la CENI, il n’y a aucune preuve qui puisse attester que notre client possédait une machine, ou qu’il aurait bourré d’urnes. Donc, Gentiny Ngobila est tout simplement victime d’un harcèlement politique», a-t-il indiqué.

Pour Me Vincent Mpibale Mbo, la justice congolaise se doit de laver la réputation ternie de son client.

«Nous estimons que tout est fait à dessein pour régler des comptes à Gentiny Ngobila. La voie de justice reste la voie indiquée pour laver la réputation et l’honneur de notre client, et aujourd’hui, nous sommes très heureux que la justice puisse s’atteler sur cette affaire et qu’à la fin, la dignité de notre client soit rétablie», a-t-il fait savoir.

Gentiny Ngobila, faut-il le noter, était rentré en homme libre après près de trois heures d’audition à l’office de la Cour Constitutionnelle. L’autorité morale du parti de l’Alliance des congolais progressistes –ACP- est parmi les 82 candidats dont les suffrages ont été invalidés par la Commission électorale nationale indépendante lors des élections de décembre 2023 pour des actes de fraude, corruption, détention illégale de DEV et bourrage d’urnes.

Cet acte n’ayant pas été prouvé, il appartiendra finalement à la haute instance judiciaire de rétablir Gentiny Ngobila dans ses droits, de manière qu’il soit reconnu comme un député n

ational élu. Sa place est à l’Assemblée nationale où il compte apporter son savoir-faire dans l’examen de dossiers relatifs à la vie de la nation.

LLD




Reprise du trafic ferroviaire Kinshasa-Kasangulu et Kinshasa-Matadi: Un pari gagné par le Directeur général Martin Lukusa

L’Office national des transports (ONATRA) a réceptionné mercredi à Matadi dans la province du Kongo Central sept trains pour le transport des passagers entre Matadi et Kinshasa.

Cet événement s’est déroulé en présence du gouverneur du Kongo Central, Guy Bandu et du Directeur du département des Ports maritimes, Médard Nsimba Nsiama.

De nouvelles locomotives réceptionnées à Matadi

A cette occasion,  Magloire Kazamba, Assistant du projet chemin de fer Matadi-Kinshasa a fait savoir que la réception du matériel roulant, spécialement conçu pour augmenter la capacité de transport et améliorer l’efficacité opérationnelle, symbolise le début d’une nouvelle ère pour le chemin de fer Matadi-Kinshasa. Cette initiative qui met en lumière les progrès significatifs dans la réhabilitation du chemin de fer qui se fait dans le cadre d’un partenariat public-privé avec Arise IIP.

Le PCA (à gauche) et le DG (à droite) de l’Onatra assistent à la réception de nouvelles locomotives de l’Onatra

Il a en outre annoncé: «Au total, près de 500 millions de dollars seront investis dans la réhabilitation du chemin de fer Matadi-Kinshasa. Ces fonds seront alloués à l’implémentation d’une nouvelle signalisation, à la restauration des voies existantes, et à l’introduction en RDC de trains passagers et de marchandises qui correspondent aux normes internationales».

 

Martin Lukusa : un gestionnaire exemplaire 

 

Il vient de passer vingt-deux mois à la tête de la Direction générale de l’Office national de transport. Tous ses engagements ont été tenus : vingt-deux paies réalisées 2+2 gratifications+ 2 paies scolaire+ soldes de quelques arriérés de 15 mois antérieurs: ces exploits historiques ont été faits grâce au plan managérial du DG Martin Lukusa Panu

De plus en plus, Martin Lukusa fait oublier aux agents de l’Onatra, les souffrances endurées ces dernières années à cause de la mauvaise gestion de certains mandataires de cette entreprise publique.

Et dans le cadre du plan de redressement de l’Onatra, le DG Martin Lukusa réalise les projets d’investissement de développement durable.

