Ituri: Après le bombardement du bastion des ADF, les habitants regagnent progressivement leur contrée 

La destruction des bastions des rebelles Ougandais ADF par la coalition FARDC-UPDF de la coline Butani dans le groupement Bandavilemba en chefferie de Walese Vonkutu il y a quelques mois, a permis le retour progressif de la population civile dans certains villages le long de la route nationale numéro 4 tronçon Komanda-Luna en territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri.

C’est ce qu’a dit Christophe Munyanderu, acteur sociopolitique du territoire d’Irumu dans un entretien accordé au correspondant du média en ligne le quotidienrdc ce jeudi 14 mars 2024.

“Le groupement Bandavilemba fut le premier groupement victime des affres de la guerre surtout avec la présence des rebelles ADF qui ont renforcé l’insécurité dans le Sud du territoire d’Irumu, leur porte d’entrée était le groupement bandavilemba apart la chefferie de Wanyali Tsabi. Aujourd’hui nous sommes satisfaits parceque dans des villages différents de l’axe Luna- Komanda ,la population a déjà regagné ses villages et celà grâce à la destruction des bastions des rebelles Ougandais ADF par la coalition Fardc- Updf. Notre appel à la population est de collaborer avec les Forces de défense et sécurité mais aussi aux soladats engagés dans les opérations militaires contre ces djihadistes”, exhorte t-il.

En rappel , certaines agglomerations de la province de l’Ituri ont été la cible des attaques ADF, ces attaques qui se soldaient toujours par la tuerie des civils, l’incendie des certains villages mais aussi la prise en otage d’autres citoyens congolais.

 

Alain Wayire / depuis Beni




RDC : la tribu Teke Babali, originaires de la ville de Kinshasa réclament leur quota dans les institutions de la République

Les originaires de la ville province de Kinshasa, regroupés au sein de la tribu Teke Babali, plaident pour la prise en compte de leurs membres dans les institutions de la République Démocratique du Congo au prochain gouvernement.

Dans une correspondance adressée en son temps à l’Informateur Augustin Kabuya, ces autochtones Kinois avaient rappellé aux autorités du pays, de la négligence dont ils sont victimes et l’injustice qu’ils subissent dans la répartition de quota au sein des différentes institutions de la RDC qui gèrent la chose publique.

Ce peuple qui a habité la province de Kinshasa depuis cinq siècles avant l’arrivée des Belges, rappellent qu’ils ont participé à la table ronde des Bruxelles par le biais de leur leader politique, figure emblématique de l’époque, notamment, Pierre Mombele Sem N’kira, père biologique du célèbre sapeur congolais Niarcos de triste mémoire.

Ces originaires de la province de Kinshasa dénoncent leur absence dans toutes les instances décisionnelles du pays, notamment, à l’Assemblée nationale, provinciale de Kinshasa, pas d’avantages aucun revenant à ces premiers occupants de la capitale congolaise.

Prônant l’unité nationale, cheval de bataille du chef de l’État, ces descendants de Makoko Ilo, Ngaliema Intshi, Mfumu Mvula et Ngobila espèrent obtenir gain de cause à leurs revendications dans le prochain gouvernement.

Ainsi, ils en appellent à l’implication personnelle du président Félix Thsisekedi, en sa qualité de garant de la cohésion nationale et du bon fonctionnement des institutions de la République, à suivre de près cette situation afin d’en trouver une bonne solution en vue de favoriser la paix sociale et l’unité nationale.

Elle estime par ailleurs être oubliée par la volonté malhonnête des certaines personnes sur leur propre province qui héberge l’ensemble des institutions du pays.

“Nous dénonçons la discrimination qui se caractérise par quelques cas de flagrances pendant cette période où notre tribu a même été privée et écartée pour ne pas participer aux élections afin de ne pas avoir des représentants à tous les niveaux des scrutins 2023”, dénonce la tribu Teke Babali.

La communauté Bateke Babali a toujours été valorisée et honorée à travers plusieurs participations au sein des différents gouvernements de la république, notamment à l’époque de Joseph Kasa-vubu et du maréchal Mobutu “sans discrimination”.

Tout a changé aujourd’hui, voilà la raison pour laquelle elle formule cette demande au président de la république.

