Voici ma recette pour sauver la Rdc (Jacques Yves Molima)

La RDC a juste besoin de fouet. Il faut fouetter les gens et les choses changeront. Ceux qui déversent des immondices partout dans les villes par exemple, quelques coups de fouet mettront un terme à ça. Ceux qui dilapident l’argent destiné à la construction des bonnes routes, beaucoup de coups de fouets en prison et soumis aux travaux forcés d’intérêt public.

Ceux qui se comportent comme des gangs, une bonne cure de fouet dans les geôles matin, midi et soir pendant quelques semaines, ils ne le feront plus. Ceux qui détournent tout à leur profit au lieu de mettre au service de la nation, des centaines de coups de fouet matin, midi et soir couplé des travaux forcés d’intérêt public du genre curer les caniveaux et autres…

Je pense qu’ils ne détourneront plus l’argent de l’Etat. Donc, il faut un homme avec une férule à la main, comme l’avait fait Mzee, je pense que beaucoup de choses changeront.




A l’occasion d’une matinée scientifique électorale à j’UCC « Les élections du 20 décembre 2023 ne seront pas un mythe, mais plutôt une réalité » (Paul Muhindo)

Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a pris une part active à la conférence scientifique organisée à l’Université catholique du Congo, à l’initiative du Conseil des étudiants de cette institution universitaire.

Le représentant du Président Denis Kadima (empêché) a exposé sur le thème “La CENI comme instrument indispensable dans la démocratie électorale mythe ou réalité”. Face à cet auditoire, le Rapporteur Adjoint de la CENI a fait œuvre de pédagogie pour éclairer la lanterne des étudiants et du corps académique sur le déroulement du processus électoral en cours.

« La conférence d’aujourd’hui nous a permis d’expliquer aux étudiants les grandes étapes déjà franchies dans le processus électoral en cours. C’est aussi l’occasion pour eux de s’imprégner du rôle qu’ils peuvent jouer dans le présent processus car la CENI tient à l’exclusivité afin de participer à l’enracinement de la démocratie dans notre pays. Il faut noter que c’est depuis 2006 que la CENI est au centre du renouvellement des dirigeants qui gouvernent les grandes institutions de notre pays. Certes, la CENI est une institution qui fait que la démocratie soit vraiment une réalité et non un mythe dans notre pays », a-t-il fait savoir.

Avant d’apporter la lumière sur les innovations intervenues au cours de ce processus électoral.

« S’agissant du cycle électoral en cours, nous avons expliqué aux étudiants les différentes innovations que contient la loi électorale en vigueur. Comment la CENI a-t-elle pu enrôler plus des 43 millions d’électeurs en un temps record en incluant 5 pays pilotes pour les Congolais résidant à l’étranger. La Centrale électorale va organiser cette fois-ci l’élection des conseillers communaux. Au stade actuel, nous leur avons fait comprendre qu’après la réception et le traitement des candidatures pour les élections générales du 20 décembre 2023, nous cheminons droit vers la campagne électorale prévue ce 19 novembre 2023. De ce fait, la cartographie des centres de vote est déjà publiée sur notre site internet pendant que les listes électorales provisoires sont déjà disponibles dans nos différentes antennes. Au plus tard 15 jours avant la date du scrutin, nous allons publier la liste définitive des électeurs par centre de vote avec indication du bureau de vote ».

Et de conclure : «Nous avons profité de la partie interactive pour confirmer aux étudiants que les élections prévues le 20 décembre 2023 ne sont pas un mythe mais plutôt une réalité et chacun doit se préparer en vue de faire un choix utile pour participer positivement à la consolidation de la démocratie dans notre pays».

Cette activité a connu aussi la participation d’autres intervenants notamment Me Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), qui a planché sur l’impact des défenseurs des droits de l’homme dans le processus électoral.




Timbuktu Institute : L’aide humanitaire du Maroc, une “continuité de l’engagement” du Royaume aux côtés du peuple palestinien

L’aide humanitaire acheminée, mardi, par voie terrestre aux populations palestiniennes de Gaza et de la Ville Sainte d’Al-Qods, sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, “s’inscrit dans la continuité logique de l’engagement du Maroc aux côtés du peuple palestinien”, affirme le chercheur sénégalais Bakkary Sambe, directeur régional du Think tank “Timbuktu Institute”, basé à Dakar.