 

Redorer l’image de l’Onatra

 

La reprise du trafic ferroviaire entre Kinshasa-Kasangulu et Kinshhasa-Matadi, découle de la détermination du DG Martin Lukusa d’améliorer sa productivité. Car, dans ses années de gloire (1980), l’Onatra a vu sa productivité tourner à plein régime grâce au transport des produits miniers;  des marchandises; aux activités de manutention aux ports, au transport des personnes entre les plusieurs villes et plusieurs provinces. L’Onatra d’alors assurait aussi le transport interurbain dans la ville de Kinshasa.

Aujourd’hui, l’essentiel de ces activités ont pris un sérieux coup de frein: le transport par la route a posé un énorme défi à l’ancien Onatra. Le transport par la route constitue donc une concurrence fatale au transport par la voie ferrée lequel représente 2%  seulement des moyens utilisés.

Face à ces défis, le DG Martin Lukusa, met tout en œuvre pour donner une impulsion décisive à cette entreprise publique. Pour cela, plusieurs initiatives sont prises par son manager. L’appui de certaines institutions de la République renforce ainsi la foi de son DG à relancer l’Onatra. On se rappelle, en effet que lors de la séance de travail que l’inspecteur général des finances chef de service, Jules Alingete, avait organisée avec le nouveau comité de gestion que dirige Martin Lukusa, des recommandations précises lui avaient été formulées pour lui permettre de mener à bien la mission qui lui a été confiée par le président de la République, celle de redresser et relancer les activités de cette importante société commerciale.

De même, l’inspection générale des finances avait pris l’engagement d’accompagner le Directeur général Martin Lukusa en dénonçant toutes pratiques mafieuses qui pourraient se dérouler au sein de cette entreprise étatique.

Martin Lukusa a donné de manière lucide aux élus nationaux, chacun dans ses attentes des réponses claires sur la relance de cette entreprise. Parmi lesquelles on note au Département des Ports Maritimes, l’amélioration de la qualité de service et la maintenance de l’outil de travail ont entraîné l’augmentation du chiffre d’affaires qui est passé de 3.000.000 $ US à 5.000.000 US en moyenne ;

Au Département des Chemins de Fer, l’entretien de la voie ferrée (désherbage et suppression des points des ralentissements) a permis l’amélioration de la vitesse commerciale qui est passée de 5 à 15 km/h, réduisant ainsi le temps de parcours Matadi-Kinshasa de 72 h à plus au  moins 15 heures, la reprise du trafic bout en bout Kinshasa-Matadi, la réhabilitation des matériels d’exploitation (wagons) et d’entretien de la voie.

Au Département du Port de Kinshasa, jusque fin septembre 2022, la réalisation en termes de trafic est de 111.368 Tonnes. Au regard du comportement de ce trafic, à fin décembre 2022, il est projeté un trafic de 153.368 tonnes, soit un accroissement de 16,8% par rapport à 2021 (127.568 tonnes).

Des techniciens étrangers assistent ceux de l’Onatra dans la réhabilitation de la voie ferrée

Ce port est déjà avancé en termes de digitalisation en ce qui concerne la facturation automatique, le pesage des marchandises et la vidéo surveillance.

Il y a eu également réhabilitation de l’autogrue Sunny avec un nouveau moteur, alors qu’une de ses autogrues a été cédée au Port de Matadi.

Au Département des Chantiers Navals, il y a augmentation de la production qui est passée de 373 heures main-d’œuvre en 2021 à 141.234 heures main-d’œuvre à fin septembre 2022, soit un accroissement de 1.408%. Cette situation est la résultante de la réparation et remise en service d’un nombre important d’unités fluviales (pousseurs et barges).

La production de gaz oxygène est passée de 133 mᶟ en 2021 à 28.648 mᶟ en 2022. L’usine a démarré sa production vers fin septembre 2021 après 12 ans d’arrêt. Cette augmentation est normale, une meilleure comparaison se fera en 2023.

Au Département des Ports & Transports Fluviaux, les efforts ont consisté à l’accroissement du taux de disponibilité de l’outil de production et l’organisation des convois aussi bien à l’intérieur qu’à l’étranger notamment à Bangui (RCA) et à Betou (République du Congo).