Il ya lieu de signaler que c’est lors du changement du régime Mobutu, en 1997 et après la mort en 2002 de son leader politique Pierre Mombelele Sem N’kira que cette tribu a totalement sombrée dans les oubliettes.

 

Pour rappel, la communauté Teke Babali a comme ancêtres : les chefs coutumiers Makolo Ilo, roi historique du royaume Tio, Ngaliema Intshi, chef traditionnel Tio qui avait signé le traité historique avec Henry Morton Stanley, Mfumu Mvula, chef contemporain Tio de la chefferie trouvé par les colons en 1914 et

Ngobila, grand chef Tio chargé des eaux du pool et les embarcations royales.

 

 

Lequotidien




Guerre contre le M23 : 3 Véhicules remplis de minerais interceptés à Kitsanga  

En dépit de l’occupation des certaines agglomerations des territoires de Rutsuru et Masisi dans la province du Nord-Kivu par les rebelles du M23/ RDF, les richesses du Congo ne cessent d’être pillées par ces terroristes en complicité avec certains groupes armés locaux .

Ce jeudi 14 mars 2024, trois (3) véhicules remplis de minerais, notamment, coltan du site minier de Rubaya ont été interceptés à Kitsanga, dans le territoire de Rutsuru en direction du Rwanda.

Selon Aimé Mbusa Mukanda, notable de Rutsuru, ce trafic de minerais s’effectue en complicité avec certains jeunes Wazalendo qui contrôlent le site minier de Rubaya depuis le delogement des terroristes du M23 dans cette zone.

“C’est depuis la semaine dernière, nous avons alerté sur le trafic de minerais de coltan de Rubaya vers mushaki. Il y’a certains jeunes que nous qualifions de faux Wazalendo qui veulent à tout prix transformer la guerre de l’Est à un commerce. Voilà pourquoi nous sollicitons aux vrais Wazalendo de traquer ceux qui sont entrain de collaborer avec l’ennemi. Encore ce jeudi 14 mars, trois autres camions de marque TATA à son bord plusieurs chargements des minerais ont été interceptés à Kitsanga en provenance de Mushaki pour le Rwanda. Nous sommes étonnés que certains jeunes travaillent avec le Rwanda”, regrette-t-il.

Pour mettre un terme à cette situation, ce notable pense que la seule solution reste les opérations de grande envergure contre les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.

Il demande ainsi aux jeunes résistants Wazalendo d’éviter de coopérer avec les rebelles qui tuent la paisible population.

En rappel, certaines localités des territoires de Rutsuru et Masisi restent sous le contrôle des rebelles M23 depuis maintenant plus d’une année.

 

Alain Wayire / Beni




Suivi de la mise en œuvre de la couverture CSU: Le Premier ministre en réunion avec les parties prenantes

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce jeudi 14 mars 2024 à l’immeuble du Gouvernement, une réunion sur le suivi de la mise en œuvre du programme de la couverture santé universelle institué par le président de la République, chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour permettre à tous les Congolais d’avoir accès à des soins de santé de qualité.

Le Dr Samuel-Roger Kamba, Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, qui s’est confié à la presse au sortir de cette rencontre, a souligné qu’ils ont passé en revue tous les éléments qui permettent d’étendre la gratuité de l’accouchement, d’étendre le paquet des soins, et la prise en charge des corps spécialisés, notamment les militaires ainsi que des policiers, selon les instructions du président de la République.

” Cette réunion a été convoquée par le Premier Ministre à la suite du dernier Conseil des Ministres du vendredi dernier où le président de la République avait insisté sur la poursuite de la mise en place effective de la couverture santé universelle. Le Chef de l’État avait insisté sur plusieurs points, dont l’extension de la gratuité des accouchements tels que prévus dans son processus initial, et l’extension du paquet des soins pour prendre en charge d’autres personnes en dehors des femmes enceintes et des nouveau-nés. Le cas du corps spécialisé comme l’armée et la Police.

