Commission paritaire Banc syndical-Gouvernement : Vers une meilleure affectation des allocations budgétaires de l’EPST, Exercice 2024     

Ces assises ne sont pas un nouveau cadre de négociations pour les nouveaux engagements avec le Gouvernement, mais plutôt une rencontre entre le Gouvernement et le banc syndical pour identifier les ressources allouées au sous-secteur de l’EPST, en vue de décider ensemble sur leur affectation en fonction des axes prioritaires privilégiant l’enseignant.

En dépit de son agenda chargé, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a effectué une visite, dans la soirée de ce mercredi 06 mars 2024 au Village Venus, quartier Bibwa, dans la commune de la Nsele où se déroulent les travaux de la Commission paritaire Banc Gouvernement – Banc syndical des syndicats de l’EPST.

Objectif, s’enquérir de l’évolution de travaux et du rapport préliminaire de ces assises consistant à identifier les ressources allouées au sous-secteur de l’EPST, définir les actions prioritaires en vue de faire ensemble le suivi pour parer à toute revendication au cours de l’année scolaire.

Prenant première la parole, Mme le Secrétaire Général à l’EPST, Christine Nepa Nepa, a brossé à l’attention du Ministre l’état d’avancement des travaux dans les sous-commissions, avant de laisser la parole au Président de céans, le Directeur Viminde pour circonscrire l’objet de ces assises.

A son tour, il a laissé la parole au Rapporteur de ces travaux, le Syndicaliste Bruno Jibikilayi qui est revenu sur les 7 actions prioritaires déjà retenues par la sous-commission. Il s’agit de : Augmentation salariale ; Réajustement de la prime de la gratuité des enseignants des écoles primaires publiques ; Paiement des grades transposés ; Paiement des enseignants NP pour les écoles secondaires et bureaux gestionnaires ; Mise en retraite programmée des enseignants ; Mécanisation de la prime d’encadrement de la paie ; Paiement de la prime pour fonction spéciale en faveur des inspecteurs et prime pour fonctions spécifiques en faveur des agents d’appoint.

L’exigence de la transparence

Prenant enfin la parole, le Primat de l’EPST a rappelé le circonscrit de cette rencontre : ‘’Nous faisons un travail à l’interne pour savoir ce qui a été accordé à notre ministère, comme allocations budgétaires, Exercice 2024. Et avec ces allocations, qu’est-ce que nous pouvons faire ? Quelles sont les actions que nous pouvons décider ensemble pour exécuter et rencontrer les différents problèmes que nous avons dans notre sous-secteur, dans le cadre vraiment partenarial. C’est comme ça que tous les syndicalistes, je veux dire, le Banc syndical a été associé vraiment dans la transparence. Vous savez que dans notre stratégie sectorielle, au-delà du partenariat, nous avons dans l’axe Gouvernance, une gouvernance transparente également. C’est une exigence chez nous’’, a-t-il indiqué avant de se faire applaudir par l’assistance.

Le Ministre a invité les syndicalistes à un dialogue sincère, sans chantages et manipulation politicienne.

Les syndicalistes saluent l’approche Tony Mwaba

Les syndicalistes, participants à ces assises ont salué à l’unanimité l’approche Mwaba qui consiste à les associer en amont à la gestion des crédits alloués au sous-secteur de l’EPST.

Faisant le point de la journée, le vice-président du Bureau de ces travaux, M. Franck Babo Bolima, a indiqué que ces assises ne sont pas un nouveau cadre de négociations pour les nouveaux engagements avec le Gouvernement, mais plutôt une rencontre entre le Gouvernement et le banc syndical pour identifier les ressources allouées au sous-secteur de l’EPST, en vue de décider ensemble sur leur affectation en fonction des axes prioritaires privilégiant l’enseignant. Une initiative saluée par tous les syndicalistes, a-t-il indiqué, dans la mesure où c’est une grande première que la tutelle, qui pouvait faire ce travail seule, a tenu à associer les enseignants à travers leurs syndicalistes pour réfléchir ensemble sur l’affectation en termes d’actions prioritaires de ces ressources.

