Kasai: l’Assemblée provinciale bénéficie des installations hygiéniques pour la première fois. 

Alors qu’il est élu pour la première fois député provincial et occupe vu son âge le poste de questeur du Bureau provisoire de cet organe délibérant, Joseph Ngalamulume a sur fonds propres construit pour cette institution, des installations hygiéniques, dont, Quatre (4) latrines modernes et bien équipé selon les normes. La remise de ces latrines a eu lieu au cours d’une cérémonie inaugurale à laquelle les députés provinciaux, agents et cadres de l’assemblée provinciale ont pris part mardi 05 février 2024 dans la soirée.

Saisissant cette occasion, l’élu de Tshikapa territoire a lancé dans son message un appel aux bénéficiaires de ce geste d’en faire bon usage.

“J’ai compris qu’en tant qu’élu du peuple, rester sans rien faire et laisser ces grandes personnalités se débrouiller à n’importe quel endroit pour des besoins fusiologiques n’est pas responsable.

voilà le sens de notre engagement à construire sur fonds propres ces édifices que nous vous remettons ce jour”, a déclaré le bienfaiteur, élu du territoire de Tshikapa.

Avant d’ajouter “faites-en bon usage”.

Le député provincial Joseph Ngalamulume promet de mieux faire pour la province s’il ya des moyens.

La cérémonie a été marquée aussi par la coupure du ruban symbolique par le président du bureau d’âge de cette première institution de la province du Kasaï, qui a remercié son collègue initiateur de ce projet avant d’ inviter d’autres à lui emboîter le pas.

Rappelons que l’Assemblée provinciale du Kasaï se situe provisoirement dans l’enceinte de l’église 27e Communauté Menonite au Congo ( CMCO).

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Jeudi Saint, le Pape sera à la prison pour femmes de Rebibbia à Rome 

La préfecture de la Maison pontificale annonce que le 28 mars prochain, à 16 heures, le Pape se rendra, à titre privé, à la prison pour femmes de Rome pour y célébrer la messe in Cœna Domini, messe de la Cène du Seigneur. Il y rencontrera les détenues et le personnel. En 2015, François s’était déjà rendu à Rebibbia pour laver les pieds de douze détenues de différentes nationalités.

Un autre Jeudi Saint en prison pour célébrer la messe de la Cène avec les détenus, cette année toutes des femmes. Le 28 mars prochain, à 16 heures, le Pape se rendra à la prison pour femmes de Rebibbia, comme il l’avait fait en 2015, lorsqu’il avait visité la célèbre prison romaine. Il y avait célébré la messe in Coena Domini avec les plus de 300 détenus et travailleurs, et accompli le rite du lavement des pieds à six hommes et six femmes. Cette année, le Pape François se rendra dans l’établissement pour femmes créé dans les années 1950, qui est actuellement la plus grande des quatre prisons pour femmes d’Italie, et l’une des plus grandes d’Europe avec une forte présence de femmes étrangères. La nouvelle a été annoncée mercredi 6 mars par un communiqué de la préfecture de la Maison pontificale. Un mois plus tard, le 28 avril, l’évêque de Rome visitera une autre prison pour femmes, cette fois-ci à Venise dans le cadre d’une visite pastorale dans la Sérénissime.

Une tradition depuis le début de son pontificat

Après onze ans, François poursuit ainsi la tradition initiée à l’aube de son pontificat de ne plus célébrer la messe solennelle de la Cène dans la cathédrale de Rome, la basilique Saint-Jean-de-Latran, mais de se rendre dans un lieu symbolique, carrefour de la douleur mais aussi de la renaissance. Une tradition que Jorge Mario Bergoglio avait importée à Rome depuis Buenos Aires, où, en tant qu’archevêque, il avait toujours voulu vivre les moments fondamentaux de la naissance du christianisme au milieu des «périphéries existentielles».

En 2023, retour à Casal del Marmo, comme en 2013

Au fil des ans, François a toujours célébré le Jeudi Saint dans des centres pénitenciers, mais aussi de réfugiés, des structures d’accueil et de soins pour les malades ou les jeunes en détresse. L’année dernière, en 2023, il était de retour là où il avait célébré la première messe in Coena Domini de son pontificat, la prison pour mineurs de Casal del Marmo à Rome. Sorti une semaine auparavant de l’hôpital Gemelli pour une bronchite infectieuse, c’est un Pape encore affaibli mais profondément plongé dans la liturgie et parfois ému qui, s’était agenouillé aux pieds de douze garçons et filles mineurs, certains roms et musulmans, pour leur laver les pieds. «Jésus n’a pas peur de nos faiblesses», avait-il déclaré dans son homélie.

