Mboso fait pleinement confiance à Kabuya 

Les éloges de Christophe Mboso à l’Informateur : ” Tous les responsables des partis politiques de notre pays ont pleinement confiance au SG de l’UDPS/Tshisekedi nommé informateur”

” Vous saviez dans le temps, on nommait les Informateurs, mais il y avait beaucoup d’agitations. Mais cette fois-ci, il y a du calme”, a déclaré Christophe Mboso Kodia M’pwanga devant la presse hier vendredi, 22 mars 2024, au terme de l’audience que l’Informateur Augustin Kabuya a accordé à la plateforme AACRD (Action des Alliés de la Convention pour la République et de la Démocratie).

Pour le Président du bureau d’âge de l’Assemblée Nationale, la mission de l’Informateur se passe très bien.

Pourquoi je dis très bien?, s’est-il interrogé. C’est parce qu’il consulte tout le monde, tous les partis politiques de ce pays; il ne tient pas compte de grands ou des petits; en tout cas il consulte tout le monde, a-t-il ajouté.

Et de renchérir: ” On a confiance au Secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya qui est nommé Informateur. On lui fait pleinement confiance. Moi-même aussi et tous les responsables politiques de notre pays. Il a toute notre confiance.

Revenant sur le contenu des échanges qu’il a eus avec l’Informateur, le speaker de l’Assemblée nationale a affirmé ce qui suit:

” L’Informateur a une mission qu’il continue. Aujourd’hui, c’était notre tour de venir pour la deuxième fois confirmer ce que nous lui avions dit la première fois en présence de tous les chefs de regroupement qui forment notre plate-forme, AACRD.

(…) Nous rentrons aussi nous préparer conformément aux instructions que nous venons d’avoir auprès de lui”.




CULTE DOMINICAL AVEC LE PAST FRANÇOIS MUTOMBO VH /SERVICE DES 21 JRS / DIMANCHE 24 MARS 2024




Appui à apporter la SAMIDRC: La SADC désapprouve le contenu de la correspondance du Rwanda adressée aux Nations Unies et à l’UA

Il s’est tenu, le 23 mars 2024, à Lusaka en Zambie, une réunion extraordinaire de la Troïka du Sommet de l’Organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) plus les des pays de la SADC contributeurs de troupes à la Mission de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC), les pays de la SADC contributeurs de personnel à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM). Selon le communiqué final qui a été rendu public, le sommet a réaffirmé l’engagement pris au niveau régional dans le cadre du pacte de défense mutuelle de la SADC, selon lequel toute attaque armée contre l’un d’entre eux sera considérée comme une menace à la paix et à la sécurité régionales, et a félicité les États membres d’avoir fait collectivement preuve de solidarité en continuant à apporter leur contribution et leur soutien à la SAMIM et à la SAMIDRC. Le Sommet a réaffirmé que le déploiement de la SAMIDRC vise à restaurer la paix et la sécurité en République Démocratique du Congo et que ce déploiement est aligné sur le Traité de la SADC, le Protocole de la SADC sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité et le Pacte de défense mutuelle de la SADC. Au même moment, le Sommet a désapprouvé le contenu de la correspondance adressée par le Rwanda aux Nations Unies et à la Commission de l’Union africaine concernant l’appui à apporter à la SAMIDRC. Ci-dessous le communiqué final : 

COMMUNIQUE DE LA REUNION EXTRAORDINAIRE DE LA TROIKA DU SOMMET DE L’ORGANE, PLUS LA TROIKA DE LA SADC, LES PAYS DE LA SADC CONTRIBUTEURS DE TROUPES À LA MISSION DE LA SADC EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (SAMIDRC), LES PAYS DE LA SADC CONTRIBUTEURS DE PERSONNEL À LA MISSION DE LA SADC AU MOZAMBIQUE (SAMIM), LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ET LA RÉPUBLIQUE DU MOZAMBIQUE 23 MARS 2024

1. La réunion extraordinaire de la Troïka du Sommet de l’Organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) plus les des pays de la SAD contributeurs de troupes à la Mission de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC), les pays de la SADC contributeurs de personnel à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM), la République Démocratique du Congo et la République du Mozambique, désignée ci-après sous le nom de Sommet a eu lieu à Lusaka (Zambie) le 23 mars 2024.

2. La cérémonie d’ouverture officielle du Sommet a été présidée par Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, en sa qualité de Président de l’Organe de la SADC chargé de la coopération en matière de politique, défense et sécurité.

