Linafoot Ligue 1 Play-off: V. Club atomise Dauphin Noir 4-1 et Mazembe se sauve face à Don Bosco

La quatrième journée de la 29è édition du championnat de la Ligue Nationale de Football jouée hier dimanche 17 mars 2024 a livré tous ses secrets. Les grands favoris ont gagné.

A Lubumbashi au Stade TP Mazembe, le TP Mazembe a sauvé sa peau face au CS Don Bosco : 1-0. L’unique but de la rencontre est signé Patient Mwamba 18’. Grâce à cette victoire, les Corbeaux conservent leur place de leader. Au Stade Kibassa Maliba, Maniema Union blessé dans son amour propre après la défaite subi le week-dernier face à Mazembe 0-2, s’est vengé en prenant le dessus face à Lubumbashi Sport vs: 0-2. But de Kitwa 38’ et Paty Ilunga à la 50’.

A Kinshasa, au Stade des Martyrs, AS Vita Club a déversé sa bile face à la redoutable équipe de Dauphin Noir de Goma. V. Club a atomisé les Gomatriciens 4-1. But de V.Club sont marqués par Mwimba Isaka à la 11’, Samangwa Ndolu 19’, Ikangalombo 35’ et Elie Mpanzu 57’. Liloko Lifoli Dieu 33’ a marqué l’unique but de Dauphin Noir.

Suite de la 4è journée Jeudi 21 mars 2024. Au Stade Kibassa Maliba 15h00, Lubumbashi Sport vs FC Les Aigles et Stade Joseph Kabila Kabange de Kindu, au Maniema à 15h30, choc Maniema Union vs Saint Eloi Lupopo.

De Bonsambo




Après la campagne électorale: Le DG Moïse Mupata ramène de l’ordre dans le secteur de l’affichage à Kinshasa

Suite à l’érection des panneaux publicitaires de manière anarchique dans la ville Kinshasa pendant la période de campagne électorale ,le Directeur Général de La Direction Générale des publicités Extérieures de Kinshasa D.G.E.P.K, Me Moise MUPATA était face aux différents afficheurs bien identifiés par le gouvernement de la ville province de Kinshasa pour de mettre fin à ce désordre en levant des grandes options afin de démanteler ces panneaux anarchiques.

Lors de cette réunion, une commission mixte a été mise en place composée des représentants de la ville de Kinshasa à travers la DGEPK ainsi que la FEC, la COPEMECO et d’autres agences qui ne font pas partie de leurs corporations. Cette Commission suivra le principe légal du démantèlement à savoir le retrait de tous les panneaux qui n’ont pas des autorisations signées par le Gouverneur de la ville province de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka ; Tous les panneaux ayant l’autorisation mais violant le principe imposant la distanciation de plus au moins 100 mètres ; Tous les panneaux ayant été autorisés mais qui ne sont pas en règle avec le paiement des taxes sur l’implantation et des taxes sur l’affichage.

Ainsi la DGEPK invite les annonceurs à s’aligner en se mettant en ordre et afin de donner à la ville les moyens de sa politique en ce début d’année!

Didier Mbongomingi/Cp




Du recours en rectification d’erreur matérielle devant la Cour constitutionnelle: Quelle incidence sur le dispositif ?

« Du recours en rectification d’erreur matérielle devant la Cour constitutionnelle : Quelle incidence sur le dispositif ? », c’est la question que se pose M. Reymond Mulenda, chercheur en droit constitutionnel et Apprenant de 3è Cycle/DES-DEA en Droit/UNIKIN. Le caractère de l’irréversibilité des Arrêts signifie que l’option de revenir à nouveau échappe aux parties, au Ministère public même dans l’intérêt de la loi et le cas échéant au juge. Les compétences en droit public étant d’attribution, le juge ne saurait saper le fondement de ses propres décisions (art. 168 al 1 de la Const), autrement il doit statuer sur tous les autres cas précédents. Par ailleurs, s’il est généralement admis en droit que la rectification d’erreur matérielle n’est point soumise aux règles de procédures contraignantes de délais franc ou non franc, c’est évidement en raison de l’absence d’incident sur le dispositif. Ci-dessous l’entièreté de la tribune :

 

Comme dans le poème d’Octave Aubert, un enfant, au bout d’une route, trouva tout à coup deux chemins… fallait-il prendre à gauche, à droite, ou bien rester là jusqu’au soir ?

