Hommages à Chérubin Okende: sa famille sollicite une audience auprès de Félix Tshisekedi pour faire entendre sa voix

Les derniers hommages ont été rendus à Cherubin Okende par sa famille biologique, politique et des sympathisants ce mercredi 20 mars à l’hôpital du cinquantenaire bien avant la messe des suffrages et son inhumation.

La famille biologique de cet ancien ministre des transports a au cours de la cérémonie funéraire, dénoncé le manque de soutien financier du gouvernement congolais et de l’Assemblée nationale, depuis la mort du député national Okende.

“Ils nous ont abandonné. Jusqu’à ce moment-ci, je vais vous faire savoir que tout ce que nous sommes en train d’organiser depuis le moment qu’il était décédé jusqu’aujourd’hui, nous n’avons aucun rond, ni du gouvernement ni du parlement” a affirmé Georges Onyema, membre de la famille Okende.

Les Okende sollicitent une audience auprès du chef de l’État pour lui faire part de toutes ses préoccupations et exiger une vraie justice.

“Au chef de l’État, garant de la nation, nous voudrions qu’il puisse nous démontrer réellement qu’il est au dessus de la mêlée et qu’il contrôle ce que lui-même a toujours appelé une justice de la honte. Nous lui demandons, de manière très honnête, qu’il nous reçoive, qu’il organise une audience afin qu’on aille discuter et lui parler en face” a-t-il dit.

La famille Okende promet vengeance contre les “auteurs” de ce qu’il qualifie de meurtre de leur fils.

 

Loup solitaire




Suite à l’agression rwandaise: La RDC boycotte la journée internationale de la Francophonie

C’est sous le thème « créer, innover, entreprendre en français» qu’est célébrée ce mercredi 20 mars 2024 la journée internationale de la francophonie. Et c’est le même thème qui est retenu comme thème principal du prochain sommet de la francophonie dont les assises se tiendront du 4 au 5 octobre 2024 à Villers-Cotterêts en France. Pour les organisateurs, il s’agit de mettre à l’honneur “celles et ceux qui expriment leur créativité, leur inventivité et leur esprit d’entreprendre en français“.

Contrairement aux années antérieures où la République démocratique du Congo, deuxième pays francophone au monde en terme des locuteurs, célèbre à sa juste valeur cet événement avec faste et ponctué des plusieurs activités, cette année il n’en sera pas le cas. La délégation générale à la francophonie a décidé qu’il n’y ait pas de cérémonie officielle.

Une période douloureuse pour la RDC

La raison qui a poussé la délégation générale à la francophonie à se passer de la cérémonie officielle pour la célébration de la journée internationale de la francophonie est liée à la période douloureuse que traverse la République démocratique du Congo à la suite de la situation sécuritaire précaire dans sa partie orientale marquée par la guerre lui imposée son voisin le Rwanda, un autre pays membres de l’organisation international de la francophonie, à travers les terroristes de M 23. Cette situation provoqué des conséquences désastreuses tant sur le plan matériel que humain. Ajouté à cela le drame humanitaire où l’on des centaines des milliers des personnes, fuient les affrontements des belligérants passent nuit à la belle étoile dans des camps des déplacés autour de la ville de Goma. Ces pensionnaires vivent dans des conditions infra humaines. Au regard de cette situation catastrophique et dramatique, il est un devoir pour la RDC et par solidarité avec cette population vulnérables qui subit les affres de la guerre de revêtir cette célébration d’un caractère particulier.