En clair, il a déclaré : ‘’Nous avons ouvert les assises. Nous avons commencé d’abord par valider les mandats. Après cela, il y a eu installation du bureau des assises dont il y a un président et un Vice-président. Après ce travail, le président du bureau de la plénière a orienté le débat et nous avons éclaté le débat dans deux sous-commissions dont la première a comme matière, identifier les ressources, après cela lister les actions phares par rapport aux revendications du Banc syndical. Et maintenant, faire la priorité des priorités. Parce que, tout ce qu’il y a comme action est prioritaire. Mais la mission était donnée à cette sous-commission de voir dans les seize priorités, et récupérer deux ou trois, quatre qui seront mises en application et c’est ce qui fût fait’’, a-t-il relevé avant de préciser : ‘’Nous avons les crédits alloués à l’EPST, volet “rémunération”, maintenant il y a et le Banc syndical, et le Banc gouvernemental qui vont travailler pour identifier les ressources, puis les actions prioritaires et faire le canevas des appréciations de ces ressources.

Cela va dire ceci, dès que nous avons le canevas de ces ressources par rapport aux revendications, il n’y a aura plus des remous à ce stade du débat, parce que nous sommes déjà associés en amont’’, a fait observer Babo, avant d’exprimer la volonté du banc syndical de voir les engagements du Gouvernement coulés en actes liquidatifs : ‘’Nous voulons à ce que, dorénavant tout ce que nous allons identifier comme ressources puissent être intégrées dans les états liquidatifs. En termes clairs, nous disons ceci, au lieu que cela puisse encore sortir des MAD et OPI. Non! Nous voulons que ça soit intégré dans les états liquidatifs, dans la rémunération. Vous aurez comme conséquence, chaque mois, ces actions seront payées. Parce que nous avons ici, avec les 20.000 FC de la prime de gratuité, on n’a payé que deux mois. Il y a eu cette difficulté, parce que ce n’était pas intégré dans la rémunération’’, a-t-il déclaré avant de louer l’initiative du Gouvernement : ‘’Je crois que cette action est louable. Nous remercions le Gouvernement par l’entremise du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique bien que nous nous préparions encore au mois de juillet pour venir avec un cahier de charge. Au moins pour l’exercice 2024, nous voulons d’abord déceler ce qu’on a obtenu, ce que les enseignants ont obtenu. Et c’est ce que nous allons transmettre en provinces et partout pour les enseignants’’, a-t-il déclaré.

Que des avancées

Revenant sur ce que son camarade a déclaré, le Président de la Délégation syndicale de l’EPST, M. Mwange Kafay, a reconnu les avancées réalisées par le régime Tshisekedi, tout en lui demandant de rehausser une seule fois de sa présence aux assises des enseignants comme il le fait pour les autres secteurs : ‘’On a fait des pas. Moi, j’ai 73 ans, éligible à la retraite ! Mais le message que j’ai lancé au Président de la République, j’en profite ici et c’est notre Chef de l’État. L’enseignant a des problèmes, c’est vrai. Il est en train de résoudre. Et voici là, il a promulgué, il y a un peu d’argent, et laissez-nous faire.

S’il y a le ministère du Budget qui ne voudra pas de nos recommandations, nos urgences, nos préoccupations soient prises en charge, le ministère du Budget sera seul responsable. Pardon, les enseignants pleurent et on le voit partout, mais aucune fois dans nos assises il est arrivé. Mais nous souhaiterions et là je peux m’agenouiller devant le Chef de l’État qu’il prenne un peu le temps, une minute, de venir là où les enseignants qui ont réussi la gratuité, parce que la gratuité c’est lui, et dans la gratuité nous, nous sommes artisans, nous l’avons fait, elle est là et pérennisée sous le leadership de Tony Mwaba. Et je ne fais pas la publicité de Tony Mwaba, car qui n’accepte pas Tony Mwaba est plus qu’un sorcier.”, a-t-il lancé.

Prenant la balle au bond, le Président de la Délégation syndicale, Monsieur Médard Mwenge Katay a fustigé l’ignorance, le mensonge et la manipulation de l’ancien Secrétaire Général à l’EPST, M. Jean-Marie Mangombe au sujet du détournement de $ USD 800 Millions donnés au Gouvernement congolais à titre d’appuis budgétaires pour soutenir la gratuité de l’enseignement : ‘’J’entends parler. Moi, je sais que nous étions là, les 800 Millions devraient venir pour le compte de l’EPST. Mais les 800 Millions, on ne les envoie pas au Ministère. Il y a des structures. On les verse au Trésor public, géré par le Ministère des Finances.

