Le pape François envoie une « rose d’or » aux Philippines 

Dans la matinée du 26 février dernier, le pro-préfet du Dicastère pour l’évangélisation, Mgr Rino Fisichella, a présidé la célébration eucharistique à Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage d’Antipolo, aux Philippines.

Il y a un mois, le 26 janvier, ce sanctuaire a été solennellement déclaré sanctuaire international. La messe célébrée par Mgr Fisichella et le nonce apostolique aux Philippines, Mgr Charles John Brown, faisait suite à trois jours de prière et d’action de grâce pour cet événement historique. Étaient également présents à la célébration l’archevêque de Manille, le cardinal Jose Fuerte Advincula, l’évêque d’Antipolo, Mgr Ruperto Santos, et le recteur du sanctuaire, le père Reynante Tolentino, ainsi que d’autres évêques des diocèses philippins, des prêtres, des diacres, des séminaristes, des personnes consacrées et des milliers de fidèles laïcs.

« La présence d’un tel sanctuaire – a dit le pro-préfet au cours de son homélie – est un signe de grâce qui nous appelle tous à un profond témoignage de foi. Nous sommes dans le sanctuaire dédié à la Vierge Marie, la Mère de Dieu qui intercède pour nous, surtout pour que la paix règne dans le monde entier et dans nos maisons. Le pèlerin qui se rend à Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage, a poursuivi l’évêque, sait qu’il ne peut pas quitter le sanctuaire sans emporter avec lui le message de paix donné par la Mère de Dieu. Le pèlerinage au sanctuaire international a pour mission d’unir spirituellement les chrétiens à tous les croyants du monde entier. Être un sanctuaire international n’est pas seulement un privilège, mais une mission à partager. »

« Que cette maison de Dieu, a conclu Mgr Fisichella, soit donc un lieu où la foi est renforcée par la prière incessante qui s’élève vers le Père par l’intercession de la Vierge Marie; où l’espérance est ravivée tout au long du chemin que nous devons parcourir jusqu’à ce que nous atteignions le but et où la charité venue du cœur est vécue généreusement, en reconnaissant les signes de miséricorde que le Seigneur nous a laissés »

L’année prochaine, à l’occasion du Jubilé 2025, a rappelé Son Excellence, les pèlerins d’Antipolo qui se rendront à Rome pour l’Année Sainte auront également la responsabilité d’être des «pèlerins de l’Espérance».

Au début de la messe, le pro-préfet a placé devant l’image de la Vierge Marie la « rose d’or », offerte au sanctuaire par le pape François. C’est la première fois qu’un sanctuaire marial des Philippines, et de tout le continent asiatique, reçoit une telle reconnaissance de la part du Saint-Père.

« À l’occasion de cet honneur accordé à notre sanctuaire – est-il écrit dans la prière finale d’action de grâce – puissions-nous vraiment devenir des porteurs de la parole et de l’amour de Dieu, en manifestant notre dévotion à la Sainte Vierge d’Antipolo et en nous engageant dans des œuvres de charité. »

 

« Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver »

Hier, quatrième dimanche de Carême, à midi, le Saint-Père est apparu à la fenêtre du studio du Palais apostolique du Vatican pour réciter l’Angélus avec les fidèles et les pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre. Voici les paroles que le pape a adressées à la foule présente et qui ont introduit la prière mariale.

Chers frères et sœurs, bonjour !

En ce quatrième dimanche de Carême, l’Évangile nous présente la figure de Nicodème (cf. Jn 3, 14-21), pharisien, « un notable parmi les Juifs » (Jn 3, 1). Il vit les signes que Jésus accomplissait, reconnut en lui un maître envoyé par Dieu et alla à sa rencontre de nuit, pour ne pas être vu. Le Seigneur l’accueille, dialogue avec lui et lui révèle qu’il est venu non pour condamner mais pour sauver le monde (cf. v. 17). Arrêtons-nous pour réfléchir à ceci : Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver le monde. C’est beau !

Souvent, dans l’Évangile, nous voyons le Christ révéler les intentions des personnes qu’il rencontre, parfois en démasquant leurs fausses attitudes, comme avec les Pharisiens (cf. Mt 23, 27-32), ou en les faisant réfléchir sur le désordre de leur vie, comme avec la Samaritaine (cf. Jn 4, 5-42). Face à lui, il n’y a pas de secrets : il lit dans les cœurs, dans le cœur de chacun de nous. Cette capacité peut être dérangeante car, si elle est mal utilisée, elle nuit aux personnes, les exposant à des jugements privés de miséricorde. En effet, personne n’est parfait, nous sommes tous pécheurs, nous nous trompons tous, et si le Seigneur utilisait la connaissance de nos faiblesses pour nous condamner, personne ne pourrait être sauvé.