 

Le mardi 12 mars 2024 tard dans la nuit, la juridiction compétente de connaitre le recours en contentieux électoraux des législatives nationales a rendu ses derniers arrêts. Comme on pouvait s’y attendre les réactions fusent de partout. Les avis des juristes aussi ne se sont pas fait attendre. Les requêtes en rectification d’erreur matérielle sont déposées au greffe de la Cour constitutionnelle (Cc) sans s’atermoiements. Alors qu’on sait que les arrêts de la Cour ne sont susceptibles d’aucun recours mais que, dans un passé récent nous avions vu des recours introduite dans cette juridiction contre les arrêts de la Cc.

 

Sommes-nous au bout d’une route après la décision de la Cour constitutionnelle ?

 

Pour trouver le chemin de la légalité de la requête en rectification d’erreur matérielle, la seule lecture de la Constitution ne suffit pas, il convient de joindre à celle-ci deux autres textes, d’abord la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cc en son article 93 alinéa 4 : « Ils (les arrêts) ne sont susceptibles d’aucun recours, sauf interprétation ou rectification d’erreur matérielle » en suite la loi du 22 juin 2022 modifiant et complétant la loi électoral en son article 74 quinquies alinéa 5 : «  l’erreur matérielle n’a aucune incidence sur le dispositif, sauf en cas d’inexactitude avérée des chiffres mentionnés dans la décision attaquée ou de vices de transcriptions ».

 

On sait que l’action en recours de rectification d’erreur matérielle devant la Cc est formée contre une décision définitive, c’est élémentaire. On sait aussi que la décision rendue par la Cc est auréolé d’effet prévue à l’article 168 alinéa 1 de la Constitution, c’est fondamental : « Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers ».

Il ressort de la lecture combinée de différentes dispositions évoquées que les arrêts de la Cc revêtent le caractère de l’irréversibilité et de l’exécution immédiate, ils ne sont pas appelables, point opposables – opposition- ni de tiers opposition encore moins objet de pourvoi en cassation mais seulement de recours en interprétation et de rectification en cas d’erreur matérielle.

S’agissant de la rectification d’erreur matérielle, certains estiment que sur le fondement de l’article 74 quinquies al 5 de la loi électorale, le juge constitutionnel serait fondé de statuer à nouveau, « pour d’inexactitude avérée des chiffres mentionnés dans la décision attaquée ou de vices de transcriptions » et qu’en plus les précédents arrêts de la Cour dans laquelle celle-ci statuant sur les actions en rectification d’erreur matérielle de 2019 font objet de précédent jurisprudentiel.

Les deux chemins de l’enfant nous rattrapent, en effet faut-il statuer à nouveau comme le ferait le juge d’appel, quel est l’issu de ce recours à l’aune du principe de l’irréversibilité consacré par l’art 168 al 1 de la Constitution, et enfin quelle suite donnerait le juge du contentieux électoral saisi d’un moyen soulevé par une partie sur fondement de l’article 74 quinquies al 5.

 

Le chemin à suivre. 

 

Dans un passé récent, saisie quant à ce, la Cour constitutionnelle nous avait donné la portée de ce recours : « Le recours en rectification d’erreur matérielle ne peut avoir pour objet de réformer entièrement un arrêt revêtu de l’autorité de la chose jugée, ni tendre à remettre fondamentalement en cause l’appréciation par la Cour des éléments de preuve soumis à son examen, ni aboutir à un second examen d’une cause déjà jugée par elle. En son temps , la Cour Suprême de Justice considérait à juste titre que l’erreur matérielle dans une décision judiciaire est une inexactitude au niveau du support extérieur que constitue son écriture, ainsi entrent au nombre d’erreur matérielles, notamment :

L’erreur de transcription d’identité ;

L’erreur sur la date d’introduction d’un recours ;

L’absence de prise en compte d’un mémoire pourtant dûment en registré pendant l’instruction ;

L’omission de donner acte de désistement.