“Cette opération inédite par voie terrestre s’inscrit dans la continuité logique de l’engagement du Maroc aux côtés du peuple palestinien”, a indiqué l’universitaire sénégalais dans une déclaration à la MAP, relevant que “la solidarité agissante du Royaume n’a jamais fait défaut à la cause palestinienne”.

Cette intervention dans le cadre d’une opération humanitaire d’envergure inédite, “revêt une grande symbolique non seulement parce qu’elle est la traduction des Hautes instructions Royales, mais aussi un investissement personnel de Sa Majesté le Roi en sa qualité de Président du Comité Al Qods”, a ajouté M. Sambe.

Menée en ce début du mois sacré du Ramadan, cette opération humanitaire au profit des habitants de Gaza et d’Al Qods, “est le signe éloquent de l’attachement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la protection du statut sacré de cette Ville Sainte”, souligne-t-il, faisant observer que “la réussite d’une telle opération inédite n’aurait jamais été possible sans la stature diplomatique du Maroc et son rayonnement, mais aussi l’investissement personnel de son Souverain dont le soutien n’a jamais failli au peuple palestinien et aux différentes causes de la Oumma islamique”.

L’expert sénégalais a ajouté que cette initiative Royale rappelle aussi l’engagement personnel du Souverain lors de différentes crises survenues auparavant comme celle de la pandémie de COVID-19 durant laquelle “le Maroc a pu manifester sa solidarité envers l’Afrique en tant que levier important de rapprochement entre les peuples”.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, a donné Ses Très Hautes Instructions pour déployer une opération humanitaire d’aide alimentaire, par voie terrestre, destinée à la population palestinienne de Gaza et de la Ville Sainte d’Al Qods.

Cette aide, qui coïncide avec le début du mois sacré du Ramadan, intervient pour apaiser les souffrances des populations palestiniennes, et notamment leurs catégories les plus vulnérables.

Medi1news+MAP




Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention: L’UNICEF dote la « Cellule Genre » d’un bureau équipé

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo a doté la Cellule Genre du Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention d’un bureau équipé mais aussi d’un groupe électrogène.

Outre le bureau réhabilité, les kits complets d’informatique, l’UNICEF a mis à la disposition de cette Cellule un groupe électrogène. Ce qui lui permettra de fonctionner en toute autonomie électrique.
« C’est une joie pour nous, parce que cette coordination était dans les couloirs, dans des conditions difficiles. Aujourd’hui UNICEF nous a honorés en dotant cette Cellule d’un beau bureau afin d’assurer un bon suivi de la question du Genre et Exploitation et abus sexuel au sein de ce ministère (…) Une mention spéciale à l’UNICEF car sa contribution est trop précieuse permettant à ce que cette structure puisse avoir un beau cadre meublé et équipé en matériels informatique. Nous allons désormais travailler dans des bonnes conditions (…) », s’est réjoui la Coordinatrice de cette Cellule, Madame Emelia Ntumba, lors de la petite cérémonie, qui a eu lieu ce mercredi 13 mars au 2è niveau du bâtiment du secrétariat général de la Santé publique où est installée cette Cellule.
Heureux d’accomplir cet acte, qui rentre dans le cadre de la mission de cette agence des Nations unies, le Docteur Amédée Prosper Djiguimde, chef du Programme Santé au bureau de l’UNICEF, s’est exprimée ces termes : « Au nom de toute la représentation de l’UNICEF en RDC, je voudrai saluer tout le travail qui est abattu par vos services et avec votre leadership, nous nous retrouvons dans un beau cadre comme celui-ci. Je pense que c’est une grande décision malgré toute modestie du cadre dans lequel vous évoluez, vous avez bien voulu faire en sort que la Cellule du Genre du Ministère soit véritablement dans un environnement décent. Et nous entant qu’UNICEF, nous ne pouvions restés les bras croisés sinon d’accompagner et de louer cette initiative ». C’était avant d’assurer la disponibilité de son agence à accompagner ce ministère afin de permettre à la Cellule de fonctionner de manière optimale.
« (…) Ca ce n’est qu’un premier pas, parce que cela annonce encore véritablement d’autres éléments que nous allons apporter plus tard si Dieu le veut en tenant compte aussi de tout ce qui aura comme expressions et en tenant compte de nos capacités. Nous allons travailler et faire en sorte que cette Cellule soit en même de se déployer, de pouvoir intégrer et faire en sorte qu’il y ait une appropriation de la question au niveau du système de santé … », a renchéri le chef du Programme Santé au bureau de l’UNICEF.
Prenant à son tour la parole, le secrétaire général du Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Docteur Sylvain Yuma Ramazani, a témoigné toute sa gratitude à l’endroit de tous les partenaires et particulièrement l’UNICEF.
«  La cérémonie de ce jour revêt une importance capitale, parce qu’elle établit encore une fois la hauteur de nos ambitions vis-à-vis de nos engagements par rapport à la question du Genre, qui est une question de développement. Cette Cellule est d’une importance capitale et devra-nous aider à nous guider comme responsables sectoriels à pouvoir mettre au centre de nos politiques la question du Genre », a-t-il indiqué avant de faire remarquer à l’assistance que 25% du personnel au niveau du bureau du secrétariat général, sont de femmes. Ce qui prouve que le ministère de la Santé, Hygiène et Prévention avance vers les exigences de la Constitution.
Rappelons que c’était au mois d’avril 2022 que le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention avait procédé à l’installation de la Cellule sectorielle Genre en son sein en vue d’intégrer l’égalité et l’équité du Genre dans toutes les politiques et programmes nationaux dudit ministère.
Prince Yassa




