Journée internationale des Droits de la femme, Cindy McCain : «  Les femmes et les filles, clé de l’avenir de la Rdc »

En prélude à la Journée internationale de la femme, Cindy McCain, cheffe du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a lancé un appel à la communauté internationale pour solliciter des ressources et un soutien en urgence afin de répondre à l’aggravation de la crise de la faim dans l’est de la République démocratique du Congo, où les femmes portent un fardeau disproportionné de cette situation d’urgence humanitaire.

La Directrice Exécutive McCain est en RDC où elle a visité une ferme à N’sele, près de Kinshasa. La Cheffe du PAM a rencontré des femmes bénéficiaires des programmes de promotion de l’inclusion financière et de formation aux techniques agricoles mis en place par le PAM. Elle a constaté qu’en apportant un soutien direct aux femmes et aux jeunes filles, on leur évite toute situation dangereuse qui les exposerait aux violences, à l’exploitation et aux sévices sexuels. De nombreuses femmes ont déclaré à la Directrice Exécutive que ces programmes leur ont permis de faire un pas vers l’indépendance financière et d’offrir à leurs enfants une meilleure éducation.

” L’aide humanitaire doit suivre le rythme de l’augmentation rapide des besoins dans l’est de la RDC. Tant que les conflits persistent, l’aide d’urgence reste absolument essentielle”, a déclaré la Directrice Exécutive, depuis Kinshasa. “Mais nous ne devons pas non plus ignorer le rôle incroyable des femmes dans la construction de l’avenir de cette nation. Investir dans les femmes et les filles ne consiste pas seulement à répondre aux besoins humanitaires urgents, c’est un engagement stratégique en faveur du développement durable et de la résilience nationale”.

La résurgence des conflits dans la partie est de la RDC a entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes au cours des derniers mois, provoquant un afflux massif de personnes dans des camps surpeuplés et entraînant des pénuries alimentaires et une augmentation des prix des produits de base sur les marchés de Goma.

Lorsqu’il y a pénurie de nourriture, les femmes sont également contraintes de faire des choix déchirants, sacrifiant leur propre nutrition pour s’assurer que leurs enfants aient assez à manger. Ce cycle de privation ne perpétue pas seulement le cycle de la pauvreté, mais mine également la résilience de communautés entières.

En RDC, plus de 1,7 million de femmes et de jeunes filles enceintes ou allaitantes souffrent de malnutrition aiguë, ce qui met leur vie et celle de leurs enfants en danger. Le nombre de personnes, y compris les femmes, ayant besoin d’une assistance alimentaire devrait passer de 6,4 millions à 8,4 millions en 2024.

“Pour trouver des solutions durables contre la faim, il faut faire des progrès durables en matière d’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde entier. Cela est particulièrement évident en RDC, où il ne s’agit pas seulement d’une question de droits de l’homme, mais aussi d’un élément fondamental pour la paix et la prospérité du pays”, a déclaré la Directrice Exécutive, Mme McCain. “Investir dans les femmes crée un puissant effet d’entraînement, en renforçant les communautés et en formant la prochaine génération de dirigeants”.

Prince Yassa




Journée Internationale de la femme 2024: Mme Berthilde G. appelle au soutien des femmes et jeunes filles qui luttent pour leurs droits

En marge de la célébration de la journée internationale des droits de la Femme, la Directrice régionale du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), le Docteur Berthilde Gahongayire, appelle au soutien des femmes et jeunes filles qui luttent pour leurs droits. Dans un monde aux prises avec des défis sans précédent, la Journée internationale de la femme, le 8 mars, dit-elle, est un rappel poignant du courage et de la résilience des femmes et des filles qui sont à l’avant-garde de la lutte pour leurs droits.

