Dans une déclaration politique : L’UDS apporte son soutien inconditionnel au Cuba

Il y a une dizaine de jours, quelques manifestations pacifiques, à première vue, s’étaient déroulées au Cuba. Elles avaient donné lieu à des divers commentaires. Certains médias occidentaux et impérialistes en ont profité pour dramatiser la situation.

Dans le cadre de la solidarité des forces anti-impérialistes mondiales, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, parti cher au Président National Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, vient de publier une déclaration politique de soutien au Cuba. En voici le texte intégral.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, s’insurge contre l’exploitation politicienne et pernicieuse des récentes manifestations normales dans une démocratie, qui ont eu lieu le soir du dimanche 17 Mars 2024 à Santiago de Cuba et dans deux autres villes cubaines à la suite de coupure d’électricité.

L’UDS est surprise de constater avec regret que ces manifestations ordinaires du reste prévues dans la Constitution cubaine ont été maladroitement exploitées par les États-Unis d’Amérique, pyromane des temps modernes, par le biais de certains politiciens américains et son ambassade à Cuba, ce nid des déstabilisateurs du régime socialiste cubain, qui a alimenté le terrorisme médiatique par ses fakes news.

Curieusement, des médias de la honte, à savoir France 24, RFI, BBC, CNN et autres TV5 Monde sans compter la presse écrite aux ordres, se sont jetés sur leur “proie imaginaire”, pour en faire des choux gras au mépris de la déontologie journalistique.

L’UDS rappelle que la cause de la situation difficile que traverse le Cuba socialiste depuis 1959 est due au blocus décrété par l’impérialisme américain à la suite du régime fantoche de Batista et à la nationalisation des compagnies américaines établies sur l’île cubaine. Ce blocus fait perdre annuellement 5 milliards de dollars américains à l’économie américaine.

L’Union des Démocrates Socialistes s’étonne que les États-Unis d’Amérique qui s’évertuent à donner des leçons au reste du monde, violent toutes les dispositions pertinentes de l’Organisation des Nations-Unies qui leur sont défavorables. Ainsi, les USA  refusent d’appliquer toutes les résolutions de l’ONU relatives à la levée du blocus contre le Cuba votée par la majorité des pays membres de l’ONU, la dernière en date étant celle de novembre 2023 qui avait recueilli 187 voix favorables.

L’UDS fait remarquer que cet inhumain blocus insensé est à la base de nombreuses difficultés que rencontre le Cuba dans sa courageuse voie vers l’édification d’un État réellement socialiste.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, saisit cette occasion pour lancer un appel fraternel à la solidarité du camp anti-impérialiste en vue d’apporter son soutien sans faille au Cuba et à son Peuple dont l’internationalisme n’a jamais souffert d’une quelconque contestation.

L’UDS renouvelle enfin son appui au Vaillant Peuple Cubain et aux autorités du Cuba socialiste pour leur bravoure et leur résistance héroïque aux incessantes attaques de l’impérialisme et de son meneur américain depuis plus de 60 ans.

Fait à Kinshasa, le 25 Mars 2024.

POUR L’UNION DES DÉMOCRATES SOCIALISTES,

LE PRÉSIDENT NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire

Il est à noter que l’UDS affirme, chaque jour, son ancrage dans la galaxie anti-impérialiste mondiale.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Procès en flagrance du député national Modero Nsimba: l’audience fixée pour le 27 mars

La Cour de cassation siégeant en procédure de flagrance dans l’affaire Modero Nsimba a fixé au 27 mars courant le prononcé du réquisitoire du ministère public et la plaidoirie dans l’affaire opposant le Ministère public à cet ancien ministre du tourisme.

“L’audience est renvoyée au mercredi, 27 mars, pour permettre à la défense de préparer la plaidoirie et au ministère public, de mettre à jour son réquisitoire. Tirez les conséquences de droit et préparez-vous pour la plaidoirie. Que l’officier du Ministère public (OMP) se prépare aussi pour compléter les éléments de son réquisitoire “, a annoncé la composition.

