Play-off : Maniema Union douchée à la maison, Lipopo signe sa première victoire

Les viettes de Lupopo ont signé leur première victoire cet après-midi à Kindu.

L’après d’une polémique autour de l’ouverture du stade Joseph Kabila la veille, pour permettre aux cheminots de s’entraîner sur ce gazon naturel, les Luchois avaient alors crié au scandale après le refus du gestionnaire d’ouvrir le stade.

Mais celà leur a suffi pour galvaniser leur morale.

Face à l’un des cadors du championnat, Lupopo n’a mis que 15 minutes pour ouvrir le score ; trouvé au second poteau, Horso Mwaku qui voyait sa frappe reprise par le gardien et qui prenait la direction du but avant d’être sauvé sur la ligne par la défense adverse vera son but accordé par l’arbitre qui estimait que le ballon avait bien franchi la ligne (0-1 15e).

Dans la foulée, Osée Ndombele défenseur central et capitaine des Maniema voyait rouge après un tacle appuyé, qui donnait encore des arguments aux visiteurs qui corsaient l’addition grâce à Rodriguez Masini ( 0-2 33e).

Avant que Horso Mwaku ne s’offre le doublé ( 0-3 80e).

Lupopo signe sa première victoire en play-off après trois matches d’affilé.

L’autre match du jour a vu Lubumbashi Sport se faire accrocher par le FC les Aigles du Congo au stade Frédéric Kibasa Maliba de Lubumbashi, Cyrille Mutuale ouvrait le score pour les Kamikazes à la

24e, mais les aigles ont fini par arracher le match nul les arrêts de jeu par l’entremise de Matoka Kwenge ( 1-1 90+2).




A Kinshasa : Muyaya lance la 5ème édition de la Foire des femmes des médias 

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a ouvert la 5ème édition de la Foire des Femmes de médias, ce jeudi 21 mars 2024 au Blazon Fleuve Congo Hôtel sous le thème : « Investir dans les femmes journalistes pour promouvoir l’accès à l’information de plus vulnérables ».

Cet événement organisé par l’Association Congolaise des Femmes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) a, entre autres connu la participation des députés nationaux, des hauts conseillers du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication, des partenaires des médias Congolais, du Président de l’Association National des Editeurs du Congo, des patrons de médias et des journalistes.

Présent à cette Foire depuis sa nomination, le ministre a reconnu les efforts fournis par l’ACOFEPE et ses partenaires dans la promotion de femmes journalistes et de leurs réalisations. Pour mieux aborder le thème de cette 5ème édition, il s’est référé à celui de la célébration de la journée internationale des droits de la femme de cette année au niveau national qui est “l’accroissement des ressources nécessaires en faveur de femmes et de filles pour la paix dans un Congo paritaire”.

“Lorsque je regarde la thématique choisie aujourd’hui, [investir dans les femmes journalistes pour promouvoir l’accès à l’information des personnes les plus vulnérables], elle découle finalement du thème central. Nous pensons qu’il est crucial dans un contexte d’un pays qui consolide sa démocratie, mais qui fait face à la guerre, de nous assurer que les femmes journalistes travaillent effectivement. En ayant accès à l’information, surtout des femmes vulnérables, nous œuvrons en faveur de la paix et du développement”, a expliqué le ministre Patrick Muyaya.

Et d’ajouter :

“Pour nous, c’est une réalité que, lorsque vous regardez la configuration de la RTNC, nous voulons montrer que nous croyons au leadership des femmes. Il ne s’agit pas simplement de les associer, mais plutôt de reconnaître leurs compétences et leurs capacités à écrire une nouvelle page de la télévision nationale et d’autres structures qui relèvent de notre responsabilité. Dans le cadre des efforts que nous déployons notamment dans le domaine de la réforme de la loi que nous avons promulgué il y a un an. Nous garantissons l’accès aux sources et créons les conditions pour la promotion de la presse, la liberté d’expression et la protection des journalistes, afin de favoriser un environnement équitable”.

Comme la ministre du Genre, Famille et Enfants représentée par son conseiller en charge des partenariats, Grâce Ngyke, initiatrice de cette foire a demandé aux femmes journalistes d’aller vers les personnes vulnérables pour faire entendre leurs voix afin que leurs problèmes soient connus et pris en change par le gouvernement central et les organisations qui peuvent assurer leur autonomisation.

Le ministre a, par la suite, visité les différents stands des médias et a accordé une interview en direct à la Radio Nationale (RTNC) présente également à cette foire qui promeut les femmes journalistes.