Dix ans plus tôt, en 2013, dans le même institut de la banlieue de Rome, le Pape avait lavé les pieds de dix garçons et de deux filles de nationalités et de confessions différentes: «Laver les pieds signifie que nous devons nous aider les uns les autres», leur avait-il dit, exprimant le souhait qui est devenu presque une devise dans ses rencontres avec les plus jeunes: «Ne vous laissez pas voler l’esp

érance».




Rdc : avec des civils dans la ligne de mire, l’utilisation d’armes lourdes marque une nouvelle phase alarmante du conflit armé dans l’Est du pays

Une hausse brutale du nombre de civils blessés par des armes lourdes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) menace de saturer les établissements de santé déjà mis à rude épreuve, aggravant l’une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes qui sévit dans le monde. Tel a été l’avertissement lancé par Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à l’occasion d’une visite de cinq jours dans le pays.

Ces dernières semaines, les combats se sont intensifiés entre les forces gouvernementales de la RDC et le M23 – principal groupe armé parmi les plus de cent signalés comme actifs dans cette région stratégiquement importante et riche en ressources, qui est l’épicentre de plusieurs conflits depuis les années 1990.

La population civile en fait les frais : plus de sept millions de personnes ont dû fuir leur foyer, souvent à de multiples reprises, dont deux millions et demi dans le seul Nord-Kivu.

La complexité des défis humanitaires se manifeste de façon frappante à l’hôpital Ndosho soutenu par le CICR à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Face à un afflux quotidien de civils blessés – parmi lesquels de nombreux enfants –, l’hôpital gère aujourd’hui plus de 130 lits, plus de deux fois sa capacité d’accueil normale, et beaucoup ont été installés sous des tentes.

Les patients arrivent à l’arrière de motos ou en transport public depuis les zones de conflit autour de la petite ville de Sake, à seulement 25 kilomètres de là, après avoir souvent tout laissé derrière eux et été séparés de leurs proches. Ils sont de plus en plus nombreux à présenter de graves blessures nécessitant des interventions chirurgicales complexes voire des amputations ; certains décèdent sur le chemin de l’hôpital.

Dans une salle, une jeune mère – visiblement traumatisée – tente de consoler sa fille de quatre ans qui a reçu des éclats d’obus au visage et sur le corps. Ses deux autres enfants ont été tués lors de l’attaque de leur maison à Sake. Une autre femme, dont la jambe a dû être amputée suite à une attaque perpétrée contre le camp de déplacés où elle vivait près de Sake, a perdu deux de ses enfants dans des circonstances similaires. Près d’elle, une petite fille de cinq ans a vu sa mère se faire tuer et a été elle-même sévèrement blessée. Elle est allongée, immobile et silencieuse. Des dizaines d’autres sont eux aussi porteurs de récits déchirants.

Certaines blessures sont invisibles. La violence sexuelle et sexiste est devenue endémique au cours des multiples conflits qui ont frappé la RDC, et elle demeure une préoccupation majeure dans la phase actuelle. Bon nombre de cas n’ont jamais été signalés, par peur de stigmatisation ou de représailles, de sorte qu’il est difficile de déterminer l’ampleur du problème. Des psychologues formés par le CICR fournissent des services en santé mentale et un soutien psychosocial, mais les besoins dépassent largement la capacité de réponse limitée.

À l’hôpital, d’anciens enfants-combattants figurent aussi parmi les patients se remettant de traumatismes physiques et mentaux. Parmi eux, un adolescent de quinze ans recruté par un groupe armé veut maintenant à tout prix rentrer chez lui et aller à l’école, mais il craint d’être rejeté par sa famille. L’enrôlement d’enfants dans les forces armées constitue un souci majeur, d’autant que l’ONU a recensé en la matière une augmentation de 45 % au cours des six premiers mois de 2023 par rapport à l’année précédente.

« La réponse humanitaire, quoique essentielle, n’est manifestement pas la solution. » Pour sa part, le CICR collabore étroitement avec la Croix-Rouge de la RDC et porte assistance aux personnes touchées par le conflit. Il renforce par exemple les soins de santé physique et mentale fournis aux personnes blessées, malades et traumatisées, améliore l’accès à l’eau et l’assainissement et s’attache à réunir les familles dispersées.