On nous objecterait qu’il existe des précédents jurisprudentiels, où la Cour a rectifié ces arrêts. D’avis avec le professeur Jean-Louis ESAMBO, bien qu’il existe une jurisprudence où le juge électoral a, dans une décision, retenu l’erreur matérielle comme justifiant le recomptage des voix (…) c’est par inadvertance. Mieux écrira-t-il plus tard, c’est par maladresse, inattention. Car, devant le juge, le recomptage des voix n’est envisagé que dans la mesure où les bulletins de vote ont été, avec les autres pièces, communiqués à la juridiction compétente. À défaut, le juge peut par une décision avant dire droit, en ordonner la communication. Il s’agit d’une procédure en plein instance.

Le caractère de l’irréversibilité des arrêtes signifie que l’option de revenir à nouveau échappe aux parties, au minister public même dans l’intérêt de la loi et le cas échéant au juge. Les compétences en droit public étant d’attribution, le juge ne saurait saper le fondement de ses propres décisions (art. 168 al 1 de la Const), autrement il doit statuer sur tous les autres cas précédents. Par ailleurs, s’il est généralement admis en droit que la rectification d’erreur matérielle n’est point soumise aux règles de procédures contraignantes de délais franc ou non franc, c’est évidement en raison de l’absence d’incident sur le dispositif.

Si tentant qu’il soit besoin de le prouver, le recours fondé sur l’article 74 quinquies al 5 de la loi électorale ne vise point les arrêts de la Cc, à cet effet l’article 74 quinquies al 2 de la Loi électorale reprend in extenso le principe de l’irréversibilité des arrêts de la Cour. Ceci après qu’elle ait posé le droit au recours en son article 74 quinquies alinéa 1 in fine. En outre les élucubrations du renversement du principe ci-haut rappelé cèdent facilement les armes devant le caractère d’exécution immédiate (art 168 al 1 Const, art 94 al 2 loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cc) attaché aux des décisions de la Cour.

Une logique jusqu’au-boutiste ne concilie point le caractère d’exécution immédiate et l’attente qu’implique une décision attaquée. Abscons !

Au plan du contentieux constitutionnel, l’emploie du groupe des mots « décision attaquée » par le législateur électoral, s’ils visent les décisions de la Cour, l’article 74 quinquies al 5 tomberait sous le coup d’une interprétation sous réserve ou mieux neutralisante.

Reymond MULENDA.

Chercheur en droit constitutionnel.

Apprenant de 3è Cycle/DES-DEA en Droit/UNIKIN.




Formation du Gouvernement: Augustin Kabuya reprend les consultations

Après une trêve, c’est ce lundi 18 mars 2024 que l’Informateur, le député national Augustin Kabuya reprend les consultations avec les responsables des partis et regroupements politiques formellement identifiés de la coalition majoritaire. Dans un communiqué signé par l’Informateur dont une copie est parvenue à notre rédaction, il est indiqué que ces consultations qui se dérouleront au bureau de Augustin Kabuya situé au quartier Socimat dans la commune de la Gombe sont consécutives à l’exécution de la seconde mission lui confiée par le Président de la République le 26 février dernier.

L’on se rappellera qu’au terme des entretiens entre les deux personnalités, il a été demandé au Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social de poursuivre des rencontres en vue d’apporter les éléments structurants destinés à faciliter la conclusion d’un accord de Gouvernement entre les membres de la coalition majoritaire, sur la composition du Gouvernement et sur les objectifs programmatiques qu’ils se fixent.

Et logiquement, la reprise de ces consultations ne devrait se faire qu’après que la Cour constitutionnelle ait rendu public les résultats définitifs des législatives nationales du scrutin organisé par la Commission électorale nationale indépendante le 20 décembre 2023 en République démocratique du Congo. Ceci, quand bien même les arrêts de la Haute cour sont jusqu’à ce jour contestés par certaines formations et regroupements politiques de l’Union sacrée de la nation à cause de ce que d’aucuns qualifient des erreurs matérielles à corriger. Le cas de l’Alliance des forces démocratiques du Congo, Afdc de l’ancien président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo qui a perdu 9 sièges à l’assemblée nationale à la suite des contentieux électoraux est patent.