Sondage d’opinion le peuple d’abord: Le Top des personnalités capables de diriger le Sénat de la quatrième législature 

Dans quelques semaines, les députés provinciaux vont procéder à l’élection de nouveaux sénateurs. Ainsi, l’on assiste à travers le pays au dépôt des candidatures de candidats désireux de siéger dans la chambre haute du Parlement. Il sied de signaler que le Sénat est la chambre haute du parlement bicaméral de la République démocratique du Congo. L’Assemblée nationale en est la chambre basse. Le Sénat vote les lois et contrôle le gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et les services publics. Comme on peut s’en rendre compte, la mission de ceux que l’on appelle les sages, n’est pas moindre. Elle est plutôt importante pour la bonne marche du pays, dans la mesure où ils sont appelés à contrôler les actions et résultats de l’Exécutif national, et de proposer des sanctions en cas de manquements graves.

En attendant l’élection de nouveaux sénateurs, notre institut de sondage, d’analyses et de prospection, a interrogé les populations, toutes tendances politiques et âges confondus, pour connaître leur point de vue sur les personnalités capables de diriger le prochain Sénat. Nous livrons ci-dessous, les résultats de ce sondage.

 

Michel Bongongo 

Né le 5 novembre 1950, cet homme politique traine une longue expérience dans la gestion des affaires publiques. Il a été sénateur représentant la province de l’Équateur. Cet ancien membre du Mouvement de libération du Congo –MLC- et de l’Union des forces du changement –UFC- enseigne à l’Institut pédagogique national. Il a été vice-président de l’Assemblée régionale de 1985 à 1989 et son président de 1989 à 1990. Il a enfin dirigé en qualité de ministre d’État le Budget de 2014 à 2016, la Fonction publique de 2016 à 2019, et a assumé l’intérim au ministère de la Défense nationale et anciens combattants. Partout où il est passé, il a toujours été apprécié pour son abord facile, ses sages conseils, et surtout sa volonté de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires de l’Etat. Le voir à la tête du Sénat ne ferait qu’accroître le prestige de cette institution.

 

Léonard She Okitundu

Né le 26 mars 1946 à Lodja, dans la province de Sankuru. Il a été sénateur pendant la dernière législature. Il est père de deux enfants et déjà grand-père. Juriste de formation, il avait entamé des études de droit à l’université Lovanium à Kinshasa. Victime de la répression policière au sein des campus universitaires zaïrois, il est contraint à l’exil et se réfugie en Suisse dès 1973 où il obtient le statut de réfugié politique. Durant son exil en Suisse, Léonard She Okitundu combine ses activités de lutte contre la dictature avec celles de militant des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Sa carrière débute chez SOS-Asile Vaud et dans le comité suisse pour la défense du droit d’asile. Il travaille en tant que membre de la ligue suisse des droits de l’homme praticien du droit d’asile. En Europe, il milite pour le respect du principe sacré du non-refoulement tout en consacrant une grande partie de ses activités à la protection des immigrés. Pendant quinze ans (1982-1997), She Okitundu intervient comme expert en droit international auprès des bureaux de consultation juridique de Caritas (Genève, Suisse). À ce titre, il pratique au quotidien les instruments internationaux portant sur les droits de l’homme, les procédures de saisine des instances telles que la Commission et la Cour européenne des droits de l’homme ou encore le comité des Nations-unies contre la torture.