Mais ce n’est pas le cas. Lui, en effet, ne l’utilise pas pour nous pointer du doigt, mais pour embrasser notre vie, nous libérer du péché et nous sauver. Jésus n’est pas intéressé par le fait de nous juger et de nous soumettre au jugement ; il veut qu’aucun de nous ne soit perdu. Le regard du Seigneur sur nous n’est pas un phare aveuglant qui nous éblouit et nous met en difficulté, mais la douce lueur d’une lampe amicale, qui nous aide à voir le bien en nous et à réaliser le mal, afin que nous puissions nous convertir et guérir, soutenus par sa grâce.

Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver le monde. Pensez à nous, qui condamnons si souvent les autres ; nous aimons si souvent faire des commérages, chercher à faire des commérages contre les autres. Demandons au Seigneur de nous donner, à nous tous, ce regard de miséricorde, de regarder les autres comme Il nous regarde tous.

Que Marie nous aide à désirer le bien les uns des autres.




Journée internationale de la femme et salutations diverses (Paroles du pape François après l’Angélus) 

Chers frères et sœurs ! Il y a deux jours, nous avons célébré la Journée internationale de la femme. Je voudrais adresser une pensée et exprimer ma sympathie à toutes les femmes, en particulier à celles dont la dignité n’est pas respectée. Il reste encore beaucoup de travail à faire par chacun d’entre nous pour que l’égale dignité des femmes soit concrètement reconnue. Ce sont les institutions, sociales et politiques, qui ont le devoir fondamental de protéger et de promouvoir la dignité de chaque être humain, en offrant aux femmes, porteuses de vie, les conditions nécessaires pour pouvoir accepter le don de la vie et assurer à leurs enfants une existence digne. Je suis avec préoccupation et tristesse la grave crise qui affecte Haïti et les épisodes violents qui se sont produits ces derniers jours.

Je suis proche de l’Église et du cher peuple haïtien, qui souffre depuis des années. Je vous invite à prier, par l’intercession de Notre-Dame du Perpétuel Secours, pour que cesse toute violence et que chacun apporte sa contribution à la croissance de la paix et de la réconciliation dans le pays, avec le soutien renouvelé de la communauté internationale. Ce soir, nos frères et sœurs musulmans commenceront le Ramadan : je leur exprime ma proximité. Je salue tous ceux qui sont venus de Rome, d’Italie et de nombreuses parties du monde. Je salue en particulier les étudiants du Collège Irabia Izaga de Pampelune, les pèlerins de Madrid, Murcie, Malaga et ceux de St Mary’s Plainfield – New Jersey.

Je salue les enfants de la première communion et de la confirmation de la paroisse de Notre-Dame de Guadalupe et de San Filippo Martire à Rome ; les fidèles de Reggio Calabria, de Quartu Sant’Elena et de Castellamonte.

J’accueille avec affection la communauté catholique de la République démocratique du Congo à Rome. Prions pour la paix dans ce pays, ainsi que dans l’Ukraine tourmentée et en Terre Sainte. Que les hostilités qui causent d’immenses souffrances parmi la population civile cessent le plus tôt possible.

Je souhaite à tous un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au re

voir !




Page noire : L’église Kimbanguiste de Lubumbashi en deuil

18 morts et 6 rescapés, tel est le bilan provisoire de l’accident de circulation survenu ce dimanche 10 mars 2024 sur l’axe routier Kasumbakesa-Mokambo. Les victimes sont tous Kimbanguistes, membres du Mouvement Social de la Surveillance Kimbanguiste (MSSK).

Ces derniers revenaient d’une fête de mariage de l’un de leur qui les avait invités à Mokambo dans le territoire de Sakania. C’est au retour que le pire est arrivé au niveau du village Kikwata.

Le conducteur du camion poids lourd en provenance de Kasumbalesa vers Mokambo qui roulait à vive allure aurait perdu le contrôle de son volant oubliant la priorité de droite. C’est ainsi qu’il va marcher sur le mini-bus avec à bord 23 fidèles Kimbanguistes. Sur le champ, 18 morts et 6 rescapés dont quatre femmes et deux enfants.