« Pourtant, il existe un seul moyen réellement efficace de réduire les souffrances dont nous sommes témoins : les parties au conflit doivent respecter leurs obligations, selon le droit international humanitaire, de protéger la population civile. Nous les appelons instamment à le faire de toute urgence », a ajouté M. Mardini. « À défaut, un avenir sombre attend des millions de Congolais qui n’ont connu que la guerre. »




Tribune libre: Coopération militaire russo-congolaise : merci la Russie

Ce mardi 05 Mars 2024, un événement historique s’est produit dans le cadre de la coopération entre la Fédération de Russie et la République Démocratique du Congo. Il s’agit de la décision du gouvernement fédéral russe d’ouvrir une nouvelle page dans le domaine de la coopération militaire entre nos deux pays.

Cette nouvelle page intervient au moment où la République Démocratique du Congo est confrontée, depuis plus de 30 ans, à une insécurité récurrente dont la finalité est sa déstabilisation et sa balkanisation.

Aux États-Unis d’Amérique comme ailleurs en Europe existent des officines qui travaillent, nuit et jour, sur la mort de la République Démocratique du Congo dans ses frontières du 30 Juin 1960 dans le but de l’affaiblir en vue de piller systématiquement ses ressources naturelles.

Ainsi, tous les pays occidentaux sont tous unanimes pour la disparition de notre pays. Hypocrites, ils font semblants de nous soutenir. Hélas, ils oublient qu’il existe d’autres partenaires prêts à soutenir notre cause. Tel est le cas de la Fédération de Russie, héritière légitime de l’ex-Union des Républiques Socialistes Soviétiques.

Depuis l’accession de la République Démocratique du Congo à l’indépendance en 1960 à ce jour, la Fédération de Russie a toujours été de notre côté et volé à notre secours, chaque fois que notre pays est en difficulté.

Premier pays à reconnaître immédiatement l’indépendance de la République Démocratique du Congo à l’ONU, la Russie a soutenu les premiers pas du tout premier gouvernement congolais du Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba lâchement assassiné par l’impérialisme, quelques mois après la formation dudit gouvernement.

Dans le cadre de l’amitié agissante entre nos deux Peuples, le Peuple Russe a posé un acte inégalable et mémorable à l’égard du Peuple Congolais. Il s’agit de la baptisation, en pleine guerre froide, d’une grande institution universitaire du nom de Patrice-Emery Lumumba. C’est la célèbre Université Patrice-Emery Lumumba de Moscou qui a formé beaucoup de leaders actuellement aux affaires dans un grand nombre de pays africains, asiatiques et latino-américains. Elle poursuit encore son œuvre.

Tout au long des récurrentes crises congolaises créées de toutes pièces par l’impérialisme, l’ex-URSS – et maintenant la Russie – a régulièrement assisté le Peuple Congolais. La Fédération de Russie a toujours pris la défense de notre cause dans les instances internationales.

Faut-il rappeler que le jeudi 22 Février 2024 dernier lors de la session du Conseil de Sécurité de l’ONU convoquée à la demande de la France et consacrée à la guerre d’agression injustifiée perpétrée à l’Est de notre pays par le Rwanda, la Fédération de Russie a, une fois de plus, pris une position tranchante et favorable à la République Démocratique du Congo.

Elle vient de témoigner cet engagement à travers cette décision historique dans le domaine militaire.

La rapide reconnaissance internationale de l’élection de notre Président, le Camarade Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en décembre 2018 par la Fédération de Russie, avait tranché net au moment où les impérialistes traînaient encore les pieds.

Le drame répété que vit le Peuple Congolais à cause de ses ressources naturelles n’a jamais été le fait de la Fédération de Russie. Au contraire, il est imputable à ceux qui nous sourient le jour et nous poignardent dans le dos la nuit.

L’engagement de la Fédération de Russie aux côtés du Peuple Congolais martyrisé a poussé la jeunesse congolaise à lui faire un clin d’œil et à solliciter son assistance. Pour ce faire, elle déploie, ce dernier temps, lors des manifestations contre l’agression dont nous sommes victimes, des banderoles favorables à la Fédération de Russie et brandit aussi les photos du Président Vladimir Poutine.

Ça veut tout dire!

Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi

Président National de l’UDS




Espagne : une « Direction générale de la liberté religieuse » 

Le 27 février dernier, le Conseil des Ministres du gouvernement socialo-communiste espagnol a approuvé un décret royal développant la structure organique de base du ministère de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les Tribunaux. La principale nouveauté est la création de la Direction générale de la liberté religieuse comme organe compétent pour garantir l’exercice du droit à la liberté religieuse et au culte.

Mercedes Murillo, professeur de droit ecclésiastique à l’université Rey Juan Carlos et jusqu’à présent directrice générale adjointe de la liberté religieuse en sera la responsable. Cette nouveauté apparaît au moment où quelques mois auparavant le gouvernement a interdit que l’on prie le rosaire dans les rues en Espagne, et que des personnes prient devant des cliniques où on tue des bébés au moyen de l’avortement. Dans le passé, ce service administratif s’occupait de l’élaboration d’un rapport sur la liberté religieuse en Espagne. La dernière publication remonte à 2018.




«Retirez vos mains de la RDC». A Rome, une marche pour dénoncer les massacres des Congolais

Suite à la terreur semée à l’Est du Congo par le groupe terroriste M23, aux massacres et attaques à répétition qui passent sous silence, les congolais de Rome sont décidés à faire entendre leur voix pour dénoncer «cette hémorragie qui décime nos populations». Pour cela, l’aumônerie congolaise de Rome organise dimanche 10 mars 2024, «une messe et une marche en faveur de la paix», qui aboutira sur la Place Saint-Pierre où ils prieront l’Angélus avec le Pape François.

«De nombreux massacres et déplacés internes et externes des populations dans la partie Est et Nord-Est de la République Démocratique du Congo (RDC) sont perpétrés sous le regard silencieux, indifférent et complice de la communauté internationale», écrit l’aumônerie catholique congolaise de Rome dans son communiqué. Pour dénoncer ces atrocités et ce silence complice, et pour concrétiser le message de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) du 16 février demandant d’intensifier la prière pour la paix dans ce vaste pays d’Afrique centrale, la communauté congolaise de Rome organise une messe et une marche en faveur de la paix ce quatrième dimanche de Carême.

«Retirez vos mains de la République Démocratique du Congo»

Le communiqué signé par l’aumônier, le père Roger Balowe Tshimanga, précise que la marche commencera juste après la messe qui sera célébrée à 9h00 (heure de Rome), à l’aumônerie de la Communauté catholique congolaise de Rome. Les participants porteront des drapeaux et drapelets à la main, des calicots et des banderoles, des chapelets et entonneront des chants invoquant la paix. Ils se dirigeront vers la Place Saint Pierre pour participer à la prière de l’Angélus à 12h00 avec le Pape François. Sur les pancartes et calicots, tous sont invités à inscrire la phrase du pape François prononcée lors de sa visite en RDC du 31 janvier au 3 février 2023: «Giù le mani dalla Repubblica Democratica del Congo!» – «Retirez vos mains de la République Démocratique du Congo». Ce message du Saint Père, déclare le communiqué, «sensibilise toute la communauté humaine à ouvrir les yeux sur le drame inédit qui sévit à l’Est de la République Démocratique du Congo avec un silence complice de la communauté internationale».

La RD Congo, un pays martyr

Les Congolais de Rome rappellent que leur pays est simplement victime des ambitions et des appétits des pays étrangers qui continuent à exploiter illégalement leurs richesses, à travers leurs multinationales. Cette situation fait de la RDC «un pays martyr avant comme après la colonisation», et la plonge dans la pauvreté et la misère imméritées. Ainsi, tous veulent dire «NON» à ces puissants prédateurs qui pillent leurs richesses sans vergogne, mais aussi «à ces seigneurs des guerres et à leurs supplétifs qui signent les contrats sur nos richesses volées sans gêne». Ils veulent aussi «dénoncer le silence des médias corrompus et rendus muets devant les drames de l’humanité».

«Le silence indifférent et complice de la communauté internationale»

En rappelant les atrocités que subissent les Congolais de la partie Est de la RDC, l’aumônerie congolaise de Rome souligne que l’activisme des groupes armés sème «terreurs et désolations», occasionnant des massacres et des déplacés internes et externes. Malheureusement, tout ceci se passe «sous le regard silencieux, indifférent et complice de la communauté internationale». Le sort de ces populations, «plus qu’alarmant… ne semble pas préoccuper les institutions internationales des droits humains, ni émouvoir la solidarité des nations, ni interpeller la conscience de la communauté humaine. Tout montre à suffisance que nous sommes victimes d’un complot international qui ne dit pas son nom», lit-on dans ce communiqué. C’est ainsi que le peuple congolais est résolu de se défendre et protéger l’intégrité de son territoire. Il est aussi déterminé à «faire entendre sa voix et stopper cette hémorragie qui décime nos populations, les opposent les uns contre les autres tout en faisant installer la culture de la haine aux conséquences non maîtrisables», écrit l’aumônerie congolaise.