Membre du groupe des juristes d’Amnesty International, il participe à la conférence des permanences de défense des requérants d’asile en Suisse. Il adhère au réseau européen des juristes défendant le droit d’asile, et ainsi durant vingt ans, il anime de nombreuses rencontres internationales consacrées au droit d’asile et à la protection des immigrés en Europe. Il y exerce déjà un rôle majeur auprès des principaux acteurs qui forgeront la suite de sa carrière professionnelle.

En septembre 1997, le président Laurent-Désiré Kabila nomme Léonard She Okitundu comme son ambassadeur itinérant. Sur demande du chef de l’état, il met sur pied et anime une cellule chargée des thématiques de protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il occupe donc successivement les fonctions de ministre des droits humains et de ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale.

En décembre 2016, le chef de l’état congolais lui confie une nouvelle fois la gestion de la diplomatie en le nommant vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères et de l’intégration régionale.

 

Rose Mutombo

Elle est ministre d’État, garde de Sceaux, ministre de la Justice au sein du gouvernement dirigé jusque-là par le Premier ministre sortant Sama Lukonde. Elle est une ancienne avocate générale près le Conseil d’État et présidente du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise –CAFCO- pour la défense des droits des femmes en RDC.

 

Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge

Né le 4 août 1977 à Paris (France), il est un ingénieur et une personnalité politique.  Il a exercé les fonctions de Premier ministre du 26 avril 2021 au 20 février 2024. Il est nommé directeur général de la Gécamines par le président Félix Tshisekedi le 3 juin 2019. Le 15 février 2021, il est chargé par le président de former un nouveau gouvernement. Il est originaire de la province du Haut-Katanga Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est diplômé de l’Institut Technique de Mutoshi à Kolwezi dans le Lualaba en 1996 en chimie Industrielle. En 2000 il décroche un deuxième diplôme en Informatique/Technique de l’Information en Afrique du Sud puis son dernier à l’université de Lubumbashi en Chimie (Option Inorganique et Métallurgie) en 2006.

Le 15 février 2021, à la suite du renversement du gouvernement Ilunga, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est chargé par le président Félix Tshisekedi de former un nouveau gouvernement en tant que futur Premier ministre. Son équipe gouvernementale est précisée le 12 avril 2021 et comprend 56 membres (dont 14 femmes). « Représentativité féminine: 27 %. Moyenne d’âge: 47 ans. Nouvelles figures: 80 %. Les priorités: sécurité, santé, enseignement, justice, agriculture, pêche et élevage, économie, processus électoral, infrastructure, numérique. Il est investi le 26 avril suivant par l’Assemblée nationale.

 

Gentiny Mbaka Ngobila

Né le 20 septembre 1963 à Kinshasa, il est un homme d’affaires et homme politique congolais. En 2015, il est nommé commissaire spécial du Mai-Ndombe. Il est depuis le 10 avril 2019 gouverneur de la ville-province de Kinshasa. Il est membre de l’ethnie Batende. Son père, Omer, est directeur de cabinet dans un ministère du gouvernement Lumumba en 19603. Il fait ses études supérieures au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris, où il obtient son diplôme de licence en administration et gestion des personnels.

Après ses études supérieures, Gentiny Ngobila se lance dans le monde des affaires. Il crée ainsi des entreprises dans la sécurité en France, puis à Kinshasa comme Universal Security ou UniSec (sécurité) et G-Com Service (immobilier).

En 2014, il prend la présidence du Daring Club Motema Pembe Imana (DCMP), l’un des clubs de football les plus populaires de Kinshasa. Il est aussi producteur de quelques disques3, notamment l’album Makolo Masiya de Carlyto Lassa ainsi que de certains de ces concerts à Paris.