Parmi les morts, deux couples. Le Dirigeant provincial du MSSK, Bobo Kabongo-A-Kabongo, son épouse et ses deux enfants; Le Dirigeant adjoint du MSSK Haut Katanga, Guelord Ilunga et son épouse. A cela s’ajoute d’autres fidèles. Le conducteur du camion poids lourd court encore dans la nature.

Aussitôt informé, le Pasteur communal de l’Eglise Kimbanguiste à Mokambo, le Révérend Guy Kasongo n’a pas ménagé aucun effort pour déployer les équipes de secours chapeautées par le Diacre Ilynga.

C’est à 2heures de ce lundi 11 mars 2024 que tous les corps coincés ont finalement été récupérés et acheminés à la morgue du centre communautaire Kibwana de Mokambo . Les six rescapés sont aussi admis dans les formations médicales de la place.

Jusqu’au petit matin, les corps étaient à même le sol suite à la capacité d’accueil de la morgue très réduite seulement à six corps.

Voilà pourquoi le Pasteur provincial de l’Eglise Kimbanguiste, le Révérend Katshiji Tshahuta vient d’ordonner l’évacuation de ces 18 corps vers Lubumbashi où les obsèques seront organisées le jour à fixer.

Le deuil est observé pour tous, à la paroisse mère de la Commune de Lubumbashi, au Numéro 6 de l’avenue femme Katangaise, dans la commune de Lubumbashi. Paix éternellement aux âmes des illustres disparus.

Roger Ngandu wa Mitaba




En visite d’inspection : Tony Mwaba palpe du doigt l’évolution des travaux de construction du nouveau bâtiment de la DINACOPE 

Travailleur acharné, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ne ménage aucun effort pour rendre à son Ministère sa lettre de noblesse.

Tôt ce lundi 11 mars, le primat du sous-secteur de l’EPST a visité le chantier du nouveau bâtiment de la DINACOPE pour suivre l’évolution des travaux qui vont permettre au personnel de ce service de travailler dans des conditions optimales au bénéfice des enseignants.

Devant la presse, le professeur Tony Mwaba Kazadi a fait l’économie de cette visite d’inspection.

Pour lui, depuis belle lurette, le personnel de la DINACOPE travaillait dans des conditions infrahumaines, et que ce nouveau bâtiment va booster la performance du personnel.

“C’est une visite d’inspection des travaux du nouveau bâtiment qui va abriter la DINACOPE. C’est un grand service qui prend en charge les enseignants. Jusqu’ici le personnel a travaillé dans des conditions infrahumaines. Maintenant là, nous sommes, comme vous le constatez dans ce chantier, pour visiter l’évolution des travaux pour ce grand bâtiment moderne avec un seul niveau et une grande salle des réunions qui va abriter tous les services de la Direction nationale de la DINACOPE”, a souligné le Ministre Tony Mwaba Kazadi avant de conclure : “Grâce à notre direction des infrastructures scolaires qui a des brigades partout avec tous les techniciens possibles qui va nous aider à sortir de terre ce bâtiment est ce que nous attendons. Et c’est également grâce aux frais de fonctionnement que nous mettons à disposition de cette direction et ce bâtiment verra finalement le jour. D’après les prévisions, ça sera d’ici le mois de mai. Mais dans tous les cas, avant la fin de cette année on aura déjà ce bâtiment”, a conclu le professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’EPST.

Il sied de noter que lors de cette visite d’inspection, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a été accompagné notamment par le Directeur national de la DINACOPE, M. Papy Mangobe.




A travers le ministre Mbusa Nyamwisi : La Rdc exprime sa volonté de devenir membre de la Troïka de la SADC en Août 2024

Les lampions se sont éteints ce lundi 11 mars 2024 sur le Conseil des ministres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) de deux jours tenu à Luanda, capitale angolaise du 10 au 11 mars 2024. Au dernier jour, les participants ont adopté, à huit-clos, article par article, les 7 points inscrits à l’ordre du jour pour lesquels les experts avaient formulé 47 propositions.

Les ministres ont examiné l’état d’avancement de la mise en œuvre des décisions du Conseil de la SADC et du Sommet ainsi que les progrès réalisés dans la mise en œuvre des différents programmes et activités d’intégration régionale. Ils ont également évalué les progrès réalisés au cours de l’exercice 2023/2024 et ont délibéré sur les perspectives pour 2024 et 2025.

Les assises de Luanda ont été axées sur le thème général : “le capital humain et financier vecteur principal de l’industrialisation durable de la région SADC”, articulé autour de 7 points. Il s’agit notamment de l’état des finances, la mise en place du programme régional en faveur des jeunes de la SADC, et les questions diverses où la RD-Congo a fait un point d’information sur sa volonté de devenir membre de la troïka de l’organe en Août 2024.

