Assemblée nationale : gratuite campagne de sape contre le speaker Mboso

Depuis quelque temps, les adversaires politiques du patriarche Christophe Mboso ne ratent pas l’occasion de tirer bout portant sur lui.

Toutes ces affaires farfelues qu’on cherche désespérément à exhumer sont comme la fumée de paille.

La dernière trouvaille, c’est ce dossier tiré sur les cheveux autour d’une affaire de dilapidation des fonds publics dont on ne détermine pas le montant. Des accusations gratuites, sans preuves, simplement pour se faire plaisir et nuire à l’honorabilité du vénérable patriarche, le seul de sa génération qui a appris, dès son jeune âge, de vivre sa vie pas au-delà de ses ressources, sans extravagances, le speaker de la Chambre basse est tout, sauf ce feuille de chou-fleur raconte, avec mauvaise foi et haine viscérale.

Le patriarche n’a jamais trempé dans des combinés loufoques et sordides, ayant trait à un détournement ou une concussion. Interrogez l’histoire et apportez la preuve contraire pour convaincre au lieu de se livrer à distiller des balivernes qui montent des intestins faméliques de chiens de chasse que le maître affame pour le besoin de la cause avant de les lâcher pour mordre les premiers passants.

Vos méthodes sont connues, mais elles ne passent pas par le vénérable patriarche Christophe Mboso N’Kodia Pwanga qui reste serein et résolument attaché à la ‘matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Tout le reste est bruit des sirènes et cygnes annonçant l’hivernage.

La campagne contre le speaker Mboso est orchestrée par des individus nostalgiques et malintentionnés bien identifiés.

Trop, c’est trop, il vient un moment où chacun sera appelé a répondre de ses forfaitures devant les juridictions compétentes.




Diplomatie: Tenue de la 13ème réunion du Forum Chine-Afrique des Think Tanks à Dar-es-Salaam

La République unie de la Tanzanie a accueilli le vendredi 8 mars, la 13ème réunion du Forum Chine-Afrique des Think Tanks sous le thème pratique : « Chine-Afrique: Construire une communauté des destins ». Ce forum a été organisé par lUniversité normale de Zhejiang en collaboration avec lambassade de la République populaire de Chine en Tanzanie, et le Département des Affaires étrangères du gouvernement populaire de la province de Zhejiang, Gouvernement Populaire de la municipalité de Jinhau. Cette grande rencontre a connu la participation de 50 pays africains qui pour la plupart sont déjà en coopération direct avec la Chine dans plusieurs domaines.

Ils sont venus de plusieurs coins dAfrique et aussi de la République populaire de Chine pour non seulement participer, mais également apporter leurs contributions aux relations Chine-Afrique dans le cadre de la 13ème réunion du Forum Chine-Afrique des Think Tanks. Ces experts veulent à tout prix renforcer les liens dans les domaines de la coopération économique afin de répondre aux besoins réels de leurs populations dans ce qui est déjà entre la Chine et lAfrique.

Au cours de la cérémonie douverture, Lu Shan, vice-gouverneur du gouvernement populaire de la province de Zhejiang de la Chine a tenu à rappeler que jusquici beaucoup d’africains résident en Chine pour raison détudes dans différents domaines.

« Les universités de Zhejiang comptent à leur actif plus de 6100 étudiants africains. Mais à lavenir, nous voulons voir ce chiffre monter et pour se faire, nous devons tous y travailler », a-t-il laissé entendre.

Rappelant limportance de cette coopération qui doit être absolument bénéfique pour la Chine et lAfrique, Chen Mingjiang, ambassadeur de la République populaire de la Chine en République unie de la Tanzanie, a souligné la nécessité de travailler ensemble pour intensifier cette coopération.

« Avec le vent qui souffle présentement sur le plan mondiale dans presque tous les domaines de la vie, il est donc plus important que les deux partenaires travaillent dans lesprit de redoubler des efforts pour changer le cours de lhistoire. Donc il est plus quurgent dunir les efforts pour un lendemain assuré entre la Chine et lAfrique », explique-t-il.