Même si la durée de ces rencontres avec les responsables des partis politiques et regroupements politiques n’a pas été révélée, à en croire le communiqué de l’informateur, les conclusions formelles de ces entretiens seront transmises à Félix Tshisekedi en vue de la formation du nouveau Gouvernement.

Bien avant, il faudra nommer le nouveau locataire de la Primature et par la suite ce dernier sera appelé à former son équipe gouvernementale. Au regard de l’urgence qui s’impose, la formation du nouveau gouvernement ne devra pas prendre beaucoup de temps, car l’Informateur, Augustin Kabuya aura déjà fait l’essentiel de travail et balisé le chemin pendant ses deux missions lui confiées par le chef de l’État.

Trois mois après l’investiture de Félix Tshisekedi pour son deuxième mandat, la formation du nouveau Gouvernement est vivement attendue dans un meilleur délai par la population congolaise car le programme d’action du chef de l’État pour son deuxième quinquennat devra déjà être exécuté.

Richard Shako Kanyengele




Quelle portée pour le 8 mars en Rdc ?

Le monde entier a célébré, vendredi 08 mars, la Journée Internationale des droits des Femmes. Journée au cours de laquelle sur le plan mondial, la gente féminine fait une introspection pour voir son passé, bien analyser son présent, projeter son avenir et devenir.

Paradoxalement, en République Démocratique du Congo, au lieu d’être une journée de réflexion, d’analyses et de prise de conscience pour son statut personnel, c’est plutôt le contraire que l’on vit. Médusés, ahuris, fous de rage, certains hommes n’hésitent pas à maudire le diable en personne. Car, des certaines de femmes, leurs épouses, ne s’offusquent pas à transformer cette journée en ‘ Journée de la femme.

Qui dit et voit ainsi, dans un pays où tout se sait, tout se fait et tout est abracadabra, le 8 mars en RDC est une occasion festive. Du reste, appuyée par certains officiels qui en profitent pour faire main basse sur les finances publiques, assouvir leurs bas instincts et chérir leurs innombrables mineures d’âge. L’occasion faisant le larron, elles se comptent par centaines à prendre d’assaut gargotes, boîtes de nuit et maisons de passe pour des pompeuses et inouïes réjouissances pour les unes et l’assouvissement du libido pour d’autres. Bière y coule à flot. Barbecue, strip-tease, danses populaires, tout passe et tout casse. Les villes sont généralement bondées de monde, à majorité féminine pour de bombances populaires et grandioses” cultes au cours desquels Bacchus est vénéré et la sainte Catherine invoquée. Ça suffoque et ça joue partout à tue-tête, surtout dans la capitale jusqu’aux petites heures de la matinée.

Devant ce constant, rien d’étonnant, malheureusement, fort malheureusement que la femme congolaise est souvent reléguées au second plan, car, ignorant ses droits les plus fondamentaux.

La question me taraude: quand est-ce ce que la femme Congolaise va comprendre et bien cerner le sens et la portée de cette journée du 8 mars ? Ma question reste posée .

Willy K.




A bon vin, point d’enseigne (A. Atundu)

Depuis la nomination de l’Honorable Augustin KABUYA en qualité d’informateur, défilent plusieurs groupes d’intérêts politiques pour permettre à ce dernier de présenter au Chef de l’Etat une photographie réelle de l’Assemblée Nationale, à savoir la confirmation du statut majoritaire de l’Union Sacrée de la Nation et l’identification des poids des différents groupes en son sein.

En marge de ce travail déterminant pour la gouvernance du Président TSHISEKEDI pour son deuxième mandat, plusieurs personnalités ont déjà commencé une campagne tapageuse dans des médias et réseaux sociaux pour se présenter comme candidat idéal au poste de Premier Ministre.

Comme il fallait s’y attendre, nous assistons à des joutes féroces entre ces différents candidats pour se dénoncer et s’éliminer de la course.

Personne n’a basé sa campagne et ses combats sur le programme du Chef de l’Etat et sur la situation sociale du Peuple congolais ou la situation critique des populations de l’Est sur le plan sécuritaire.