Le député national, nouvellement proclamé élu par la cour constitutionnelle continue de réfuter les accusations mises à sa charge. Il affirme n’avoir jamais tenu ces propos qui lui attribués dans un audio devenu viral dans les réseaux sociaux. De son côté, le Ministère public persiste et signe que l’accusé a fait effectivement des déclarations graves dans lesquelles il impute la mort de Chérubin Okende notamment au général Christian Ndaywell, chef de la DEMIAP et à Christian Tshisekedi, frère du chef de l’État.

Notons que le Député National Modero Nsimba est jugé en procédure de flagrance pour propagation des faux bruits et imputations dommageables dans l’affaire de l’assassinat de Chérubin Okende.

Une question dont la suite et les éclaircissements seront au rendez-vous à l’échéance prochaine.

JL makoyi




Paie tardive des salaires : Les fonctionnaires menacent de grever si la paie de mars n’intervient pas dans les 5 premiers jours d’Avril

Le mouvement syndicaliste Transparence et Justice Sociale (TJS) envisage d’aller en grève si le gouvernement congolais ne paie pas les salaires des fonctionnaires de l’Etat pour le mois de mars, dans les cinq premiers jours du mois d’avril.

Cette déclaration est faite par son président Henry-Paul Kana Kana, qui a annoncé que l’arrêt de travail sera automatique si le gouvernement ne fournit aucun effort pour régler la situation des agents et fonctionnaires de l’administration publique.

 

Il confirme que le gouvernement n’est pas à mesure de fournir des arguments concrets pour justifier le retard de paiement.

 

Du côté du gouvernement, l’on annonce que des dispositions ont été prises pour que la paie du mois de mars se déroule normalement.

 

« Nous étions en réunion avec le comité du suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’État. Ont pris part à cette réunion , les différents services qui font des mises à jour, nous avons les FARDC, la police, la DINACOPE, les services intervenant dans la paie c’est-à-dire les différents opérateurs de différentes banques commerciales, la banque centrale et nous-mêmes de l’ordonnancement au niveau du suivi de la paie. Nous avons fait l’évaluation de deux mois, de janvier et de février, nous avons constaté avec joie que la paie s’est bien déroulée. Pour le mois de mars, les dispositions ont été prises pour que cette paie se déroule aussi normalement et que les fonctionnaires puissent être bien payés », a déclaré Bienvenu Matenda, l’ordonnateur délégué général du gouvernement, au sortir d’une réunion en début de semaine.

 

Toutefois, le mouvement syndicaliste Transparence et Justice Sociale reconnaît les efforts du gouvernement de payer le mois de février, même si d’autres agents n’ont toujours pas été payés pour le même mois.

 

Il faut rappeler que la paie des mois passés est intervenue 10 et 15 jours après pour certains fonctionnaires et 30 jours plus tard pour les autres mois de l’année 2023.

 

JL Makoyi




La Rdc appelle à la mobilisation de tous ses partenaires pour l’élimination du choléra

Engagée depuis décembre 2007 à éliminer le choléra, la République démocratique du Congo appelle aujourd’hui tous ses partenaires au financement de son Plan multisectoriel stratégique pour 2023-2027, le quatrième visant l’élimination du choléra et le contrôle des autres maladies diarrhéiques, comme problème de santé publique. C’est ce qu’indique un communiqué publié ce lundi.

Selon ce document, les précédents Plans multisectoriels stratégiques pour l’élimination du choléra (PMSEC) ont souffert d’un faible taux de financement de plusieurs de leurs axes stratégiques ainsi que d’un niveau d’alignement insuffisant des acteurs des secteurs concernés par le choléra. Grâce à ce PMSEC, endossé en Novembre 2023, le gouvernement souhaite mobiliser les opportunités de financement existantes et engager l’ensemble de ses partenaires à travailler à ses côtés pour éliminer le choléra.