Intervenant au nom de lAfrique, la plupart des experts ont souligné limportance de voir cette coopération être renforcée en tenant compte des vrais besoins des peuples. Mais également de voir lAfrique être préparée pour non seulement bénéficier de cette coopération qui se veut gagnant-gagnant, mais aussi à être prête. Tous sans exception ont reconnu que le monde de demain tant souhaité par tout ne peut se faire sans lAfrique. Il est donc important de saisir lopportunité quoffre la Chine à travers cette coopération. Les experts africains sur la question de la coopération Chine-Afrique, que ça soit, politiques, chercheurs, professeurs, politiques et même journalistes, « ont exhortés la chine de tout faire pour nest pas finir comme les anciennes colons qui nont rien apporter en Afrique si cest ne que piller ces ressources, mais plutôt de travailler pour le bien du peuple», estime, Aly Djouf, Journaliste au quotidien le soleil Sénégal.

« Il est plus que de subir mais plutôt dagir, il est donc important que lAfrique renforce sa coopération au niveau local pour mieux faire face aux disparités ». LAfrique est une lueur despoir pour les nations du monde, une Afrique ou règnent la paix et la prospérité est possible », Cao Junfeng, doctorant à lUniversité normale de Zhejiang.

Tout en rappelant le message de félicitations du président de la République Populaire de la Chine sur la tenue du dernier sommet de lUnion africaine et ces résolutions, il a rappelé que ladhésion de lUA au G20 offre des opportunités en or pour la croissance de lAfrique. Daprès lui, cette adhésion va permettre au continent noir daméliorer son économie internationale.

Deux plénières et quatre sous commissions ont été organisées au cours de cette 13ème réunion forum Chine-Afrique des Think Tanks Dar-es-Salaam 2024, pour permettre justement aux experts des discuter sur lavenir de cette coopération, mais aussi de déceler les failles pour enfin améliorer ensemble avec les partenaires. Le rendez-vous est donc pris pour lannée prochaine.

Pour boucler la boucle, les deux partenaires ont procédé premièrement au lancement de linitiative pour la création du réseau de coopération des Think Tanks Chine-Afrique, mais aussi au dévoilement des plaques qui vont accompagner cette initiative.

Hugo Matadi




8 Mars : Les étudiantes de la Haute Ecole de Commerce édifiées sur l’entrepreneuriat et le bien fondé de PDL-145.

‹‹ Filles étudiantes , innovation compétitive et développement des 145 territoires de la RDC›› c’est le thème qui était au centre d’une conférence organisée dans la salle père beaugard de la haute école de commerce de Kinshasa ex ISC à l’occasion du mois de mars dédié aux droits de la Femme. Une initiative de l’hebdomadaire Grand Journal, la coordination estudiantine de la haute École de commerce de Kinshasa ( ex ISC), Global shapers hub Kinshasa et l’ONG Marthe Malewa Muvaro.

Cette conférence qui s’inscrivait dans le cadre des préparatifs de la deuxième Conférence internationale sur le programme de développement local de 145 territoires en RDC prévue à Bruxelles du 26 au 28 octobre 2024, avait pour but d’éveiller la jeune fille sur ses responsabilité, partager l’expérience sur l’entrepreneuriat mais aussi tabler sur le bien fondé du PDL 145T lancé par le gouvernement de la République .

 

Éric Mwamba, directeur APPLX basé en Australie et fondateur du grand journal, intervenant principal, a salué l’intérêt manifesté des étudiants et étudiantes de la HEC.

 

‹‹Une journée importante ou nous avons mis à la disposition de la jeune étudiante les clés pour l’entrepreneuriat et les tierces secteurs dans le cadre du programme 145 territoires et aussi de ne pas considérer que les opportunités d’emplois ne sont pas seulement à Kinshasa ou bien en RDC. Cette conférence avait aussi un autre but de créer un cadre de concertation pour fournir d’informations aux étudiants et faire de la haute école de commerce un incubateur qui permettra à développer les start-up en RDC›› a résumé Éric Mwamba.

 

Le Professeur Rosalie Sami, enseignante d’Universités à travers le monde, a pour sa part, invité les étudiantes à se lancer dans l’entrepreneuriat même tout en étant encore à l’université.