La francophonie que nous voulons

Pour la délégation générale à la francophonie, le cœur n’est donc pas à la fête mais c’est l’occasion de jeter un regard critique sur l’appartenance de la RDC à la communauté francophone, sur les bénéfices que la RDC peut en tirer , sur la francophonie comme instrument au service des intérêts stratégiques de la RDC, sur la francophonie comme espace de concertation, de dialogue politique et de solidarité internationale, sur la communauté francophone comme espace linguistique de coopération économique et culturelle . Ainsi, dans cette perspective et en collaboration avec la Radio Télévision Nationale Congolaise, il est organisé depuis lundi 18 mars jusqu’au 20 mars 2024 des émissions spéciales à la télévision des émissions sur le thème La francophonie que nous voulons ! Ces émissions visent à expliquer à la population congolaise les différentes facettes de la francophonie, les bénéfices éventuels que pourrait tirer la RDC de son appartenance à la francophonie et ce que la RDC devrait faire pour jouer un rôle plus prépondérant au sein de l’espace francophone et au sein de la francophonie institutionnelle. Dans ces prestations télévisées, les intervenants discutent de l’état actuel des rapports que la RDC entretient avec la communauté francophone et la francophonie institutionnelle. Les opportunités de coopération qui existent avec les institutions de la francophonie y sont expliquées à la population congolaise. A l’issu des débats, des réponses seront apportées aux questions que se posent la population congolaise concernant la place de la RDC au sein de la francophonie, notamment en ce qui concerne les enjeux de la guerre dans l’Est. Des pistes d’actions seront aussi expliquées à la population congolaise pour que la RDC puisse mieux tirer profit de son appartenance à la communauté francophone et à la francophonie institutionnelle. Toutefois, a la société civile, la délégation générale à la francophonie l’encourage à mettre en œuvre les activités qu’elle a prévues dans le cadre de la semaine et de la journée de la francophonie en dépit de l’absence de la célébration officielle de la journée internationale de la francophonie en RDC cette année.

Une vraie solidarité francophone attendue en faveur de la RDC

La célébration cette année de la journée internationale de la francophonie intervient dans un contexte de forte tension entre Kinshasa et Kigali. Le gouvernement congolais continue à accuser le gouvernement rwandais dont une de ses autorités madame Louise Mushiwabo assument les fonctions de secrétaire général de l’organisation international de la francophonie, de déployer ses troupes sur son sol qui appuient les terroristes de M23. Pour sa part, le pays de Paul Kagame nient son implication à la crise sécuritaire de l’Est de la RDC. Qu’à cela ne tienne, la République démocratique du Congo attend de l’organisation francophone une solidarité tous azimuts de la situation qu’elle traverse. Pas une solidarité de façade ou hypocrite, mais une solidarité sincère basée sur les principes fondateurs de l’organisation internationale de la francophonie. Les pays membres cette dernière ne doivent pas se limiter à condamner l’agression du Rwanda avérée et attestée par la France, les États-Unis d’Amérique, l’Union Européenne, etc .. sur le sol congolais mais surtout mettre en place des mécanismes de le sanctionner. C’est de cette manière que la République démocratique du Congo pourra réellement mieux tirer profit de son appartenance à la communauté francophone et à la francophonie institutionnelle.

Richard Shako Kanyengele




Après la signature du 5ème avenant au contrat Sino-congolais renégocié: Muyaya et Yodi Shembo présentent l’APCSC à la presse

Le Directeur Général l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC), Freddy Yodi Shembo et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, ont co-animé ce mardi 19 mars 2024 dans la salle de la presse RTNC3, un briefing presse autour du thème central : “Missions, Champs d’application, Projets prioritaires et Perspectives de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC).”

Dans son mot introductif, Freddy Yodi Shembo a de prime abord rappelé historiquement les étapes cruciales dans la réfection des infrastructures congolaises par Kinshasa soulignant les sources pour le développement à juste titre de ces infrastructures notamment le trésor public, les bailleurs de fonds et les partenariats publics-privés.

« L’APCSC est structure qui est née des cendres du bureau de Coordination. Lorsqu’en 2006 après les élections la Rdc a voulu gagner le pari de la modernisation, elle a approché des partenaires internationaux », dit-il, avant d’ajouter que dans le développement des infrastructures d’un pays, il y a plusieurs sources : le trésor public, les bailleurs de fonds, les partenariats publics privés pour lui permettre de construire des infrastructures. Ici, il y a des problèmes de garantie et de la dette publique. Pour éviter la dette, on est parti du postulat minerais contre les infrastructures. C’est en 2018 que les Chinois sont arrivés.

Revenant sur la volonté du gouvernement congolais à innover et étendre le nouveau contrat sino-congolais à plusieurs programmes, conventions, domaines et projets, le Directeur général de l’APCSC a bien précisé la vocation de sa structure.

“La structure que nous conduisons aujourd’hui a donc vocation de piloter, c’est-à-dire initier, manager des projets colossaux, des partenariats publics-privés de l’ordre d’un minimum d’1 milliard qui interviennent dans le domaine des infrastructures et des ressources naturelles”, a-t-il précisé.