« Le choléra est une maladie extrêmement dangereuse qui peut tuer en quelques heures si la personne malade n’est pas prise en charge. Elle touche particulièrement les populations les plus pauvres et reflète les profondes inégalités dans la répartition des ressources nationales. Le choléra est endémique en RDC depuis plus de quatre décennies : chaque jour, 136 personnes contractent le choléra et 3 en meurent. Au cours de ces trois dernières années, le pays a notifié 83 436 cas et 971 décès, soit une létalité de 1,2%. Le 4e PMSEC, dont le coût de mise en œuvre est évalué à 192 millions USD, prévoit de renforcer les activités de surveillance globale, de prise en charge des malades, des interventions d’urgence liées à l’eau, l’hygiène et l’assainissement dans les zones touchées par le choléra, notamment la province du Nord-Kivu qui subit une insécurité chronique et des déplacements de populations très importants ; des vaccinations orales contre le choléra et des investissements durables dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène ainsi que dans la recherche opérationnelle », peut-on lire dans ce communiqué de presse.

Soulignons que la mise en œuvre du PMSEC 2023-2027 sera effective grâce aux contributions des partenaires aux côtés du gouvernement de la République démocratique du Congo.

Prince Yassa




Jeux africains : Les performances louables des boxeurs congolais! 

Les fauves congolais ont fait mieux qu’en 2019 au Maroc où ils avaient raflé seulement 5 médailles dont 3 en bronze et 2 en argent

Cette fois-ci au Ghana, l’équipe nationale de la RDC a remporté 11 médailles dont 2 en Or.

Voici les détails :

 

OR

 

PITA KABEJI Peter

Steve KULENGULUKA

 

ARGENT

 

TULEMBEKWA ZOLA

Merveille MBALAYI

Jorbelle MALEWU

Boniface ZENGALA

Marie Joël MWIKA

 

BRONZE

 

Nathan MBELI

Lazare BWELUZEY

Gisèle NYEMBO

Brigitte MBABI




Nord-Kivu : Lamuka et l’ADD-Congo constatent avec émoi la recrudescence des tueries et l’hyper activité des terroristes ADF à Beni

Une énième incursion des terroristes ADF a été enregistrée dans la nuit du samedi et dimanche 25 Mars à Mulekera dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. Au total, 12 civils ont été tués dans cette attaque.

Face à la multiplication de ces tueries, la coalition Lamuka, plateforme de l’opposition Congolaise, s’interroge sur le rôle de l’État Congolais qui est censé protéger cette population.

“La coalition Lamuka et l’ADD-Congo constatent avec émoi la recrudescence des violences et tueries, l’hyper activité des terroristes ADF dans ce coin du pays. Que fait Félix Tshisekedi à Kinshasa ? Lui, pendant la campagne électorale s’était transformé en distributeur automatique de promesses fallacieuses. Force est de constater qu’après les élections, Félix a fait feu de silence ” a déclaré Prince Epenge, l’un des communicateurs de Lamuka

Lamuka interpelle et appelle à la prise de conscience. Elle plaide aussi pour le renforcement des opérations militaires pour mettre fin à ce cycle infernal des violences au Nord-Kivu.

Lamuka et l’ADD-Congo se plaignent également de la crise humanitaire sans précédent qui frappe la population civile de cette province en proie à l’insécurité.

 

Loup solitaire




Forum de Boao pour l’Asie 2024 : solidarité autour des défis communs

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Le Forum de Boao pour l’Asie (FBA) 2024 aura lieu du 26 au 29 mars dans la ville de Boao, à Hainan, la province méridionale de Chine. « L’Asie et le monde : défis communs, responsabilités partagées » est le thème autour duquel échangeront les dirigeants de l’Asie et d’autres parties de la planète. Les discussions vont être articulées sur des points majeurs comme l’« économie mondiale », l’« innovation technologique », le « développement social » et la « coopération internationale ». Un programme riche et variée se concentre sur les préoccupations communes et d’ordre mondial.