«Une guerre imposée et un génocide qui passe sous silence»

La région Est de la RDC connaît des attaques et massacres des populations depuis bientôt trois décennies. Le nombre de morts est évalué à plusieurs millions, au point que de nombreuses voix parlent de «génocide congolais». Depuis plusieurs semaines, cette zone est encore le théâtre d’intenses combats entre l’armée congolaise et le groupe armé M23, majoritairement tutsi selon plusieurs rapports, qui a repris les armes fin 2021 et, qui, avec l’appui de l’armée rwandaise, selon les experts de l’ONU, s’est emparé de larges pans des territoires de Rutshuru et Masisi, jusqu’à couper début février toutes les voies d’accès terrestres menant à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, sauf celle de la frontière avec le Rwanda. Des combats intenses sont actuellement en cours entre l’armée congolaise et ces miliciens dans plusieurs villes et villages situés à environ 70 km plus au nord de Goma. Ce mercredi 6 mars, après deux jours de combats, la ville de Nyanzale est passée aux mains du M23, entraînant la fuite de «plus de 100.000 personnes», a indiqué OCHA, l’agence de coordination humanitaire de l’ONU.

Lundi 4 mars, l’Union européenne, après les condamnations des Etats-Unis et de certains pays, a condamné «le soutien apporté par le Rwanda au M23» et a demandé à Kigali «de retirer immédiatement tout son personnel militaire de la RDC».

À Kinshasa, la capitale, comme dans plusieurs autres villes du pays, des manifestations ont été organisées mi-février pour dénoncer «une guerre imposée et un génocide qui passe sous silence», depuis trois décennies. Certaines manifestations ont visé la Monusco, la mission onusienne en RDC, et des ambassades des pays occidentaux, accusés de soutenir le Rwanda.

Stanislas Kambashi, SJ – Cité du Vatican




La Polynésie a fêté « l’arrivée de l’Évangile » 

Ce 5 mars 2024, nos frères protestants de Polynésie française ont fêté le 227e anniversaire de l’arrivée de l’Évangile dans leurs îles. Un évènement central célébré par les fidèles, mais également par les autorités de toutes les îles de la Polynésie. La foi chrétienne est arrivée le 5 mars 1797, avec l’ancrage à Tahiti d’un navire de missionnaires anglais.

Cette arrivée est à l’origine des premières conversions en terre mahoi. Le protestantisme est alors devenu la religion officielle du royaume, et c’est toujours le cas aujourd’hui. Les catholiques, quant à eux, sont arrivés un peu plus tard. À partir de 1833, la congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie (Picpus) s’est installée aux Îles Gambier avec le P. François Caret, devenu préfet apostolique de l’Océanie du Sud, et le P. Honoré Laval.

Chaque année le 5 mars, sont organisées un grand nombre de festivités hautes en couleurs, en chants et en prières. À Tahiti et dans les îles, les paroissiens se rassemblent par milliers pour commémorer cet événement qui a profondément bouleversé les traditions polynésiennes. Les catholiques, qui représentent 34 % de la population, se mêlent à cette célébration, qui est devenue une grande rencontre œcuménique. Le 5 mars est un jour férié pour toute la Polynésie française.




En visite chez le pape : Le chancelier allemand lui remet le ballon du prochain championnat d’Europe de football  

Le chancelier allemand Olaf Scholz a rencontré le pape François au Vatican samedi dernier 2 mars. Au cours de la rencontre, un certain nombre de questions urgentes concernant l’Allemagne et le monde en général ont été abordées.

Dans une déclaration aux journalistes à l’issue de la réunion, M. Scholz a souligné l’importance de relever les défis actuels, en particulier en cette période de fortes turbulences mondiales. « Nous sommes naturellement tombés d’accord sur les grands défis et problèmes de notre époque, et nous avons discuté de questions qui nous concernent tous », a-t-il déclaré.

