Kinshasa : Bientôt la délivrance de la carte d’identité nationale aux Kinois 

L’identification des Congolais va bientôt débuter. Le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur a, à cet effet, réceptionné le mercredi 20 mars, un important lot de conteneurs comprenant des matériels pour l’enrôlement des congolais afin de leur délivrer des cartes d’identité nationale.

Pour un premier temps, seules les 24 communes de la ville province de Kinshasa seront concernées par cette opération tant attendue a annoncé Peter Kazadi.

“Je comprends l’impatience de la population puisque ça fait des années qu’ils n’ont pas leurs cartes d’identité, ce qui fait la fierté d’appartenir à une nation. Mais je dois ici rassurer que le processus était un peu long mais laborieux. Aujourd’hui, j’ai le bonheur d’annoncer à la population que tous les matériels pour les 24 communes de la ville province de Kinshasa sont présents à Kinshasa. Je pense que dans les tous prochains jours, une opération d’enregistrement de masse va être lancée et chacun de congolais cette fois-là aura sa carte” a déclaré Peter Kazadi

Notons que la délivrance des dernières cartes d’identité nationale date des années 1990. Aucun autre document n’a été délivré aux congolais excepté la carte d’électeur qui fait office de carte d’identité provisoire.

 

Loup solitaire




Invitation




Obsèques de Chérubin Okende : le cardinal Fridolin Ambongo remet en cause les conclusions des enquêtes de la justice

Avant le départ de la dépouille mortelle de Chérubin Okende pour l’enterrement au cimetière de la nécropole de Kinshasa, une messe dite en mémoire de l’ancien ministre des transports avait été organisée en la cathédrale Notre-Dame du Congo.

Comme officiant du jour, l’archevêque métropolitain de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo au cours de son homélie, est revenu sur les conclusions des enquêtes qui devraient élucider la vraie cause de la mort de Chérubin Okende. Le prélat catholique n’a pas caché le doute qu’il émet sur ce rapport selon lequel Chérubin Okende s’est suicidé.

‹‹ Les conclusions de l’enquête sur la mort de Chérubin Okende prouve que la justice est malade›› a-t-il lâché

“Comment comprendre qu’un père de famille, qui venait de marier sa fille s’est soit disant suicidé, en se tirant des balles et tire sur son propre véhicule?”, s’interroge le cardinal

Évoquant le dossier lié à la levée du moratoire Fridolin Ambongo a déclaré que l’église catholique est foncièrement contre la levée de la peine de mort. Pour lui ‹‹ La peine de mort est un prétexte pour instaurer la terreur, pour couper la tête des gens ›› a-t-il indiqué.

 

Osk




COMMUNIQUE NECROLOGIQUE

Les familles Olela et Bwana annoncent aux amis et connaissances le décès inopiné de leur frère et père François Olela, professeur à l’Institut Lumumba.

Le programme des funérailles se présente comme suit:

-Vendredi veillée mortuaire sur l’Avenue Mfumu Saka, numéro 5, quartier Righini (réf. Eglise Baruti Tabernacle),

-Samedi culte et levée du corps à l’hôpital du cinquantenaire à 09 heures et lieu de départ pour l’enterrement cimetière Kimberly.

Pour tout contact :

Ce communiqué tient lieu de faire-part.




Propos discourtois et irresponsables contre Fatshi : L’AFDC-A et Modeste Bahati désavouent Sam Bakasende

Le regroupement politique AFDC-A a suivi avec indignation les propos discourtois et irresponsables tenus par M. Sam Bakasende sur les réseaux sociaux, dans une vidéo devenue virale, à l’endroit de son partenaire UDPS, et à l’égard du très respecté Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Haute autorité de l’Union Sacrée de la Nation.

C’est ce qu’indique dans un communiqué parvenu à notre rédaction et signé par M. Guy-Richard Malongo Bilamba, Secrétaire Exécutif AFDC –A, qui affirme que ces propos n’engagent nullement le Professeur Modeste Bahati Lukwebo, Autorité Morale de l’AFDC-A, ni le regroupement politique AFDC-A

Face à ce comportement inacceptable, le Secrétariat Général de l’AFDC-A décide de déférer ce camarade à la commission de discipline du regroupement pour y être entendu.

Par la même occasion, le Secrétariat Général de l’AFDC-A attire l’attention de tous les camarades sur le respect de la ligne de conduite de notre famille politique face aux médias, car toute déclaration faite sans autorisation préalable de la hiérarchie de l’AFDC-A n’engagera pas cette dernière et exposera son auteur à de sévères sanctions.




Appelés à vulgariser la réforme : Les cadres de la DGRAD édifiés sur le Décret n°22/53 du 30 décembre 2022 

M. Félix Kanku Mulumba, Directeur-Coordonnateur de la CDC et membre du Comité des Réformes/Ph. JMNK

Jean-Claude Mangwala, chef de division des questions de réformes et modérateur de l’atelier/Ph. JMNK

La DGRAD démarre la vulgarisation du Décret n°22/53 du 30 décembre 2022, qui constitue une étape importante dans la feuille de route élaborée pour sa mise en œuvre. L’objectif est d’améliorer le fonctionnement de la DGRAD, mais aussi de la composition d’un noyau susceptible de réfléchir sur les stratégies devant garantir une diffusion réussie dudit Décret.