“Je pense qu’il faut déployer davantage d’efforts pour favoriser la réussite des femmes. La balle est certainement dans votre camp, car nous avons la volonté politique nécessaire”, a conclu le ministre de la Communication et Médias.




Remise des attestations de participation à l’atelier de prise de fonction des Attachés culturels et commerciaux de la Rdc

Près d’une vingtaine d’Attachés culturels et commerciaux de la République Démocratique du Congo ont reçu leurs attestations de participation à l’atelier de prise de fonction, le mardi 19 mars 2024, lors de la cérémonie organisée par l’Académie diplomatique congolaise et présidée par le Secrétaire Général aux Affaires étrangères. Ils pourront prochainement rejoindre leurs postes respectifs après cette formation intense d’une semaine.

Prenant la parole, le Secrétaire Général aux Affaires étrangères a invité les récipiendaires à prendre conscience de ce qui les attend, « une tâche lourde et complexe, celle d’être des ambassadeurs de la culture congolaise », a dit l’Ambassadeur Theo Wabznga Kalebo. « Vous devez faire en sorte que le monde puisse parler du Congo, que le monde demain puisse comprendre qu’est-ce qu’est le Congo. Multipliez les initiatives pour que notre culture soit reconnue et vécue à l’étranger », a-t-il recommandé aux Attachés culturels et commerciaux.

Pour sa part, en sa qualité de Secrétaire Général à l’Enseignement supérieur et universitaire, M. Pacifique Ilosyo Imonano a exprimé la joie de son Ministère. « Lorsque je vois dans les modules et thématiques qui ont été dispensés dans le cadre de cette formation, que la diplomatie a été connectée à l’administration, à la culture, à la politique étrangère, aux relations internationales et même à la sécurité, avec des enseignements sur l’intelligence artificielle comme outil de gestion et d’action dans ce qu’un pays peut avoir comme visée à l’extérieur, je constate que vous êtes suffisamment outillés pour que vous fassiez bonheur à la RDC dans votre qualité d’Attachés culturels dans nos ambassades. Vous ne pouvez pas être en marge des principes et prescrits des exigences diplomatiques », a indiqué le Secrétaire Général à l’Enseignement supérieur et universitaire.

« Dans le souci du Ministère des Affaires étrangères, il était question de trouver des modules qui devaient permettre à ceux qui devront désormais jouer ce rôle qui par le passé a fait la fête de la République démocratique du Congo. La tâche est très ardue. Ça demande beaucoup d’efforts, beaucoup de culture générale, de personnalité parce qu’il en va de l’image du pays », a déclaré l’Ambassadeur Debré Boyoko Baelo avant d’insister sur le fait qu’une « mission diplomatique est gérée par un ambassadeur qui reste au centre de toutes les activités. Si vous voulez bien prester, faire œuvre utile partout où vous serez, soyez en harmonie avec le chef de mission. Vos idées, vos initiatives, partagez avec le chef de mission qui vous permettra de prester comme il se doit. Soyez entreprenants, imaginatifs », a-t-il souligné.

« Il y a beaucoup à présenter sur la RDC. Vous êtes suffisamment édifiés. Nous sommes fiers de vous et restons à votre disposition », a conclu le Directeur de Cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères et Francophonie.

Plusieurs formateurs ont été mobilisé, notamment le Secrétaire Exécutif national de la Commission électorale nationale indépendante, des experts de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANAPI), de l’Enabel et le Délégué Général de la Wallonie Bruxelles Internationale, des professeurs des universités et des diplomates congolais. Des échanges intéressants qui ont mis les Attachés culturels et commerciaux devant leurs responsabilités, constate l’Ambassadeur Debré Bayoko Baelo.

Le Ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire s’est dit heureux de compter l’Académie diplomatique congolaise parmi ses partenaires privilégiés et a évoqué d’autres options de formation pour le bien de l’administration publique.




Brazzaville : Un nouveau général dans les rangs des Forces Armées congolaise

Nommé par décret présidentiel, le 8 janvier 2024, au grade de général de brigade des forces armées congolaises (FAC), le commandant de la garde républicaine, Basile Boka, a porté son galon, ce 21 mars 2024. L’acte a été accompli par le général d’armée, Denis Sassou-N’Guesso qui a patronné la cérémonie militaire au palais des congrès à Brazzaville.