Parmi les thèmes abordés : la crise en Ukraine, le conflit au Moyen-Orient, le christianisme en Allemagne, la paix dans le monde

Ils ont notamment abordé la crise en Ukraine, condamnant l’attaque de la Russie et exprimant leur inquiétude face aux pertes humaines et à la menace qui pèse sur l’indépendance et la liberté du pays. Ils ont également discuté du conflit au Moyen-Orient et exploré les moyens de promouvoir la paix et la sécurité dans le monde.

Outre ces questions géopolitiques, M. Scholz et le pape ont également abordé des questions intérieures, telles que les migrations et la recherche de la justice et de la coexistence dans la société. Il s’agit de « grandes questions et réponses » qu’ils considèrent comme fondamentales pour l’avenir.

Dans un communiqué officiel publié par la salle de presse du Vatican, on se félicite des bonnes relations et de la collaboration fructueuse entre le Saint-Siège et l’Allemagne, ainsi que de l’importance du christianisme dans la société allemande.

M. Scholz a offert au pape le ballon officiel du prochain championnat d’Europe de football

Au cours de la rencontre, M. Scholz a offert au pape le ballon officiel du prochain championnat d’Europe de football, ainsi qu’un ours en porcelaine blanche portant les armoiries de la République fédérale d’Allemagne. Le pape a également offert à l’homme politique, qui n’a pas d’appartenance religieuse, une œuvre en bronze intitulée « Amour solidaire », représentant un enfant aidant un autre enfant à se lever, avec l’inscription « Amare Aiutare ».

La rencontre entre le chancelier allemande et le pape François souligne l’importance du dialogue interreligieux et de la collaboration dans la recherche de solutions aux défis auxquels l’humanité est confrontée aujourd’hui.




La Ligue arabe salue le soutien continu du Maroc aux pays africains amis

Le Conseil de la Ligue des États arabes, réuni mercredi au niveau ministériel, a salué l'”Initiative Africaine Atlantique”, lancée par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, en tant que processus de partenariat africain visant à consolider les liens de coopération et d’intégration des pays africains de la façade atlantique à même de renforcer la paix, la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette initiative royale, visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, revêt une importance stratégique dans la mesure où elle s’inscrit dans le droit fil de la solidarité agissante du Maroc avec les pays africains frères, en général, et ceux de la région du Sahel, en particulier.

Le Conseil a également salué l’accueil récent par le Maroc de plus de 20.000 étudiants africains pour poursuivre leurs études dans les différents Instituts et universités marocains, dans le cadre de son souci de renforcer les liens de solidarité arabe avec les pays africains amis.

Dans le même ordre d’idées, le Conseil a appelé à continuer de bénéficier de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains et de l’Institut Mohammed VI de Formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates, tout en saluant le Royaume pour accueillir le siège du Bureau Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique (ONUCT).

Pour rappel, le Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères a tenu sa 161è session mercredi au Caire, au début de laquelle, le Maroc a cédé à la Mauritanie la présidence tournante du Conseil.

Lors de cette réunion, le Maroc est représenté par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et comprenant notamment l’ambassadeur du Maroc en Égypte, délégué permanent du Royaume auprès de la Ligue arabe, Mohamed Ait Ouali.




Communiqué nécrologique

Les Familles Crispin TSHIBANDA DIOSSE et Prosper TSHIDIBI MANSANGA ont la profonde douleur d’annoncer à tous les frères et sœurs, amis et connaissances le décès de Madame Lucie MUJINGA MBALAYI, Epouse, Mère, Sœur, Tante et Grand-Mère, mort survenue ce mercredi, 21 février 2024 à l’Hôpital de Hautepierre de Strasbourg en France.

Madame Lucie MUJINGA fut Chef des Travaux et Coordonnatrice de Stage à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Kinshasa.

Le programme des obsèques se présente comme suit :

Jeudi 07 Mars 2024 :

Veillée mortuaire dans la salle Polyvalente de la Cathédrale Notre Dame du Congo.

Vendredi 08 Mars 2024 :

– 08h00’ : Levée du Corps de la Morgue de la Clinique Ngaliema

– 9h00’ : Cérémonie Académique à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Kinshasa (ISAM).

– 11h00’ : Messe, absoute et derniers hommages à la Cathédrale Notre Dame du Congo.

– 12h30’ : Départ pour le cimetière NECROPOLE 1 Entre Terre et Ciel

– 17h00’ : Bain de consolation dans la salle Polyvalente de la Cathédrale Notre Dame du Congo.

Pour les Familles

Papa Crispin TSHIBANDA DIOSSE