« En cette Journée internationale de la femme, alors que nous réfléchissons aux progrès accomplis et aux défis à venir, il est évident que la lutte pour l’égalité des sexes reste plus cruciale que jamais. Face à ces défis, il est impératif que nous nous unissions pour soutenir et amplifier les voix des femmes et des filles, pour éviter de mettre en péril les progrès durement acquis, les engagements énoncés dans les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, mais aussi les principes fondamentaux d’égalité et de justice », a déclaré la Directrice régionale de l’ONUSIDA, avant de souligner : « Le thème de la Journée internationale de la femme de cette année, « Investir dans les femmes : accélérer le progrès », résonne profondément dans un monde aux prises avec des crises multiformes. Qu’il s’agisse des disparités économiques ou de la marginalisation politique, les femmes continuent de faire les frais des inégalités systémiques. Face à ces défis, investir dans les femmes n’est pas seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité stratégique ».

Ainsi, poursuit-telle : « Posons-nous la question : comment pouvons-nous relever ces défis ? Comment pouvons-nous assurer un avenir meilleur et plus sûr où les droits de nos filles sont respectés et pris en compte ? La réponse réside dans l’approfondissement de notre compréhension des causes sous-jacentes de ce recul et dans la prise de mesures concrètes pour y remédier ».

A cet effet, la Directrice régionale souligne que la menace croissante de l’extrême pauvreté chez les femmes et les filles est l’un des grands problèmes auxquels sont butées les femmes et les jeunes filles.

« Si les tendances actuelles se maintiennent, plus de 342 millions de femmes et de filles pourraient vivre dans l’extrême pauvreté d’ici 2030. Les femmes, en particulier celles issues de communautés marginalisées, sont les premières victimes de ces disparités, confrontées à un accès inégal à l’éducation, aux soins de santé et aux opportunités économiques », a-t-elle fait remarquer.

Le nombre de femmes vivant avec le VIH est deux fois plus élevé en Afrique de l’Ouest et du Centre

En Afrique de l’Ouest et du Centre, le nombre de femmes vivant avec le VIH est deux fois plus élevé que celui des hommes dans la même tranche d’âge, renseigne le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA, qui démontre que cette statistique alarmante souligne la nécessité urgente pour les gouvernements de donner la priorité à un financement sensible au genre et d’augmenter les dépenses publiques consacrées aux services essentiels et à la protection sociale.

« En investissant dans des programmes qui améliorent et autonomisent les femmes sur le plan économique, nous pouvons briser le cycle de la pauvreté et créer des voies vers la prospérité pour des communautés entières », a recommandé la Direction régionale de l’ONUSIDA à l’occasion de la célébration de cette journée.

De plus, estime-t-elle, il est essentiel de reconnaître et de valoriser les contributions importantes que les femmes apportent aux économies du monde entier par le biais du travail dans le foyer qu’il soit rémunéré ou pas. Bien qu’elles assument la part du lion des responsabilités familiales, les femmes se retrouvent souvent mises à l’écart du discours économique.

« Ainsi en attribuant une valeur monétaire au travail dans le foyer non rémunéré et en mettant en œuvre des politiques qui favorisent une répartition équitable des responsabilités familiales, nous pouvons nous assurer que les contributions des femmes sont reconnues et rémunérées », a-t-elle fait remarquer.

Investir dans les femmes, ce n’est pas seulement s’attaquer aux disparités économiques ; Il s’agit également de favoriser une société plus inclusive et plus juste pour tous. L’autonomisation des femmes est intimement liée au progrès social plus large, y compris les progrès dans les domaines de l’éducation, des soins de santé et de la représentation politique. Lorsque les femmes sont autonomisées, les sociétés prospèrent et les opportunités abondent pour tout le monde.

Cependant, la réalisation de l’égalité des sexes nécessite plus qu’un simple investissement financier ; Elle exige un engagement collectif, surtout si l’on veut démanteler les structures patriarcales et à remettre en question les normes de genre bien ancrées. « Cela exige que nous soyons solidaires des communautés marginalisées et que nous amplifiions la voix de ceux qui ont été historiquement réduits au silence », a exhorté le Docteur Berthilde Gahongayire. C’était avant de marteler sur ceci ; «  Aujourd’hui, nous devons remettre en question les discours erronés qui perpétuent la discrimination à l’égard des femmes et des filles. Nous devons rejeter l’idée que les droits des femmes vont à l’encontre de la culture et la tradition et plaider en faveur de politiques qui favorisent l’inclusion et l’autonomisation de tous ».

La protection des droits de chaque individu, quel que soit son sexe ou son identité, est essentielle pour promouvoir le bien-être et l’égalité pour tous.