La réunion d’aujourd’hui était la suite à donner à cette instruction du Chef de l’État. Et donc, nous avons passé en revue tous les éléments qui permettent d’étendre la gratuité, d’étendre le paquet des soins, et la prise en charge des militaires ainsi que des policiers. Les conclusions sont très bonnes, parce qu’en fait, nous avons dégagé différentes pistes, notamment des pistes de financements, d’équipements et de prise en charge. C’est au Premier Ministre de présenter effectivement ces travaux au Conseil des Ministres pour les présenter au président de la République”, a fait savoir le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention.

Ont pris part à cette réunion, les Vices-Premiers Ministres, Ministre d’Intérieur et de la Défense, le Ministre de la Santé, la Ministre du Travail, les membres de la coordination de la Couverture Santé Universelle, ainsi que quelques membres du cabinet du Premier Ministre.

Le quotidien




L’IGF satisfaite de la signature de l’avenant au contrat minier Sino-congolais renégocié

Jeudi 14 mars 2024 à Kinshasa, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a présidé la cérémonie de signature du contrat minier renégocié avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC). C’est le 5è avenant de cette convention de collaboration conclue en avril 2008.

L’avenant permet à la Rdc de disposer de 7 milliards Usd pour construire 6.000 Km de routes dans 15 ans en Rdc en raison de 400 Km par an.

Les travaux de construction vont démarrer dans un mois à Kinshasa, dans le Grand Équateur, au Kasaï-Oriental, dans le Haut- Lomami et au Lualaba.

Il est prévu la construction en 2023-2024 à Kinshasa d’une première route de Mbudi, UPN, Kimwenza, Ndjili Brasserie, avenue Ndjoko-Aéroport de Ndjili. La deuxième route concerne Gombe – long du fleuve – Aéroport de Ndjili, la troisième de Mbuji-Mayi – Muene Ditu- Kaniama – Kalemie – Luena -Nguba, la quatrième Mbuji-Mayi – Kabinda – Kindu- Bukavu- Goma et cinquième route Akula au Grand Equateur.

Il sied de rappeler qu’en février 2023, un rapport publié par l’IGF mettait en évidence d’importants décaissements effectués en faveur des entreprises chinoises établies en Rdc, mais de très faibles investissements en infrastructures au profit du pays ont été effectués.

L’IGF, le gendarme des finances publiques congolaises, avait ainsi relevé plusieurs cas de déséquilibre dans cet accord qualifié de « contrat du siècle ». Elle notait une «modicité des investissements des infrastructures » et c’est ce qui a amené à la révision dudit contrat.

Presse IGF/Didier Mbongomingi




Sur Instructions de SM le Roi, Président du Comité Al Qods, l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif lance l’opération humanitaire dans la Ville Sainte à l’occasion du mois sacré de Ramadan

Sur Instructions de SM le Roi, Président du Comité Al Qods, l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif lance l’opération humanitaire dans la Ville Sainte à l’occasion du mois sacré de Ramada

Sur Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif a lancé, jeudi dans la Ville Sainte, l’opération d’aides humanitaires sur les esplanades de l’hôpital Augusta Victoria (Al Mutlaa), en présence du directeur chargé de la gestion de l’Agence, Mohamed Salem Echarkaoui, de plusieurs dignitaires religieux, d’éminentes personnalités maqdessies et de représentants des établissements sociaux.
L’Agence Bayt Mal Al Qods précise, dans un communiqué, que cette opération s’inscrit dans le cadre de la Haute sollicitude constante dont SM le Roi Mohammed VI entoure la ville d’Al Qods et sa population, à travers le rôle que joue l’Agence, sous la supervision directe de Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, depuis plus d’un quart de siècle pour contribuer à l’amélioration de la situation socio-économique des Maqdessis et au soutien des institutions de la Ville.
Ces aides humanitaires consistent en la distribution de 2000 paniers alimentaires au profit de 2000 familles nécessiteuses, comprenant 22 produits de base, dont ceux destinés aux enfants et d’autres aux personnes suivant un régime alimentaire spécifique.
Elles portent également sur la distribution de 1000 repas quotidiennement, ce qui permet d’assurer une grande partie des besoins alimentaires des personnes bénéficiaires en ce mois béni, notamment celles enregistrées sur les listes des associations partenaires et celles admises aux centres hospitaliers ou résidant dans les maisons d’accueil.
L’Agence a pris en considération, dans la gestion de l’opération de distribution des aides alimentaires, plusieurs dispositions spéciales ainsi qu’un calendrier bien défini qui prend en compte la situation à Al Qods, dans le strict respect des conditions de sécurité sanitaire des produits.
Les bénéficiaires des paniers alimentaires et des repas sont répartis dans les différents quartiers d’Al Qods, tels que Al Balda Al Qadima, Salouane, Cheikh Jarrah, le camp de Chaafat, Attaouri, Al Isawiya, le camp de Qalandia et Al Ram.