 

‹‹ toutes les jeunes femmes congolaises à ce que je remarquais, elles n’ont pas été formée à être indépendantes. L’entrepreneuriat est un état d’esprit qui se cultive au fur à mesure que vous avancez avec expérience grandie›› a-t-elle souligné

 

Le professeur Pasi Zapamba élu nouvellement député national qui a d’abord dédié cette journée à toutes les femmes qui vivent les atrocités de la guerre à l’Est de la RDC, s’est étalé plus sur la prise de conscience de jeûne femme qui hésite à se lancer alors qu’elle a des potentialités en elle.

 

‹‹ nous avons invité la femme a plus de responsabilités , à éviter les complexes d’infériorité et à être traité au même titre que l’homme . Et nous avons aussi exhorté la femme à la prise de conscience individuelle et collective . j’appelle aussi le gouvernement de la RDC d’encadrer la femme pour la rendre responsable d’elle même et de toute la communauté ›› a déclaré le professeur

 

Plusieurs autres intervenants ont pris part à ces assises à savoir, le professeur Miré Lwambanga, de la HEC, Marie France kapinga entrepreneure mais aussi le Directeur Général de la HEC, Edson Nyonsaba, qui a avait loué l’initiative et encouragé les étudiants et étudiantes à capitaliser ces assises qui s’inscrivaient dans le cadre de leur formation universitaire.

 

 

Osk




Du 23 février au 1er mars 2024: Le Franc congolais a enregistré une légère dépréciation de 0,5% à l’indicatif et de 0,04 au parallèle

Plus de peur que de mal. Contrairement à ce qu’a annoncé une certaine presse fanatique du sensationnel à Kinshasa, dans la semaine du 23 février au 1er mars 2024, la monnaie nationale a connu une légère dépréciation de 0,5% à l’indicatif et de 0,04 au parallèle, situant les taux de change à 2.757,9 CDF et 2.755,1 CDF pour 1 dollar américain respectivement. Voilà qui a poussé la Banque centrale du Congo (BCC) à recommander notamment la poursuite de la mise en œuvre des mesures de stabilisation prises par le Gouvernement et par la Banque centrale, le maintien du durcissement de la politique monétaire par la BCC, etc.

La croissance mondiale est projetée à 3,1% en 2024 et à 3,2% en 2025 ; les prévisions pour 2024 étant supérieures de 0,2 point de pourcentage à celles faites en octobre 2023 en raison principalement de la résilience plus forte que prévue aux Etats-Unis et dans plusieurs autres pays avancés, indique la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC), pour la semaine du 23 février au 1er mars 2024.

Et la même source d’ajouter, en ce qui concerne le contexte international que l’inflation diminue plus rapidement que prévu dans la plupart des régions, en raison de la résolution des problèmes liés à l’offre des biens et services, et grâce à la mise en œuvre des politiques monétaires restrictives dans ces régions. Ainsi, l’inflation mondiale devrait baisser à 5,8% en 2024 et à 4,4% en 2025.

Au sujet des cours des principaux produits exportés et importés par la Rdc, notons que le prix du cuivre a connu une baisse hebdomadaire de 0,2% et celui du cobalt a augmenté de 0,12% ; établissant les cours nominaux à 8519 Usd et de 28.205 Usd la tonne respectivement. Il y a lieu de relever que le cours du cuivre a été en hausse depuis le début du mois de février avant de connaître un léger fléchissement au 1er mars. Par contre, le cours du cobalt est demeuré stable sur la même période.

Au même moment, les prix du blé et du riz ont connu des baisses hebdomadaires de 2,4% et de 1,2% ; situant les cours à 205,48 Usd et à 409,27 Usd la tonne respectivement. Cependant, le prix du maïs a progressé de 3,4% établissant le cours à 429,12 Usd la tonne.

La croissance pourrait atteindre 5,7% entre 2024 et 2025

Evoquant l’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques de la Rdc, la note de conjoncture qui parle de l’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques de la Rdc, démontre que les dernières projections montrent que, sous l’effet de la bonne tenue des activités dans la branche extraction, la croissance économique en Rdc pourrait atteindre 5,7% en 2024-25.

Du côté de l’inflation hebdomadaire, l’on apprend qu’elle s’est située à 0,23% au cours de la semaine sous étude contre 0,18% ma semaine précédente. En rythme mensuel, le taux d’inflation s’est inscrit sur une tendance baissière venant de 5,79% en août 2023 à la fin février 2024 ; et ce, reflétant principalement l’orientation restrictive de la politique monétaire. En cumul annuel, l’inflation a atteint 2,73%.