Le pouvoir pour le pouvoir semble être leur maître mot. Or à ce stade, on ne peut pas penser que le Président de la République n’a aucune idée sur le futur Premier Ministre et qu’Il se déterminerait en fonction du brouhaha des candidats Premiers Ministres.

L’on ne peut pas non plus penser raisonnablement que l’opinion publique ne connait pas des personnalités à écarter de ce poste parmi les prétendants pour des raisons diverses.

 

A vrai dire, l’Union Sacrée de la Nation ou même l’UDPS, à qui reviendrait le poste de Premier Ministre, regorge des personnalités aptes à ce poste éminent.

Alors, tous ces tapages et bruits des casseroles ne servent-ils pas à cacher des cadavres puants dans leurs placards ?

Le Président de la République aurait tout intérêt à faire fi de ce tintamarre pour dénicher au sein de l’UDPS l’homme de la situation et qui détienne l’âme ‘udpsienne’ dans le combat politique.

 

A bon vin, point d’enseigne !




Enfin, Chérubin Okende sera inhumé le 20 mars

« Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finira par apparaître », dit-on. Enfin, l’ancien député national et ministre des Transports va reposer dignement dans la félicitée éternelle, en dépit d’une affaire à polémique autour de sa mort.

Huit mois après, l’ancien ministre des Transports Chérubin Okende sera inhumé le mercredi 20 mars 2024. Sa famille biologique confirme dans un programme rendu public samedi 16 mars, que la dépouille de l’ancien porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, sera exposée à l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa. La veillée mortuaire aura lieu le mardi 19 mars au centenaire Protestant dans la commune de Lingwala. L’enterrement aura lieu au cimetière du Nécropole 1, confirme le même document consulté par votre journal Le Quotidien.

Rappelons qu’en date du 29 février de l’année en cours, le Procureur général près la Cour de Cassation avait annoncé que « l’autopsie et les expertises ont établi que l’opposant Chérubin Okende s’était suicidé ». Confirmation qui a mis fin à la thèse de l’assassinat avancée par son parti. Ce dernier qui s’indigne, malgré tout, d’un déni de justice.

Chérubin Okende dont l’affaire n’est pas totalement close, a été retrouvé mort le 13 juillet 2023, assis au volant de sa voiture tout près de la route « poids lourds », dans la commune de Limete à Kinshasa. Dans cette affaire, jugée tantôt d’assassinat ou suicide, quelques arrestations ont été enregistrées, notamment son chauffeur, son garde du corps, un journaliste et autres. Tous étaient considérés comme premier suspect, hormis le journaliste qui est reproché par la justice de propagation des faux bruits autour de la même affaire.

 

Plusieurs enquêteurs internationaux ont été impliqués dans cette affaire, notamment des experts venus de Belgique et d’Afrique du Sud. Tous ces derniers ont confirmé, dans leur rapport, dévoilé par Firmin Mvonde, que Chérubin Okende s’était suicidé.

« Nous avons mené les enquêtes de manière méthodique. Nous avons ordonnés d’autres devoirs consistant notamment à la perquisition du bureau privé du défunt. Il y a été saisi son agenda propre. La perquisition opérée devant la veuve qui a confirmé dans ce que nous avons trouvé que, trois jours avant sa mort, Chérubin Okende avait écrit, je cite : “je suis au bout du rouleau”. Nous allons poursuivre les enquêtes pour connaître le rôle déterminant des personnes fugitives », avait déclaré le PG Firmin Mvonde devant la presse.

 

Un rapport qui ne fait pas l’unanimité

Au sein de l’opinion, les avis divergent, malgré la mise en garde du procureur contre tout commentaire au sujet de l’affaire. Pour Ensemble pour la République, de l’opposant Moïse Katumbi, les conclusions de l’enquête est un ‘’déni de justice’’.