S’agissant des convois, Martin Lukusa a organisé au mois d’août 2022, le convoi LUBERU à destination de Mbandaka d’où il est parti pour Betou, en République du Congo, le convoi GUNGU à destination de Bangui dont le départ est prévu en semaine, le convoi M/B LUNUNGU à destination de Kisangani dont le départ est prévu en fin de semaine et le convoi IKANDA à destination de Kikwit dont le départ est prévu dans les 2 semaines qui suivent.

De la relance de ce coffre-fort de la caisse de l’État, plusieurs perspectives ont été notées par ce fils maison

L’impact socio-économique du bateau sur l’axe Kinshasa-Mbandaka n’est pas à négliger. Le fleuve Congo est une voie naturelle de circulation des personnes et des marchandises entre Kinshasa et Mbandaka.

Avec la desserte de ce tronçon par un bateau, les populations peuvent s’approvisionner en biens de première nécessité, d’une part, et les opérateurs économiques arrivent à pérenniser leurs affaires en évitant notamment la rupture de stocks.

S’agissant de la réhabilitation du Port de Matadi, elle se fera par plusieurs intervenants, d’abord sur fonds propres pour les quais 1et 2 et la route de contournement (coût 4.000.000 $ US), la construction d’un nouveau bâtiment administratif de R-2 (2 niveaux de cave pour le parking) et R+2 pour un coût de 7.000.000 $ US, ensuite  le Gouvernement Japonais à travers JICA (Agence japonaise de coopération internationale) pour la réfection du Terminal Conteneurs de Matadi au coût de 22.000.000 $ US, une convention de concession conclu entre MSC/Qatari et le Gouvernement de la République pour la réhabilitation et l’équipement des quais 5,6 et 7 ( quai avancé de 30 m).

Concernant le port de Boma, les travaux de réhabilitation des infrastructures avaient déjà débuté depuis 2017 avec la Firme AFRITEC pour un coût global de 23.000.000 $ US.

Quant aux engins pour ce Port, il est prévu incessamment l’acquisition d’une grue mobile de 100 à 120 T (coût: 4.000.000 €).

Dans sa nouvelle vision de relancer la SCTP SA, le comité Martin Lukusa  compte investir dans l’offre pour la relance des activités de l’entreprise pour plus de productivité.

 

LLD




Rwanda, Occident Et Congo! Exploitation artisanale minière en RDC : cause première de l’insécurité à l’Est !

Vérité dure à dire et à avaler : pendant que le Rwanda de Paul Kagame se construit avec les recettes provenant des ressources minières tirées du sous-sol congolais, la RDC se « déconstruit » avec les recettes provenant de la même source. Les siennes contribuent plus à l’enrichissement des individus qu’à l’accroissement des recettes budgétaires. Curieusement, ni les puissances occidentales, ni les pays voisins de l’Est, encore moins les dirigeants nationaux et surtout les leaders du Kivu et de l’Ituri ne sont favorables à l’implantation des industriels miniers comme on en trouve au Katanga. Ils s’accrochent à l’exploitation artisanale. Par quoi peut-on résoudre cette problématique ayant des implications sécuritaires évidentes ? Il faut bien quelqu’un pour le motiver…

Ainsi, avec le coltan de l’est, le Congo est ramené à la cueillette…

L’image prête à sourire : une colonne de motocyclettes (version Wewa des Grands Lacs) dans les sentiers des monts et collines verdoyants du Kivu avec, sur des porte-bagages, des sacs contenant des minerais à destination du…Rwanda. Du moins selon la légende. Il s’agit d’une vidéo mise en circulation la semaine passée.

De quoi rappeler les chevauchées des Yankees dans les collines, monts et plaines de l’espace amérindien décrites dans les films Western, chevauchées en rapport avec la ruée vers l’or volé, pardon pris aux Indiens par des Européens.