Quant au comportement du taux de change, il faut noter que la dernière semaine du mois de février de l’année courante est marquée par la stabilité sur les deux segments du marché des changes, reflétant principalement la poursuite de la mise en œuvre des mesures de stabilisation prises par le Gouvernement et par la banque centrale du Congo. En effet, la monnaie nationale a connu une légère dépréciation de 0,5% à l’indicatif et de 0,04 au parallèle ; situant les taux de change à 2.757,9 CDF et 2.755,1 CDF pour un dollar américain respectivement.

Dans ce contexte, la BCC cite comme facteurs de risque au plan externe, les incertitudes liées à la crise russo-ukrainienne et la guerre au Proche orient. Au plan interne, la poursuite du conflit armé à l’Est du pays et ses conséquences.

C’est ainsi qu’il est recommandé la poursuite de la mise en œuvre des mesures de stabilisation prises par le Gouvernement et par la banque centrale ; le renforcement de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire pour soutenir la stabilité du cadre macroéconomique ; le maintien du durcissement de la politique monétaire par la BCC ; le suivi rapproché des facteurs de liquidité par la Banque centrale et la coordination des politiques sectorielles pour soutenir la production.




8 Mars: Les femmes du Kasaï plaident pour une paix durable dans l’Est de la RDC.

Alors que le monde célèbre la journée internationale de la femme, celle de la province du Kasaï l’a consacré à une méditation et prière pour la paix en République démocratique du Congo.

Réunies dans le temple de l’église catholique saint André, dans la commune de Dibumba 2, les femmes du Kasaï ont fêté leur journée avec larmes aux yeux. Denise Muluka, ministre provinciale en charge du genre, femme, familles et enfants à déclaré que cet acte est posé pour compatir avec les femmes et enfants de l’Est du pays tués gratuitement par les rebelles du M23 avec l’appui de l’armée Rwandaise.

 

” Nous ne pouvons pas fêter comme si rien n’était, nous avons porté les vêtements noir symbole du deuil et nous allons le faire durant ce moi lors des activités prévues” a-t-elle déclaré

 

Selon le gouvernement provincial du Kasaï, la journée du vendredi 8 Mars a été considéré comme le lancement des activités liées à la célébration des activités des femmes telles que Conférences-débats.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis la ville de Tshikapa




APN : le rapport d’activité du gouvernement renforce la confiance des investisseurs pour 2024

Le rapport d’activité du gouvernement présenté pour examen à l’Assemblée populaire nationale (APN), lors de la session annuelle de cet organe législatif national de la Chine, a attiré l’attention du monde entier. Ce rapport a permis au monde extérieur de mieux comprendre les objectifs et la feuille de route du développement économique de la Chine en 2024. De nombreux investisseurs internationaux y voient des opportunités offertes par la deuxième économie mondiale.

La dynamique actuelle de la croissance économique mondiale est insuffisante, et de nombreuses institutions internationales prévoient une croissance mondiale de cette année inférieure à 3 %. La Chine a fixé son objectif de croissance du PIB pour cette année à environ 5 %, ce qui est conforme aux attentes extérieures et envoie des signaux positifs au monde.

Les analystes soulignent qu’en 2023, le PIB de la Chine a augmenté de 5,2 % en glissement annuel, ce qui est nettement plus rapide que les taux de croissance économique des États-Unis (2,5 %), de la zone euro (0,5 %) et du Japon (1,9 %). Compte tenu de cette base élevée, l’objectif de croissance économique pour 2024 s’avère proactif. Au niveau mondial, le taux de croissance économique des pays développés s’est situé autour de 2 à 3 % ces dernières années, et la Chine a fixé son taux de croissance économique à environ 5 %, montrant ainsi sa détermination et ses efforts pour contribuer à la reprise économique mondiale.

Pour mettre en œuvre cet objectif, le gouvernement chinois a défini dix priorités cette année, dont la promotion vigoureuse de la construction d’un système industriel moderne, la mise en œuvre approfondie de la stratégie de renouveau national par la science et l’éducation, la stimulation de la demande intérieure et l’élargissement de l’ouverture de haut niveau. Grâce à ces feuilles de route, le monde voit plus clair les opportunités offertes par la Chine.