A ce que je sache, ce n’est pas l’EPST qui gère. Je ne sais pas si le Ministre a même une signature dans cette histoire de 800 Millions. Et le Ministre, Ah ! Bon ! Je ne fais pas l’avocat du Ministre, mais à ma connaissance, je sais que l’histoire de la Banque Mondiale, il y a eu une procédure. Le Ministre n’a pas à signer un chèque, pour pouvoir sortir l’argent de la Banque Mondiale. Non. Et puis, le décaissement, on ne va pas poser la question au Ministre de l’EPST. Mais il y a le PERSE. Ça ne peut pas être décaissé si le Gouvernement n’a pas validé, n’a pas autorisé… Et le Gouvernement passe à travers le Ministère des Finances’’, a regretté Mwenge.




Course au gouvernorat de Kinshasa : Déo Kasongo, le Profil idéal

L’entrepreneur c’est lui. Le manager c’est lui. Le Monsieur Propre c’est lui. Voilà une candidature qui met tout le monde au même diapason. Le profil recherché pour redorer les blasons ternis de cette capitale en proie à l’insalubrité chronique. C’est le 7 Avril prochain que les députés provinciaux de Kinshasa auront ainsi la lourde mission d’élire le prochain gouverneur de la ville de Kinshasa.

Les Kinois toutes tendances confondues entendent de leurs élus, un changement on ne peut plus radical dans la gestion de la ville de Kinshasa, siège des institutions du pays, de surcroît miroir de la Rdc. Point n’est besoin de rappeler ici, que la capitale de la République démocratique du Congo, a perdu de son éclat et sa beauté. L’incivisme a élu domicile dans le chef des Kinois. C’est quasiment plus de dix millions des Kinois qui jettent les bouteilles en plastiques sur la voie publique au quotidien.

Cerise sur le gâteau, la mobilité des Kinois est rendue difficile à cause des embouteillages monstres. C’est chaque jour que Kinshasa donne l’impression d’une ville où règne le chaos. Face à ce climat malsain, Kinshasa cherche un second souffle. Et pour cela, les Kinois et Kinoises ont besoin d’un leadership on ne peut plus sérieux.

Déo Kasongo semble être l’homme de la situation. Kinois de naissance. Il connaît mieux les réalités de cette ville. Il est à même de tirer le meilleur de chaque Kinois pour qu’il se donne pour sa ville. Il sera ce capitaine qui sera aux côtés de ses administrés, mettant ainsi la main dans la patte pour redresser Kinshasa vers la marche de la modernité.

L’heure de gouverneur monarque semble être révolu avec comme spécialité la multiplicité des taxes pour appauvrir d’avantages les Kinois. Déo Kasongo se présente comme un meneur de jeu, capable de capter la force d’entreprendre qui git au sein d’une population et qui n’attend que l’expression d’un amour partagé pour se mettre résolument au travail. Le rendez-vous est donc pris le 7 Avril. Les députés provinciaux de Kinshasa auront ainsi la lourde responsabilité de donner à la capitale, un manager hors du commun. C’est manager s’appelle Déo Kasongo.

Martin Mudimbi Kapenga




Jeux Africains : Nigeria – Ouganda en lever de rideaux

Ce jeudi 7 mars débute le tournoi masculin de football des Jeux Africains à Accra au Ghana. Finaliste de la dernière édition, le Nigeria affrontera l’Ouganda à l’Accra Stadium.

Deux équipes talentueuses, un stade historique, tous les ingrédients sont réunis pour vivre une compétition extraordinaire. Le choc entre le Nigeria et l’Ouganda est d’autant plus important qu’il s’agit d’une revanche entre du récent match de la Coupe d’Afrique des Nations U20 que les Super Eagles avaient gagné 1-0.

Comme l’est de coutume, les deux sélectionneurs accompagnés de leurs capitaines se sont présentés en conférence de presse d’avant-match. Confiant, Ladan Bosso, le tacticien nigérian compte sur le talent et la discipline de ses poulains pour remporter la mise : “Nous nous sommes beaucoup préparés pour cette compétition”, a-t-il déclaré

Avant d’ajouter que “les joueurs sont disciplinés et prêts pour l’action… Nous comptons non seulement sur le talent des joueurs, mais aussi sur le soutien des Nigérians vivant ici au Ghana pour encourager et soutenir les garçons.”