C’est le ministre des Affaires extérieures de l’Angola, l’ambassadeur Tete Antonio, qui a clôturé ces assises.

A cet effet, il a salué la présence de tous les ministres des pays membres de la SADC ayant pris part au Conseil des ministres qui s’est tenu en Angola du 10 au 11 mars 2024.

Le diplomate angolais estime que toutes les décisions adoptées seront mises en œuvre. Il a également remercié le Secrétariat et toute l’équipe qui a travaillé dans le but de s’assurer que la SADC reste une organisation forte pour la région.

C’est au niveau du Conseil des ministres que les Etats membres se réunissent pour s’assurer de la mise en œuvre des recommandations adoptées. Les Etats membres ont été exhortés à soutenir la mise en œuvre des propositions adoptées à Luanda.

Concernant la gestion des catastrophes dans la région SADC, des risques des cyclones ont été annoncés depuis fin 2023 et se poursuivent en 2024. Le Conseil des ministres a adopté la convocation d’une réunion des États membres afin de s’exprimer pour obtenir les fonds pour pertes et dommages.

Quant à la sécurité alimentaire suite à la sécheresse ou une pluviométrie très élevée observée notamment au Lesotho, Botswana Zambie, Mozambique, RD-Congo, Angola, etc., le Conseil a exhorté les Etats membres à réaliser d’urgence des évaluations au niveau national, l’impact de la sécheresse et inondation afin de déterminer les mesures à prendre, d’apporter un soutien aux communautés des agriculteurs touchés.

Rappelons que le Conseil des ministres de la Communauté de développement de l’Afrique Australe ( SADC) est l’une des structures de cette organisation régionale qui supervise la fonction et le développement de la SADC et veille à ce que les politiques et les décisions soient mises en œuvre en conséquence.

Signalons que la RD-Congo a été représentée à ce Conseil par le ministre d’Etat à l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, accompagné par les experts des ministères du Plan, Défense nationale, Affaires étrangères et Intégration régionale.




Communique de presse n°017/CENI/2024




La RD Congo pays hôte du tournoi UNIFFAC du Championnat Africain de Football Scolaire

Kinshasa accueillera les derniers matches de qualification pour le Championnat Africain de Football Scolaire de la CAF. Après l’édition de 2021, la compétition est de retour dans la capitale congolaise. Plus de 800 000 jeunes Africains ont participé à cette compétition.

Après la COSAFA, l’UNAF, et les deux zones de l’UFOA c’est au tour de l’UNIFFAC de sacrer ses champions en vue du Championnat Africain de Football Scolaire. Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, a été choisie pour abriter les tournois féminin et masculin, du 11 au 17 mars 2024.

Ce programme unique lancé par Dr Patrice Motsepe, est de retour à Kinshasa, où il a été officiellement lancé en avril 2021.

Depuis son édition inaugurale, cette compétition reste une première dans le football mondial qui a vu la participation de plus de 800 000 garçons et filles âgés de moins de 15 ans.

Alors que la présentation et la création d’une plate-forme pour la prochaine génération de talents du football africain reste un point fort du programme, l’objectif parallèle de la CAF est de tirer parti du tournoi en formant les futurs dirigeants africains grâce aux divers programmes de renforcement des capacités qui se déroulent parallèlement au tournoi.

Tout récemment, en Mauritanie où Nouakchott a accueilli les qualifications de l’UFOA, les apprenants et d’éducateurs ont participé à des cours organisés par la CAF qui comprennent le cours d’entraîneur de la licence D de la CAF, le programme de leadership de la CAF, le programme des jeunes reporters, le programme des jeunes arbitres et le programme de prévention et de protection de la CAF.

Dernière étape de ce parcours des qualifications, la RD Congo aura tous les yeux braqués sur elle.

Les équipes qualifiées pour le tournoi UNIFFAC du Championnat Africain de Football Scolaire

Garçons : Cameroun, Congo, Gabon, RD Congo

Filles : Cameroun, Congo, Gabon, RD Congo




Dans le cadre de leur immersion : Des étudiants de Harvard Kennedys School édifiés sur le contexte géopolitique de la Rdc

Journée d’échange entre quelques membres du gouvernement de la RDC et une délégation de Harvard Africa Caucus ce lundi 11 mars 2024 au Salon Bleu de l’immeuble du Gouvernement. Cette délégation est composée d’une trentaine d’étudiants de Harvard Kennedys School qui ont choisi la République démocratique du Congo comme un cas d’étude dans toutes ses facettes.