3. Les Chefs d’État et de gouvernement de la SADC suivants ou leurs représentants ont également participé au Sommet:

Angola: S.E. le Président João Manuel Gonçalves Lourenço

République Démocratique du Congo : S.E. le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo

Malawi: S.E. le Président le Dr Lazarus McCarthy Chakwera

Mozambique: S.E. le Président Filipe Jacinto Nyusi

Zambie: S.E. le Président Hakainde Hichilema,

Zimbabwe: S.E. le Président le Dr Emmerson Dambudzo Mnangagwa

Royaume du Lesotho: S.E le Premier ministre Samuel Ntsokoane Matekane

Namibie: S.E. le Vice-président Dr. Netumbo Nandi- Ndaitwah

République-Unie Tanzanie: S.E. le Vice-président, Dr. Philip Isdor Mpango

Botswana: Honorable ministre de la Défense et de la sécurité de la République du Botswana, Monsieur Thomas K. Mmusi

Afrique du Sud: Honorable la ministre à la Présidence de République d’Afrique du Sud, Madam Khumbudzo Ntshavheni

4. À également participé au Sommet, le Secrétaire exécutif de la SADC.

5. Le Sommet a présenté ses condoléances à la République de Namibie à la suite du décès de S.E. Dr. Hage G. Geingob, troisième Président de la République de Namibie à la République-Unie de Tanzanie à la suite du décès de S.E. Ali Hassan Mwinyi, deuxième Président de la République-Unie de Tanzanie; et à la République d’Afrique du Sud en raison de la perte de deux soldats de la Force de défense nationale sud-africaine qui ont été tués lors d’une attaque à Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo, où ils remplissaient leurs fonctions auprès de la Mission de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC).

6. Les participants au Sommet ont commémoré la Journée de la libération de l’Afrique australe, qui a lieu le 23 mars de chaque année, et à cette occasion, une déclaration a été prononcée par le Président de la SADC, Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, dans laquelle il a souligné l’importance historique de la lutte pour la libération et réaffirmé l’engagement de la SADC à défendre les idéaux de la solidarité, de l’autodétermination et de la coopération régionale.

7. Le Sommet a reçu des informations récentes sur la situation sécuritaire et le maintien de la paix en République Démocratique du Congo et en République du Mozambique et a réitéré le soutien de la SADC à ces deux gouvernements dans leurs efforts visant à instaurer des conditions de paix, de stabilité et de sécurité durables.

8. Le Sommet a salué les pays contributeurs de personnel et a exprimé sa reconnaissance aux hommes et aux femmes déployés dans les missions de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC) et en République du Mozambique (SAMIM) pour leur service dévoué à la préservation de la paix et de la sécurité dans la Région.

9. Le Sommet a réaffirmé l’engagement pris au niveau régional dans le cadre du pacte de défense mutuelle de la SADC, selon lequel toute attaque armée contre l’un d’entre eux sera considérée comme une menace à la paix et à la sécurité régionales, et a félicité les États membres d’avoir fait collectivement preuve de solidarité en continuant à apporter leur contribution et leur soutien à la SAMIM et à la SAMIDRC.

10. Le Sommet a réitéré son soutien aux processus politiques et diplomatiques, savoir le processus de Luanda, dirigé par Son Excellence João Manuel Gonçalvel Lourenço, Président de la République d’Angola et Champion de l’Union africaine pour la paix et la réconciliation en Afrique, et le processus de Nairobi, dirigé par Son Excellence Uhuru Kenyatta, ancien Président de la République du Kenya.

11. Le Sommet a exprimé sa gratitude à la Commission de l’Union africaine et au Conseil de sécurité des Nations unies qui ont manifesté leur solidarité et apporté leur soutien à la Mission de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC), qui est une mission marquant la réponse régionale de la SADC complétant d’autres processus diplomatiques et politiques en cours dans le but de soutenir le gouvernement de la République Démocratique du Congo.

12. Le Sommet a renouvelé son engagement sans faille à fournir un soutien diplomatique et militaire au gouvernement et au peuple de la République Démocratique du Congo afin de parvenir à des solutions durables pouvant remédier au violent conflit qui sévit dans l’est du pays et à intensifier ses activités de diplomatie publique consacrée à mieux faire connaitre le rôle et les succès des missions de soutien à la paix de la SADC, en particulier la SAMIM et la SAMIDRC, afin d’éviter la diffusion de messages négatifs externes susceptibles de compromettre le succès des missions de soutien à la paix menées par la SADC.

