Maniema: L’union sacrée désigne ses candidats gouverneur et Vice-gouverneur 

En présence de l’Informateur Augustin Kabuya, l’accord a été signé le lundi 25 mars 2024, entre les regroupements politiques AACPG, A24, A25 et l’Udps/Tshisekedi, parti présidentiel pour éviter d’aller à l’élection des gouverneurs en ordre dispersé dans la province du Maniema.

L’AACPG a été représentée par Justin Kalumba Mwana Ngongo, A24 ainsi que A25 par la Gouverneure sortante de Lualaba Fifi Masuka et l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps /Tshisekedi par son Président fédéral Afani Idrissa Mangala et Gouverneur sortant du Maniema.

 

Témoin de cet accord, l’Informateur Kabuya qui s’est dit satisfait du résultat de cette rencontre ayant abouti à cette entente de gouvernance commune en cas de victoire à l’élection des gouverneurs prévue le 07 Avril prochain, dans le but d’assurer le bien-être social du Maniema.

 

En outre, Augustin Kabuya a émis le vœu de voir cette province émergée en privilégiant notamment, la collaboration étroite entre l’exécutif provincial et l’Assemblée provinciale.

 

À cet effet, précise-t-il, “qu’il n’y a pas une autorité morale à Kinshasa qui va commencer à vous demander de l’argent. Mais, nous sommes-là pour vous accompagner à faire le bien et à privilégier la bonne gouvernance et à éviter le mal”.

Ainsi, après concertation, le candidat Gouverneur a été désigné par le regroupement politique AACPG de Pius Mabuilu, le député Moïse Mussa Kabwankubi et le vice-gouverneur le député Corneille Katissa Makubuli, issu de A24 A25 et l’Assemblée provinciale sera gérée par l’Udps/ Tshisekedi.

 

Pour rappel, après les élections du 20 décembre 2023, trois forces politiques principales se sont dégagées à l’Assemblée provinciale du Maniema. Il s’agit de AACPG avec 5 élus, A24 et A25 de madame Fifi Masuka avec 4 élus ainsi que l’Udps/ Tshisekedi avec 3 élus. A celà s’ajoute l’UNC 2 élus, AACRD 1 élu et AB 1 élu.

 

 

Mboshi




Ituri : un présumé rebelle tué par les FARDC à Pangoyi

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont abattu un présumé rebelle à Pangoyi, lors des combats suite à une nouvelle attaque des hommes non autrement identifiés dans la nuit du dimanche au lundi 25 Mars 2024.

 

Pangoyi est situé dans le groupement des Babila-Bakaeku, en chefferie de Babila-Babombi dans le territoire de Mabombi dans la province de l’Ituri.

 

Pendant les affrontements, l’on rapporte aussi la blessure de deux civils atteints par balles. C’est ce que rapporte Grace Kakine, de la convention pour le respect des droits humains.

 

« Des hommes non autrement identifiés ont signé une incursion à Pangoyi dans le groupement Bakaeku, le bilan provisoire fait état d’une personne tuée côté ennemi et deux (2) civils grièvement blessés. Nous encourageons l’armée loyaliste d’avoir riposté farouchement contre l’ennemi et nous les appellons encore de faire des patrouilles des combats pour que ces malfrats quittent le groupement Bakaeku.

Signalons qu’actuellement il s’observe une multiplicité des groupes armés locaux et sont à la reherche de l’or d’après certaines sources.

 

JL makoyi




CAN 2025 : Avantage Tchad et Eswatini avant les matchs retour du tour préliminaire

Les huit équipes engagées dans le tour préliminaire des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 croiseront de nouveau le fer ce mardi.

Des oppositions à l’issue desquelles, les quatre sélections qui intégreront la phase de groupes des éliminatoires, seront connues.

Après avoir livré un match âpre, le Tchad s’est imposé face à l’Ile Maurice 1-0. Les hommes de Kévin Nicaise ont de nouveau rendez-vous avec les Insulaires ce mardi, à 16h GMT.

Les joueurs du sélectionneur Kevin Nicaise sont déterminés à défendre leur mince avance et à assurer leur place dans la prochaine phase des éliminatoires, mais l’entraîneur admet que la tâche sera ardue.

“Nous sommes loin d’être parfaits, loin d’être l’une des meilleures équipes du monde. Nous sommes en phase de construction. Il y a encore des choses à travailler et à améliorer”, a déclaré le sélectionneur Nicaise après la victoire du match aller.