« En ce moment critique, nous devons réaffirmer notre engagement à soutenir les femmes et les filles en première ligne de la lutte pour les droits. Nous devons amplifier leurs voix et renforcer les alliances intersectionnelles pour défendre les droits de tous les individus, indépendamment de leur sexe, de leur race ou de leurs origines. Alors que nous commémorons la Journée internationale de la femme, renouvelons notre engagement à l’égard du travail inachevé pour l’égalité des sexes. N’oublions pas que la lutte pour l’égalité des sexes nous appartient à tous. Il s’agit d’un effort collectif qui exige une solidarité sans faille et une action déterminée », a-t-elle conclu, invitant le monde entier à célébrer la résilience et le courage des femmes et des filles du monde entier qui mènent la charge pour le changement. Et de reconnaitre qu’en investissant dans les femmes, l’humanité ne fait pas qu’accélérer les progrès ; « Nous construisons un avenir où chaque individu peut s’épanouir, un monde plus équitable, où chaque femme et chaque fille peut réaliser son plein potentiel. Nous poussons pour l’inclusion ! ».

Prince Yassa




OCC : Le Dr Etienne Tshimanga en visite d’inspection dans le Kongo Central 

Le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo vient de renouer avec ses périples d’inspection dans les différentes directions provinciales de son office. A la tête d’une forte délégation, le Dr Etienne Tshimanga s’est rendu ce jeudi 7 mars 2024 dans le Kongo Central pour palper du doigt les réalités de cette direction et surtout s’enquérir des difficultés qui entravent au fonctionnement de cette entité importante pour l’Office Congolais de Contrôle.

Comme l’on sait, la direction Provinciale du Kongo Central était parmi les grands pourvoyeurs des recettes de l’Office. Malheureusement, depuis quelques années la direction provinciale traverse une période de vache maigre. Le Kongo Central est la grande porte d’entrée et sortie des marchandises. La majeure partie des importations tout comme des exportations passent par le Kongo Central. Mais, cette direction a difficile à retrouver sa place d’antan depuis la mesure prise par le Gouvernement de suspendre « le Tally » ainsi que celle concernant l’importation des voitures d’occasion.

Ainsi, pour propulser cette direction et trouver des solutions adéquates, le Dr Etienne Tshimanga a décidé lui-même de descendre sur terrain. C’est ainsi qu’il a entrepris depuis ce jeudi, ce périple dans le Kongo Central

C’est la première fois que Le Dr Etienne Tshimanga se rend dans cette entité depuis sa nomination par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de cet établissement public à caractère technique et scientifique. Un accueil délirant lui a été réservé. Tous les agents de l’OCC étaient venus non seulement pour l’accueil mais surtout pour voir l’homme qui tient les destinés de cette entreprise d’Etat. La Route N°1 au niveau du péage de Lukala était envahie des agents de l’agence de Lukala et de ses différentes sections, venus accueillir le Dr Etienne Tshimanga.

En homme de terrain, le Dr Etienne Tshimanga et sa suite ont fait une escale technique à Lukala pour saluer cette masse laborieuse. Il a promu de passer beaucoup de temps lorsqu’il aura terminé avec les autres entités. Car le programme de sa visite dans le Kongo Central prévoit que celle-ci commence commencer par Matadi qui est le siège de la Direction Provinciale. Ensuite, s’en suivra les visites dans les agences de Moanda, Boma et enfin Lukala avant de regagner Kinshasa.

Après cette escale technique, le Dr Etienne Tshimanga et sa suite a repris la nationale N°1 pour la ville de Matadi où ils sont arrivés à 15 h 30. Tous les agents et cadres ainsi que les membres de comité de gestion de la Direction provinciale conduit par le Directeur Alléluia étaient au Pont Mpozo pour son accueil. On n’a noté aussi la présence des chefs coutumiers de la circonscription de Matadi qui sont venus l’accueillir.

Dès l’arrivée, l’infatigable Etienne Tshimanga a tenu une réunion avec le staff dirigeant de la direction provinciale à laquelle toute sa délégation a pris part. D’ores et déjà, comme il est de coutume, le DG de l’OCC commencera son séjour par présenter ses civilités à l’autorité provinciale.