En considérant le thème de cette année, l’on voit bien que le FBA demeure attaché à son principe fondateur, à savoir fédérer les énergies positives pour le développement de l’Asie et du monde. Dans un monde où les intérêts sont de plus en plus imbriqués, il sied d’avoir une approche globale face aux défis communs qui demeurent le développement, la croissance économique, le changement climatique, la recherche de la paix dans un monde instable. C’est en coopérant de manière étroite et dans une compréhension mutuelle que les questions préoccupantes qui concernent tout le monde pourront avoir un début de solutions. Et le FBA entend, sous le leadership de la Chine, concrétiser cet idéal de rassemblement et de solidarité.

Il faut le souligner, l’Asie joue un rôle prépondérant dans la croissance mondiale. Selon les estimations de The Economist Intelligence Unit Limited, l’Asie devrait représenter 60 % de la croissance du PIB mondial en 2024, un taux supérieur à la moyenne d’avant la pandémie. En dépit des risques géopolitiques, cette partie du monde restera la principale région pour les opportunités de croissance dans l’économie mondiale. Quoi de plus normal pour le FBA de servir de laboratoire de réflexions et de cadre de mobilisation de toutes les initiatives à l’échelle de la planète qui participent à une meilleure intégration des économies.

En matière d’innovation technologique et scientifique, l’Asie se distingue également par un dynamisme constant avec en tête la Chine qui a fait de l’innovation un pilier central de sa modernisation. À l’heure où l’intelligence artificielle connaît une expansion sans commune mesure et bouleverse les modèles traditionnels de développement, il importe de féconder des idées novatrices pour son appropriation conséquente. En convoquant l’innovation technologique dans cette conférence annuelle, il est aussi question d’accroître les opportunités dans la diversification des chaînes de valeur mondiales, incontournables dans la transformation des économies.

Comment l’Asie et le monde pourraient-ils mieux appréhender et assumer leurs responsabilités face aux défis communs ? C’est en pensant comme un et en agissant ensemble que cela est possible. D’où la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération entre l’Asie et le monde. Bien sûr, il y a lieu de renforcer la participation effective de toutes les voix à la construction d’un monde de paix résolument tourné vers les objectifs d’un développement harmonieux. La solidarité de toutes les parties est donc indispensable pour non seulement renforcer les liens mais aussi pour dessiner les perspectives d’une coopération inclusive, multipolaire et soucieuse des intérêts communs.

Le Forum de Boao s’évertue au fil des ans dans cette dynamique de créer des passerelles d’une cohabitation fructueuse entre l’Asie et le reste du monde. Le rendez-vous de 2024 ouvrira à coup sûr de nouvelles pistes pour une meilleure intégration économique et une appropriation efficiente des innovations technologiques et scientifiques à l’échelle de la planète, surtout en faveur du Sud global où se concentre la majeure partie des pays en développement.

Mis en place dans les années 2000 et basé en Chine, le FBA est une organisation internationale lancée conjointement par 29 États membres. Chaque année est organisée sa conférence annuelle à Boao autour d’un thème central, dans l’île de Hainan où en plus des pays asiatiques, d’autres nations du monde et institutions internationales sont conviées pour discuter des problématiques de développement et d’intégration économique.

(Photo : VCG)




Nouveau Premier ministre: Kabuya et les enjeux de l’heure

Lors du dernier briefing avec la presse nationale, le 22 février dernier, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait rassuré quant à la nomination d’un nouveau « Formateur » du gouvernement. Ce n’était qu’une question d’heures, à en croire Félix Tshisekedi. Hélas, plusieurs jours sont déjà comptés et les Congolais s’impatientent.