 




Macky Sall : président bâtisseur de l’émergence au Sénégal

La décision du Chef de l’Etat sortant Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, de ne pas briguer un nouveau mandat et de quitter le pouvoir le 2 avril prochain, s’inscrit dans le cadre de la tradition démocratique du Sénégal. Une décision qui présente d’importants défis pour les candidats, contraints à une campagne plus courte et qui se déroulera, pour la première fois, durant le mois de ramadan.

Ayant démontré une vision claire pour le développement du Sénégal, le Président Macky Sall a mis en place des stratégies ambitieuses pour promouvoir la croissance économique et améliorer les conditions de vie de ses citoyens. Respecté à l’échelle mondiale pour son leadership responsable et ses efforts en faveur de la paix et de la stabilité dans la région Ouest-africaine, il a fait du Sénégal un acteur implorant sur la scène internationale.

Ainsi, en prenant des mesures audacieuses pour lutter contre la corruption, renforçant la transparence et la responsabilité dans la gouvernance, et en contribuant à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions de l’Etat, le Sénégal a fait des progrès significatifs dans plusieurs domaines clés tels que l’énergie, l’éducation, la santé et l’emploi, témoignant de son engagement envers le bien-être et l’épanouissement de tous les sénégalais.

Sous sa direction, le Président Macky Sall a démontré un profond respect pour les institutions démocratiques du Sénégal, en garantissant l’indépendance et le bon fonctionnement des organes électoraux. En effet, le Sénégal continue à consolider ses acquis démocratiques en organisant régulièrement des élections nationales et locales. Son engagement essentiel envers le respect des droits fondamentaux, y compris le droit de vote et de participation politique, témoigne de sa vision d’une démocratie dynamique et inclusive et à maintenir des élections libres, justes et transparentes pour renforcer la démocratie et la confiance des citoyens dans le système politique.

Toutefois, malgré ces défis, le Chef de l’Etat a souligné « les progrès tangibles réalisés par le Sénégal. Un Budget national en constante augmentation, passant de 2344 milliards de FCFA en 2012 à 7003 milliards pour l’année 2024. Le pays a vu une expansion significative de ses investissements dans divers secteurs productifs. Ces investissements ont permis de concrétiser des projets d’envergure, témoins de révolution et de l’ambition du Sénégal émergent », a-t-il souligné.

De même, Les avancées dans les infrastructures routières et autoroutières, de 1500 km de routes en 2012, le Sénégal compte désormais 2900 km de routes avec une progression remarquable dans la construction d’autoroutes, passant de 32 km à 189 km et prochainement 500 km grâce à des chantiers en cours. La transformation du secteur de l’énergie est aussi un fait marquant. Ce, avec les nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taiba Ndiaye, Meouane et Merina Dakar. Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes. Aujourd’hui, le pays a plus que triple ses capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km. Nombre des localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées, le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 a 61% en 2023.

Les efforts du gouvernement ont porté sur les trois piliers pour avoir une souveraineté alimentaire, l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pèche et l’élevage. Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales.

Le Chef de l’Etat lancera prochainement le chantier du Mémorial de Gorée et va créer de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kebemer, Linguere et Tivaouane, les chantiers de Kedougou, Matam et Velingara étant en cours de finition. S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares. Ce qui permettra aux mécaniciens et autres professionnels de l’automobile d’y trouvent un cadre de travail moderne et organise, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être duplique dans les autres régions.

Le Président a soulevé, aussi, l’importance de la formation et de l’accompagnement des jeunes et des femmes à travers divers programmes de développement, ainsi que le renforcement constant du secteur de l’enseignement supérieur avec la création de nouvelles universités et l’amélioration des infrastructures éducatives.