Nord-Kivu : Les victimes des combats M23-FARDC inondent la commune rurale de Kanyabayonga à Lubero

Les vagues de déplacés de guerre fuyant les combats entre les M23 et les Forces Armées de la RDC ne font qu’augmenter dans la commune rurale de Kanyabayonga dans le territoire de Lubero depuis le mardi 6 Mars 2024.

Le bourgmestre de cette entité indique que, ces nombreux déplacés sont venus de la chefferie de Bwito à la suite des bombes lancées par les rebelles du M23 sur la chefferie au debut de la semaine.

On note dans ces mouvements, des femmes et des enfants qui n’ont ni à manger ni à boire indique le bourgmestre de la commune de Kanyambayonga.

“Que le gouvernement, bien-sûr avec ses partenaires, viennent en assistance en eaux et vivres comme par exemple des couvertures, pour lutter contre les intempéries. A part les vivres, il faut aussi une assistance en médicaments pour que les déplacés aient des soins de qualité ” a déclaré Chrysostme Kaseereka Fatiri, bourgmestre de Kanyabayonga

Les afflux sont également signalés à Kayna, Kirumba Et Mighobwe, à plus de 80 kilomètres de la ville de Butembo.

 

 

Loup solitaire




CEEAC: Lutundula et Mbusa Nyamwisi représentent la Rdc à la conférence des chefs d’Etat à Malabo

La 24ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) s’ouvre à Malabo. Antipas Mbusa Nyamwisi est arrivé ce jeudi 7 mars à Malabo, capitale de la Guinée-Equatoriale.

Avec un agenda chargé, le ministre d’État congolais en charge de l’Intégration régionale commence son périple diplomatique au pays de Théodore Obiang Nguema.

Puis, il s’envolera vers Luanda, en Angola, où il va participer également au Conseil des ministres de la Communauté de développement des pays de l’Afrique australe (SADC).

C’est vers 13 h précise que le patron de la diplomatie régionale Antipas Mbusa Nyamwisi a foulé le sol Equato-Guinéen.

Delà il s’est dirigé directement vers le site Sipopo pour prendre part au Conseil des ministres des pays membres de la CEEAC prévu ce Jeudi 7 mars. Plusieurs experts de la RDC des différents secteurs ont déjà participé aux travaux préparatoires.

Cette session est marquée par un accent particulier, à savoir: la prise effective du pouvoir par la Guinée Equatoriale qui faisait l’intérim du Gabon suspendu pour des raisons politiques et sécuritaires liées au coup d’Etat de l’année dernière.

Huit points sont inscrits à l’ordre du jour, entre autres, le rapport du Comité inter-Etat des experts et du Comité des représentants permanent, le rapport du contrôleur financier et de l’audit interne, la fiche sur le projet intégrateur de la communauté ainsi que l’examen du rapport sur la situation sécuritaire en Afrique centrale et du projet d’agenda de la conférence des chefs d’État et de gouvernement.

Notons qu’au cours de ces assises, il sera aussi question d’adopter une approche triangulaire dans la résolution des crises frontalières impliquant la RDC, le Burundi et le Rwanda.

Les deux vice-premiers ministres de la RDC, respectivement de la Défense nationale Jean-Pierre Bemba Gombo, et des Affaires étrangères Christophe Lutundula Apala pen’Apala, pourront rejoindre Malabo afin de participer au sommet des Chefs d’État étant donné que le patron de la diplomatie régionale se déplacera pour l’Angola afin de prendre part au Conseil des ministres des pays membres de la SADC.




Clôture du Conseil national de l’Écide 2024: L’Ecidé et Fayulu exigent le dialogue

Le Conseil national de l’ECiDé a rassemblé à Kinshasa, plus de 200 délégués des 32 provinces politiques du parti, en session extraordinaire, du 1er au 5 mars 2024. Thème retenu pour ces assises : « Sauvons la RDC du danger ». Au total, 6 points étaient retenus à l’ordre du jour, notamment : « l’évaluation de l’exécution des résolutions du dernier Conseil national ; l’évaluation de l’exécution des résolutions du Congrès de Kisangani ; l’évaluation du processus électoral de 2023 et les leçons tirées ; le rapport de la situation politique, administrative, juridique et financière du parti ; les nouvelles orientations du parti et perspectives d’avenir et divers ».