L’esplanade du palais des congrès de Brazzaville a été choisi pour accueillir cette cérémonie de prise d’armes et de port d’insigne de grade. La cérémonie a débuté par le passage en revue des troupes par le chef de l’Etat. Le décret portant promotion d’officier général des forces armées congolaises a été par la suite rendu par le colonel major de police, Jean Bernard Okoko Isso, directeur général de l’administration et des ressources humaines au ministère de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local.

Le moment solennel de cette cérémonie est intervenu après la lecture de ce décret quand le président de la République a fait porter l’insigne du grade à l’heureux promu, Basile Boka.

Né en 1964 dans le département de la Cuvette, Basile Boka a été commandant de la zone militaire de défense n°8 dans le département du Pool, en novembre 2016 et commandant de la garde républicaine en janvier 2023. Il est chevalier, officier et commandeur dans l’ordre du mérite congolais.

Selon l’ordre de passage, la parade militaire qui a bouclé la cérémonie a commencé par le passage du commandement de l’ensemble des troupes, sous la supervision du commandant de la zone militaire de défense n° 9. Le défilé a été clôturé par le passage des troupes para-commandos, avec leur pas lent et rythmé.

Il convient de signaler que les conditions météorologiques ont contribué à la bonne tenue de cette cérémonie. En effet, la pluie qui a arrosé la ville de Brazzaville en matinée a permis aux troupes de garder défiler dans la fraicheur.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo




Kasaï Central : Des sacs de chanvres incinérés par le Substitut du Procureur général près la Cour d’Appel à Kananga  

Le Substitut du Procureur général près la Cour d’Appel du Kasaï Central, Ngoyi Kazembe, a supervisé la cérémonie d’incinération

d’une quantité importante de chanvres ce mercredi 20 mars 2024 à Kananga, Chef-lieu de la province du Kasaï Central, un message fort lancé à tous les vendeurs et consommateurs de ces stupéfiants.

“C’est un grand lot qui a été saisi à Luiza et le collègue de Luiza nous a transféré ici avec les objets saisis et nous avons jugé bon de les détruire. Nous ne voulons pas que la population se livre à la consommation des chanvres et autres stupéfiants ou encore les boissons fortement alcoolisées. Nous allons voir prochainement comment décourager cette pratique ” a fait savoir le SPG.

Ce produit toxique avait été intercepté depuis quelques jours par la police nationale congolaise sur une moto qui quittait Luiza vers Kananga.

L’opération s’est passée en présence de certains agents de l’agence nationale des renseignements (ANR), du service technique de l’environnement et du coordonnateur provincial de la commission nationale des droits de l’homme CNDH Kasaï Central.

Maître Vincent Kayembe Tshiamumaye se dit satisfait de la réussite de ce joli coup de filet.

«Je jette un bouquet de fleurs au Procureur de la Cour d’appel du Kasaï Central et tous ses collaborateurs. Depuis tout ce temps nous avions toujours travaillé pour établir le pont entre la commission nationale des droits de l’homme et la justice au Kasaï Central et cette fois-ci, c’est la bonne. La lutte contre l’impunité est une composante de l’Etat des droits. Avec ce geste, nous devons collaborer avec la justice»,

s’est réjouit Me Vincent Kayembe Tshiamumaye.

Pour sa part, l’ inspectrice de l’assainissement à la mairie de Kananga a salué à son tour les efforts de la justice.

 

«La justice a écarté le danger. Ces chanvres allaient détruire les moeurs d’une centaine de personnes dans la région. Bravo au travail abattu par les éléments de l’ordre ».

 

Il faut préciser que ces sacs de chanvres prohibés ont été achetés par un monsieur dans la commune rurale de Luiza dans le territoire qui porte le même nom. L’homme a pris fuite abandonnant également sa moto.

 

JL makoyi




Le Maroc élu à la tête de l’Alliance africaine pour le commerce électronique

Youssef Ahouzi, directeur général de PortNet, devient désormais le président exécutif de l’Alliance africaine pour le commerce électronique, une organisation regroupant les guichets uniques nationaux pour le commerce extérieur des pays africains.