Il a ajouté : “Nous ne sommes plus limités aux Chinois, nous avons la latitude aujourd’hui de parler à des partenaires américains, émiratis… Et nous ne nous sommes plus limités au programme sino-congolais, nous sommes appelés à être l’interface du gouvernement congolais dans toutes les conventions de collaboration. Dans le cadre de l’APCSC, on ne se limite plus qu’aux minerais, on est étendu sur toutes les ressources naturelles entendez les mines, les hydrocarbures, les terres arables, les forêts… Tout ça ce sont des ressources naturelles que nous devons valoriser et mettre à profit pour faciliter la construction des infrastructures de notre pays et faciliter son développement.”

Pour Freddy Yodi, l’APCSC est une structure avec des attributions transversales qui va résoudre le paradoxe d’extrêmes richesses naturelles et d’une extrême précarité d’infrastructures en RDC. Évoquant la relance des activités du programme sino-congolais, Freddy Yodi reste optimiste.

“Nous comptons gagner ce pari par un principe simple : les structures existent mais ce sont les hommes qui les animent. Lorsque vous prenez des hommes qui ont une conscience déterminée pour accompagner le développement du pays.

Nous allons nous rassurer que cette convention opère dans le strict respect de l’esprit de la convention”, a-t-il souligné.

Soulignons que l’avenant au contrat Sino-congolais renégocié permet à la Rdc de disposer de 7 milliards Usd pour construire 6.000 Km de routes dans 15 ans en Rdc en raison de 400 Km par an. Les travaux de construction vont démarrer dans un mois à Kinshasa, dans le Grand Équateur, au Kasaï-Oriental, dans le Haut-Lomami et au Lualaba. Il est prévu la construction en 2023-2024 à Kinshasa d’une première route de Mbudi, UPN, Kimwenza, Ndjili Brasserie, avenue Ndjoko-Aéroport de Ndjili. La deuxième route concerne Gombe – long du fleuve -Aéroport de Ndjili, la troisième de Mbuji-Mayi -Muene Ditu-Kaniama-Kalemie -Luena -Nguba, la quatrième Mbuji-Mayi -Kabinda – Kindu- Bukavu- Goma et cinquième route Akula au Grand Equateur.

Le quotidien




Le temps joue au temps

Par l’amour du ciel et des prévisions que nous puissions faire, nous nous rendons compte que, à moins de nous tromper, que le temps risque de jouer en défaveur de l’actuel Chef de l’État et Président de la République, Antoine-Félix Tshisekedi Tshilombo.

Non pas parce que nous sommes devins, mais parce que nous analysons froidement les faits et gestes de son entourage politique et scrutons ce qu’il va lui advenir à la fin de son mandat. Dans ce sens qu’il s’agit de son deuxième mandat qui consacre et consacrera la fin de la confiance que près de 90% de Congolais ont placée en lui. Et comme la RDC est ce qu’elle est avec une classe politique et économique rampante, dégueulasse, prête à vendre l’honneur, la dignité, les vertus cardinales et bien d’autres sagesses, on ne sera pas étonné d’apprendre par ces mêmes politiques que ” Félix n’a pas respecté le contrat signé entre vous le Peuple et Lui. Il n’était pas à même de corroborer avec ses promesses pour son second mandat. Comme ils l’ont fait avec Joseph Kabila’, présumons-nous. Ainsi, ils vont arborer des parchemins et autres vestes pour se faire une bonne santé politique, abandonnant Felix Tshisekedi seul, si pas avec deux ou trois lieutenants fidèles.

Si j’étais l’Oncle paternel de Félix Tshisekedi entendu comme Personne Morale, et habitant Kabeya Kamwanga, j’aurai dit au Chef de l’État congolais, notre Chef à nous, vouloir ou pas ceci: ” en te hissant au strapontin du pouvoir politique, économique, social, sécuritaire, ecclésiastique, et .. coutumier, le Peuple congolais espère en Toi et Toi Seul répondra au crépuscule de Ton pouvoir. Toi et Toi Seul car certains qui te cajolent et t’encensent aujourd’hui par des discours flatteurs, prêts aujourd’hui à ramper pour Toi, font en réalité le Saint Pierre. Saisis ce temps pour organiser ton pouvoir car depuis décembre 2923, les choses traînent. Félix, sais-tu que le temps joue du temps ?”. Là c’est l’Oncle qui parle. Pas moi.