« Pourquoi s’abstient-on de rendre public le rapport d’autopsie ? restons factuels : ni le procureur général de la République qui a conclu au suicide, ni qui que ce soit, d’autre n’a assisté aux derniers instants de Chérubin Okende, hormis les assassins. Mais dans ce cas, seuls les médecins légistes, après une autopsie, peuvent déterminées les causes de la mort et les circonstances de la mort. Le procureur général conclut au suicide, comme ça, il peut clôturer l’enquête judiciaire. Mais il ne dit pas suicide par quoi. Strangulation ? Asphyxie ? Par balle ? Tout ça, il ne nous le dit pas. Et que fait le garde du corps en détention jusqu’à aujourd’hui ? Clairement, les autorités congolaises ne veulent pas de manifestation de la vérité dans cet assassinat et il faut donc aller réclamer justice ailleurs », avait déclaré Hervé Diakiese, l’actuel porte-parole du parti du chairman du TP Mazembe.

Face à une famille biologique déjà fatiguée des discussions politiques au sujet de l’assassinat de Chérubin Okende, il était temps d’organiser les obsèques de cet homme qui a servi dignement son pays, la République Démocratique du Congo. Pas de rapport d’autopsie jusque-là, ainsi l’inhumation du défunt demeure un premier soulagement pour femme, enfants et autres membres de la famille biologique.

Bernetel Makambo




Kinshasa cherche son gouverneur   

Tout le monde veut diriger Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. L’ancienne « Kin la Belle » est en quête d’un « homme de la situation » pour la moderniser, reconstruire et développer. Mais les profils de certains candidats font craindre ! Qui va succéder à Gentiny Ngobila ? C’est la recette la plus attendue !

Les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs arrivent dans quelques semaines. Si la bataille ne sera pas facile en provinces, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, l’équation risque d’être aussi compliquée. Les élus provinciaux, déjà soupçonnés de corruption par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Félix Tshisekedi ayant pris cette affaire au sérieux, auront leur destin en mains. Les Kinois sont très regardants, et chacun sait déjà apprécier le profil de certains candidats. La « politique politicienne » risque de l’emporter sur les attentes des Kinois qui s’attendent à un technocrate, un homme de terrain qui va présenter un programme concret et potable !

Les Kinois se méfient de Vidiyé Tshimanga, ancien conseiller stratégique de Félix Tshisekedi. Impliqué dans un sale dossier de corruption, dont les images sont encore sur la toile, bien qu’étant lavé par la justice, Vidiye Tshimanga qui avait affiché ses ambitions depuis la campagne électorale de la présidentielle ainsi que des législatives nationale, provinciales, risque de ne pas être « l’homme de la situation ».

Jugé « immature » par quelques habitants de Kinshasa, Vidiye Tshimanga est trahi par des scènes de violence qui seraient sur la toile, où il gifle facilement des gens en public. Ce n’est pas fini !

Ancien président du DC Daring Club Motema Pembe, Vidiye Tshimanga n’a pas laissé de bons souvenirs. Après son départ à la tête de ce club de la Capitale, Vidiye est parti avec « son » bus, alors qu’acheté pour le club. Il ne s’est pas arrêté là ; voulant rivaliser avec DCMP, il va plus loin jusqu’à créer son propre club ; les Aigles du Congo. Plusieurs Kinois estiment qu’il voulait la disparition de Daring, alors que celui-ci est patrimoine de la Ville.

« Les lushois sont fiers de Lupopo et Mazembe. Malgré la rivalité, ces deux clubs doivent toujours exister. Mais à Kin, Vidiye voulait tuer notre Daring, qui a plus de 80 ans. C’est inacceptable », nous a confié un Kinois vivant à Bandalungwa.

Daniel Bumba, « son profil fait aussi peur »

La politique politicienne ne doit pas l’emporter sur le vrai choix d’un vrai gouverneur. Le mot d’ordre serait déjà donné à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) pour Daniel Bumba Lubaki. Augustin Kabuya a son candidat, mais cela ne suffit pas pour les élus provinciaux qui, vraisemblablement, attendent un programme potable et convaincant du futur gouverneur de Kinshasa.

Pour rebâtir, moderniser et développer Kinshasa, il faut un homme souple ; il faut un projet concret. “Kin ezo bonga”, projet de l’homme de Kabuya, pas du Chef de l’Etat, est donc discutable et creux. Il est du genre Kin Bopeto: populiste, mais moins concret avec plusieurs incohérences.