13. Le Sommet a désapprouvé le contenu de la correspondance adressée par le Rwanda aux Nations Unies et à la Commission de l’Union africaine concernant l’appui à apporter à la SAMIDRC:

14. Le Sommet a réaffirmé que le déploiement de la SAMIDRC vise à restaurer la paix et la sécurité en République Démocratique du Congo et que ce déploiement est aligné sur le Traité de la SADC, le Protocole de la SADC sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité et le Pacte de défense mutuelle de la SADC.

15. Le Sommet a pris acte du message adressé par Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo, et Son Excellence Filipe Jacinto Nyusi, Président de la République du Mozambique, remerciant la SADC pour son soutien indéfectible à la République démocratique du Congo et au Mozambique en vue du rétablissement de la paix et de la sécurité.

16. Le Sommet a félicité Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie et Président de l’Organe de la SADC, pour avoir convoqué la réunion extraordinaire du Sommet de l’Organe et pour son leadership dans la promotion de la coopération régionale en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la Région SADC.

17. Le Président de l’Organe de la SADC, Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, a exprimé sa gratitude à tous les chefs d’Etat et de gouvernement d’avoir participé au Sommet et d’avoir fait preuve d’engagement et de coopération dans la consolidation de la paix et de la sécurité dans la Région.

Fait le 23 mars 2024 Lusaka, République de Zambie




La Rdc se dote d’un nouveau consulat en Ukraine  

Le Secrétaire Général aux Affaires étrangères a inauguré, vendredi dernier, le Consulat honoraire de la Rdc à Uzhgorod, en Ukraine. La cérémonie a débuté par une minute de silence, hommage aux victimes de la guerre de l’invasion de l’Ukraine et celles de l’Est de la RDC.

L’ambassadeur Théo Wabenga a indiqué que l’ouverture de ce Consulat honoraire reflète une particularité dans les relations bilatérales historiques distinguées, qui se sont renforcées davantage par les contacts officiels et visites des officiels Ukrainiens à Kinshasa en 2022 et aussi de la visite officielle en 2023 de qui devrait se rendre à Kiev pour rencontrer son homologue et cette visite sera programmée dans le jour à venir et surtout avec l’ouverture de l’Ambassade de l’Ukraine à Kinshasa.

“La tâche de M. le Consul, ici présent est de promouvoir le lien économique entre nos 2 pays. Avec d’une part, des échanges commerciaux de nos produits et d’autre part, la signature de MoU entre les entreprises et”, a déclaré l’ambassadeur Théo Wabenga.

Ce Consulat aura pour mission, a-t-il dit, de veiller au bien être des ressortissants congolais et de défendre leurs intérêts dans la Province de Oblast de Transcarpatie. Son ouverture est “un exemple concret” des relations de coopération “distinguées” unissant la Rdc et l’Ukraine.




DCMP : Le Conseil d’Administration veut reprendre les choses en main ! 

Ce samedi 23 mars, autour du patriarche Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, que les membres du Conseil d’administration de l’équipe Daring Club Motema Pembe de Kinshasa (DCMP/k) réunis ont pris, à l’unanimité, 4 fortes décisions pour la suite de la vie du club:

La Mise en place d’une commission pour trouver des solutions aux différents contentieux qui touche le club Vert et Blanc de la capitale.

Le Conseil d’administration a mobilisé séance tentante une somme 30 000 Dollars Américains pour amorcer les processus de paiement des dettes pour aboutir à la levée de la de la suspension de non recrutements des nouveaux joueurs qui frappe l’équipe

« Le Conseil d’administration invite ce mercredi 27 mars le président de coordination et son comité pour un échange sur la situation du club et les nombreux contacts en faveur du club », indique-t-il, avant d’ajouter que le Conseil d’administration condamne avec la dernière énergie les actes de vandalisme perpétrés dans la résidence du patriarche Jonas Munkamba.

Pendant ce temps, la coordination de la même équipe annonce l’arrivée imminente d’un preneur du club pour relancer les activités.

OM




L’IGF devant l’Assemblée générale du syndicat TJS pour expliquer les mécanismes de l’alerte contre les antivaleurs

L’Inspection générale des finances (IGF) a été sollicitée pour son expertise en la matière, vendredi 22 mars 2024, à l’assemblée générale du Syndicat interprofessionnel transparence et justice sociale (TJS) qui s’est tenue dans l’enceinte du ministère des Affaires étrangères autour du thème « Lutte contre la corruption par l’implémentation de la transparence : mécanisme d’alerte ».