Pour rentrer au Congo, il y a de quoi rappeler les colonnes des porteurs «indigènes» des ballots du caoutchouc extrait de l’hévéa, «l’arbre qui pleure», selon la légende.

Bref, avec l’exploitation artisanale, le Congo est ramené à l’époque de la cueillette. Plus d’un siècle en arrière…

Certes, l’exploitation artisanale a ses avantages et ses inconvénients.

Parmi les avantages, le peu de moyens humains, matériels et financiers utilisés. Un creuseur a juste besoin d’une barre à mine, d’une pelle, d’un tamis, d’une torche et d’un peu de sou, le tout avec un peu de folie ! En témoignent les documentaires réalisés dans les mines.

Les inconvénients sont énormes pour le creuseur : aucune couverture sociale. Les recettes qu’il réalise disparaissent dans les petites taxes locales et dans la consommation de survie (habillement de seconde main, alimentation approximative, boisson et sexe à gogo etc).

Ce forçat finit souvent malade et devient une charge pour la famille et pour l’Etat.

Le premier gagnant dans l’exploitation artisanale, c’est l’intermédiaire communément appelé négociant. Celui qui impose son prix au creuseur. Bien entendu, le négociant a des relations avec les acheteurs qui, souvent, sont des intermédiaires des multinationales. Et, ces intermédiaires sont parfois des Etats. Cas du Rwanda de Paul Kagame.

La conséquence (dramatique pour le creuseur en amont et pour l’Etat congolais en aval) est que les recettes publiques réalisées de l’exploitation artisanale sont difficiles à retracer. Celles du négociant disparaissent dans des taxes qui, dans la plupart des cas, alimentent la corruption. Quant aux recettes de l’intermédiaire (Etats), elles sont d’habitude minorées.

En gros, à « déconstruire » la RDC

Il s’en suit ce qui va nous choquer tous, et nous devons le dire à haute et intelligible voix, s’agissant des recettes d’exploitation artisanale à l’Est.

La rapine (car c’en est une) à laquelle se livre Paul Kagame en RDC sert visiblement à reconstruire son Rwanda. Preuve : la publication de la vidéo des « Wewa des Grands Lacs » a coïncidé avec celle d’une vidéo de la voirie de Kigali.

A quoi sert par contre la « rapine » à laquelle se livrent et l’Etat congolais et, avec lui, la population du Kivu et de l’Ituri, leadership compris ? En gros, à «déconstruire» la RDC.

En effet, en dehors de la construction, sur place, des immeubles à usage résidentiel ou commercial grâce à l’économie de guerre (acte à féliciter), les recettes de l’exploitation artisanale ne contribuent ni à la construction des infrastructures des voies de communication (routes, chemins de fer, ports, aéroports etc.), ni à celle des écoles et des centres de santé, ni même à l’aménagement des casernes pour militaires et l’achat des armes pour la guerre.

Résultat : l’exploitation artisanale à grande échelle qui s’opère à l’Est dissuade les investissements miniers industriels de s’y installer. Normal : ils n’aiment pas les bruits des bottes.

C’est déjà un contraste que de voir une zone réputée minière s’étendant sur une longue frontière de plus d’un millier de km et demie – car allant de la province du Tanganyika (Katanga) à la province de l’Ituri (Orientale) – avoir moins de trois industries d’exploitation minière, en comparaison à la dizaine présente rien que dans le Haut-Katanga et dans le Lualaba.

La pauvreté a atteint le stade de paupérisation

Ouvrons justement une parenthèse à ce sujet. Le Grand Katanga, qui semblait jusque-là épargné par le phénomène d’exploitation artisanale à grande échelle, est comme rattrapé. Ses deux provinces minières sont aujourd’hui livrées aux creuseurs visant particulièrement le cobalt et indisposant les exploitants industriels.

C’est exactement ce qui s’était passé autrefois au Kasaï avec le diamant. Les Belges avaient réservé la ville minière de Bakwanga à l’exploitation industrielle. Ils en avaient éloigné la population. En encourageant l’exploitation artisanale du diamant dans le Grand Kasaï, les autorités politiques avaient cru résoudre le problème de chômage. Une trentaine d’années après, force est de l’admettre : la pauvreté a atteint le stade de paupérisation.