 

Le Peuple d’abord




RDC : la tribu Teke Babali, originaire de la ville de Kinshasa réclame son quota dans les institutions de la République

Les originaires de la ville province de Kinshasa, regroupés au sein de la tribu Teke Babali, sont montés au créneau pour réclamer leur prise en compte dans les institutions de la République Démocratique du Congo.

Dans une correspondance adressée en son temps à l’Informateur Augustin Kabuya, ces autochtones Kinois rappellent aux autorités du pays, la négligence dont ils sont victimes et l’injustice qu’ils subissent dans la répartition de quota au sein des différentes institutions de la RDC qui gèrent la chose publique.

Ce peuple qui a habité la province de Kinshasa depuis cinq siècles avant l’arrivée des Belges, rappellent qu’ils ont participé à la table ronde des Bruxelles par leur leader politique, figure emblématique de l’époque, du nom de Pierre Mombele Sem N’kira, père biologique du célèbre sapeur congolais Niarcos de triste mémoire.

Ces originaires de la province de Kinshasa dénoncent leur absence dans toutes les instances décisionnelles du pays, notamment, à l’Assemblée nationale, provinciale de Kinshasa, pas d’avantages aucun revenant à ces premiers occupants de la capitale congolaise.

Prônant l’unité nationale, cheval de bataille du chef de l’État, ces descendants de Makoko Ilo, Ngaliema Intshi, Mfumu Mvula et Ngobila espèrent obtenir gain de cause à leurs revendications dans le prochain gouvernement.

Ainsi, ils en appellent à l’implication personnelle du président Félix Thsisekedi, en sa qualité de garant de la cohésion nationale et du bon fonctionnement des institutions de la République, à suivre de près cette situation afin d’en trouver une bonne solution en vue de favoriser la paix sociale et l’unité nationale.

 

Lequotidien rdc




La Cour constitutionnelle met en déroute les vautours

Après l’arrêt définitif de la Cour constitutionnelle, seuls ceux qui se reprochent de quelque chose s’agitent.

En effet, il sied rappeler que de par la volonté de la Constitution, en son article 168, ” les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers”.

L’article 93 de la Loi organique sur la Cour constitutionnelle ajoute que ces arrêts ne peuvent être susceptibles d’être examinés qu’en cas d’interprétation pour en clarifier le sens ou pour erreur matérielle.

Pour ce qui concerne l’examen d’un recours en erreur matérielle, il est utile de préciser qu’en droit, il faut entendre par erreur matérielle, une erreur dans la transcription du nom, d’un mot (il doit s’agir d’un problème d’orthographe) ou du chiffre ou nombre. De par la jurisprudence de la Cour, une requête en erreur matérielle n’a pas pour vocation de changer la décision de la juridiction ou d’en modifier le sens.

Elle n’a donc pas techniquement pour vocation d’être un substitut au recours de révision. Elle ne modifie donc pas en réalité une décision, d’autant plus que dans le cas des arrêts de la Cour constitutionnelle, ils ne peuvent absolument pas être remis en cause. Ainsi est le postulat pris par le peuple congolais.

Mis à part le débat sur l’impossibilité de renverser par voie de droit une décision de la Cour constitutionnelle, il importe d’opiner sur une autre question, celle liée à l’invalidation d’une personne qui ne s’est pas présentée au procès ou qui n’a pas été partie ou appelée en dans un procès électoral.

En effet, la Cour constitutionnelle a le pouvoir même, sans être saisi par un candidat ou un regroupement politique, d’annuler une élection sur base des P.V et pièces lui transmis par la CENI.

D’après la doctrine dominante en droit électoral, du pays comme de l’étranger, il est affirmé que la Cour constitutionnelle est le régulateur du processus électoral. Elle peut même, invalider un candidat pour un comportement immoral.

Dans ce cas, elle est en tant que juge électoral, juge de la sincérité des résultats. Elle vérifie si les résultats publiés par la CENI sont conformes aux procédures indépendamment de la personne qui est contestée.

Après cette analyse, il sied de noter qu’après les arrêts de la Cour constitutionnelle aucun particulier ou autorité ne devrait commenter pour discréditer la haute juridiction constitutionnelle du pays.

Comment comprendre qu’après l’arrêt de la Cour qu’une autorité se permette de faire de tweet et qu’un autre se permette de faire circuler un message WhatsApp, envoyé à une autorité de manière privée, dans les réseaux sociaux juste pour discréditer les autorités judiciaires ?

