Pour violation de la loi sur la sous-traitance: Neuf sociétés du groupe Kazakh ERG radiées

La vigilance et la rigueur sont de mise du côté du Directeur général de l’ARSP déterminé à appliquer la vision du président de la République soucieux de créer des millionnaires congolais. Cela passe nécessairement par l’application sans faille de la loi sur la sous-traitance en République démocratique du Congo. Cependant, des étrangers non autrement identifiés, sans titres ni qualités, s’étaient octroyés le monopole du marché de la sous-traitance, en violation flagrante de la loi et au détriment des Congolais.

C’est ainsi que neuf sociétés du groupe russe ERG et Kazakh ont été radiées du marché de la sous-traitance en RDC. Cette décision a été annoncée avec fermeté le lundi 11 mars par l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance, fière d’avoir mis un terme à cette mafia qui a confisqué pendant une longue période la chaîne des valeurs congolaises, au détriment des vraies sociétés à capitaux majoritairement congolais.

L’heure est à la rigueur à l’ARSP pour contraindre les entreprises qui ne respectent pas la loi sur la sous-traitance à s’inscrire dans cette dynamique irréversible. Les contrevenants s’en prennent à eux-mêmes, comme c’est le cas pour 9 sociétés des groupes russe ERG et Kazakh, qui exploitent des mines de cuivre et de cobalt dans le sud-est du pays. Ces neuf sociétés, déguisées en sous-traitance, ont été démasquées par les autorités congolaises, qui ont décidé de les radier du marché de la sous-traitance.

Il nous revient que leurs contrats seront repris par des sociétés contrôlées par des firmes congolaises. C’est ce qu’a déclaré Miguel Katemb Kashal, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP), lors d’une conférence de presse à Kinshasa, le lundi 11 mars.

“En réalité, ces neuf sociétés sous-traitantes appartenant aux actionnaires russes du groupe ERG et de Kazakh, qui opèrent dans quatre mines en Rdc, tiennent à elles seules des marchés de centaines de millions de dollars. 98% des marchés appartenaient à ces sociétés. Nous venons de mettre fin à cette mafia, qui a confisqué pendant une longue période la chaîne de valeurs congolaises, au détriment des vraies sociétés à capitaux majoritairement congolais. Aujourd’hui, nous avons mis fin à ces systèmes illicites et désormais ces marchés reviendront aux entreprises à capitaux majoritairement congolais afin de pouvoir développer notre croissance économique”, assure-t-il.

“On ne vient pas seulement de le faire avec le groupe russe ERG et Kazakh, nous l’avons également fait aussi avec le Canadien Barrick, nous l’avons fait avec les Chinois Sicomines… Donc on le fait avec toutes les sociétés, et l’objectif est que les sociétés puissent respecter la loi sur la sous-traitance”, a-t-il souligné.”

Le quotidien




Les hommages des femmes de la Primature au 1er ministre Sama Lukondes 

L’activité s’est déroulée aux jardins des Premiers en présence des dames ministres du Gouvernement invitées de marque du Premier ministre, du Directeur de Cabinet et ses adjoints, des conseillers ainsi que des agents et cadres de la Primature.

Le mois de mars de cette année 2024 est placé sous le signe de deuil en solidarité avec les compatriotes de l’Est du pays, victimes des atrocités commises par le Rwanda, sous couvert du M23. Le thème national retenu est : “Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la Paix pour un Congo paritaire “.

D’entrée de jeu, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a, dans son allocution souligné qu’il a tenu à répondre présent à ce rendez-vous devenu annuel pour partager ce moment avec les dames qui travaillent dans son cabinet, au secrétariat général ainsi que dans les structures rattachées à la Primature et à côté d’elles, avec tous les hommes genrés présents qui travaillent dans les même structures.

“Pendant ce moment où plusieurs femmes sont victimes d’actes de violences de tout genre de la part des agresseurs de notre pays, notamment dans la partie Est de la République et pour rester en phase avec l’attitude de compassion demandée par le ministère du Genre, je recommande à garder toujours une pensée pieuse en mémoire de celles et ceux qui perdent leurs vies tous les jours. Je voudrais mentionner que le Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec à ses côtés la très distinguée première dame Denise Nyakeru Tshisekedi et le Gouvernement de la République que j’ai l’honneur de diriger, que nous ne ménageons aucun effort pour mettre fin à cette barbarie et ramener la paix sur toute l’étendue du territoire national.

Mais pour cet engagement affiché de son Excellence Monsieur le Président de la République et la première dame, je ne peux que vous demander une fois de plus de leur rendre hommage par vos applaudissements”, a dit le Chef du Gouvernement.