Dans son dernier discours de fin d’année, le Président Macky Sall a partagé un bilan exhaustif de ses années au pouvoir, tout en offrant un aperçu de l’essor continu du Sénégal émergent. Au cœur de son message, le Président a exprimé ses pensées envers les défunts et les malades tout en dressant un tableau des défis rencontres par le pays au cours de l’année écoulée, marquée par des violences regrettables ayant entrainé des pertes en vies humaines, des dommages matériels conséquents, et diverses attaques cybernétiques contre des infrastructures vitales.




Rdc : L’Intersyndical du transport routier expose ses doléances à Mbusa Nyamwisi 

Il ne se taira plus, l’Intersyndical professionnel du transport routier, après la tripartite de novembre tenue suite à leur grève monte au créneau pour décrier le malaise entre transporteurs congolais et ceux de l’Angola. Il n’existe aucune structure de coopération entre commerçants de ces deux pays en vue d’assainir le climat des affaires.

Dans leurs échanges avec le ministre d’ État en charge de l’ Intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi, le président de l’ Intersyndical professionnel du transport routier de la RDC, M. André Tshikoji, a relevé quelques difficultés que rencontrent les transporteurs routiers de part et d’ autres.

Du côté congolais le mal est profond, ils sont soumis à des visas dont le délais d’ obtention est exagéré 2 à 3 mois d’ attente, le refus des chauffeurs congolais des camions transportant des marchandises d’ entrer en Angola pendant que les Angolais en RDC obtiennent des visas à la frontière et peuvent circuler librement de Lufu à Kikwit , le principe de réciprocité entre pays frontaliers n’ est pas appliqué, le non-respect de périmètre d’ accès aux frontières par des camions provenant de l’ Angola, le 30km à l’ intérieur doit profiter aux transporteurs congolais.

Les Angolais de leurs côtés se plaignent de payer des montants exorbitants lorsqu’ils sont en transit par exemple de Noki à Kabinda et les péages à tous les niveaux.

L’Intersyndical de transporteur routier de la RDC a demandé au ministre d’Etat, responsable des Affaires africaines, la mise en œuvre d’un cadre des discussions bilatérales pour proposer des solutions idoines à ce problème.

Après avoir écouté les transporteurs, le minEtat Antipas Mbusa Nyamwisi a promis de s’impliquer dans le cadre de ses responsabilités à la résolution de ces problèmes qui touchent à plusieurs secteurs. Question de leur faciliter les transactions.




Mbusa Nyamwisi informé de la disponibilisation de 70 millions d’euros d’aide humanitaire aux déplacés de l’Est par l’Union européenne 

Le ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a échangé ce jeudi 14 mars 2024 avec l’ambassadeur des États membres de l’Union européenne, Nicolas Berlanga Martinez, à son cabinet de travail à Kinshasa. Au cours de cette rencontre, plusieurs points notamment l’aggravation de la situation sécuritaire à l’:Est de la République Démocratique du Congo, et l’aide humanitaire pour les déplacés ont été évoqués.

Au sortir de cette audience, Nicolas Berlanga a informé à la presse qu’il est venu demander son opinion sur la situation sécuritaire à l’est de la RDC.

Suite à la catastrophe humanitaire qui frappe cette partie du pays, l’Union européenne vient d’octroyer 70 millions d’Euro pour alléger la souffrance des déplacés internes.

Concernant la situation militaire, l’UE reste attachée à son communiqué appelant au retrait des forces rwandaises sur le sol congolais et l’arrêt d’appui du régime Kagame au M23.

L’UE par le canal de son ambassadeur se dit disponible à accompagner l’initiative du dialogue que prône le président angolais João Lourenço, facilitateur désigné par l’Union africaine afin que les hostilités cessent dans l”Est de la RDC.

Dernièrement, le Rwanda avait signé un protocole d’entente avec l’Union européenne sur les matières stratégiques que le Rwanda ne dispose pas. En réaction, la RDC avait demandé à l’UE de ne pas appliquer cet accord dénonçant le fait que cela ressemblerait à faire une guerre par procuration à la RDC.