Les échanges ont porté sur plusieurs thématiques entre ces étudiants et quelques membres du gouvernement à savoir le ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya; le ministre de la Santé, hygiène et prévention Roger Kamba; la ministre des Mines, Antoinette Nsamba ainsi que la ministre d’État, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba sans oublier le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba.

Dans son mot d’introduction, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a circonscrit le contexte de ces échanges et la présence de cette délégation d’étudiants et chercheurs de Harvard.

Les échanges ont porté essentiellement sur la République démocratique du Congo ou pays solution choisi comme thème de leur immersion.

” Le rôle central que joue la Rdc dans le monde. L’uranium qui a fabriqué la bombe atomique est venu de la Rdc. Dans vos téléphones et ordinateurs, il y a le coltan qui vient de la RDC. Aujourd’hui on parle du changement climatique et la Rdc a de bassins forestiers qui épargnent toute l’humanité “, a indiqué le porte-parole du gouvernement congolais.

Pour sa part, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention a axé son message sur la couverture de la santé universelle, car il n’y a pas de développement si on n’a pas le capital humain en bonne santé.

“Avec ses 100 millions d’habitants, la Rdc a une grande masse et elle doit avoir une bonne capacité de production. Le poids de la santé est très élevé dans le développement du pays surtout quand on regarde l’espérance de vie de congolais qui tourne autour de 60 ans qui est inférieure de 3 ans à la moyenne africaine”, a expliqué le patron de la santé en Rdc.

Ainsi, la couverture santé universelle s’est assignée deux objectifs majeurs à savoir rallonger cette espérance de vie et contribuer au développement du pays.

De son côté, la ministre de Mines a mis l’accent sur l’apport du secteur minier dans l’économie du pays.

D’après elle, la Rdc reconnaît sa possibilité de booster son économie grâce au secteur minier. Antoinette N’samba a insisté sur une exploitation minière responsable qui respecte l’écologie. Aussi, un accent devrait être mis sur les énergies renouvelables, a-t-elle affirmé. Elle a enfin évoqué les différents contrats miniers dont certains ont été révisés.

Ces échanges ne pouvaient pas manquer de s’intéresser au secteur de l’environnement. Eve Bazaiba est revenue sur le rôle essentiel de la Rdc par rapport à la transition verte et la gestion abondante de ressources minières. Également sur comment les ressources actuelles du bassin du Congo peuvent être améliorées pour garantir une conservation durable; quels sont les défis et opportunités associés à l’implémentation de mise en œuvre de projets REDD+; comment la Rdc bénéficie-t-elle du crédit carbone pour la réduction de gaz à effet de serre ; Comment les initiatives actuelles de protection du bassin du fleuve Congo peuvent être améliorées pour garantir une conservation durable.

La ministre d’Etat et ministre de l’Environnement a édifié cette délégation sur toutes ces questions.

Enfin, le ministre de la Défense est revenu sur la position stratégique de la Rdc au regard de tous les enjeux notamment sécuritaire auxquels le pays fait face.

Rappelons que Harvard Policy Trake est une initiative des étudiants de Harvard Africa Caucus qui réunit trente universitaires d’Harvard comprenant des étudiants en troisième cycle et des professeurs pour une expérience d’immersion. Ce qui leur permet de comprendre à la fois le secteur privé et public. Ces échanges ont permis à ces étudiants, issus de 11 nationalités, de comprendre le contexte géopolitique de la Rdc. Durant leur séjour, ils ont non seulement visité quelques sites touristiques, mais aussi quelques institutions du pays. Ces discussions serviront de base pour leurs travaux qui relateront l’histoire de la Rdc dans un nouveau narratif.




Après le nul à Goma : Lamine Ndiaye accuse un manque d’investissement…   

Un seul point pris lors du déplacement à Goma par le TPM face à l’AS Dauphin Noir à l’occasion du deuxième match des play-offs. Un résultat pas du goût de Lamine Ndiaye qui l’a fait savoir en conférence de presse d’après-match. Le technicien a analysé la performance de ses joueurs qu’il a trouvée moyenne.

Sans mâcher ses mots, l’entraîneur des Corbeaux fait comprendre qu’il n’a pas apprécié le rendement de ses hommes. Extraits.