Le Premier ministre a rappelé le thème évocateur qui est : “Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles, dans la paix pour un Congo paritaire”.

“Notre bataille de tous les jours est d’assurer à toutes les femmes et filles une vie loin des atrocités de la guerre et avec les ressources nécessaires pour leur réelle émancipation notamment à travers les réalisations en faveur des droits humains des femmes et des familles congolaises qui peuvent se résumer en des réformes importantes à savoir la gratuité de l’enseignement primaire, la couverture santé universelle et la gratuité de la maternité”, a-t-il déclaré.

Pourquoi célébrer la femme ?

” Femmes, pourquoi nous vous célébrons? Femmes du Gouvernement, femmes de la Primature, femmes de la République Démocratique du Congo, femmes dans le monde. Pourquoi nous vous célébrons ? Pour le sacrifice énorme que vous concentez tout au long de la vie de chaque homme. Vous nous portez pendant neuf mois, vous nous donnez naissance en bravant la mort, vous nous nourrissez du lait maternel, vous nous apprenez nos premiers pas, vous nous éduquez, et vous réalisez beaucoup dans nos vies. Voilà pourquoi nous vous célébrons”, a conclu le Chef du Gouvernement.

Sous un soleil accablant, dans un décor bien aménagé pour la circonstance, la Conseillère en Genre, Lilas Ndani, et la Coordonnatrice de la Cellule Genre de la Primature, Sika Bernadette, ont, tour à tour, salué l’initiative de cette célébration depuis l’avènement du Premier Ministre Sama Lukonde à la Primature. Elles ont rendu hommage au Président de la République et au Premier Ministre pour l’intérêt particulier qu’ils accordent la question du Genre.

L’occasion faisant le larron, une projection pour visualiser un aperçu de l’engagement du Premier Ministre dans la consolidation de la paix à l’Est de la RDC suivie par l’assistance. S’en est suivie la remise de cadeau au Premier Ministre par les femmes et la prise de photo de famille.

Le quotidien




« Bénédictions gays » : Les coptes suspendent le dialogue théologique avec l’Église catholique 

Face à la « bénédiction des gays », les coptes orthodoxes décident de suspendre le dialogue théologique avec l’Église catholique, de réévaluer les résultats obtenus par le dialogue depuis son commencement il y a vingt ans et d’établir de nouvelles règles et de nouveaux mécanismes afin que le dialogue se poursuive dans l’avenir.

L’Église copte orthodoxe, principale communauté chrétienne d’Égypte, suspend le dialogue œcuménique avec l’Église catholique suite à la déclaration Fiducia Supplicans qui autorise les « bénédictions pastorales » des couples en situation irrégulière, tels que les divorcés-remariés, et, de manière plus controversée, des couples homosexuels.

Cette décision intervient à l’issue de l’assemblée générale du Synode de l’Église Copte Orthodoxe (SECO) qui s’est tenue le 7 mars dernier à Wadi El-Natrum, en Égypte. L’Assemblée était présidée par le pape Tawadros II, chef de l’Église orthodoxe.

Trois jours avant l’assemblée, des comités du SECO se sont réunis, ils ont discuté des rapports et ont présenté des recommandations. L’un des sujets abordé a été la question de l’homosexualité et, plus particulièrement, la déclaration Fiducia Supplicans du Dicastère pour la doctrine de la foi de l’Église catholique romaine.

Parmi les 9 décrets publiés, l’un d’entre eux, le numéro 6, stipule :

« Après consultation des églises sœurs de la famille orthodoxe orientale, il a été décidé de suspendre le dialogue théologique avec l’Église catholique, de réévaluer les résultats obtenus par le dialogue depuis son commencent il y a vingt ans et d’établir de nouvelles normes et de nouveaux mécanismes afin que le dialogue se poursuive dans l’avenir. »

Dans l’une des recommandations, le SECO déclare :

« L’Église orthodoxe copte affirme sa position ferme de rejet de toutes les formes de relations homosexuelles, parce qu’elles violent la Sainte Bible et la loi par laquelle Dieu a créé l’homme en tant qu’homme et femme, et l’Église considère que toute bénédiction de telles relations, quelle qu’en soit la forme, est une bénédiction du péché, ce qui est inacceptable. »

Pour terminer, le SECO a fait une déclaration en 8 paragraphes sur l’homosexualité. Dans une partie, il déclare : (…)

l’Église copte orthodoxe rejette ce que l’on appelle la perversion sexuelle dans son acceptation générale et intégrale, et tout type de pratiques sexuelles en dehors du cadre sacré du mariage. Elle rejette catégoriquement le fait d’invoquer les différences culturelles pour justifier les relations entre personnes de même sexe dans le cadre de ce que l’on appelle la « liberté humaine absolue », qui cause la destruction de l’humanité. L’Église, tout en affirmant sa croyance totale dans les droits et la liberté [personnelle] de l’homme, affirme aussi que la liberté du créé n’est pas absolue au point de transgresser et d’enfreindre les lois du Créateur.