Faisant écho aux déclarations de son entraîneur, le milieu de terrain Daniel Bameyi s’est exprimé sur la détermination de l’équipe : “Nous sommes ravis de jouer à nouveau sous les ordres de Ladan Bosso” s’est-il exclamé

De son côté, Morley Ochama se veut optimiste avant la rencontre en soulignant que les Ougandais étaient prêts et impatients de se mesurer à leurs adversaires. “Nous respectons les Nigérians en tant que superpuissances du football africain”, a avancé le tacticien ougandais. “Mais nous ne les craignons pas… Beaucoup de choses ont changé depuis la dernière fois qu’ils nous ont battus et nous sommes prêts à leur montrer que nous nous sommes améliorés depuis”.

Ronald Mado, le capitaine ougandais s’est également exprimé :”Mes collègues et moi sommes prêts à montrer au Nigeria que beaucoup de choses ont changé depuis notre dernière rencontre”.




Récital face à Lu’shi Sports (5-0) : Puissants, les Corbeaux lancent un message

C’est ce qu’on appelle un récital! Maîtrise et efficacité, le TPM n’a pas fait les choses à moitié face à Lubumbashi Sports, ce mercredi 6 mars au Temple de Kamalondo (5-0) pour bien lancer la phase des play-offs. Avec sérieux et ambition.

Les connaisseurs ont forcément apprécié une belle connexion de la ligne offensive du TPM, solidaire et en pleine réussite. Fily TRAORÉ, en point d’encrage, aura distillé deux passes décisives pour des buts de grande classe. Souvent gêné par les grands gabarits défenseurs centraux de Lubumbashi Sports, l’attaquant malien a fait montre de son sens de protection de la balle et d’altruisme pour faire faire des différences à ses partenaires.

Que dire de Oscar Kabwit pour sa première titularisation ? Le jeune produit formé à la KFA a épaté le public. Prise de balle géniale, déplacement et replacement intelligents et surtout un sang-froid de vieux briscard, notamment sur le but qu’il marque.

Cheikh Fofana n’a rien perdu de sa puissance, de dribble aussi. Il hérite d’une passe de Fily Traoré, prépare et décoche une lourde frappe sous la barre à la 43e minute. L’ailier malien, insatiable, s’offre un doublé à la 76ème minute, sur un service de Glody Likonza.

Après une mi-temps de qualité, Lamine Ndiaye a rappelé son principe aux joueurs : de l’exigence jusqu’au bout. Patient Mwamba régale et marque sur un enchaînement pur à la 55e minute (3-0). À la baguette, Glody Likonza, entré en cours de jeu et auteur d’une grosse performance, avec deux passes et un but à la 86e minute sur un service de l’autre entrant Joël Beya (5-0).




Mon hommage à l’apôtre Roland Dalo pour ses 60 ans d’âge (Alain Kiuka)  

Je vois l’Apôtre Roland Dalo pour la 1ère fois en 1994 lors d’une convention de la Jeunesse de l’église Cef La Borne et des églises sœurs des Assemblées de Dieu. Je suis alors un jeune chrétien né de nouveau évoluant dans le Département des jeunes de l’église CE LA Trinite Profil fondée par le Pasteur Garry Dickenson et dirigée par notre patriarche Pasteur Barthelemy Masuaku. Je découvre à l’époque un prédicateur et orateur hors pair qui, non seulement sait manier la langue de Voltaire, mais plus sait agencer les versets bibliques et l’actualité socio-politique et économique du monde contemporain. Bref un homme avec un grand bagage à la fois culturel et spirituel.

J’aurai après cette convention plusieurs occasions de suivre ses prédications en présentiel et à la télévision. Et puis vint mes débuts en 1996 comme étudiant à l’ISTI (Institut des Sciences et Techniques de l’Information) devenu aujourd’hui IFASIC (Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication). Par la grâce de Dieu, nous serons parmi les dirigeants du GBU/ISTI (Groupe Biblique Universitaire) aux côtés de mes frères Pellet Kipela et Alain-Claude Christian Djate sans oublier mes sœurs Madeleine Amisi et Bijou Bamenga, Servante Tina A Bumba Lessie, la liste n’est pas exhaustive. Nous organiserons un premier grand événement où nous inviterons le Pasteur Roland Dalo comme orateur principal. Dieu sera au rendez-vous et sauvera à l’occasion plusieurs âmes sur ce site universitaire. J’aurais alors l’opportunité de tisser une relation personnelle avec cet homme de Dieu qui par sa locution discursive pouvait bluffer bon nombre des auditeurs à la radio le prenant pour un prédicateur blanc.