Pour un Kinois qui lance un message à Daniel Bumba, « il ne suffit pas de mettre l’effigie d’Etienne ou Félix Tshisekedi sur tous tes vêtements pour diriger la capitale, Kinshasa n’a pas besoin d’un gouverneur politicien, mais un technocrate, un vrai Kinois qui connait les vrais besoins de sa population et de sa ville ». « Ton profil fait craindre le pire », ajoute un autre Kinois.

 

Déo Kasongo, peut-être le profil idéal

Sur la toile, le débat tourne autour de l’homme d’affaires et entrepreneur congolais « Deo Kasongo ». Candidat malheureux en 2019 face à Gentiny Ngobila, l’homme de « Divo », Deo Kasongo, revient à la course, cette fois-ci avec plus de détermination. Son combat : « changer l’image de la ville de Kin la Belle ». Pour Déo Kasongo, les Kinois ont perdu 5 ans dans une ville qui n’a pas changé.

« La population Kinoise ne peut pas rater le destin que Dieu a pour elle. Dieu m’a préparé. Je sais que le cœur du Chef de l’Etat saigne pour la ville…donc humblement je viens devant la population pas pour imposer ma candidature mais pour offrir une possibilité de changement que nous devons tous contribuer pour le développement de la ville. La ville pleure de notre négligence… Je viens avec ces médicaments pour réparer les plaies infligées à notre ville…chers Kinoises et kinois je suis prêt », a-t-il lancé récemment dans un point de presse dans sa mythique salle « Show Buzz ».

Si Deo Kasongo est critiqué, c’est surtout parce qu’il n’est pas de plein pied dans l’Udps (de la politique politicienne déplorée), mais aucun discours ne prouve qu’il ne pourra rien faire à la tête de la Capitale de la RD Congo. Il a peut-être le profil idéal de l’homme qu’il faut pour la ville.

Les élus provinciaux ont leur destin en mains pour les scrutins de 2018, mais aussi le destin de Kinshasa qui vient de perdre ses autres cinq ans sans être changée. Si Kimbuta a laissé la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK) qui permet de centraliser les recettes de la Capitale, malgré sa gestion actuelle jugée calamiteuse, il faut pour Kinshasa, un autre homme qui fera parler de lui. Des trois noms précités, il faudra choisir mieux pour redorer l’image de Kinshasa et lui redonner ses lettres de noblesse.

Bernetel Makambo




Contrat sino-congolais: Les deux parties ont signé l’Avenant n°5 à la convention de collaboration

Elle s’est déroulée au Mont Ngaliema le jeudi 14 mars 2023 en présence du Président de la République Félix Tshisekedi ainsi que des membres de la Commission mise sur pied par le Chef de l’État et ceux du Groupement des Entreprises Chinoises (GEC).

Les deux parties ont signé tour à tour l’Avenant N°5 à la Convention de Collaboration, d’abord la partie chinoise, ensuite la partie congolaise.

Dans une communication à la presse après la photo de famille, le ministre d’État Alexis Gisaro en charge des ITPR a relevé le souhait du Président de la République d’un contrat réellement gagnant-gagnant. « En termes des chiffres, cet accord pour le domaine des infrastructures qui bénéficiaient d’à peu près 3,2 milliards de dollars, (…) fait porter les dividendes de la République Démocratique du Congo à 7 milliards. Cela représente la construction de plus ou moins 5.000 km de routes qui vont s’ajouter dans notre espace national », a-t-il déclaré.

Directeur de cabinet adjoint du cabinet du Président de la République, André Wameso a limité son intervention aux aspects administratifs et au barrage de Busanga.

On se souviendra que le 27 janvier 2024, soit sept jours exactement après que le Président de la République réélu Félix Tshisekedi y ait fait allusion dans son discours d’investiture, la SICOMINES S.A. a confirmé au travers d’un Communiqué de Presse les optimisations à la Convention de Collaboration amendée «Conformément à l’esprit de la déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo sur l’établissement d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique ».

Il y est indiqué que « les Parties ont mené des discussions amicales dans la confiance mutuelle et avec pragmatisme et équité, et sont parvenues à un consensus ». Les deux parties avaient, pendant les négociations, rappelé la conclusion en date du 22 avril 2008 de la conclusion de la Convention de collaboration connue sous le vocable « contrat sino-congolais », convention « relative au développement relative au développement d’un projet minier et de projets d’infrastructures en RDC, ultérieurement modifiée et complétée par des avenants ».