“Ce n’est pas du jour au lendemain que nous serons l’une des meilleures équipes du monde, nous en sommes conscients, mais nous travaillons dur avec le groupe et le personnel pour atteindre cet objectif.

De son côté, le Libéria a battu Djibouti 2-0. Eswatini a étrillé la Somalie 3-0. Les matchs retour promettent d’être très disputés.

Les Libériens se déplaceront à Djibouti, avec l’intention de poursuivre sur la lancée du match aller et d’assurer sa qualification pour le tour suivant.

L’Eswatini accueillera la Somalie en cherchant à maintenir sa dynamique de victoire et à s’assurer une qualification pour la prochaine étape du tournoi.

Le Sud-Soudan et Sao Tomé-et-Principe s’affronteront également dans un match qui s’annonce très disputé, après le match nul 1-1 du match aller.

Calendrier des matchs retour du tour préliminaire des éliminatoires de la CAN CAF TotalEnergies Maroc 2025

14h GMT : Eswatini – Somalie

16h GMT : Ile Maurice – Tchad

17h GMT : Libéria – Djibouti

18h GMT : Soudan du Sud – Sao-Tomé et Principé




L’amélioration des infrastructures en Afrique, objectif clé de l’atelier des Inspecteurs de Stades de la CAF à Rabat

Construire et entretenir les infrastructures sportives des 54 associations membres de la Confédération Africaine de Football, tels sont les maîtres-mots de l’atelier réunissant les inspecteurs de stades, à Rabat.

L’excellente image du football africain a éclaté aux yeux du monde lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023. Et un mois après la finale de la grand-messe continentale du beau jeu, la CAF a réuni les inspecteurs des stades au Complexe sportif Mohamed VI situé dans la capitale marocaine, pour discuter des standards des infrastructures sportives.

Dans son propos d’ouverture, M. Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et membre du Comité Exécutif de la CAF, a tenu à souligner l’importance d’investir dans des infrastructures de classe mondiale et d’entretenir ces installations.

L’atelier qui se déroule jusqu’à mercredi se concentre sur un certain nombre de domaines tels que le cadre réglementaire des stades de la CAF, les directives d’inspection des stades, les terrains naturels et artificiels, l’évaluation de l’éclairage par projecteurs, la sûreté et la sécurité dans les stades et les installations dédiées à la presse.

L’événement met également en avant la formation des inspecteurs qui seront nommés par la CAF pour guider les clubs africains et les associations membres dans l’implémentation des normes requises pour accueillir les événements organisés par la CAF, selon l’édition 2022 du Règlement des Stades.

Pendant ces trois jours, les candidats participeront à plusieurs exercices théoriques et pratiques et effectueront des visites de stades accompagnés par les responsables de département de la CAF.

À l’issue de cet atelier, chaque candidat sera évalué sur ses connaissances en matière d’inspection, notamment sur la qualité du terrain, le confort des sièges, la sûreté et la sécurité, l’éclairage, les installations médicales et celles des médias.

En 2022, la CAF a lancé sa Plateforme en ligne de licence de club (CLOP), un outil numérique conçu pour aider les associations membres à numériser leur administration et à gérer les processus d’inspection des stades pour les compétitions continentales et nationales.

Les candidats seront également formés à l’utilisation de ce module, qui sera un outil d’orientation pour leurs missions d’inspection.

Au cours du prochain cycle, le Maroc sera l’hôte des événements clés de la CAF, notamment la Coupe d’Afrique des Nations de Futsal CAF TotalEnergies (11-21 avril) et la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies de l’année prochaine.

Le pays a également obtenu récemment les droits d’organisation des cinq prochaines éditions de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA, et ce, à partir de 2025.




Crise dans l’Est de la Rdc : Tshisekedi et Salva Kiir appellent au respect des accords de paix

Après leur réunion consultative ce lundi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi et son homologue du Sud-Soudan Salva Kiir ont appelé à la relance urgente des Processus de paix de Nairobi et de Luanda, initiés respectivement par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et l’Union africaine (UA).

Les deux Chefs d’État ont mis un accent particulier sur la nécessité d’harmoniser et d’établir une complémentarité entre les deux Processus pour une solution efficace et durable visant à restaurer la paix, la sécurité et la stabilité dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et dans la région.