La 14ème session de l’Assemblée générale de l’Alliance africaine pour le commerce électronique (AACE) s’est tenue le 19 mars 2024 à Pointe Noire, en République du Congo. L’assemblée, qui s’est tenue en marge de la Conférence internationale sur les guichets uniques et du Forum numérique Congo, organisé par le Guichet unique des opérations transfrontalières, a permis à l’instance de procéder au renouvellement de son bureau exécutif.
Le président sortant, qui occupait le poste depuis 2022, a passé le témoin au Maroc, à travers Youssef Ahouzi, directeur général de PortNet, qui assure désormais la fonction de président du Comité exécutif. Il a lui-même a transmis la présidence de l’Assemblée générale à Warsama Mouhoumed Bouh Guirreh, directeur général de DPCS de la République de Djibouti.
David Ngarama, président sortant du Comité exécutif, lègue à son successeur des chantiers stratégiques, dont le déploiement du projet AFTRA, la plateforme panafricaine d’échange de documents commerciaux et de mise en place de portails d’information commerciale pour les pays africains, et la signature d’une convention avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) et la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), pour ne citer que ceux-là.
Créée en mars 2009 à Addis-Abeba, au siège de la Commission des Nations unies pour l’Afrique, l’AACE est une organisation regroupant les guichets uniques nationaux pour le commerce extérieur des pays africains. L’Alliance compte à son actif plusieurs publications techniques et l’organisation annuelle de la plus grande conférence internationale sur les guichets uniques depuis 2009. L’AACE a porté des projets de recherche et des projets pilotes avec l’appui du Centre africain pour les politiques commerciales (ATPC/UNECA), de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).
Par Ayoub Khattabi




Au prochain sommet de la Francophonie en France : La Rdc promet d’évaluer son appartenance à l’OIF

Dans un message, Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et Francophonie pense qu’il est impérieux d’évaluer l’appartenance de la Rdc à l’OIF, le rôle qu’elle joue au sein des instances de la Francophonie, sur les bénéfices qu’elle tire, comme instrument au service des intérêts des Nations qui la composent. Voilà qui permettra de prendre des initiatives efficaces afin de participer davantage au leadership de la Francophonie. Déjà en octobre, lors du prochain sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement en France, la Rdc réaffirmera sa vision de la Francophonie et fera ses propositions pour que l’OIF soit véritablement une organisation des peuples, répondant à leurs aspirations.

Le 20 mars de chaque année est célébré, dans le monde entier, comme journée internationale de la Francophonie. À cet effet, « Créer, innover, entreprendre en français » a été retenu comme le thème de l’année 2023, thème qui par ailleurs sera au centre des discussions au prochain Sommet de la Francophonie qui se déroulera, les 4 et 5 octobre 2024 en France, afin de mettre à l’honneur celles et ceux qui expriment leur créativité, leur inventivité et leur esprit d’entreprendre en français ».

En sa qualité de Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie, Christophe Lutundula a saisi cette opportunité pour exprimer la position du Gouvernement de la République Démocratique du Congo tant par rapport à la langue française qu’à l’égard de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui a la lourde charge d’assurer le bon fonctionnement et le rayonnement de la Francophonie à travers le monde.

En effet, la République Démocratique du Congo est membre à part entière de l’OIF. Il convient de rappeler que s’il est vrai que la Francophonie est fondée sur le partage d’une langue le français, il ne reste pas moins vrai que la Francophonie est aussi une communauté des valeurs comme celles de paix, de démocratie, d’Etat de droit, de solidarité, d’égalité entre hommes et femmes et de diversité culturelle.

« Nous croyons également en ces valeurs gravées dans notre Constitution et que nous nous efforçons d’appliquer chaque jour, comme l’ont démontré il y a quelques mois, les élections présidentielles, législatives et communales qui se sont déroulées dans notre pays, dans un climat de paix, de liberté, d’égalité de traitement et sans exclusion », a indiqué Lutundula dans un message.

Le silence de la Francophonie

Et d’ajouter que notre ancrage à cet ensemble des valeurs, qui constituent le socle de l’unité des membres de l’OIF et la motivation profonde de notre engagement en son sein, ne cesse de nous questionner au regard de l’attitude, mieux, du silence et de l’indifférence de la Francophonie institutionnelle face à l’agression de notre pays par le Rwanda, un des membres de l’OIF, et des tragédies qu’elle provoque depuis plus de trois décennies notamment le pillage éhonté de nos ressources naturelles, les déplacements forcés d’environ aujourd’hui six millions des personnes (femmes, enfants, vieillards) qui vivent quasiment dans un état de nature, sans abris, sans nourriture suffisante, à la merci de toute sorte de maladie, etc.