La corruption étant un phénomène qui représente aujourd’hui un sujet majeur contre le développement de la RDC dont les méfaits sont ancrés dans les institutions publiques, le syndicat TJS a permis à ses adhérents de s’informer sur des mécanismes d’alerte à mettre en œuvre contre les antivaleurs tels que les détournements, la fraude, la corruption et tant d’autres.
Ayant pour mission de lutter avec rigueur contre les antivaleurs prônant la défense des droits, ainsi que des intérêts matériels et moraux, collectifs et individuels des travailleurs, le syndicat JTS a, pour ce faire, associé l’IGF qui y a été représentée par l’inspecteur général des finances et coordonnateur adjoint, Henry-Paul Kazadi.
Le représentant de Jules Alingete Key a exposé sur les mécanismes d’alerte pour lutter contre la corruption. Il a sensibilisé les participants à faire preuve, à chaque instant, du sens patriotique en incitant les citoyens à dénoncer dans toutes les formes d’antivaleurs auxquels ils pourraient être témoins ou victimes.
« Notre participation c’est essentiellement au niveau des mécanismes de saisie de l’IGF, lorsqu’on est au courant des méfaits de corruption, de détournement, de fraude en matière des finances publiques. Nous savons que la lutte contre la corruption est une lutte qui est globalisante, transversale ; Nous sommes une branche de l’administration, il y a la société civile et d’autres structures de l’Etat qui sont appelées à concourir contre tous ces méfaits», a expliqué Henry-Paul Kazadi.
Le président du TJS estime qu’à travers la lutte ardente à laquelle est engagée l’IGF dans les institutions publiques, les finances de l’Etat sont bien encadrées.
« Nous luttons contre les antivaleurs présentes dans nos institutions publiques de manière à ce que les finances publiques de notre pays puissent être en bonne santé et qu’en contre-partie les agents de l’Etat, les travailleurs aillent les rémunérations auxquelles ils ont droit », a fait savoir le président du TJS qui a par ailleurs souhaité que l’IGF ne travaille pas seule, le peuple doit prendre à bras-le-corps cette lutte, de manière à identifier et mieux combattre les comportements inadmissibles présents dans les finances publiques pour le décollage de la RDC.
Le président du TJS, Henry Paul Kanakana, pense qu’il était nécessaire pour cette structure de connaitre les mécanismes d’alerte pour pouvoir accompagner l’IGF dans cette tâche.
Vu l’importance des matières abordées par les intervenants à cette assemblée générale, il revient maintenant aux travailleurs et agents publics de rendre utiles les enseignements reçus afin de combattre efficacement ces antivaleurs dans le pays.

Celcom IGF/DMM




Élections des gouverneurs au Sud-Kivu : l’ADIB invite les députés à faire un choix judicieux

L’association pour la défense des intérêts du Kivu-Bukavu (ADIB) a organisé le 14 mars 2024 un atelier de réflexion sur la problématique de la gouvernance au Sud-Kivu au Centre interdiocésain de Kinshasa pour actualiser les résolutions d’autres séminaires ateliers et tables rondes organisés précédemment à Kinshasa et à Bukavu sur le même sujet afin de proposer aux élus provinciaux, électeurs des sénateurs, gouverneur et vice-gouverneur, quelques recommandations pouvant garantir la stabilité des institutions provinciales notamment le profil idéal du prochain gouverneur de province.

Reçu sur le plateau de Télé 50, Gustave Bagayamukwe Tadji, président de cette association sans but lucratif ASBL ADIB, a fait remarquer que le problème de sa province part du démembrement du Grand-Kivu qui devrait être suivi d’une évaluation deux ans plus tard, afin d’examiner si l’objectif de rapprocher davantage les gouvernants des gouvernés visé par la décision du comité central, (assemblée nationale) de l’époque était favorable à la bonne gestion des entités décentralisées pour l’étendre dans d’autres provinces, si non revenir au Grand-Kivu dont la ville de Bukavu était le chef-lieu. Cependant, a poursuivi le notable, beaucoup de coïncidences malheureuses se sont accumulées et ont atteint leur point culminant en 2010 avec les crises institutionnelles qui n’ont pas permis aux gouverneurs imposés d’une manière ou d’une autre, de garder la tête de l’exécutif provincial plus d’une année en moyenne.