« Un nul frustrant mais on ne mérite pas plus. On n’a pas joué pour gagner. Dans tous les duels, nous sommes sortis vaincus. Ça semble être une journée sans. On ne s’est même pas créé de véritables occasions contrairement aux matchs où nous en avions eu beaucoup.

Ils étaient engagés, les premiers sur le ballon. Ils ont fait leur match. Sur le plan athlétique, il fallait avoir du répondant, voire plus, parce qu’on a des possibilités dans ce domaine. C’est plutôt un manque d’investissement. Si tu veux gagner à l’extérieur, il faut s’investir plus que ça.

Sur ce match, on ne mérite pas plus sincèrement. On n’a pas fait un bon match. Dans l’engagement, la combativité, on a été dominé, on s’en sort avec deux blessés. Ça veut tout dire. C’est ça le résultat, il y a une équipe engagée en face et une autre qui joue à la baballe. Ça ne suffit pas pour gagner ce genre de match.

Il n’y a pas des titulaires chez nous. Même les joueurs qui sont restés à la maison ont déjà disputé 17 à 20 matchs. On met les joueurs qui sont en forme. On a pensé que ceux qui ont commencé le match, étaient puissants et bons lors des matchs précédents…

Quand tu veux faire un match de football, il y a un investissement déjà personnel, sur le plan athlétique, qu’il faut avoir, surtout à l’extérieur. Aujourd’hui, nous ne l’avons pas eu.




La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi inaugure le nouveau Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS-MABANGA (CMMASS)

La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) a célébré une étape décisive dans son engagement continu contre la drépanocytose avec la cérémonie officielle de remise des clés du Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS-MABANGA (CMMASS).

La Première Dame et Présidente de la Fondation, Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, a officiellement inauguré ce nouvel édifice moderne, marquant une nouvelle ère dans la prise en charge médicale.

Depuis sa création, la Fondation a mis la lutte contre la drépanocytose au cœur de ses préoccupations. Le CMMASS MABANGA, qui était déjà le seul centre public dédié à cette maladie en République démocratique du Congo, s’est transformé en un établissement médical dernier cri, prêt à répondre aux besoins complexes de la communauté.

Joël MAKUBIKUA, coordinateur de la FDNT, a souligné l’ampleur de cette réalisation lors de la cérémonie de remise des clés. “Après 12 mois de travaux, nous voici aujourd’hui devant un hôpital entièrement reconstruit avec un bâtiment moderne adapté à la prise en charge des drépanocytaires”, a-t-il déclaré.

La rénovation du CMMASS MABANGA a permis d’accroître sa capacité d’accueil, passant de 59 à 120 lits. Les patients et le personnel soignant découvriront des installations entièrement rénovées, conformes aux normes les plus strictes en matière de santé. De nouveaux services, tels que l’ophtalmologie, la dentisterie, le scanner, EEG (Électroencéphalographie), la radiologie et la mammographie ont été intégrés pour mieux répondre aux besoins variés de la communauté.

La Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI s’est engagée à sensibiliser et à soutenir les patients drépanocytaires, avec un accent particulier sur le dépistage précoce et les soins de qualité. Aujourd’hui, grâce aux précieux partenaires de la Fondation, le CMMASS MABANGA “New-Look” est équipé de technologies médicales de pointe pour une prise en charge diversifiée.

La cérémonie officielle de remise des clés n’est que le début d’une nouvelle phase cruciale. La Fondation continuera à collaborer avec le CMMASS MABANGA pour garantir son rôle central dans la ville de Kinshasa et au-delà. La prochaine étape consistera en la formation du personnel sur les nouveaux équipements, assurant ainsi un entretien continu et une gestion hospitalière efficace.

« Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude envers tous les partenaires qui ont contribué à la réalisation de ce projet ambitieux : Nos partenaires financiers : le ministère de la Recherche scientifique et Innovation technologique, AFRIFOOD; Roche. Nos partenaires d’exécution : OVD, SNEL, REGIDESO, HJ Foundation, SOGEAC. Nos partenaires techniques : le ministère de la Santé, Hygiène et prévention, notre mission de contrôle RADEON ».

La Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI réitère son engagement envers la santé communautaire et promet de continuer à soutenir le CMMASS MABANGA dans sa mission vitale.

La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi œuvre pour améliorer la qualité de vie des communautés congolaises en mettant l’accent sur la santé, l’éducation et le bien-être social. Engagée dans la lutte contre la drépanocytose, la Fondation travaille sans relâche pour offrir des solutions durables et des soins de qualité aux personnes touchées par cette maladie génétique.

Prince Yassa