Au cours de ces assises, le Conseil National de l’Ecidé sollicite l’implication des pères spirituels du pays pour faciliter « un dialogue national » autour du thème : « vérité-réconciliation-cohésion nationale ». L’objectif de ce dialogue, explique le parti de Fayulu, est de contrer les plans de balkanisation, de mettre fin aux crises politiques récurrentes et de donner au pays une chance de se reconstruire.

« Vu l’ampleur de la désunion nationale résultant du hold-up électoral de 2018 et du simulacre d’élections de 2023, le Conseil national de l’ECiDé invite le Bureau national à solliciter l’implication des pères spirituels du pays pour faciliter des discussions entre filles et fils du pays autour du thème : Vérité-Réconciliation-Cohésion nationale. L’objectif est de contrer les plans de balkanisation, de mettre fin aux crises politiques récurrentes et de donner au pays une chance de se reconstruire », a annoncé le parti de l’opposant Fayulu, qui promet de mobiliser la population congolaise pour la cohésion nationale en organisant des manifestations à grande échelle dans le pays et dans la diaspora, afin d’affirmer la détermination à protéger l’intégrité territoriale du pays.

Déjà, son Secrétaire général adjoint, sur les ondes de la Radio Top Congo, avait révélé que Martin Fayulu était prêt à rencontrer Félix Tshisekedi « si les conditions sont créées, afin d’échanger sur la situation sécuritaire que traverse le pays ». Il avait évoqué à cet effet, la médiation du Cardinal Fridolin Ambongo pour faciliter cette rencontre.

 

Les 10 résolutions du Conseil National de l’Ecidé

Au sujet de la stabilité de l’Est de la République Démocratique du Congo frappé par l’activisme des rebelles du M23/RDF, le Conseil national de l’ECiDé charge le Bureau national d’exercer une pression soutenue pour la mise en œuvre des actions ci-après : « la levée rapide de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ; le Renforcement du soutien opérationnel aux Forces armées de la RDC (FARDC), en leur assurant les ressources nécessaires pour leurs opérations, en optimisant la chaîne de commandement et en améliorant les conditions de vie des soldats et de leurs familles ; la Rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et fermeture de toutes les frontières avec ce pays ; l’Émission d’un mandat d’arrêt international contre les dirigeants identifiés du M23 ; le Désistement de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région et mise en garde de Monsieur Félix Tshisekedi contre toute velléité de conclure des accords visant à dissimuler l’invasion de l’est du pays par des forces soutenues par les agresseurs ; l’Appel au Conseil de sécurité des Nations unies : en l’absence de rapatriement des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) vers ce pays, à rechercher des alternatives pour leur réinstallation dans un autre Etat non frontalier avec le Rwanda et la RDC. Il y a aussi l’Exigence de sanctions économiques et financières contre le Rwanda et l’Ouganda ; le Renforcement des relations diplomatiques et économiques avec le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, l’Angola, le Congo Brazzaville, la République centrafricaine et le Soudan du Sud ; l’Adoption d’un embargo international sur la vente des minerais par le Rwanda dont son sous-sol ne regorge pas ; et enfin la Mise en place d’un tribunal pénal international chargé de juger les crimes commis en RDC depuis 1997, y compris ceux mentionnés dans le rapport Mapping ».

 

Opération un pain pour les déplacés

Au sujet des déplacés internes dans les entités touchées par l’insécurité, l’Ecidé de Martin Fayulu annonce pour bientôt, l’opération qui va consister à collecter des fonds en leur faveur. En même temps, le Conseil National de l’Ecidé exige la réduction du train de vie des institutions souvent jugées budgétivores afin que les fonds soient affectés à la recherche de la paix dans l’Est ainsi que dans le Maï-Ndombe.

« En signe de solidarité avec les citoyens déplacés, le Conseil national engage le Bureau national à lancer l’opération ‘’Un pain pour les déplacés internes’’ », peut-on lire dans le document sanctionnant ces travaux.