A l’invitation de M. Jean-Lucien Bonyeme Ekofo, Directeur général de la DGRAD, des cadres juristes de cette régie financière ont participé, du 19 au 20 mars, à un atelier sur la mise en œuvre du Décret n°22/53 du 30 décembre 2022 modifiant et complétant le Décret n°0058 du 27 décembre 1995 portant création, organisation et fonctionnement de la DGRAD.

« A cet effet, je demande au Directeur- Coordonnateur de la CDC, au Directeur de l’Administration et des Services Généraux ainsi qu’à celui des Finances et Budget, qui me lisent en copie, de prendre, chacun en ce qui le concerne, les dispositions pour la tenue de cette activité importante, gage de la réussite de la campagne de vulgarisation du texte pré rappelé qui sera lancée très prochainement », avait écrit le Directeur général de la DGRAD, M. Jean-Lucien Bonyeme Ekofo, dans la lettre de désignation.

A en croire M. Félix Kanku Mulumba, Directeur-Coordonnateur de la CDC et membre du Comité des Réformes, cet atelier s’est assigné trois missions essentielles:

La première, c’est de voir chacun des participants à cet atelier, comprendre la DGRAD dans son nouveau mode de fonctionnement et être capable de la faire comprendre et la faire partager aux Cadres et agents de la DGRAD;

La deuxième est celle de concocter un guide, qu’il y a lieu de considérer comme un vade-mecum ou un document référentiel pour la vulgarisation du nouveau Décret;

La troisième et la dernière, c’est de présenter un rapport qui renseigne, à la lumière des interventions des différents Experts et des échanges, les vrais besoins de la DGRAD pour une mise en œuvre efficace de ce nouveau Décret ainsi que les contraintes assorties des pistes de solution.

En effet, depuis le 01 mars 2024, le Directeur Général de la DGRAD a désigné, suivant la lettre n° 1161/DGRAD/DG/2024, quelques Cadres de la DGRAD devant prendre part à l’atelier sur la mise en œuvre du Décret n°22/53 du 30 décembre 2022 modifiant et complétant le Décret n°0058 du 27 décembre 1995 portant création, organisation et fonctionnement de la DGRAD.

Les raisons de ce Décret

Dans son mot, M. Félix Kanku Mulumba, Directeur-Coordonnateur de la CDC et membre du Comité des Réformes a eu à rappeler deux raisons fondamentales qui ont milité à la signature du Décret susvisé.

La première est celle consistant à conformer le cadre organique de la DGRAD à celui consacré par le Décret n°15/043 du 28 décembre 2015 portant fixation du Cadre organique des structures standards à compétences horizontales communes à toutes les administrations centrales des ministères, institutions et services publics. L’implémentation de cette nouvelle politique gouvernementale appelle, pour la DGRAD, des réformes profondes.

Ces nouvelles réformes introduites par le texte susvisé répondent au besoin de la mise en place au sein de la DGRAD, des structures standards à compétence horizontales communes, tenant compte, bien entendu, de la spécificité de ses missions, du volume de travail et de sa taille.

La seconde est celle qui consiste à formaliser l’existence de certaines Directions qui existent de facto, c’est-à-dire, non prévues par le texte de création. Il s’agit notamment des Directions des Imprimés de Valeur, des Finances et de l’Informatique.

« Par définition, une réforme est un changement qu’on apporte (dans les mœurs, les lois, les institutions) afin d’en obtenir de meilleurs résultats. Comme vous pouvez vous en rendre compte, ce Décret a consacré plusieurs réformes qui appellent des améliorations, aussi bien dans la structure de la DGRAD que dans sa gouvernance », dit-il, avant d’ajouter qu’un tel crédo n’est possible que si les Cadres et agents de la DGRAD perçoivent à leur juste valeur les différents changements dont question. D’où l’impérieuse nécessité, aussi bien de leur compréhension que de leur approbation par ces Cadres et agents.

Ainsi, la vulgarisation dudit Décret constitue une étape importante dans la feuille de route élaborée pour sa mise en œuvre.

C’est la raison pour laquelle, les Autorités de la DGRAD ont estimé, tenant compte de la pertinence et de la complexité du changement de caractère profond visant à améliorer désormais le fonctionnement de la DGRAD, d’organiser un atelier, en vue, non seulement de la capacitation des Cadres de notre Régie appelés à universaliser le Décret n°22/53 du 30 décembre 2022, mais aussi, de la composition d’un noyau susceptible de réfléchir sur les stratégies devant garantir une diffusion réussie dudit Décret.

Soulignons que pendant deux jours, des experts provenant pour la plupart des structures externes à la DGRAD ont intervenu sur six thématiques choisies. Les structures ci-après ont été sélectionnées : L’Inspection Générale des Finances; Le Comité d’Orientation de la Réforme des Finances Publics; La Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics; La Direction Générale de l’Organisation, Reforme et Modernisation de l’Administration Publique; Le Secrétariat Général des Finances; La Direction des Etudes et Contentieux de la DGRAD.

Disons que pour ce mercredi, les cadres de la DGRAD ont été édifiés sur l’audit interne et externe, ainsi que la notion d’inspection. Ici, ils ont appris notamment que l’audit sert à nous assurer que les mesures de contrôle interne sont efficaces.