Willy Kilapi




Extension de la ville Kinshasa: Deux nouveaux partenaires internationaux au ministère de l’Urbanisme et habitat

Le Coordonnateur du comité stratégique pour la supervision du projet d’extension de la ville Kinshasa M. Thierry Katembwe Mbala a conduit, ce lundi 18 mars 2024, une délégation d’un consortium de deux entreprises internationales auprès du ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala. Il s’agit concrètement la firme TGCC – construisons ensemble et International infrastructure développement groupe IIDG, respectivement d’origine marocaine et Belge.

À tout dire, la matérialisation de l’ambitieux projet visant à étendre la ville de Kinshasa, en construisant une ville moderne en faveur des Kinois et des Congolais, est le sujet que le Warrior et ses hôtes ont passé au peigne fin.

“Nous venons d’une séance de travail avec son excellence le ministre d’Etat de l’Urbanisme et habitat. Nous sommes dans la continuité ainsi que dans la consolidation des acquis d’un travail de profondeur et de structuration qui a été fait les dernières années, au sujet de l’extension de la ville de Kinshasa. C’est une vision qui a été lancée, il y a quelques années, par son Excellence Monsieur le président de la République. Nous sommes venus présenter aujourd’hui un des groupes des partenaires de ce consortium de deux entreprises, une Belge et l’autre Marocaine.

IIDG qui est spécialisée dans les infrastructures, complexes hôteliers et d’autres investissements d’infrastructures de base, ainsi que TGCC qui est une société Marocaine spécialisée dans les infrastructures. Ici, nous venons pour le lancement des travaux effectifs de la nouvelle ville de Kinshasa qui sera à Maluku. Et là c’est un pont. On a pensé que les centres hospitaliers seront essentiels pour toute la vie de la période de construction du projet”, a laissé entendre le coordonnateur du comité d’extension de la ville de Kinshasa.

M. Thierry Katembwe Mbala parle d’une offre non seulement concrète mais aussi ferme.

“On est venu présenter une offre concrète et ferme, pour pouvoir démarrer normalement dans les quatre prochains mois, selon que les procédures seront activement réalisées par tous.

Je crois que tout le Gouvernement et particulièrement le comité stratégique de la supervision de l’extension de la ville de Kinshasa dirigé par le Premier ministre, avec tous les ministères concernés, nous soutiennent pour aller vers l’avant”, a-t-il martelé.

Il faut noter que le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala qui a salué la venue de ce consortium, à l’instar d’autres partenaires internationaux de la RD Congo, a rappelé à ses hôtes les tenants et les aboutissants de ce projet d’intérêt général qui revêt un grand intérêt pour la vie de la nation.

Le quotidien




COP28 : l’IFDD a porté des plaidoyers sur l’accès à la « finance climat » pour les pays francophones

Trois mois après la clôture de la cop 28 tenue à Dubaï, en Emirats Arabes Unis dont l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) avait participé activement avec un pavillon de l’OIF, le moment était opportun à cette institution de faire la restitution des résultats de ce grand événement sur le climat au cours d’un atelier virtuel auquel les journalistes membres du Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) ont pris part.

Parmi les objectifs de cet atelier virtuel, décrypter les résultats des négociations de la CdP28 ; déterminer les perspectives pour les États et présenter le bilan de l’action de l’OIF pendant la CdP28.

Cet atelier a bénéficié également la participation des négociatrices francophones, des représentants du secteur privé et de la société civile engagés dans la prise de décision internationale sur le climat.

Entre autres les sujets débattus au cours dudit atelier, le bilan de l’action de l’OIF à la CdP28 qui a été présenté par Madame Cécile Martin Phipps, la Directrice de l’IFDD. Du bilan de la présidence émiratie (organisation et sommet des dirigeants) par M. Paul Watkinson, Membre de l’équipe de la présidence de la CdP28, ancien Conseiller de la présidence de la CdP28.

Aussi, les résultats majeurs des négociations de la CdP28 qui ont été présenté par M. Tosi Mpanu Mpanu, ex-Président du SBSTA

Résultats et perspectives

Au terme de résultats CdP28, M. Tosi a évoqué le consensus des Emirats Arabes Unis » suffisamment ambitieux pour maintenir à flot le processus de négociations multilatérales. Les résultats ont été probants avec en ligne de mire, la décision rapide d’opérationnalisation du FPP, capitalisation de 700 millions $ du FPP, bon résultat du bilan global avec inclusion de nouveaux secteurs.

