Aucun accord de coopération militaire n’a été signé récemment entre la Russie et la République Démocratique du Congo

Dans une mise au point, le Gouvernement de la République, via le ministère de la Communication et Médias renseigne qu’à ce jour, il n’y a aucune discussion bilatérale entre les deux parties pour la mise en œuvre effective de ce projet d’accord de 1999. Dans les conditions actuelles, la République Démocratique du Congo n’en envisage aucune non plus.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a pris connaissance, par voie de presse, de l’approbation, le 5 mars 2024, du principe d’un projet d’accord de coopération militaire avec la Russie. De ce fait, il tient à faire la mise au point suivante :

1. Le projet d’accord de coopération dont question est une démarche initiée par les deux parties en 1999. Depuis lors, ce processus a pris énormément de temps.

2. C’est à peine que le Gouvernement Russe donne son approbation pour examiner le contenu de ce texte. Ce qui ouvre la voie à des discussions qui pourraient conduire à la signature éventuelle d’un accord.

3. Actuellement, il n’y a aucune discussion bilatérale entre les deux parties pour la mise en œuvre effective de ce projet d’accord. Dans les conditions actuelles, la République Démocratique du Congo n’en envisage aucune non plus.

De ce qui précède, le Gouvernement de la République tient à préciser qu’il n’existe, à ce jour, aucun accord de coopération militaire signé récemment entre la Russie et la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 07 mars 2024.




COMMUNIQUE DE PRESSE Par lArrèté Ministériel nCAB.MINJINDIC05/03/2024 du 07 mars 2024




Conclusions de l’audit sur la gestion de la CONAC : Une délégation du COMESA à l’IGF pour avoir le cœur net

La grande salle de réunions de l’Inspection générale des finances (IGF) a servi, mardi 5 mars 2024, de cadre pour une séance de travail entre la direction de l’IGF et une délégation conjointe de la Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), mieux le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, et de la Commission nationale de la concurrence (CONAC).

En effet, les membres de la Commission juridique de la conformité de COMESA et ceux de la CONAC ont conféré avec l’équipe dirigeante de l’IGF conduite par le chef de service, Jules Alingete qui avait à ses côtés l’inspecteur général des finances, Henry Paul Kazadi.

Les échanges ont porté sur la définition de certains mécanismes étanches des frais de fusions de la triple C.

Cela fait suite aux conclusions de la mission d’audit à la CONAC par l’IGF qui avait obtenu du ministre de l’Economie la suspension du comité de gestion et l’arrêt de décaissements des fonds sur l’utilisation des moyens mis à la disposition de celle-ci ainsi que la gestion de son personnel.

Ces conclusions ont révélé, en leur temps, plusieurs cas de mégestion ayant débouché sur la désignation des nouveaux acteurs à la tête de ce service de l’Etat.

« …Nous avions reçu les membres de la commission juridique de conformité du COMESA qui sont venus pour d’abord s’enquérir des conclusions de l’audit que l’Inspection générale des finances avait mené auprès de la Commission nationale de la concurrence de la RDC et cela en prévision des engagements qu’ils sont en train de prendre avec cette structure dans les tout prochains jours pour commencer à financer la RDC. Et nous leur avons donné les assurances, qu’il y a eu un audit et le comité a été démis de ses fonctions. Il y a un nouveau comité qui a été mis en place, les recommandations ont été faites et sont en train d’être matérialisées, et l’Inspection générale des finances sera toujours là pour veiller à ce que les moyens mis à la disposition de la CONAC puissent être bien utilisés… », a déclaré Jules Alingete

Puisque les décaissements se font trimestriellement, l’IGF promet d’envoyer une mission de surveillance de tous ces fonds auprès de la CONAC en vue de s’assurer de l’application effective des recommandations reçues et du respect des instruments de gestion et de la bonne gouvernance tels que le budget, le manuel de procédure en matière administrative et des finances qui étaient inexistants avec l’ancienne équipe dirigeante de la CONAC.

Durant les échanges le chef de service de l’IGF, Jules Alingete, a mentionné la détermination du chef de l’Etat à mettre fin à toutes formes de mauvaises pratiques dans la gestion publique.

Didier Mbongomingi




L’IGF rassure le Comesa de sa « ferme » volonté de veiller sur l’utilisation « efficiente » des fonds mis à la disposition de la CONAC

La grande salle de réunions de l’Inspection générale des finances (IGF) a servi, mardi 5 mars 2024, de cadre pour une séance de travail entre la direction de l’IGF et une délégation conjointe de la Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), mieux le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, et de la Commission nationale de la concurrence (CONAC).

En effet, les membres de la Commission juridique de la conformité de COMESA et ceux de la CONAC ont conféré avec l’équipe dirigeante de l’IGF conduite par le chef de service, Jules Alingete qui avait à ses côtés l’inspecteur général des finances, Henry Paul Kazadi.

Les échanges ont porté sur la définition de certains mécanismes étanches des frais de fusions de la triple C.

Cela fait suite aux conclusions de la mission d’audit à la CONAC par l’IGF qui avait obtenu du ministre de l’Economie la suspension du comité de gestion et l’arrêt de décaissements des fonds sur l’utilisation des moyens mis à la disposition de celle-ci ainsi que la gestion de son personnel.

Ces conclusions ont révélé, en leur temps, plusieurs cas de mégestion ayant débouché sur la désignation des nouveaux acteurs à la tête de ce service de l’Etat.

« …Nous avions reçu les membres de la commission juridique de conformité du COMESA qui sont venus pour d’abord s’enquérir des conclusions de l’audit que l’Inspection générale des finances avait mené auprès de la Commission nationale de la concurrence de la RDC et cela en prévision des engagements qu’ils sont en train de prendre avec cette structure dans les tout prochains jours pour commencer à financer la RDC. Et nous leur avons donné les assurances, qu’il y a eu un audit et le comité a été démis de ses fonctions. Il y a un nouveau comité qui a été mis en place, les recommandations ont été faites et sont en train d’être matérialisées, et l’Inspection générale des finances sera toujours là pour veiller à ce que les moyens mis à la disposition de la CONAC puissent être bien utilisés… », a déclaré Jules Alingete

Puisque les décaissements se font trimestriellement, l’IGF promet d’envoyer une mission de surveillance de tous ces fonds auprès de la CONAC en vue de s’assurer de l’application effective des recommandations reçues et du respect des instruments de gestion et de la bonne gouvernance tels que le budget, le manuel de procédure en matière administrative et des finances qui étaient inexistants avec l’ancienne équipe dirigeante de la CONAC.

Durant les échanges le chef de service de l’IGF, Jules Alingete, a mentionné la détermination du chef de l’Etat à mettre fin à toutes formes de mauvaises pratiques dans la gestion publique.

 

Didier Mbongomingi