Reconduit Informateur le 26 février dernier, Augustin Kabuya Tshilumba aura totalisé près de deux mois sans achever sa mission. L’homme qui attendait les résultats définitifs de la Cour Constitutionnelle pour les législatives nationales, trainent encore les pas, alors qu’il ne lui restait pas grand-chose.
L’ossature étant déjà définie, Augustin Kabuya n’avait qu’à constater et tirer les conséquences. A la surprise générale, l’Informateur a relancé les consultations, jusqu’à réveiller le scepticisme des Congolais dans l’opinion tout comme dans la classe politique.
Signalons qu’à la Haute Cour, parmi les 1.123 requêtes, seules 43 ont été jugées fondées. Au total, 43 députés parmi les 477 élus ont été invalidés. Avec au moins cinq sièges supplémentaires, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) a confirmé sa place de principale force de la majorité. Il pourrait revendiquer le poste de Premier ministre. Même après avoir perdu quatre sièges, l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe garde sa deuxième place au sein de la majorité. Fenêtre ouverte pour réclamer la présidence de l’Assemblée nationale.
L’AFDC-A de Modeste Bahati qui a perdu six sièges n’est plus à la troisième position ; même chose pour AB50 de Julien Paluku qui s’est vu déposséder de trois sièges. L’opposition reste toutefois minoritaire avec moins de trente sièges sur les 477 pourvus à ce stade.
Kabuya qui a cette ossature, n’avait plus à s’inquiéter pour retourner à la Cité de l’Union Africaine.
Sama rassuré
Avec à son actif 47 députés nationaux, 75 députés provinciaux, la dynamique Agissons et Bâtissons (AB), conduite par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a été reçue mercredi 20 mars, dans la soirée, par l’Informateur Augustin Kabuya.
A l’issue des échanges, Jean-Michel Sama Lukonde est largement revenu sur le sens de cette deuxième phase des consultations de l’Informateur qui constitue une étape importante avant la formation imminente du Gouvernement, conformément à la vision et à la ligne édictée par le président de la République, Félix Tshisekedi. Les questions liées à la taille et au format du prochain Gouvernement ont été abordées.
“Nous sommes venus ici à la suite de la première rencontre que nous avions déjà eu avec l’Informateur dans sa première phase de mission. Et aujourd’hui, notre force politique, la dynamique Agissons et Bâtissons (AB), constituée de ses forces, l’ADA, l’AB et l’ANB, au total 47 députés, pour suivre d’abord les indications qui devraient nous être données dans cette deuxième phase. La deuxième phase comporte les éléments de cohésion gouvernementale et puis les axes programmatiques qui vont guider le travail de ce Gouvernement. Nous avons eu essentiellement à échanger sur la taille et le format du Gouvernement qui doit tenir compte de nos réalités actuelles qui doivent aller vers le sens de la rationalisation et ensuite sur les priorités qui avaient été édictées par le président de la République”, a déclaré Sama Lukonde.
Le numéro 1 de la dynamique AB a par ailleurs souligné avoir rappelé le poids de sa force politique, qui se place deuxième après l’Udps, à l’issue de la publication des résultats définitifs des législatives nationales.
Gérer les frustrations
Au sein de l’Union sacrée de la nation, l’ordre bouleversé a créé des frustrations. Ainsi, le pouvoir discrétionnaire du président de la République serait vivement souhaité pour éviter une implosion au sein de l’USN.
L’élément dangereux et à craindre serait Bahati Lukwebo, poignardé au dos avec l’invalidation d’abord de son fils biologique, mais également de ses 8 autres élus. Guy Richard Malongo, Secrétaire général de la formation politique AFDC-A, dans une brève communication au lendemain de la décision de la haute cour qui a rendu son arrêt dans le cadre du contentieux électoral, avait promis que l’AFDC va se battre pour faire prévaloir ses droits.
Des contacts sérieux sont actuellement menés par le président du parti, Bahati Lukwebo à ce sujet, avait rassuré le SG Malongo. Bahati a toujours rêvé grand, et il serait prêt à tout pour avoir de la place chez Fatshi. Dans le cas contraire, ce grand politicien sait décider sur son sort (l’on se souviendra de toutes ses manœuvres pour remplacer Thambwe Mwamba à la tête du Senat).
A l’Assemblée nationale, c’est la guerre entre Kamerhe et Mboso, cet octogénaire mobutiste qui s’accrocherait au pouvoir. Kamerhe se voit déjà speaker de l’Assemblée nationale.
L’homme qui aime laisser des traces positives, par son leadership, veut aider Félix Tshisekedi par l’orientation des débats à la chambre basse du Parlement. Ici, l’impossible n’est pas Kamerhe, et Tshisekedi qui veut corriger les erreurs du passé, sait qui choisir entre Kamerhe et Mboso. Pour le Senat, si Bahati n’en rêve plus, Tshisekedi sait qui y placer.
A Kabuya de déposer son rapport final, et laisser le chef décider !
Bernetel Makambo