Il convient de souligner le développement de « nouvelles forces productives de qualité ». De nombreux médias étrangers estiment que ce domaine à fort potentiel de développement deviendra un catalyseur de la croissance économique, ce qui signifie que la Chine met un plus grand accent sur le mode de développement « innovant ». Le rapport d’activité du gouvernement mentionne l’optimisation et la mise à niveau de la chaîne d’approvisionnement industrielle.

À l’heure actuelle, dans le delta de la rivière des Perles, 95 % des composants d’un smartphone peuvent être disponibles en moins d’une heure ; dans le delta du fleuve Yangtsé, le « cercle industriel de quatre heures » des véhicules à énergie nouvelle a pris forme … Le renforcement de la résilience et la compétitivité de la chaîne industrielle dans le futur permettra aux entreprises de se développer davantage et donnera un nouvel élan au monde.

Dans le même temps, le rapport d’activité du gouvernement planifie de façon détaillée les industries émergentes et futures, l’innovation et le développement de l’économie numérique. Certaines analyses soulignent que les nouvelles énergies, l’économie numérique, l’intelligence artificielle, la fabrication haut de gamme, les soins de santé et d’autres industries font actuellement partie des principaux domaines d’intérêt de l’investissement étranger en Chine.

Le rapport d’activité du gouvernement insiste sur la nécessité de stimuler la demande intérieure. Qu’il s’agisse de cultiver et de développer de nouveaux types de consommation ou de stabiliser et d’accroître la consommation traditionnelle, un énorme marché de plus de 1,4 milliard d’habitants offre des opportunités gagnant-gagnant indispensables pour le monde entier.

L’ouverture est un autre message clé que le monde extérieur perçoit dans le rapport d’activité du gouvernement chinois de cette année. De l’assouplissement de l’accès au marché des services tels que les télécommunications et les soins médicaux, à l’élargissement du catalogue des industries encouragées pour les investissements étrangers, en passant par la mise en œuvre des huit actions visant à soutenir la construction de haute qualité de « la Ceinture et la Route », le rapport énumère un certain nombre de mesures visant à élargir l’ouverture, ce qui stimulera la confiance des entreprises multinationales.

« Les efforts constants déployés par la Chine pour promouvoir l’ouverture de haut niveau et optimiser l’environnement des investissements étrangers donnent à Sanofi une solide confiance dans son développement sur le marché chinois », a confié le président de Sanofi Greater China.

Dans le contexte actuel où les États-Unis et certains pays occidentaux cherchent à créer « de petites cours entourées de hauts murs », à faire le découplage et à rompre les chaînes d’approvisionnement, la Chine continue à élargir l’ouverture de haut niveau, injectant au monde une rare stabilité.

Selon le « Rapport d’enquête sur l’environnement commercial en Chine », publié en février dernier par la Chambre de commerce américaine en Chine, en 2023, les perspectives de développement des entreprises américaines en Chine devraient encore s’améliorer : 50 % des entreprises interrogées considèrent la Chine comme une destination de premier choix ou l’une des trois premières destinations d’investissement dans le monde.

Dans le contexte de l’intensification actuelle des conflits géopolitiques et de la morosité de la reprise de l’économie mondiale, il ne sera pas facile pour la Chine d’atteindre les objectifs prévus cette année. De plus grands efforts sont nécessaires. Mais comme le dit le rapport, les conditions favorables sont plus fortes que les facteurs défavorables. La Chine offrira de nouvelles opportunités au monde grâce à son nouveau développement.




Kasai: Il y a eu bel et bien massacre de la population et violations de droits humains le jour du vote dans le territoire de Dekese (Déclaration des jeunes intellectuels)

Les deux structures de la société civile de Dekese n’émettent pas sur les mêmes ondes en rapport avec un massacre enregistré lors des élections législatives dans ce territoire, le plus reculé de la province du kasai.

Dans une déclaration faite à la presse, les jeunes intellectuels de cette partie de la province vivant dans la ville de Tshikapa confirment que des graves violations des droits humains ont été commises pendant le jour des élections du 20 décembre dans le territoire de Dekese. Affirmations qui contredisent plusieurs structures de la société qui restent opposées à cette situation.