En perspectives vers CdP29, il a été démontré l’importance de la CdP29 pour accélérer la mise en œuvre de l’action climatique et augmenter le niveau de ressources financières disponibles. Aussi, l’influence renforcée du Brésil avec la présidence du G20 en 2024 et la présidence de la CdP30 en 2025

En termes bilan, Etablissement d’une Troïka EAU-Azerbaïdjan-Brésil pour assurer une transition limpide entre les 3 présidences

Cet atelier virtuel a permis de dresser le Bilan Mondial en rapport avec les CDN: ainsi, les Parties sont priées de revoir et de renforcer leurs objectifs de 2030 d’ici fin 2024: cela rejoint les appels lancés à Glasgow et réitérés à Charm el-Cheikh

Les Parties sont encouragées à présenter des objectifs de réduction des émissions ambitieuses, portant sur toute l’économie, couvrant tous les gaz à effet de serre, secteurs et catégories et alignées sur la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C, comme indiqué par le les dernières avancées scientifiques, au regard des différentes circonstances nationales

A noter que les Parties sont également encouragées à aligner leurs CDN sur des stratégies à faible émission de GES à long terme et à communiquer ou à mettre à jour ces stratégies avant la CdP29, en novembre 2024.

En conclusion, la Directrice de l’IFDD, Madame Cécile Martin Phipps, a présenté le bilan version organisation internationale de la Francophonie mais aussi a mis l’accent sur la nouvelle programmation de la Francophonie pour les quatre prochaines années à venir.

Ainsi, la Secrétaire générale de la Francophonie et l’administratrice de l’OIF se sont rendues  à Dubaï et ont participé activement à la CdP 28, notamment en portant des plaidoyer sur l’accès  à la finance climat pour les pays francophones et la prise en compte de leur besoin spécifique  et ça s’est traduit en fait directement dans la programmation pour les quatre prochaines  années à venir de la de l’OIF.

« Il nous a été demandé réellement de mettre un accent très particulier sur cet appui nécessaire pour les Etats et gouvernements francophones. Le second trait est l’accompagnement des acteurs non étatiques comme les jeunes, les femmes, mais aussi les collectivités locales dans leurs efforts leurs efforts de renforcement de capacités notamment, pour monter des dossiers bancables des projets aussi euh innovants euh pour une action climatique d’envergure au niveau local innovant parfois  parce que on voit que les euh les enjeux climat, biodiversité et désertification se répondant de plus en plus donc à l’avenir l’OIF continuera à mettre l’accent euh sur l’accompagnement des  négociateurs et négociatrices francophones euh   aujourd’hui de façon extrême extrêmement précise ». a rappelé la Directrice de l’IFDD

A noter qu’il y a eu 801 négociatrices et négociateurs francophones qui ont été accompagné ou touché par les formations les différents   outils comme le guide des négociations la veille bibliographique sur les enjeux des négociations et les concertations francophones donc ça montre qu’il y a un vrai enjeu en termes de d’information et de formation dans ce domaine.

Prince Yassa et Wilfrid La

willa (Remapsen)

 

 




Course au perchoir de l’Assemblée nationale: Kamerhe, un forcing honteux ! 

L’opinion nationale assiste, depuis quelques jours, à une sorte de forcing de Vital Kamerhe qui remue ciel et terre dans le but d’occuper, à tout prix, le perchoir de l’Assemblée nationale. Lui même qui avait lors d’une interview accordée à la presse au Palais du peuple soutenu qu’il n’était ni candidat à la Primature encore moins à la présidence du bureau de l’Assemblée nationale.

Sans avoir honte de son passé récent caractérisé par des détournements scandaleux des fonds destinés au programme des cent premiers jours du premier mandat du Chef de l’Etat , alors qu’il occupait le poste de directeur de cabinet à la présidence de la République, Vital Kamerhe (redevenu député national au terme des législatives du 20 décembre 2023, se donne actuellement en spectacle au Palais du peuple, en affichant déjà, à travers faits et gestes, ses ambitions pour le perchoir du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement.