Le profil d’un Premier ministre rigoureux s’impose à Tshisekedi   

Aux yeux de l’Occident, ce choix est à la fois un test de maturité politique et un défi à relever. Ceci dans la mesure où le pays de Lumumba est sur le point de perdre une bonne partie de son territoire. Cette partie de l’Est qui donne sur l’Océan indien, est très riche en minerais stratégiques. Le colombo tantalite ou coltan représente 80% des réserves mondiales dans le territoire de Masisi province du Nord-Kivu, où s’affrontent jour et nuit depuis des décennies, les rebelles du M23 et les forces loyalistes des FARDC. Bilan : plus de dix millions des morts.

Pour ceux qui ne le savent pas, le minerai de coltan ou le colombo tantalite entre dans la fabrication des ordinateurs, des téléphones portables, les caméras, les dictaphones, dans l’électronique et l’aéronautique. On trouve également dans le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, du niobium, et le lithium qui entrent dans la fabrication des fusées et des satellites. Une fusée fabriquée coûterait environ 14 milliards de dollars selon un scientifique de la marine américaine invité sur RFI par Marie France Châtain. Depuis la découverte des métaux dans le monde par les scientifiques, la liste n’a cessé de s’allonger.

 

C’est à cause de l’utilisation des métaux dans la technologie moderne que les capitalistes industriels ont loti le continent africain en 1885 à la conférence de Berlin en Allemagne. Avec les progrès industriels, les scientifiques ont identifié la présence de beaucoup de minerais utilisés pour donner des solutions aux problèmes de l’humanité. Comme les chercheurs africains ne s’intéressent qu’aux sciences humaines et à la littérature, les anglo-saxons eux, ont cartographié le sous-sol africain avec son contenu minier, ils possèdent l’outillage approprié pour identifier les minerais logés à 4000 mètres de profondeur et autres ressources naturelles.

Le paradoxe d’une pauvreté abjecte observée dans beaucoup de pays africains possédant des ressources naturelles pour leur bonheur, pousse les capitalistes industriels aux pillages des ressources. Une grande partie de la population africaine vit dans la misère noire et demande de l’aide aux pays occidentaux, pourtant pauvres en minerais du sous- sol.

 

Cette population manque de tout, et la technologie et les connaissances scientifiques et même de capitaux. De ce qui ressort de la liste des milliardaires dans le monde, 80% sont des Anglais et Américains. 80 % des richesses du monde sont entre leurs mains.

 

Pour les capitalistes industriels, rien à faire, il faut créer le chaos là où il y a des richesses pour se l’accaparer ou alors, morceler les étendues les plus vastes pour en faire de petits pays en Afrique subsaharienne notamment. C’est la théorie du chaos prônée par les industriels occidentaux et américains, et les entrepreneurs des guerres qui pensent qu’il faille revoir les frontières héritées de la colonisation, pour imposer un nouvel ordre mondial.