D’après le rapport qu’ils estiment vrai, le bilan de ces graves violations des droits humains durant ce processus électoral fait état de 5 morts, 165 maisons d’habitations incendiée au village Ikanda Nord, des dizaines de maisons d’habitation incendiée au chef lieu du territoire par un groupe bien identifiée venue du village de Bolonga dont l’administrateur du territoire, le chef de poste de l’ANR et le l’actuel ministre national de pêche monsieur sont originaires notent ces jeunes.

Dans leur message aux autorités du pays, ces jeunes intellectuels condamnent avec fermeté, la sortie médiatique de Francine Malu responsable de l’ONG SORA qui selon eux, s’est permise de raconter des inepties sur ce sujet connu de tous. Ils demandent à la responsable de cette structure citoyenne de rendre public son rapport documenté sur les élections et événements sanglants dans toute neutralité comme actrice de la société civile.

Menacé pour avoir dénoncé les massacres de ce territoire, Julie Otshiano, Présidente de l’ONG Binadamu en action, bénéficie du soutien de ces jeunes intellectuels de Dekese, qui estiment qu’elle a courageusement publié un rapport vrai que personnes ne peut contester actuellement.

Notons que depuis les élections législatives du 20 décembre de l’année passée, la situation sécuritaire dans ce territoire reste tendue. certains politiciens sont accusé d’être à la base de ce climat. Dans son rapport, l’ONG Binadamu en action accuse le ministre national de pêche et élevage d’être à la base de cette situation

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




En visite à l’Est de la Rdc: Le Directeur général de CICR déplore l’accroissement de nombre de civils blessés par des armes lourdes

Une hausse brutale du nombre de civils blessés par des armes lourdes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) menace de saturer les établissements de santé déjà mis à rude épreuve, aggravant l’une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes qui sévit dans le monde. Tel a été l’avertissement lancé par Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à l’occasion d’une visite de cinq jours dans le pays.

« Ce à quoi nous assistons actuellement dans l’est de la RDC est sans précédent et extrêmement préoccupant à bien des égards. Suite à la récente flambée des hostilités début février, des centaines de civils gravement blessés, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont afflué vers les établissements de santé du Nord-Kivu – 40 % avaient été victimes de bombardements ou d’autres armes lourdes utilisées dans des zones urbaines densément peuplées. Cette nouvelle dynamique vient accentuer la profonde souffrance de si nombreux civils déjà accablés par des décennies de conflit », a expliqué Robert Mardini.

Selon le droit international humanitaire, il incombe aux parties à un conflit de protéger les civils et les infrastructures civiles et de prendre toutes les précautions possibles pour les épargner.

« En cas d’utilisation d’armes explosives en zones habitées – y compris à proximité de camps de personnes déplacées – la probabilité d’effets indiscriminés est très forte. En un mot, des civils risquent d’être blessés voire tués. C’est précisément ce que nous observons en ce moment dans le Nord-Kivu – avec les conséquences dévastatrices que cela entraîne », a ajouté M. Mardini.

Ces dernières semaines, les combats se sont intensifiés entre les forces gouvernementales de la RDC et le M23 – principal groupe armé parmi les plus de cent signalés comme actifs dans cette région stratégiquement importante et riche en ressources, qui est l’épicentre de plusieurs conflits depuis les années 1990.

La population civile en fait les frais : plus de sept millions de personnes ont dû fuir leur foyer, souvent à de multiples reprises, dont deux millions et demi dans le seul Nord-Kivu.

La complexité des défis humanitaires se manifeste de façon frappante à l’hôpital Ndosho soutenu par le CICR à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Face à un afflux quotidien de civils blessés – parmi lesquels de nombreux enfants –, l’hôpital gère aujourd’hui plus de 130 lits, plus de deux fois sa capacité d’accueil normale, et beaucoup ont été installés sous des tentes.

Les patients arrivent à l’arrière de motos ou en transport public depuis les zones de conflit autour de la petite ville de Sake, à seulement 25 kilomètres de là, après avoir souvent tout laissé derrière eux et été séparés de leurs proches. Ils sont de plus en plus nombreux à présenter de graves blessures nécessitant des interventions chirurgicales complexes voire des amputations ; certains décèdent sur le chemin de l’hôpital.