Alors que le calendrier pour l’enregistrement des candidatures pour le bureau définitif de cette institution et la campagne électorale n’est pas encore fixé, le Palais du peuple est devenu curieusement le théâtre de quelques scènes montées de toutes pièces et ressemblant à une pré -campagne du soi-disant “mwalimu”! C’est ainsi qu’on voit, en marge des plénières organisées par le bureau provisoire de l’Assemblée nationale, des gens instrumentalisés par l’entourage du président de l’UNC, pour ovationner ce dernier à l’occasion de chacune de ses arrivées au sein de l’hémicycle.

Des scènes qui donnent même lieu à des dérapages, comme en témoigne le récent passage à tabac d’un citoyen congolais, dans l’enceinte du Palais du peuple, par des applaudisseurs pro-Kamerhe! Un incident dont la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux.

Le péché de la victime de cette agression barbare et inadmissible est de s’être exprimer librement en dénonçant les détournements des fonds alloués à la réalisation du programme des 100 jours du premier mandat du Chef de l’État , Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ! Ces détournements, on le sait, avaient donné lieu à un retentissant procès diffusé à la radio et à la télévision nationale, et ayant débouché sur une condamnation de l’ex-directeur de cabinet et de certains de ses proches dont des biens ont été même saisis par la justice.

Par ailleurs, contrairement à ce qu’il fait croire, l’homme est loin d’un rassembleur, si l’on en juge par la gestion clientéliste de la chose publique et même de son propre parti politique. En témoignent la démission fracassante de Totshumany Kisombe de l’Unc et le témoignage que ce dernier fait à ce sujet. Selon lui , « Kamerhe a plongé son parti dans la versatile, escroquerie , hypocrisie et non sincérité à l’endroit de Félix Tshisekedi et d’autres partenaires politiques de l’Union Sacrée de la nation »

Malgré toutes ces casseroles qu’il traîne, Kamerhe prétend être le candidat du Chef de l’Etat et de l’Union sacrée pour le perchoir de la Chambre basse !

Les infos en notre possession démentent ces allégations. Car, Fatshi n’a jamais donné son avis favorable à propos de la candidature de Vital Kamerhe. Même son de cloche à l’Union sacrée où aucune réunion ne s’est tenue pour statuer sur la question.

Pendant ce temps, plusieurs observateurs qui se souviennent encore du fameux procès, estiment que Fasthi ne se permettra pas de commettre la grave erreur de confier l’Assemblée nationale à Kamerhe. Car, ce serait une grave erreur que Fasthi pourrait regretter toute sa vie.

Même à l’Udps, Kamerhe est loin d’inspirer confiance. Car, s’il prenait le perchoir, cet homme considéré comme très proche de l’ancien Chef de l’Etat, n’hésiterait pas à se servir de cette position pour jouer un mauvais rôle au sein du Parlement, à l’instar de ce qu’avaient eu à faire Jeannine Mabunda et Alexis Thambwe Mwamba à l’époque de la coalition FCC – CASH de triste mémoire.

Au regard des enjeux du second mandat du Chef de l’Etat, une telle erreur ne doit être commise. Un partenaire loyal et sincère ferait un bon président de l’assemblée nationale pour aider le Chef de l’Etat à réaliser des grandes reformes qu’il avait annoncées .

L’entourage de Fatshi est donc averti.




RDC : le journaliste Stanis Bujakera enfin libéré 

Le journaliste congolais, directeur des publications adjoint du média en ligne Actualité.cd et correspondant du magazine jeune Afrique est enfin libre de tout mouvement. Il a été libéré le mardi 20 mars tard dans la soirée, après que les procureurs aient retiré leur appel.

L’homme a été condamné le lundi 18 mars dernier à six mois de prison, peine déjà purgée au titre de la détention préventive, et soumis à une amende d’un million de francs congolais.

Selon Patient Ligodi, responsable du médias en ligne Actualité.cd, la libération de Bujakera a été retardée de quelques heures suite à la notification d’un appel interjeté par le ministère public qui a contesté le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, appel retiré ensuite quelques heures après.

“Le ministère public a retiré son appel, là Stanis est libre”, confirme t-il à l’AFP.

Pour rappel, le journaliste Stanis Bujakera était poursuivi depuis le mois d’octobre 2023, pour un article, non signé par son nom, qui selon le ministère public avait causé préjudice aux renseignements militaires dans le dossier de la mort de Chérubin Okende, ancien ministre et député d’opposition, retrouvé mort dans sa voiture, le 13 juillet 2023.