 

Quid du profil des dirigeants africains interlocuteurs des industriels occidentaux sur la gestion des ressources naturelles tant convoitées

 

Dans cette affaire, les Africains doivent prouver aux dirigeants occidentaux et aux capitalistes industriels qu’ils sont capables de se prendre en charge et de protéger leur destin collectif contre les envahisseurs. Il faut donc maitriser les langues des colonisateurs notamment l’anglais, le français, le portugais, l’allemand….pour parler avec eux dans leurs langues. Avoir fréquenté les mêmes écoles avec les blancs chez eux, avoir de bonnes connaissances en chimie des métaux, la géologie, avoir appris la gestion et même l’informatique de gestion, connaitre l’histoire des civilisations occidentales, les grandes guerres et leurs objectifs, les grands maitres qui dirigent le monde. Les dirigeants congolais doivent savoir que les Tutsis et les Bantous n’ont pas d’ancêtre commun. Les Tutsis cherchent à diriger un peuple traité de somnolent par les Anglo-saxons qui expérimentent la théorie de la peur par la mort avec le Rwanda, pour occuper une partie de la RD Congo par des infiltrations. La question de nationalité est un faux-fuyant.

 

Eviter de considérer les juristes comme des personnes ressources qui peuvent, à eux seuls, développer un pays. C’est l’hétérogénéité de connaissances et de cadres aguerris qui est richesse en termes de ressources humaines. C’est plutôt l’ingénieur civil, l’architecte, l’agronome, l’économiste. Le juriste maitrise, pour sa part, ce que le mathématicien n’a pas pour spécialité. Le pays a également besoin de disposer des cadres de pointe qui font des projections dans le futur, des planificateurs.

Aux Etats-Unis d’Amérique par exemple, l’enfant d’un pauvre ne peut pas faire le droit, on ne peut pas inscrire un pauvre à la faculté de droit à Harvard. Un Premier ministre, ce n’est pas essentiellement un discoureur, c’est quelqu’un qui a le sens de l’écoute. C’est avant tout un coach bien posé et autoritaire. Il dirige une équipe de hauts cadres, un cerveau collectif. Un Premier ministre doit être un homme qui a des nerfs solides, travailleur discipliné, une tête bien faite, même s’il n’est pas nécessairement une tête bien pleine. En tout cas, pas question d’une femme. Pas pour le moment car les défis sont énormes.

Discuter avec les dirigeants occidentaux sur le destin de la RD Congo suppose une certaine culture générale dans beaucoup de domaines. Il faut aussi avoir une bonne rhétorique. Un bon patriote qui peut valablement occuper ce poste et se montrer à la hauteur de sa feuille de route. En RD Congo, il y a des hommes de culture qui peuvent rendre d’appréciables services à la République. Une société qui n’a pas de penseurs ne peut se développer ni prospérer. Les idées sont des choses réelles, mais qui appartiennent à un monde invisible, disait le philosophe grec Platon. Un autre savant très célèbre, l’Allemand Albert Einstein avait dit : « toutes les solutions aux problèmes de la vie sont inscrites dans la nature ».

 

Alex Tutukala Kibambe,

Journaliste économique




Renforcer la paix et la sécurité au sein de l’EAC : Le président Salva Kiir en visite à Kinshasa

Le Président du Soudan du Sud et Président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE/EAC), Salva Kiir Mayardit, est arrivé ce dimanche à Kinshasa, en visite officielle, pour des consultations visant à renforcer la paix et la sécurité dans la Communauté Est-africaine.

À son atterrissage à l’aéroport international de Ndjili, le Président Salva Kiir a été accueilli par une délégation d’officiels congolais conduite par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Dans la soirée, il sera reçu en privé par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. Les deux dirigeants vont se retrouver le lundi matin pour un tête-à-tête et une séance de travail au Palais de la nation.

Partageant une frontière longue de 650 Km, la République Démocratique du Congo (RDC) et la République sœur du Soudan du Sud sont engagées à travailler ensemble pour une paix durable au sein de la communauté de l’Afrique de l’Est.