Dans une salle, une jeune mère – visiblement traumatisée – tente de consoler sa fille de quatre ans qui a reçu des éclats d’obus au visage et sur le corps. Ses deux autres enfants ont été tués lors de l’attaque de leur maison à Sake. Une autre femme, dont la jambe a dû être amputée suite à une attaque perpétrée contre le camp de déplacés où elle vivait près de Sake, a perdu deux de ses enfants dans des circonstances similaires. Près d’elle, une petite fille de cinq ans a vu sa mère se faire tuer et a été elle-même sévèrement blessée. Elle est allongée, immobile et silencieuse. Des dizaines d’autres sont eux aussi porteurs de récits déchirants.

Certaines blessures sont invisibles. La violence sexuelle et sexiste est devenue endémique au cours des multiples conflits qui ont frappé la RDC, et elle demeure une préoccupation majeure dans la phase actuelle. Bon nombre de cas n’ont jamais été signalés, par peur de stigmatisation ou de représailles, de sorte qu’il est difficile de déterminer l’ampleur du problème. Des psychologues formés par le CICR fournissent des services en santé mentale et un soutien psychosocial, mais les besoins dépassent largement la capacité de réponse limitée.

À l’hôpital, d’anciens enfants-combattants figurent aussi parmi les patients se remettant de traumatismes physiques et mentaux. Parmi eux, un adolescent de quinze ans recruté par un groupe armé veut maintenant à tout prix rentrer chez lui et aller à l’école, mais il craint d’être rejeté par sa famille. L’enrôlement d’enfants dans les groupes armés constitue un souci majeur, d’autant que l’ONU a recensé en la matière une augmentation de 45 % au cours des six premiers mois de 2023 par rapport à l’année précédente.

« Le niveau de souffrance subie ici est absolument affligeant – et ce n’est qu’un aperçu de l’ampleur et la complexité des défis humanitaires à relever en RDC », a déclaré M. Mardini à l’hôpital Ndosho. « Nous assistons à une crise de la protection à vaste échelle, qui peut pourtant être évitée ».

« La réponse humanitaire, quoique essentielle, n’est manifestement pas la solution. » Pour sa part, le CICR collabore étroitement avec la Croix-Rouge de la RDC et porte assistance aux personnes touchées par le conflit. Il renforce par exemple les soins de santé physique et mentale fournis aux personnes blessées, malades et traumatisées, améliore l’accès à l’eau et l’assainissement et s’attache à réunir les familles dispersées.

« Pourtant, il existe un seul moyen réellement efficace de réduire les souffrances dont nous sommes témoins : les parties au conflit doivent respecter leurs obligations, selon le droit international humanitaire, de protéger la population civile. Nous les appelons instamment à le faire de toute urgence », a ajouté M. Mardini. « À défaut, un avenir sombre attend des millions de Congolais qui n’ont connu que la guerre ».

Prince Yassa




Equity BCDC octroie des chèques aux 319 bénéficiaires du projet conjoint de promotion de la sécurité alimentaire avec le PAM

Equity BCDC et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en RDC mettent conjointement en œuvre le projet “Promotion de la sécurité alimentaire durable en RDC”. Ce projet ambitieux vise à stimuler le développement d’un secteur agro-industriel durable qui contribue à la diversification économique, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l’emploi, et à l’amélioration des moyens de subsistance en RDC. Alors que ce projet est destiné à être mis en œuvre au niveau national, cette phase pilote est menée dans deux provinces, à savoir le Kongo Central et le Kasaï-Oriental.

Equity BCDC a le plaisir d’annoncer la distribution des premiers chèques aux participants, représentant 319 bénéficiaires. Ces fonds soutiendront les petits exploitants agricoles et les PME le long des chaînes de valeur sélectionnées (maïs et riz), leur permettant ainsi de mieux s’organiser, d’accéder aux marchés, et de devenir plus productifs et plus rentables.

Ce projet aura un impact significatif sur la vie des habitants des communautés locales en renforçant la sécurité alimentaire, en créant des emplois et en améliorant les moyens de subsistance. Tout cela est réalisé à travers la vision d’Equity BCDC, qui vise à être le champion de la prospérité socio-économique pour les Africains, et celle du PAM, qui vise à “Sauver des Vies et Changer des Vies”.