Comment comprendre pour l’invalidation d’un fils à papa que l’on puisse acheter une partie de la presse pour faire l’écho d’une prétendue erreur matérielle ?

Il est étonnant qu’un regroupement politique puisse perdre 5 sièges seulement, mais alerte l’opinion sur la perte de 9 sièges ? Ceci juste pour s’attirer la pitié et la compassion après utilisation des moyens frauduleux pour acquérir les sièges ?

Comment comprendre qu’un regroupement perd 5 sièges mais alerte l’opinion que pour l’invalidation du seul cas du fils à Papa ? Le cas des autres invalidés ne compte pas -t-il pas ?

Comment comprendre pour l’invalidation d’un fils à papa que l’on puisse menacer de tenir un point de presse avec chantage sur les institutions de la République ?

D’après certains témoignages recueillis, tout porte à croire, que le contentieux des élections législatives de 2024 a été géré en toute impartialité, sans scandale et sans cas avéré de corruption.

A ce sujet, il sied de rappeler qu’au lendemain du prononcé de l’arrêt définitif, il n’y est enregistré aucune manifestation devant le siège de la Cour, ni des tensions, ni des appels à scandale au sein de la classe politique sauf du côté des fils à papa et des fraudeurs avérés.

A comparer avec les contentieux de 2018-2019 où il y avait des preuves avérées de corruption, des arrêts à scandale et des manifestations le lendemain de la publication des arrêts, des tensions au sein de la classe politique et une opinion publique qui était totalement divisé et qui criait à la honte de la justice.

D’ailleurs, après l’arrêt définitif qui du reste contient les noms de tous les élus, aucun autre recours ne peut changer le sort de ce qui est scellé par un arrêt définitif.

Ainsi, sans le sens de l’Etat et de la soumission aux lois de la République, les émotions pour les besoins de victimisation prennent le dessus et annihilent la raison. Il faut pour ceux qui ont le sens de l’Etat, que ces émotions puissent céder à la raison et à la justice… sinon, tout est cirque.

Kuluja Tsheke Médard, scientifique et gardien de la République




Université de Bandundu : Le comité de gestion se rebelle contre le ministre de l’ESU en s’opposant à la nomination d’un nouveau Secrétaire Général Administratif

Le climat devient de plus en plus tendu à l’Université de Bandundu dans la province du Kwilu, où des manifestations des étudiants sont rapportées.

A la base, la décision du ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Muhindo Nzangi nommant un nouveau secrétaire général administratif en remplacement du titulaire du poste, élu député provincial.

Cette venue du Chef des travaux Sandro Mosango, un élément jugé “incontrôlable”, n’est pas du goût de l’actuel comité de gestion de l’UNIBAND qui militait plutôt pour le choix d’un autre professeur acquis à sa cause.

Contrarié par cette décision du patron de l’Esu, le comité de gestion de l’Université de Bandundu avec à sa tête, le Recteur Guy Nkayilila, a poussé la coordination estudiantine à s’opposer à la nomination de ce secrétaire général administratif, renseigne un étudiant qui a requis l’anonymat.

” Le titulaire du poste est élu député provincial dans la circonscription électorale de Bagata. Et constatant cela, les gens ont mené leurs démarches en coulisse pour chercher le remplacement. Le comité de gestion de l’Université de Bandundu portait un autre professeur qu’il soutenait (Roland Vele) et puis, le titulaire du poste cherchait à manigancer en faveur de son fils. Au moment de la prise de décision par le ministre, il s’est fait que ni la position de l’université, ni la position du titulaire n’a été confortée ” explique-t-il.

Des sources universitaires précisent que des papillotes (Liboke en Lingala) et de l’argent de transport ont été donnés aux manifestants pour mener à bien leurs revendications.

Qu’est-ce qui se cache derrière cette rébellion à peine voilée ? Existe-t-il des cadavres dans les placards que le comité de gestion de l’Université de Bandundu chercherait à cacher?

L’arbitrage de Muhindo Nzangi est vivement souhaité pour remettre de l’ordre dans cet établissement public et ainsi, faire respecter la nomination de ce nouvel administratif pour la bonne marche de l’université du Bandundu.

 

 

Loup solitaire




RDC : Equity BCDC accueille les étudiants de Harvard à Kinshasa.