Plusieurs organisations de défenses des médias tant nationale qu’internationale ont manifesté pour exiger la libération de ce journaliste talentueux en RDC.

Stanis Bujakera a été jugé coupable de contrefaçon, faux en écriture et propagation de faux bruits.

 

Mboshi




Média : L’Unpc Kinshasa remercie les autorités et les organisations qui ont milité pour la libération de Stanis Bujakera 

Le président de l’Union nationale de la presse du Congo, Unpc, section Kinshasa s’est réjouit de la libération du journaliste Stanis Bujakera mardi tard dans la soirée. Jean Marie Kassamba a dans un bref message remercié tous ceux qui ont contribué pour la libération de son Journaliste.

 

“Stanys Bujakera Tshamala a quitté la prison de makala tard ce mardi soir et a rejoint sa famille. Le président de l’ Unpc Kinshasa, Jean Marie Kassamba remercie toutes les autorités pour leur ultime soutien. Bon retour à la maison cher confrère”, a écrit le président de L’Unpc Kinshasa.

 

Pendant tout le temps de l’arrestation du directeur des publications adjoint de l’actualité.cd, la corporation des journalistes congolais, ville de Kinshasa n’a ménagé aucun effort pour exiger la libération de l’un de ses membres.

 

L’on se souviendra que lors du briefing spécial du président de la République devant les journalistes, Jean Marie Kassamba, avait plaidé pour la libération de son confrère Stanis Bujakera.

 

Depuis qu’il est à la tête de L’Unpc Kinshasa, le patron de l’espace 50 est connu pour ses interventions dans plusieurs dossiers des journalistes de la capitale congolaise en apportant des solutions aussi dans certaines situations. Jean Marie Kassamba très aimé et respecté par ses paires ne cesse d’innover dans sa façon de faire de la télévision en RDC.

 

Mbosi




La MOE Regard Citoyen exhorte la Cour Constitutionnelle à examiner les recours en rectification d’erreur matérielle

Dans un point de presse tenu à Kinshasa, Regard Citoyen salue le travail abattu par la Cour Constitutionnelle et lui adresse ses vives félicitations et ses encouragements dans la suite de sa mission. La MOE Regard Citoyen attire cependant l’attention sur certains points, notamment la difficulté rencontrée par certains candidats pour obtenir de leurs dirigeants le mandat et les autres documents nécessaires pour la recevabilité de leurs recours a contribué à l’augmentation du nombre de recours déclarés irrecevables.

Dans la poursuite de son objectif de contribuer à la tenue d’élections démocratiques, transparences et apaisées et de suivre l’ensemble du processus électoral 2022-2027, la Mission d’Observation Electorale (MOE) Regard citoyen a tenu un point de presse ce 18 mars à Kinshasa, à travers lequel elle dit avoir déployé huit observateurs pour suivre le déroulement du traitement des recours en contestation des résultats des élections des députés nationaux devant la Cour constitutionnelle.

Selon une déclaration rendue publique par Paul Kabeya, porte-parole de Regard Citoyen, cette observation avait pour objectif, notamment de s’assurer du respect des lois et procédures en matière du contentieux électoral par le juge, les parties et les autres intervenants ; D’évaluer la gestion du contentieux notamment le respect du principe de l’équité par le juge.

Les observateurs du Regard Citoyen ont observé la phase l’enregistrement des recours et assisté à toutes les audiences tenues par la Cour constitutionnelle pour examiner les différents recours reçus par son greffe.

Pendant la phase d’enregistrement des recours, la MOE Regard Citoyen a constaté que certains candidats avaient rencontré des difficultés pour obtenir de leurs dirigeants le mandat et autres documents nécessaires pour la recevabilité de leurs recours. En effet, la Loi électorale exige qu’un tel mandat soit délivré par le parti ou groupement qui a présenté la candidature du requérant à l’élection.

Regard Citoyen salue l’engagement des candidats de recourir au juge pour contester les résultats des élections comme le prévoit la loi.

Lors des audiences, la MOE Regard citoyen a observé que la Cour Constitutionnelle a reçu 1123 dossiers de recours en contentieux des élections législatives nationales.