« La motivation qui a conduit le Président Salva Kiir ici, c’est la recherche de la paix. Il veut voir la stabilité dans la région et ne ménagera aucun effort pour y contribuer », a déclaré le Président Tshisekedi lors de la conférence de presse organisée à l’issue de cette rencontre.

« Nos échanges ont porté sur la promotion de la paix et la stabilité dans notre région. Je vous rassure de mon engagement, en tant que Président de l’EAC, de travailler ensemble afin d’avoir une région sécurisée pour son développement socio-économique », a dit pour sa part le Président Salva Kiir. Selon lui, la RDC ne devrait pas quitter l’EAC parce que certains membres ne veulent pas de la paix.

Par ailleurs, répondant à une question sur la nécessité de construire des murs le long des frontières de la RDC, le Président Tshisekedi a estimé que cela n’était pas important. « Nous avons des milliers de kilomètres de frontières. Nous regretterons d’avoir mis autant d’argent que de l’investir dans autre chose ».

Le Chef de l’État a précisé que le conflit entre la RDC et le Rwanda n’a rien à avoir avec leurs peuples. « C’est un régime dirigé par un individu qui attaque la RDC », a-t-il indiqué. « Mais ce régime n’est pas éternel. Un jour, d’une manière ou d’une autre, tout cela s’arrêtera », a-t-il conclu.

Après l’étape de la RDC, le Président Salva Kiir va poursuivre sa tournée en Angola où il va rencontrer le Président João Lourenço dans le cadre de ses consultations. La crise sécuritaire dans l’Est de la RDC sera parmi les sujets qu’ils vont aborder.




Conflit Teke-Yaka à Kwamouth: Enfin les deux communautés se serrent les mains et s’engagent à restaurer la paix

Les travaux de la Commission ad hoc mise en place par le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières pour résoudre le conflit entre les communautés Teke et Yaka, se sont clôturés, lundi 25 mars 2024.

 

Ces assises qui ont duré trois jours, ont réuni près de deux cents (200) personnes, parmi lesquelles les chefs coutumiers Teke et Yaka ainsi que les notables de ces deux communautés, les représentants de la Présidence de la République, les experts du Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, ainsi que les représentants des provinces affectées par ce conflit.

 

Après moult discussions, les deux communautés ont accepté de cesser les hostilités et de reprendre leur cohabitation.

 

Ils ont, pour cela, adopté les résolutions contenues dans un document intitulé “Acte d’engagement global et inclusif pour la paix et la stabilité dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central”.

 

Cette étape a été précédée de l’adoption d’un rapport qui a repris les recommandations de deux parties après leurs amendements. Ce document a été élaboré à partir des cahiers des charges que les peuples Teke et Yaka ont présentés au Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur le premier jour du dialogue.

 

Le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur s’est dit satisfait de l’aboutissement heureux de ce dialogue et il en a remercié tous les participants.

 

“Nous avons tenu des réunions avec nos frères de deux communautés, Teke et Yaka, depuis le vendredi, sur recommandation du Chef de l’État. Aujourd’hui, nous venons d’adopter deux documents importants. Il s’agit du rapport sur la manière dont nos réunions se sont déroulées et aussi un acte d’engagement souscrit par tout le monde, lequel acte d’engagement reprend les décisions que les deux parties ont prises, notamment la cessation des hostilités et le retour de la paix à Kwamouth, dans le Kwilu, et puis Kinshasa et Kongo-Central, partout où la paix publique a été troublée”, a déclaré Maître Peter Kazadi Kankonde.

 

À la fin des discussions, les deux communautés se sont serrées la main, en présence du Patron de la Territoriale en RDC.

 

Il sied de noter que la primeur du contenu de l’accord trouvé est réservée au Chef de l’État et les deux parties concernées procéderont à la signature du document devant lui dans les tous prochains jours.

 

JL makoyi




Guerre à l’Est: Les avancées diplomatiques dévoilées par Christophe Lutundula 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula a détaillé devant la presse les avancées enregistrées sur le front diplomatique par rapport à la situation sécuritaire qui sévit dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, au cours d’un briefing co-animé avec le ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya lundi 25 Mars 2024.

 

Le patron de la diplomatie Congolaise a détaillé les différentes péripéties connues depuis quelques mois à la quête de la paix en RDC, notamment, à Addis-Abeba, Luanda en passant par Malabo, Lusaka et encore à la réunion consultative avec le président du Sud Soudan.