Je vous épargne d’autres étapes de la construction d’une relation franche et sincère empreinte de respect, de fraternité et même d’amitié.

Je serai incomplet si je n’évoque pas l’épisode de notre intégration, moi et mon épouse Jolly Sassa La Restaurée au Centre Missionnaire Philadelphie à Gombé peu après l’implantation de cette nouvelle communauté chrétienne. C’est par une révélation expresse du Seigneur Jésus-Christ que nous déciderons en 2010 de devenir membres du CMP dont l’Apôtre Dalo est le visionnaire et patriarche. Là encore nous allons vivre de moments inoubliables avec celui que j’appelle affectueusement Ya Dalo et sa très chère épouse, la servante de Dieu maman jusqu’à notre installation en dehors du pays en 2020. Le temps manquerait de parler du dédoublement du CMP qui nous a conduit d’évoluer au sein de Phila – Cité d’Exaucement avec comme Pasteur responsable Athom’s Mbuma, toujours sous la supervision de l’Apôtre Roland Dalo. Même nos rencontres à l’étranger revêtent d’un cachet particulier et sont marquées d’un sceau divin.

A l’occasion ce 60ème anniversaire de naissance, m’a prière est que l’Éternel continue à inspirer, guider, orienter, diriger, soutenir, protéger et bénir Son serviteur et toute sa famille. Ceci afin qu’il soit toujours une grande bénédiction pour l’Église Corps du Christ et pour notre pays, la République Démocratique du Congo et ses dirigeants.

Heureux et flamboyant anniversaire à toi Ya Dalo Ministries.

Mbutukulu kia mbote !

Mbotama elamu !

Happy Birthday




La doctorante Eulalie Bashige recommande à la femme une utilisation rationnelle et responsable des réseaux sociaux

Face à la presse , à deux jours de la célébration le 8 mars 2024 de la journée internationale des droits de femmes, l’ADG honoraire de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature, Chef des Travaux et Doctorant à l’Université Pédagogique Nationale, Eulalie Bashige, a recommandé aux jeunes filles l’utilisation rationnelle des réseaux sociaux pour non seulement se former et pour leurs autonomisation mais également pour ne pas ternir l’image de la femme congolaise.

Au cours de l’émission « MALOBA NA BASE » de ce mercredi 06 mars 2023 sur les antennes de la RTGA, dont le thème était « Femme à travers les réseaux sociaux : expression de liberté ou avilissement de son image » en lingala, « Kilelo ya réseaux sociaux, eza bonsomi to kobebisa lokumu ya ba maman? », l’ADG honoraire de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature (ICCN), Eulalie Bashige, a affirmé que de nos jours les réseaux sociaux offrent une grande opportunité d’apprendre et une occasion pour la femme de s’exprimer .

En cette heure du numérique, le monde est réduit en un simple village planétaire et cela, grâce entre autres, aux réseaux sociaux. « Cet outil valorise la femme et grâce aux réseaux sociaux l’on est au courant de ce qui se passe à l’autre bout de la terre quasi instantanément. Il permet aux femmes, généralement très réservée en public, de donner leurs points de vue sans affronter la timidité consécutives aux regards dans des milieux publics », explique Eulalie Bashige.

De nos jours, le téléphone est d’une grande importance dans la vie quotidienne de la femme .Par ses multiples usages, il a imprimé un nouveau mode de vie aux humains. Dans plusieurs aspects de la vie, l’internet s’est imposé. La recherche, le marketing digital et autres domaines encore, on recourt à la magie du numérique, de l’outil informatique. L’internet est devenu donc l’instrument incontournable.

Toutefois, comme toute création humaine, l’internet et les réseaux sociaux ont également leur revers de médaille. « Par un usage permanent, parfois aux détriments des contacts physiques, les réseaux sociaux peuvent devenir avilissants. L’adduction aux réseaux sociaux peut créer une très forte dépendance au point d’entrainer l’oisiveté », déplore l’enseignante de l’Université pédagogique nationale, la Doctorante Bashige.

L’expression de liberté ou avilissement de l’image de la femme ?

Comme chercheuse, la Doctorante Bashige affirme se ressourcer également sur des réseaux sociaux où elle puise beaucoup de matières dans son domaine de recherches « Moi personnellement j’apprends énormément des choses sur les réseaux sociaux (…) j’ai suivi sur un réseau social une formation sur les énergies renouvelables mon domaine de recherches », a –t-elle martelé.