La MOE Regard Citoyen note que 8 juges siégeant en chambre unique ont travaillé avec célérité pendant 15 jours ; La Cour Constitutionnelle a respecté le délai de traitement de deux mois lui imparti, pour la 1ère fois depuis 2006 ; Toutes les parties aux contentieux étaient représentées ; La Cour a traité : les 65 recours en contestation de la décision de la CENI supprimant les suffrages exprimés en faveurs de 81 candidats ; les 1123 recours en contestation des résultats des élections législatives.

Regard citoyen attire l’attention

Regard Citoyen salue le travail abattu par la Cour Constitutionnelle et lui adresse ses vives félicitations et ses encouragements dans la suite de sa mission.

Cependant, la MOE Regard Citoyen attire l’attention sur la difficulté rencontrée par certains candidats pour obtenir de leurs dirigeants le mandat et les autres documents nécessaires pour la recevabilité de leurs recours a contribué à l’augmentation du nombre de recours déclarés irrecevables ;

Certains candidats dont l’élection était contestée n’ont pas été notifiés des recours comme l’exige l’article 74 ter de la loi électorale et que seule la CENI a été notifiée de toutes les requêtes : le non-respect de cette disposition a quelque peu porté atteinte aux droits de la défense des candidats dont l’élection était contestée, les empêchant de discuter des éléments de preuve déposés à la Cour par les requérants ;

La MOE Regard Citoyen a constaté également que plusieurs requérants avaient rencontré d’énormes difficultés pour obtenir les éléments de preuves nécessaires pour appuyer leurs allégations ;

La MOE Regard Citoyen relève que la non-prise en compte, par la Cour Constitutionnelle, des dates du 16 et du 17 janvier 2024 dans le calcul du délai endéans duquel le recours en contestation devrait être introduit a contribué au rejet de certains recours alors que non seulement ces deux jours étaient fériés, mais aussi que le greffe de la Cour n’avait pas ouvert ses portes en cette période-là : La Cour aurait dû tenir compte de ces deux dates pour relever certains requérants de la forclusion de délai ;

La MOE Regard Citoyen prend acte de l’invalidation par la Cour Constitutionnelle de 49 députés proclamés provisoirement élus par la CENI et est intriguée du nombre aussi important d’élus invalidés et pour cause : Ces invalidations ont majoritairement concerné les jeunes et les décisions rendues ont largement profité aux « personnalités politiques mieux connues » de la politique congolaise, notamment les ministres et les Gouverneurs en fonction ainsi que les anciens membres du Gouvernement et anciens mandataires ; Les décisions rendues par la Cour constitutionnelle ont provoqué des réactions diverses au sein de l’opinion congolaise.

Recommandations

Au regard de tout ce qui précède, Regard Citoyen rappelle aux candidats qui estiment que les décisions rendues par la Cour Constitutionnelle contiennent des erreurs matérielles, qu’ils peuvent introduire des recours en rectification d’erreur matérielle conformément aux dispositions de l’article 74 quinquet de la Loi électorale : ceci pourrait s’appliquer à la forclusion étant donné la non prise en compte des dates des 16 et 17 janvier 2024 dans le délai de recours.

Au niveau la CENI, l’absence de la compilation des résultats dans les CLCR et la non-remise systématique des fiches de résultats et des procès-verbaux aux témoins des candidats ont privé les requérants d’une source de preuve irremplaçable : la CENI doit veiller à respecter intégralement les prescrits de la Loi car l’absence de preuves a servi de prétexte à la CENI et au Ministère public pour demander automatiquement à la Cour de rejeter les requêtes en contestation introduites et de les dire recevables mais non fondées

A la Cour Constitutionnelle, la MOE Regard Citoyen recommande à la Cour Constitutionnelle de mettre à la disposition des candidats invalidés et de publier dans les meilleures délais toutes les décisions rendues par elle pour permettre à chacun de connaître les raisons qui ont conduit soit au rejet du recours, soit à l’invalidation d’un élu ;

La MOE Regard Citoyen exhorte la Cour Constitutionnelle à examiner objectivement les recours en rectification d’erreur matérielle au cas où elle serait saisie par les candidats invalidés ;

La MOE Regard Citoyen enfin invite la Cour Constitutionnelle à faciliter l’accès au registre aux parties intéressées y compris les observateurs.

Le quotidien