Si l’on n’y prend garde, le Grand Katanga vivra la même épreuve.

La question est alors de savoir si on pense ou on croit résoudre le problème de l’Est en interdisant l’exploitation artisanale ! La vérité est que si on veut vraiment sécher la source de provenance des ressources financières que tire le Rwanda de Paul Kagame des minerais du Congo, il faut bien passer par là.

Seulement voilà : interdire l’exploitation artisanale dans les provinces du Grand Kivu et de l’Ituri serait suicidaire pour le Gouvernement central. Substituer l’exploitation artisanale par l’exploitation industrielle ne garantit pas l’empressement des industriels d’occuper l’espace, et cela pour deux raisons : la viabilité des gisements sous exploitation artisanale et la sécurité publique.

Que faire alors ? Construire un mur, comme le préconisent certains acteurs politiques ? Les Kivutiens n’adhèrent pas à cette formule. Ils savent que tôt ou tard, Paul Kagame partira avec son engeance. Les populations transfrontalières continuent de se fréquenter. Il suffit d’observer le mouvement des entrées et de sorties à Grande Corniche, lieu servant de frontière entre Goma (RDC) et Gisenyi (Rwanda).

Que faire alors ? Un débat de fond est nécessaire. Un débat qui nécessitera sans doute un cadre inclusif impliquant classe politique, société civile et administration publique.

L’abeille pourrait en sortir morte, mais au prix de la mort du géant !

En attendant, les Congolais doivent apprendre à admettre des évidences pouvant se révéler dérangeantes. On ne peut pas affirmer que le sol rwandais soit entièrement et totalement stérile en ressources du sous-sol. Les pays des Grands Lacs on en partage le même fond géologique. Les gisements du sous-sol n’ont que faire de la notion des frontières héritées de la colonisation. Le Rwanda n’a probablement pas le même potentiel minier que son puissant voisin RDC. Mais, les données géologiques fournies par «Petroleum and Gas Board» (RMPGB) et publiées le 14 février 2017 dans «La Tribune Afrique» révèlent l’existence des gisements de minéraux au Rwanda. L’auteur écrit : «Il n’y a pas que le coltan, l’or, le tungstène, le béryl ou l’étain au Rwanda. Les autorités ont récemment découvert de nouveaux minéraux dont des éléments de terres rares, des pierres précieuses, du cobalt, du fer et du lithium dans divers endroits à travers le pays». Il prend soin d’ajouter : «Les éléments de terre rares ou métaux de terres rares jouent un rôle essentiel dans des centaines de haute technologies et sont la clé du développement de technologies vertes, notamment dans les domaines de la communication, la défense, l’énergie alternative».

Faut-il noter qu’en 2016, sur 61 matières candidates, l’Union européenne en a retenu 26 dans le cadre du «Protocole d’Entente sur des Chaînes de Valeurs Durables pour les Matières Premières Critiques et Stratégiques”.

Kinshasa n’a à se livrer à l’espionnage pour accéder aux «découvertes rwandaises».

Futé, Paul Kagame profite certainement du contexte, qui lui est favorable, pour piller les ressources minières du Congo et, comme dit plus haut, construire son pays. Il fait comme les États-Unis, premier pays producteur mondiale du pétrole, qui exploitent les ressources pétrolières pays étrangers, notamment ceux du Golfe Persique, mais dans les règles de l’art, contrairement à Kigali.

Qu’en est-il de la RDC ?

A l’époque de « DEMAIN LE CONGO », nous avions eu à comparer le Rwanda de Paul Kagame à une abeille qui s’introduit dans la narine du buffle RDC.

Comment réagit le buffle RDC ? Agité, il va dans tous les sens, écrasant tout sur son passage, c’est-à-dire donnant aux chasseurs le droit de l’abattre pour arrêter les dégâts.