Toutefois, il s’avère que certaines personnes, notamment des jeunes filles, n’entreprennent plus rien du tout mais passent des journées collées sur les réseaux sociaux mais que postent elles ? « Il est de notoriété publique que les congolaises s’en donnent à publier uniquement sur la musique et des danses hérissant la pudeur », a déploré l’ADG honoraire, la Cheffe des travaux à l’UPN. « C’est la face avilissante des réseaux sociaux qui terni l’image de la femme ».

Plusieurs couples et familles se disloquent suite aux mauvais usages des réseaux sociaux ils sont à la base de certains divorces. Certains parents affirment que « le téléphone est un élément destructeur des jeunes par le fait qu’ils ne se contrôlent pas, connectés aux réseaux-sociaux, ils manipulent cela en route sans tenir compte des conséquences qui peuvent surgir. D’autres jeunes se promènent avec le casque aux oreilles tout en augmentant le volume au maximum pourtant ils marchent des fois tout près du boulevard. Les jeunes filles deviennent accros au plus avec leur tiktok, Snapchat, Facebook et autres où elles publient chaque jour, et parmi elles, il y a celles qui ne savent pas cuisiner. Les autres au moment où elles préparent, elles utilisent en même temps le téléphone tout en étant en ligne. Il arrive qu’elles oublient la marmite au feu plongées dans des réseaux sociaux. Tout cela est à la base des inconvénients des réseaux sociaux ».

Malgré toutes les tares déplorées, Eulalie Bashige conclu que « comme toute invention humaine, les réseaux sociaux ont des avantages et des inconvénients. Ces derniers ne viennent pas des réseaux sociaux eux même mais de leurs utilisations. La femme, fut elle jeune filles, doit donc en faire une utilisation rationnelle et responsable », a conclu Eulalie Bashige, ADG honoraire de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature, Chef des Travaux et Doctorant à l’Université Pédagogique Nationale.

MackPower




Augustin Kabuya candidat aux sénatoriales ! N’est-il pas déjà fait valider son mandat de député national ? 

L’information est du média en ligne mediacongo.net. Publiée le 26 janvier 2024, elle a pour titre : “Assemblée nationale : Augustin Kabuya s’est fait enregistrer comme député “. Elle est introduite en ces termes : “Élu député national dans la circonscription électorale de Mont-Amba, le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, s’est fait enregistrer, ce vendredi 26 janvier 2024, auprès des services administratifs de l’Assemblée nationale. Il s’agit d’un exercice recommandé par la coutume parlementaire, en prélude à la convocation de la session extraordinaire de la nouvelle législature” (…). “Le Secrétaire général du parti présidentiel a visité, sous la conduite du protocole de ce lieu, les locaux qui abritent les divers services de l’Assemblée nationale au sein du palais du peuple”. Il y a surtout à retenir cette affirmation émanant de lui-même : «il faut que le monde sache que je suis député national, non pas par la volonté de ma famille biologique, mais par celle de mon parti l’UDPS».

Et voilà qu’en sa qualité de secrétaire général de l’Udps, il signe en date du 2 mars 2024 la liste des candidats de l’Udps pour les sénatoriales. Pour la ville de Kinshasa, ils sont au nombre de 8, en l’occurrence :

1. NZENZA MPANGU François,

2. KABUYA TSHILUMBA Augustin,

3. KABASELE TUBAJICKA Micke,

4. MIDI GAAMANY ZOZEY Ambroise

5. ABLAVI EBOMA,

6. TSHISEKEDI ILUNGA Roger,

7. MULUMBA WA NKONGOLO Gecoco et

8. MBAYO Marcel.

Passe encore que sur les 8 candidats, 5 soient de l’Espace Kasaï dans une ville de Kinshasa représentative de toutes les 26 provinces et 4 zones linguistiques nationales. Mais, de là à revoir Augustin Kabuya Tshilumba parmi les candidats, alors que l’homme a déjà fait valider son mandat en qualité de député national a de quoi surprendre. Et même gêner.

En effet, c’est la preuve que même si leurs mandats ont été validés conformément au règlement intérieur, les députés nationaux de la législature 2023-2028 continuent de disposer de la liberté de postuler pour d’autres mandats publics. Par exemple le gouvernorat de province.