Le constat est que “de 1997 jusqu’à ce jour, le Sud-Kivu compte 17 gouverneurs pendant que les autres provinces en compte au maximum 7, surtout, comparativement à celles du Nord-Kivu et du Maniema qui ont connu les mêmes périodes d’occupations particulières sous les régimes AFDL et RCD . Le constat amer qui nous a réveillés c’était en 2010. A l’époque c’était une crise institutionnelle très grave, parce que non seulement les députés provinciaux eux-mêmes avaient voté une motion de défiance contre le bureau de l’Assemblée provinciale, mais aussi et concomitamment Kinshasa avait rappelé le gouverneur de province de l’époque en consultation et finalement l’obligé de démissionner”. C’est dans ces circonstances que l’ADIB a découvert que pendant 14 ans aucun des gouvernements provinciaux qui se sont succédés n’a eu le temps matériel de travailler pour le développement de la province alors que le pouvoir central doté à la province des fonds nécessaires à la réhabilitation des routes, à la relance de la cimenterie de Katana, la sucrerie de Kiliba, pour ne citer que ces projets parmi tant d’autres.

Ce leader regrette que la conférence de 2010 tenue à Kinshasa ayant rassemblé plus de 400 filles et fils du Sud-Kivu ait abouti à des résolutions qui n’ont jamais été mises en pratique pour baliser la bonne gouvernance et une paix durable dans la Province du Sud-Kivu.

 

A l’en croire, le rejet des gouverneurs par la population est une réaction naturelle du fait de son comportement développé pour résister aux guerres et occupations imposées antérieurement par les rébellions Muleliste, les mercenaires de Jean Schrame, Bob Denard, l’AFDL et le RCD. Cette population refusera toujours les gouvernants imposés d’une façon ou d’une autre.

C’est l’explication que donne le Président de l’ADIB, Monsieur Gustave BAGAYAMUKWE comme résultante de la crise de confiance de la part de la population à travers l’assemblée provinciale aux gouvernements provinciaux émanation actuelle des arrangements politiques au detriment malheureusement de la volonté populaire.

Les gouverneurs qui répondent aux ordres des autorités morales de leurs familles politiques en lieu et place de répondre aux aspirations profondes de la population.

C’est pourquoi, a-t-il argumenté, cette fois-ci les Sud-kivutiens désirent avoir à la tête de leur province une personnalité connue et qui connaît les vraies réalités de toute la province avec son histoire et ses réalités de terrain, une personnalité qui maîtrise les réalités de tous les 8 territoires constitutifs de la province et qui a prouvé qu’il est rassembleur et vit au-dessus des pesanteurs identitaires d’ordre tribalo-ethniques.

Porte-voix de la population du Sud-Kivu, Gustave Bagayamukwe Tadji invite les décideurs à porter une oreille attentive aux cris de détresse de cette dernière en lui donnant l’occasion cette fois-ci d’être dirigée par un Gouverneur choisi parmi ses leaders indépendamment des appartenances politiques et origines tribales.

Un homme qui répond au critère principal de la méritocratie, l’excellence et l’élitisme parmi les candidats gouverneurs affichés.

Quelque soit son parti politique et ses origines, la démocratie doit être bien encadrée pour que chacun des grands électeurs fasse son choix librement en fonction des critères recommandés.

1) Etre de nationalité congolaise ( père mère et conjoint)

2) Justifier d’une forte personnalité

3)Être patriote, rassembleur et bon communicateur

4)Avoir une bonne connaissance de la province (Bukavu et les 8 territoires) ainsi que des relations intercommunautaires

5)Avoir une expérience avérée dans la gestion de la chose publique

6) Avoir un niveau de formation suffisant (au moins de niveau graduat)

7)Faire preuve d’un sens élevé de dignité, d’intégrité, d’honorabilité, d’équité, d’humilité et d’altruisme

8)Etre au dessus de tout soupçon des malversation financière

9)Etre capable d’associer les gouvernés à la conduite des affaires publiques de la Province et de rendre compte régulièrement

10) S’abstenir d’exercer le commerce même par personne interposée durant le

Ainsi, Gustave Bagayamukwe Tadji a déclaré que sa sortie médiatique s’inscrivait dans la ligne droite de l’interpellation du chef de l’État qui a appelé la ministre de la Justice à mettre toutes les batteries en marche pour combattre la corruption, puisque c’est grâce à cette dernière que beaucoup de candidats gouverneurs sans vision et non portés par le peuple se font élire.

DMK