L’abeille pourrait en sortir morte, mais au prix de la mort du géant !

Pour éviter cette épreuve, le bon sens ordonne de battre le rappel des troupes pour une opération commune de sauvetage, peu importe l’appellation à adopter.

Il faut bien quelqu’un pour en assumer la responsabilité…

Omer Nsongo die Lema




Le personnel du Cercle de Kinshasa en formation sur les soins d’urgence sur les terrains de sports

Pendant deux jours, soit de mardi 05 au 06 mars 2024, le personnel du Golf Club de Kinshasa, est en formation en rapport avec les soins d’urgence sur un terrain des sports.

Selon le vice-président de l’Association des médecins urgentistes (Amu), le docteur Charles Kitenge, il y a des risques partout. La vie d’ailleurs en est faite. Et donc, pour ce premier jour dont toute les séances ont été théoriques, dit-il ; «  nous avons fait des différentes analyses des risques. Les risques commencent par ceux de la route, il y a les risques liés aux sports et les risques liés aux bâtiments. En regardant tous ces risques, on se dit qu’il faut donner la possibilité de pouvoir les contrer ou encore les réduire si un jour il y a un problème (…) ».

Il était aussi question au cours de ce premier jour, de faire comprendre à tout le monde ce quoi une urgence vitale, qu’est-ce qu’il faut faire en matière de risque vital.

«  Ensemble, nous avons examiné quelle est la procédure pour s’occuper d’une victime d’un malaise, d’un accident , comment est-ce qu’on peut gérer les hémorragies et comment on peut voir tous les malaises en commençant par les crises cardiaques en passant par des Avc, crise d’asphme ou les hypoglycémie », a souligné le vice-président de l’Amu.

L’ambiance était bon enfant pour ce premier jour pour le personnel du Golf Club de Kinshasa, qui fait maintes fois, face à de nombreux cas d’accidents, de blessures mais aussi des crises de la part des partenaires qui fréquentent ce bel site sportif.

Et donc, cette formation tombe à pic. C’est ce qu’a dit Mme Odette Batabula, secrétaire du Gck. Elle s’était exprimée en ces termes : «  Cette formation est vraiment très importante pour nous, parce que depuis que je suis au Cercle, il y a eu jamais ce genre de formation (…) alors que nous connaissons beaucoup de cas d’accident que l’on devrait secourir mais malheureusement on ne savait pas comment faire. Nous avons commis beaucoup d’erreurs dans le passé en tentant de soigner avec l’alcool les enfants comme les adultes qui se blessent alors que ça ne devrait pas être le cas. Donc, aujourd’hui, je viens d’apprendre que lorsque quelqu’un se blesse le premier réflexe doit être celui de laver d’abord la plaie avec de l’eau simple avant de l’amener à l’hôpital ou appliquer un produit. Je ne le savais pas pendant tout ce temps. Voilà que je le sais maintenant (…) Nous faisons face à des cas des gens qui en plein exercice tombe. Il faut l’évacuer d’urgence. Ou encore un cas d’Avc qu’il faut évacuer avant 3heures du temps et pas plus».

Revenant cette première journée, le Docteur Charles Kitenge a précisé que seuls les risques liés aux évènements sportifs uniquement sur le terrain de golf et de tennis ont été traités à la grande satisfaction des participants, qui sont attendus encore demain afin de lier la théorie à la pratique.

Prince Yassa




Quarts de finale : voici comment ça marche

Il ne reste que huit (8) clubs prétendants au trône de la Ligue des Champions de la CAF au terme d’une passionnante phase de groupes qui s’est achevée le week-end dernier. Le TPM est du nombre avec une grande ambition : “Nous allons tout faire pour mériter la Coupe cette année” a prévenu le Chairman. Le club vise donc la conquête d’un 6ème trophée continental de Ligue des Champions avant même de connaître l’identité de l’adversaire en quart de finale.