Au finish, l’Ecidé tourne ses regards les prochaines élections prévues en 2028 pour « prendre le pouvoir et sauver la RDC du danger ».

Bernetel Makambo




Journée internationale de la femme : « Les femmes et les filles, clef de l’avenir de la Rdc » (Cindy McCain)

En prélude à la Journée internationale de la femme, Cindy McCain, cheffe du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a lancé un appel à la communauté internationale pour solliciter des ressources et un soutien en urgence afin de répondre à l’aggravation de la crise de la faim dans l’est de la République démocratique du Congo, où les femmes portent un fardeau disproportionné de cette situation d’urgence humanitaire.

La Directrice Exécutive McCain est en RDC où elle a visité une ferme à N’sele, près de Kinshasa. La Cheffe du PAM a rencontré des femmes bénéficiaires des programmes de promotion de l’inclusion financière et de formation aux techniques agricoles mis en place par le PAM. Elle a constaté qu’en apportant un soutien direct aux femmes et aux jeunes filles, on leur évite toute situation dangereuse qui les exposerait aux violences, à l’exploitation et aux sévices sexuels. De nombreuses femmes ont déclaré à la Directrice Exécutive que ces programmes leur ont permis de faire un pas vers l’indépendance financière et d’offrir à leurs enfants une meilleure éducation.

” L’aide humanitaire doit suivre le rythme de l’augmentation rapide des besoins dans l’est de la RDC. Tant que les conflits persistent, l’aide d’urgence reste absolument essentielle”, a déclaré la Directrice Exécutive, depuis Kinshasa. “Mais nous ne devons pas non plus ignorer le rôle incroyable des femmes dans la construction de l’avenir de cette nation. Investir dans les femmes et les filles ne consiste pas seulement à répondre aux besoins humanitaires urgents, c’est un engagement stratégique en faveur du développement durable et de la résilience nationale”.

La résurgence des conflits dans la partie est de la RDC a entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes au cours des derniers mois, provoquant un afflux massif de personnes dans des camps surpeuplés et entraînant des pénuries alimentaires et une augmentation des prix des produits de base sur les marchés de Goma.

Lorsqu’il y a pénurie de nourriture, les femmes sont également contraintes de faire des choix déchirants, sacrifiant leur propre nutrition pour s’assurer que leurs enfants aient assez à manger. Ce cycle de privation ne perpétue pas seulement le cycle de la pauvreté, mais mine également la résilience de communautés entières.

En RDC, plus de 1,7 million de femmes et de jeunes filles enceintes ou allaitantes souffrent de malnutrition aiguë, ce qui met leur vie et celle de leurs enfants en danger. Le nombre de personnes, y compris les femmes, ayant besoin d’une assistance alimentaire devrait passer de 6,4 millions à 8,4 millions en 2024.

“Pour trouver des solutions durables contre la faim, il faut faire des progrès durables en matière d’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde entier. Cela est particulièrement évident en RDC, où il ne s’agit pas seulement d’une question de droits de l’homme, mais aussi d’un élément fondamental pour la paix et la prospérité du pays”, a déclaré la Directrice Exécutive, Mme McCain. “Investir dans les femmes crée un puissant effet d’entraînement, en renforçant les communautés et en formant la prochaine génération de dirigeants”.




CEEAC: Bemba, Lutundula et Mbusa Nyamwisi représentent la Rdc à la conférence des chefs d’Etat à Malabo  

La 24ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) s’ouvre à Malabo. Antipas Mbusa Nyamwisi arrive ce jeudi 7 mars à Malabo, capitale de la Guinée-Equatoriale.

Avec un agenda chargé, le ministre d’État congolais en charge de l’Intégration régionale commence son périple diplomatique au pays de Théodore Obiang Nguema.

Puis, il s’envolera vers Luanda, en Angola, où il va participer également au Conseil des ministres de la Communauté de développement des pays de l’Afrique australe (SADC).

C’est vers 13 h précise que le patron de la diplomatie régionale Antipas Mbusa Nyamwisi va fouler le sol Equato-Guinéen.