Elles ont trouvé tout à fait normal, 15 ans après, de se retrouver, et cela en raison de l’évolution de la situation sur le terrain. D’où les négociations menées en 2023 au sein de la Commission placée à l’initiative du Chef de l’État sous l’autorité directe de son cabinet.

Dans son communiqué du 24 janvier sus-évoqué, la joint-venture de droit congolais les a rendues en ces termes :

1. Pendant toute la durée du Projet de Collaboration, le montant d’investissement pour les infrastructures devrait atteindre sept (7) milliards de dollars américains (7.000.000.000 USD), principalement destiné à la construction des routes nationales ;

2. En maintenant la structure de son actionnariat, la SICOMINES S.A. payera 1,2 % sur base du chiffre d’affaires annuels à la Partie congolaise à titre de royalties ;

3. Les Parties congolaise et chinoise gèrent conjointement la Centrale de Busanga, dont 60 % des parts pour la Partie chinoise et 40 % pour la partie RDC ;

4. La GECAMINES sera chargée de la commercialisation de 32 % de la production annuelle de SICOMINES.

Et de conclure : « Ces optimisations, conformément à l’intérêt commun des deux Parties congolaise et chinoise, favorisent la réalisation des objectifs de coopération gagnant-gagnant et constituent une étape significative pour promouvoir un nouveau développement de la coopération entre la Chine et la RDC ».

Ainsi, avec la signature de l’Avenant N°5, l’enseignement principal à tirer est que tous les obstacles surgis ont été levés et qu’il est désormais question d’un nouveau départ dans la coopération sino-congolaise se voulant réellement gagnant-gagnant.

 

Simon Mutombo/Cp




Après les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle: La dynamique AB de Sama Lukonde désormais 2ème force politique de l’USN après l’UDPS

La Cour constitutionnelle a rendu public, le 12 mars 2024 dernier, les résultats définitifs des élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Très attendue par les différents états majors politiques du pays, cette publication faite par la Haute Cour, vient de livrer à la face du monde la vraie configuration des forces politiques en présence à l’Assemblée nationale.

À la lumière de ces résultats définitifs, la dynamique AB (Agissons et Bâtissons) du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’en sort deuxième force politique de l’Union sacrée de la Nation, avec 47 députés nationaux sans compter les 75 sièges gagnés aux législatives provinciales. La dynamique AB renforcée notamment par les regroupements ANB et AAD-A) vient ainsi en deuxième position après l’UDPS.

Cette nouvelle configuration permet à l’informateur Augustin Kabuya de poursuivre sans ambages la deuxième mission lui confiée par le Président de la République en tenant compte du poids politique réel de chaque force politique en présence. Avec ces résultats, la tâche est ainsi clarifiée pour l’informateur qui du reste à annoncé la relance de ses consultations dès ce lundi 18 mars.

La dynamique AB de Sama Lukonde est de plus en plus confortée car la Cour constitutionnelle qui vient de confirmer définitivement sa position de deuxième force politique de l’USN après l’UDPS. La dynamique a non seulement perdu 5 sièges, mais elle en a aussi gagné 5. Ce qui met fin à toutes les polémiques politiciennes sur les forces politiques au partage des responsabilités dans les institutions du pays.

Les 5 premiers grands regroupements, en ordre utile, sont : 1. UDPS/TSHISEKEDI et mosaïques, avec 75 députés nationaux, suivi de 2. AB (de SAMA LUKONDE) et sa dynamique (c’est-à-dire, ANB, AAD-A), qui en compte 47, devançant ainsi, 3. A/A-UNC et A/VK2018 de Vital Kamerhe, avec 33 députés et 4. AFDC-A (de BAHATI LUKWEBO et mosaïques (c’est-à-dire, AEDC-A), 30 élus, tous, de l’Union sacrée de la Nation, la plateforme qui soutient le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cette liste est complétée par un regroupement politique de l’opposition en l’occurrence, 5. AVANCONS-MSet ENSEMBLE de Moïse KATUMBI, qui regroupe 24 députés nationaux.

Le quotidien