Sur les 8 qualifiés, cinq sont d’anciens vainqueurs : Al Ahly (11 titres), TP Mazembe (5), Espérance Tunis (4), ASEC Mimosas (1) et Mamelodi Sundowns (1). Egalement qualifiés, la belle équipe angolaise de Petro Atletico de Luanda et les deux clubs tanzaniens Simba et Young Africans. Le WAC, finaliste de la dernière édition s’est fait éliminer en phase de groupes.

Voici une petite esquisse réglementaire quant à la phase à élimination directe. Extrait du règlement de la Ligue des Champions CAF, 3ème point concernant le calendrier et format de la compétition, sous points 22, 23, 24, 25, 26, 27 et 28 :

22. Les équipes classées aux deux premières places dans chaque groupe seront qualifiées pour les quarts de finale. Les clubs qui étaient ensemble dans le même groupe ne se rencontreront pas à nouveau lors des matches des quarts de finale.

23. Les premiers des groupes rencontreront les deuxièmes des groupes aux quarts de finale. Un tirage au sort sera effectué pour identifier les adversaires en quarts de finale ainsi que les demi-finales et la finale.

24. Les équipes classées à la deuxième place de chaque groupe joueront le match aller des quarts de finale sur leur terrain.

25. Les matches des quarts de finale et demi-finales seront joués en deux matches, aller et retour. L’équipe qui aura totalisé le plus grand nombre de buts au cours des deux rencontres sera déclarée vainqueur.

26. En cas d’égalité au nombre de buts marqués au cours des deux matches, et dans ce cas seulement, l’équipe qui aura marqué le plus grand nombre de buts à l’extérieur sera déclarée vainqueur.

27. En cas d’égalité au nombre de buts marqués à l’extérieur, le vainqueur sera déterminé par des tirs au but conformément aux Lois du Jeu. L’équipe qui aura réussi à marquer le plus grand nombre de tirs au but sera déclarée victorieuse.

28. La finale sera jouée en un seul match dans un pays choisi par la CAF. Le match sera joué en deux mi-temps de quarante-cinq (45) minutes chacune. Une prolongation de 2 x 15 minutes sera éventuellement jouée en cas de match nul après le temps réglementaire.

Ayant fini deuxièmes de leur poule, les Corbeaux affronteront l’un des trois premiers des autres poules notamment le champion d’Afrique Al Ahly, le Petro Atletico, devenue la première équipe à accéder aux quarts de finale de Ligue des Champions sans avoir encaissé le moindre but, ou encore les impressionnants ivoiriens de l’ASEC Mimosas d’Abidjan.

La date et le lieu du tirage au sort seront rapidement communiqués par la Confédération Africaine de Football.




Tirage au sort : Le TPM sera fixé le 12 mars prochain

Trois jours après la clôture de la phase de groupes, la CAF va enfin procéder au tirage au sort des quarts de finale de ses compétitions interclubs le mardi 12 mars 2024. Rappelons que huit clubs dont le TPM sont concernés par cet exercice.

Les Corbeaux qui ont fini deuxièmes de leur groupe, derrière Mamelodi Sundowns seront naturellement dans le pot 2. Leurs potentiels adversaires sont les Ivoiriens de l’ASEC Mimosas d’Abidjan, les Angolais de Petro Athletico de Luanda et le recordman des trophées Al Ahly d’Égypte. “Toutes les équipes qui sont en quarts de finale ont un potentiel, il faut bien les respecter”, a prévenu Lamine NDIAYE après la qualification.

Le tirage au sort aura lieu au siège de la CAF au Caire en Égypte à 14h00, heure locale (12h GMT). Compte tenu de sa position, le TPM recevra la première manche le samedi 30 mars avant de se déplacer sur le terrain de son adversaire une semaine plus tard.

En 2019, le Comité exécutif de la CAF avait pris la décision de faire jouer les finales de ses compétitions sur un seul match et sur terrain neutre. Pour l’édition passée, l’instance faîtière était revenue à l’ancien format de deux manches : domicile et extérieur. Reste à savoir si elle apportera d’autres changements lors de ce tirage au sort…