Certes, les Congolais ont été et sont suffisamment avertis du fait que dans leur pays, “Le salut du peuple est la loi suprême”, c’est-à-dire pour l’intérêt du peuple, on est en droit d’écraser la Constitution et les lois de la République !

Mais, on doit bien se demander quel est cet intérêt du peuple qui permet à un député national, qui s’est confirmé lui-même comme tel, puisse du jour au lendemain postuler pour le sénat avec, sans doute, objectif de succéder à Modeste Bahati Lukwebo, donc à faire conserver au Pouvoir Udps le poste de président de la République en cas de vacance à la magistrature suprême !

Pour l’heure, en se positionnant pour les sénatoriales, Augustin Kabuya doit déjà céder son mandat de député national à son premier suppléant avant même l’installation du Bureau définitif de l’Assemblée nationale.

C’est en plus un indice sérieux que la primature, que certains observateurs lui attribuaient dans le cadre de sa première mission d’informateur convertie en mission de formateur, s’est éloignée de plus en plus de ses ambitions naissantes.

Il faut avouer que là, l’Udps est en train d’envoyer un message non rassurant à ses partenaires de l’Union sacrée de la nation en particulier, tout comme au peuple et à la communauté étrangère.

En définitive, cette façon cavalière de quitter la chambre basse (en pleine installation) pour la chambre haute comme si le parti était en manque de compétences trahit une évidence choquante : l’Udps s’enfonce dans la navigation à vue.

Déjà, depuis le 24 janvier 2019, il n’a pas de président national, ni même président national intérimaire. On en veut pour preuve la qualité du signataire de la liste des candidats sénateurs : secrétaire général. Drôle de façon d’appliquer l’Etat de Droit dont il aura été le chantre depuis février 1982.

Omer Nsongo die Lema




Qatar : Félix Tshisekedi inaugure la journée de la Rdc à l’Expo Doha 2023

Le Président Félix Tshisekedi est arrivé, ce lundi à Doha, au Qatar, pour une visite de travail de deux jours durant laquelle le Président aura d’importantes rencontres en vue du renforcement des relations bilatérales entre le Qatar et la RDC. En clôture de sa mission au Qatar, le Président Félix Tshisekedi a participé ce mardi à la journée du Congo (RDC), célébrée dans le cadre de l’Expo Doha 2023, “Green Desert, Better Environment”.

Le Président Félix Tshisekedi a achevé sa mission de deux jours à Doha, au Qatar, durant laquelle il a eu plusieurs rencontres notamment un tête-à-tête avec l’Emir du Qatar pour échanger sur des questions de coopération bilatérale et d’investissements.

Le Chef de l’Etat a profité de sa présence à Doha pour participer à la journée du Congo (RDC), célébrée dans le cadre de l’Expo Doha 2023, “Green Desert, Better Environment”, une foire d’exposition placée sous le thème de la promotion d’une agriculture et d’une horticulture durables, vertes et respectueuses de l’environnement dans un monde en pleine lutte contre le réchauffement climatique.

A cette occasion, le Président Tshisekedi a visité le pavillon de la RDC qui expose les richesses naturelles de notre pays et montre le rôle primordial joué par la RDC pour la préservation du climat mondial.

Mme Valérie Lusamba Kabeya, ambassadrice de la RDC au Qatar s’est exprimée à cet effet : « l’expo de Doha est une opportunité qui a été offerte à tous les pays du monde de montrer leur progrès dans les domaines de l’agriculture et de l’horticulture ».

Elle a ajouté : « Pays en voie de développement, nous avons saisi cette opportunité de montrer, au-delà de l’agriculture, nos cultures, nos richesses. C’est pourquoi vous avez vu que notre pavillon présente toutes les richesses de la RDC ».

Enfin, l’ambassadrice de la RDC au Qatar a relevé la nécessité d’entretenir de bonnes relations bilatérales avec son pays d’accueil : « Le Qatar est différent dans son approche. C’est un pays très riche qui porte très haut ses valeurs. Pour la RDC c’est une opportunité de nouer des liens forts avec ce pays où nous n’avions pas une présence forte jusqu’à ce jour ».

L’Expo Doha 2023 se tient au Qatar jusqu’au 28 mars 2024.