 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a succentictement détaillé toutes les discussions menées sur les fronts diplomatiques, en commençant par des réunions statutaires de l’Union Africaine avec les ambassadeurs, ceux qui représentent leurs pays, où les discussions ont tourné autour des pistes de solution face à cette crise dont la RDC est victime.

 

Christophe Lutundula a également insisté sur les conditions posées par le Président Félix Tshisekedi avant de dialoguer avec le Rwanda pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire de l’Est.

 

Selon lui, ces conditions commencent par le retrait des troupes du M23 par le Rwanda, ensuite, l’obtention de l’installation effective de l’autorité de l’Etat congolais dans les zones jadis occupées par le M23. C’est ainsi que la RDC pourra accepter de dialoguer avec le Rwanda et non pas le M23.

 

Le chef de la diplomatie Congolaise Christophe Lutundula a rappelé que le problème de la tragédie humanitaire était également sur la table des discussions. A ces jours, la RDC a enregistré environ 6 millions de déplacés, un chiffre record qui ne peut passer sous silence.

 

«Nous avons posé le problème de la nécessité étant donné que nous devons dialoguer, d’avoir et de constituer une garantie de bonne fin du dialogue et garantir aussi la mise en œuvre des recommandations pour des mesures à prendre. Nous avons pensé aussi aux mesures préventives du conflit entre le Rwanda et la RDC », a-t-il indiqué.

 

S’agissant de la réunion du Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine, le communiqué final des travaux a été totalement en faveur de la RDC. Parmi les résolutions, le Conseil de sécurité de l’UA a décidé que le conseil Paix et Sécurité endosse la SAMIDRC ( La mission de l’Afrique Australe en République Démocratique du Congo.

 

C’est ce Conseil qui est l’organe de l’Union Africaine compétente pour connaître toutes les questions ayant trait à la politique, la sécurité et la paix en Afrique. Ainsi, ce Conseil a toutes les compétences de prendre des décisions et recommandations.

 

Aussi, des instructions ont été données à l’Union Africaine de mettre à la disposition de la SAMIDRC les instruments et les armes qui sont stockés à Douala au Cameroun.

 

En guise de conclusions, il a été décidé que

1. La SADC réaffirme sa détermination et son engagement d’apporter à la RDC tout le soutien diplomatique et militaire.

2. Sur le plan diplomatique, le Rwanda n’a pas réussi à empêcher l’Union Africaine d’endosser la SAMIDRC.

3. Le secrétariat exécutif de la SADC et la RDC doivent saisir les Nations-Unies pour travailler ensemble.

Le Vice-Premier ministre en charge des affaires étrangères a noté toutes ces démarches dans l’actif du chef de l’État qui ne ménage aucun effort pour rechercher la paix des congolais vivant dans la partie Est du pays, menacée par l’agression Rwandaise par le biais du M23.

 

Mboshi




Au cours d’une réunion consultative: Tshisekedi et Salva Kiir appellent à la relance urgente des processus de paix de Nairobi et de Luanda 

Le président du sommet des chefs d’Etat de la communauté d’Afrique de l’Est, M. Salva Kiir Mayardit, président de la République du Soudan du Sud, et M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo, ont tenu une réunion consultative à Kinshasa, en Rdc, le 25 mars 2024. Les chefs d’Etat se sont rencontrés dans une atmosphère chaleureuse et cordiale. Les chefs d’Etat ont délibéré sur l’état de la paix et de la sécurité dans la communauté d’Afrique de l’Est. Ils ont souligné le fait que la paix et la sécurité sont des prérequis pour le développement socioéconomique au sein de la communauté. Les chefs d’Etat ont appelé à une solution rapide à la crise sécuritaire dans la région qui affecte négativement le fonctionnement de la communauté d’Afrique de l’Est.

 

COMMUNIQUÉ

1. LE PRÉSIDENT DU SOMMET DES CHEFS D’ÉTAT DE LA COMMUNAUTÉ D’AFRIQUE DE L’EST, SON EXCELLENCE MONSIEUR SALVA KIIR MAYARDIT, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU SOUDAN DU SUD, ET SON EXCELLENCE MONSIEUR FÉLIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO (RDC), ONT TENU UNE RÉUNION CONSULTATIVE À KINSHASA, EN RDC, LE 25 MARS 2024. LES CHEFS D’ÉTAT SE SONT RENCONTRÉS DANS UNE ATMOSPHÈRE CHALEUREUSE ET CORDIALE.