L’Église affirme aussi son adhésion à son rôle pastoral d’aider ses enfants qui souffrent de tendances homosexuelles, et de ne pas les rejeter, mais de leur apporter aide et assistance pour qu’ils puissent parvenir à une guérison psychologique et spirituelle, en mettant leur confiance dans le Christ, le Saint, qui est capable de guérir, de changer et d’agir au-delà de ce que nous demandons ou imaginons.

Dans cette optique, il y a déjà deux communautés orthodoxes qui ont pris position contre Fiducia Supplicans. Le 20 février dernier l’Église orthodoxe russe, la confession orthodoxe la plus nombreuse, a dit que Fiducia Supplicans s’éloignait de l’enseignement moral chrétien. Quelques semaines avant, le 17 janvier, le cardinal Kurt Koch, préfet du dicastère pour l’unité des chrétiens, affirmait que la déclaration avait causé des problèmes œcuméniques.

Les coptes orthodoxes sont l’une des communautés chrétiennes les plus proches de l’Église catholique, même s’ils ne sont pas en communion avec le pape. Le dimanche 14 mai dernier, le pape Tawadros a été autorisé à célébrer la messe dans la cathédrale de Rome. Le mercredi d’avant il a coprésidé l’audience générale avec le pape sur la place Saint Pierre. Dans l’un des gestes les plus significatifs, les deux communautés ont inscrit dans le catalogue des martyrs, les martyrs coptes orthodoxes martyrisés en Lybie en 2015.

 

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Dans une conférence-débat: Muyaya vante les briefings, une bonne façon de lutter contre la désinformation 

” Femmes en avant: Construire la paix par la lutte contre la désinformation”, c’est le thème d’une conférence-débat à laquelle a pris part le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya.

Organisée par le Studio Hirondelle ce mardi 12 mars 2024, les échanges ont permis aux professionnels de médias et autres participants, de comprendre l’impact de la désinformation de nos jours.

Dans un monde où la désinformation peut facilement saper les efforts de paix et de cohésion sociale, il faut fermement renforcer le rôle de femmes dans la lutte contre la désinformation pour construire des sociétés plus justes et pacifiques. Le débat organisé par le Studio Hirondelle vise justement à mettre en lumière les contributions significatives de femmes dans ce domaine et à explorer des stratégies efficaces pour promouvoir la vérité et la transparence.

Et la présence du ministre à cette activité prouve à suffisance les efforts fournis par le gouvernement pour améliorer la qualité de l’information destinée à la population.

” A travers la diffusion régulière de la bonne information qui associe les médias eux-mêmes qui sont les principaux relais et le public ou le peuple destinataire, cela nécessite une condition. Les réseaux sociaux sont les plus utilisés pour relayer la désinformation”, a expliqué le ministre Muyaya.

” Il y a beaucoup de femmes qui s’investissent dans le travail de traitement de l’information. Peut-être qu’il faut qu’on leur donne plus de lumière pour que les gens comprennent aussi qu’elles sont en avant-plan dans ce combat, mais globalement c’est plutôt positif d’avoir un cadre où nous discutons de ces choses et où nous comprenons ce que nous devons donner comme réponse contre la désinformation. On n’y mettra jamais fin, mais on peut réduire de plus en plus l’impact de la désinformation.

Il est important pour nous autorités, médias et société civile que nous puissions nous mettre ensemble pour être sûr que nous répondions aux défis que nous impose la lutte contre la désinformation. Aussi, la première manière de lutter contre la désinformation, c’est de donner la bonne information. Je pense que de manière régulière, nous comme gouvernement, nous nous organisons à travers des briefings par exemple à donner de bonnes informations et nous travaillons en collaboration avec les médias pour donner des réponses spécifiques aux problématiques ne sachant jamais d’où ça vient et quand ça vient”, a conclu le ministre de la Communication et médias.

Soulignons que cette conférence-débat organisée par le Studio Hirondelle a réuni autour d’une même table, les professionnels de médias, les défenseurs de droits de la femme, la société civile et le corps diplomatique. Cette activité rentre sans le cadre du mois de mars, dédié à la femme.

Ce débat a permis aux participants de valoriser les contributions des femmes et renforcer leur rôle dans la lutte contre la désinformation ; Examiner les stratégies efficaces déployées par ces dernières ; Discuter des moyens d’augmenter les ressources et le soutien envers les initiatives de femmes ainsi que les médias pour amplifier leur impact.

Le quotidien