Le 10 mars prochain à Luanda : Antipas Mbusa Nyamwisi représentera la Rdc au conseil des ministres de la SADC

Depuis le 03 au 11 mars 2024, plusieurs experts des Etats membres participent aux travaux préparatoires du Conseil des ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Luanda, capitale de la République d’Angola.

Ces assises ont pour thème général : “le capital humain et financier vecteur principal de l’industrialisation durable de la région de la SADC à l’intercontinental”.

Le programme prévoit, du 10 au 11 mars, des réunions du conseil des ministres qui se clôtureront pat une réception offerte par le président du Conseil, à savoir le ministre angolais des Relations extérieure, Tete Antonio.

“Cette réunion va débattre de 7 points, notamment l’état des finances, la mise en place du programme régional en faveur des jeunes de la SADC, et les questions diverses où la RDC a fait un point d’information sur sa volonté de devenir membre de la troïka de l’organe en Août 2024”, apprend-on. Puis: “La République Démocratique du Congo est fortement représentée et l’arrivée de son ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, est annoncée à Luanda le 10 mars pour participer au Conseil des ministres de la SADC”.

La Communauté de développement de l’Afrique australe a pour principaux objectifs de réaliser des objectifs de développement économique, d’établir la paix et la sécurité, de favoriser la croissance économique, de réduire la pauvreté, rehausser le niveau et la qualité de vie du peuple de l’Afrique australe et d’appuyer les défavorisés sociaux par le biais de l’intégration régionale. Ces objectifs seront atteints grâce à une intégration régionale approfondie, des principes démocratiques consolidés et un développement équitable et durable.

Ces objectifs généraux de la SADC sont définis à l’article 5 de son Traité de la SADC.

En sa qualité de pays membre, la RDC, confrontée à la guerre barbare lui imposée par le Rwanda bénéficie du soutien de la SADC qui a déployé une force militaire avec un mandat offensif pour combattre le RDF/M23 qui occupe quelques territoires congolais en déployant des missiles sol-air, entre autres, Rutshuru et Masisi. Cette force s’appelle la Mission de la SADC en RDC (SAMIRRDC).




Du 19 au 20 mars à Kinshasa : Julien Paluku conférencier au colloque qu’organise l’APUKIN 

Julien Paluku Kahongya, Doctorant en Sciences Politiques et Administratives à l’Université de Kinshasa, Expert en management des conflits armés dans la région des Grands-Lacs et en Décentralisation ainsi qu’en Développement sera conférencier au colloque qu’organise l’Association des Professeurs de l’université de Kinshasa (APUKIN) du 19 au 20 mars dans la capitale congolaise

“RDC : Quelle gouvernance pour les 5 prochaines années “, c’est le thème de ce colloque qui va réunir les intelligences dans plusieurs domaines a fait savoir le Professeur, David Lubo Yambele, Président de l’APUKIN.

Au cours de cette rencontre, une invitation a été remise officiellement au Ministre de l’Industrie et Ancien Gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans par la délégation de l’APUKIN

« Nous sommes l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN). Nous sommes venus, parce que vous savez que nous sortons des élections du 20 décembre 2023. Nous avons un nouveau parlement qui est déjà installé au niveau de l’Assemblée nationale ; nous attendons le Sénat. Nous avons un président de la République qui a un mandat qu’il exerce déjà. L’APUKIN a voulu donner sa contribution pour participer à la gouvernance de 5 prochaines années. C’est-à-dire que nous organisons un colloque qui se tiendra du 19 au 20 mars à l’hôtel du Fleuve pour que chacun de nous professeur, acteurs politiques ou sociaux, nous puissions contribuer, dans son domaine de compétence, à 5 prochaines années », note M. David Lubo Yambele.

Ainsi, il ne sera pas dans la littérature. Il sera question d’analyser le passé et de proposer des pistes de solution pour que la gouvernance soit améliorée. « Nous nous retrouvons ici parce qu’il y a quelqu’un qui a un triple intérêt : il est membre du Gouvernement, un chercheur, un conférencier et qui a aussi un passé très riche pour la situation dans notre pays. Il fut gouverneur de la province du Nord-Kivu pendant plusieurs années, il a un amour pour la science, puisque nous le voyons dans beaucoup de colloques. Nous croyons que comme gouvernement, il devait avoir un intérêt dans ce que nous proposons », poursuit-il.

Soulignons que Julien Paluku sera parmi les intervenants à ce colloque dont le thème est : « Rdc, quelle gouvernance pour les 5 prochaines années ? ».

 

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