Un déjeuner d’échange historique a eu lieu le mardi 12 Mars entre le directeur général de la banque Equity BCDC et une forte délégation des étudiants de la prestigieuse université américaine “Harvard”, arrivés pour la première fois en République Démocratique du Congo. Cette visite de près de trente apprenants de Harvard s’inscrit dans le cadre du projet “Harvard Treks”, consistant à organiser des explorations et voyages dans des meilleurs universités des États-Unis d’Amérique, mais aussi dans le monde.

Ces échanges ont été organisés au siège social de cette entreprise commerciale situé dans la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Étant un ancien étudiant de l’université Harvard Business School, le directeur général d’Equity BCDC a tenu à accueillir cette forte délégation d’étudiants venus pour la première fois en RDC, plus précisément à Kinshasa, où ils ont échangé au tour de plusieurs sujets sur la vie nationale congolaise. Au cours de ce même déjeuner d’échange, le DG Célestin Mukeba a également expliqué à ses hôtes, les différentes actions organisées par son institution financière. D’après lui, cette visite est une grande opportunité qui a permis à ces étudiants de se faire une meilleure idée sur la République, par apport à l’image qu’ils avaient du pays de Lumumba.

Satisfaits, les étudiants américains ont salué l’accueil chaleureux qui leur a été réservé par leur aîné, en ayant toutes les réalités politiques et socio-économiques de la RDC.

Pour l’initiateur du projet, Simon Serosi, le Congo Kinshasa offre plusieurs opportunités et a un avenir prometteur.

“Le pays de Félix Thsisekedi dispose des multiples possibilités qui donnent de l’espoir”, a-t-il expliqué.

Cette rencontre est également une occasion de renforcer les liens entre Equity BCDC et l’université de Harvard dans le cadre du programme Equity Leaders (ELP).

Le choix d’Equity BCDC par le biais de son directeur général prouve à suffisance que le DG Célestin Mukeba qui détient un diplôme en Advanced Management Program, reste un exemple inspirant du leadership mondial.

Rappelons que le projet Harvard Treks vise à offrir aux étudiants une immersion dans différentes régions du monde, tout en explorant les aspects politiques, de gouvernance et des affaires.

 

 

Judith Ebondo




Invalidée par la Cour constitutionnelle, Séraphine Kilubu dénonce la fraude qui terni l’image de la justice congolaise

« Je demande à la Cour constitutionnelle de revoir ce genre des décisions qui ternissent davantage l’image de notre justice. Cette fraude ne passera », a lâché Séraphine Kilubu.

La haute Cour a rendu ses arrêts au terme des audiences publiques sur les contentieux électoraux de la législative nationale de décembre 2023.

Plusieurs candidats députés nationaux invalidés par la Cour ne cessent pas de manifester leur mécontentement.

Pour la Vice-Ministre des Transports, Voies de communication et désenclavement, Séraphine Kilubu, cette décision de la Cour constitutionnelle est une surprise désagréable et son invalidation est au profit d’une personne qui n’a même pas battu campagne.

« La surprise est tellement désagréable, la déception est immense et profonde. J’ai appris ce soir, l’invalidation de mon élection par la Cour constitutionnelle au profit d’une personne qui n’a même pas battue campagne », déclare a-t-elle.

Séraphine Kilubu souligne que, « Moi j’ai obtenu 4700 voix, notre liste a atteint 15674 voix, alors que la personne qui est injustement proclamée en ma place n’a obtenu que 370 voix et leur liste n’a eu que 4580 voix », déplore -t-elle.

Et de poursuivre, « En plus, ladite personne ne nous a jamais attaqué et n’a même pas été à la Cour même pour le compte de leur liste parce qu’il se trouve à la cinquième position au sein de leur liste.

Par quelle magie, une telle personne peut être proclamée élue par la Cour constitutionnelle qui est censée garantir les droits civiques des citoyens que nous sommes ? »

Séraphine Kilubu demande à la Cour de revoir les choses pour l’intérêt du pays.

« ce genre des décisions qui ternissent davantage l’image de notre justice. Cette fraude ne passera » a -a-t-elle martelé.

Notons que Séraphine Kilubu avait postulé dans la circonscription de Kinshasa/Tshangu et a perdu son siège au profit de l’avocat Jean-Marie Kabengela.

 

 

JL Makoyi