2. LES CHEFS D’ETAT ONT DÉLIBÉRÉ SUR L’ÉTAT DE LA PAIX ET DE LA SÉCURITÉ DANS LA COMMUNAUTÉ D’AFRIQUE DE L’EST. ILS ONT SOULIGNE LE FAIT QUE LA PAIX ET LA SÉCURITÉ SONT DES PRÉREQUIS POUR LE DÉVELOPPEMENT SOCIOÉCONOMIQUE AU SEIN DE LA COMMUNAUTÉ.

3. LES CHEFS D’ÉTAT ONT APPELÉ À UNE SOLUTION RAPIDE A LA CRISE SECURITAIRE DANS LA REGION QUI AFFECTE NEGATIVEMENT LE FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNAUTE D’AFRIQUE DE L’EST.

4. A CET EFFET LES DEUX CHEFS D’ÉTAT ONT APPELE A LA RELANCE URGENTE DES PROCESSUS DE PAIX DE NAIROBI ET DE LUANDA INITIES RESPECTIVEMENT PAR L’EAC ET L’UA.

5. LES DEUX CHEFS D’ÉTAT ONT MIS ACCENT PARTICULIER SUR LA NÉCESSITÉ D’HARMONISER ET D’ETABLIR UNE COMPLÉMENTARITÉ ENTRE LES DEUX PROCESSUS POUR ABOUTIR UNE SOLUTION EFFICACE ET DURABLE DE LA CRISE AFIN DE RESTAURER LA PAIX, LA SECURITE ET LA STABILITE DANS L’EST DE LA RDC ET DANS LA REGION.

6. LES DEUX CHEFS D’ETAT ONT APPRECIE L’INITIATIVE DU PRESIDENT SALVA KIIR DE RENCONTRER SUCCESSIVEMENT SON EXCELLENCE PAUL KAGAME, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU RWANDA, SON EXCELLENCE EVARISTE NDAYISHIME, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI, SON EXCELLENCE FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET SON JOÃO MANUEL GONÇALVES LOURENÇO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE D’ANGOLA FACILITATEUR DU PROCESSUS DE LUANDA.

7. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU SOUDAN DU SUD A REMERCIÉ SON HOMOLOGUE, SON EXCELLENCE MONSIEUR FÉLIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, POUR L’ACCUEIL CHALEUREUX QU’IL LUI A RÉSERVÉ, AINSI QU’À SA DÉLÉGATION, ET POUR AVOIR ACCUEILLI LA RÉUNION CONSULTATIVE.

FAIT A KINSHASA, EN RDC, LE 25 MARS 2024.




Rose Mutombo sollicite et obtient une énième prorogation de l’état de siège 

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Madame Rose Mutombo, a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance-Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 28 mars 2024.

Elle a soutenu que cette prorogation permettra aux forces loyalistes de faire face à la persistance des attaques perpétrées par la coalition M23.RDF sur les positions de l’armée le long de certains axes dont Rwindi et Katanda dans le Nord-Kivu. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet d’Ordonnance-Loi




Kongo-Central : Le patrimoine culturel et archéologique de Dimba en danger 

La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine a informé le Conseil des conclusions du Rapport des différentes missions de prospection effectuées dans le Kongo Central dans le cadre de la mise en œuvre de la recommandation de l’UNESCO relative à l’actualisation de la Liste Indicative des biens culturels de notre pays dont les Grottes de Dimba et de Lovo dans le territoire de Mbanza-Ngungu.

Les experts de son Ministère indiquent que l’exploitation du calcaire par les industriels, les constructions anarchiques et le projet des grands travaux qui n’impliquent pas l’expertise des professionnels de la culture menacent l’avenir de ces vestiges et de surcroit de l’histoire culturelle de la Rdc. D’où, la nécessité pour le Gouvernement de protéger ces sites par des mesures fortes visant à les sauvegarder, les valoriser, les classer et à les proclamer comme patrimoine national en vue de leur inscription comme patrimoine universel.

La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine a à cet effet, annoncé l’organisation d’un Atelier d’actualisation de cette liste indicative en vue de constituer le dossier de candidature tant attendue par l’UNESCO.