Delà il sera dirigé directement vers le site Sipopo pour prendre part au Conseil des ministres des pays membres de la CEEAC prévu ce Jeudi 7 mars. Plusieurs experts de la RDC des différents secteurs ont déjà participé aux travaux préparatoires.

Cette session est marquée par un accent particulier, à savoir: la prise effective du pouvoir par la Guinée Equatoriale qui faisait l’intérim du Gabon suspendu pour des raisons politiques et sécuritaires liées au coup d’Etat de l’année dernière.

Huit points sont inscrits à l’ordre du jour, entre autres, le rapport du Comité inter-Etat des experts et du Comité des représentants permanent, le rapport du contrôleur financier et de l’audit interne, la fiche sur le projet intégrateur de la communauté ainsi que l’examen du rapport sur la situation sécuritaire en Afrique centrale et du projet d’agenda de la conférence des chefs d’État et de gouvernement.

Notons qu’au cours de ces assises, il sera aussi question d’adopter une approche triangulaire dans la résolution des crises frontalières impliquant la RDC, le Burundi et le Rwanda.

Les deux vice-premiers ministres de la RDC, respectivement de la Défense nationale Jean-Pierre Bemba Gombo, et des Affaires étrangères Christophe Lutundula Apala pen’Apala, pourront rejoindre Malabo afin de participer au sommet des Chefs d’État étant donné que le patron de la diplomatie régionale se déplacera pour l’Angola afin de prendre part au Conseil des ministres des pays membres de la SADC.




Wang Yi répond à la presse au sujet des relations sino-africaines

Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et également ministre des Affaires étrangères, tient une conférence de presse jeudi en marge de la 2e session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN) à Beijing, répondant à des questions des journalistes.

Au sujet des relations sino-africaines

Wang Yi : La Chine et l’Afrique, frères pour le meilleur et le pire, ont combattu côte à côte dans la lutte contre l’impérialisme et le colonialisme, fait preuve de solidarité sur la voie du développement et du redressement et défendu résolument la justice face aux aléas internationaux. La Chine continuera de se tenir fermement aux côtés de ses frères africains, de soutenir l’Afrique pour qu’elle accède à une véritable indépendance d’esprit et de pensée, de l’accompagner dans le renforcement de sa capacité de développement autonome, et d’appuyer l’accélération de la modernisation du continent. Nous espérons que toutes les parties pourront, comme ce que fait la Chine, apporter une plus grande attention à l’Afrique, s’y engager davantage et soutenir son développement par der actions concrètes.

Wang Yi : La prochaine conférence du Forum sur la Coopération sino-africaine se tiendra cet automne en Chine. Six ans après, les dirigeants chinois et africains se retrouveront à Beijing. Je suis convaincu que par ce sommet, la Chine et l’Afrique feront rayonner l’amitié traditionnelle, approfondiront la solidarité et la coopération, ouvriront de nouveaux horizons à l’accélération du développement partagé, et écriront une nouvelle page de la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique.

(Photo : VCG)

 




Play-off : Mazembe retentit à Kamalondo !

Pour son entrée en lice ce mercredi dans le play-off, le Tp Mazembe a bien lancé un signal fort face aux Kamikazes de Lubumbashi sport.

Dominateurs sur l’ensemble du match devant un adversaire mou, les corbeaux ont survolé leur temple lancé par Filly Traoré, Oscar Kabwit crochete du pied gauche avant de tromper le gardien Luabeya d’une frappe à ras de terre ( 1-0 18e), dans la foulée, l’inévitable Fofana envoyait un pétard imparable sous la barre ( 2-0 42e).

À la réception d’un ballon de Glody Likonza au retour des vestiaires, Patient Mwamba enfonçait le clou après un bon contrôle de la poitrine (3-0 57e); en démonstration de force, Fofana réussissait un doublé au bout de l’effort mis sur orbite par Likonza pour marquer un but à deux temps ( 4-0 76e); Boubacar Haïnikoye qui prenait la place de Fofana ( 80e) sera à l’origine d’un 5e but. Dans un échange avec Joël Beya, il trouve Glody Likonza pour le 5-0 ( 85e)

Les corbeaux ont de la plus belle des manières lancé leur play-off et les Kamikazes devront batailler dur dimanche prochain face à Vita club.