L’objectif spécifique du projet est de transformer les chaînes de valeur agricoles prioritaires sélectionnées en opportunités commerciales efficaces, inclusives et durables pour fournir des revenus, de la nourriture et des emplois, améliorant ainsi le statut nutritionnel et les moyens de subsistance des bénéficiaires.

À travers ce projet, Equity BCDC et le Programme Alimentaire Mondial s’engagent à atteindre les objectifs du projet à travers les cinq axes suivants : Soutien à l’augmentation de la productivité, de la production et des revenus des agriculteurs ; Renforcement des capacités et soutien aux jeunes hommes et femmes pour obtenir des emplois dignes et satisfaisants dans les agro-industries ; Soutien et promotion d’une agro-transformation et d’une valorisation compétitives menées par le secteur privé ; Amélioration de l’accès des bénéficiaires au financement (crédit) et aux marchés ; Gestion du projet et renforcement des capacités des institutions clés de la chaîne de valeur.

Célestin Mukeba, Directeur Général d’Equity BCDC, a déclaré : “Ce projet vise à stimuler le développement d’un secteur agro-industriel durable, renforçant ainsi la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance en RDC. En distribuant ces chèques aux bénéficiaires, nous investissons dans l’avenir de notre nation en offrant des opportunités commerciales efficaces, inclusives et durables.”

Peter Musoko, Représentant et Directeur Pays du PAM en RDC, a commenté : “La finance innovante a le pouvoir de transformer les défis en opportunités, en stimulant le développement durable et la croissance en République démocratique du Congo, avec les femmes et les jeunes en première ligne.”

Et d’ajouter, nous exprimons notre gratitude à tous nos partenaires et bénéficiaires pour leur engagement continu dans la réalisation de ce projet important de sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo.




« Investir dans l’égalité des sexes est non seulement une question de justice, mais aussi un impératif économique » (Communiqué)

« Aujourd’hui, en commémorant la Journée internationale des droits des femmes 2024, nous exprimons notre respect profond pour la lutte des femmes dans le monde en général et en République démocratique du Congo en particulier. Cette journée souligne notre engagement envers l’égalité des sexes, en particulier face aux défis persistants dans le pays », indique un communiqué publié à cet effet.

Le thème de cette année : « Investir en faveur des femmes. Accélérer le rythme », revêt une importance cruciale à un moment clé pour l’égalité des sexes. Les conflits, le changement climatique et la polarisation des sociétés rendent notre engagement pour les droits des femmes plus crucial que jamais.

Le thème national : « Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire », souligne notamment l’importance de soutenir les femmes et les filles touchées par le conflit dans l’Est de la RDC.

« Il est temps que les femmes soient libérées de la peur, de la discrimination et de la violence, et qu’elles bénéficient d’un accès complet aux opportunités, au travail et aux sphères de décision. Mais aujourd’hui, nous sommes aussi solidaires des millions de femmes et de filles victimes des conflits dans l’Est du pays, déplacées, vivant dans des conditions précaires et qui sont par ailleurs trop souvent la cible de violence basées sur le genre. Les Nations Unies se tiennent aux côtés de la population et du gouvernement congolais en faveur des femmes et des filles pour un Congo paritaire », déclare Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en RDC.

Investir dans l’égalité des sexes est non seulement une question de justice, mais aussi un impératif économique. Les femmes jouent un rôle essentiel dans l’économie, que ce soit en tant que travailleuses, entrepreneuses ou consommatrices. En garantissant l’égalité des chances, nous stimulons la croissance économique et créons des sociétés plus prospères et durables.

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, souligne : « La moitié de l’humanité ne peut attendre des siècles pour exercer ses droits. L’égalité, c’est pour maintenant. Il faut donc accélérer la progression dans ce sens. Une progression qui passe par une ambition politique et par des investissements – le thème choisi, cette année, pour la Journée internationale des femmes. »

En cette Journée internationale des droits des femmes, engageons-nous à investir en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles. Les femmes congolaises et du monde entier méritent un avenir où leurs droits sont respectés, où elles ont des opportunités égales, et où elles peuvent réaliser leur plein potentiel.