Pour Lutundula, il est inadmissible et contradictoire que l’OIF, qui doit défendre et promouvoir les valeurs de la Francophonie, reste aphone et inactive face à l’agression avérée de la RDC par le Rwanda, dont les troupes ont envahi la province du Nord-Kivu, soutiennent un groupe terroriste le M23 et se livrent à des crimes de guerre et contre l’humanité sur le territoire congolais. Ces actes, qui violent incontestablement la Charte de la Francophonie, celle des Nations Unies et les autres instruments juridiques qui régissent les relations internationales, doivent être condamnés sans équivoque par notre Organisation. Il est évident que par son attitude actuelle, l’OIF ne favorise ni l’unité entre ses membres, ni la confiance en elle. Bien au contraire, elle incite au doute et au désengagement. Il est donc grand temps, pour ceux qui ont en charge la gestion de notre organisation, de se ressaisir et de prendre des initiatives courageuses afin que notre organisation contribue véritablement à la solution de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC et ce faisant, au rétablissement de la confiance entre ces deux membres en conflit et de la paix dans la région des grands Lac. La Francophonie ne peut espérer prospérer et continuer à susciter de l’intérêt en elle que si elle se réconcilie avec ses valeurs et sa Charte.

La Rdc, plus grand pays francophone après la France

Néanmoins, sans naïveté ni faiblesse, la RDC est convaincue que l’OIF reste une organisation au sein de laquelle elle a sa place et un rôle important à jouer. En effet, le français est la langue officielle de Notre pays. Le français, qui reste une langue de communication et d’accès à la science, sert de trait d’union entre différentes composantes de Notre nation, aux côtés de nos quatre langues nationales et plus de 300 langues locales que nous comptons.

À l’heure actuelle, la RDC est le plus grand pays francophone au monde, après la France, suivant le nombre de personnes qui utilisent le français dans leur vie quotidienne. Avec sa population qui ne cesse d’augmenter, la RDC renforcera son poids au sein de la communauté francophone universelle, grâce notamment au nombre de plus en plus élevé de filles et de garçons qui vont à l’école et qui apprennent le français.

Cette tendance est d’autant plus affirmée que la politique de la gratuité de l’enseignement de base, mise en œuvre par notre Gouvernement depuis cinq ans, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur le Président de la République, a permis d’augmenter sensiblement le nombre des jeunes scolarisés et se faisant, des locuteurs congolais de la langue française.

Il ne fait donc aucun doute que l’avenir de la Francophonie, à l’horizon 2050, se joue en RDC. Cette position privilégiée nous place devant nos responsabilités au sein de la famille francophone qui compte 88 Etats et Gouvernements.

Pour cette raison, nous n’entendons pas renoncer à notre destin de grandeur au sein de cette communauté et ne tournerons pas le dos à la Francophonie. C’est ce que nous venions de démontrer, l’année dernière, à travers la tenue des 9 jeux de la Francophonie qui sont, sinon les meilleurs, à tout le moins parmi les plus réussis depuis qu’ils existent.




RDC : le collectif contre le racisme et le discours de haine alerte le gouvernement sur la campagne anti-Tutsi menée par Charles Onana

Regroupés au sein du collectif contre le racisme et les discours de haine, les experts et chercheurs congolais de la région des grands Lacs ont alerté mardi 19 mars le gouvernement congolais sur la campagne anti-Tutsi que mène actuellement à Kinshasa, l’éditeur Franco-Camerounais Charles Onana à travers son livre “Holocauste au Congo: L’Omerta de la communauté internationale”.

 

Basile Diatezwa, Enock Sebineza, Belhar Mbuyi et Thomas Gamakolo puisqu’il s’agit d’eux, qualifient cet ouvrage d’un véritable bréviaire de la détestation des Tutsi fragilisant ainsi la cohésion nationale entre congolais. Alors que Charles Onana présente la communauté Banyamulenge comme des parachutés au Congo et qui ont acquis la nationalité collective sous Mobutu, les experts et chercheurs des grands Lacs ont démontré preuve à l’appui, l’existence des Banyamulenge congolais depuis l’époque coloniale.

 

«Nous pouvons également citer R. Loons, administrateur du territoire de Bafulero (actuel territoire d’Uvira) qui a publié une étude en mars 1933 et qui reconnait l’existence parmi les peuples de son territoire, des fractions Banyamulenge », ont-ils illustré, avant de brandir bien d’autres textes attestant la présence de cette communauté en RDC.

 

Pour ces compatriotes congolais, les accusations de Charles Onana indexant la communauté Banyamulenge comme usurpateur de la citoyenneté de la RDC ne reposent sur aucun argument sérieux de la part de son auteur se basant plutôt sur des faux documents pour imputer aux Banyamulenge le complot visant à détruire le Congo.

 

«La cohésion nationale qui est mise en mal par un certain activiste extrémiste donner un peu de la crédibilité après avoir écrit un livre que nous considérons comme un livre panfletiste plutôt comme un livre scientifique. Cette conférence a été mise en place pour donner un autre son de cloche aux congolais, pourquoi ? Parce qu’au travers du livre qui a été vendu abondamment à l’UNIKIN et dans toutes les institutions supérieures de la RDC en tout cas du moins de la capitale, ce livre qu’on appelle Holocauste du Congo est axé sur trois points centraux c’est-à-dire le déni de nationalité et la charge portée contre la communauté Banyamulenge et Tutsi qu’on rend comme étant la cause de tous les maux du Congo c’est-à-dire la diabolisation de cette communauté. Le troisième point ce qu’on veut présenter qu’il n’y a eu que cette communauté là dans les guerres qui ont eu à l’Est depuis 1993 jusqu’aujourd’hui pendant au moins 30 ans il n’y a eu que eux qui ont tué, massacré et tout », a déploré Mê Thomas Gamakolo.

 

Toutefois, Basile Diatezwa, Enock Sebineza, Belhar Mbuyi et Thomas Gamakolo interpellent les Congolais à ne pas prêter attention aux propos xénophobes de Charles Onana pour ne plus déchirer le tissu social cousu au prix du sang des Martyrs.

 

« Nous avons considéré que cela était très dangereux parce que ça permet à tout ce qui voudrait voir imputer de notre nation cette communauté là Tutsi, Ima et Banyamulenge , nous avons considéré que si on imputait le Congo d’une partie de sa population ça veut dire qu’on a imputé une partie de notre territoire. Donc, le danger de la Balkanisation peut arriver rapidement, nous nous comprenons le patriotisme comme étant l’amour de notre Congo, de tous les patrimoines humains hérités de la colonisation et nous avons hérité comme patrimoine humain également des Tutsi, des ima et les Banyamulenge. Nous voulons que le corps social ne souffre pas d’une imputation », a renchéri Maître Thomas Gamakolo.

 

De quoi s’interroger sur les motivations réelles de Charles Onana qui pourtant est accusé de racisme en France. Les experts et chercheurs congolais sur la région des grands Lacs n’excluent pas la possibilité de le rencontrer à travers un nouvel ouvrage pour contrer “ses faussetés” sur l’origine de Tutsi congolais.




Kasaï – Oriental : Bientôt Mbuji-Mayi sera doté de huit tracteurs et autres équipements agricoles modernes ” ministre provincial”

C’est dans le souci de mettre fin avec la faim dans ce coin du pays que le ministre provincial de l’agriculture a annoncé l’acheminement de huit tracteurs et autres équipements agricoles modernes de Lufu à Mbuji-mayi.

Ces équipements agricoles commandés par le gouvernement provincial sont déjà arrivés dans la cité frontalière de Lufu, dans la province du Kongo central.

C’est ce qu’a confirmé le ministre provincial en charge de l’agriculture dans une interview accordée à la presse.

Ntumba Ntuala Théodore affirme que ces matériels sont composés de huit tracteurs, une coupe d’herbe et un labour, des motoculteurs, des moissonneuses et une mini-minoterie ont été réceptionnés.

Le ministre provincial de l’agriculture indique qu’il est en train de coordonner l’opération d’acheminement de ce lot de Lufu à Mbuj-mayi.

 

 

JL makoyi




RDC : L’ancien ministre du Tourisme et député national, Modero Nsimba, assigné à la résidence surveillée et sera jugé ce jeudi

Après avoir quitté la prison mercredi et assigné à la résidence, l’ex ministre du tourisme et député national récemment repêché par la Cour Constitutionnelle, Modero Nsimba, sera jugé en procédure de flagrance ce jeudi 21 mars 2024 à la Cour de Cassation pour imputations dommageables et propagation de faux bruits.

Cela fait suite à une note vocale qui circule sur la toile concernant l’assassinat de Chérubin Okende qu’il attribue aux services de sécurité.

Ces accusations sont rejetées par ses avocats conseils.

“Comment lui collent-ils les infractions de propagation des faux bruits et imputations dommageables alors qu’il a été enregistré à son insu et n’est pas auteur de la diffusion. Ses bourreaux devraient plutôt interpeller ceux qui l’ont piégé et diffusé l’audio” s’indigne l’un de ses avocats.

 

Loup solitaire